le moins qu’on puisse dire, c’est que le miel du terroir et les différents produits de la ruche connaissent, depuis un certain temps, une réelle dynamique de développement et de valorisation.
Les foires organisées à travers les différentes communes de la capitale, par l’Association des apiculteurs d’Alger et qui offrent un rapport qualité-prix particulièrement attractif, constituent une politique de proximité très porteuse, en témoignent les retombées économiques mais aussi l’impact de la sensibilisation des citoyens de plus en plus nombreux, quant aux multiples vertus bienfaitrices et l’arnaque des pseudo-vendeurs de miel sans scrupules.
Jetant cette fois l’ancre dans l’enceinte de la coopérative apicole de Djasr Kacentina (Gué-de-Constantine), la 4e foire du miel de la saison (à portée nationale cette fois) durera une semaine (depuis jeudi dernier).
Comme à leur habitude, les organisateurs se sont de nouveau mobilisés pour assurer le meilleur accueil possible aux nombreux visiteurs-acheteurs.
«Avec des investissements et des gros efforts de qualité, mais également des prix qui défient toute concurrence, les apiculteurs professionnels de notre association sont en train de permettre au miel algérien 100% naturel et à une vingtaine de parfums, de conquérir ses titres de noblesse», dira Saïd Chaâbane, apiculteur de métier, vice-président de l’association.
En somme, une virée à la coopérative de Djasr Kacentina s’impose. Aussi, on ne saurait passer sous silence les produits cosmétiques (cosmabeille) à base de miel qui ne cessent d’avoir la cote auprès de la gent féminine, notamment.
Abdenour Belkheir
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ALGER – Un élément de soutien aux groupes terroristes a été arrêté samedi, à Adrar, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique dimanche le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté, le 24 novembre 2018, un élément de soutien aux groupes terroristes à Adrar (3ère Région militaire) », précise la même source.
Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire « ont appréhendé, à Tlemcen (2e RM) et Biskra (4e RM), quatre (4) narcotrafiquants et saisi (34) kilogrammes de kif traité et une quantité de munitions », tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale « ont intercepté, à Ouargla (4e RM), deux (2) contrebandiers et saisi (6.298) unités de différentes boissons ».
D’autre part, un détachement de l’ANP « a arrêté, à In Guezzam (6e RM), vingt-trois (23) immigrants clandestins de différentes nationalités et saisi quatre (4) groupes électrogènes et quatre (4) marteaux piqueurs », alors que des Garde-côtes « ont mis en échec, à Annaba (5e RM), une tentative d’émigration clandestine de dix-huit (18) personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale », rapporte le communiqué.
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ALGER- L’Organisation internationale des employeurs (OIE) et la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), membre de l’OIE, ont tenu samedi à Alger une réunion dans le cadre de la promotion de l’investissement et de l’emploi en Algérie.
Dans un discours prononcé à cette occasion, la présidente de la CGEA, Saida Neghza, a souligné l’importance de cette collaboration portant notamment sur la promotion de la femme dans le monde de l’entreprise et sur le soutien des jeunes à intégrer le monde du travail.
Mme Neghza a également estimé que l’appui de l’OIE aux organisations patronales algériennes arrive au moment où l’Algérie a besoin d’investissements dans tous les secteurs économiques, notamment l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les nouvelles technologies.
Intervenant lors de cette rencontre, le président de l’OIE, Erol Kiresepi, a estimé que tout développement économique passe par la dynamisation du tissu d’entreprises de toutes tailles pour bâtir une économie productive, compétitive et durable.
Il a ainsi affirmé la disponibilité de l’OIE à soutenir les organisations patronales algériennes pour £uvrer dans ce sens et répondre à la problématique du chômage des jeunes en particulier.
Par ailleurs, les représentants des deux organisations doivent s’entretenir sur les actions à entreprendre conjointement afin de travailler en faveur d’une économie sociale et solidaire tournée vers l’emploi, ont indiqué les intervenants.
Pour rappel, basée à Genève, l’OIE compte plus de 150 organisations d’employeurs à travers 143 pays dans le monde. La CGEA étant l’unique organisation patronale représentant l’Algérie au sein de cette organisation internationale.
Depuis près de cent ans, l’OIE est présente dans les débats portant sur la politique sociale et de l’emploi au sein de l’Organisation internationale du travail (OIT), auprès de laquelle l’OIE est la seule représentante de l’entreprise, ainsi que dans l’ensemble du système des Nations Unies, auprès du G20 et d’autres instances.
Lors de cette visite les 24 et 25 novembre, le président de l’OIE, Erol Kiresepi, et son secrétaire général, Roberto Suarez Santos, doivent s’entretenir avec différents chefs d’entreprises ainsi que des acteurs économiques et sociaux algériens.
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ILLIZI- Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville Abdelwahid Temmar a appelé, samedi à Illizi, les cadres de son secteur et les autorités locales, à multiplier les campagnes de sensibilisation en vue de faire connaître les différentes formules de logement mises en place par l’Etat.
