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Updated: 1 day 20 hours ago

Constantine : le corps d’un enfant repêché d’une mare d’eau

Wed, 10/03/2018 - 20:53

Un corps sans vie d’un enfant a été repêché d’une mare d’eau durant les dernières 24 heures par les éléments de la protection civile de la wilaya de Constantine, a-t-on appris, mercredi, auprès de ce corps constitué.

Il s’agit du corps d’un enfant de 13 ans mort noyé dans une mare d’eau située à la sortie de la commune d’Ain Abid (40 km au Sud-Est de Constantine), a précisé la même source.

La victime a été évacuée par les éléments de la Protection civile vers la polyclinique de cette localité avant d’être transférée à la morgue de l’hôpital Mohamed Boudiaf de la commune d’El Khroub, a ajouté la même source.

Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances exactes de ce drame, a-t-on fait savoir. APS

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Gaïd Salah : La réconciliation nationale, une initiative « historique » du président Bouteflika

Wed, 10/03/2018 - 20:51
Le général de Corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah a mis en avant mercredi à Biskra, le rôle de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dans le rétablissement de la sécurité et la stabilité du pays, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans ce contexte précisément, je ne manquerai pas de valoriser et de saluer, notamment à l’occasion du 13e anniversaire du vote par acclamation de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, la clairvoyance et la perspicacité de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, Ministre de la Défense nationale à travers son initiative historique adoptée par tout le peuple, qui la considère, aux côtés des sacrifices et de la détermination des braves hommes de l’ANP, une pierre angulaire dans le processus du rétablissement de la sécurité et la stabilité du pays« , a affirmé le général de Corps d’armée.

Pour le chef d’État-major de l’ANP, « cette initiative historique a su faire régner la fraternité parmi les algériens et a permis à ceux ayant égaré le droit chemin de revenir à la raison, de rompre avec leur cruauté, d’emprunter la voie de la sagesse et de la réconciliation nationale, et de regagner leur société« . « Une initiative sur laquelle l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), s’est appuyée lors de l’édification de cette prestigieuse institution de défense et de sécurité, dont les fondements sont solidement ancrés, et qui œuvrera, sans répit jour et nuit avec l’aide d’Allah Le Tout-Puissant, à parachever le raffermissement des piliers de ce don divin« , a-t-il fait valoir.

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Medelci prendra part jeudi à la célébration du 60e anniversaire de la Constitution française

Wed, 10/03/2018 - 20:45

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, prendra part, jeudi à Paris, à la célébration du soixantième (60e) anniversaire de la Constitution française, organisée par le Conseil constitutionnel français, a indiqué, mercredi, un communiqué de cette instance.

Le président français, Emmanuel Macron assistera à cette célébration et donnera une allocution en cette occasion, conclut la même source. APS

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M. Ouyahia s’entretient avec le président de l’Assemblée de la République portugaise

Wed, 10/03/2018 - 20:44

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est entretenu mercredi à Lisbonne avec le président de l’Assemblée de la République portugaise, Eduardo Ferro Rodrigues.

M. Ouyahia a coprésidé avec son homologue portugais, Antonio Costa les travaux de la 5ème réunion de haut niveau entre les deux pays, laquelle a été couronnée par la signature de 13 accords de coopération dans de nombreux domaines. APS

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Libye : le patrimoine archéologique menacé par les combats et les pillages

Wed, 10/03/2018 - 20:40

Le chef du Département libyen des antiquités Mohamad al-Chakchouki a tiré mercredi la sonnette d’alarme sur la situation du patrimoine archéologique libyen affirmant qu’il est en « réel danger » en raison de la poursuite des violences et des actes de pillage. 

« Le retranchement de groupes armés à l’intérieur des sites archéologiques et les combats qui se déroulent près ou sur les sites, dont Sabratha, constituent un danger permanent », a indiqué le chef du Département libyen des antiquités, cité par des médias internationaux.

La situation est d’autant plus préoccupante que la conservation des sites antiques était autrefois confiée à des missions archéologiques  occidentales, mais les archéologues ne sont plus venus en Libye depuis quatre ans, en raison de l’insécurité, a déploré M. Chakchouki.

S’étendant sur 90 hectares, avec une partie engloutie par la mer, la cité romaine de Sabratha est l’une des trois villes de l’ancienne Tripolitaine romaine, avec Oea, l’actuelle Tripoli et Leptis Magna (ouest).

Mohamad Abou Ajela, responsable du bureau des antiquités de Sabratha, a ajouté de son côté que « la cité continue de subir les effets de l’érosion et la dégradation de la pierre, ainsi que les dégâts causés par l’homme ».

Outre les violences, plusieurs sites libyens protégés sont aujourd’hui menacés par l’expansion urbaine, comme Cyrène, trésor de l’ère hellénique, dans l’est de la Libye, ont souligné les responsables du patrimoine libyen.

Les pillages constituent une autre menace, la sécurité défaillante ayant favorisé les fouilles clandestines et le trafic d’antiquités.

Plusieurs cas de vols d’objets antiques ont été répertoriés. En mars dernier, le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé avoir saisi « de nombreuses oeuvres d’art originaires des régions de la Cyrénaïque (est) et de la Tripolitaine (ouest), dont sept mosaïques, des sarcophages et des pièces d’origine égyptienne ».

Selon Madrid, « il a été prouvé qu’elles provenaient des sites d’Apollonie et de Cyrène, deux nécropoles pillées par des groupes terroristes ».

Le Département des antiquités tente de sauver ce qui peut encore l’être, en fermant les musées, notamment celui de Tripoli, ou en transférant des trésors archéologiques en lieu sûr.

A Sabratha, une mission archéologique espagnole a récemment signé un « accord pour la restauration de certains sites, notamment le théâtre », d’après M. Abou Ajela.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril, l’antique cité de Sabratha, dans l’ouest libyen, porte les stigmates d’affrontements entre milices rivales, qui font craindre le pire pour le précieux héritage archéologique du pays.

Selon des habitants, des snipers étaient postés en haut de l’amphithéâtre lors des combats qui ont éclaté entre des groupes armés en septembre et octobre 2017, faisant 39 morts et 300 blessés.

