K. Assia
Un arrêt de travail a été observé hier par les taxis desservant Oran/Aïn El-Turck pour dénoncer la décision de les transférer vers la nouvelle station de la pêcherie. En effet, un arrêté de transfert a été signé par l’APC les sommant de rejoindre la nouvelle station, une décision qui aurait été prise sans consultation du syndicat ni même les chauffeurs de taxis, a-t-on appris hier auprès des protestataires. La corporation a été prise de court, selon eux, puisqu’ils ont été appelés hier à rejoindre la nouvelle station, chose qu’ils ont refusée en observant un débrayage près de la direction de la Sonelgaz de Front de mer. Les taxis refusent tout transfert vers la nouvelle station et précisent que cette délocalisation n’arrange guère les usagers à cause de son éloignement. La nouvelle station qui sera opérationnelle à partir de la semaine prochaine a été réalisée à proximité de la pêcherie dans le but de désengorger le trafic automobile et faciliter la circulation. C’est l’un des principaux axes du nouveau plan des transports de la wilaya d’Oran. Elle est destinée à tous les minibus qui circulent sur la Corniche vers Aïn El-Turck, Mers El-Kébir, Les Andalouses, entre autres. Les sites de Sidi El-Houari réservés à ces bus seront donc évacués et récupérés pour permettre une meilleure fluidité de la circulation, apprend-on. Dimanche dernier, la direction des transports avait procédé au transfert des minibus qui desservent six destinations, Hassi-Bounif, Hassi Benokba, Gdyel, Arzew, Béthioua et Boufatis, vers la nouvelle gare routière de Hai Es Sabah. Cette délocalisation contestée par les transporteurs desservant Béthioua, Gdyel et Arzew a permis de récupérer plusieurs sites et stations à l’exemple de la station d’El Morchid réservée au stationnement des bus 41 et 42 qui relient Oran à Sidi El-Bachir et à Douar Boudjemaâ. Ceux-ci se garaient auparavant le long de la route qui longe la cité des HLM. Leur départ a libéré la voie et facilité la circulation à l’intérieur du tissu urbain. En outre, il sera procédé également à la délocalisation des taxis qui relient Oran aux localités d’Arzew, Gdyel et Béthioua vers la station d’El Morchid, apprend-on. Ceux-ci sont également domiciliés dans un terrain vague dans la cité des HLM.The post Ils refusent le transfert vers la nouvelle station de la pêcherie: Débrayage hier des chauffeurs de taxis Oran-Aïn El Turck appeared first on .
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L’aviation israélienne a détruit lundi soir le bâtiment d’Al-Aqsa TV, la chaîne du Hamas, en plein accès de fièvre dans et autour de la bande de Ghaza gouvernée par le mouvement islamiste palestinien, a constaté un journaliste de l’AFP.
Aucune victime n’a été rapportée dans un premier temps. Les frappes israéliennes ont été précédées par l’envoi de dispositifs non explosifs ou de faible puissance communément employés par l’armée israélienne pour signifier aux occupants d’un bâtiment civil d’évacuer les lieux avant une attaque.
La chaîne, disparue provisoirement des écrans après l’attaque, a ensuite annoncé sur Twitter reprendre sa diffusion d’un lieu non précisé, « après la destruction (de son) siège par les appareils » israéliens. Bien que tenu à distance par la mise en place d’un périmètre par les forces de sécurité du Hamas, un journaliste de l’AFP a vu le bâtiment détruit dans le centre de la ville de Gaza.
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L’audience du président de la JS Kabylie Chérif Mellal devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) , initialement prévue pour ce lundi est reportée au 19 novembre prochain à 11h00
, a indiqué l’instance chargée de la gestion de la compétition sur son site officiel. Selon la même source, la Commission de discipline a enregistré la demande de report de l’audience du premier responsable de la JSK. Ladite demande a été déposée lundi par la direction de la JSK au niveau de la LFP, précise la même source. Le président de la JSK était convoqué pour la séance de la commission de discipline de la LFP de ce lundi 12 novembre, afin de s’expliquer sur ses déclarations aux médias. Mellal avait violemment contesté le report du match de son équipe contre l’USM Alger (défaite : 1-0), critiquant le président de la LFP Abdelkrim Medouar et sa gestion dans les différents organes de presse. Par ailleurs, la commission de discipline a sanctionné le gardien de l’USM Alger Zemmamouche Mohamed Lamine d’un match de suspension pour « contestation de décision », purgé ce lundi en déplacement face au MC Oran (0-0) en mise à jour de la 14e journée. Le portier algérois s’est vu également infliger 30.000 DA d’amende. Quatre autres joueurs ont écopé de la même sanction, il s’agit de Dahar Merouane (MO Bejaia), Zeghba Moustapha (ES Sétif), Rebiai Miloud (ES Sétif), et Zerara Toufik (CA Bordj Bou Arreridj).
