Le gouvernement syrien a accusé des groupes terroristes d’avoir mené une attaque chimique dans la ville d’Alep, un drame qui a provoqué une centaine de cas de suffocation et entraîné des raids de représailles dimanche de l’allié russe.
Une importante coalition rebelle a démenti toute implication dans l’attaque samedi soir contre cette métropole du nord aux mains du gouvernement, les autorités syriennes et leur allié russe évoquant un possible recours au «chlore».
En effet, les autorités syriennes ont accusé samedi des «groupes terroristes» d’avoir visé Alep.
Selon un photographe de l’AFP, des dizaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont afflué la nuit vers un hôpital d’Alep, certains allongés sur les brancards du Croissant-rouge, ou alors portés par des proches. Les blessés semblaient pris de vertige et avaient du mal à respirer, et ont été soignés à l’aide de masques à oxygène, qu’ils ont gardés pendant une quinzaine de minutes.
L’agence officielle Sana a fait état de «107 cas de suffocation». L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG proche de l’opposition et basée à Londres, a fait état de 94 cas de suffocation, dont la majorité ont quitté l’hôpital. Le chef de la police d’Alep, cité par Sana, a accusé les groupes terroristes d’avoir utilisé «des roquettes contenant des gaz toxiques». A Moscou, le ministère de la Défense russe a évoqué des «explosifs contenant apparemment du chlore».
En représailles, «des frappes ont été menées par des avions de l’armée russe» contre des positions de terroristes, selon le ministère de la Défense russe. «Toutes les cibles ont été détruites».
Ces raids, les premiers en plus de deux mois, ont visé des territoires contrôlés par les terroristes et les rebelles près de la ville d’Alep, selon l’OSDH.
Ils interviennent malgré un accord dévoilé en septembre par la Russie et la Turquie, parrain traditionnel des rebelles, visant à mettre en place une trêve et à créer une «zone démilitarisée» qui doit séparer les territoires insurgés des régions gouvernementales dans les provinces voisines d’Alep et d’Idleb (nord-ouest). Depuis fin 2016, Alep est sous contrôle du régime. Mais des secteurs à la périphérie ouest de la ville sont tenus par des groupes rebelles et terroristes.
Rebelles et terroristes contrôlent en grande partie la province d’Idleb, ultime territoire qui échappe au contrôle du gouvernement.
Le Front national de libération, l’alliance rebelle la plus importante présente dans les provinces d’Alep et d’Idleb, a démenti toute implication dans l’attaque.
«Nous démentons les allégations mensongères du régime sur une attaque contre Alep qui aurait été menée par les révolutionnaires (…) à l’aide de projectiles contenant du gaz de chlore», a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la coalition Naji Moustapha.
Toutefois, les groupes terroristes présents dans le secteur, dont l’organisation Hayat Tahrir al-Cham et le groupuscule Houras al-Din, liés à Al-Qaïda, n’ont pas réagi.
De son côté, le négociateur en chef de l’opposition syrienne en exil, Nasr al-Hariri, a accusé le régime Assad de fabriquer «un prétexte afin de lancer une opération militaire dans le nord syrien». Car Idleb a échappé de justesse à une offensive du régime, grâce à l’accord pour une «zone démilitarisée».
Cette zone démilitarisée devait être mise en place en octobre après un retrait du secteur des terroristes qui, au final, sont restés sur place. Des escarmouches y opposent régulièrement armée aux rebelles et terroristes.
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La Cour de cassation d’Égypte a confirmé les condamnations à mort contre neuf personnes reconnues coupables de l’assassinat du Procureur général égyptien en 2015 au Caire, a annoncé dimanche une source judiciaire.
En 2017, un tribunal de première instance avait prononcé la peine capitale contre 28 personnes pour l’assassinat du Procureur Hicham Barakat, le plus haut magistrat du parquet égyptien, tué dans l’explosion d’une voiture piégée au passage de son convoi dans la capitale égyptienne. Seuls 15 des 28 prévenus étaient présents à l’audience de 2017 et à celle de dimanche.
«La Cour de cassation confirme la peine de mort pour neuf (accusés)», a déclaré à l’AFP une source judiciaire sous le couvert de l’anonymat. Pour six autres condamnés, «la peine de mort a été commuée en peine de prison à perpétuité», a ajouté la même source.
La perpétuité équivaut à 25 ans d’emprisonnement en Égypte. Les accusés ne peuvent plus faire appel du jugement, la Cour de cassation étant le dernier recours dans le droit égyptien.
