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Bedoui: Capitaliser les efforts de l’Etat au profit du secteur de la santé

Tue, 11/13/2018 - 20:46

Le ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a insisté mardi à Sidi Bel-Abbès, sur la nécessité de « capitaliser » les efforts déployés par l’Etat et de rentabiliser les réalisations dont bénéficie le secteur de la santé.

En inaugurant l’établissement hospitalier de la sûreté nationale, baptisé au nom du Docteur Boudrâa Belabbès, première étape de sa visite dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, le ministre a souligné que « les avancées du secteur de la santé se reflètent dans les infrastructures réalisées selon les normes internationales et dotées d’équipements les plus modernes ».

Ces avancées sont également « matérialisées dans la formation de la ressource humaine et l’encadrement par des compétences dans le but d’assurer une meilleure prise en charge du malade », a ajouté le ministre, appelant à « une meilleure proximité entre les établissements de la sûreté et les citoyens et à une meilleure collaboration entre les services de police et les institutions publiques ».

Dans ce sens, M. Bedoui s’est félicité des efforts de coopération et de partenariat entre les établissements de santé relevant des services de la police et ceux de l’armée. « Ces derniers s’occupent de l’encadrement, de la formation et de l’accompagnement du personnel des établissements de santé relevant de la sûreté nationale et en assurant des spécialistes et des  encadreurs », a rappelé le ministre.

En suivant avec attention les doléances des personnels de cet établissement de santé, le ministre a donné des instructions pour mettre des logements de fonction équipés à la disposition des personnels et des cadres de l’établissement venant d’autres wilayas.

Le ministre a visité les différents services qui composent cet établissement avant de présider une cérémonie, organisée en l’honneur de retraités du corps de la sûreté nationale et de la famille du défunt moudjahid Boudrâa Bel-Abbès.

L’établissement hospitalier de la sûreté nationale de Sidi Bel-Abbès compte une soixantaine de lits, destinés aux éléments de la sûreté nationale et à leurs ayant-droits. Il compte plusieurs services a l’instar de la médecine interne, de l’ophtalmologie, de la pédiatrie, de la chirurgie générale, de l’orthopédie, de la pneumologie ainsi que des laboratoires d’analyses médicales.

Bedoui inaugurera, au cours de cette visite de travail, le centre régional anti-cancer (CAC) puis inspectera une entreprise privée spécialisée dans la production d’aluminium, dans la zone industrielle du chef-lieu de wilaya.

Le ministre achèvera sa visite en présidant une rencontre, au siège de la wilaya, avec les représentants de la société civile.

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Vaccination: Meilleur moyen pour prévenir la rougeole

Tue, 11/13/2018 - 20:42

ALGER- Le Directeur de la Prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Docteur Djamel Fourar a mis en avant, mardi à Alger, l’importance « de faire vacciner les enfants contre la rougeole, car étant le meilleur moyen de prévenir cette maladie ».

En marge de la célébration de la journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, le responsable à invité les familles algériennes à « ne pas attendre l’apparition de nouveaux cas pour faire vacciner leurs enfants, les exhortant ainsi à respecter le calendrier de vaccination ». A ce titre, le responsable a affirmé qu »‘il n’existe jusque-là aucun traitement contre la rougeole à l’exception de la vaccination, qu’il a qualifiée de « prévention unique contre cette épidémie contagieuse et létale ».

M.Fourar a fait état de 23.000 cas d’atteinte à la rougeole depuis sa réapparition en 2018, et 16 décès, indiquant que la tutelle avait envoyé des équipes de médecins dans les wilayas où est apparue cette épidémie notamment à Mostaganem et Batna.

« Les enfants non vaccinés sont sujets à cette maladie », a-t-il ajouté mettant en garde contre l’éventuelle apparition de nouveaux cas dans les prochains jours dans plusieurs régions du pays.

A cette occasion, M. Fourar a annoncé l’évaluation, vers la fin 2018 ou début 2019, du programme de vaccinations incluses dans le calendrier national de vaccination des enfants pour évaluer la situation et déterminer les catégories qui refusent de faire vacciner leurs enfants.

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Guelma : plus de 18.000 postes d’emplois créés par le secteur de l’artisanat et des métiers

Tue, 11/13/2018 - 20:39

GUELMA – Un total de 18.248 postes d’emploi a été créé par le secteur de l’artisanat et des métiers de la wilaya de Guelma, dans le cadre des activités réalisées entre l’année 1998 et octobre 2018, a-t-on appris mardi du directeur de ce secteur Fethi Merzoug.

Dans une déclaration à l’APS, le même responsable a précisé en marge du Salon d’artisanat que la création de ce nombre important de postes de travail était à la faveur de la livraison de 7.299 cartes qui ont permis aux artisans de recruter et développer leurs activités.

Pas moins de 12.720 postes d’emplois ont été affectés au profit des hommes tandis que 5.528 autres ont été réservés aux femmes, a fait savoir le même responsable lors de cette manifestation, tenue à la maison de l’artisanat, à l’occasion de la journée nationale de l’artisan, affirmant que le résultat enregistré a contribué au développement économique local et à la résorption du chômage, en particulier pour les femmes au foyer ainsi que la population des régions rurales.

La période entre la fin de l’année 2010 et octobre 2018, marquée par l’ouverture de l’antenne de la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Guelma, relevant auparavant à la wilaya d’Annaba puis de Skikda, a permis de créer un total de 13.550 emplois permanents dans diverses activités artisanales grâce à la distribution de 5.420 cartes d’artisan, ajoute la même source.

Quarante(40) artisans et 10 associations activant dans ce domaine à l’instar du secteur de la dinanderie, de la poterie, la confection des gâteaux traditionnels, la fabrication des produits décoratifs et le textile, inscrits auprès de la CAM ont pris part à ce salon, ouvert en présence des autorités locales.

Cinq(5) ateliers de travail relatifs aux différentes activités artisanales seront organisés au cours de cette manifestation, initiée par la direction du tourisme et de l’artisanat (DTA) avec la collaboration de la CAM.

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Métro d’Alger: inauguration de deux nouvelles stations

Tue, 11/13/2018 - 20:38

ALGER- Deux nouvelles stations du métro d’Alger, « Ali Boumendjel » (Alger-Centre) et « Gué de Constantine » (Kouba), ont été inaugurées mardi par le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaalane.

Munie de quatre (4) accès, la station « Ali Boumendjel » relie la station « Grande-Poste » à celle de la « Place des Martyrs ».

Quant à la station « Gué de Constantine », munie de deux (2) accès, elle relie la station « Les ateliers » à celle de « Ain Naadja ».

Par ailleurs, le ministre a annoncé que les locaux commerciaux situés au sein du métro d’Alger seraient mis aux enchères à partir de la semaine prochaine afin d’offrir plus de services aux usagers de ce moyen de transport.

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Résolutions du dernier conseil national de l’investissement: Traitement inéquitable des dossiers

Tue, 11/13/2018 - 16:23

“Malheureusement, dans notre pays, l’on assiste à une prise en charge clientéliste des dossiers d’investissement”, déplore l’économiste Chafir Ahmine.

