ALGER – La sélection algérienne féminine a rejoint ce mardi soir Accra, la capitale du Ghana pour prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations féminine qui se déroulera du 17 novembre au 1er décembre 2018, a indiqué la Fédération algérienne de football.
Avant de rallier Accra, l’équipe algérienne sous la conduite de la sélectionneuse Radia Fertoul avait effectué un stage de préparation d’une semaine en Côté d’Ivoire ponctué par deux rencontres amicales contre son homologue ivoirienne.
La délégation algérienne emmenée par Rachid Gasmi et Ammar Bahloul est arrivée au Ghana vers les coups de 18h30. Elle a été accueillie par son excellence l’ambassadeur d’Algérie qui a été d’une précieuse aide pour faciliter l’évacuation de l’équipe vers son lieu d’hébergement, précise l’instance fédérale sur son site officiel.
La sélection nationale figure dans le groupe A composé du Ghana, Mali et Cameroun alors que le groupe B est constitué du : Nigeria, Afrique du Sud, Zambie, et Guinée Equatoriale.
Les Vertes débuteront la CAN2018 le 17 novembre prochain à 17h30 face au Ghana dans un match d’ouverture qui s’annonce passionnant.
Les filles algériennes défieront les 20 et 23 respectivement le Cameroun et le Mali. Les deux premiers du groupe A se qualifieront pour les demi-finales.
Les trois premiers à l’issue du tournoi représenteront le continent africain à la Coupe du Monde 2019 en France.
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Elsewedy Electric Algérie, filiale du groupe Elsewedy Electric et leader du Moyen Orient dans d’industrie électrique, célèbre ses 10 ans d’activité en Algérie en inaugurant sa nouvelle unité de production d’accessoires de câbles électriques, la première en Algérie.
Organisée au sein du siège social sis à la Zone industrielle de Ain Defla, la célébration de cet évènement qui marque l’histoire de l’entreprise représente une opportunité pour l’ensemble du top management d’Elsewedy Electric Algérie pour revenir sur une décennie d’activités couronnées de succès et pour dévoiler à ses honorables invités (parmi eux des autorités locales, des hauts responsables d’entreprises locales et internationales, clients élites et partenaires) les nouveaux produits et services qu’elle propose et de leur faire découvrir son outil industriel à travers une visite guidée au niveau de ses unités de production.
Pour rappel, le géant de l’électrification propose des solutions énergétiques intégrées : câbles et accessoires, transformateurs d’énergie, génération, transmission et distribution d’énergie. Avec une capacité de production de 30.000 tonnes de câbles électriques par an et 3000 transformateurs par an.
Elsewedy Electric Algérie a opté pour le renforcement de ses capacités en ouvrant sa troisième unité de production dédiée à la fabrication des accessoires de câbles avec un investissement estimé à 1 million de Dollars, et une capacité de production de 100 000 unités par an. L’entreprise a ainsi répondu au challenge qu’elle s’est fixé : rassembler tous les métiers que compte la chaîne de valeur de l’électricité ; de la production à la distribution en passant par le transport de l’énergie et l’investissement dans les énergies renouvelables.
Elsewedy Electric Algérie s’est construite en fusionnant les qualités de la main d’œuvre locale et l’expertise technique internationale. La filiale algérienne s’appuie sur la transmission de la connaissance et du savoir-faire pour élever les compétences algériennes aux standards qualitatifs internationaux. L’entreprise constitue à ce jour un employeur de choix et compte parmi ses collaborateurs + 600 employés directs + 1000 employés indirects, touchant ainsi les quatre coins de l’Algérie.
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ORAN – Le premier centre fédéral de préparation des jeunes talents de tennis sera lancé, au début du mois de décembre prochain à Oran, a-t-on appris mercredi du président de la fédération algérienne de la discipline (FAT), Mohamed Bessaâd.
Ce responsable a présidé, mercredi, à Oran, une réunion regroupant le directeur technique national, le président de la Ligue de wilaya, ainsi que les présidents des clubs de la région Ouest, consacrée « aux dernières retouches du centre en question », a-t-il déclaré à l’APS. « Il s’agit du premier d’un ensemble de six centres fédéraux d’entrainement qui seront implantés, également à Alger, Blida, Annaba, Biskra et Tlemcen », a-t-il précisé.
Les centres fédéraux des jeunes talents figurent dans le programme de M. Bessaâd qu’il avait présenté à l’assemblée générale avant son élection à la tête de la fédération en début de cette année 2017, a rappelé le même responsable, qui table énormément sur ce projet pour relancer une discipline ayant marqué le pas depuis plusieurs années. Il a fait savoir, en outre, que les athlètes concernés ont été choisis lors des différentes compétitions nationales et régionales, et qu’ils vont bénéficier de huit heures d’entrainement supplémentaires par semaine sous l’égide d’un encadrement choisi et pris en charge par la FAT, comme il s’est engagé à mettre tous les moyens matériels au profit de ces jeunes talents afin de leur permettre de progresser continuellement.
A la FAT, l’on mise sur une préparation adéquate des joueurs de l’équipe nationale en vue des prochains rendez-vous, notamment les jeux méditerranéens, prévus à Oran en 2021, a-t-on encore indiqué de même source.
Le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, avait rappelé, lors de sa visite à Oran en début de semaine passée, que le Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, a débloqué une enveloppe financière de l’ordre de 4 milliards DA pour assurer une préparation de haut niveau aux athlètes algériens, appelés à défendre les couleurs nationales lors du rendez-vous méditerranéen, tout en exigeant des différentes fédération des résultats conséquents lors de cette manifestation régionale.
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ALGER – Un sondage du Centre national du livre (CNL), dont les résultats ont été annoncés, mardi, lors d’une conférence à Alger, révèle que l’Algérien « aime lire », mais il est lié par une « certaine intimité » à la lecture.