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Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, destitué par un coup de force, semble avoir pris goût au farniente. Il tarde à rejoindre l’hémicycle Zighoud-Youcef. Hier, il n’a pas été présent à la plénière de l’APN qui a entamé le débat général sur le projet de loi de finances 2019. Saïd Bouhadja avait pourtant affirmé, dans les colonnes d’un média national, qu’il allait prendre part au débat en sa qualité de député.
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Alger accueille aujourd’hui la 2e session du Dialogue de haut niveau sur la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme, entre l’Algérie et l’UE, et auquel participe la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Mais la presse écrite privée n’est pas conviée à couvrir cet évènement chapeauté par le ministère des Affaires étrangères qui semblerait gêné que les journalistes posent les questions qui fâchent, notamment celles liées à la gestion de la crise migratoire par l’Algérie et la question des harraga dont se sont déjà plaints plusieurs pays membres de l’UE. Encore un mauvais point pour le MAE qui affiche ses préférences pour les médias publics et, fort probablement, pour certaines télévisions privées
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Une étude du quotidien français Le Parisien a révélé, sur la base de données qui recensent les soldats morts pendant la Première Guerre mondiale, que les prénoms des Algériens ont dominé la tendance des étrangers qui étaient tombés dans les combats. Selon Le Parisien, pas moins de 1717 Mohamed et ses variantes étaient décédés pendant cette grande guerre.
Selon la même source, ce prénom figure dans la liste des 50 prénoms les plus touchés par le conflit du côté français.
Aussi, la variante Ben Mohamed, avec 667 morts, a dominé ces prénoms d’Algériens impliqués dans cette guerre.
Selon la même étude, la grande majorité de ces Mohamed et de ces Ben Mohamed étaient nés en Algérie et sont toujours gravés sur les monuments aux morts.
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Le salon Algeria 2.0 aura lieu 4 au 8 décembre prochain au cyberparc de Sidi Abdellah, à Alger. Dédiée aux professionnels des technologies de l’information et de la communication (TIC), cette édition devrait réunir les acteurs majeurs, les experts et les spécialistes nationaux et internationaux des technologies de l’information et du web, des développeurs et du mobile pour échanger et croiser les expériences, notamment dans les domaines de l’éducation, l’enseignement, la recherche et l’industrie. Selon les organisateurs, cette rencontre aura pour thème principal l’environnement, du fait que l’Algérie figure parmi les 16 pays qui se sont engagés à respecter les clauses consignées dans le cadre de la COP-21 de Paris.
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À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’Onusida Algérie compte rendre un hommage au regretté Yazid Aït Hamadouche, journaliste à la radio Chaîne III et membre du collectif “El Yed fi El Yed”, et ce, pour son engagement en faveur de la promotion des actions de sensibilisation, notamment parmi les jeunes, sur cette maladie infectieuse mortelle. La cérémonie aura lieu samedi 1er décembre à partir de 14h à la salle Atlas (Bab El-Oued). Le directeur d’Onusida Algérie, Adel Zeddam, dit que le geste est le moins qui puisse être fait pour un animateur émérite de radio qui s’est investi pleinement pour développer la communication autour du VIH sida. La neuvième édition de la chaîne humaine “El Yed fi El Yed”, qui vise à développer la communication autour du VIH sida, se tiendra vendredi 30 novembre à partir de 10h à l’esplanade de Riadh El-Feth. Yazid Aït Hamadouche est décédé le 27 août dernier.
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La Protection civile demeure toujours sans directeur général, depuis le 26 juin dernier, date à laquelle Mustapha El Habiri a été nommé directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) en remplacement de Abdelghani Hamel.
Ce n’est pas la première fois que les autorités habilitées agissent de la sorte. Et, visiblement, s’agissant de la Protection civile, elles devraient juger qu’il n’y a pas le feu. D’ailleurs, pourquoi nommer un DG puisque vraisemblablement l’institution peut fonctionner sans.
Ça réduirait la masse salariale et, en cette période de vaches maigres, ce ne serait pas une mauvaise chose !
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ALGER- Plus de 5.500 nouveaux cas de diabète ont été enregistrés au niveau d’Alger durant les neuf premiers mois de l’année (de janvier à septembre), a-t-on appris auprès de la chef du service des activités sanitaires et des produits pharmaceutiques à la direction de Santé.
« Le nombre de nouveaux cas de diabète enregistrés à travers les dix 10 Etablissements publics de santé de proximité (EPSP) au niveau d’Alger durant la période allant de janvier à septembre de l’année en cours s’élève à 5529 nouveaux cas, suite à des examens médicaux préliminaires de plus de 144.700 personnes, contre 5947 cas durant la même période de l’année précédente », a indiqué lundi à l’APS Dr Bourkich Zekagh Nadia à l’occasion des préparatifs de la Journée mondiale du diabète qui coïncide avec le 14 novembre de chaque année, sous le slogan « le diabète concerne chaque famille ».