L’Unesco avait déclaré en péril la cité antique de Sabratha, et quatre autres sites libyens, en juillet 2016, justifiant sa décision par « les dommages déjà survenus et les graves menaces qui pèsent sur ces sites ». APS

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Université Ali Lounici d’El- Afroune (Blida) : Création de trois nouveaux laboratoires de recherche

Wed, 10/03/2018 - 17:04

Trois nouveaux laboratoires de recherche ont été créés, au niveau de l’université Ali Lounici d’El-Afroune (à l’ouest de Blida) , à la faveur de cette rentrée universitaire 2018/2019, portant ainsi à 18 le nombre de laboratoire au niveau de cet établissement de l’enseignement supérieur, a-t-on appris, dimanche, de son recteur, Khaled Ramoul.
Les nouveaux laboratoires sont dédiés respectivement à la langue, le savoir, et la communication, le numérique et la loi algérienne, et enfin la gouvernance et le développement durable, a indiqué, à l’APS, le PR. Ramoul.
Il a annoncé, en outre, l’obtention de trois agréments relatifs à trois autres nouveaux laboratoires, à propos desquels des préparatifs sont en cours pour leur ouverture durant la présente année universitaire. Pour le responsable, ces structures de recherche, dont l’encadrement est assuré par des équipes de docteurs et chercheurs qualifiés, sont dotées d’un intérêt extrême pour l’université, du fait qu’elles vont contribuer, a-t-il dit «à insuffler une dynamique à la recherche universitaire, particulièrement au plan de son ouverture sur son environnement socioéconomique», a-t-il estimé. Ces structures participent, par ailleurs, dans l’attribution d’agréments à des projets de doctorats, a-t-il déclaré, signalant l’ouverture, à ce titre, de 124 nouveaux postes doctorants durant cette année universitaire 2018/2019 , dans différentes spécialités en rapport avec les sciences humaines, et les sciences économiques, à l’instar du marketing et de la loi environnementale.
Les résultats du concours relatif à ces postes seront connus à la mi-octobre prochain, soit après examen des dossiers de tous les candidats, a précisé le PR. Ramoul, sachant que l’université compte 1 243 étudiants en Doctorat. Le recteur de l’université d’El-Afroune a, aussi, fait part d’une levée de gel concernant le projet de réalisation de 2 000 places pédagogiques, dans le cadre du programme du ministère de tutelle portant sur l’extension des places pédagogiques. «Le projet sera lancé en travaux dés parachèvement des procédures administratives», a-t-il fait savoir.
Quelque 5 800 nouveaux inscrits ont été accueillis, durant cette nouvelle rentrée 2018/2019, à l’université Ali Lounici d’El Affroune, comptant actuellement près de 32 000 étudiants au niveau de ses quatre facultés, représentées par la faculté des sciences économiques et commerciales et de gestion, faculté de Droit et des sciences politiques, faculté des sciences humaines et sociales et faculté des lettres et des langues.

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Yémen : Les mines, autre fléau de la guerre

Wed, 10/03/2018 - 17:02

Dans l’ouest du Yémen, Imad et sa petite soeur Alia ont été doublement frappés par le malheur: après avoir perdu leur père dans l’explosion d’une mine, ils ont été chassés de leur village. Dans le conflit qui fait rage depuis 2015 dans ce pays le plus pauvre de la péninsule arabique, des enquêteurs de l’ONU ont déclaré en août que tous les acteurs avaient commis des crimes de guerre potentiels.

La coalition sous commandement saoudien, alliée du gouvernement, a mené des raids aériens ayant tué des civils, dont des enfants, dans des zones tenues par les insurgés, tandis que les rebelles Houthis sont accusés d’avoir posé des dizaines de milliers de mines terrestres. Agés de sept et six ans, Imad et Alia habitaient avec leurs parents dans le village d’Al-Dunain, dans la province côtière de Hodeida âprement disputée par les rebelles et les forces progouvernementales. Leur maison, raconte leur mère Fethiyeh Fartout, était entourée de mines posées par les rebelles. Un jour, alors que son mari se rendait au marché, il a été tué sur une route «parsemée de mines antipersonnel» dans le district de Hays, théâtre de combats quotidiens.

«Où aller ?»
«Ensuite, les Houthis nous ont dit de quitter la maison, faute de quoi on risquait d’être tués», dit-elle à l’AFP. «»Mais où aller?», ai-je demandé aux Houthis». Selon le Norwegian Refugee Council (NRC), les combats dans la région de Hays ont provoqué d’importants déplacements de civils depuis plus de 10 mois. La famille a finalement dû se rendre dans le camp d’Al-Waara, à une trentaine de km au sud-ouest de Hays. Des centaines de personnes vivent dans des tentes de fortune dans ce centre pour déplacés financé en partie par les Emirats arabes unis, autre pilier de la coalition anti-rebelles aux côtés de Ryad. Alors que des dizaines d’enfants courent dans le camp, certains pieds nus, ou jouent sur la seule balançoire disponible, un garçon est assis dans un fauteuil roulant, avec une jambe dans le plâtre. Lui aussi a été victime d’une mine. Human Rights Watch (HRW) a déclaré en juin que les mines au Yémen avaient entravé l’accès à l’aide humanitaire et empêché des civils de rentrer chez eux en sécurité.
«Les Houthis ont posé des mines antipersonnel, antivéhicule et des mines improvisées alors qu’ils se retiraient des zones d’Aden (sud), de Taëz (sud-ouest), de Marib (centre) et, plus récemment, de la côte ouest du Yémen», a indiqué HRW. Jamal Fartout, le père de Fethiyeh Fartout, affirme que les risques sont trop importants pour rentrer chez eux.
«Les Houthis ont posé des mines partout et leurs explosifs ont même détruit les routes», explique-t-il à l’AFP. En juillet, le Washington Institute indiquait que si les mines antipersonnel sévissent au Yémen depuis des décennies en raison de conflits successifs, les Houthis les utilisent aujourd’hui «à un rythme étonnamment élevé».

«Défi gigantesque»
L’Arabie saoudite a lancé en juin un nouveau projet de déminage au Yémen, mais «les mines terrestres resteront un défi gigantesque après la guerre» actuelle, selon l’institut. Alors que le nombre exact est «difficile à vérifier», l’institut indique que, selon un «responsable yéménite chargé du déminage», les Houthis auraient posé 500.000 mines depuis 2015, date de l’intervention de la coalition, alors que des équipes de déminage en auraient enlevé 300.000. Si les rebelles n’ont pas réagi à ces allégations dans les médias, le «ministère» des Affaires étrangères à Sanaa, la capitale qu’ils contrôlent, a nié en 2017, dans une lettre à HRW, utiliser des mines antipersonnel. Le conflit au Yémen a fait quelque 10.000 morts, en majorité des civils, et plus de 56.000 blessés, mais des responsables humanitaires estiment le bilan réel des victimes nettement plus élevé. Et la guerre a provoqué, selon l’ONU, «la pire crise humanitaire au monde», avec des millions de personnes risquant de mourir de faim, notamment dans la région de Hodeida. Malgré tous ses malheurs, la famille de Mme Fartout réussit à survivre.
Le Croissant-Rouge émirati (ERC) livre des vivres au camp d’Al-Waara environ toutes les trois semaines, indique Saeed al-Kaabi, directeur des opérations humanitaires émiraties au Yémen. Chaque tente reçoit un colis comprenant du riz, des pâtes, des haricots, du thon, du sel et du sucre, précise-t-il à l’AFP.
Dans la tente de la famille Fartout, la veuve prépare un mélange de blé et d’eau dans un bol. Imad et Alia grattent avec leurs doigts la nourriture sur les côtés du bol pour ne rien laisser.