L’attaque contre le Procureur général n’avait pas été revendiquée mais la police avait par la suite annoncé avoir arrêté des membres des Frères musulmans, une organisation classée terroriste par Le Caire.
M. Barakat avait ordonné, de son vivant, le déferrement devant des tribunaux de milliers de membres présumés des Frères musulmans et de sympathisants de l’ancien président élu Mohamed Morsi, évincé par l’armée égyptienne en 2013 avant la fin de son mandat.
Depuis la destitution de M. Morsi, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité et des centaines de partisans des Frères musulmans, dont le président déchu lui-même, ont été condamnés à mort ou à des peines de prison.
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Une élève palestinienne de 14 ans a été interpellée dimanche à Al-Khalil par les forces armées israéliennes, alors qu’elle se dirigeait vers son école, et soumise à une inspection «provocante», a rapporté l’agence de presse palestinienne, Wafa.
«Rafah Al-Rajby a été arrêtée devant le barrage militaire Mafia près de la mosquée d’Al-Ibrahimi à Al-Khalil au sud de la Cisjordanie occupée. Elle a été soumise à une inspection provocante, alors qu’elle était sur son chemin de son école», a précisé l’agence.
Pour rappel, les 11 écoles de la vieille ville d’Al-Khalil sont soumises au contrôle sécuritaire israélien, souffrant quotidiennement d’attaques de la part des forces israéliennes d’occupation, «ce qui entrave le processus éducatif dans la région».
Mercredi, d’autres élèves palestiniens ont été victimes d’asphyxie par le gaz lacrymogène et également pourchassés par les forces d’occupation israélienne lors de leur sortie des écoles à Naplouse et Beit-lehem, selon Wafa, citant des sources.
«Les soldats israéliens ont pourchassé les élèves lors de leur sortie de l’école, et ont détenu un nombre d’entre eux», ont indiqué ces sources.
Au sud de Beit-lehem en Cisjordanie occupée, «des balles réelles ont été tirées par les troupes armées israéliennes, en plus de bombes sonores et du gaz lacrymogène envers les élèves des écoles de la localité «Al-Khader», a ajouté l’agencew, citant une palestinienne de la sécurité.
Au total, 908 enfants palestiniens ont été interpellés par les forces d’occupation israélienne, du début de l’année en cours, jusqu’au mois d’octobre écoulé, a dénoncé mardi le Club du prisonnier palestinien.
Les conditions de détention de ces enfants sont «brutales», et se font généralement pendant la nuit. Ils sont également privés de leurs études, de visites de la part de leurs familles, et aussi de négligence médicale pour les enfants détenus malades, souligne le Club.
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Donald Trump a une nouvelle fois mis la pression, hier, sur Emmanuel Macron et plus largement sur l’Union européenne au sujet du commerce et des dépenses militaires en montrant au Président français qu’il suit de près les manifestations des «gilets jaunes» en France.
«Les vastes et violentes manifestations en France ne prennent pas en compte
à quel point les Etats-Unis ont été mal traités sur le plan du commerce par l’Union européenne ou sur nos dépenses justes et raisonnables pour notre GRANDE protection militaire. Il faut remédier à ces deux sujets bientôt», a lancé le Président américain dans un tweet assez obscur.
Il n’a pas directement mentionné son homologue français, mais sa déclaration intervient au lendemain d’une nouvelle journée de mobilisation en France des «gilets jaunes», un mouvement hétéroclite qui dénonce la baisse du pouvoir d’achat et la hausse des taxes sur le carburant décidée par Emmanuel Macron.
Elle fait également suite à une passe d’armes inédite entre les deux dirigeants.
Mi-novembre, à peine rentré de Paris où il avait célébré la paix avec les autres dirigeants du monde, Donald Trump s’était vivement attaqué à la France et à Emmanuel Macron, dont il avait raillé la «très faible cote de popularité».
Dans une série de tweets, il avait attaqué sa proposition de créer une armée européenne. Et il s’en était pris au secteur du vin, emblématique de la production française, pour redire son mécontentement sur le front commercial.
«Entre alliés on se doit le respect», avait répondu le Président français, qui avait auparavant, pendant la commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, dénoncé vivement le «nationalisme» dans un discours qui visait notamment, de l’avis général, son homologue américain.