Rappelant que 2421 nouveaux cas ont été enregistrés chez les hommes et 3108 chez les femmes, alors que 747 cas sont du type 1 contre 4877 du type 2, elle a fait état d’une hausse en nombre des cas enregistrés chez les femmes à cause des pressions quotidiennes et du stress outre l’absence d’un régime sain et le manque d’activité physique.
Dans ce cadre, la même responsable a noté que durant le premier trimestre de 2018 (de janvier à mars), 1873 nouveaux cas de diabète ont été enregistrés, dont 1028 femmes, tandis que durant le deuxième trimestre (d’avril à juin) 2025 nouveaux cas ont été enregistrés, dont 1141 femmes et 1631 nouveaux cas dont 939 femmes et 692 hommes durant le troisième trimestre (de juillet à septembre) .
Par tranche d’âge, il a été enregistré 15 nouveaux cas chez la tranche de 10-20 ans, 156 cas chez la tranche 20-30 ans, 573 nouveaux cas chez la tranche 30-40 ans, 1230 cas chez la tranche 40-50 ans, 1704 cas chez la tranche 50-60 ans et 1402 cas de la tranche (60-70 ans), a-t-elle précisé.
Les services de la direction de la santé d’Alger ont enregistré 8348 nouveaux cas de diabète durant 2017, dont près de 5026 chez les femmes contre 3322 chez les hommes. La tranche d’âge chez les femmes est la plus touchée avec 1561 (50-60), suivie de 1148 (60-70 ans) et 1075 nou veaux cas (40-50 ans), a-t-elle fait savoir.
Selon la même responsable, la wilaya d’Alger compte 5 centres « baromètre » à cet effet, répartis sur les différents établissements publics de santé de proximité (EPSP), à savoir les cliniques Bachir Ladjouzi à Ruisseau et à Belouizdad, salle de soins ‘Sidi M’barek » à Baraki et Bouyoucef à Bouzareah, à Dar El Beida (Dergana) et à Zeralda (Staoueli), encadrées par des médecins spécialistes et un staff paramédical.
Le centre baromètre qui entre dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Santé et les laboratoires danois Novo Nordisk, comporte un programme préventif pour le suivi du dossier médical électronique du patient ainsi que le suivi méthodologique des indicateurs biologiques et cliniques pour la collecte des informations (réseau national des diabétiques).
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du diabète (14 novembre), une campagne de sensibilisation sur la prévention du diabète sera organisée les 13 et 14 novembre respectivement au niveau de la maison du diabétique de l’EPSP « Bachir Ladjouzi » à Ruisseau et l’établissement hospitalier de Kouba, outre une action de sensibilisation supervisée par un staff médical et paramédical pour conseiller et orienter le patient en matière d’alimentation et d’activité sportive, a ajouté Mme. Bourkich Zekagh.
Elle a rappelé, par ailleurs, que la Journée mondiale du diabète est une occasion pour s’enquérir des efforts consentis par l’Etat en termes de prise en charge des diabétiques et des moyens mobilisés pour la prévention et le diagnostic de cette maladie.
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ALGER – Plusieurs activités et concours seront organisés à travers les écoles coraniques et les mosquées d’Alger, à l’occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif, en vue de prôner les qualités et vertus du prophète Mohamed (QSSSL) et d’enseigner sa tradition aux jeunes et à l’ensemble des franges de la société, a-t-on appris, lundi, de M. Zoheir Boudraâ, Directeur des Affaires religieuses et des Wakfs de la wilaya d’Alger.
Un riche programme a été tracé par l’ensemble des écoles coraniques et mosquées d’Alger, à l’occasion du Mawlid Ennabaoui, en vue d' »inculquer les qualités et vertus du prophete Mohamed aux jeunes », a précisé M. Boudraa, dans une déclaration à l’APS.
Toutes les mosquées et les écoles coraniques relevant du Secteur ont oganisé, ces dernières semaines, plusieurs épreuves de sélection pour accéder à la phase finale du Concours wilayal de récitation du Saint Coran et du hadith, qui prendra fin la nuit du Mawlid Ennabaoui Echarif, avec la distinction de 15 lauréats dans les 5 catégories de ce concours qui a vu, lors de sa première phase, l’entrée en compétition de pas moins de 200 participants, âgés de moins de 25 ans.
