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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 18 hours ago

Lutte anti cancer : L’association « El Badr » plaide pour un remboursement de la prothèse mammaire externe

Tue, 10/02/2018 - 22:15

L’association « El Badr » d’aide aux malades atteints de cancer lance pour ce mois d’octobre une campagne de communication et de sensibilisation sur le cancer du sein. L’opération a débuté ahier à Blida et devrait se poursuivre le long de ce mois dans le cadre des activités d’ « Octobre rose » consacrées chaque année à cette période de l’année  à la lutte contre la maladie. Le thème choisi cette année est « la prothèse mammaire externe pour renouer avec sa féminité », a indiqué dans un communiqué de presse le  directeur de l’association, Mustapha Moussaoui.

La plupart des femmes souffrant d’un cancer du sein doivent subir une mastectomie (ablation totale du sein). En plus d’une douleur physique, cette intervention entraîne une blessure psychologique due à une amputation d’une partie de leur féminité. « Les femmes qui ont subi ce type d’opération ont besoin de retrouver leur féminité », a souligné M. Moussaoui.

Dans l’attente d’une reconstruction mammaire qui peut durer  plusieurs mois, la  prothèse mammaire externe est la solution. Elle permet sur le plan physique de combler le volume, de redonner l’apparence et le galbe du sein et compenser le poids du sein manquant. Sur le plan psychologique, elle permet de se réconcilier avec son corps, retrouver équilibre et bien-être et le recouvrement de l’estime de soi.

Pour cette raison et d’autres, l’association « El Badr » plaide pour que le recours à la prothèse mammaire externe ne soit pas considéré comme une opération médicale de confort et qu’elle soit prise en charge par la caisse de la sécurité sociale, la CNAS ; Elle milite pour pour que cette prothèse soit dorénavant remboursée. Les prix de la prothèse peuvent varier entre  14000 à 200 000  dinars et sont en vente dans les pharmacies et les magasins d’équipements médicaux. Par ailleurs, l’association « EL BADR » lance un appel aux bienfaiteurs, donateurs,  aux laboratoires et à la société civile afin de  faire bénéficier le maximum de femmes amputées de leur sein de prothèses mammaires externes au cours de ce mois de campagne et au-delà. « El Badr » a également initié  un programme riche constitué  de conférences, d’actions de proximité, notamment de convivialité comme cette  randonnée à Chréa. Elle a signé  aussi des conventions  avec des centres d’imagerie médicale pour des mammographies à tarifs avantageux.

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Le cardinal Becciu représentant du Vatican pour la béatification des moines de Tibhirine

Tue, 10/02/2018 - 22:12

Le Pape François ne se rendra pas en Algérie, le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation des causes des saints, sera le représentant du Vatican pour présider la cérémonie d’hommage consacrée aux moines de Tibhirine victimes du terrorisme, indique le site d’information Reporters. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a déclaré que la cérémonie se déroulera le 8 décembre à l’église Sant Cruz, à Oran. «Cette cérémonie est un rite religieux catholique pour honorer les religieux et religieuses, dont les moines de Tibhirine, assassinés en Algérie durant la décennie noire pour les déclarer bienheureux.» souligne-t-il.

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L’entrée en vigueur de la surtaxe prévue en octobre / Facture des importations : 4 ans de baisse !

Tue, 10/02/2018 - 21:53

Écrit par Hakim Ould Mohamed

Les importations continuent à culminer à des niveaux problématiques. Elles n’ont connu qu’une légère baisse à 30,394 milliards de dollars de janvier à août, contre 31,142 milliards de dollars à la même période de l’année écoulée, soit une diminution de 748 millions de dollars seulement, correspondant à une baisse de -2,4%.

L’Exécutif s’est engagé depuis trois exercices déjà, sous Abdelmalek Sellal, Abdelmadjid Tebboune et sous Ahmed Ouyahia, à ramener la facture des importations à des niveaux soutenables. Force est de constater qu’en trois ans, les choses n’ont que très peu évolué, comparativement aux objectifs d’économies annoncés par les différents gouvernements qui se sont succédé ces trois dernières années. A l’horizon 2020, si les indicateurs financiers et macroéconomiques restent en l’état, le pays a besoin de faire une économie de 10 à 15 milliards de dollars sur sa facture d’importation pour pouvoir la soutenir. En attendant l’entrée en vigueur de la surtaxe prévue dans la loi de finances complémentaire 2018, les mesures d’encadrement du commerce extérieur prises durant l’année 2016 et renforcées en 2017 ont permis de réduire la facture des importations de près de 1,1 milliard de dollars sur les deux derniers exercices. Elle est passée de 47 milliards de dollars en 2016, année durant laquelle les premières mesures d’encadrement étaient entrées en vigueur, à 45,9 milliards de dollars en 2017. Le recul, en valeur, des importations sur les deux exercices n’était que de 2%.
Sur quatre ans, la moisson est, cependant, appréciable, même si des efforts restent à faire, car l’année 2014, durant laquelle le baril de Brent caracolait à plus de 100 dollars, est loin d’être une référence, étant donné que le métier de l’importation connaîssait à cette époque-là ses moments de gloire jamais égalés. En tout cas, 2018 marque la quatrième année consécutive où les importations enregistrent une réduction. Sur les trois exercices 2014, 2015 et 2016, les économies réalisées ne sont pas à occulter, 6,9 milliards de dollars entre 2015 et 2014 et 4,7 milliards de dollars entre 2016 et 2015. Comme ses prédécesseurs, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a décidé de ramener la facture d’importation à des niveaux soutenables, en mettant en place, dès le mois de janvier dernier, une batterie de restrictions et de mesures réglementaires qui allaient se substituer aux licences d’importation instituées par Abdelmadjid Tebboune. Le dispositif version Ouyahia, en vigueur depuis janvier 2018, comporte des mesures à caractère tarifaire prévues par les dispositions de la loi de finances pour 2018, dont l’élargissement de la liste des marchandises soumises à la taxe intérieure de consommation (TIC) au taux de 30%, pour 10 familles de produits finis, ainsi que le relèvement des droits de douane pour 32 familles de produits finis. D’autres dispositions, à caractère quantitatif, portaient sur la suspension provisoire à l’importation de 45 familles de produits finis et la mise en place d’un contingent quantitatif pour les véhicules automobiles. D’autres mesures bancaires et administratives portaient sur l’exigence d’une domiciliation bancaire préalable, dont la couverture financière a été portée à 120% du montant de l’opération, ainsi que de divers documents relatifs à la qualité des produits importés, voire à une autorisation préalable des instances en charge du commerce extérieur. Les mesures quantitatives allaient être remplacées par une surtaxe incluse dans la loi de finances complémentaire 2018 et dont l’entrée en vigueur a été retardée, faute d’une liste exhaustive des produits concernés. Selon des indiscrétions, les premiers listings verront le jour sous peu, permettant au gouvernement de mettre en application la surtaxe qui doit se substituer aux dispositions quantitatives comprises dans la loi de finances de l’actuel exercice. L’entrée en vigueur de ladite disposition de la loi de finances complémentaire 2018 serait pour ce mois d’octobre, à en croire certaines organisations professionnelles qui ont eu à travailler avec le ministère du Commerce sur les listes des produits éligibles à la surtaxe.