» Nous avons relevé une certaine incompréhension chez des citoyens de cette région à l’égard des différentes formules de logement qui ont été mises en place par l’Etat pour le citoyen.
C’est pourquoi, vous devez faire un travail intense de sensibilisation , en impliquant les élus et l’ensemble des acteurs, et ce, en vue d’expliquer les différents types de logement existants pour permettre au citoyen de connaître la formule qui lui convient », a indiqué le ministre qui s’adressait aux cadres de son secteur, lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Illizi.
M.Temmar a , d’autre part, fait état de la mobilisation, au titre de l’année 2019, d’une enveloppe financière » dépassant 1,3 milliards DA, en vue de parachever tous les projets de lotissements ruraux », dans la wilaya d’Illizi, mettant l’accent sur la nécessité de » respecter » l’architecture de la région en ce qui concernant les projets de logements ruraux.
Evoquant la Loi de finances 2019, le ministre a indiqué » il y a un programme global consacré aux régions du Sud, financé par le Fonds de soutien au Sud », soulignant que la wilaya d’Illizi » bénéficiera de 2.000 nouveaux logements, ce qui donnera un nouveau souffle au secteur dans la wilaya ».
Il a été également décidé, poursuit le ministre, de l’octroi d’un quota de 400 logements dans le cadre du programme de logement LPA -Logement participatif aidé) et de 150 logements AADL, en sus de deux groupements scolaires et d’un centre de santé « .
Le ministre a annoncé que le gouvernement a décidé d’éradiquer les chalets dans le Sud et de les aménager en logements, moyennant une enveloppe financières s’élevant à environ 100 milliards de centimes, répartis entre 20 logements à Illizi, 611 logements à Ain Amenas, 106 logements à Bordj Omar Driss et de 103 autres à Djanet.
Lors de visite dans cette wilaya, le ministre a procédé à l’inauguration du nouveau siège de l’agence de la Caisse nationale du logement (CNL), ainsi qu’à l’inspection de plusieurs projets de logement, tous segments confondus, mettant l’accent à cette occasion, sur la nécessité de » faire le bon choix des entrepreneurs chargés de la réalisation de ces projets, en vue de donner » un appui au secteur et de respecter les délais de réalisation ».
A cette occasion le ministre a appelé les citoyens à l’impératif de » s’acquitter de leurs redevances aux Offices de promotion et de gestion immobilières (OPGI), en vue de prendre en charge les différentes opérations de rénovation, car, a-t-il expliqué, ces OPGI sont des entreprises nationales publiques » à caractère commercial ».
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ORAN – Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Youssfi, a annoncé, samedi à Oran, l’étude de la possibilité d’exploiter la mine de Ghar Djebilet (dans le sud-ouest du pays).
Inaugurant la 3e phase d’investissement au complexe d’acier de l’opérateur turc « Tosyali », le ministre a déclaré « nous avons entamé l’étude sur la possibilité d’exploiter la mine de Ghar Djebilet en adéquation avec le développement de la dynamique de fabrication de l’acier en Algérie », soulignant qu’il est nécessaire de réfléchir à l’exploitation de la mine de Ghar Djebilet.
« Nos capacités productives actuelles estimées à 5 millions de tonnes/an de fer et d’acier atteindront 12 millions de tonnes dans 4 à 5 années et 16 millions à l’horizon 2030, ce qui nécessite de fournir 20 millions à 25 millions de tonnes/an », a-t-il ajouté.
Youcef Yousfi a estimé que l’exploitation des mines d’El Ouenza et de Khadra, dans l’Est du pays, « ne peuvent pas couvrir les besoins pour développer l’aciérie et la sidérurgie », d’où la nécessité de réfléchir à la possibilité d’exploiter la mine de Ghar Djebilet. « Faisons que ce grand projet dans le Sud-ouest équivaut à celui du phosphate dans l’Est du pays. Deux projets qui peuvent opérer un immense changement au développement économique des deux régions », a-t-il soutenu.
« Nous demandons à nos partenaires, spécialisés dans ce domaine, surtout dans l’aciérie à contribuer à réfléchir au projet de l’exploitation de la mine Ghar Djebilet », a indiqué le ministre.
Par ailleurs, Youcef Yousfi a mis en exergue l’importance de la 3e phase d’investissement au complexe Tosyali qui traitera des minerais, saluant la programmation d’une 4e phase d’investissement permettant d’atteindre une capacité productive de 6 millions de tonnes/an dans deux ans et demi.
Le ministre a affirmé, dans ce cadre, que Tosyali satisfait les besoins nationaux en ce produit, valorisant l’exportation de son surplus.
Youcef Yousfi a annoncé que la quatrième phase permettra de couvrir d’autres besoins du marché national, de se diriger vers l’exportation pour toucher les marchés étrangers et de satisfaire les besoins de l’industrie automobile en Algérie.