Plusieurs activités se déroulent à travers les structures religieuses de la capitale et au niveau de toutes les communes, y compris des concours locaux sur la tradition du Prophète Mohamed (QSSSL), ainsi que l’organisation, à travers les grandes mosquées de la wilaya, de conférences scientifiques, de journées d’études et de communications sur les qualités et la tradition du prophète.
Les responsables des écoles et classes coraniques d’Alger dispenseront des cours aux enfants, dont les élèves du cycle préscolaire, poursuit l’interlocuteur, axés sur les valeurs morales et les qualités du prophète pour les inculquer à la génération de demain.
La nouvelle année scolaire d’enseignement coranique (2018-2019) a enregistré, dans la capitale, plus de 100 000 élèves qui poursuivent leur apprentissage du Saint Coran, au sein des 50 écoles coraniques d’Alger abritant plus de 1000 classes coraniques, tandis que le nombre des élèves ayant été inscrits dans les classes du préscolaire au sein de ces écoles, s’élève à 45.000 élèves, contre 40 000 l’année dernière, rappelle-t-on.
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BORDJ BOUARRERIDJ – Une quantité de 17,5 kg de kif traité a été saisie par les éléments du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Bordj Bou Arreridj dans le cadre d’une opération combinée avec le secteur militaire de la wilaya, a-t-on appris lundi auprès de ce corps de sécurité.
Cette opération a permis la mise en échec d’un réseau criminel organisé composé de deux personnes, âgées entre 30 et 40ans, spécialisé dans la commercialisation de la drogue et la falsification des documents, a précisé la même source, affirmant que l’activité de ce groupe s’étend d’Oran à Oum El Bouaghi.
Les services de la gendarmerie nationale ont saisi le véhicule utilisé par les membres de ce réseau et une somme d’argent de plus de 75.000 DA, d’un permis de conduire et carte professionnelle militaire falsifiés qu’un des mis en cause utilisait pour faciliter ses déplacements, en plus de deux téléphones portables, a conclu la même source.
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BEJAIA – Les participants au colloque international sur la transition énergétique se sont prononcés, lundi au premier jour de leurs travaux abrités par l’université de Bejaia, sur l’idée d’exploiter toutes les formes d’énergie disponibles qu’elles soient fossile ou renouvelable pour produire de l’électricité, au regard du contexte économique actuel.
« Il n’y’a pas de dualité entre les deux, mais une complémentarité », a soutenu, à ce titre, Mustapha Mékideche, président du Conseil national économique et social (CNES), qui estime que « l’important est d’assurer la sécurité énergétique du pays ».
M. Mékidèche plaide pour une démarche globale qui prenne en compte tous les atouts disponibles, au regard de la baisse de la production et des exportations nationales des hydrocarbures, couplée sinon à la baisse de leur prix du moins à leur fluctuation importante sur le marché mondial, avec comme conséquence des résultats de croissance mous.
L’expert, y va dans sa logique jusqu’à prôner, l’option de l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste qui reste, de son point de vue, une alternative fiable, du moins non dédaignable pour se préparer à l’après pétrole, et renflouer l’économie nationale, pour son balancement dans l’économie verte.
A l’évidence, a-t-il souligné, cette transition, considérée au demeurant imparable, « va nécessiter beaucoup de moyens, que seule une croissance forte est en état de fournir. » Pour l’heure, a-t-il relevé, malgré le plan national de développement des énergies renouvelables, établi depuis 2011, et ses projections sur l’échéance 2030, les résultats apparaissent modestes.
Seules 200 MWA ont été produits contre une prévision, arrêtée alors à quelque 2.000 MWA, a-t-il soutenu, rebondissant de nouveau sur « l’impératif de développer concomitamment et en complémentarité toutes les ressources qu’elle soient d’ordre conventionnel ou non.
A fortiori dans la perspective, de l’accroissement démographique et de la consommation en gaz des ménages, qui va atteindre quelque 35 milliards de M3 à l’horizon 2020 et qui suffira à peine à alimenter les centrales électriques actuelles ».
M. Mékidèche, n’a pas manqué, à ce titre, de souligner le poids de cette « tonalité » de disponibilité du gaz, en appelant à une politique plus efficace en terme de consommation électrique, jugée déjà « abusive ».
Lui emboitant le pas, Francis Perrin, expert à l’institut des relations internationales et stratégique (France) a abondé dans le même sens, à savoir le développement de toutes les ressources, précisant que les énergies fossiles ont encore un beau rôle dans le système énergétique mondiale et, qu’à ce titre, elles se trouvent quasiment sans concurrence.
« Le pardoxe, ou ce qui peut apparaître comme tel, c’est cette propension des compagnies majors à vouloir développer les énergies renouvelables, notamment en Europe, mais avec moins de prégnance aux Etats unis ». La tendance, y voit-il, est de nature à faciliter le recours à une transition plus affirmé à l’échelle planétaire.