Cet échange avait marqué une rupture avec la bonne entente ostensiblement affichée par les deux hommes depuis leur arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron découvrant les foudres de Donald Trump dont d’autres alliés traditionnels des Etats-Unis, de la Britannique Theresa May à l’Allemande Angela Merkel en passant par le Canadien Justin Trudeau, ont fait l’expérience avant lui.
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«La forme détermine le fond», dit un dicton. Cet adage peut être un paramètre d’appréciation de la gestion des institutions de base de l’Etat et du comportement par rapport à leur mission d’un bon nombre d’élus ou responsables administratifs activant dans la wilaya de Boumerdès.
Verdict d’un vieux militant outré par l’état des lieux : «A regarder la situation de l’hygiène publique et du respect de l’environnement et des lois urbanistiques dans certaines localités de la wilaya de Boumerdès, force est de conclure que ni les maires de ces localités, ni les collectifs d’élus, pas plus que les administratifs n’ont une haute opinion de leur noble mission, du prestige des institutions qu’ils dirigent, de leurs administrés, encore moins d’eux-mêmes.
Pourtant l’Etat ne lésine pas sur les moyens législatifs, financiers et matériels pour aider les collectivités locales à donner un meilleur visage des espaces de vie des populations à prendre soin de la propreté des cités dont ils ont la charge et faire respecter les lois sur l’environnement et l’urbanisme.»
Tout récemment, le maire de Tidjelabine (MPA) n’a pas trouvé mieux que de se révolter contre sa hiérarchie en soutenant des gens qui construisent illégalement des habitations sur un terrain public récupéré à la suite de l’éradication des chalets, empêchant ainsi l’implantation de projets publics (écoles ou infrastructures sanitaires et socioculturelles).
Le comportement du P/APC n’est malheureusement pas un acte isolé. En effet, certains élus refusent carrément de faire appliquer les lois de la République pour ne pas déplaire à leur clan, à leur tribu ou tout simplement à des voyous de la région.
«Certains responsables locaux n’ont ni la carrure ni la culture urbaine pour diriger une grande agglomération. C’est la conséquence de l’électoralisme populiste et la course au mangeoire. Les partis politiques qui ne demandent jamais des comptes à leurs élus endossent la grande partie de la responsabilité sur ce gâchis.»
Le verdict d’un ingénieur est sévère mais colle à l’amère réalité. Effectivement, on n’a jamais été informé d’une quelconque réunion des élus avec leurs partis respectifs pour rendre compte de leur gestion. Sur un autre aspect, c’est l’esprit de la dechra qui hante les jours des villes.
Parfois même les chèvres et les moutons déambulant dans les rues des villes améliorent ce folklore. La ville de Boumerdès, première capitale administrative de la République algérienne naissante, chef-lieu de wilaya, ville universitaire, siège d’entités de recherche scientifique, n’échappe plus à cette ruralité régressive.
Pour faire cet amer constat, il suffit de circuler dans n’importe quelle commune de la wilaya de Boumerdès.
Les constructions illicites se multiplient et n’importe qui peut construire à tout moment, là où il veut sur un terrain domanial ou bien communal. Les constructeurs illicites n’osent jamais toucher les terrains privés.
Dès lors, on peut soupçonner, légitimement, les élus et les agents de l’urbanisme de complicité avec ces gens ou d’avoir honte de défendre les biens de l’Etat. Alors à quoi servent les mandats électifs et les salaires versés aux agents de l’administration ? L’Etat n’est-il pas trahi ? Au niveau de la propreté, le constat est lamentable. Les rues et les alentours des villes offrent des images hideuses faites d’ordures qui jonchent les trottoirs.
A Khemis-el-Khechna, les citoyens ont fermé, il y a quelques semaines, la route pour dénoncer l’écoulement des eaux usées non loin du centre-ville. Dans toutes les agglomérations urbaines de la wilaya de Boumerdès, on n’échappe jamais à la poussière, quand il fait sec, ou à la boue, dès les premières gouttes de pluie.
Concernant l’environnement, tout le monde agit comme si aucune loi n’existe dans le pays. Les oueds sont obstrués par les détritus, d’autres sont désormais pollués.