Le ministre a, au passage, appelé à réhabiliter cet investissement pilote reflétant le développement de l’industrie algérienne à la faveur de la politique du pays qui encourage les investissements nationaux et étrangers, sur laquelle veille le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
« La dynamique que connait l’investissement de l’opérateur Tosyali est le meilleur exemple de l’encouragement de l’Algérie à l’investissement », a-t-il déclaré dans ce sens, tout en exprimant sa satisfaction quant au développement de l’industrie algérienne de manière continue.
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TIZI-OUZOU- La pièce théâtrale ‘‘Mackbett’’ (de William Shakespeare, réécrite par le dramaturge roumain Eugène Ionesco) mise en scène par Ahmed Khoudi a été présentée, samedi au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, devant un public qui l’a fortement appréciée, a-t-on constaté.
Cette pièce produite par le Théâtre national algérien Mehieddine Bachtarzi, et qui traite de la soif de pouvoir et des moyens mis en branle par l’homme pour s’emparer du pouvoir allant jusqu’à tuer les personnes qui lui sont les plus proches, a été jouée par 9 comédiens de l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et éd l’audio visuel de Bordj El Kiffan, issus de puiseurs wilayas du pays.
Elle met en scène l’histoire de deux généraux qui complotent contre leur roi ‘‘dictateur’’ Duncan pour le renverser et s’emparer du trône.
Deux généraux fidèles au roi, Banco et Mackbett, réussiront à faire échouer ce complot mais finissent eux aussi par convoiter le trône et parviennent à tuer le roi. Dans cette folle course au pouvoir Mackbett tue son très porche ami Banco, qu’il soupçonne de comploter contre lui mais Mackbett sera lui aussi assassiné par le fils de Banco.
Pour cette tragi-comédie d’environ deux heures, jouée en arabe dialectal, le metteur en scène, a fait le choix d’une scénographie très légère faisant l’économie du décor. ‘‘Nous avons essayé de passer un message mais aussi de divertir, d’où le choix de la dérision et du grotesque un peu caricatural, car c’est ce qui fonctionne le mieux avec le public algérien qu’une tragédie noire’’ a indiqué, Ahmed Khoudi à la fin du spectacle.
Pour ‘‘tirer des comédiens le maximum de ce qu’ils peuvent donner’’ le metteur en scène a laissé une grande liberté ‘‘contrôlée’’ aux comédiens ‘‘pour leur donner du plaisir à jouer afin qu’à leur tour ils puissent offrir beaucoup de plaisir au public’’, a souligné M. Khoudi. Mackbett, dont la scénographie est signée Slimane Bedri, est un spectacle riche et diversifié, ou la danse, la simulation de batailles, le jeu parfois très physique des comédiens ainsi que leur mimes et gestuelles très expressives, font de cette pièce, un spectacle à voir et à revoir.
Cette pièce sera jouée encore demain (dimanche) et aprés-demain (lundi) au théâtre de Tizi-Ouzou, puis elle sera présentée mardi à Bejaïa, avant d’être jouée dans les villes d’El Eulma, Constantine et Annaba. En Outre elle participera National du théâtre professionnel, a indiqué M. Khoudi.
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CONSTANTINE – Un large panel de costumes traditionnels reflétant toute la richesse et la diversité du patrimoine algérien est exposé au troisième salon nation de l’habit traditionnel, ouvert samedi soir au palais de la culture Mohamed Laid Al Khalifa de Constantine, a-t-on constaté.
Selon le directeur local de la culture, Aribi Zitouni, cette nouvelle édition de ce salon se veut de »valoriser le rôle des artisans dans la préservation du patrimoine culturel immatériel algérien, mettre en avant toute la richesse du patrimoine national et participer à la sauvegarde de la culture locale, à l’heure où la modernité ne cesse de phagocyter tout ce qui a un rapport avec la tradition ».
Organisé en collaboration avec l’association »El baha » des arts et des cultures populaires, ce salon qui devra se poursuivre jusqu’au 5 décembre prochain, a vu la participation de 28 artisans venus des wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaia, Khenchela, Batna, M’sila, Alger, Tlemcen , Oran, Ouargla et Constantine.
A travers ses multiples pavillons, cette manifestation offre l’opportunité au public constantinois de découvrir des habits traditionnels distinguant chaque région du pays qu’il s’agisse de la Gandoura locale, de la chedda tlemcenienne, du karakou algérois, de la robe traditionnelle kabyle ou encore d’El-Melhfa portée par les femmes du sahara.
Miroir d’un patrimoine qui a allégrement résisté aux affres du temps,le 3e salon national de l’habit traditionnel a drainé pour son ouverture un public nombreux venu spécialement apprécier la virtuosité des exposants.
Il est à noter que plusieurs artisans ont été honorés lors de la cérémonie d’ouverture du salon qui a également donné lieu à un défilé d’habits traditionnels et un spectacle musical signé Foufi Ksantini.
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RELIZANE- La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a souligné, samedi à Relizane, que la protection de l’environnement n’est pas l’affaire d’un secteur ou du ministère mais de toutes les couches de la société.