Ce sondage réalisé par le Centre relevant du ministère de la Culture, en collaboration avec le Laboratoire LAGIC (gouvernance, économie institutionnelle et croissance durable) qui relève de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSSEA) d’Alger, fait ressortir que « 95.6% » des 1.000 personnes sondées à travers dix (10) wilayas ont dit aimer la lecture ».
Le Directeur du centre, Djamel Yahiaoui a indiqué que ce sondage était « partiel » et « ses résultats globaux » seront publiés dans une année, ajoutant que son établissement était « tenu de présenter un bilan préliminaire » parallèlement à la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger (SILA) -clôturé récemment-, relevant à ce propos, que l’opération « se poursuit actuellement » à travers les bibliothèque publiques dans toute l’Algérie, pour un sondage « plus représentatif ».
Intitulé « Mesurer le degré de lectorat en Algérie », ce sondage, effectué sur un échantillon âgé entre 15 et 65 ans, a démontré que « 52% des sondés lisent des contes, des nouvelles et des romans », tandis que 46% d’entre eux s’intéressent aux ouvrages scientifiques et 24% seulement aux livres d’histoire.
Quant à la langue préférée pour lire, le sondage a révélé que 68% des personnes sondées lisent en arabe contre 41.6% en français et 12.7% en anglais.
Les chiffres concernant la langue amazighe sont inexistants, en raison du « manque d’ouvrages » dans cette langue, donc inexploitables pour la réalisation de ce sondage préliminaire qui a concerné environ « 70% de femmes dont majoritairement des étudiantes », a-t-il poursuivi.
Ce sondage a également fait ressortir que « 90% des sondés préfèrent le livre papier au livre numérique.
Le sondage a porté sur trois points principaux, à savoir: les informations personnelles, le comportement de consommation et les indicateurs du lectorat en vigueur, selon le responsable du laboratoire, Omar Bechrair.
Pour sa part, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a indiqué que ces chiffres qui sont « relatifs et non définitifs », démontrent la relation de l’Algérien avec le savoir, le livre et la lecture.
Abordant la situation du marché du livre en Algérie, M. Mihoubi a annoncé la tenue prochaine d’une rencontre entre les éditeurs, la direction du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture, le Centre national du livre et les deux syndicats du livre, afin de « proposer » des solutions aux problèmes de ce marché, à soumettre, par la suite, au Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Le ministre a rappelé également la décision du Premier ministre « il y a sept mois, d’accorder au livre les mêmes avantages que ceux accordés à tout autre produit économique », pour permettre le développement du marché de l’édition et du livre.
En ce qui concerne les bibliothèques publiques à travers les wilayas, dont plusieurs sont fermées actuellement, le ministre a dit qu’une décision avait été prise, au niveau du gouvernement, pour consacrer « le principe de service public », en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire et celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
Il a indiqué, par ailleurs, que son secteur avait convenu avec le ministère chinois de la culture de procéder à la traduction des ouvrages littéraires algériens vers la langue chinoise, appelant, à ce propos, les éditeurs intéressés à présenter leurs livres, en langues arabe, française ou en Amazighe.
Il a évoqué, en outre, « la prise en charge », par le ministère cubain de la culture, de la traduction de 20 ouvrages littéraires algériens vers l’espagnol, dans le cadre de la participation de l’Algérie comme invité d’honneur au Salon international du livre de la Havane (Cuba), prévu en février 2019.
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ALGER – La salle Ibn Zeydoun a accueilli, mardi soir, la nouvelle pièce théâtrale « Sekta » (la silencieuse) de la metteur en scène Tounes Ait Ali qui aborde plusieurs tabous de notre société.
Ecrite par Abdelhalim Rahmouni et inspirée du roman « le journal d’une femme de chambre » d’Octave Mirbeau, cette nouvelle pièce théâtrale raconte l’histoire de trois jeunes filles universitaires poussées par les conditions sociales difficiles à travailler comme femmes de ménage chez des familles riches où elles subissent toutes sortes d’harcèlement.
En adaptant le texte de la pièce aux mutations qui bouleversent certaines valeurs de la société algérienne, la metteur en scène Tounes Ait Ali a réussi avec beaucoup d’audace à exposer le sujet de la pièce qui braque la lumière sur plusieurs tabous dans un style comique avec un décore simple marquée par des couleurs sombres et tristes.
Pour leur part, les jeunes actrices ( Wassila Arridj, Telili Saliha, Houria Bahloul) ont exprimé brillamment les souffrances que subissent les trois servantes, victimes d’harcèlement et de tentatives de violes par les membres de familles aristocrates qui souffrent en vérité de nombreuses frustrations.
Metteur en scène et actrice, Tounes Ait Ali compte dans son actif plusieurs pièces, dont « Rahla » et « Bousaadia », une comédie chorégraphique inspirée du patrimoine algérien.
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ALGER – Près d’une vingtaine d’individus suspects ont été interpellés, durant ces deux derniers jours, à travers plusieurs régions du pays par les brigades de la Gendarmerie nationale qui ont également saisi des quantités de drogue et de produits pyrotechniques, indique mercredi un communiqué de ce corps de sécurité.
A M’Sila, les gendarmes ont interpellé mardi à la gare routière du chef lieu de wilaya, deux personnes âgées de 23 et 28 ans, en possession de 680 grammes de kif traité.
A Sidi Bel Abbes, les gendarmes du peloton de sécurité routière d’Aïn-El-Berd ont interpellé, durant la même journée, au niveau du barrage dressé sur le tronçon de l’autoroute Est-Ouest, dans la circonscription communale de Sidi-Yacoub, trois personnes âgées de 26,29 et 44, à bord d’un véhicule, en possession de 435 grammes de kif traité.
A Oum El Bouaghi, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale d’Aïn-Beida qui agissaient sur renseignements faisant état de la présence de plants de cannabis à la ferme d’un individu âgé de 65 ans, se sont déplacés lundi sur les lieux, où ils ont interpellé le propriétaire avec trois personnes âgées de 21,30 et 33 ans et saisi 7 plants de cannabis, avec 393 autres plants en croissance, ainsi que 330 grammes de poudre d’extrait de cannabis.