C’est le cas de l’oued Corso qui, depuis plusieurs mois, reçoit chaque jour le liquide polluant (lixiviat) découlant des amas d’ordures du CET (Centre d’enfouissement technique) de la même localité. Ce liquide, dangereux, arrive jusqu’à la plage de Corso. Qui enquêtera sur l’achat des équipements de ce CET ? Le pillage de sable se poursuit, livrant les terres fertiles à haut rendement, les nappes phréatiques et le potentiel touristique balnéaire des communes de Boudouaou-el-Bahri, Corso, Thénia, Zemmouri, Cap-Djinet, Sidi-Daoud, Baghlia, Dellys et Afir à la destruction.
La liste des méfaits résultant du laisser-aller est encore longue
Abachi L.
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Comptant parmi les wilayas les plus touchées par les maladies cancéreuses, avec une incidence de 1 200 à 1 500 nouveaux cas chaque année, entraînant un taux de mortalité important, la wilaya de Tizi Ouzou enregistre une tendance haussière dans la prévalence du cancer de la prostate (une centaine annuellement).
Ces chiffres ont été livrés lors de la 30e journée d’information médicale sur le cancer de la prostate organisée par l’association El Fedjr de la wilaya de Tizi Ouzou d’aide aux malades du cancer.
Cette rencontre scientifique, qui s’est tenue hier au Palais Saïb, a réuni d’éminents cancérologues algériens pour débattre de cette maladie qui connaît une tendance haussière au niveau national au même titre que les autres pathologies cancéreuses. «La double transition épidémiologique et démographique couplée au développement socio- économique qui a entraîné une profonde mutation des modes de vie et des habitudes alimentaires des populations» figure parmi les facteurs de risque causant la survenue de cette lourde maladie.
Pour la seule wilaya de Tizi Ouzou, ce sont 1 200 à 1 500 nouveaux cas de cancers, tous types confondus, qui sont enregistrés, entraînant un important taux de mortalité, indiquera dans son allocution le wali de Tizi Ouzou.
Il ajoutera que le cancer de la prostate constitue le troisième type de cancer chez l’homme, avec une incidence dans notre wilaya de 100 nouveaux cas par an ; il vient après celui des poumons et celui du côlon. Une quinzaine de centres anticancer sont en cours de réalisation à travers le territoire national, dans le cadre de la mise en œuvre du «plan national cancer» qui s’intègre au programme du gouvernement pour la période 2015-2019.
Lancé il y a presqu’une dizaine d’années, le CAC de Tizi Ouzou, spécialisé dans le diagnostic et le traitement du cancer, est en cours de réalisation à Draâ-Ben-Khedda, pour une capacité de 140 lits.
Doté de trois accélérateurs linéaires et d’équipements techniques de dernière génération, cet établissement de dimension régionale dont la réception est promise pour le premier trimestre de l’année 2019, peut soulager la souffrance et la détresse des centaines de patients des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Boumerdès qui se plaignent de la prolongation des délais de prise en charge au niveau de structures hospitalières spécialisées, notamment de Tizi Ouzou et d’Alger.
S. A. M.
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C’est finalement par une écrasante majorité que le président de l’Assemblée populaire de wilaya de Annaba, Abdennacer Hamoud, a été choisi par les élus locaux (APC et APW) du FLN pour représenter le parti aux élections du 29 décembre prochain pour le renouvellement partiel du conseil de la nation.
Après un premier tour, n’ayant permis à aucun des 11 candidats en lice d’obtenir la majorité absolue, le nouveau superviseur, Fouad Kharchi, a décidé d’aller à un deuxième tour pour départager les deux candidats arrivés à la première et deuxième places avec respectivement 79 voix pour le président de l’APW et derrière lui, Noureddine Amouri, le protégé du sulfureux député de Annaba, Bahaeddine Tliba qui a récolté 47 voix. Fouad Kharchi a été dépêché par les instances centrales du parti en remplacement de Adel Goubi. Ce dernier ayant été récusé par les candidats lors du premier rendez-vous tenu à l’hôtel Sabri. Ils estiment qu’il a ouvertement pris position en faveur d’une liste présentée par Bahaeddine Tliba.