Le Conseil national de l’investissement (CNI) a décidé récemment de retirer des listes négatives du décret exécutif n°17-101 du 5 mars 2017, les activités déclarées déficitaires par les walis. Le CNI a chargé les ministères des Finances et de l’Industrie de la mise à jour de ces listes instituées par ce décret fixant les listes négatives, les seuils d’éligibilité et les modalités d’application des avantages aux différents types d’investissement. Or, cette dernière instruction du CNI reste aux yeux des économistes entachée d’irrégularités. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette mesure impose un traitement inéquitable, d’un investisseur à un autre et/ou d’une région à une autre. Mais en toile de fond, cela cache des “objectifs politiques et des intérêts économiques inavoués”, affirme l’économiste Chafir Ahmine. “Malheureusement, dans notre pays, l’on assiste à une prise en charge clientéliste des dossiers d’investissement quand bien même, ces projets serviront l’intérêt général du pays”, déplore Chafir Ahmine. Pour lui, les hommes d’affaires proches du cercle du pouvoir sont les plus avantagés et les mieux protégés. Tous les privilèges et les facilitations possibles leurs sont accordées, notamment l’accès aux crédits bancaires, au foncier industriel, la célérité dans l’étude et la réponse à leurs différentes demandes…

“En revanche, pour service rendu, ces privilégiés du système finissent toujours par renvoyer l’ascenseur, en répondant présent à la moindre sollicitation de leurs mentors ou sponsors, surtout lors des campagnes électorales et autres évènements”, relève l’universitaire. Chafir Ahmine parle d’un “véritable problème de fonctionnement politique et économique du pays”. Car, argue-t-il, tout opérateur économique qui a l’esprit nationaliste et qui veut investir dans son pays et contribuer à son développement refusant le diktat de ce régime, subira le même sort que ce que vit actuellement comme blocages le président de Cevital. “Quelle que soit la wilaya ou la région où il décidera de lancer son projet, il aura droit à la même attitude de la part des responsables locaux qui appliqueront des ordres venus d’en haut”, explique Chafir Ahmine.

L’économiste soutient que l’État ne doit pas interdire à quelqu’un, dans l’absolu, d’investir pour peu que son projet reste viable et a eu toutes les autorisations nécessaires. “Cette situation montre clairement que l’État continue toujours de naviguer à vue dans sa politique économique”, conclut l’expert. Pour rappel, des sources sûres ont indiqué qu’au cours d’une récente réunion, le CNI, que préside le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a retiré de la liste négative 21 créneaux d’investissement inclus dans une “liste négative” de secteurs inéligibles aux avantages fiscaux. Parmi les activités concernées, on trouve celle de “l’extraction d’huiles d’origine végétale (trituration de graines oléagineuses), huiles végétales brutes”. Selon les mêmes sources, la résolution du CNI a demandé aux départements ministériels concernés d’autoriser des activités dans des wilayas “où il y a un déficit”. Mais curieusement, la nouvelle instruction du CNI qui énumère une liste des “wilayas qui ont fait la demande”, exclut celle de Béjaïa. Pourtant, c’est dans cette wilaya qu’une demande est exprimée pour la construction d’une usine de trituration de graines oléagineuses.

Dans un décret exécutif publié le 8 mars 2017, le gouvernement avait établi “une liste noire” d’activités qui n’étaient pas éligibles aux avantages fiscaux de l’État. Or, sur une liste d’activités que l’Exécutif jugeait en saturation, l’on trouve “l’extraction d’huiles d’origine végétale (trituration de graines oléagineuses), huiles végétales brutes”, une activité qui n’existe même pas dans le pays.

B. K.

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Talaie El-Houriat réagit à la création de la confédération des syndicats algériens: “Un acquis historique pour les travailleurs”

Tue, 11/13/2018 - 16:13

L’objectif tracé par les initiateurs de cette Confédération est, en effet, de s’imposer en tant que partenaire social incontournable et à part entière.

Le parti d’Ali Benflis, Talaie El-Houriat (avant-gardes des libertés), a accueilli avec enthousiasme la naissance de la Confédération des syndicats algériens (CSA) qu’il qualifie d’“historique”. Dans un communiqué rendu public hier, le parti de l’ancien chef de gouvernement, qui se dit “fermement attaché au principe démocratique du pluralisme syndical et à l’exercice de la liberté syndicale, par ailleurs, consacrés par la Constitution”, se félicite, en effet, de la décision historique des syndicats autonomes de se fédérer en une Confédération.
Cette organisation, qui se veut comme une Centrale syndicale autonome, faut-il le rappeler, regroupe au moins 13 syndicats de différents secteurs. Rappelant avoir “soutenu, sans réserve, la représentativité effective des syndicats autonomes et la lutte pacifique des travailleurs pour la défense de leurs droits socioprofessionnels légitimes”, Talaie El-Houriat se dit, ainsi, “convaincu” que la CSA sera “un interlocuteur privilégié et incontournable dans le dialogue social indispensable pour la solution des conflits sociaux”.
Non sans dénoncer, au passage, “la marginalisation et la brimade systématique des mouvements sociaux” dont sont actuellement victimes les syndicats autonomes. Ce qui, regrette le parti, ne pouvait que mener à la “radicalisation” de la contestation sociale et “pousser à des dérapages aux conséquences souvent imprévisibles”. Talaie El-Houriat, qui félicite, par conséquent, les travailleurs pour “cet acquis historique”, estime que la CSA constituera, désormais, “un espace adéquat pour la prise en charge de leurs préoccupations et la défense de leurs droits”. Le parti d’Ali Benflis regrette que les couches travailleuses soient aujourd’hui “les premières victimes de la mauvaise gestion de l’économie nationale, de la crise économique et financière qui affecte notre pays et de l’érosion continue du pouvoir d’achat”. Il rend aussi hommage aux initiateurs de la CSA pour “leur degré de persévérance, de responsabilité et de maturité”.
L’objectif tracé par les initiateurs de cette Confédération est, en effet, de s’imposer en tant que partenaire social incontournable et à part entière. Une manière de se démarquer de l’actuelle Centrale syndicale, l’Ugta, dont les accointances avec le pouvoir l’éloignent, plus que jamais, du terrain des luttes syndicales.

Farid Abdeladim

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Affaire Khashoggi et guerre au Yémen: L’Arabie saoudite sous pression occidentale

Tue, 11/13/2018 - 16:10

Les alliés de Riyad ne comptent pas lâcher le royaume, mais cela ne les empêche pas de monnayer leur soutien à l’Arabie Saoudite en maintenant la pression sur les Ben Salmane.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont haussé le ton face à l’Arabie Saoudite à qui il est exigé aujourd’hui de mettre fin à sa guerre d’agression au Yémen, mais aussi de sanctionner les auteurs et les commanditaires de l’assassinat du journaliste saoudien opposant Jamal Khashoggi. Si les alliés de Riyad épargnent le roi, qu’ils n’impliquent pas directement, ils exercent en revanche une forte pression sur le prétendu au trône, le prince héritier Mohamed Ben Salmane, soupçonné d’être derrière la liquidation le 2 octobre dernier de Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien à Istanbul. Dimanche soir, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, est revenu à la charge en affirmant que Washington allait “demander des comptes à toutes les personnes impliquées dans le meurtre de Jamal Khashoggi”, estimant “que l’Arabie Saoudite devait en faire de même”.