A l’occasion de l’arrivée de la « caravane de la ville verte » à Relizane, la ministre a déclaré à la presse que la préservation de l’environnement nécessite l’implication de toutes les couches de la société dans le cadre de l’instauration de la culture environnementale.
« Nous sommes tous responsables de l’environnement à l’école et au quartier pour vivre ensemble dans un espace sain et beau », a fait valoir Fatima-Zohra Zerouati, annonçant le lancement prochain de la réalisation de 33 centres de gestion de dérivés de déchets au niveau national, dotée d’une enveloppe financière de 7 milliards DA. Ces centres contribueront à une prise en charge efficace des déchets et à leur tri, a-t-elle assuré.
« La caravane de la ville verte » est arrivée samedi dans la wilaya de Relizane, troisième étape de cette manifestation écologique de sensibilisation après les wilayas de Bordj Bou Arréridj et de Chlef.
Le programme de cette caravane, regroupant des artistes, des journalistes et des sportifs, a comporté la mise en terre de 100 arbustes à la cité 618 logements au chef-lieu de wilaya, un cross scolaire au centre- ville de Relizane et un espace de lecture à la place de la commune.
Un match de football entre anciens joueurs du RC Relizane et joueurs faisant partie de la caravane a été organisée pour la circonstance, en plus de l’inauguration d’une fresque au niveau du boulevard « Mustapha Benaâma » de Relizane.
La ministre qui a inauguré, lors de cette visite, un club vert à l’école « Ahmed Boushaba » de Relizane, a présidé une réception à l’honneur d’enfants lauréats du concours du meilleur dessin sur l’environnement et a donné le coup d’envoi pour le reboisement du barrage de Saâda, dans la commune de Sidi Mhamed Benaouda, en procédant à la plantation de 2.000 arbustes.
Les étapes de cette caravane de sensibilisation à dimensions environnementale, culturelle, sportive et médiatique se poursuivront jusqu’au 21 mars de 2019. La caravane sillonnera toutes les wilayas du pays dans le cadre du « Prix de la ville verte », lancé à l’initiative du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
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A. Mallem
« On croyait que le démantèlement du marché anarchique implanté au bord même de la route dans cette ’descente de la mort» qui longe notre quartier allait régler les problèmes dont nous souffrions depuis des années. Malheureusement, ces derniers se sont surmultipliés et se montrent plus envahissants que jamais », nous ont dit, hier, des habitants de la cité Boudraa Salah.Ces derniers ont expliqué que les commerçants informels, les marchands à la sauvette qui sont toute la journée à jouer au chat et à la souris avec les services de la sûreté urbaine qui les pourchassaient, viennent maintenant d’entrer carrément dans le quartier pour l’occuper et poser leurs étals sous les balcons, devant les portes d’entrée, en obstruant toutes les issues et en créant tout un charivari du matin au soir. «Notre situation devient intenable et nous sommes à bout de nerfs», ont poursuivi nos interlocuteurs, dont l’appel qu’ils viennent de lancer ressemble à un SOS. C’est dans leur écrasante majorité maintenant que les habitants de cette cité populaire réprouvent et condamnent le comportement des marchands qui les ont envahis.
N. Y., ancien président d’association du quartier, nous raconte encore que les marchands de poulets, les marchands de sardine, de la brocante et d’objets de toutes sortes s’aventurent maintenant à proposer leurs marchandises au bord de la route à grande circulation, défiant la police autant que les bus de voyageurs et les camions poids lourds dont les roues frôlent pratiquement leurs étals en descendant ou en montant cette voie dangereuse, créant ainsi un surcroît de risques pour des accidents mortels. Notre interlocuteur a continué à parler en décrivant une situation chaotique dans la cité, faisant que les femmes vivent en permanence avec les fenêtres fermées pour atténuer le bruit que font les marchands sous leurs fenêtres, pour éviter la poussière et aussi d’entendre les obscénités et le langage de souk que ne manquent pas de se lancer les marchands.« La situation s’aggrave et il y a risque d’échauffourées entre les marchands indisciplinés et la population du quartier qui ne peut supporter plus longtemps le fait accompli imposé par les commerçants informels », a terminé N. Y. sur un air de lassitude. Hier, c’était samedi, et nous avons éprouvé beaucoup de difficultés pour entrer en contact avec un responsable au secteur urbain de Boudraa Salah, ou des responsables à la mairie centrale afin de demander des explications ou des informations sur cette situation qui perdure dans cette cité.