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En vue de protester à nouveau : Les militaires en retraite se mobilisent

Tue, 10/02/2018 - 21:50
Écrit par Aghilas Sadi

Les militaires en retraite ne lâchent pas de lest. Ils sont déterminés à accentuer la pression sur les pouvoirs publics afin d’ouvrir à nouveau les portes du dialogue.

Selon les informations recueillies par «Reporters», la Coordination nationale des militaires en retraite, blessés et ayants droit est sur le point d’entamer une nouvelle action de protestation. Un appel a été lancé sur les réseaux sociaux à tous les militaires en retraite pour qu’ils se préparent à une nouvelle action de protestation. « Nous allons recevoir à tout moment l’ordre de prendre la route vers la capitale pour y tenir une action de protestation », indique un militaire en retraite qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat. Il ajoute : « On nous a demandé de préparer nos sacs à dos et d’attendre le coup de fil pour démarrer. » Interrogé sur le lieu et la date de l’action, notre source affirme ne pas être en mesure de répondre. « Nous, à la base, ne connaîssons pas la technique décidée par la direction de la coordination pour accéder à la capitale. Souvent, on nous informe à la dernière minute de ce que nous devons faire», explique-t-il. Avant de préciser que l’organisation d’une action de protestation dans les rues de la capitale est l’objectif tracé pour le moment. « Il est certain que l’action à mener sera une tentative de marche à Alger. Les chemins à suivre et les dates se communiquent à la dernière minute », note-t-il. La tentative menée la semaine dernière par les militaires en retraite de marcher sur Alger a provoqué des embouteillages monstres durant cinq jours. Les accès à la capitale ont été placés sous haute surveillance par les services de sécurité qui ont installé plusieurs barrages pour empêcher les militaires en retraite de gagner la capitale. Des mesures qui ont perturbé la circulation routière dans la capitale. Pour rappel, les militaires en retraite revendiquent entre autres, une hausse importante des pensions des militaires en retraite et des ayants droit, une prise en charge médicale de qualité pour tous les anciens militaires blessés, l’octroi de quotas de logements sociaux pour les militaires en retraite et les ayants droit. Ils demandent aussi des lots de terrain pour pouvoir construire des logements ainsi que des licences de taxi. Pour le ministère de la Défense nationale toutes les doléances des militaires en retraite et des blessés ont été prises en charge. Il est hors de question pour ce département ministériel d’ouvrir des négociations avec une organisation non agréée et non reconnue. Un refus exprimé à mainte fois par l’institution militaire.

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Le président de l’APN gèle ses activités suite à la motion de retrait de confiance

Tue, 10/02/2018 - 21:45

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, a gelé des activités prévues dans le cadre de la diplomatie parlementaire, et ce sur fond de la motion de retrait de confiance, initiée par cinq groupes parlementaires de l’Assemblée, a-t-on appris mardi auprès de l’Assemblée.

Les présidents de cinq groupes parlementaires, dont certains représentent la majorité, à l’instar du parti du Front de Libération nationale (FLN), du Rassemblement national démocratique (RND), du Mouvement populaire algérien (MPA), de Tajamoue Amel El Djazair (TAJ) et des Indépendants ont remis dimanche une motion au président de l’APN lui demandant de démissionner de son poste, comprenant « le retrait de confiance au président de l’Assemblée, la demande de sa démission avec le gel de toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication ».