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Brexit : Londres traitera les Européens comme les autres immigrés

Wed, 10/03/2018 - 17:02

«Ce sera un système basé sur les compétences des travailleurs, et non sur leurs origines «, explique Theresa May, qui s’est engagée à réduire le solde migratoire.
La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mardi de nouvelles règles en matière d’immigration au Royaume-Uni, qui entreront en vigueur après le Brexit, et donneront la priorité aux travailleurs qualifiés en supprimant la libre circulation des citoyens européens. « Quand nous quitterons (l’Union européenne), nous mettrons en place un système d’immigration qui met fin, une fois pour toutes, à la libre circulation « des citoyens européens au Royaume-Uni, a déclaré la chef du gouvernement dans un communiqué. « Ce sera un système basé sur les compétences des travailleurs, et non sur leurs origines.
Ce nouveau système permettra de réduire l’immigration des personnes peu qualifiées, a ajouté la chef du gouvernement. Il mettra le Royaume-Uni sur la voie d’une immigration réduite à des niveaux viables, comme promis. « Theresa May s’était engagée, dans le programme présenté pour les élections législatives de juin 2017, à réduire le solde migratoire à moins de 100 000 personnes par an, contre 273 000 en 2016. La dirigeante britannique devrait détailler ce nouveau système dans un discours qu’elle prononcera mercredi au congrès du Parti conservateur, à Birmingham (centre de l’Angleterre). Selon ces nouvelles règles, les personnes souhaitant s’installer outre-Manche devront attester un certain niveau de revenu pour garantir qu’elles n’occupent pas des emplois « qui pourraient être pourvus « par la population britannique. Les visas délivrés aux étudiants ne seront pas soumis aux mêmes critères.

Livre blanc sur l’immigration
Les citoyens de l’Union européenne sont actuellement libres de s’installer et de travailler au Royaume-Uni, une situation qui doit prendre fin à l’issue de la période de transition post-Brexit, en décembre 2020, en cas d’accord entre Londres et Bruxelles sur les conditions de la sortie britannique de l’UE. Ce nouveau système s’appuie sur les recommandations formulées par le Comité consultatif sur les migrations (CAM) dans un rapport adressé au gouvernement et publié le 18 septembre. Le directeur du CAM, Alan Manning, avait pris part, le 24 septembre, à une réunion du cabinet, qui rassemble les principaux ministres britanniques, pour exposer ses conclusions. Dans cette étude, le CAM recommandait d’élaborer un système d’immigration qui n’offre aucune préférence aux citoyens issus de l’espace économique européen si la question de l’immigration n’est pas intégrée aux négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Downing Street a précisé qu’un livre blanc sur l’immigration serait publié dès cet automne, tandis qu’un projet de loi sera présenté en 2019.

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Cinq ans après un terrible naufrage de migrants: Lampedusa veut tourner la page

Wed, 10/03/2018 - 17:00

Cinq ans après le pire naufrage de migrants de son histoire, Lampedusa compte sur l’afflux des touristes pour tourner la page, mais il n’est pas sûr que la petite île méditerranéenne ne redevienne pas une porte d’entrée de l’Europe.

Juste avant l’aube du 3 octobre 2013, une embarcation partie de Libye avec près de 550 migrants essentiellement érythréens chavire juste devant les côtes de l’île. Pêcheurs et secouristes récupèrent 155 survivants, puis 366 corps sans vie. Alors que tant de naufrages en Méditerranée avant ou après n’ont pas laissé de traces, les images de l’alignement des centaines de cercueils dans un hangar de l’aéroport font le tour du monde et lancent une série dispositifs de secours au large de la Libye. Mais paradoxalement, si les traversées se sont multipliées entre 2013 et 2017, Lampedusa, gros caillou de 20 km2 et 6.100 habitants posé plus près des côtes africaines que de la Sicile, a vu de moins en moins de migrants, secourus plus au sud et conduits pour la plupart directement dans le sud de l’Italie. Les habitants ont profité de ces années pour faire pousser hôtels, locations de vacances et restaurants, tout en développant une offre touristique autour des plages de sable fin et des promenades en bateau à la découverte des petites criques de l’île, des dauphins et des sites de plongée sous-marine. Et désormais, même en fin de saison, difficile de trouver un endroit où étendre sa serviette sur la plage dite des lapins, un site paradisiaque à moins de 600 mètres de l’endroit où gît encore l’épave du naufrage. «Pourquoi aller aux Maldives quand on a des plages comme ça ici ?», résume Marzia Davoli, 66 ans, retraitée venue de Reggio Emilia (centre).

«La mer la plus belle du monde»
«Nous avons la mer la plus belle du monde, je peux le garantir», assure aussi Gaspare Natozi, 50 ans, qui gère une concession de quelques dizaines de parasols sur une plage à l’eau turquoise près de l’unique village. Le nouvel aéroport de l’île, inauguré en 2012, est ainsi passé de 86.000 arrivées en 2014 à 128.000 en 2017, et a encore enregistré une hausse de 3,5% sur les huit premiers mois de l’année. Argentino Sarto, 55 ans, un banquier habitant à Monza (nord), est conquis: «La mer est fantastique, les plages aussi, les gens sont très sympa. Et pour être honnête, j’ai vu beaucoup plus d’immigrés à Monza qu’ici». Plus que des flux migratoires, l’île pâtit pour l’instant d’un développement assez anarchique, avec des hôtels inégaux, des véhicules de location bringuebalants et une population touristique qui dépasse parfois largement la capacité de ses petites plages. Et le centre d’accueil des migrants est toujours là, niché entre deux collines. Une grande partie est fermée depuis mars pour rénovation, mais il reste 95 places, régulièrement occupées.
Un grand portail en fer, des militaires, des caméras: l’endroit est très surveillé, même si une discrète ouverture dans le grillage a presque toujours permis aux migrants d’aller se promener. Depuis le début de l’année, l’île a vu passer plus de 2.500 migrants, partis pour l’essentiel de Tunisie. Et depuis le retrait des navires de secours, humanitaires comme militaires, les arrivées de Libye ont repris. Une barque est ainsi arrivée la semaine dernière de Zouara après trois jours de traversée, avec 65 personnes à bord.