Après des tractations et des promesses, où l’argent n’était pas absent, qui n’ont été d’aucune utilité aux hommes de Tliba, ils n’ont pu changer la volonté des élus FLN dont les voix se sont massivement reportées sur Abdennacer Hamoud. Un homme d’expérience ayant occupé nombre de responsabilités notamment dans le secteur de l’urbanisme et de la construction, en plus du fait qu’il est encarté au parti depuis de nombreuses années. Ce qui n’est pas le cas de son adversaire du jour dont le militantisme au sein du FLN est tout récent. Au décompte final des voix, le P/APW ne laissa aucune chance à l’ex-secrétaire général non élu du syndicat de l’entreprise Sider El Hadjar d’où il a été renvoyé dernièrement par les travailleurs. Annoncés en début de soirée, les résultats donnaient une écrasante majorité à Abdennacer Hamoud qui a bénéficié principalement du report des 33 voix obtenues au premier tour par Farid Merabet, P/APC de Annaba. ce qui lui a permis de récolter 123 voix contre 58 seulement à Noureddine Amouri, une différence de 65 voix. Ce qui constitue un coup dur pour son mentor Tliba dont l’influence locale et nationale s’effrite de jour en jour après avoir occupé le devant de la scène et même accédé à la vice-présidence de l’APN du temps de Ammar Saâdani.
A noter le faible et ridicule score obtenu au premier tour par le chargé de gestion des affaires du parti à la mouhafadha de Annaba, qui n’a pu récolter que deux voix en plus de la sienne.
A. Bouacha
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Le port d’Oran fait encore une fois parler de lui, après l’affaire des 701 kg de cocaïne, c’est à une nouvelle affaire qu’il est relié, il s’agirait en effet d’une tentative d’introduction de centaines de tonnes de lait impropre à la consommation.
D’après les informations de la Direction Régionale du Commerce, il s’agirait de « 500 tonnes de poudre de lait ». Ces derniers ont été refoulées par « les services de contrôle phytosanitaires aux frontières au port sec d’Oran ».
Une cargaison importée d’Argentine par un opérateur public, dont la valeur atteindrait 206 millions DA (20 milliards centimes).
Selon l’APS, la direction régionale du commerce d’Oran a décidé de « réexporter » la marchandise ou la « détruire » localement.
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Le ministre des Moudjahidine a tenu à souligner, hier, que le «dossier» des disparus durant la guerre de Libération «bénéficie du même intérêt accordé à celui relatif à la récupération des crânes des chouhada, détenus en France».
Zitouni a affirmé, dans ce contexte, que l’équipe en charge de la récupération des «crânes des martyrs» a achevé la procédure «préliminaire» couronnée par une première visite en France au mois d’août dernier, et qu’une seconde visite est programmée pour les jours à venir afin de «faire avancer ce dossier», a-t-il conclu. Le ministre a indiqué que ces références ont été élaborées par des spécialistes du Centre national des études et de la recherche sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre, une instance sous la tutelle du ministère des Moudjahidine, soulignant qu’elles comportent des détails précis et vérifiés sur différents faits et événements historiques de l’époque de la résistance populaire jusqu’à l’indépendance du pays. Quant aux efforts du ministère des Moudjahidine pour la préservation de la mémoire nationale, M. Zitouni a mis en exergue les «grands pas franchis» dans le domaine de l’écriture de l’Histoire avec la mise à contribution du Centre d’études et de recherche sur le mouvement national en coordination avec 43 musées à travers l’ensemble du territoire, citant la réalisation de 32 documentaires qui ont été remis cette année à la Télévision nationale et aux chaînes privées et plusieurs projets de films qui seront réalisés dès que la situation financière le permettra.
M. Zitouni a, par ailleurs, fait savoir que son département avait procédé à la numérisation de ses archives et dossiers, ajoutant que tous les dossiers des moudjahidine, des martyrs et des ayants droit ont été traités dès janvier 2018 au niveau des directions sans passer par le siège du ministère.
A. Rahmane
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Dans le cadre du mouvement restreint opéré récemment, le chef de l’exécutif de la wilaya, Mostefa Sadek, en compagnie du P/APW, Mohammed Touil, à la tête d’une délégation officielle à laquelle ont pris part les autorités civiles et militaires, a procédé à l’installation, à la fin de la semaine écoulée, de trois chefs de daïra.
Il s’agit de Nedjari M’hamed à la tête de la daïra de Taougrit qui remplace Mme Nabi Nadia qui exerçait la même fonction au niveau de la daïra d’Ouled Benabdelkader.
La troisième cérémonie a concerné M. Eliesse Hadad, ex-cadre de la wilaya d’Alger, qui a été installé à la tête de la daïra de Boukadir pour la première fois dans cette fonction de commis de l’Etat.
Lors de chacune des trois cérémonies, le wali a pris la parole pour exhorter cadres administratifs, élus et citoyens à apporter leur aide et faciliter la tâche aux nouveaux responsables en vue de concrétiser les projets de développement inscrits et d’atteindre les objectifs fixés, et ce, pour le bien-être des citoyens en améliorant leur cadre de vie.