Dans cette motion, les députés ont dénoncé des « dépassements et violations » enregistrées au sein de l’institution législative, à savoir « la marginalisation flagrante, le report délibéré de l’adoption du Règlement intérieur de l’APN, la marginalisation des membres de la Commission des affaires juridiques, la mauvaise gestion des affaires de l’APN, les dépenses exagérés et non judicieuse et recrutement aléatoire et douteux ». Le président du groupe du parti du FLN à l’Assemblée, Mouadh Bouchareb avait déclaré à la presse que le président de l’APN, Saïd Bouhadja s’était engagé, lors de sa rencontre avec les cinq présidents de groupes parlementaires, « à satisfaire la demande des députés dans les 36 heures ». Toutefois, M. Bouhadja n’a pas affiché son intention de démissionner, selon ses déclarations à la presse. Le règlement intérieur de l’Assemblée prévoit dans l’article 10 les cas de vacance de la présidence de l’APN: démission, incapacité, incompatibilité ou décès. Le Règlement intérieur stipule qu’en cas de vacance de la présidence de l’APN, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le règlement intérieur, dans un délai maximum de 15 jours à compter de la déclaration de la vacance. Le Bureau de l’APN se réunit obligatoirement pour constater la vacance et saisir la Commission chargée des affaires juridiques. La Commission élabore un rapport constatant la vacance et le soumet en séance plénière à l’adoption de la majorité des membres de l’Assemblée. Dans ce cas, l’opération de l’élection est dirigée par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’APN. Le président de l’APN est élu au scrutin secret en cas de pluralité de candidats. Le candidat ayant obtenu la majorité absolue des députés est déclaré élu. En cas d’absence de majorité absolue, un deuxième tour est organisé entre les deux premiers candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Le candidat ayant obtenu la majorité est déclaré élu. En cas d’égalité des voix, le candidat le plus âgé est déclaré élu. En cas de candidat unique, l’élection est effectuée à main levée et il est déclaré élu s’il obtient la majorité des voix.

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Turquie: des centaines d’arrestations pour des transferts illicites d’argent

Tue, 10/02/2018 - 21:35

Plus de 200 personnes ont été arrêtées mardi en Turquie dans le cadre d’une enquête sur des transferts illicites d’argent sur des comptes aux Etats-Unis appartenant pour la plupart à des  Iraniens, selon les médias officiels. Au total 417 mandats d’arrêt ont été émis par la justice turque et 216 personnes ont d’ores et déjà été interpellées dans 40 provinces, a indiqué l’agence étatique Anadolu. Les personnes concernées par ces mandats d’arrêt sont soupçonnées d’avoir transféré depuis début 2017 l’équivalent de plus de 400 millions de dollars vers quelque 28.000 comptes bancaires aux Etats-Unis appartenant pour la plupart à des Iraniens qui y résident, a précisé l’agence.

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Le prix Nobel de physique attribué à trois chercheurs

Tue, 10/02/2018 - 21:19

Le prix Nobel de physique a été attribué mardi à trois chercheurs, pour leurs travaux sur les lasers ayant permis de développer des outils utilisés dans l’industrie et la médecine, ont rapporté des médias. Le prix a été départagé entre l’Américain Arthur Ashkin, le français Gérard Mourou et la Canadienne Donna Strickland. Lundi, le prix Nobel de médecine a été attribué à l’Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo pour leurs recherches sur l’immunothérapie qui se sont révélées particulièrement efficaces dans le traitement de cancers virulents.

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Tunisie: les recettes touristiques à plus d’un milliard d’euros

Tue, 10/02/2018 - 21:17

Les recettes touristiques en Tunisie ont enregistré une progression de 28% au cours des 9 premiers mois de 2018, atteignant plus d’un milliard d’euros, a indiqué un communiqué publié mardi par le ministère tunisien du Tourisme et de l’artisanat. « Ce volume de recettes dépasse celui réalisé sur toute l’année 2017 », a souligné la même source. A l’instar du tourisme balnéaire, le tourisme saharien en Tunisie vit actuellement au rythme d’une nette reprise, ajoute le communiqué, en citant la région de Kébili où le nombre de touristes a atteint au cours des huit premiers mois de l’année plus de 105.000 touristes, enregistrant ainsi une évolution de 38% par rapport à 2017.

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La BAD accorde un prêt de 60 millions d’euros au Sénégal

Tue, 10/02/2018 - 21:14

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 60 millions d’euros au Sénégal pour poursuivre son programme d’urgence de développement communautaire, a indiqué la BAD sur son site web. « La Banque va aider le Sénégal à poursuivre son programme d’urgence de développement communautaire, destiné à développer l’agriculture en milieu rural et à offrir aux populations des régions les plus reculées du pays un meilleur accès aux services sociaux de base.

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Algérie-USA : Nouvelle session de discussions sur l’accord TIFA sur le commerce et l’investissement

Tue, 10/02/2018 - 21:12

L’Algérie et les Etats-Unis tiennent mardi à Washington la sixième session des discussions relatives à l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (TIFA).

Au menu de cette réunion d’un jour figure l’examen de plusieurs dossiers en relation avec le commerce, l’accès aux marchés et la protection des droits de la propriété intellectuelle ainsi que le climat des affaires.

La réunion portera également sur une feuille de route en matière de commerce et d’investissement qui va concerner cinq secteurs-clé à savoir l’Industrie, l’énergie, l’Agriculture, le commerce et le tourisme.

Les discussions seront menées du côté algérien par une délégation multisectorielle conduite par le secrétaire général du ministère du Commerce, Cherif Omari, et du côté américain par des responsables du Bureau du Représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui est la branche exécutive du gouvernement fédéral américain en charge de la politique commerciale aux niveaux bilatéral et multilatéral.

Signé en 2001 par les deux pays, l’accord TIFA vise à instaurer un dialogue économique annuel et à renforcer les relations d’affaires et le commerce entre les entreprises des deux pays.

En 2016, l’Algérie est devenue à nouveau éligible au Système généralisé de préférence américain (SGP), un dispositif facilitant aux pays bénéficiaires l’accès de leurs produits au marché américain en franchise de droits de douane.

Ce régime préférentiel, dont a bénéficié l’Algérie la première fois en 2004, concerne les produits manufacturés, les produits semi-finis et certains produits agricoles, de la pêche et de l’artisanat.

Cependant, très peu de produits algériens ont été placés sur le marché américain sous ce système tarifaire avantageux. APS

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Gratin de pommes de terre et de petits pois à la crème

Tue, 10/02/2018 - 16:59

3 grosses pommes de terre, 150g de petits pois, un pot de crème épaisse, 1 oignon, poivre, sel, noix de muscade, piment
Coupez les pommes de terre et l’oignon en fines lamelles. A part, faites revenir dans une poêle la crème avec le sel, le poivre et la noix de muscade. Puis, dans un plat qui va au four, mettez les pommes de terre avec la moitié des oignons puis ajoutez la crème que vous aurez mélangée avec le reste des oignons et, enfin, les petits pois. Terminez avec une légère couche de crème pour l’esthétique et pour finir, du fromage râpé. Faites cuire au four.