Changement d’humeur
Mais alors que les habitants ont longtemps aidé comme ils pouvaient, tirant les gens de l’eau, leur offrant un plat de pâtes ou un pull, l’humeur a changé au cours des ans. Symbole de cette grogne, l’emblématique maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, prix Unesco de la paix début 2017, a été sèchement battue l’an dernier par Salvatore Martello, maire de 1991 à 2001, propriétaire d’un hôtel sur le port et président du consortium des pêcheurs. Parallèlement, la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite) a obtenu 15% aux législatives de mars avec son slogan «Les Italiens d’abord». Dans le grand bureau où il reçoit, cigare à la main, M. Martello pointe du doigt les vols et dégradations commis par des Tunisiens, dont les arrivées ont repris depuis 2017. «Il faut faire la distinction parce que sinon les gens commencent à dire «ah, ils sont devenus racistes»», explique le maire. «Si au lieu de voir arriver des gens qui sont dans le besoin, qui fuient la guerre, Lampedusa reçoit des délinquants, il ne s’agit plus d’accueil mais d’ordre public». Cette réputation peine Amin, 35 ans, récemment débarqué de Tunisie: «Ici les gens sont un peu méfiants. Mais j’ai entendu dire qu’il y avait eu des Tunisiens qui avaient créé des problèmes avant nous. Ca ne se fait pas. Si tu viens chez quelqu’un, tu respectes». Debout sur les marches de l’église, il observe une partie de football improvisée à la nuit tombée entre des migrants et des jeunes de l’île. «Lampedusa 0 – Tunisie 1»… Mais quand le ballon traverse la rue jusqu’à une supérette, quatre policiers en civil discrètement mêlés aux badauds interviennent: le match est terminé, les migrants se fondent dans la nuit et les jeunes restent, désoeuvrés.

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Médéa : Visite guidée à l’ancienne cité antique «Rapidum»

Wed, 10/03/2018 - 16:58

Une visite guidée sur le site de l’ancienne Cité antique «Rapidum» dans la commune de Djouab à l’est de Médéa, a été organisée lundi, au profit d’étudiants de l’université de Tlemcen, de membres de l’association caritative «Ness-el-Kheir» et de citoyens, à l’occasion de la célébration de la 3è édition «Patrimoine de Rapidum». Initiée par la direction du musée régional des arts et des traditions populaires de Médéa, cette visite vise à «faire connaître» aux participants l’un des plus importants vestiges historiques de l’époque romaine que recèle la wilaya, apprendre davantage sur l’architecture romaine, les techniques et les matériaux utilisés lors de la construction de cette cité, outre la sensibilisation de ces derniers sur l’importance de la préservation du patrimoine national.

Cette virée «thématique» est une opportunité aux participants pour faire une «immersion» dans l’histoire de la région, en particulier cette période de l’occupation romaine, la plus ½ riche « en terme de vestiges et de monuments historiques, et donc susceptible de représenter un intérêt pour ces étudiants et tout ceux qui s’intéressent au patrimoine et l’histoire de Médéa, selon les organisateurs. La Cité antique de «Rapidum» est située dans la commune de Djouab, à 80 km à l’est de Médéa, et s’étend sur une dizaine d’hectares. Le site, dont il ne subsiste, aujourd’hui, que des ruines, abritait, vers l’an 122, un camp militaire romain qui va se transformer, quelques années plus tard, en une ville prospère où se côtoyaient des vétérans de l’armée romaine et des paysans et artisans, venus des villes limitrophes. «Rapidum» avait une vocation militaire et faisait partie, à ce titre, d’un dispositif de défense mis en place par les romains pour se protéger contre l’invasion des troupes ennemies. Le camp militaire accueillait, au début, un détachement de 500 militaires, répartis entre fantassins et cavaliers, qui va se renforcer, à partir de l’an 167, de populations civiles et ne tardera pas à se transformer en une ville prospère, grâce à l’agriculture et au commerce.

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Consommation de narcotiques: l’Algérie confrontée à une « montée vertigineuse » du phénomène

Wed, 10/03/2018 - 15:45

La consommation de narcotiques au sein de l’ensemble des segments de la société Algérienne, tant en milieu urbain que rural, est en train de se transformer en une sorte de « montée vertigineuse ».

C’est un phénomène qui est en train de prendre de l’ampleur depuis une décennie déjà, constate le chef de la cellule de lutte contre le trafic de stupéfiants, faisant état de divers facteurs parmi lesquels il cite la position géographique du pays, utilisé à ses dépends comme carrefour de transit de la drogue vers diverses destinations.

S’exprimant, mercredi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, le commissaire divisionnaire, Djamal Guessoum, signale qu’il reste malaisé de connaitre précisément les types et les quantités réelles de drogue transportées via l’Algérie.

Il note cependant qu’une partie se trouve tout naturellement « déversée » au niveau du marché local, qu’il s’agisse, dit-il, du cannabis, des psychotropes ou des opiacées d’une manière générale.

Se référant à des statistiques de l’Office national de lutte contre la drogue, l’intervenant note que les stupéfiants ont déjà fait leur intrusion dans près de 400 établissements scolaires, soit 1% du total, relevant dependant que l’Algérie est, pour autant,loin d’être « dans le rouge ».

Commentant l’évolution des prises de drogue effectuées par les divers services de sécurité, l’officier de la DGSN constate que si pour ce qui concerne le cannabis il en a été saisi 56 tonnes en 2012 contre 6 tonnes en 2017,  il en va tout autrement pour les psychotropes, dont il a été mis la main sur 3,6 millions de comprimés et procédé à 150.000 arrestation, au cours des 5 dernières années.

Il précise, en outre, que les divers services agissant contre les réseaux de narcotrafiquants ont réussi, à ce jour, à en démembrer plus d’une vingtaine, révélant que la lutte est plus difficile à mener contre les petits dealers activant en milieu urbain.

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Secousse tellurique d’une magnitude de 3,0 dans la wilaya de Bejaia

Wed, 10/03/2018 - 15:24

Une secousse tellurique d’une magnitude de 3,0 degré sur l’échelle de Richter a été enregistrée mardi 21h15 dans la wilaya de Bejaia, a annoncé le Centre de recherche en astronomie, strophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L’épicentre du séisme a été localisé à 13 km au nord-est de Bejaia (en mer), précise la même source.

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Gaïd Salah à partir de la 4e région militaire: « Nous sommes déterminés à aller de l’avant »

Wed, 10/03/2018 - 15:23

Par Ikram GHIOUA

L’édification d’une armée forte, moderne et développée s’articule intrinsèquement sur la ressource humaine.

Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a supervisé hier, lors de sa troisième journée de visite à la 4e Région militaire, l’exécution de la deuxième étape de l’exercice démonstratif combiné avec munitions réelles «Assifa 2018», au niveau du Secteur opérationnel nord-est de In Amenas. Le général de corps d’armée ne manquera pas de marquer cette journée par des déclarations faisant ressortir l’expression de son agrément quant aux résultats obtenus. Il souligne en la circonstance: «Nous sommes amplement satisfaits des résultats palpables concrétisés sur le terrain grâce à la persévérance qui a marqué les efforts consentis par tous les personnels.» Pour le vice-ministre de la Défense nationale «il s’agit en fait, de consentir davantage d’efforts soutenus dans tous les domaines du métier militaire, car les pas de qualité franchis jusque-là, non avec l’effet du hasard mais plutôt avec une assiduité effective et professionnelle qui tient en considération ce qui doit être fait et réalisé».

Dans ce contexte, l’hôte de la 4e Région militaire commente: «Pour cela, il fallait avoir une volonté ferme et incontestable dans la concrétisation des objectifs tracés.» C’est pour lui «le secret de la réussite dont nous récoltons aujourd’hui les fruits au sein de l’Armée nationale populaire». Mais ce sont certainement «les secrets du grand essor, voire les essors prodigieux et les grands pas que nous avons franchis dans la démarche du développement et de la modernisation de l’Armée nationale populaire dans tous les domaines, tant pour l’instruction et la préparation au combat, que pour l’acquisition des équipements et des moyens de technologie de pointe, dont la maîtrise est assurée par des cadres hautement qualifiés et compétents, qui sont capables d’être au diapason de ce que nous sommes en train de concrétiser sur le terrain». Nul doute aussi que «c’est l’édification d’une Armée forte, moderne et développée qui s’articule intrinsèquement sur la ressource humaine qualifiée, spécialisée et capable de maîtriser parfaitement les nouvelles techniques et les hautes technologies». Insistant sur ce point précis, le vice-ministre de la Défense nationale juge qu’il est question d’«une ressource humaine capable d’accompagner les enjeux accélérés qu’impose le devoir de la sauvegarde de l’indépendance de l’Algérie et de la préservation de sa souveraineté nationale et de son unité populaire et territoriale». Il a conclu dans son intervention qu’il s’agit «des nobles missions constitutionnelles dont l’Armée nationale populaire est toujours fière, autant qu’elle est appelée à les accomplir avec la meilleure performance requise».

Plus ferme et résolu dans ses propos et en homme averti, il ajoute: «Nous sommes déterminés à aller de l’avant dans cette démarche que nous avons tracée et à travers laquelle nous voulons développer et moderniser nos Forces armées et les hisser au rang des grandes armées modernes, afin qu’elles puissent accomplir leurs missions constitutionnelles dans toutes les conditions et les circonstances, et promouvoir le niveau de nos cadres et états-majors et de développer leurs capacités intellectuelles et scientifiques.» Avant de prononcer cette allocution, le vice-ministre de la Défense nationale accompagné du général-major Hacène Alaïmia, commandant de la 4e Région militaire, «a suivi une présentation animée par le commandant dudit Secteur opérationnel, directeur de l’exercice, et qui a porté essentiellement sur les différentes actions de combat à exécuter par des unités relevant des forces terrestres et aériennes», souligne un communiqué du MDN, qui précise que «le vice-ministre de la Défense nationale a supervisé les différentes phases du déroulement de l’exercice ayant pour thème, «Le deuxième Sous-Groupement tactique en offensive dans la foulée».

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Bras de fer et chuchotements à l’APN: La grande solitude de Bouhadja

Wed, 10/03/2018 - 15:20

Par Nadia BENAKLI 

Les adversaires de Bouhadja ont décidé de réunir aujourd’hui le bureau de l’APN, élargi aux chefs des groupes parlementaires et des présidents des commissions. Ordre du jour: décider des actions à entreprendre.

Des sonneries de téléphones retentissent chaque seconde, des va-et-vient non-stop, des murmures, de bouche-à-oreille. C’est le branle-bas de combat à l’APN. Hier, tout le monde était sur ses gardes. Les députés de la coalition scrutaient la moindre information sur la suite du feuilleton Bouhadja. «Y-a-t-il du nouveau? Va-t-il démissionner ou pas? se demandaient les uns et les autres dans les couloirs de l’APN. Ministres, députés, fonctionnaires tout comme les journalistes, guettaient l’info. Malgré le gel des activités officielles, l’Assemblée populaire nationale a rompu avec le calme habituel. Dans les couloirs comme dans les bureaux, on aperçoit des petits conclaves entre députés, histoire de discuter sur les derniers développements.
Les chefs des groupes parlementaires, signataires de la motion de retrait de confiance, sont sollicités de partout. La situation de crise que vit l’institution parlementaire préoccupe sérieusement le gouvernement et la classe politique. Le refus du président de l’Assemblée populaire nationale de passer à l’acte et déposer sa démission, ouvre le champ à de multiples interprétations. «Le président est soutenu par la hiérarchie», nous confie Lakhdar Benkhelaf, député d’El-Adala, qui s’est entretenu avec lui la veille. Selon lui, «le président de l’APN a reçu des garanties pour rester à son poste».
De l’autre côté, ses adversaires sont formels. «Il finira par démissionner, il n’a pas le choix», affirme le chef du groupe parlementaire du FLN. Mouad Bouchareb explique que le gel de toute activité officielle du Parlement et le refus des députés de la coalition de travailler avec lui, mettent le Parlement dans une situation de paralysie. Hier, deux activités officielles inscrites à l’agenda du troisième homme politique de l’Etat ont été annulées. Bouhadja devait recevoir l’ambassadeur de la Tunisie et celui de Cuba ainsi qu’une rencontre entre le président de l’association d’amitié algéro-japonaise, Lakhdar Benkhelaf et l’ambassadeur du Japon à Alger.
Le blocage n’a pas concerné uniquement l’activité interne du Parlement, mais également l’activité liée à la diplomatie parlementaire. Pour le mettre devant le fait accompli, les chefs des groupes parlementaires ont mobilisé les vice-présidents du bureau de l’APN toute la journée. «Les vice-présidents sont dans leurs bureaux. Lorsque M.Bouhadja se décidera à convoquer une réunion pour déposer sa démission, il ne trouvera pas d’alibi», déclare un chef de groupe parlementaire qui était en conversation téléphonique avec un membre du gouvernement. Selon des sources parlementaires, ce statu quo ne va pas durer jusqu’à jeudi.
Après le soutien apporté par la direction du FLN, les députés de la majorité parlementaire privilégient le scénario de la démission.
Pourtant, des rumeurs commençaient à circuler sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée. L’opposition qui est contre ce forcing, plaide pour cette cause. «On espère que cette Assemblée soit dissoute pour en finir avec la fragilité des institutions, ce n’est pas de cette manière qu’on gère les affaires de l’Etat», déplore un député de l’opposition. Cette hypothèse tient-elle la route?
Pour les députés de la coalition, il n’est pas question. «On plaide pour la stabilité des institutions surtout avec l’approche de la présidentielle et non pas le contraire», affirme le député Touahri Abdelbakhi du FLN. Un avis partagé par le chef du groupe parlementaire des Indépendants, Lamine Osmani qui soutient que la question connaîtra son épilogue dans quelques jours. Dans le cas où le président Bouhadja campe sur sa position, le bureau de l’APN, élargi aux chefs des groupes parlementaires et des présidents des commissions, sera convoqué aujourd’hui.