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A. Mallem
Le concours d’idées intitulé « Quel devenir urbain pour le centre de Constantine ? », a été lancé hier, au niveau de l’université de Constantine 1′ des Frères Mentouri. C’est un challenge que vient de lancer l’Association pour la promotion des études et de la recherche en aménagement et urbanisme (APERAU), section Afrique et Moyen-Orient (AMO), association appartenant à un réseau international qui comprend plusieurs pays, dont l’Algérie, le Liban, le Maroc, la Tunisie et d’autres pays d’Afrique, et il va s’étaler sur 6 jours, du 24 au 29 novembre 2018, et est parrainé par l’APW, l’université des Frères Mentouri et l’APC de Constantine.Le concours d’idées, qui est lancé aussi avec les établissements universitaires qui prodiguent des enseignements en urbanisme, tend à soumettre cet espace du centre-ville de Constantine au débat en vue de le réaménager de façon appropriée pour intégrer à la fois ses valeurs fortes et lutter contre ses faiblesses qu’il partage dans trois arrondissements administratifs complémentaires : celui de Sidi-Rached qui se caractérise par son site historique exceptionnel, le périmètre sauvegardé du rocher avec sa médina et le parc citadin du Bardo, celui de Kitouni Abdelmalek qui présente une centralité déclassée et des sites marginalisés et, partiellement, celui de Bellevue. Un ensemble de 7 équipes formées d’invités étrangers venus de sept pays, l’Algérie, le Liban, La Tunisie, le Maroc, le Sénégal, le Togo et le Bénin et des étudiants des établissements indiqués feront des sorties guidées pour visiter les sites, prendre des photos et restitueront à la fin leur travail sous forme de communications qui seront appréciées par un jury international en plénières.
Pourquoi ce concours et d’où est venue cette idée ? « L’idée est de moi », nous a déclaré hier à l’ouverture du séminaire, Mme Benabbas-Kaghouche Samia, architecte urbaniste, membre fondatrice et vice-présidente de l’Académie algérienne des sciences et technologie (AAST), qui dirige le séminaire sur le plan scientifique.
« En étant architecte, je veux construire, a-t-elle ajouté, et je voulais donner un plus à l’urbanisme à travers le cas de ma ville que j’adore ».
Après l’inauguration du séminaire, Mme Benabbas-Kaghouche a fait une communication sur l’évolution urbaine de Constantine, une intervention cadre dans laquelle elle a programmé l’ensemble des thématiques qui allaient être développées au cours de ce séminaire.
Elle a parlé de l’évolution urbaine de Constantine, comment elle a évolué sur le plan urbanistique à travers le temps, notamment depuis 1962 ». Aujourd’hui, Constantine a beaucoup changé : transfert de population, changement de paysage, changement de construction, changement d’architecture, changement même de sa dynamique, changement des couloirs d’urbanisation, déclassement de certains espaces, apparition d’autres, etc., a-t-elle souligné.
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A. El Abci
Le Palais de la Culture Mohamed Laid Al Khalifa abrite, depuis hier soir et jusqu’à jeudi 6 du mois de décembre prochain, la 3ème édition du Salon national du costume traditionnel’, avec la participation de près d’une trentaine d’artisans de différentes wilayas du pays.Ce Salon est organisé par la direction de la Culture, en coordination avec l’Association El Bahia’ pour les Arts, les Cultures populaires et la Jeunesse, selon le 1er responsable du secteur de la Culture, dans la wilaya de Constantine, Aribi Zitouni. La manifestation, fait-il observer, consiste en la participation de 28 artisans venant d’une dizaine de wilayas, représentant les régions centre, ouest, est et sud du pays, à savoir : Tizi Ouzou, Khenchela, Batna, Ouargla, Tlemcen, Oran, Alger, Msila, Béjaia et bien-sûr Constantine, présente avec 15 stands d’artisans. Il s’agit de différents stands exposition de costumes féminins et masculins traditionnels, de différentes régions d’Algérie, mais aussi d’autres stands de bijoux, joailleries et autres ornements qui vont avec ces costumes traditionnels des régions et wilayas présentes.
Toujours, selon le directeur de la Culture, l’objectif recherché par la tenue de ce genre de salon, est de montrer au public constantinois, les différentes facettes et la richesse de ce patrimoine particulier de notre culture et traditions, qui consistent en un legs à préserver. Ce qui est recherché également, à travers les diverses éditions de ce Salon national, c’est, en outre, la valorisation et la sauvegarde de ce legs ancestral, qui mérite d’être perpétué pour les trésors qu’il recèle, dit-il.
Dans ce sillage, notre interlocuteur, fera état de l’organisation en soirée d’un concert de musique du malouf, propre au terroir de la ville des ponts’, animé par « Koufi leksantini ». Et de noter, que ce concert d’ouverture sera ponctué par une cérémonie de gratifications de certains artisans, dont les efforts sont connus, en matière de protection, de préservation et de sauvegarde de ce pan de notre culture, qu’est le costume traditionnel.
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La mobilisation des « gilets jaunes » a débuté le samedi 17 novembre, en effet plus de 282.000 manifestants avaient bloqué les routes ainsi que les sites stratégiques en France, une colère due à la hausse des prix des carburants.
De nombreuses vidéos ont été diffusées, exposant la violence des forces de l’ordre à l’égard des gilets jaunes.
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A. C.