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Papillotes poire/chocolat

Tue, 10/02/2018 - 16:58

6 poires, 300g de chocolat noir, 15 cl de crème liquide, 300g de sucre, 2 citrons verts

Lavez les citrons. Prélevez les zestes, pressez leur jus. Lavez les poires, coupez-les en quatre. Arrosez les quartiers de jus de citron. Versez le sucre dans une casserole. Ajoutez 30 cl d’eau. Mettez sur feu doux et mélangez pour dissoudre le sucre. Montez le feu au maximum, portez à ébullition. Laissez bouillir 3 minutes. Plongez les quartiers de poires dans le sirop pendant 5 minutes. Préchauffez le four th 8 (240°). Cassez le chocolat en morceaux. Découpez six carrés de papier aluminium. Etalez-les sur le plan de travail. Posez les quartiers de poires au centre de chacun d’eux. Arrosez-les de crème et répartissez les carrés de chocolat par dessus. Ajoutez les zestes de citron vert. Fermez les carrés de papier aluminium de manière à former des papillotes. Enfournez et faites cuire 15 minutes. Sortez du four, laissez refroidir 5 minutes sans ouvrir les papillotes et servez.

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Première guerre du Golfe: les causes du refus de l’armée algérienne de participer révélées

Tue, 10/02/2018 - 16:52

La fiche rédigée par les chefs de l’armée algérienne, en 1990, ayant convaincu le Président Chadli Bendjedid d’opposer un non catégorique à la demande américaine d’envoyer des troupes en Irak, a été publiée, ce 2 octobre, par le site Algerie patriotique.

L’Armée nationale populaire algérienne (ANP) avait opposé un refus catégorique à la demande des États-Unis de se joindre à la coalition internationale sous commandement américain pour la libération du Koweït durant la première guerre du Golfe en 1990. Un document inédit de l’armée algérienne, publié, ce 2 octobre, pour la première fois, par le site d’information Algerie patriotique, explicite les raisons évoquées par le haut commandement de l’ANP pour refuser d’envoyer des troupes algériennes en Irak. Il s’agit d’une fiche adressée en 1990 au Président algérien de l’époque, Chadli Bendjedid, extraite du second tome du Recueil des mémoires du général Khaled Nezzar, ancien chef d’état-major de l’ANP et ex-ministre de la Défense nationale (1990-1993), à paraître ce mois d’octobre en Algérie.

Analysant les faits sur le terrain, en particulier le prétexte avancé par Washington que l’Irak de Saddam Hussein se préparait à envahir l’Arabie saoudite, les chefs de l’ANP ont considéré que «prétextant et amplifiant à dessein une menace d’agression irakienne contre l’Arabie saoudite, les États-Unis d’Amérique déploient et continuent à déployer des forces terrestres, aériennes et navales considérables et disproportionnées en Arabie saoudite et dans le Golfe».

«L’absence d’une menace militaire irakienne réelle contre l’Arabie saoudite et les pays du Golfe, laquelle absence de menaces est confortée par les déclarations réitérées des autorités irakiennes, les forces déployées ou en cours de concentration par les États-Unis et les pays occidentaux se caractérisent par un aspect nettement offensif compte tenu de leur nature, volume et capacités de destruction», ont-ils ajouté dans le même document.

Tout en affirmant qu’une campagne pour justifier d’une véritable expédition punitive contre l’Irak était «largement et savamment préparée au sein de l’opinion publique internationale», le haut commandement de l’ANP a affirmé que «l’intention propre des États-Unis d’Amérique ne vise pas uniquement à dissuader l’Irak d’agresser l’Arabie saoudite et les pays du Golfe».

«Leur intention finale est la destruction des potentiels militaires et technologiques de l’Irak, en vue d’abord de sécuriser leur allié stratégique privilégié [Israël, ndlr] et, ensuite, le placer dans une position de force en cas d’un éventuel règlement du problème palestinien», a-t-il encore estimé.

Évoquant les conséquences négatives qu’aurait une éventuelle participation de troupes de l’armée algérienne à cette campagne militaire sous commandement américain sur la place de l’Algérie dans le monde arabe, le document de l’ANP a affirmé que cette dernière allait «porter un préjudice certain à l’audience dont continue de bénéficier l’Algérie au sein de l’opinion des masses arabes». «Toutefois, il pourrait être envisagé la participation de troupes de l’Armée nationale populaire à une force militaire arabe, après le retrait préalable de l’ensemble des forces étrangères de la région», souligne la fiche de l’armée.

Pour rappel, les pays arabes et musulmans ayant participé à la coalition internationale pour la libération du Koweït sont l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, Oman, la Syrie, le Maroc, Bahreïn, la Turquie et le Pakistan.

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Salon national de l’agriculture et de l’innovation, plusieurs projets innovants exposés

Tue, 10/02/2018 - 16:44

TIZI-OUZOU- Plusieurs projets innovants ont été exposés au premier Salon national de l’agriculture et de l’innovation, qui s’est ouvert lundi à la salle omnisport Saïd Tazrout à la nouvelle-ville de Tizi-Ouzou.

Ces innovations dans le domaine de l’agriculture touchent plusieurs activités agricoles entre engins, matériels et produits, destinés à améliorer le rendement des exploitations.

Il s’agit notamment d’un nouveau procédé de traitement des eaux usées destinées à l’irrigation, de production d’engrais bio à partir de grignon d’olive, dont la première expérience à l’échelle nationale a été réalisée au village Azmour Oumeriem de Tirmitine, d’une couveuse qui permet de  réduire la durée d’éclosion des œufs par concentration du CO2.