Dans un entretien téléphonique avec Mohammed ben Salmane, dit “MBS”, M. Pompeo a également appelé à la “fin des hostilités” au Yémen ainsi qu’à des négociations, a indiqué la porte-parole du département d’État, Heather Nauert. Jeudi, le même Mike Pompeo s’était ainsi dit publiquement satisfait de la coopération des autorités saoudiennes pour faire la lumière sur ce crime. Mais la rencontre samedi soir à Paris des présidents turc et américain, lors d’un dîner organisé par l’Élysée, semble avoir été derrière ce changement de ton et le raidissement de Washington. Cela intervient aussi au lendemain des déclarations du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a affirmé avoir communiqué aux Américains des enregistrements supposément réalisés au consulat saoudien d’Istanbul le jour de la mort de Jamal Khashoggi. “Ils ont écouté les conversations qui ont eu lieu ici. Ils savent”, a assuré samedi le président turc lors d’une conférence de presse télévisée.

Vendredi, M. Erdogan avait déjà soutenu, dans une tribune, que l’ordre d’assassiner le journaliste saoudien émanait “des plus hauts niveaux du gouvernement”. Le président turc avait écarté la responsabilité du roi Salmane, mais n’avait pas absous, en revanche, son fils, régulièrement mis en cause depuis plusieurs semaines par des responsables et des médias turcs. Concernant la guerre au Yémen, Washington et Londres ont décidé de prendre quelque distance avec Riyad, même si l’on ignore encore les véritables motivations de cette décision qui intervient, elle aussi, dans un contexte particulier. Washington et Londres font pression sur l’Arabie Saoudite pour que la coalition qu’elle commande dans ce pays cesse les hostilités, que l’ONU dénonce sans cesse. L’Administration américaine de Donald Trump, visiblement sous la pression du Congrès, a confirmé l’annonce samedi par Riyad que la coalition sous commandement saoudien au Yémen allait désormais effectuer elle-même le ravitaillement en vol de ses avions, assuré jusqu’ici par les États-Unis. Le ministre britannique est favorable à une “nouvelle action” au Conseil de sécurité pour soutenir les efforts du médiateur de l’ONU au Yémen Martin Griffiths qui cherche à organiser un nouveau round de négociations “d’ici la fin de l’année”.

L. M./Agences

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Conférence de Palerme sur la Libye: Haftar joue au chat et à la souris

Tue, 11/13/2018 - 15:35

Par Chaabane BENSACI

Outre Fayez al Serraj, Salah Aguila et Khaled al Mechri, le gouvernement italien a également invité à la réunion des dignitaires ainsi que des représentants de tribus et de la société civile.

Comme en juin dernier à Paris, une conférence internationale sur l’avenir de la Libye, en proie au chaos depuis 2011, s’est ouverte hier à Palerme, en Italie, avec comme premier aléa et contretemps improductif sur les résultats des discussions, l’incertitude concernant la présence en Sicile du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque. Il s’agit là d’une nouvelle opération visant à concrétiser le processus électoral et politique envisagé par le médiateur de l’ONU, Ghassan Salamé, dans la feuille de route présentée en décembre 2017 au Conseil de sécurité de l’ONU. Son ambition d’organiser des consultations législatives et présidentielle avant la fin 2018 avait alors séduit les pays membres qui ont ensuite multiplié les pressions sur les protagonistes de la crise, mais en vain! A un mois de l’échéance fixée alors, à savoir le 10 décembre, on sait clairement aujourd’hui que non seulement le calendrier était intenable, mais que les multiples facettes de la crise sont tellement contraignantes qu’aucune solution hâtive et circonstanciée ne saurait suffire pour ouvrir la voie à une solution globale.

Jeudi dernier, les Nations unies se sont résignées à reconnaître que, compte tenu des divisions et des luttes de pouvoir acharnées entre les différentes parties au conflit, la recherche d’une solution consensuelle implique le report du processus électoral à une date ultérieure, le printemps 2019 faisant office de nouveau cap pour le médiateur et ses efforts à Tripoli.La conférence de Palerme visait ainsi à conforter cette nouvelle approche, mais voilà que le refus injustifié de Khalifa Haftar d’y participer lui porte un coup regrettable, fragilisant davantage la médiation onusienne et démontrant, si besoin en est, que les forces de l’Armée nationale libyenne autoproclamée (ANL), qui contrôlent la plus grande partie du pays peuvent imposer leur loi, quelles que soient les pressions de la communauté internationale.Un des proches collaborateurs du maréchal libyen a d’ailleurs indiqué que le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte s’était rendu dimanche à Benghazi, dans l’est de la Libye, pour tenter de convaincre Khalifa Haftar de faire le déplacement à Palerme, une information catégoriquement démentie ensuite par une source proche du gouvernement italien.

Du coup, on ne sait pas s’il y a eu un entretien téléphonique entre les deux hommes et quelles pourraient être les motifs invoqués par Haftar pour justifier son absence éventuelle ou confirmer sa participation, coupant court aux rumeurs actuelles.Toujours est-il que le fait même de le convier à la table des pourparlers aux côtés du chef du gouvernement reconnu (GNA), Fayez al Serraj, du président du Parlement, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, la chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri, comme ce fut le cas précédemment à Paris, montre à quel point l’homme dispose d’atouts incontournables alors même que la situation de la Libye ne fait que renforcer son analyse et ses griefs à l’encontre de ses rivaux, comme les milices islamistes de Misrata, Zintan et autres brigades de défense de Benghazi.

Rome a également invité des dignitaires et des représentants de tribus ainsi que de la société civile, dans l’espoir d’apaiser les tensions qui minent continuellement les diverses parties, selon les circonstances et les intérêts du moment. Fayez al Serraj a une de fois plus nourri l’espoir que cette nouvelle conférence aboutisse à une volonté consensuelle de sortir le pays de la crise grâce à une «vision commune du dossier libyen». Il a, de ce fait, beaucoup insisté sur «la nécessité d’unifier les positions», sachant que l’Italie, contrairement à la France, est bien plus préoccupée par la question migratoire dont ses côtes font l’objet avec l’arrivée continue de dizaines de milliers de candidats. Raison pour laquelle le président du Conseil Giuseppe Conte a déclaré peu avant la tenue de la réunion que «la conférence de Palerme est un pas fondamental dans l’objectif de la stabilisation de la Libye et pour la sécurité de toute la Méditerranée».

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En prévision des sénatoriales: « Le FLN newlook investit le terrain »

Tue, 11/13/2018 - 14:52

Par Mohamed BOUFATAH 

Une cellule de suivi de la coalition de soutien au président de la République a été créée. Elle tiendra sa première réunion dimanche prochain.

Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a affirmé que «tous les membres du bureau politique newlook », au nombre de 18, se sont déployés sur le terrain avec d’autres membres du comité central pour superviser le déroulement des primaires dans les 48 wilayas en prévision des sénatoriales du 29 décembre prochain». De même, note-t-il, «ils ont procédé, durant ces deux derniers jours, à la tenue des assemblées générales dans une vingtaine de wilayas où la désignation et la cooptation ont été totalement bannies». «D’ores et déjà, 20 candidats ont été élus par les urnes», a-t-il ajouté. «Cette opération d’élections primaires pour désigner les candidats au renouvellement partiel des membres du Sénat se terminera la semaine prochaine», a-t-il fait savoir.