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ALGER – Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a examiné, lundi, les amendements proposés au projet de loi de finances (PLF) 2019 et a soumis ceux répondant aux conditions légales à la commission chargée de leur examen avec les délégués de leurs auteurs, indique un communiqué de l’APN.
Le bureau de l’APN a tenu une réunion, présidée par Mouad Bouchareb, président de l’APN, consacrée à l’examen de la demande présentée par la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l’effet d’organiser une journée parlementaire sur « la prévention et la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles », ainsi qu’une autre demande, présentée par la Commission de la jeunesse, des sports et de l’activité associative pour organiser des visites sur le terrain et une journée parlementaire, ajoute le même communiqué.
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ALGER – Des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont demandé, lundi à Alger, à accorder la priorité absolue à l’économie productive dans l’élaboration de la loi de finances pour 2019 et les prochaines années, afin de permettre à l’Algérie de sortir de sa dépendance aux revenus pétroliers.
Les députés ont insisté également sur l’importance d’éviter le recours à la planche à billets ou au financement non conventionnel pour palier le recul des cours pétroliers avec ses retombées négatives qui risqueraient d’entraver le projet du Gouvernement visant à construire une économie productive hors du secteur des hydrocarbures.
A cet effet, le député Dakmoussi Dakmous du Front Algérie nouvelle (FAN), a estimé que la poursuite de la dépendance aux revenus pétroliers « témoigne de l’incapacité du Gouvernement à réaliser une relance effective de économie nationale », optant ainsi pour « la solution de facilité », celle du financement non conventionnel.
Lors de la séance plénière qui s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya et d’autres membres du Gouvernement, M. Dakmoussi a mis en garde contre la poursuite de la dépréciation du dinar face aux autres monnaies, déplorant l’absence d’une réflexion pour trouver des solutions efficaces afin de maîtriser ce phénomène dans le cadre du projet de loi de finances 2019.
Si Mimoune Smaïl, du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a proposé la garantie de mécanismes et de lois nécessaires pour améliorer le climat des affaires en Algérie, et partant contribuer à l’émergence d’une économie diversifiée basée sur un partenariat effectif entre les secteurs public et privé.
Il a plaidé, d’autre part, pour l’assainissement financier des institutions de l’Etat, sans recourir à la Banque centrale d’Algérie (BA) et en évitant le financement non conventionnel, soulignant l’impératif de maîtriser l’inflation et de moderniser le secteur des impôts notamment au niveau local (les communes).
Le député Khaled Tazraat (Indépendants) a relevé l’absence de clauses dans le PLF 2019 qui s’intéressent au développement des régions montagneuses et rurales à l’instar de la poursuite du financement des programmes de développement des régions du sud et des Hauts Plateaux.
M. Belkacem Barkat du Rassemblement national démocratique (RND), a centré son intervention sur l’absence de développement dans plusieurs régions intérieures en dépit de l’affectation de budgets importants dans les précédentes lois de finances, qualifiant cela de « marginalisation » des régions rurales et de leurs habitants.
Il est inconcevable que le financement des programmes de développement des communes soit augmenté de 50 % dans le cadre de la loi de finance 2018 sans pour autant « percevoir une amélioration du niveau de vie des habitants de plusieurs régions du pays », notamment les régions éloignées.
Pour sa part, le député Omrane Ait Hamouda (Indépendants) a critiqué l’inexistence d’un budget dans le PLF 2019, consacré à la promotion de la langue amazighe, revendiquant l’égalité dans l’octroi des avantages relatifs à l’investissement.
Pour M. Ait Hamouda, il est « inadmissible » que les investisseurs dans certaines régions du pays bénéficient de l’exonération fiscale pendant dix (10) ans, alors qu’elle est de trois (3) ans seulement dans d’autres régions.
Dans son intervention, le député Yahia Abaza (Indépendants) a proposé la révision de la politique de subvention au profit des catégories démunies et une plus grande maîtrise de la hausse des prix en parallèle à une stagnation des salaires, ce qui a induit un recul du pouvoir d’achat des citoyens.
M. Abaza a mis l’accent sur l’importance de s’intéresser au développement des wilayas du sud à l’instar de la wilaya de Ghardaïa qui souffre de plusieurs lacunes dans des secteurs sensibles tels la santé, l’habitat et les infrastructures.
Pour rappel, le PLF 2019 repose sur la base d’un cadrage macroéconomique prudent tout en étant adossé à des dépenses budgétaires en légère baisse mais avec le maintien de la politique sociale de l`Etat.
Il table sur un prix de pétrole référentiel de 50 dollars le baril, un taux de croissance de 2,6% et un taux d’inflation de 4,5%. Sur le plan budgétaire, le PLF 2019 prévoit des recettes de 6.508 milliards DA, en légère hausse par rapport à celles de 2018, dont 2.714 mds DA de fiscalité pétrolière. Quant aux dépenses budgétaires, elles s’élèveront à 8.557 mds DA, en légère baisse par rapport à celles de 2018.