Le wali, Abdelhakim Chater, qui a inauguré ce Salon organisé par la Chambre d’Agriculture de wilaya (CAW), a insisté sur l’importance de développer le secteur de l’agriculture afin de réaliser l’autosuffisance alimentaire et se libérer de la dépendance de l’exportation, toutefois « le développement de ce secteur exige le recours à l’innovation et à la modernisation. Et, les nouvelles techniques de production introduites localement ont permis à la wilaya de Tizi-Ouzou d’occuper les premières place à l’échelle nationale en terme de production dans plusieurs filières ».

Il citera entre autre, la production de lait (Tizi-Ouzou est classée 2eme après Sétif), de l’huile d’olive (deuxième au classement après Bejaia), et des oeufs.

Et d’ajouter : « Même si la wilaya de Tizi-Ouzou n’a pas une vocation céréalière, elle a produit cette année 200% de ces besoins en céréales ».

Pour sa part le directeur local de Services agricoles (DSA), Laib Makhlouf, a observé que ce Salon est une occasion pour faire connaître la production agricole locale et l’évolution du secteur grâce aux différentes subventions et aides de l’Etat.

« Ce Salon a été une halte qui nous a permis de voir que notre wilaya possède beaucoup de richesses et une production importante et très variées, qui lui permettent d’être une force économique au niveau de la région ».

Selon le responsable, « le secteur agricole au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou est en phase de restructuration pour mettre en place une meilleure organisation des filières qui permettra à la wilaya d’aller vers l’exportation ».

Le président de la CAW de Tizi-Ouzou, Saidani Hamid, a indiqué, pour sa part, que la mise en avant de l’innovation dans le secteur agricole a pour but de relever le niveau de l’agriculture en incitant l’agriculteur à adopter des procédés de production innovants.

L’évènement offre aux producteurs agricoles une opportunité pour s’informer localement et sans se déplacer vers d’autres wilayas, des dernières innovations », a-t-il encore relevé.

Ce premier salon du genre organisé dans la wilaya de Tizi-Ouzou se poursuivra jusqu’à mercredi prochain. Il est animé par 183 exposants issus de 16 wilayas dont 80 agriculteurs, 60 opérateurs économiques et 11 producteurs innovant-inventeurs dans le domaine agricole, 15 exposants animaliers et produits du terroir, ainsi que 10 dispositifs d’accompagnement et 7 instituts de formation.

Selon le programme de ce salon, des communications sur le concept de l’école champs comme nouveau concept de vulgarisation, appuis de la recherche scientifiques au développement de la cuniculture en Algérie, méthodes alternatives contre les ravageurs, et profil de livraison et qualité du lait en zone de montagne (cas de Tizi-Ouzou) seront animées .

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Exposition ambulante à Alger de Souad Douibi

Tue, 10/02/2018 - 16:40

ALGER- Une exposition ambulante des œuvres de l’artiste plasticienne  Souad Douibi a sillonné lundi des rues de la capitale dans une performance artistique de partage avec le public.

Arborant des tableaux de l’artiste, sept femmes dont l’artiste elle-même, ont emprunté à pied un long itinéraire entamé depuis Télemly, en passant par la très fréquentée rue Didouche-Mourad, où la caravane a fait escale au niveau de « Place-Audin » avant de reprendre le chemin vers le quartier populaire, Bab El Oued.

Les tableaux donnent à voir des portraits de femmes en haïk, vêtement traditionnel porté par la femme algérienne qui, par une voilette appelée « Laajar », se couvre le nez et le bas du visage et laisse le front à découvert.

En haïk, puis sans ce costume vestimentaire féminin qui symbolise autrefois la pudeur et l’élégance, l’artiste évoque la condition et la place de la femme dans une société attachée à ses traditions vestimentaires malgré les influences culturelles étrangères.

Présente à cette démonstration, la plasticienne explique que cette  performance était une « action artistique visant à faire découvrir ses peintures » au public et animer les rues de la capitale, faisant remarquer que la fréquentation des galeries ne cesse de régresser.

Diplômée des Beaux-arts d’Alger, Souad Douibi  est connue sur les réseaux sociaux pour ses performances artistiques à Alger et ailleurs.

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Les pressions semblent de peu d’effet sur lui – Bouhadja : “Je reste, quitte à provoquer la dissolution de l’APN”

Tue, 10/02/2018 - 16:34

Le président de l’APN reste stoïque face aux accusations de ses adversaires.

Les pressions qu’exercent les députés de la majorité sur le président de l’APN n’ont pas encore eu l’effet escompté. Contacté hier soir par téléphone, Saïd Bouhadja maintient à dire qu’il ne va pas démissionner. “Je ne démissionnerai pas parce que je ne reconnais pas avoir commis des erreurs”, a-t-il indiqué, ajoutant, comme un défi, qu’il ne cédera sa place que s’il est “démis” de ses fonctions. “Je reste quitte à provoquer la dissolution de l’APN”, a-t-il menacé, jusqu’au-boutiste. Cela même s’il se dit prêt à accepter l’alternance si cela se fait part des moyens légaux. “J’ai même répété cela devant les chefs des groupes parlementaires qui ont accepté de ne plus m’accuser d’avoir commis des erreurs. Mais après avoir quitté mon bureau, le président du groupe FLN, Bouchareb, avait répété les mêmes accusations. Je suis donc contraint de rester dans mon poste”, a-t-il précisé.
S’il reconnaît que la situation actuelle peut bloquer l’Assemblée populaire nationale, l’homme ne veut pas céder.
Interrogé sur les accusations portées contre lui par ses adversaires, Saïd Bouhadja dément un par un les reproches des députés du FLN. Il dit qu’il n’a recruté que deux personnes, que la question de la constitution des groupes d’amitié relève des prérogatives des groupes parlementaires et que les questions des frais de mission sont une attribution de l’administration de l’APN. Pis encore, à Ould Abbes qui l’accuse d’avoir dépassé les lignes rouges, Saïd Bouhadja réplique que c’est son accusateur qui “veut déstabiliser une institution de la République qui dépasse les lignes rouges” et non pas lui qui applique les lois de la République. Sur les raisons de l’acharnement des députés du FLN, Saïd Bouhadja estime que la présence de l’ancien secrétaire général, Bachir Slimani, “couvrait” des intérêts “occultes”.