Dans ce contexte, une instruction portant la transparence, l’ouverture des candidatures à tous les militants, a été émise par le secrétaire général. «Il y a deux jours, des incidents physiques ayant émaillé ces primaires ont été signalés entre les quatre prétendants de M’sila. Des grabuges et des contestations ont été signalés également à Annaba où les primaires entre 17 candidats ont dû être reportées à lundi prochain», a-t-il reconnu. «Naturellement, la fidélité au président et au parti sont les principaux critères retenus pour tous les candidats», a-t-il soutenu. En outre, il a déclaré que «dans le cadre de la coalition de soutien au président de la République créée récemment par les quatre partis (FLN, RND, MPA et TAJ) en prévision de l’élection présidentielle de 2019, il a été convenu de mettre sur pied une cellule de concertation et de suivi permanente composée de deux dirigeants de chaque parti».

Dans cet ordre d’idées, il a annoncé que «la première réunion des huit membres de cette cellule permanente pour la poursuite de la mission du président au-delà de 2019, est programmée pour dimanche prochain au siège du parti à Hydra». Par ailleurs, il a rappelé que «trois gros livres d’un volume global de plus de 2 000 pages, comportant le bilan des réalisations du président depuis 1999, chiffres et graphiques à l’appui, ont été élaborés par le parti». «Ces documents sont transmis au président de la République», a-t-il réitéré. «A partir de cet acquis, on a sollicité Monsieur le président pour la poursuite de sa mission et la décision finale lui appartient. Le mérite du chef de l’Etat est d’avoir surtout empêcher la dislocation de l’ Algérie», a-t-il observé.

En fait, indique-t-il, «le président n’a pas encore répondu» aux sollicitations ou supplications de rempiler pour un autre mandat. En substance, ma déclaration à ce sujet a été «mal interprétée par les médias étrangers». J’ai dit: «Il est une évidence que le candidat naturel du FLN à la présidentielle c’est le président du parti. Je n’ai pas dit que c’est le candidat officiel de l’Algérie. Chaque parti a un candidat», a-t-il encore réitéré. «Il est possible que le président annoncera la décision deux mois avant le scrutin présidentiel du 19 avril prochain», a-t-il estimé. «J’ai dit aux journalistes à Aïn Defla tout récemment que désormais, au FLN on ne parle que de sénatoriales. Je m’interdis de parler de présidentielle jusqu’au 1er janvier 2019», a-t-il souligné. S’agissant du clash entre le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, il a indiqué «qu’il interdit à quiconque de mêler le FLN dans les affaires de l’Exécutif. Le FLN soutient le gouvernement, à sa tête Ahmed Ouyahia», a-t-il poursuivi.

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Intervention des chefs des groupes parlementaires: Entre soutien et critique

Tue, 11/13/2018 - 14:35

Par Nadia BENAKLI 

Les chefs des groupes parlementaires de la coalition ont lancé un appel au président de la République à poursuivre son oeuvre.

Les débats sur le projet de loi de finances 2019 ne branchent pas trop les députés. Ces derniers étaient nombreux à déserter, hier, l’hémicycle. Au deuxième jour, l’examen du projet de loi s’est déroulé dans une ambiance morose. Plusieurs intervenants étaient même portés absents. Les chefs des groupes parlementaires ont intervenu (hier) pour exprimer leurs orientations. La présidentielle s’est même invitée au débat. Le chef du groupe parlementaire du RND, Fouad Ben Merabet a réitéré l’appel de son parti au président de la République, l’invitant à poursuivre son processus. «Le groupe parlementaire du RND réitère la position du parti en appelant le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a poursuivre la gestion du pays», a-t-il affirmé en réitérant son engagement à oeuvrer avec les partenaires de la nouvelle alliance pour concrétiser cette démarche.

Concernant le projet de loi en question, le RND s’est félicité de l’esprit de ce projet qui ne contient aucune augmentation qui risque de toucher au pouvoir d’achat des Algériens. Le maintien de la politique de subvention sociale ne laisse aucun doute sur l’engagement de l’Etat à soutenir les couches défavorisées, et ce, malgré la situation de crise économique du pays marquée par le recul des ressources financières. Il a même salué la levée du gel sur les projets dans plusieurs secteurs d’activités. Le RND a également mis en exergue les efforts déployés par le gouvernement pour maîtriser l’inflation en recourant au financement non conventionnel, et ce, malgré les critiques acerbes de l’opposition. Voulant répondre directement à l’opposition, le groupe parlementaire du RND a défendu son chef, le Premier ministre et secrétaire général du parti, qui a prouvé l’efficacité de cette option qui a permis au pays d’éviter le recours à l’endettement extérieur.

Le parti majoritaire du FLN a abondé dans le même sens. Son chef de groupe parlementaire, Bouabdellah, a également mis en exergue l’efficacité des orientations données par le président de la République pour la gestion de la crise économique et son engagement à maintenir le caractère social dans ce projet de loi. Idem pour le parti de TAJ qui a insisté sur le soutien au président de la République et à la consécration de la politique du gouvernement. Le chef du groupe parlementaire des indépendants, Lamine Osmani, a de son côté, apporté tout son soutien à la politique du gouvernement et les décisions contenues dans le projet de loi de finances 2019. «Nous, groupe parlementaire des indépendants, prêtons soutien au gouvernement de notre pays dans l’application de la loi de finances 2019 qui contient des prévisions objectives qui portent sur la création d’une économie diversifiée», lit-on dans sa déclaration.

Contrairement à la majorité, les autres partis n’ont pas été tendres avec le gouvernement. Le groupe parlementaire du MSP a vivement critiqué le gouvernement sur sa gestion précaire de la crise. «Le projet de loi de finances n’apporte pas des mécanismes pour modifier et corriger les dysfonctionnements dans la gestion des affaires du pays», a fait remarquer Ahmed Sadouk. Le porte-parole du MSP à l’APN déplore même l’absence d’une vision à court et à moyen terme, chez le gouvernement. Selon lui, le gouvernement se base dans sa politique de financement sur des moyens fragiles, à savoir la fiscalité pétrolière, les impôts et le financement non conventionnel. Le MSP estime que l’absence d’augmentation et de taxe dans ce projet de loi n’est qu’une politique pour acheter la paix sociale à la veille de la présidentielles tout en prévoyant de fortes augmentations dans la prochaine loi de finances complémentaire de 2019.

Le groupe parlementaire du parti El-Moustakbel critique également l’absence de vision stratégique dans la gestion de la crise. «On s’attendait à ce que ce projet de loi apporte de nouveaux mécanismes pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, mais en vain, ce qui met en jeu l’avenir des futures générations», regrette Hadj Barghouti, chef du groupe parlementaire du parti de Abdelaziz Belaïd. Par ailleurs, la réponse du ministre des Finances devait intervenir en fin de journée. Après deux jours de débat, le projet en question sera adopté ce jeudi

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L’ambassade de France en Algérie a fêté le centenaire de l’armistice de 1918: La mémoire tragique revisitée

Tue, 11/13/2018 - 14:31

Par Hocine NEFFAH

La commémoration prend un sens historique de par ce qu’elle véhicule comme symbolique tragique quant aux soldats algériens qui ont été mobilisés obligatoirement pour prendre part à cette grande guerre des plus effroyables et macabres qu’a connues l’histoire de l’humanité.

La commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la signature de l’armistice entre les belligérants sonne comme un appel pour tous les pays qui étaient impliqués dans cette sale guerre pour tirer les enseignements et des leçons dans l’objectif que ces guerres de conquête et d’expansion ne se reproduisent plus. La France qui était partie prenante dans cette première guerre vient de faire de ce «centenaire» une sorte de halte en invitant de nombreux pays pour fêter ce grand événement qui a coûté la vie à 18 millions de personnes entre civiles et militaires. L’Algérie était présente dans cette commémoration en la personne du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a représenté le président de la République.Cet événement qui revêt un caractère international a été aussi fêté par l’ambassade de France en Algérie. La commémoration prend un sens historique de par ce qu’elle véhicule comme symbolique tragique quant aux soldats algériens qui ont été mobilisés obligatoirement pour prendre part à cette première guerre des plus effroyables et macabres qu’a connue l’histoire de l’humanité. L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a exprimé la position de son pays à l’égard de cet historique événement et son rapport avec l’Algérie durant cette période. Dans ce sens, l’ambassadeur de France a mentionné que «Le président de la République française entend faire de cette mémoire partagée un élan vers l’avenir», précise le communiqué émanant des services de l’ambassade du France en Algérie.

La mémoire est la source même des rapports bilatéraux entre l’Algérie et la France. Les profondeurs de ces rapports remontent à un siècle et demi d’«interaction» faite de domination coloniale et de soulèvements et d’insurrections qui se sont achevés par une guerre de libération comme couronnement de ces rapports tumultueux entre les deux pays.
D’ailleurs, c’est dans ce sens que l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt, a profité de cette commémoration du centenaire de l’armistice pour participer à une cérémonie qui se recueillera à la mémoire des soldats algériens de cette Première Guerre mondiale en rappelant qu’il s’agit de blessure et de symbole historique de par la charge et la profondeur de ces rapports qui ont été tissés dans la douleur. Faisant allusion à cet événement mondial où des soldats algériens étaient placés aux avant-postes de cette sale guerre entre les puissances qui envisageaient le partage du monde en soulignant que «Le Centenaire, à la fois blessure et symbole historique puissant, a donné lieu à de nombreuses cérémonies de commémorations dans plusieurs cimetières d’Alger et Oran.

Ces moments de recueillement ont réuni dans la fraternité les autorités civiles et militaires algériennes, les ambassadeurs de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Serbie, de nombreux représentants de la communauté diplomatique, ainsi que plusieurs délégations d’anciens combattants», assène-t-on.L’ambassadeur de France a saisi cette opportunité mémorielle pour passer un message de «Paix» en relation avec les retombées de la Première Guerre mondiale et les ravages perpétrés dans son sillage. L’ambassadeur de France a animé à cette occasion une «rencontre pour la paix». Cette rencontre a décrit l’événement de «Les ravages de la guerre ne doivent pas être oubliés. Ils nous rappellent sans cesse que la paix est le bien le plus précieux et le plus fragile que nous possédons, pour nous et nos familles. Ce bien, cette lumière doivent être partagés et transmis aux plus jeunes pour être préservés. C’était le sens de cette Rencontre pour la paix», souligne-t-on.La cérémonie a été conçue de telle sorte que le message de la paix doit supplanter celui des volontés bellicistes et leurs conséquences tragiques sur l’humanité.

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Syrie: L’armée syrienne riposte à des attaques terroristes à Hama

Tue, 11/13/2018 - 14:27

L’armée syrienne a mené dimanche des frappes contre des positions de terroristes dans le nord du gouvernorat de Hama, en réponse aux violations, constantes du régime de cessez-le-feu instauré en Syrie, a indiqué une source militaire syrienne citée par des médias. L’armée syrienne a frappé des positions de terroristes dans le nord du gouvernorat de Hama en réponse à leurs attaques, a indiqué la même source.»Les organisations terroristes ne cessent de violer le régime de cessez-le-feu, y compris dans les environs de Hama», a-t-elle ajouté. La télévision d’Etat syrienne a annoncé que l’armée syrienne a pilonné des positions de terroristes dans quatre villages du gouvernorat de Hama.

Les terroristes du groupe autoproclamé «Etat islamique» (Daech/EI) auraient également tiré avec des mortiers sur le quartier résidentiel Minyan d’Alep, blessant plusieurs habitants, selon des médias syriens. La limite administrative entre les gouvernorats de Hama et d’Idleb fait partie de la zone démilitarisée d’Idlib, créée conformément à l’entente à laquelle sont parvenus la Russie et la Turquie en septembre dernier à Sotchi. La Syrie avait souligné lors de cet accord qu’elle se réserve le droit de riposter à d’éventuelles attaques effectuées par les groupes terroristes.

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Combats meurtriers à Hodeïda, au Yémen: Washington et Londres haussent le ton

Tue, 11/13/2018 - 14:22

Le Yémen est le théâtre de la pire crise humanitaire au monde, rappelle régulièrement l’ONU.

Des combats particulièrement meurtriers font rage depuis hier dans la ville portuaire de Hodeïda, dans l’ouest du Yémen, au moment où Washington, Londres et l’ONU font pression sur l’Arabie saoudite pour que la coalition qu’elle commande dans ce pays cesse les hostilités. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a, lui, mis en garde contre les conséquences «catastrophiques» d’une éventuelle destruction du port de Hodeïda, point d’entrée de plus des trois-quarts des importations et de l’aide humanitaire internationale dans le pays en guerre. Au moins 111 rebelles, 32 loyalistes et sept civils ont été tués au cours des dernières 24 heures dans ces affrontements dans la région, dont certains se déroulent dans des quartiers résidentiels de Hodeïda, ont indiqué lundides sources militaires et hospitalières.

Ce bilan a été donné alors que les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, opposent une farouche résistance à la progression des forces progouvernementales appuyées par l’Arabie saoudite et réussissent à la ralentir, a admis une source militaire loyaliste. Le chiffre de 32 combattants loyalistes tués en moins de 24 heures est le plus élevé depuis le début de cette phase de l’offensive sur Hodeïda, il y a 12 jours. Une source de la coalition antirebelles a indiqué que les Houthis avaient repoussé une tentative majeure d’avancée loyaliste en direction du port.
La coalition a de son côté visé les rebelles avec de multiples frappes aériennes, selon des sources militaires loyalistes. Dans la nuit, des corps carbonisés ont été amenés à l’hôpital militaire Al-Alfi, contrôlé par les rebelles depuis 2014, ont indiqué des sources de cet établissement. Au pouvoir à Hodeïda, grande ville stratégique sur la mer Rouge, les Houthis ont commencé à évacuer leurs blessés vers la capitale Sanaa dont ils sont maîtres également depuis quatre ans.
«Si à Hodeida, il y a une destruction du port, ça peut engendrer une situation absolument catastrophique», a mis en garde M. Guterres, rappelant que le Yémen se trouve déjà dans une situation humanitaire «désastreuse». Il a réitéré un appel pressant à «l’arrêt des combats». L’offensive des forces progouvernementales sur Hodeïda avait été lancée en juin, mais elle s’est nettement intensifiée depuis le 1er novembre avec un bilan d’au moins 593 morts jusqu’ici dans la région (461 rebelles, 125 loyalistes et 7 civils), selon des sources militaires et hospitalières.