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Pour lui voler son véhicule, ils décident de le tuer: 20 ans de prison pour quatre assassins

Wed, 10/03/2018 - 15:12

Par Wahida BAHRI

Sans aucun remord, les auteurs du crime, ont relaté l’horreur du drame et la façon dont ils ont achevé leur victime, en lui fracassant le crâne à coups de pierre.

u crime perpétré par M.B, S.A, B.M et A.M, sur un jeune homme au mois d’avril de l’année écoulée. La genèse de l’acte semble remonter à une simple prise de bec entre la victime (M. AA.A) et l’un des assassins, se sont accordés à maintenir dans leur déposition les auteurs de l’un des plus horribles crimes jamais enregistrés à Annaba. Comparaissant hier, devant le tribunal criminel de Annaba, les quatre assassins dont un militaire, ont tenté tant bien que mal de se disculper, en se rejetant la balle. Or, en dépit des contradictions des déclarations des auteurs, la pression des auditions de l’instance de jugement a fini par mettre à jour les dessous de l’acte et arracher l’aveu précieux: le vol du véhicule en l’occurrence.
Racontant un à un leurs forfaits, les quatre criminels ont révélé que la victime fraudeur de son état, avait été, à minuit, contacté dans la nuit du 29 avril dernier, par M.B, M.A et S.A, lui demandant de les accompagner à la localité de Bouzizi, dans la commune de Séraidi. Arrivés à destination, un quatrième passager serait monté dans la voiture. Il s’agit du militaire de la caserne de Bouzizi.
La bande des bourreaux avait demandé à la victime (M. AA.A), de les conduire au lieudit «El Mendjeza». Un coin forestier loin de 300 mètres de la zone militaire de Bouzizi. Selon les déclarations de l’un des auteurs, une prise de bec s’est déclenchée entre la victime et l’un d’entre eux, avant de dégénérer en altercation.
Cette dernière, selon les investigations des services de sécurité en charge de l’affaire, n’était qu’un subterfuge. Car les quatre criminels avaient d’ores et déjà décidé de tuer leur proie. Prise au piège diabolique de ses agresseurs, la victime avait été tabassée grièvement avant d’être achevée à coups de pierre sur la tête. Les criminels quittèrent le lieu du crime à bord de la Citroën de la victime, laissant derrière eux un corps sans vie. Découvert quelques jours plus tard, par des éléments de l’Armée nationale populaire, relevant de la caserne de Bouzizi, le cadavre était dans état de décomposition très avancée.
Aussitôt alertés, les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Séraïdi, accompagnés de la Protection civile, sont parvenus à identifier la victime, qui faisait l’objet d’un avis de disparition.
Acheminé vers la morgue du CHU d’Ibn Rochd de Annaba, le cadavre fut soumis à une autopsie, déterminant les raisons du décès «crâne fracassé totalement», comme rapporté par le rapport du médecin légiste. Un point autour duquel, trois des criminels ont porté l’achèvement de la victime, à l’actif du militaire, en lui portant plusieurs coups, réduisant son crâne en bouillie.

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Annaba: Ces bidonvilles qui renaissent de leurs cendres

Wed, 10/03/2018 - 15:12

Par Wahida BAHRI

La liste des 7000 logements sociaux de Draâ Errich, semble doper la prolifération des constructions illicites à Annaba.

Destinée aux occupants des habitations vétustes des quartiers du chef-lieu de la commune de Annaba, la liste des 7000 logements sociaux semble donner un nouvel élan à l’apparition de constructions illicites à Annaba. Des dizaines de chantier de ces constructions sont constatés ici et là, dans les différentes cités du chef-lieu de la commune. Devenue la Mecque des constructions anarchiques, Annaba est tout simplement meurtrie par l’indifférence de ses responsables, ceux-là mêmes qui n’ignorent pas cet état de fait qui, faut-il le rappeler, a été signalé à plusieurs occasions. Mais soit par laxisme ou indifférence, les responsables persistent à détourner leurs regards!
A titre d’exemple, les cités du Pont Blanc, qui voient la construction de dizaines d’habitations précaires. Cette atteinte à l’aspect urbain des cités, se fait au vu su et au su de tout le monde, sans qu’une quelconque réaction ne se soit manifestée. Ces individus, qui narguent totalement les lois de la République à Annaba, squattant les espaces verts et les trottoirs, sans égard aucun au couvert vert de la zone. Ces futurs demandeurs construisent en parpaing et en zinc, des taudis de 2m sur 2m, qui leur serviront de moyens pour postuler un logement social. La prolifération des constructions illicites, dans cette partie de la ville, n’a jamais fait l’objet d’une visite ou d’un contrôle de la part des autorités locales.
La preuve en est, au moment de la mise sous presse, les chantiers des constructions illicites vont bon train, en plein silence des responsables locaux. Mieux encore, une importante assiette de terrain, récupérée après le relogement en 2015, d’une centaine d’occupants d’un bidonville démoli, était réservée à la réalisation du 6ème secteur urbain. Le terrain en question vient d’être réservé par une plaque mentionnant «propriété privée»! C’est pour dire que dans cette partie de la ville, les squatteurs accaparent le moindre centimètre carré pour pouvoir ériger un toit de fortune. D’autres y construisent carrément des garages et des kiosques. Ceux-là exercent n’importe quel commerce, pour ouvrir un registre du commerce.
Les instances en charge de la régularisation de l’activité commerciale, ne se donnent même pas la peine de vérifier… Aujourd’hui, inquiets, les milliers d’habitants des cités du Pont Blanc, Beni Asker notamment, dans une pétition dont nous détenons une copie, interpellent les responsables locaux afin de mettre fin à l’agression de leurs cités et à la dégradation de leur cadre de vie, de par la prolifération des constructions illicites. Il faut dire que la ville de Annaba est cernée par les bidonvilles qui gagnent du terrain chaque jour.
La partie Ouest est aussi gangrenée par les baraques du bidonville de Sidi Harb. ‘Ces gens, qui viennent d’ailleurs et qui construisent des baraques sans aucune inquiétude, deviendront par la suite prioritaires dans le programme de logements.
Donc ils jouent aux citoyens sans abri et profitent encore du système qui, malheureusement, pénalise le citoyen qui respecte les lois de la République et avantage celui qui les piétine´´, ont lancé les signataires de la pétition.