A Bejaïa, les gendarmes ont interpellé mardi lors d’une patrouille au village Aboudaou, deux personnes qui voyageait à bord d’un autocar d’El Eulma (Sétif) vers Bejaïa, en possession de 14.100 articles de produits pyrotechniques (pétards).
Une autre personne âgée de 27 ans, a été interpellée dans la circonscription communale de Hassi-El-Fehal par les gendarmes, alors qu’elle voyageait à bord d’un autocar de Constantine vers Tamanrasset, en possession de 93.000 articles de produits pyrotechniques.
A El-Oued, deux autres personnes ont été interpellées dans la circonscription communale de Kouinine par les gendarmes, alors qu’elles transportaient à bord d’une camionnette 10.496 pétards.
A Sétif, les gendarmes de la brigade communale de Tachouda ont arrêté une personne à bord d’un véhicule taxi d’El Eulma vers Tébessa, en possession de 7.832 articles de produits pyrotechniques.
Enfin à El-Tarf, les gendarmes ont interpellé une personne voyageant à bord d’un autocar d’Annaba vers El-Kala, en possession de 1.892 articles de pétards.
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Conformément à l’engagement du Président de la République française et suite à l’accord des autorités algériennes, l’Ambassade de France en Algérie est heureuse d’annoncer l’inauguration d’une annexe du Lycée international Alexandre Dumas à Annaba. Cette nouvelle école française a été inaugurée le mardi 13 novembre 2018 par M. Christophe Bouchard, directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’Etranger, et M. Ahmed Ayachi, directeur de l’éducation de la wilaya d’Annaba. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de M. M’Jid El Guerrab, député de la neuvième circonscription des Français établis hors de France, M. Thibaut Fourrière, ministre conseiller de l’Ambassade de France en Algérie et M. Patrick Poinsot, Consul général de France à Annaba. Située route de l’avant-port à Annaba, cette école accueille depuis le 7 octobre 2018 des élèves sur deux niveaux, le cours préparatoire (CP) et le cours élémentaire première année (CE1) du système éducatif français. Cette inauguration est une première étape car l’école souhaite s’installer dans des locaux plus spacieux afin d’ouvrir de nouvelles classes et poursuivre son développement. L’inauguration de cette école française à Annaba est un nouveau succès de la coopération éducative entre l’Algérie et la France qui place l’éducation au cœur de ses priorités. Nous formons le vœu qu’elle contribue à l’attractivité et au rayonnement culturel et économique de la wilaya d’Annaba. L’Ambassade de France, comme le Consulat général de France à Annaba, l’Institut français en Algérie et le Lycée International Alexandre Dumas (LIAD), remercient les autorités algériennes de leur soutien constant qui a permis à ce projet d’aboutir et salue, en particulier, l’appui précieux de la Wilaya d’Annaba.
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CHLEF – Un groupe d’étudiants de l’université Hassiba Ben Bouali de Chlef prendra part aux éliminatoires nationales inter-universitaires de géni-aérospatial prévues le 26 novembre courant à Blida avec l’ambition d’une qualification au « Rocketry Challenge » abrité par les Etats unis d’Amérique.
Ces étudiants, au nombre de sept, avec un encadrement assuré par quatre enseignants universitaires, tenteront, dans une première expérience du genre, pour l’université de Chlef, de décrocher une place, parmi 12 autres universités nationales, en lice pour la présentation du meilleur projet en aérospatial, susceptible de permettre le lancement d’une « Fuséx » (contraction de « Fusée » et de « Expérimentale »), d’une portée de sept kilomètres.
Ce groupe de scientifiques en herbe présentera, à l’occasion, une fusée de leur propre conception, réalisée avec des matières premières locales qui, de plus, est destinée à un usage civil.
« Notre participation à ce challenge est mue par notre volonté de porter haut l’étendard de l’Algérie en général et d’honorer la recherche scientifique et universitaire à Chlef, de façon particulière », a soutenu la présidente de ce groupe, l’étudiante Djihad Mouheb.
Elle a souligné la « diversité et la complémentarité » des horizons scientifiques des éléments de ce groupe, étudiants en Licence-Master et Doctorat, dans les filières scientifique, technique, mécanique et même marketing, soit autant de spécialités, citées comme étant les « principaux avantages pouvant concourir à la réussite » de son groupe.
Pour prétendre à une place qualificative, le projet doit respecter un nombre de critères fixés par ses concepteurs américains, dont la réalisation de la Fusée (de trois à cinq mètres de long) avec des matières premières locales, son fonctionnement avec un carburant solide, et réussir son lancement en quatre secondes.
Les éliminatoires nationales de ce challenge se dérouleront à l’Institut d’aéronautique et des études spatiales de Blida, où il sera procédé à la présentation des projets avec une simulation de lancement, au moment où les projets de fusées qualifiés pourront prendre part au lancement effectif programmé, au titre du « Rocketry Challenge », dans l’Etat du nouveau Mexique.
Un projet ambitieux avec des moyens… limités
« Nous faisons tout notre possible pour faire aboutir notre projet, avec nos propres moyens, aussi limités soient-ils, avec le soutien de certains partenaires concernés », a souligné l’étudiante Djihad, signalant la réalisation de cette fusée avec des fibres en verre, généralement utilisées dans la fabrication de barques locales.
« Il ne reste plus qu’à trouver un carburant solide, adapté au projet, eu égard au fait qu’une majorité des moteurs mécaniques en Algérie fonctionnent au carburant liquéfié (kérosène, essence) », a-t-elle précisé.
Quant à Tedj-Eddine Benchkikene, chargé de l’administration du projet, il a fait part de l’aspiration de son groupe à bénéficier d’un parrainage, ou d’un sponsoring, pour financer la réalisation de cette fusée.