L’Arabie saoudite a été considérablement affaiblie par l’affaire Jamal Khashoggi, du nom de ce journaliste tué le 2 octobre au consulat saoudien à Istanbul. Elle était déjà vivement critiquée pour des «bavures» à répétition ayant fait des centaines de victimes civiles lors de frappes aériennes depuis 2015 au Yémen. Tour à tour, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et son homologue britannique Jeremy Hunt ont estimé que le temps de la négociation était venu pour le Yémen. Lors d’un entretien dimanche avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, également ministre de la Défense, M. Pompeo a explicitement appelé à «la fin des hostilités» au Yémen, demandant que «toutes les parties viennent à la table pour négocier une solution pacifique au conflit».
L’administration américaine de Donald Trump, visiblement sous la pression du Congrès, a confirmé l’annonce samedi par Riyadh que la coalition sous commandement saoudien au Yémen allait désormais effectuer elle-même le ravitaillement en vol de ses avions, assuré jusqu’ici par les Etats-Unis.

Dimanche, des premiers combats de rue ont éclaté dans un quartier résidentiel de l’est de Hodeïda. Un responsable militaire progouvernemental a affirmé que l’objectif était de «purger» ces rues de toute présence rebelle. Les Houthis ont positionné des snipers sur les toits des bâtiments et ont posé de nombreuses mines pour freiner l’avancée de leurs adversaires, tandis que des avions de combat et des hélicoptères d’attaque de la coalition sous commandement saoudien pilonnent régulièrement les positions rebelles. Paradoxe de la situation, le port de Hodeïda, situé dans le nord de la ville, est «jusqu’à présent ouvert» et opère «normalement», selon son directeur adjoint Yahya Sharafeddine. De son côté, Hervé Verhoosel, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), a indiqué que les combats n’avaient pas affecté jusqu’ici ses opérations. Le Yémen est le théâtre de la pire crise humanitaire au monde, rappelle régulièrement l’ONU, qui précise que 14 millions de civils sont en situation de pré-famine.

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Elle recevra le na Hussein-dey aujourd’hui à 17h30: La JS Kabylie ne jure que par la victoire

Tue, 11/13/2018 - 14:13

Par Kamel BOUDJADI

Les Canaris n’ont pas vraiment le choix, car il faudra se donner à fond pour arracher les trois points de cette rencontre à domicile.

Les Canaris tenteront cet après-midi de se racheter dans une rencontre qui s’annonce difficile. La mission double des camarades de Benyoucef semble à la portée, mais gare aux surprises. L’adversaire, le NAHD n’est pas du genre à se mettre sous la dent. Cette année, l’équipe algéroise offre un jeu des grands. L’équipe qui se trouve à la 8e position dans le classement est à prendre très au sérieux. C’est justement ce que disait le technicien Franck Dumas qui tenait une conférence de presse, hier, au siège du club. Pour lui, l’adversaire est une très bonne équipe qu’il faut aborder avec le plus grand sérieux. Les Canaris n’ont pas vraiment le choix, car il faudra se donner à fond pour arracher les trois points de cette rencontre à domicile. Jouer au stade du 1er-Novembre est un avantage de taille, car il permet aux joueurs de bénéficier du soutien des supporters. La rencontre de cet après-midi se présente aussi sous de bons auspices, car l’effectif sera au complet.

C’est ce que mentionnait hier, le club dans sa page officielle sur Facebook. Après une absence de plusieurs semaines, Boukhenchouche revient pour apporter un plus à son équipe qui a senti son absence. D’ailleurs, d’aucuns auraient pensé à son intégration face à l’USMA en début de rencontre et non comme remplaçant. La rencontre face au NAHD verra également le retour de Benyoucef qui a connu des péripéties inattendues, suite à son arrestation à l’aéroport. Rappelons aussi que la direction du club a exprimé son soulagement après les examens médicaux subis par le portier Salhi. Blessé lors de la rencontre face à l’USMA, ce dernier a été suivi et prêt à être aligné face au NAHD cet après-midi. Aussi, après une défaite concédée face à l’USMA, les Canaris ont là une occasion pour se racheter devant leurs supporters.

C’est en fait, un double avantage, car après cette rencontre face au NAHD, les Canaris recevront le CSC vendredi prochain. Une autre occasion de se rapprocher de l’actuel leader. Trois points à domicile sont toujours bons à prendre, car les sorties sont imprévisibles. La concurrence pour ce butin est féroce. Par ailleurs, les Canaris commencent à reprendre de la sérénité après plusieurs semaines sans jouer, mais très fatigantes pour le moral. Des rencontres prévues puis déprogrammées avec les incidences que cela induit sur le moral des joueurs. La situation mal vécue par les joueurs a d’ailleurs engendré une défaite face à l’USMA. Le lendemain, le président de la ligue a reconnu son erreur, mais ne pouvait rien changer aux conséquences, car la rencontre à été jouée avec l’avantage à l’USMA qui a pu récupérer ses joueurs blessés. Enfin, il convient de mentionner que de leur côté, les supporters kabyles se préparent pour passer d’agréables moments sur les gradins du stade du 1er-Novembre.

Ces derniers, après leur retour cette saison, sont une force incontestable pour le rendement des joueurs. L’autre point positif de ce retour est le recul de la violence dans ce stade qui a vu passer des moments cauchemardesques durant plusieurs saisons.

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Mustapha Benfodil, écrivain algérien, à l’expression: « Mettre en parole nos traumatismes collectifs… »

Tue, 11/13/2018 - 14:06

Par O. HIND

Artiste inclassable, l’auteur de Zarta et Archéologie du chaos amoureux est revenu après dix ans avec un nouveau roman touffu, singulier et bien éclectique, à son image. Bien entendu, ceux qui pensaient que notre journaliste avait chômé entre-temps, eh bien, ils se trompent lourdement car ce dernier n’a jamais été aussi prolifique que ces derniers temps. Mustapha Benfodil, boulimique de lecture autant que de créativité est devenu un touche-à-tout esthétique puisqu’il s’est attaqué à bon escient, ces dernières années, à la fois à l’écriture théâtrale qu’aux arts visuels… Ses déflagrations artistiques sont autant d’idées originales que de fruits exotiques. A commencer avec délicatesse, mais sans ménagement. Car l’on n’est jamais au bout de nos surprises. C’est dans ce génie littéraire que l’auteur du «roman plastique» Body writing se révèle car son écriture finit par faire corps parfaitement avec le vrai personnage qu’est «Mus» pour les intimes…

L’Expression: Vous venez de sortir un nouveau roman intitulé «Body writing, vie et mort de Karim Fatimi», c’est présenté comme une sorte de biographie. Est-ce une histoire réelle ou bien inventée en toutes pièces?
Musptaha Benfodil: Justement tout le mystère est là. Parce que l’art a besoin de mystère, donc on va dire que dans tout ce que j’entreprends, la frontière est parfois tenue parce que j’emprunte à mon parcours personnel entre ce que j’invente mais pour casser le mystère je dirai qu’une grande partie du journal du matériau de ce roman est puisé de mes notes personnelles et notamment en ce qui concerne octobre 1988 parce que j’ai vécu ça de très près à Boufarik dans la ville où j’habitais et Bab Ezzouar, l’université où j’étais étudiant où on avait des comités contre la torture. On avait de très grands débats qui ont été structurants pour la suite. Il y a eu bien sûr toute la période des années 1990 aussi que j’ai documentée. La question qui traverse ce roman en filigrane est le rapport entre archives, archives personnelles, et histoire nationale.
Ça part de l’histoire d’un personnage, Karim Fatimi, c’est pour fixer le récit, la différence avec le métier d’historien je pense c’est que là on est dans quelque chose d’incarné. Quelque chose d’habité. Et c’est cette parole habitée que j’essaye de restituer bien sûr en usant des ressorts du roman. Il y a une vraie histoire, avec une femme qui s’appelle Mounia, qui va lire le journal de son mari, lire ses manuscrits.
C’est à travers le regard de Mounia que nous allons vivre cette reconstitution. Son mari vit un certain nombre de péripéties dans les années 1990 et ce livre repose un peu, sur cette guerre qu’on a vécue, qui n’a jamais été mise en parole. Par ce que ce sont des épisodes qui n’ont pas été mis en mots et c’est après sa mort que sa femme découvre certains épisodes. La femme de Karim Fatimi se met dans une posture presque de voyeur parce qu’elle va être happée par ce journal intime où elle va découvrir les divers épisodes de sa vie, mais à chaque fois elle va essayer d’engager un dialogue post mortem avec son mari sur des sujets qu’ils n’ont jamais abordés de leur vivant. De son vivant à lui. C’est aussi un roman pour, peut-être, mettre en parole des traumatismes collectifs qu’on n’a pas su dire au moment où ils se sont produits.