Karim O.
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Un camion bourré de feuilles de tabac à chiquer a été intercepté et saisi à F’kirina. Selon un communiqué du Groupement de la gendarmerie d’Oum-el-Bouaghi, les éléments de la Gendarmerie nationale de Aïn Beïda ont agi sur information et ont réussi à intercepter un camion rempli de feuilles de tabac à chiquer.
Selon les mêmes sources, les faits se sont déroulés en date du 20 de ce mois lorsque les éléments de la gendarmerie ont été informés du passage d’un camion de type JAC dans la commune de F’kirina, une localité située à 50 kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, transportant une importante quantité de feuilles de tabac destinées à la fabrication illicite de ce produit. Suite à ces informations, les gendarmes ont installé un point de contrôle au niveau du carrefour Metirchou pour intercepter le camion conduit par un jeune répondant aux initiales de B. D. et âgé de 32 ans. Ce dernier devait prendre l’évitement reliant la localité de Meskiana à Oum-el-Bouaghi.
La fouille systématique de l’engin a permis la découverte de 10 quintaux de feuilles de tabac à chiquer destinées à être séchées puis triturées, mises en boîte et vendues frauduleusement sur le marché local. La marchandise a été saisie par la gendarmerie.
Moussa Chtatha
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Une recrudescence de cas de rougeole a été constatée ces trois derniers mois dans plusieurs foyers épidémiques dans la wilaya de Mostaganem.
Vingt cas confirmés de rougeole ont été enregistrés dans la wilaya de Mostaganem, a‐t‐on appris auprès de la Direction de la santé et de la population.
Lorsqu’un foyer épidémique de rougeole est identifié, on met en évidence une absence de vaccination ou une vaccination incomplète chez la majorité des enfants contaminés. Des statistiques de la Direction de la santé et de la population, on relève que les établissements de santé ont accueilli au cours de l’année en cours quelque 1 260 patients présentant des éruptions cutanées dont une vingtaine s’avère confirmée par l’Institut Pasteur, tandis que 534 autres cas sont atteints des mêmes éruptions cutanées et sont soignés et pris en charge par les UDS. Les 20 malades de rougeole dont la moyenne d’âge est moins de 5 ans sont originaires de la wilaya de Mostaganem et 2 autres sont issus de la localité de Bethioua (Oran) et Relizane. Pour limiter le risque de propagation de l’épidémie, la Direction de la santé rappelle que la vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger contre la rougeole.
D’ailleurs, La DSP a mobilisé 32 équipes médicales mobiles pour vacciner depuis la rentrée scolaire 19 220 élèves de la première année scolaire et préscolaire. L’objectif de cette vaccination est de renforcer l’immunité des élèves du cycle primaire soit la tranche d’âge la plus exposée contre ces deux maladies et d’éviter les complications lors d’une contamination.
A. B.
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Les habitants de certains quartiers de la localité de Sidi Hamadache reçoivent, selon eux, une eau de couleur noirâtre des robinets depuis quelques jours, sans pouvoir s’expliquer ce changement, qu’ils disent craindre pour leur santé et celle de leurs enfants. Une eau de couleur douteuse sort des robinets au grand étonnement des ménages qui refusent de la consommer préférant se tourner vers les eaux minérales pour cuisiner et boire. Une alternative qui n’est pas gratuite, notamment pour les ménages à faibles revenus.
Interrogé à ce sujet, le P/APC de la localité a donné une explication déclarant que cette couleur a pour cause la vétusté du réseau de transport d’eau sur une longueur de 600 m. Les canalisations très anciennes laissent échapper une teinte grisâtre qui ternit l’eau lui donnant cette couleur. Celui-ci a donné des garanties, promettant de mener sans délai des travaux de réparation consistant à enlever les canalisations défectueuses et procéder à leur remplacement. Le P/APC a aussi évoqué la réalisation en cours d’un château d’eau dont les travaux accusent un taux d’avancement de 80%.
Ce château permettra d’approvisionner convenablement les ménages en eau potable. Il a aussi parlé de la station de traitement de l’eau à partir du barrage Sarno dont les travaux de réalisation sont en cours et qui viendra renforcer le débit de distribution de l’eau potable dans la localité qui a toujours souffert d’une eau insipide et de goût fade dans le passé.