Le Budget de fonctionnement est estimé à 4.954 mds de dinars avec une légère hausse découlant de la situation sécuritaire aux frontières ainsi que du relèvement des transferts sociaux.
C’est ainsi qu’une enveloppe budgétaire de 1.763 milliards de DA sera allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2019 (contre 1.760 milliards de DA en 2018), soit près de 21% de la totalité du budget de l’Etat de l’année 2019.
Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvriront notamment plus de 445 mds DA destinés au soutien aux familles, tandis que près de 290 mds DA seront attribués aux retraités, auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 mds DA à la Caisse Nationale des Retraites (CNR).
Ces transferts sociaux comportent également près de 336 mds DA pour la politique publique de santé et plus de 350 mds DA pour la politique publique de l’habitat auxquels s’ajouteront près de 300 mds DA mobilisés pour ce secteur par le Fonds National d’Investissement (FNI). Pour le Budget d’Equipement, il est ventilé entre 3.602 mds DA de crédits de paiements et 2.600 milliards DA d’autorisations de programme destinées à de nouveaux projets ou à des réévaluations.
Selon les concepteurs du PLF 2019, la légère baisse nominale du Budget d’Equipement ne correspond pas à un recul de la politique publique d’investissement, mais elle découle notamment d’une baisse de près de 300 mds DA des crédits consacrés l’année dernière à l’assainissement des créances détenues sur l’Etat.
Par ailleurs, la consistance du Budget d’Equipement pour 2019 confirme la poursuite de l’engagement de l’Etat en faveur du développement économique et social avec notamment des dotations de 625 mds DA pour l’appui au développement humain, près de 1.000 mds DA de soutien multiforme au développement économique et 100 mds DA de concours au développement local.
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ALGER- La majorité des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont salué, lundi, l’attachement du Gouvernement à poursuivre l’injection des transferts sociaux, inscrits dans le cadre du PLF 2019, destinés principalement aux ménages et aux retraités, de façon à consacrer davantage le caractère social de l’Etat.
Lors d’une séance plénière de l’APN, présidée par Mouad Bouchareb, président de l’Assemblée, consacrée à l’examen du PLF 2019, les députés ont salué le maintien du caractère social de l’Etat, à travers la poursuite de l’injection des transferts sociaux destinés au soutien des ménages et des retraités.
Dans ce cadre, la députée Faiza Bouhama (FLN) a valorisé le PLF 2019, qui consacre des transferts sociaux estimés à plus de 700 milliards DA et introduit de nouvelles dispositions relatives à la cessibilité des logements sociaux par leurs bénéficiaires, deux ans après l’établissement de leurs contrats, ce qui permettra, selon elle, d’impulser une plus grande dynamique au marché du foncier.
Pour sa part, le député Mourad Halis (FLN) a estimé que le projet de loi traduisait davantage d’organisation et de mobilisation pour améliorer la situation économique du pays et relever les défis sur tous les plans.
La députée Saliha Makhref (du même parti) a favorablement accueilli les procédures et dispositions contenues dans le PLF 2019 notamment celles relatives au soutien apporté par l’Etat aux ménages et aux retraités.
Elle a précisé que le PLF etait porteur d’une vision prospective sur les défis économiques à relever, outre la recherche de nouvelles ressources hors hydrocarbures.
Par ailleurs, nombre de députés du RND ont salué le contenu de ce projet, soulignant la nécessaire consolidation de l’investissement et du développement local. Dans ce sens, le député Kamel Bouchoucha a plaidé pour la levée du gel sur certains projets dans la wilaya de Bejaia, à l’instar de la réalisation du tramway et du dédoublement de la voie ferroviaire.
La députée Asma Marouani (du même parti) a salué, pour sa part, la non-imposition de nouveaux impôts et l’absence d’augmentation des prix des services publics dans le PLF 2019 qui a, plutôt, révisé à la hausse le montant des transferts sociaux et a maintenu les subventions des produits de large consommation en vue de protéger le pouvoir d’achat du citoyen.
Le député Nabil Benaissa (RND) a affirmé que ledit projet avait prévu une stratégie à court terme, au regard de la volatilité des cours du pétrole.
Sur un autre registre, le député Saïd Zouar (MSP) a déploré le déficit enregistré au niveau de la Caisse nationale des retraites (CNR), en dépit de l’enveloppe de 500 mds Da qui lui a été allouée, indiquant qu’il est inconcevable que le Fonds national d’investissement (FNI) continue à le financer.