Le livre est très hybride au niveau formel. On y trouve de tout, même au niveau de la police des mots, l’on découvre des archives issues de vos propres archives personnelles, des photos, des dessins de la fille de ce couple…
Oui, c’est très fragmentaire. Les dessins ont deux fonctions. Et d’une parce que je suis attaché à travailler sur la texture, en plus du texte. La dimension visuelle et graphique m’importe aussi. Je suis extrêmement attaché à cette partie-là. C’est ce qui m’amène parfois à travailler sur les arts visuels. Il y a une autre dimension, dramaturgie. Cette fille a 4 ans au moment où son père décède.
C’est sur ses épaules que va reposer cette mémoire éclatée qui est symbolisée par tous ces manuscrits, par tous ces bouts de papiers qui abordent une trentaine d’années de notre histoire contemporaine. Il y a quelque chose de l’ordre de la transmission, mais aussi de l’ordre de la douceur. Les dessins d’enfant servaient aussi un peu à adoucir la violence du texte qui peut apparaître par endroits insoutenables.

Au niveau du langage on reconnaît votre style truffé de lexiques divers, de mots de la rue… un peu à votre image d’artiste polyvalent, journaliste, écrivain, mais pas que, puisque vous vous intéressez aussi au théâtre et aux arts visuels, ce langage est aussi un clin d’oeil à tout cela..
C’est un travail sur la langue. Effectivement, dans «body writing» c’est de l’anglais, on peut trouver aussi des mots en arabe du genre «chabaâtouna makrout» par exemple. Je revendique ce plurilinguisme qui est une richesse à la base, mais à la fin, quand on me demande dans quelle langue tu écris, je réponds, je ne vais pas me citer moi, mais je dirai qu’Assia Djebar écrit dans le Assia Djebar, Kateb Yacine écrit dans le Kateb Yacine, Kamel Daoud écrit dans le Kamel Daoud, Mehdi Acherchour écrit dans le Mehdi Acherchour, et Maissa Bey dans le Maissa Bey etc. C’est à ce titre-là et à ce prix-là qu’on est écrivain, c’est en inventant une langue.

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Zayen, auteur de chansons et organisateur de volontariats: Lorsque l’art se met au service de l’environnement

Tue, 11/13/2018 - 13:54

Par Kamel BOUDJADI 

Pour une innovation, c’en est une et par excellence. Dans le registre des choses ordinaires, l’on connaît les chanteurs engagés pour des convictions politiques et culturelles.

La Kabylie est, par ailleurs, très riches de ses enfants qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour les causes justes. Cette période marquée en lettres d’or se termine, mais la Kabylie ne pouvait rester sans que ses enfants ne viennent ouvrir d’autres chantiers pour le militantisme. Elle ne peut rester en marge ou derrière les luttes qui se mènent à l’universel. Et c’est dans ce registre qu’a émergé le jeune artiste Zayen. Il consacre son oeuvre artistique à un idéal universel. Zayen a choisi de s’engager dans le militantisme pour la protection de l’environnement et pour se faire, il mobilise tout son génie. Et il le fait avec brio.

Il traverse les frontières, les continents et les mers pour porter la voix de la terre agressée de toutes parts. A coups de poèmes et de chansons, Zayen sensibilise. Les siens d’abord, puis l’humanité entière. Il compose, il monte sur scène pour le même idéal: protéger la terre qui nous nourrit c’est nous protéger des conséquences du mal que nous lui causons, à chaque instant et à chaque geste. A fond dans son engagement, l’artiste, lorsqu’il ne chante pas, se jette dans le terrain. Par des actions, il sensibilise les siens sur la nécessaire protection de l’environnement. D’idées, il foisonne et surtout, il n’hésite pas à les transformer en actions. Des actions qui font de lui, incontestablement, un meneur d’hommes en matière de volontariat pour la protection de la terre et de l’environnement. Comme au temps des ancêtres.

Depuis quelques années, Zayen a accompli des actions novatrices et surtout avant-gardistes. Il sort des sentiers battus de la chanson engagée, d’abord par un clip qui a fait un grand succès à sa sortie chez les disquaires. Dda Musa ou Tighri n ugamma, avec la participation de 33 artistes est un hymne à la cause environnementale composé dans plusieurs langues: kabyle, arabe, chaoui, m’zab, français et russe. La chanson se veut comme un cri d’alarme sur la dégradation inquiétante de l’environnement et une situation déplorable qui, aujourd’hui, n’épargne pas nos agglomérations. L’objectif étant d’impliquer les artistes qui, par leurs voix diverses, feront un appel commun, afin que la sensibilisation des acteurs de la société civile soit à la hauteur de cet enjeu Action.
Joignant le geste à la parole, Zayen se lance dans des opérations de terrain. Un premier volontariat de nettoyage du barrage Taksebt est organisé avec la participation d’une vingtaine d’artistes.
Toujours sur le terrain, le jeune artiste organise une grande campagne de plantation d’arbres en collaboration avec la wilaya de Tizi Ouzou et la direction de la culture.
Durant l’été, Zayen a profité de son passage sur le littoral pour prendre part pleinement au festival de l’environnement qui s’est déroulé au village Arvi à Tigzirt.

La parade a sensibilisé petits et grands sur les thèmes de l’environnement et du développement durable, à travers des mélodies et des textes originaux. Pour couronner ce travail de longue haleine, l’artiste compose une comédie musicale écologique avec la participation de 30 artistes, chanteurs, comédiens, musiciens, poètes, animateurs. L’oeuvre a été présentée dans le cadre de la cérémonie des remises des prix aux lauréats du concours Rabah-Aïssat du village le plus propre, organisée par L’APW de Tizi Ouzou.

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La directrice de l’ANSEJ: les jeunes promoteurs pourront bénéficier d’un rééchelonnement de leurs dettes, non pas de leur effacement

Tue, 11/13/2018 - 12:01

Contrairement à ce qu’espéraient certains jeunes investisseurs en difficulté, ceux-ci ne pourront pas bénéficier d’un effacement des dettes contractées auprès des banques, par le biais de l’Agence nationale de soutien de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).  

S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la directrice de cet organisme, Mme Samira Djaïder, explique  que des jeunes promoteurs « en difficulté de remboursement » de leurs dettes, avaient bénéficié d’un effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés, permettant à 160.000 parmi eux à rembourser les dettes contractées auprès des banques.