Malaise au FLN
Quelques heures auparavant, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, réunissait, au siège du parti, les membres du bureau politique de son parti pour faire face à cette impasse. Pour accentuer la pression sur Saïd Bouhadja, le FLn implique désormais le gouvernement, par le biais du ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda en l’occurrence. Le parti veut désormais mettre à contribution dans cette fronde contre Bouhadja la commission des affaires étrangères que préside Abdelhamid Si Affif, présent lors de la réunion d’hier, et le ministère des Affaires étrangères, une institution indispensable dans le travail de la diplomatie parlementaire.
Selon une source proche du secrétaire général du FLN, le parti souhaite bloquer les leviers diplomatiques mis entre les mains du président de l’APN. Après le blocage des commissions parlementaires et le gel de toute activité au sein de la Chambre basse, c’est donc au registre diplomatique que les responsables du FLN s’attaquent, franchissant ainsi un pas supplémentaire dans ce bras de fer qui les oppose à un des leurs. Publiquement, le secrétaire général du FLN veut faire passer le message qui voudrait dire qu’il n’est pas directement impliqué dans un conflit qui “concerne les députés” entre eux. C’est d’ailleurs ce qui ressort du communiqué laconique publié hier en fin de journée, après deux heures de discussions au bureau politique. Cette instance du FLN dit “appuyer toutes les positions et décisions exprimées par les députés du parti” au sein de l’APN. Les participants à la réunion se félicitent également de l’implication des autres groupes parlementaires de la majorité présidentielle. Mais derrière ce satisfecit se cache en réalité un véritable malaise au sein du vieux parti.
Devant cette impasse, plusieurs scénarios sont envisagés. Si Saïd Bouhadja ne démissionne pas et devant l’intransigeance de ses adversaires, les activités parlementaires resteront quasiment paralysées. Certains vont même jusqu’à imaginer une dissolution pure et simple de l’APN. Pour ne pas arriver à cette situation, beaucoup de militants de l’ancien parti unique n’ont qu’un seul souhait : l’intervention du président de la République. Or, cette “injonction présidentielle” est constitutionnellement illégale, puisqu’elle piétine le principe sacré de la séparation des pouvoirs. Mais malgré cela, le coup de téléphone, tant attendu par tout le monde au FLN, n’a pas retenti.

Ali Boukhlef

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Bouhadja refuse de démissionner, les députés déclenchent une “grève” parlementaire – APN: c’est l’impasse

Tue, 10/02/2018 - 16:31

Si l’on excepte le cas de démission qui demeure un acte volontaire de son auteur, Saïd Bouhadja peut bien rester en poste jusqu’à la fin de la mandature ou jusqu’à une éventuelle dissolution de l’Assemblée.

S’il faut sans doute concéder quelques “vertus” au bras de fer opposant le président de l’Assemblée, Saïd Bouhadja, aux députés qui l’ont “élu”, avant de tourner casaque pour d’“obscures” raisons, c’est assurément d’avoir réussi, malgré lui, à mettre à nu les failles juridiques dans les textes de loi qui organisent le fonctionnement institutionnel et la mainmise de l’Exécutif sur le pouvoir législatif. En effet, en refusant de céder à la demande des députés qui réclament sa tête, le président de l’Assemblée, vieux routier de la politique, probablement instruit des “manœuvres” de ses contempteurs d’aujourd’hui et connaisseur des arcanes du pouvoir, a mis les députés contestataires dans l’embarras et désigné du doigt le “centre de décision” habilité à le démettre. “Il y a deux situations : soit la démission ou le limogeage. Les raisons invoquées par les ‘frères’ sont injustes (…) Je ne démissionnerai qu’une fois que j’aurai la conviction d’avoir commis des erreurs, et cela relève de ma volonté.

Quant au limogeage, il faut que ça émane des autorités supérieures, ce qui n’est pas le cas pour l’heure”, répétait-il, hier, dans les colonnes d’un confrère. Même s’il refuse “d’entraîner la Présidence dans le conflit”, une coquetterie sémantique, il faut le dire, Saïd Bouhadja évoque des “parties habilitées légalement pour me contacter si elles voient la nécessité que je dois quitter mon poste”. Lesquelles alors ? Il faut dire que le président de l’Assemblée, en vertu d’une disposition du règlement intérieur de l’Assemblée, n’est pas tenu à donner suite aux doléances des députés. La vacance ne survient, en effet, qu’en cas de “démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès”. Et si l’on excepte le cas de démission, qui demeure un acte volontaire de son auteur, Saïd Bouhadja peut bien rester en poste jusqu’à la fin de la mandature ou jusqu’à une éventuelle dissolution de l’Assemblée.