L’université de Tébessa vient d’organiser (21-22 novembre) le 4eme colloque international sur les géosciences au service du développement durable.La géoscience étant définie comme «l’étude scientifique de la planète Terre et de ses nombreux systèmes géologiques naturels. Elle inclut l’étude et l’exploration des ressources que l’on retrouve sur terre, minéraux, sol, eau et énergie », une rencontre qui se veut un échange et la mise à jour des connaissances. Autrement dit, une gestion participative consacrée à l’étude des ressources naturelles (matière minérale et énergétique), selon le comité scientifique. Les thèmes retenus auront comme objet de débats et de discussions, la préservation, la gestion durable, la matière première, énergétique et les écosystèmes.
D’autres sujets seront abordés d’après des approches scientifiques telles que la géologie, la pétrologie, la géochimie, ainsi1que la géotechnique, et les risques naturels (un dossier d’actualité vu les dernières inondations et autre érosion des sols), en sus de l’aménagement du territoire dans son volet croissance urbaine et durabilité.
Parmi les invités, notons la présence du Pr. José Joel Carrilo Riverra du Mexique, du Pr Veysel Zedef de Turquie, ainsi le Dr Khelifi Nabil, rédacteur d’édition Springer Journal.
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A. Ouélaa
Un important stock de médicaments, situé dans la zone d’activité commerciale de Sidi Salem, commune d’El Bouni, wilaya de Annaba, appartenant à une unité pharmaceutique implantée dans la wilaya d’El Tarf, a pris feu depuis la nuit de jeudi à vendredi et des éléments de la protection civile ont déployé des efforts pour le circonscrire. Une enquête est en cours pour connaître les causes exactes de cet incendie, probablement dû à un court-circuit, ainsi que les dégâts occasionnés par ce feu qui a presque tout ravagé.The post Annaba: Un stock de médicaments prend feu appeared first on .
A. O.
Le SG du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en présence du wali, de l’intérimaire du P/APW, des doyens, des chefs de département, des représentants syndicaux de l’Université Bendjedid, a procédé, dans l’après-midi de jeudi dernier, à l’installation du nouveau recteur de l’Université Chadli Bendjedid, en la personne de Bachkhenzi Abdelmalek, en remplacement du professeur Layachi.Ce changement intervient à un moment où l’université est secoué par de nombreux problèmes ponctués par des grèves et contestations du côté d’une partie des enseignants et des étudiants sans oublier la colère en sourdine des enseignants qui ont remis en cause le cas de certains enseignants qui viennent de bénéficier d’un logement dans le quota des 50 logements attribués aux enseignants de l’Université Chadli Bendjedid.
Ces enseignants, comme ils nous l’ont déclaré, vont demander au nouveau recteur de vérifier les enquêtes en ce qui concerne le fichier national afin de s’assurer que ces bénéficiaires dont le nombre se compte sur les doigts d’une seule main méritent vraiment ces logements.
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R. N.
Pour le Bureau politique de Talaie El Hourriyet, la scène politique algérienne vit sur le rythme de la « confusion générale qui règne au sommet de l’État». Elle est marquée par la «lutte entre des centres de décision au sein de la même famille politique, des dérives institutionnelles, l’instrumentalisation de la justice dans des règlements de compte et le piétinement de dispositions constitutionnelles et législatives», indique un communiqué du parti de Ali Benflis à l’issue de sa réunion mensuelle ordinaire organisée hier. «Chaque jour apporte son lot de «ratés» au sein du système, des signes de l’état de déliquescence dans lequel se trouve la plupart des institutions du pays», affirme le communiqué pour qui «tout ce remue-ménage sur la scène politique nationale a comme toile de fond une lutte ouverte entre différents centres du pouvoir politique, et des forces extraconstitutionnelles, pour influer sur la prochaine échéance électorale».«Ni l’impasse politique, ni la crise économique qui gagnent en complexité, ne semblent assez graves aux yeux du pouvoir politique en place, accaparé obsessionnellement par l’échéance 2019 qu’il considère comme une simple formalité pour perpétuer la situation du statu quo qui assure la pérennité du régime politique, au point où il semble que les élections ne concernent que le pouvoir politique en place, les autres forces politiques devant servir de décor », ajoute la formation politique de l’ancien chef de gouvernement.
Le communiqué note que « les appels de partis d’opposition et de personnalités politiques nationales pour l’ouverture d’un dialogue politique national pour une sortie de crise consensuelle, n’ont pas encore pu infléchir l’obstination et l’entêtement du pouvoir politique en place à suivre sa feuille de route qui mènera le pays vers l’inconnu». «Le Bureau politique a, de nouveau, exprimé son inquiétude face à la vague d’arrestations qui a, récemment, touché des journalistes, des blogueurs, des artistes, pour faire taire toute voix critique du projet funeste du statu quo et condamne le recours abusif et injustifié à la détention provisoire préventive et aux peines d’emprisonnement pour des délits de presse. La place des journalistes n’est pas dans les geôles, ni dans les prisons, ni dans le box des accusés », ajoute la même source.