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Il lance la modernisation de son secteur: Les grands travaux de Bouazghi

Wed, 10/03/2018 - 15:03

Par Massiva ZEHRAOUI

Plus de 400 000 agriculteurs, investisseurs et autres ont été formés en l’espace de 10 ans.

Le développement agricole en Algérie ne peut se concrétiser qu’à travers une réelle prise de conscience vis-à-vis de l’importance de l’accompagnement de tous les intervenants du secteur. Dans ce contexte précis, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a insisté avant-hier, depuis la wilaya d’El Oued, sur la relation intrinsèque de l’orientation de l’agriculteur et des capacités productives agraires.
Ce dernier a en outre, décliné la feuille de route que compte suivre son département, dans le but de moderniser le monde de l’agriculture.
Ainsi, à l’occasion de la célébration de la 25ème édition de la Journée nationale de la vulgarisation agricole, Abdelkader Bouazghi a indiqué que «des réformes globales ont été lancées dans le domaine de la recherche et du développement», à des fins de modernisation et d’adaptation de cette filière à la tendance mondiale ambiante. Et ce, «au regard des nouveaux besoins exprimés par les opérateurs économiques», a-t-il précisé.
Le premier responsable du secteur a, de ce fait, appuyé la nécessité «d’entreprendre un appui consultatif, afin d’accompagner tous les opérateurs dans leurs activités», car, seule garantie d’arriver à moderniser et à développer le secteur sur tous les plans. Toutefois, cela implique, selon lui, que les autorités définissent et comprennent davantage les vraies difficultés auxquelles les agriculteurs ou producteurs doivent faire face au quotidien et à tous les niveaux.
Néanmoins, Abdelkader Bouazghi dira que des «efforts probants» ont été consentis au fil du temps dans ce sens. «Nous oeuvrons maintenant depuis deux ans à moderniser notre système de vulgarisation et d’appui consultatif». En termes de communication, il fait savoir que ce travail a été amorcé dans les régions rurales, en passant par la création de commissions mixtes chargées d’établir les programmes et les activités inhérentes à la vulgarisation.
Il poursuit son idée en s’axant sur la formation des opérants dans le domaine agricole, en affirmant que celle-ci fait partie intégrante de l’orientation de l’agriculteur, faisant savoir à cet effet que plus de 400.000 agriculteurs, investisseurs et autres ont été formés en l’espace de 10 ans».

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Direction de l’emploi de Bouira: Les techniciens en otage

Wed, 10/03/2018 - 15:00

Par Abdenour MERZOUK 

La crédibilité d’un pays se mesure en fonction du respect des engagements de ses responsables.

Quel est le devenir d’une vingtaine de jeunes formés en apprentissage chez l’opérateur national historique Algérie télécom? Ces jeunes techniciens et techniciens supérieurs ont travaillé au profit du prestataire lui rendant d’immenses services.
Une fois les cursus de 24 à 30 mois terminés et le diplôme acquis, ils sont invités par la direction opérationnelle de Bouira à se rapprocher de l’agence locale pour l’emploi pour un recrutement contractuel formule Diap.
La direction de l’emploi exige alors un justificatif vis-à-vis du Service national. Cette exigence et de l’avis des plus initiés est en elle-même un abus purement bureaucratique. «La situation vis-à-vis de l’ANP n’est exigée qu’à la sortie du territoire national», nous confie un responsable surtout que le recrutement reste temporaire. «On pouvait prendre ses jeunes formés par, selon une information l’opérateur et leur donner un temps pour régulariser leurs situations respectives», ajoute notre interlocuteur.
Les jeunes qui se sont constitués en Association nationale ont alors engagé des démarches auprès de la direction générale où ils ont été reçus et où on leur a promis un dénouement. Tout le monde a attendu le déplacement de la ministre à Jijel où elle devait annoncer une importante décision surtout que dans cette wilaya, leurs homologues sont en exercice depuis le 23 septembre dernier, mais tout le monde a été déçu puisque Houda Feraoun a éclipsé le sujet. Alors que le problème concerne toutes les wilayas du pays, à Jijel les concernés ont été installés et classés à la catégorie 13 pour les techniciens et 14 pour les techniciens supérieurs. Pour en revenir à Bouira où nous avons tenté d’en savoir plus, une préposée au niveau de l’Agence locale de l’emploi nous signifiera que l’opération de recrutement et l’établissement des contrats pour les gens d’Algérie télécom ont été suspendus sur message de la direction générale. Cette suspension touche même ceux qui ont dûment justifié leurs situations vis-à-vis du Service national.
La question qui s’impose avec acuité est celle de savoir pourquoi la même loi est différemment appliquée d’une wilaya à une autre? Est-ce que Jijel relève d’un autre pays? Ce sont les mêmes lois qui régissent les directions de l’emploi. La direction de Bouira manifeste un mépris total à l’égard de ces jeunes qui se trimballent d’un siège à un autre.
La direction opérationnelle des télécommunications de Bouira persiste et signe en affirmant n’avoir jamais saisi la direction de l’emploi pour suspendre l’opération.

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Douanes: M. Bahamid prend part à Bruxelles à la conférence mondiale sur la sécurité frontalière

Wed, 10/03/2018 - 14:58

ALGER – Le Directeur général des Douanes algériennes, Farouk Bahamid, prend part à la conférence sur la sécurité mondiale, organisée par l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) du 2 au 4 octobre 2018 à Bruxelles (Belgique), a indiqué mardi la Direction générale des douanes (DGD).

Lors de cet événement, l’accent a été mis sur le rôle et la contribution des douanes dans la sécurité frontalière et la lutte contre le terrorisme, a rapporté l’OMD dans un communiqué.

En décembre 2015, constatant la recrudescence des faits de terrorisme, la Commission de politique générale de l’OMD publiait la Résolution de Punta Cana, dans laquelle elle met en exergue le rôle et la contribution de la douane dans la sécurité frontalière et la lutte contre le terrorisme.

Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et engagements politiques de premier plan (tels que les déclarations du G7 et du G20) mettent également en lumière le rôle primordial que jouent les services douaniers dans la sécurité frontalière.

Ainsi, à l’occasion d’un premier séminaire stratégique organisé en juin 2016 au titre du Programme de l’OMD sur la sécurité, les membres ont pu identifier les bonnes pratiques et étudier des solutions innovantes ou différentes à apporter aux problèmes de sécurité frontalière », ajoute le communiqué.

A cet effet, l’objectif de cette conférence est « d’étudier les changements advenus pendant cette période, à travers des exposés sur l’évolution des menaces à l’encontre de la sécurité mondiale », précise-t-on.