La dévaluation du dinar face aux autres monnaies et la baisse du revenu individuel ont des effets profondément néfastes sur les couches vulnérables de la société, a-t-il estimé.
Le député Abdelouahab Daira du même parti a précisé que les mesures contenues dans le PLF 2019 ne concordaient pas avec le plan d’action du gouvernement.
Le député a fait part de son mécontentement face à l’érosion des réserves de changes et à la hausse du taux du chômage, en raison du gel du recrutement, exhortant par là même, à la nécessité de procéder à un recouvrement fiscal équitable et d’attirer les fonds circulant hors du cadre légal.
Le député Djamel Messaadi (PLJ) a fait savoir que le projet de loi manquait d’une stratégie économique claire et bien définie, estimant qu’il s’agit là d’une prise de risques dont les conséquences pourraient être graves pour la société, citant à ce propos le recul du taux de croissance économique accompagné d’une hausse de la croissance démographique.
M.Messaadi a également exprimé son mécontentement face à l’absence d’alternatives pour la diversification de l’économie hors hydrocarbures.. Quant au député Mohamed Okba (Parti El-Karama), il a salué les mesures contenues dans le PLF 2019 qui a, selon lui, préservé le caractère social de l’Etat et le souci d’£uvrer à l’amélioration des recettes fiscales, en sus de l’encadrement du commerce externe et de la maîtrise de l’inflation.
Contrairement aux autres députés, le député Hamid Ait Said (RCD) a relevé les nombreux problèmes locaux enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou, citant en premier lieu la situation catastrophique du secteur de l’Habitat qui enregistre toujours un déficit et un retard dans la mise en oeuvre des programmes de logement, notamment dans la formule location-vente.
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ALGER- L’Algérie est « un partenaire stratégique » de l’Union européenne (UE), a affirmé lundi à Alger la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, saluant son « rôle » dans la résolution des crises régionales.
« L’Algérie est un partenaire stratégique de l’Union européenne, tant au niveau bilatéral que par son action et influence régionale », a-t-elle déclaré lors de la 2ème session du dialogue de haut niveau UE-Algérie en matière de sécurité régionale et de lutte contre le terrorisme.
Selon la chef de la diplomatie européenne, les défis dans le voisinage commun font de l’Algérie et de l’UE des « partenaires privilégiés » sur les questions de sécurité.
« Je salue le rôle de l’Algérie dans la résolution des crises régionales et sa disposition à coopérer avec l’UE, et aussi dans le contexte du multilatéralisme, dans ces questions d’intérêt commun », a-t-elle ajouté, soutenant que l’Algérie est « un interlocuteur de premier rang » en ce qui concerne les questions de sécurité régionale.
« Il n’est plus possible de faire une distinction entre la sécurité au Nord et au Sud de la Méditerranée, nous avons une sécurité partagée comme nous avons une région partagée », a jugé la première responsable de la diplomatie européenne, soulignant la nécessité pour les deux parties de « travailler ensemble » pour stabiliser les zones de crises et garantir la stabilité et la sécurité de la région.
« Je suis particulièrement intéressée à cette occasion par votre analyse sur la situation dans le Maghreb et le Sahel, qui sont des zones prioritaires de notre action commune et de notre action séparée », a-t-elle affirmé.
Pour Mme Mogherini, la nouvelle session de ce dialogue, lancé en octobre 2017 à Bruxelles, « matérialise également une des priorités du Partenariat » adoptées lors du Conseil d’association de mars 2017 et constitue une « excellente opportunité » pour discuter de comment développer davantage une coopération régionale et une coopération entre l’Algérie et l’Europe, pour faire face au terrorisme et au crime organisé, y compris celui qui est responsable pour tout genre de trafic, incluant le trafic de migrants.
La haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité a estimé, à l’occasion, que la rencontre d’aujourd’hui « sera la deuxième d’une longue série de rencontres positives et particulièrement importantes pour la sécurité des citoyens » Algériens et Européens.
Elle a estimé, en outre, que la rencontre, constitue également une « excellente opportunité » pour échanger sur d’autres questions, citant à ce titre, le cyber-terrorisme, la déradicalisation et la prévention de la radicalisation.
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ALGER- L’Algérie attend de son dialogue stratégique avec l’Union européenne (UE) sur la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme « une meilleure compréhension », une « lecture correcte » des préoccupations respectives et une « conjonction des actions » en faveur de la paix, a affirmé le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, à l’occasion de la 2ème session de ce dialogue de haut niveau, tenue lundi à Alger.