Outre son ambition d’arriver à « faire décoller sa fusée sur une portée de 7 km et la faire atterrir avec succès », le groupe de Chlef aspire également à « attirer l’attention de grandes entreprises du domaine pour parrainer le projet, parallèlement au soutien des autorités locales et de partenaires économiques », a-t-il ajouté.
« L’université de Chlef a toujours encouragé ce type d’initiatives estudiantines susceptibles de promouvoir la recherche scientifique, en son sein », a affirmé, pour sa part, Hocine Hassani, vice recteur de l’université Hassiba Ben Bouali, assurant que ce groupe d’étudiants multidisciplinaire, a bénéficié de « toutes les facilitations en notre possession, pour faire aboutir leur projet ».
Il a signalé, à titre indicatif, la mise à leur disposition d’un atelier de travail, tout en les mettant en contact avec différents laboratoires de recherche, qui leurs ont procuré différents outils nécessités, par eux.
« Nous avons aussi pris contact avec des partenaires économiques pour les mettre en relation avec ces étudiants, en conformité avec les conditions fixées pour ce +Rocketry Challenge+ stipulant un soutien financier de la part du secteur économique », a-t-il précisé.
Hocine Hassani n’a pas manqué, en outre, de saluer « la volonté de réussir de ces étudiants qui représentent, pour la première fois, l’université de Chlef à un concours international ».
Ces étudiants, considérés parmi les meilleurs de l’université de Chlef, dans leurs spécialités respectives (mécanique, électronique, ingénierie, marketing), selon l’expression de leur professeur encadreur, Chahinez Fares, ont « toutes les qualités et compétences requises pour relever ce défi ».
Après avoir souligné le rôle des enseignants encadreurs dans le soutien moral et l’orientation du groupe, Mme Fares a signalé l’entame, prochainement, du montage de la fusée, en perspective des éliminatoires nationales prévues le 26 novembre à l’Institut d’aéronautique et des études spatiales de Blida.
Les trois premiers lauréats de ces éliminatoires seront automatiquement qualifiés au « Rocketry Challenge », prévu en juin 2019 aux Etats-Unis d’Amérique.
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Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a démissionné de son poste, aujourd’hui mercredi, apprend-on de sources sûres.
La version arabophone du site Algérie-Maintenant, un journal électronique proche de la direction du FLN, a indiqué que Djamel Ould-Abbes, victime d’une attaque cardiaque, vient de quitter l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja, où les médecins lui ont prescrit un repos d’un mois et demi.
Nos sources affirment, par contre, que les raisons de cette démission sont autres que les motifs avancés par ce site électronique.
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ALGER – Une campagne de sensibilisation destinée aux personnes atteintes de diabète et leurs proches, se déroule mardi à Alger, en vue d’informer ces derniers sur la meilleure attitude à adopter face à cette pathologie.
Organisée au niveau de l’esplanade de l’Office Riadh El Feth (Oref), cette manifestation est initiée par les laboratoires Lilly en partenariat avec la Société algérienne de Diabétologie (Sadiab), à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée annuellement le 14 novembre.
Elle se décline sous formes de portes ouvertes et de plusieurs ateliers visant à expliquer aux patients comment accepter, vivre et soigner le diabète, comment démarrer une insulinothérapie ou encore la façon de gérer la maladie lorsqu’on est enfant ou femme enceinte.
De même qu’il est question d’inculquer aux intéressés le mode de fonctionnement de cette maladie, la manière de manger (à travers un atelier cuisine) ainsi que les facteurs de risque et de complications de cette dernière.
« L’éducation thérapeutique est une priorité pour une meilleure prise en charge de la maladie. Pour mieux comprendre comment accepter et dépasser le diagnostic, puis comment vivre avec le diabète. La sensibilisation permet, à court terme, d’assurer une autonomisation du malade et, à plus long terme, de mieux gérer les complications de la pathologie », explique à l’APS, Abdellah Mehdi Benabid, responsable médical chez Lilly, pour la région Nord et Ouest Afrique.
Abordant le coût « onéreux » de la prise en charge du diabète, le spécialiste rappelle que l’incidence de la maladie en Algérie est de l’ordre de 10 à 12%, selon les wilayas et peut atteindre 16% dans certaines d’entre elles, citant les principales causes à l’origine de son évolution, à savoir notamment le changement rapide du mode de vie (alimentation, sédentarité, etc) ainsi que les prédispositions liées à l’hérédité.
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ALGER – Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé un décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, qui aura lieu le samedi 29 décembre, selon le dernier numéro du Journal officiel.
La convocation du collège électoral se fait conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109.
Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et des membres des Assemblées populaires communales (APC) de chaque wilaya.
La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du parlement algérien s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle a été marquée par la victoire du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a gagné 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, du Front des forces socialistes (FFS) avec 2 sièges et de Fadjr El Jadid avec un siège.
Le Conseil de la nation a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.
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Le lundi 12 novembre 2018, s’ouvrira au CIC- Centre international des conférences d’Alger, la huitième édition de la Global Entrepreneurship Week (GEW), organisée par GEN Algeria.
La GEW est la plus importante célébration de l’entrepreneuriat au monde avec pour vocation la promotion de l’entreprenariat et la contribution à la construction d’un écosystème entrepreneurial national.
Chaque mois de novembre, des milliers d’évènements et de compétitions se tiennent dans plus de 170 pays et inspirent des millions de personnes à s’engager dans une activité entrepreneuriale et les connectent à des collaborateurs potentiels, des mentors et des investisseurs.
La GEW constitue le plus grand rassemblement mondial d’innovateurs, de créateurs d’entreprises et d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial. En Algérie, la semaine mondiale de l’entrepreneuriat est à sa huitième édition. Elle est aujourd’hui devenue une véritable source d’inspiration pour des milliers d’entrepreneurs en herbe qui participent à une multitude d’activités locales, nationales et internationales, organisée notamment par GEN Algeria et ses nombreux partenaires. Cette initiative est aujourd’hui un lieu de rencontre incontournable de la scène entrepreneuriale algérienne.