Le Bureau politique a, par ailleurs, condamné le recours injustifié à la force à l’encontre du rassemblement et de « la marche pacifique pour les Libertés » organisés à Béjaia le 20 novembre courant, et constate que les autorités se font encore plus répressives à mesure que s’approche l’échéance électorale de 2019 alors que le droit à manifester pacifiquement est garanti par la Constitution.
Loi de finances 2019 approuvée de «manière expéditive»
Concernant la situation économique, le communiqué de Talaie El Hourriyet note « le peu d’intérêt accordé par les députés de la « majorité » au projet de loi de finances 2019 et la manière expéditive avec laquelle il a été « approuvé » par une assemblée législative plus que jamais en manque de légitimité après le coup de force mené contre son président ».
Pour le Bureau politique du parti, la LF 2019 « ne repose sur aucune stratégie économique et financière », «ne contient aucune mesure concrète pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales et aucune mesure de lutte contre la corruption et de régulation de l’informel», et «reflète un manque de volonté politique d’engager des réformes et de rationaliser les dépenses publiques, notamment la réduction du train de vie de l’Etat ». Sur le même sujet, le communiqué estime que la LF 2019 «maintient la gestion opaque des comptes d’affectation spéciale » et « ne comporte aucune stratégie de lutte contre le chômage». En conclusion, le parti de Ali Benflis estime que la LF 2019, «fortement influencée par la prochaine échéance électorale », sera de nature à «aggraver les problèmes en différant les solutions». Par ailleurs, le communiqué «félicite les syndicats autonomes qui ont été à l’origine de la création de la « Confédération des Syndicats Algériens » » qu’il considère comme « acquis important à la fois pour le monde du Travail et sa capacité de défendre ses acquis et droits socio-professionnels mais également pour la lutte pour la démocratie dans notre pays dans la mesure où il consacre le pluralisme et la liberté syndicaux ».
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A. Ouélaa
L’adjoint du directeur général des radions algériennes a procédé dans l’après-midi de jeudi dernier à l’installation de Beleulmi Fatma, ancienne animatrice à la radio de Laghouat, en tant que nouvelle directrice de la radio régionale de la wilaya d’El Tarf, en remplacement de Mohcène Ghéraibia, appelé à d’autres fonctions.Pour rappel, l’ex-directeur de la radio El Tarf, originaire de la wilaya de Souk Ahras, a commencé sa carrière d’animateur radio, spécialisé en sport à la radio de Annaba. Il a été ensuite promu directeur des radios de Souk Ahras, Guelma et depuis plus de six ans dans la wilaya d’El Tarf.
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Celine Agniel Et Sarah Brethes (Afp)
Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau… Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées au cœur de Paris a pris samedi des airs de zone de guérilla lors d’une nouvelle manifestation des «gilets jaunes«. Les «gilets jaunes», ainsi baptisés en raison des vestes fluorescentes que chaque automobiliste doit détenir en cas d’accident, protestent contre la hausse des taxes sur le carburant, et plus généralement pour défendre leur pouvoir d’achat malmené. Leur manifestation de samedi n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, entourée de barrières et ceinturée de forces de l’ordre. «Mais les gens n’ont pas envie d’être parqués, on veut être visible, nous!», clamait à l’aube Jérémy Clément, un chef d’entreprise de Montargis (centre) de 41 ans essayant de rassembler du monde dès l’aube aux abords de Paris avant de converger vers le centre de la capitale. En milieu de matinée, de petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers la grande avenue des Champs-Elysées, barrée par des cordons de policiers anti-émeutes et de gendarmes mobiles qui interdisaient l’accès à une large zone autour du palais présidentiel voisin. Le président français était au cœur du mécontentement : «Macron démission», «Macron, rends le pognon» et l’hymne français répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier a été débordé par la marée jaune qui voulait rallier la place de la Concorde, située en zone interdite.Policiers débordés
«C’est n’importe quoi, on n’a pas d’ordre», peste alors un policier casqué, bras au ciel.
La situation dégénère ensuite très rapidement : des jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact. Tirs de grenades lacrymogènes et jet puissant des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectile de toutes sortes : bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes.
Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe, en haut des Champs-Elysées. «On vient juste manifester pacifiquement et on se fait gazer… On voit comment on est reçu à Paris!», lâche avec dépit Christophe, 49 ans, venu avec son épouse depuis l’Est de la France.
Derrière le couple, les explosions de grenades, de pétards, de mortiers se succèdent, les canons à eau repoussent la foule. Des barrières métalliques de chantier sont arrachées pour servir de barricades improvisées au milieu de «la plus belle avenue du monde». Des projectiles pleuvent sur les casques et boucliers des policiers anti-émeutes ou gendarmes mobiles.