“Nul ne peut le démettre de son mandat, d’autant qu’il a été élu en tant que président. Il a été élu sur la base de la confiance du parti majoritaire qui est le FLN. Il y a des changements politiques, pas juridiques ou constitutionnels, que les partis introduisent au droit parlementaire. Entre l’élu et son parti, il y a une relation de confiance. Il y a, par exemple, une discipline de vote qui n’est pas inscrite dans la Constitution. Le député vote selon les consignes de son parti, ce n’est pas écrit. Il y a donc une option, qui n’est pas constitutionnelle mais qui fait partie de la realpolitik, qui est le retrait de confiance du parti politique”, soutient, dans des propos repris par TSA, la spécialiste en droit constitutionnel, Fatiha Benabbou. Reste que pour le contraindre à démissionner, les présidents des cinq groupes parlementaires à l’Assemblée (FLN, RND, TAJ, MPA et indépendants) signataires de la motion de retrait de confiance ont décidé de “geler toutes les activités des structures de l’APN jusqu’à satisfaction de leur revendication”, histoire de créer une situation de blocage.

Mais pour Bouhadja, il est hors de question de se “plier”. “Je ne peux pas être la cause de la panne institutionnelle, mais je n’accepte pas aussi que le blocage se fasse à mon détriment.”
En filigrane, il suggère qu’il est prêt à jeter l’éponge, mais pas en cédant aux “désidératas” des parlementaires. En d’autres termes, il invite “les décideurs” à mettre les formes pour une sortie “honorable”. Mais jusqu’à quand pourra-t-il résister, lui qui veut se donner du temps, et qu’en sera la contrepartie ? S’il jouit du soutien d’un poids lourd au sein du FLN, en l’occurrence l’ancien président, Abdelaziz Ziari, qui lui conseille de “ne pas démissionner” étant donné “qu’il n’y a aucun risque sur la stabilité”, Amara Benyounès, en revanche, dont les députés ont sonné l’hallali de Bouhadja, n’exclut pas une éventuelle dissolution de l’Assemblée. “Si on arrive à une situation de blocage, l’Assemblée nationale ne fonctionnera pas et on ne peut pas se permettre d’avoir une Assemblée bloquée. La seule solution qui restera alors, c’est la dissolution. Il n’y a pas d’autre solution (…)”, plaide-t-il en misant sur la “sagesse” de Bouhadja pour démissionner.
Mais le pouvoir peut-il se permettre cette éventualité dans le contexte actuel ? C’est dire que l’attitude de Bouhadja renseigne parfaitement sur le fonctionnement du pouvoir algérien, en dehors des… mécanismes institutionnels. Et sur la prétendue séparation des pouvoirs.

Karim Kebir

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Ils demandent une session de rattrapage de l’examen du DEMS: Le rassemblement des médecins résidents recalés empêché

Tue, 10/02/2018 - 16:29

Les manifestants, sans blouse blanche, ont été bloqués à l’entrée de l’ex-ITFC de Ben Aknoun, par des brigades antiémeutes.

Les médecins résidents, qui ont échoué à l’examen du diplôme d’études médicales spécialisées (DEMS), ont été empêchés, hier matin, par les forces de l’ordre public, de tenir un sit-in, devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils étaient une centaine environ, venus de Sidi Bel-Abbès, de Tiaret, de Blida, d’Annaba, d’Oran, ainsi que des hôpitaux du Centre pour réclamer l’organisation d’une session exceptionnelle de l’examen de DEMS, puisque le ministre de tutelle refuse de tenir une session de rattrapage.
En fait, les manifestants, sans blouse blanche, ont été bloqués tout à fait à l’entrée du secteur de l’ex-ITFC de Ben Aknoun, par des brigades antiémeutes. Le site en question abritant des établissements universitaires (l’École supérieure de journalisme et la Faculté de sciences politiques) était quadrillé par des policiers antiémeutes.
Les forces de sécurité ont dû se redéployer tout au long du chemin menant jusqu’au siège du département de Tahar Hadjar. Des fourgons de casques bleus et des 4×4 des brigades mobiles sont stationnés dans le parking attenant au siège de la Direction générale des forêts. Des policières encadrées par des officiers scrutent le moindre mouvement des résidents. Elles contrôlent l’identité des passants. L’instruction semble être donnée pour empêcher les médecins de marcher et de se rassembler devant le ministère. L’alerte était, en fait, maximale. En petits groupes, de futurs spécialistes ont tenté de se rassembler non loin du bâtiment abritant les locaux d’une banque étrangère ou encore devant l’entrée principale de la Faculté de sciences politiques.
D’autres Demsistes étaient bloqués au niveau du chemin Doudou-Mokhtar. Néanmoins, une trentaine de Demsistes, la majorité des femmes, ont réussi à tromper la vigilance des policiers pour contourner le dispositif, afin d’atteindre l’entrée du ministère de l’Enseignement supérieur. “Nous avons caché notre identité, chacun de nous a décliné une profession autre que celle de médecin”, témoignera un futur spécialiste en neurochirurgie. Sans brandir une quelconque pancarte, des résidents en sciences médicales ont affiché, cependant, leur profession à l’agent d’accueil du ministère, histoire d’obtenir une audience. Sous l’œil vigilant des policiers, un Demsiste exclu de l’hôpital nous a pris à témoin pour nous raconter ce qu’endurent les résidents recalés. “Nous sommes venus aujourd’hui dans l’espoir de convaincre la tutelle de nous organiser une session exceptionnelle de rattrapage. Nous sommes 876 Demsistes à avoir échoué, nous sommes abandonnés. Nous sommes déjà renvoyés par les chefs de service ou les directeurs. La seule issue possible à notre problème est la tenue d’un nouvel examen du DEMS. Et cette solution devra naturellement arranger les pouvoirs publics qui se plaignent du manque de médecins spécialistes à l’intérieur du pays.”
Un autre résident en neurochirurgie nous signale avoir été reçu, hier matin, par un cadre de la direction en charge de la post-graduation. “La personne qui m’a reçu s’est montrée très sensible à notre cause, tout en rappelant que la décision d’organiser une nouvelle session la dépasse. Cette personne m’a, néanmoins, conseillé de sensibiliser les doyens des facultés”, expliquera notre interlocuteur, avant d’ajouter : “Nous sommes venus aujourd’hui pour demander au ministre de tourner la page de la grève comme il l’a fait pour les autres cycles de résidanat.”