Comme en 2017, la GEW sera célébrée durant tout le mois de novembre et sur tout le territoire national. Un mois pour donner envie d’entreprendre.
GEN Algeria célèbre l’Entrepreneuriat autour d’événements organisés pour montrer la diversité des talents et des initiatives des entrepreneurs dans les secteurs traditionnels ou innovants.
Ces diverses activités, à travers des compétitions et des rencontres de réseautage, connectent les participants à des collaborateurs potentiels, des mentors et même des investisseurs.
En novembre 2017, l’évènement parrainée par son excellence Monsieur le Président de la République et organisé par le Ministère de la jeunesse et des sports, en partenariat avec GEN Algeria avait rassemblé 495 partenaires autour de 8315 activités en présence de plus de 416 000 participants Issus de milieux très variés (institutionnels, grandes entreprises, entrepreneurs, académiques, femmes, jeunes, étudiants).
GEN Algeria et ses partenaires ont démontré au fil des années le rôle incontournable que joue cette célébration dans la création d’un mouvement entrepreneurial national et dans le renforcement de l’écosystème algérien.
Au programme de cette nouvelle édition :
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ALGER – Une campagne d’information pour expliquer à la société le projet de réorganisation du Baccalauréat, devant entrer en vigueur à partir de 2020, sera lancée dans les prochains jours, a annoncé mercredi la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit.
Dans un entretien à l’APS, la ministre a précisé que « la campagne d’information sur le projet de réorganisation du Baccalauréat sera lancée au cours du 1er trimestre de l’année scolaire 2018/2019 pour expliquer son contenu à la société », faisant état de la tenue de « tables rondes et de conférences en associant toutes les catégories à ce débat pour formuler des propositions ».
A ce propos, Mme Benghabrit a évoqué « un consensus avec le partenaire social (syndicats et associations de parents d’élèves) sur la réduction des jours d’examen de cinq (05) à trois (03) jours », indiquant que l’objectif principal est « le confort de l’élève ».
Elle a ajouté qu’il a été convenu, également, l’inclusion de l’évaluation continue en 2ème année secondaire et 3ème année secondaire, faisant savoir que les matières d’éducation islamique et d’histoire feront partie des épreuves écrites du Baccalauréat.
Concernant les autres matières, la ministre a indiqué que « certaines seront incluses dans l’évaluation continue à partir de la 2ème année secondaire avec la pondération nécessaire entre les matières. La moyenne du Baccalauréat comprendra ainsi la note de cette évaluation continue (pour chaque matière) et celle des épreuves écrites de l’examen. Les épreuves du Baccalauréat se dérouleront en 3 jours au lieu de 5 », a-t-elle détaillé.
Soulignant que les épreuves du Baccalauréat 2019 seront « les mêmes que celles des années précédentes », Mme Benghabrit a précisé que cette campagne et ce débat ouvert à la société visent d’abord à informer pour procéder à la réorganisation du Baccalauréat à partir de la session de 2020″.
A propos du système d’évaluation des cadres et parmi les principaux indicateurs définis, la ministre a cité l’évaluation administrative, pédagogique, relationnelle et de prospective, outre la disponibilité permanente requise pour les fonctionnaires exerçant des fonctions et postes supérieurs. Ces postes exigent « la neutralité du responsable qui constitue un élément-clé, en matière de pilotage des établissements, entre autres », a-t-elle affirmé.
L’évaluation touchera, dans un premier temps, les hauts postes de responsabilité
Selon la première responsable du secteur, « l’évaluation des responsables au niveau local ne se réfèrera pas uniquement aux résultats obtenus aux examens scolaires, mais sur également d’autres critères introduits dans le Système national d’évaluation en cours d’élaboration, dont les efforts et le dynamisme du responsable visant à trouver des solutions aux situations difficiles voire complexes auxquelles est confronté par exemple le directeur de l’établissement éducatif ».
A cela s’ajoutent, a-t-elle poursuivi, d’autres critères qui concernent « l’ouverture de classes spéciales pour les enfants aux besoins spécifiques, l’intérêt accordé par le directeur à cette catégorie, son engagement à introduire des activités culturelles, artistiques et sportives, et à mobiliser l’équipe pédagogique pour construire un climat scolaire propice aux apprentissages ».
Elle a ajouté que l’objectif n’était pas l’évaluation en soi mais l’autoévaluation, de façon à ce que le responsable ait un « baromètre personnel » pour reconnaître ses points faibles et œuvrer à leur résolution.
Mme Benghabrit a appelé, dans ce cadre, à l’implication du partenaire social dans la formation et à la garantie d’une rentrée sereine.
Evoquant le partenaire social en tant que « partie prenante de l’équation pédagogique », la ministre a rappelé que son secteur avait invité les syndicats et les associations de parents d’élèves à toutes les rencontres organisées par le ministère avec les responsables du secteur dès la rentrée scolaire, exprimant le souhait que cette année scolaire puisse se dérouler dans « le calme et le respect du droit à la préservation des apprentissages de façon continue ».
Elle a relevé, à ce sujet, qu’elle a tenu plusieurs rencontres avec le partenaire social depuis le 10 septembre dernier, estimant qu' »il est temps que les syndicats se mobilisent dans le processus d’amélioration du système éducatif ».
Mme Benghabrit a tenu à remercier, à cet égard, les parents d’élèves et, particulièrement, la Fédération nationale des associations de parents d’élèves (FNAPE) et l’Association nationale des parents d’élèves (ANPE), pour « les efforts d’accompagnement, menés en vue de contribuer à créer un climat scolaire adéquat ».
S’agissant du dossier de la promotion, la première responsable du secteur a annoncé l’organisation d’un examen professionnel pour la promotion des enseignants qui se tiendra le 15 janvier 2019 pour 40.894 postes.