Ces derniers chargent à plusieurs reprises. Franck, 54 ans, un ex-commercial au chômage depuis quelques mois, venu de la banlieue nord de Paris, semble déçu par la mobilisation, plus faible que le week-end dernier. «On devrait être beaucoup plus nombreux à montrer notre mécontentement par rapport à ce que fait le gouvernement. (Emmanuel Macron ne) laisse pas parler les Français, il fait de la dictature ni plus ni moins«, ajoute le quinquagénaire, pancarte faisant allusion à la révolution française de 1789 sur l’épaule. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle.
Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché.
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R.N.
L’armée française a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une opération dans le centre du Mali qui a permis la « mise hors de combat » d’une « trentaine de terroristes », a annoncé vendredi soir l’état-major dans un communiqué. La ministre des Armées Florence Parly a salué « une action d’ampleur, complexe et audacieuse qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghali, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina ». Cette opération, dans la région de Mopti, « a combiné l’action de nombreux moyens aériens: avions Mirage 2000, hélicoptères Tigre et Gazelle appuyés par des drones Reaper, ravitailleur C135 et hélicoptères de manœuvre.Des frappes aériennes ont permis de réaliser un effet de sidération sur l’objectif », a détaillé l’état-major. Le chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, a souligné « la préparation minutieuse et la parfaite coordination de l’ensemble des forces françaises déployées au Sahel qui ont permis la réussite de cette opération.
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D. B.
A l’issue d’une sortie d’inspection de plusieurs quartiers de la ville, le wali d’Oran a décidé de débloquer une enveloppe de 2 milliards de centimes pour réhabiliter la voirie de Haï Derb et 5 autres milliards pour la régie autonome des Pompes funèbres, a-t-on appris, hier, de sources proches de l’APC d’Oran. Le wali d’Oran a constaté, sur place, la dégradation du réseau de voirie dans ce quartier populaire, qui fera l’objet d’une grande opération de réaménagement, à l’issue du relogement des familles. L’initiative du wali intervient en marge d’une opération de réhabilitation de la voirie urbaine lancée il y a plus de 3 mois à travers plusieurs quartiers de la ville. Pour cette opération une enveloppe budgétaire de 30 milliards de centimes été débloquée par la wilaya d’Oran. Les travaux ciblent 40 km de routes urbaine.L’opération est chapeautée par la direction des Travaux publics. Des opérations successives de revêtement des chaussées sont lancées, à chaque occasion et sans occasion programmée. Cependant réalisées, à coups de milliards, elles n’arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de l’état dégradé de la chaussée. Les solutions apportées sont, malheureusement provisoires, car à cause des pluies, du froid ou même des grandes chaleurs, c’est le retour à la case départ : les routes retapées la veille redeviennent impraticables le lendemain. Outre la voirie, le wali d’Oran a tenu à soutenir les efforts consentis par les responsables de la Régie communale des Pompes funèbres, en débloquant quelque 5 milliards de centimes. Le cimetière de Aïn el Beida, accueille, quotidiennement, une moyenne de 20 inhumations. Avec ce rythme, d’ici 3 ans, ce cimetière, l’unique ouvert actuellement, à Oran sera complètement saturé.
Selon nos sources « la Régie communal d’Oran gère 4 cimetières musulmans à savoir : Moul Douma, Sidi El Ghrib, El Melh et Ain El Beida et le cimetière chrétien Tamazouat d’El Hamri. Sur les 4 cimetières musulmans, 3 sont entièrement utilisés. Il s’agit de Moul Douma, Sidi El Ghrib, El Melh ». Dans les cimetières saturés, plus personne n’a le droit d’enterrer des défunts. Selon les mêmes interlocuteurs , « cette croissance démographique, a donné lieu à de nouveaux besoins, tous secteurs confondus : habitat, emplois, espaces de loisirs et même des cimetières. Oui de nouveaux besoins en matière d’espaces réservés pour l’inhumation des habitants décédés de cette ville, qui a été multipliée par dix, voire plus, depuis l’indépendance à nos jours. Les cimetières musulmans sis dans le périmètre d’Oran et qui datent de l’ère coloniale sont dans leur majorité, arrivés à saturation, aujourd’hui. La création d’un nouveau cimetière est devenue une urgence pour accueillir les futurs défunts».Mais comment en est-on arrivé à cette situation? Hormis les cimetières datant de l’ère coloniale, il faut signaler qu’aucun nouvel espace n’a été réservé pour l’inhumation, et même le projet visant la création d’un nouveau cimetière à l’est d’Oran semble avoir été abandonné. Pour rappel, le cimetière sidi Gherib, ouvert avant 1792, d’une surface de 62,94 ares est le plus ancien cimetière musulman situé sur la rive gauche de Oued Raz-el Ain. Le cimetière Moul -Ed-Douma a été ouvert en 1868, alors que celui connu sous le nom El Melh , date de l’année 1929. Le cimetière musulman de Ain el Beida a commencé accueillir les morts à la fin de 1956. Depuis sa création, il a déjà connu 2 extensions, en 1986 et en 2008. Avec ses 140 ha, il est actuellement, le plus grand cimetière de la ville d’Oran.
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