« Comme avec les autres partenaires aussi, nous attendons de ce dialogue une meilleure compréhension réciproque, une lecture correcte de nos préoccupations respectives ainsi qu’une conjonction des efforts et des actions en faveur du renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité là où elles sont rompues ou menacées dans notre voisinage commun comme au niveau global », a-t-il déclaré lors des travaux de cette nouvelle session qu’il a co-présidée avec la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
M.Messahel a précisé, à ce propos, que l’Algérie fond ce dialogue avec l’UE sur des principes « à même de contribuer à la promotion du bon voisinage, de l’équilibre des intérêts, de la non-ingérence dans les affaires des autres Etats, du dialogue et des voies politiques pour le règlement des crises et conflits, du rejet des interventions militaires étrangères en violation du droit international, du respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la cohésion nationales des Etats, de l’appropriation des processus de règlement des crises et conflits par les protagonistes eux-mêmes sans ingérence ni interférence étrangères et, enfin, de l’indispensable équidistance par rapport à ces mêmes protagonistes ».
Le ministre a estimé, à ce titre, que ce dialogue constitue « une plus-value qualitative au renforcement de la dynamique globale de coopération qui anime et distingue » les relations algéro-européennes dans les différents domaines.
« Sa souplesse et sa régularité sont, à cet égard, des caractéristiques importantes qu’il convient de promouvoir », a-t-il plaidé, réitérant « l’importance » que l’Algérie attache à « échanger et à se concerter » avec son grand voisin du Nord sur les questions sécuritaires d’intérêt commun, et sa « volonté d’approfondir et d’élargir ce dialogue » à des domaines nouveaux susceptibles de favoriser la création de synergies mutuellement bénéfiques.
Evoquant les possibilités de coopération qui existent dans de nombreux domaines d’intérêt commun, le chef de la diplomatie algérienne a appelé à « plus de coopération » dans les domaines de la cybercriminalité et le cyber-terrorisme, domaines que les réseaux criminels et terroristes investissent de plus en plus.
Il a mis l’accent, à ce propos, sur la lutte contre le financement du terrorisme, soulignant que ce « fléau s’aggrave, notamment au Sahel, mais pas uniquement, à l’ombre du développement de sa relation avec le crime organisé transnational, mais aussi en exploitant les nombreuses failles dans l’architecture internationale et régionale de lutte contre ce phénomène, telle que relevées par la conférence africaine sur le financement du terrorisme », tenue à Alger au mois d’avril.
Le ministre a cité également la coopération policière et les programmes en cours entre la Direction générale de la Sûreté nationale et le Collège européen de Police (CEPOL).
Le chef de la diplomatie algérienne a souligné, à l’occasion, « l’indivisibilité de la paix et de la sécurité », faisant remarquer que cette donnée « nous est rappelée régulièrement par l’instabilité et l’insécurité que véhiculent, à la fois, le non-règlement des conflits que vivent des pays tels que le Mali, la Libye, le Sahara occidental, ou encore l’aggravation de la menace terroriste dans des espaces aussi vastes que ceux de la bande sahélo-saharienne ».
L’Algérie ressent les conséquences sur la sécurité de ses frontières
« L’Algérie reste préoccupée par la persistance de ces foyers de tensions et par leurs multiples effets négatifs sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement socio-économique de toute la région », a-t-il affirmé, citant, à ce titre, le développement du terrorisme, la densification des attentats, l’élargissement de son espace d’action, le retour progressif des combattants terroristes étrangers, les flux migratoires illégaux et leur exploitation par les réseaux mafieux, ainsi que le développement d’une large gamme d’activités criminelles récupérées ou alliées à l’activisme terrorisme.
M.Messahel a soutenu ainsi que l’Algérie « ressent les conséquences sur la sécurité de ses frontières », rappelant que le pays déploie d' »intenses efforts » et « mobilise d’importantes ressources » au service de sa propre sécurité et de celle de ses frontières. « Le fardeau est lourd », a-t-il affirmé.
Le MAE a soulevé, par ailleurs, la question de la migration irrégulière, affirmant que ses causes « résident dans le sous-développement qui fragilise et les populations et les capacités des pays d’origine de ces flux migratoires, dans le non règlement des conflits politiques qui y perdurent, dans la peur du terrorisme et le facile développement des activités criminelles de tout genre ».
« Ce sont là des questions qui interpellent autant mon pays, que les pays du Sahel, l’UE et toute la communauté internationale », a-t-il conclu.
La nouvelle session de ce dialogue, lancé en octobre 2017 à Bruxelles, s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la « collaboration » et du » dialogue régulier » entre l’Algérie et l’UE sur les thèmes identifiés lors de la première session, à savoir: la sécurité régionale, la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, y compris dans l’optique de la mise en oeuvre des priorités de partenariat conclues entre l’UE et l’Algérie en mars 2017.
Messahel et Mogherini, qui effectue sa troisième visite à Alger après celle de septembre 2015 et d’avril 2017, se sont entretenus, en marge des travaux de cette session du dialogue stratégique.
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