Elle a, également, affirmé qu’un concours national pour le recrutement externe des enseignants sera organisé après l’expiration du délai fixé pour l’exploitation de la plate-forme numérique de recrutement des enseignants des cycles moyen et secondaire.
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ALGER – Six bombes de confection artisanale ont été et détruites mardi à Médéa par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement de l’Armée Nationale Populaire a découvert et détruit, le 13 novembre 2018, à Médéa (1èr Région militaire), six (06) bombes de confection artisanale », précise la même source.
Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP « ont intercepté, à Ghardaïa, Biskra et El-Oued (4e RM), six (06) contrebandiers et saisi dix-sept (17) quintaux de tabac et (34496) unités d’articles pyrotechniques », souligne le communiqué.
D’autre part, des Garde-côtes « ont déjoué des tentatives d’émigration clandestine de trente-quatre (34) personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran (2e RM) et Annaba (5e RM) », conclut le MDN.
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ALGER – Un expert en microbiologie a mis en garde, mardi à Alger, contre la surutilisation des antibiotiques dont la majorité « n’est plus résistante aux microbes », influant ainsi sur la santé humaine et animale en particulier et l’environnement en général.
« L’utilisation irrationnelle de ces médicaments, aussi bien chez l’homme que chez l’animal ou en agriculture, a développé une résistance aux antimicrobiens », a indiqué le chef de service des maladies infectieuses et virales à l’hôpital de Boufarik (W. Blida), Dr Mohamed Youcef, en marge de la célébration de la journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, placée sous le thème « Les Antimicrobiens: Soyons responsables ». Une résistance qui peut entrainer, à l’avenir, « de graves dangers sur la santé humaine », a-t-il poursuivi.
A cette occasion, le spécialiste a fait état de l’installation d’une commission multisectorielle dans le cadre du plan stratégique de lutte contre la résistance aux antimicrobiens pour limiter « la mauvaise utilisation de ces agents », ajoutant que « la science n’est pas encore parvenue à découvrir de nouveaux antibiotiques, plusieurs des anciennes molécules ayant perdu de leur efficacité ».
Dans ce sens, il a invité l’ensemble des acteurs à l’instar des médecins, des pharmaciens et des agriculteurs, chacun dans son domaine de spécialité, au « respect de l’utilisation rationnelle des antimicrobiens, afin de préserver la santé humaine ».
Pour sa part, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, Docteur N’Guessan Bla François a cité le message adressé par la Directrice régionale de l’OMS en Afrique, Docteur Matshidiso Moeti, à l’occasion de la semaine mondiale sur l’utilisation rationnelle des antibiotiques, organisée du 12 au 18 novembre, dans lequel elle a insisté sur « la consultation des personnels de la santé avant la prise d’antibiotiques afin d’éviter de mettre en danger la santé de l’être humain ».
Le représentant onusien a souligné, à ce propos, le rôle des laboratoires dans la prévention contre la résistance aux antimicrobiens à travers la collecte des données au niveau du continent et l’orientation des efforts des gouvernements vers l’identification des modes de prolifération des bactéries notamment dans les zones et régions les plus exposées, invitant ainsi les établissements de santé à renforcer la prévention dans ce domaine à travers la garantie de l’hygiène.
Par ailleurs, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Alger, Assaf Nabil a mis en avant l’importance de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens et ses effets sur la santé en général, évoquant par la même les recommandations présentées par l’OMS en 2015 sur cette problématique, tout en rappelant les mesures prises par la FAO, afin de rationnaliser l’utilisation des antibiotiques chez l’animal et dans le domaine de l’agriculture.
M. Assaf a précisé, également, que 800 décès avaient été déplorés dans le monde en raison d’une résistance aux antimicrobiens, affirmant que ce chiffre est appelé à augmenter du fait de la surutilisation des antibiotiques dans les domaines animal et végétal, ce qui influera sur la santé humaine.
A ce propos, il a rappelé que les défis qui se posent aujourd’hui à travers le monde étaient liés à la nécessité de nourrir toute la population mondiale, soulignant que cet objectif doit être atteint « sans pour autant mettre la santé humaine en danger », à travers la surutilisation des antibiotiques pour augmenter la production ».
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a participé mardi à Port d’Espagne (Trinité-et-Tobago) au Symposium spécial organisé par le Forum des Pays Exportateurs de Gaz (Gas Exporting Countries Forum-GECF) en collaboration avec le ministère de l’Energie et des Industries énergétiques de Trinité-et-Tobago.
Ouvert par le Premier ministre de Trinité et Tobago, Dr Keith Rowely, le symposium est organisé en prévision de la tenue de la 20ème réunion ministérielle du GECF à Port d’Espagne mercredi qui marquera également la célébration du 10ème anniversaire du Forum, a indiqué le ministère de l’Energie dans un communiqué.
Le ministre est intervenu dans un panel consacré au gaz naturel et à la sécurité énergétique à long terme auquel ont participé également d’autres ministres de l’énergie membres du GECF.
Lors de ce panel, M. Guitouni a mis l’accent sur deux défis principaux que les pays membres du GECF sont appelés à relever conjointement.
Le premier est « de satisfaire la demande d’énergie d’une population mondiale qui passera de 7,3 milliards d’habitants en 2015 à 9,2 milliards en 2040, vivant principalement dans les pays en développement, et en milieux de plus en plus urbains ».
Le deuxième défi est de « satisfaire une demande d’énergie primaire prévue d’augmenter de plus du tiers (35%) en 2040, en raison d’une économie mondiale qui doublera de taille à l’horizon 2040, et en dépit des améliorations de l’intensité énergétique du fait du progrès technologique, des politiques favorisant l’amélioration de l’efficacité énergétique, et de la transition de la structure de l’économie mondiale vers le secteur des services moins énergivore ».
Ces deux défis étant relevés, le ministre a évoqué le rôle primordial que peut jouer le gaz naturel pour y faire face vu qu’ils sont conjugués aux problématiques du développement durable et du réchauffement climatique : « Ce sont les avantages et les qualités indéniables du gaz qui le qualifient pour être une énergie prioritaire pour assurer la sécurité énergétique à long terme », a déclaré M. Guitouni.