Hanafi H.

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De la continuité à l’impasse

Tue, 10/02/2018 - 16:25

Passé le tintamarre des scandales à répétition de corruption et de cocaïne qui ont ébranlé le pouvoir politique, il était peut-être naïf de croire que l’État était en train de reprendre du poil de la bête avec le fracassant feuilleton des mises à l’écart de hauts responsables, sous le couvert d’une insaisissable action d’assainissement dans les rangs des fonctionnaires.
Les laudateurs de tous bords avaient, dans un élan de servitude congénitale, tout de suite investi la scène pour faire la promotion d’une prétendue opération mains propres, œuvre, disaient-il, d’un Président prêt à poursuivre sa mission à la tête de l’État. Mais quoi qu’ils pensent, la réalité finit toujours par reprendre le dessus. La vacance du pouvoir n’est, en tout cas, pas une simple vue de l’esprit. Loin s’en faut. La crise institutionnelle, qui pointe avec la décision prise par les députés de la majorité de bloquer le fonctionnement de la première Chambre du Parlement, afin de contraindre son président à la démission, constitue, en effet, un exemple, on ne peut plus éloquent, de cette absence récurrente d’une autorité, au sommet de l’État, qui peut arbitrer en cas de conflit ou de contentieux dans ou en dehors du pouvoir.
Le plus sarcastique dans cette histoire est que la cohorte des flagorneurs qui étaient, jusqu’il y a quelques jours, mobilisés pour préparer le terrain à un hypothétique cinquième mandat, se livrant à un écœurant spectacle de glorification d’un Président que l’on sait diminué physiquement et intellectuellement, se retrouvent aujourd’hui à se crêper le chignon, sous le regard amusé de l’opposition. Oubliée donc, au moins pour un temps, l’histoire de la continuité, et place à des hostilités dont on ne connaît pour le moment ni les tenants ni les aboutissants. Sauf que les positions antagoniques des deux parties en conflit risquent de plonger un pays déjà affaibli par l’absence d’un chef d’orchestre dans une véritable crise institutionnelle.
Les Algériens, eux, restent médusés devant cette décomposition des institutions. Surtout qu’il s’agit, pour le coup, d’une assemblée censée être élue pour porter leurs voix, mais qui a finalement été réduite à une caisse de résonance de l’Exécutif. C’est ce qui explique peut-être leur indifférence devant ce tohu-bohu institutionnel.

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Importation de produits alimentaires: La facture toujours élevée

Tue, 10/02/2018 - 16:24

La stratégie du gouvernement relative à la restriction des importations de certains produits n’a pas donné les résultats escomptés.

L’État a mis en place un système maximaliste pour réduire les importations et préserver sa balance des devises. Mais, il n’a obtenu qu’un résultat minimaliste, comme on peut le constater dans le bilan des importations de produits alimentaires élaboré par le Centre national des transmissions et du système d’information des douanes (CNTSID). En effet, la facture globale d’importation de cette catégorie de produits a atteint 5,894 milliards de dollars entre janvier et fin août 2018, contre 5,901 milliards de dollars durant la même période de 2017, soit une petite diminution de 7 millions de dollars
(-0,12%). Non seulement la baisse est dans l’ensemble minime, mais de plus, la facture de 7 principaux produits alimentaires (céréales, laits, tourteaux et résidus de l’extraction de soja, sucre et sucreries, café et thé, légumes secs et viandes), prise dans sa globalité, a augmenté. En chiffres, sur les 5,894 milliards de dollars d’importations alimentaires globales, la facture de ces 7 produits s’est envolée à 4,752 milliards de dollars contre 4,695 milliards de dollars, en hausse de 1,22%. Dans le détail, la valeur des importations des céréales, semoule et farine, représentant près de 37% des importations alimentaires de l’Algérie, a grimpé à près de 2,17 milliards de dollars, contre 1,93 milliard de dollars, soit une augmentation de 234 millions de dollars (+12,1%). Les importations des tourteaux et résidus de l’extraction de soja ont aussi augmenté pour atteindre 476,4 millions de dollars contre 314,32 millions de dollars, en hausse de 51,56% entre les deux périodes de comparaison. Du côté positif cependant, les importations pour le reste des produits alimentaires essentiels, pris séparément, ont enregistré des baisses. Ainsi, la facture des achats à l’étranger du lait et produits laitiers s’est chiffrée à 967,1 millions de dollars contre 1,011 milliard de dollars, en baisse de
44 millions de dollars, soit un repli de 4,4%. Le recul a concerné aussi le sucre et sucreries dont les importations ont été de l’ordre de 579,23 millions de dollars contre 755,94 millions de dollars (-23,4%) sur les 8 premiers mois de l’année écoulée. Tendance à la baisse également au rayon viandes. En effet, le pays en a importé pour 131,57 millions de dollars, contre 162,73 millions de dollars, soit une diminution de 19,15%. De même, les importations de café et de thé ont été réduites à 238,21 millions de dollars contre 287,9 millions de dollars, en baisse de 17,3%. Pour les légumes secs, les importations ont, elles aussi, fléchi à 191,25 millions de dollars contre 228,12 millions de dollars, soit un recul de 16,2%. En dehors de ces
7 principaux produits, le reste du groupe des produits alimentaires a été importé pour 1,142 milliard de dollars de janvier à fin août 2018 contre 1,206 milliard de dollars de janvier à fin août 2017 (-5%). Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire, des produits figurant dans le groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont grimpé à 589,4 millions de dollars sur les 8 premiers mois de 2018 contre 541,21 millions de dollars sur la même période de 2017 (+9%). Ainsi, la facture globale du groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est établie à 6,48 milliards de dollars, contre 6,44 milliards de dollars.

Youcef Salami

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