Pour ceux qui n’ont pu apurer leur situation, et afin qu’ils puissent pérenniser leurs activités, la directrice de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes signale que ceux-ci pourront  bénéficier d’un nouvel échéancier de remboursement.

Elle fait, par ailleurs, savoir que 21.000 promoteurs n’ayant pas pu mener leur projet à terme, ont fait appel au Fonds de garantie et se sont, ainsi, trouvés « soulagés » des crédits octroyés par les banques.

Elle chiffre à quelque 37.000 le nombre total de jeunes entrepreneurs confrontés à des difficultés de remboursement à avoir déposé des dossiers auprès de ce Fonds.

Sur un programme ANSEJ et CNAG de création, durant 2018, de 29.000 micros entreprises, devant générer environ 500.000 emplois,  il n’en a finalement été réalisé que 17.000 à ce jour. Mme Djaïder impute cette différence au fait que tout projet à financer devra, désormais, être orienté vers des « activités porteuses » créatrices d’emplois.

Elle annonce, d’autre part, que le lancement des divers dispositifs de création de micros entreprises a, à ce jour, permis la création de 1,2 million d’emplois.

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Conférence sur la Libye: Arrivée à Palerme de Ahmed Ouyahia

Tue, 11/13/2018 - 11:58

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est arrivée mardi matin à Palerme (sud de l’Italie) pour participer à la Conférence internationale sur la Libye qu’organise l’Italie en collaboration avec la mission d’appui des Nations unies en Libye.          

M. Ouyahia accompagné du ministre des Affaire étrangères, Abdelkader Messahel, devra prendre part d’abord à la réunion des pays voisins de la Libye avant d’assister à la Conférence internationale.

Outre les principaux dirigeants politiques libyens et le représentant spécial des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, plus d’un vingtaine de chefs d’Etats et de gouvernements, partenaires internationaux de la Libye, prennent part à cette conférence  dans l’objectif de trouver une solution à la crise dans laquelle se débat ce pays depuis la chute du régime Mouammar El Gueddafi en 2011.

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Incendie aux Etats-Unis: 42 morts, le bilan le plus lourd de l’histoire de la Californie

Tue, 11/13/2018 - 11:48

L’incendie de forêt qui fait rage dans le nord de la Californie a causé la mort de 42 personnes, devenant ainsi le plus meurtrier de l’histoire de cet Etat, a déclaré lundi  shérif du comté de Butte, Kory Honea.

« Jusqu’à présent, les restes de 13 nouvelles personnes ont été découverts, ce qui porte le nombre total des morts à 42. Si je comprends bien, il  de l’incendie de forêt le plus meurtrier de l’histoire de la Californie », a affirmé le shérif Honea lors d’une conférence de presse.

Il est ainsi revenu sur sa déclaration initiale selon laquelle cet incendie était le meurtrier de l’histoire de l’ensemble des Etats-Unis.

Le bilan précédent de cet incendie, le « Camp Fire », était de 29 morts, soit autant de victimes que lors du pire incendie de forêt qu’avait jusqu’alors connu cet Etat, et qui remontait à 1933.

Des milliers de pompiers continuaient à lutter lundi contre les flammes.

L’incendie était encore loin d’être contenu mais sa surface a été réduite de 4.500 hectares, les pompiers s’attachant notamment à protéger les bâtiments menacés par les flammes.

Les autorités étaient sans nouvelles de plus de 200 personnes.

De forts vents venus du nord-est continuaient à souffler sur la région, où plus de 4.500 pompiers étaient à pied d’oeuvre, avec une température maximale de près de 20 C prévue dans la journée et pas une goutte de pluie attendue d’ici à la fin du mois.

La ville de Paradise a été littéralement rayée de la carte, laissant la place à des paysages de désolation.

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Le PIB nominal en Algérie s’établirait à plus de 188 mds de dollars en 2018, selon le FMI

Tue, 11/13/2018 - 11:47

Le PIB nominal de l’Algérie devrait atteindre 188,3 milliards (mds) de dollars en 2018 contre 167,6 mds de dollars en 2017, une hausse soutenue par l’augmentation des dépenses publiques qui devraient doper la croissance cette année et l’année prochaine, selon les nouvelles prévisions du FMI publiées mardi.

Le PIB nominal de l’Algérie devrait franchir pour la première fois la barre des 200 mds de dollars en 2019 pour se chiffrer à 200,2 mds de dollars, prévoit l’institution de Bretton Woods dans son rapport sur les perspectives économiques de la région Moanap (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan), présenté mardi à Dubaï.

Le Fonds a maintenu inchangées ses prévisions d’octobre pour le PIB réel à 2,5% en 2018 contre 1,4% en 2017 et à 2,7% en 2019, précisant que  » l’augmentation des dépenses publiques devrait stimuler la croissance  » cette année.

Mais « la contraction budgétaire prévue pour les années à venir va probablement se traduire par un ralentissement de la croissance non pétrolière sur le moyen terme « , relève, toutefois, le préteur en dernier ressort.

Le FMI rappelle que l’Algérie, a  » augmenté ses dépenses afin de stimuler l’activité économique, en s’appuyant largement sur le financement monétaire « , soulignant que  » le retour à un rééquilibrage budgétaire rigoureux est prévu à partir de 2019 « .

 » La monétisation du déficit budgétaire en Algérie s’est traduite par des injections de liquidités considérables qui ont stimulé le crédit au secteur privé comme au secteur public en 2017 « , note le rapport.

A ce titre, le Fonds relève que le ratio investissement privé par rapport au PIB dans les pays exportateurs de pétrole de la région a été tiré par l’Algérie, dont le ratio moyen est passé de 14% à 22%.

Des progrès sont réalisés aussi, en matière d’amélioration du climat des affaires, constate le FMI qui cite à ce titre l’adoption de nouvelles lois visant à soutenir les petites et moyennes entreprises et le développement de cadres de partenariat public-privé.

En parallèle, le financement monétaire de l’économie ne s’est pas traduit pas une poussée inflationniste. Le FMI a maintenu ses prévisions d’octobre pour l’inflation à 6,5% en 2018 et à 6,7% en 2019, des taux qui sont en baisse par rapport à ses projections d’avril dernier.

A l’instar des autres pays exportateurs de pétrole de la région, l’Algérie devrait enregistrer une amélioration de ses soldes extérieurs et budgétaires grâce notamment au redressement des cours de brut.

Le rebond des cours pétroliers « apportera un soutien temporaire » aux pays exportateurs de pétrole de la région qui doivent, cependant, poursuivre les réformes et l’ajustement budgétaire pour renforcer leur résilience à long terme, souligne le FMI dans son rapport.

Ainsi, les exportations passeront à 46,2 mds de dollars en 2018 contre 37,6 mds de dollars en 2017. Le déficit du compte courant s’établira à -16,9 mds de dollars cette année contre -22,1 mds de dollars en 2017. En 2019 ce déficit baissera encore d’un milliard à -15,9 mds de dollars.

Le déficit du compte courant représentera -9% du PIB en 2018 comparé au -13,2% en 2017 et devrait se réduire à -7,9% du PIB en 2019, selon les mêmes données.

Le FMI prévoit que le budget de l’Algérie sera à l’équilibre avec un baril à 105,1 dollars en 2018 et à 98,6 dollars en 2019.

Mais pour son équilibre extérieur elle aura besoin d’un baril beaucoup moins cher à 80,3 dollars en 2018 et à 78,9 dollars en 2019, selon les estimations du FMI.

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