En effet, le gaz naturel est abondant et peut subvenir aux besoins futurs de manière durable. Selon le GECF, les ressources de gaz naturel s’élève à 465.000 milliards de mètres cubes, dont 180.000 prouvées, correspondant à 130 années au rythme actuel de production. Les chiffres de l’AIE sont encore plus optimistes, avec presque 230 années de couverture.
Autour des questions débattues dans le panel, le ministre de l’énergie a évoqué plusieurs contraintes parmi lesquelles trois qui ralentissent l’expansion du gaz naturel en dépit de tous ses avantages et qualités.
En premier lieu, M. Guitouni a souligné les dangers de la désinformation autour du gaz naturel « qui influence encore très négativement l’opinion publique, en raison de la compétition qu’il subit sur tous les fronts ».
En deuxième lieu, le ministre a évoqué la problématique de l’investissement en rapport avec les politiques mises en œuvre dans le secteur de l’électricité dans certaines régions du monde et qui ont eu des effets pervers sur les industries gazières.
A ce sujet, le ministre a illustré ses propos en citant les effets de certaines politiques de développement des énergies renouvelables par l’octroi de subventions massives sur la base d’une tarification basée sur les coûts marginaux à court terme.
« Cette tarification a été associée à un marché du carbone peu performant, qui a eu pour effet pervers de favoriser le charbon au détriment du gaz naturel », a souligné le ministre qui a également ajouté que « les effets de ces politiques sont aujourd’hui en contradiction avec les objectifs environnementaux et ne correspondent pas aux nécessités d’investissement pour sécuriser les approvisionnements à long terme ».
Concernant cette dernière question qui constitue justement la 3ème contrainte citée , M. Guitouni a alerté sur les changements profonds dans les structures du marché mondial du gaz affectées par la concurrence qui ne répond plus à la logique de la sécurité et de la fiabilité mais à une autre logique de l’opportunité.
« A travers cette logique de marché, nous assistons à une +commodisation+ du gaz naturel », a déclaré le ministre qui a regretté que l’industrie du gaz naturel qui s’appuyait sur la logique du dialogue direct entre producteurs et consommateurs « est en train de devenir une industrie de commodité qui donne l’illusion d’une offre abondante de gaz sans tenir compte des éventuelles menaces à long terme pouvant résulter d’une crise économique, manque de visibilité des investissements et report des décisions finales d’investissement ».
Le ministre a par ailleurs abordé « le potentiel important d’amélioration des performances techniques du gaz naturel, depuis la production jusqu’au consommateur final, y compris en matière de réduction des émissions, qu’il convient d’investir de manière soutenue ».
A ce titre, il a salué le travail du GECF en faveur de la concrétisation de la feuille de route pour implémenter l’institut de recherche du gaz en Algérie. Il a également rappelé que la tenue de la première réunion du Comité scientifique de cet institut est prévue à Alger au courant du premier trimestre 2019.
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Quelque 12,8 millions de personnes en République démocratique du Congo (RDC) auront besoin d’une assistance humanitaire en 2019, a indiqué, mardi, le Bureau de coordination des Nations-unies pour les affaires humanitaires (OCHA).
Lors d’une réunion à Kinshasa avec les membres du gouvernement congolais, consacrée à la présentation d’une planification humanitaire chiffrée, l’OCHA a souligné que les actions humanitaires dans le pays requièrent un financement de 1,6 milliards dollars.
Selon la coordination humanitaire en RDC, citée par la radio onusienne Okapi, ces actions humanitaires concernent notamment l’éducation et la santé des déplacés internes et des réfugiés.
Ces données devront servir de repères l’an prochain pour le gouvernement et ses partenaires humanitaires, a relevé la coordination, plaidant pour la mobilisation de plus de fonds pour faire face à ces besoins humanitaires.
D’après le ministre congolais de la Solidarité et Action humanitaire, Bernard Biando, le nombre de déplacés internes est passé de 4 millions à 273.472 déplacés à la situation actuelle, notant qu’il s’agit d’une réduction qui mérite des encouragements.
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Le processus de stabilisation de la Libye doit être laissé aux Libyens, a déclaré le chef du gouvernement Italien, Giuseppe Conte, mardi à la fin de la conférence de Palerme (Sicile) consacrée à ce pays.
« Le soutien de la communauté internationale peut accélérer le processus de stabilisation, qui doit être totalement laissé aux Libyens. Votre destin est entre vos mains », a lancé M. Conte aux Libyens lors d’une conférence de presse au côté de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye.
Le chef du gouvernement Italien s’est en outre félicité de la « forte cohésion internationale » observée lors de cette conférence inaugurée lundi soir.
M. Salamé a noté de son coté, « une convivialité beaucoup plus grande » parmi les participants libyens, considérant la conférence de Palerme comme « un succès ».
« Les Libyens méritent une vie bien meilleure que celle qu’ils vivent actuellement. Il est grand temps qu’ils prennent leur destin en main sans notre soutien », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’ONU s’est félicité du « soutien unanime » des participants à la conférence nationale Libyenne qu’il envisage d’organiser en Libye, début 2019, avant le lancement du processus électoral au printemps.
Dans le communiqué final de la conférence, les participants ont souligné la nécessité de préparer le cadre constitutionnel pour la tenue d’élections, dont un référendum sur un projet de constitution, de soutenir la conférence nationale de l’ONU et d’appuyer la formation d’une armée unifiée sous une autorité civile.
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Le ministre de l’Intérieur, desCollectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedouia insisté, mardi soir à Sidi Bel-Abbès, sur le rôle des autorités locales de réunir les conditions pour attirer l’investissement créateur de larichesse et de l’emploi.