Elle permettra également « d’aborder la question du développement des responsabilités incombant à la douane en matière de sécurité ».

A rappeler que le nouveau code des douanes algérien, publié en 2017, confère dans son article 3, entre autre, à l’Administration des douanes la mission de lutter, en collaboration avec les services concernés, contre la contrebande, le blanchiment d’argent et le crime transfrontalier ainsi que l’importation et l’exportation illicites de marchandises portant atteinte à la sécurité et à l’ordre public.

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La communauté musulmane de France a aujourd’hui son mot à dire en France

Wed, 10/03/2018 - 14:55

PARIS- La communauté musulmane de France a aujourd’hui son mot à dire sur l’échiquier national parce qu’elle est devenue une réalité en France, a affirmé mercredi le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Ahmet Ogras.

« Nous avons notre mot à dire et nous pesons aujourd’hui sur l’échiquier national français, nous sommes une réalité », a-t-il expliqué dans un entretien à l’APS, soulignant que les musulmans de France sont impliqués dans la société « en leur qualité de Français avec leur particularité religieuse ».

Ahmet Ogras, qui se dit fier de son origine turque et sa double culture, a ajouté que cette communauté, forte de 10 millions de personnes, est « sous-estimée », mais la nouvelle génération, « très impliquée » dans la société, fonctionne « avec des logiciels français », chose qui n’était pas évidente pour leurs parents ou leurs grands-parents qui ont beaucoup donné à la France.

« Quand il y a une discrimination, du racisme, de l’injustice, la nouvelle génération veut savoir et avoir des résultats. Elle ne veut plus faire la petite tête, elle veut avoir la tête haute et faire valoir sa dignité », a-t-il dit, rappelant que ses parents et grands-parents « avaient contribué à défendre la France (les deux Guerres mondiales). Ils ont construit les métros, les ponts, les TGV, etc. ».

« Ce qui était importait pour eux c’était de travailler pour faire grandir leurs enfants et les éduquer. Ils n’ont pas pensé à faire de la politique ou de lobbyisme, mais ils ont construit la France d’aujourd’hui et on se sert des infrastructures de base grâce à eux », a-t-il voulu le rappeler.

Le président du CFCM se vantent également que les musulmans de France, riches par leur diversité, se trouvent aujourd’hui partout dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la recherche, de l’économie, du commerce, de la culture et du sports, a toutefois déploré leur « désorganisation ».

« Nous avons beaucoup de médecins, beaucoup de chefs d’entreprise qui ont réussi en France et qui  rayonnent l’image de la France à l’extérieur. Il y a beaucoup d’académiciens et d’intellectuels musulmans qui réussissent.

Mais notre grand défaut est le fait que nous restons désorganisés », a-t-il expliqué, soutenant que ce maillon faible sert les intérêts de « lobbyistes » qui cultivent l’islamophobie en France.

== Des lobbyistes cultivent l’islamophobie ==

« Nous sommes confrontés aux mêmes réflexes qui existaient auparavant contre la religion musulmane, simplement, ils sont mieux habillés, subtiles et bien travaillés », a-t-il souligné, relevant le rôle « négatif » de la presse française lorsqu’elle ne relaye que les « choses qui fâchent » les Français, notamment en ce qui concerne les Musulmans.

« Aujourd’hui, la presse française ne s’intéresse généralement qu’aux mauvaises choses, aux aspects négatifs. Il n’y a plus en France de presse intellectuelle, de débats. Pour elle, tout ce qui fâche est consommable par l’opinion et l’Islam devient un sujet qui ajoute à la crispation des Français », a-t-il expliqué, notant que la conjoncture mondiale actuelle et la montée du terrorisme « lui offre cette opportunité de montrer les aspects négatifs vis-à-vis de ma communauté musulmane ».

Il a notamment relevé que, dans le paysage médiatique, « il y a une presse spécialisée qui, par essence, est antimusulmane, verse dans l’islamophobie intellectuelle, philosophique et qui est, pour moi, plus dangereuse dans la mesure où même, dans un pays de liberté d’expression, la parole n’est pas donnée aux musulmans français pour s’exprimer et se défendre ».

C’est dans ce sens qu’il a cité le rapport de l’Institut Montaigne sur l’Islam, élaboré par Hakim Karaoui, qui, selon lui, est un document « commandé » par des lobbyistes.

« C’est un rapport qui s’inscrit dans la déconstruction de la réalité de l’Islam en France. C’est un travail de lobby négatif », a-t-il considéré.

Concernant la lutte contre l’islamophobie, le président de CFCM a rendu hommage à l’Observatoire national contre l’islamophobie, dirigé par Abdallah Zekri, qui active « sans moyens et ni ressources », affirmant que vu l’importance des enjeux, « c’est une structure qu’il faudra la renforcer ».

== Il faut se donner les moyens pour organiser la communauté musulmane de France ==

Au sujet du problème de la représentativité de la communauté musulmane de France, le président du CFCM a indiqué qu’il faut se donner les moyens « pour être à l’écoute de notre communauté et travailler dans le sens de plus de représentation, de rapport et de communication ».

Il faut rappeler que le CFCM s’occupe de la gestion du culte mais il n’est pas représentatif des Musulmans de France.

Comme les autres instances représentatives de communautés en France, il préconise la création d’une représentation des Musulmans de France « mais il faudra toujours éviter d’être instrumentalisé », a-t-il averti.

Pour lui, la création de cette structure revient aux grandes fédérations.

« C’est à elles de s’ouvrir aux membres de la communauté et de créer cette instance. Elle ne peut se faire qu’avec la légitimité et l’expérience de ces fédérations, parce que d’abord elles sont sur le terrain », a-t-il expliqué.

Concernant le CFCM, Ahmet Ogras a défendu l’idée d’un travail à la base pour réussir toute réforme, invitant les Musulmans de France à « s’impliquer et à participer au niveau local et d’adhérer aux mosquées ». Il a appelé, dans ce même contexte, les fédérations, membres fondatrices du CFCM, de « se réformer en interne ».

« Il faut qu’on prenne nos responsabilités, qu’on arrête de répondre à l’urgence dans la gestion, le financement et la formation. Il faut arrêter notre propre agenda », a-t-il affirmé, se disant « très favorable » à la participation de la femme, « clé du futur », dans la vie musulmane en France.

« La place de la femme chez nous est essentielle. Je suis contre les quotas. Il ne faut pas que la femme soit un outil visuel. Je suis pour la création du poste de vice-présidente au sein du CFCM qui sera pourvu que s’il y a une candidate, dans le cas contraire nous ne sommes pas obligés de mettre une femme à ce poste par décision », a-t-il soutenu.

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