Lors d’une rencontre avec la société civile locale au terme de sa visite d’inspection dans la wilaya, le ministre a exhorté les autorités locales à réunir toutes les conditions pour attirer des projets créateurs de richesse et d’emploi par des entreprises économiques privées ou publiques. « On ne peut pas compter uniquement sur la fonction publique pour créer des postes d’emploi. Nos jeunes qui doivent faire preuve d’esprit d’entreprise et d’initiative trouveront tout le soutien et l’accompagnement pour concrétiser ses projets », a-t-il martelé.
« Nos collectivités locales doivent jouer un rôle leader dans ce domaine en veillant à la valorisation de nos biens, à l’adoption d’une approche économique à exploiter pour booster leur rendement et améliorer leurs recettes », a-t-il ajouté.
« Les mécanismes de création de la richesse ont été mises en place dont les zones industrielles et les mini zones d’activités et nécessitent un accompagnement à travers des programmes de formation et des pratiques pour exploiter les investissements et les équipements publics de proximité avec la participation d’investisseurs privés suivant la stratégie mise en place par l’Etat pour ouvrir des perspectives d’investissement et trouver de nouvelles alternatives à la politique de rente », a encore souligné le ministre.
Noureddine Bedoui a également sommé les autorités locales de conduire le développement en ouvrant le champ devant l’investissement et en accordant des facilités administratives et fiscales à tous les jeunes porteurs de projets notamment dans les nouveaux créneaux des énergies renouvelables, de la modernisation et autres. Des opportunités pour les entreprises à devenir partenaires dans la concrétisation sur le terrain, surtout que Sidi Bel-Abbès a de l’ascendance dans les technologies innovantes, l’agriculture et l’agroalimentaire qui nécessitent l’orientation des jeunes vers une meilleure exploitation de ces atouts.
Le ministre invite les jeunes à profiter des occasions offertes par l’Etat
Dans ce sens, le ministre a invité les jeunes à profiter des occasions offertes par l’Etat à la faveur des programmes de développement et de soutien initiés par le président de la République dans tous les secteurs et où la priorité leur est accordée pour faire valoir leurs compétences dans la concrétisation de leurs objectifs et de leurs ambitions et acquérir une formation de qualité les aidant à construire leur avenir et à contribuer efficacement à l’épanouissement de leur pays.
« L’avenir est devant nos jeunes et le dernier mouvement décidé par le président de la République dans le corps des cadres supérieurs au niveau local est la preuve de la volonté de rajeunissement de nos administrations en ce qui concerne les postes de responsabilité et le renforcement de la présence féminine », a déclaré Noureddine Bedoui. « L’Algérie est un pays de richesses interminables et la main d’œuvre qualifiée doit être exploitée, a-t-il ajouté.
En réponse aux préoccupations des représentants de la société civile, le ministre a souligné que le train du développement national prôné par le président de la République est sur de bons rails en voyant ce qu’a été réalisé à Sidi Bel-Abbès comme bond qualitatif au profit de sa population dans divers domaines.
La wilaya sera renforcée par d’autres projets de raccordement au réseau du gaz de ville, d’électrification rurale, d’amélioration urbaine, de réaménagement des routes de wilaya et vicinales, de suppression des points noirs en matière de protection contre les risques d’inondations, d’aide à l’habitat rural et autres projets qui auront un impact positif direct sur la vie des citoyens.
« Les projets de développement se poursuivront »
Noureddine Bedoui a aussi affirmé « les projets de développement se poursuivront. Nous sommes en période de mise à niveau de nos infrastructures et de nos stratégies suivant les normes internationales en vigueur ».
« Réaliser la prospérité à nos concitoyens est la responsabilité de tous avec l’élaboration de programmes de développement des régions du Sud, des Hauts plateaux et des zones frontalières et montagneuses qui constituent la priorité des priorités », a-t-il ajouté, annonçant l’adoption d’une liste préliminaire comportant, entre autres, la réalisation et la réhabilitation des zones industrielles et des zones d’expansion touristique (ZET), l’exploitation des entreprises classées.
L’opération est en cours pour recenser toutes les décisions afin de créer une dynamique de développement et accorder des facilités aux investisseurs et aux citoyens au niveau local. Une option qui sera renforcée davantage dans le nouveau code des collectivités territoriales, a-t-il fait savoir.
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La sous-traitance en Algérie a subi les mêmes aléas que le secteur industriel, lequel a connu une période ascendante, jusqu’au début des années 80 et un PIB de 20%, pour ensuite emprunter dans une courbe descendante, se traduisant finalement par un PIB de 6%, « au grand maximum ».
Expliquant, mercredi, la raison de la part marginale détenue, aujourd’hui, par le secteur de la sous-traitance, M. Kamal Aksous la résume par le glissement du pays d’une économie productive, vers une économie de rente, de distribution et d’importation, « effilochant » le tissu industriel jusqu’à son déclin.
S’exprimant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de la Bourse de la sous-traitance industrielle note, cependant, la volonté affichée de revenir à un développement industriel « plus important et plus intégré », avec la sous-traitance comme clé de voûte.
Aujourd’hui, constate-t-il, où s’engagé une politique économique et industrielle, « plus performantes », l’Algérie est, en même temps, en train de s’orienter vers une plus large utilisation de ses capacités de production, afin de se libérer des importations.
Citant des pays voisins de l’Algérie, M. Aksous signale que c’est grâce à l’industrie automobile que ceux-ci ont pu réaliser des avancées dans le domaine de la sous-traitance industrielle, en particulier.
Pour lui, l’avenir de ce secteur d’activité ne pourra émerger, qu’à partir du moment où les grands groupes industriels dominants, à l’exemple de la SNVI, du secteur sidérurgique, de Sonatrach ou encore de Sonelgaz , « importateurs de 70% de leurs intrants », s’y investiront plus massivement. .
Il relève que le secteur industriel privé, lequel, précise-t-il, recèle d’importantes opportunités, à travers ses usines, ses équipements et ses activités de maintenance, pourrait lui aussi être mis à contribution pour booster le développement de la sous-traitance.
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