A. M.
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Ayant boycotté le démarrage des deux championnats nationaux (Superdivision hommes et Nationale 1 dames) de volley-ball, les présidents des clubs, hormis le GS Pétroliers (H/D), réitèrent leur menace de boycotter la compétition tant que leurs doléances ne sont pas satisfaites par le ministère de la Jeunesse et des sports.
Lors de leur dernière réunion, à Béjaïa jeudi, les 22 présidents (9 sur 10 de la D1 dames, et 13 sur 14 Superdivision) donnent, cette fois-ci, un ultimatum à la tutelle jusqu’au 31 décembre prochain «pour trouver des solutions concrètes», faute de quoi, ils déclarent forfaits pour toute la saison. C’est ce qui a été décidé à l’unanimité jeudi. «Au cours de notre réunion de jeudi à laquelle ont pris part les 22 présidents, nous avons d’abord désigné une commission des représentants des clubs qui a décidé de maintenir la décision de ne pas entamer les championnats jusqu’à satisfaction de nos revendications», a souligné Farès Kabla, porte-parole de la commission et président du NC Béjaïa sur les colonnes de Planète Sport.
«Nos revendications sont toujours les mêmes, à savoir un budget équitable pour tous les clubs et un sponsor qui prendra en charge les championnats. Cette fois-ci, nous avons évoqué un 3e point qui est le délai accordé à la tutelle jusqu’au 31 décembre pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes. Passé ce délai, si nous n’avons aucune solution claire et concrète, nous sommes prêts à déclarer forfait pour toute la saison». La commission compte également demander une nouvelle audience au ministère de la Jeunesse et des sports cette semaine pour tenter de trouver une issue à cette impasse.
Pour sa part, le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Mustapha Lemouchi, appelle les présidents des clubs à assumer leurs responsabilités. «Les clubs nous ont certes envoyé des correspondances expliquant que la décision de ne pas jouer a été prise à cause d’un problème financier et que les subventions qu’ils reçoivent n’étaient pas suffisantes. Nous avons fait de notre mieux pour les sensibiliser, mais ils refusent toujours. Maintenant, que chacun assume ses responsabilités et ses actes», a-t-il déclaré. Programmée les 23 et 24 novembre, la première journée a été boudée par les clubs, hommes et dames. La Fédération algérienne de volley-ball devrait probablement reprogrammer la 1re journée pour ce week-end en dépit du refus des présidents d’entamer la compétition.
Ahmed Ammour
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Après une fin de la phase aller en queue de poisson, en glanant 3 points sur 12, soit trois défaites sur quatre matchs dont la dernière vendredi dernier devant le CA Bordj Bou-Arréridj, en match comptant pour la 15e journée, le staff technique de la JS Kabylie a libéré les joueurs pour une semaine de repos avant de reprendre dimanche 2 décembre. Une petite halte de huit jours bien méritée qui permettra aux joueurs de se ressourcer auprès de leurs familles et de revenir en force en prévision de la phase retour du championnat.
Franck Dumas, qui est rentré chez lui, en France, pour une petite semaine, sera de retour également dimanche avant de s’envoler avec ses joueurs pour le Maroc pour un stage de huit jours. Au retour du Maroc, les Canaris entameront la compétition avec les 32es de finale de la Coupe d’Algérie programmés les 18 et 19 décembre prochain et les 16es de finale les 25 et 26 du même mois. La JSK, finaliste malheureux de la dernière édition, espère terminer la saison en beauté en passant les deux premiers tours de Dame Coupe.
Ahmed A.
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L’ailier international algérien de Manchester City Riyad Mahrez «doit bien jouer» pour pouvoir concurrencer les autres joueurs à l’image de Raheem Sterling, a affirmé l’entraîneur espagnol des «Citizens», Pep Guardiola. «Mahrez doit bien jouer parce que Sterling est là et vice versa. La même chose avec Otamendi, il doit rivaliser avec Laporte et John. J’ai la chance d’être le manager. L’équipe doit rivaliser si elle veut jouer», a affirmé Guardiola samedi à l’issue de la victoire sur le terrain de West Ham (4-0). Titularisé lors des derniers matchs de Man City, dont le derby face à United (3-1), Mahrez a été relégué sur le banc des remplaçants face aux «Hammers». Il a fait son apparition en seconde période (75e) en remplacement de Sterling, auteur d’un but à la 19e minute de jeu.
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Le nouveau président de la fédération algérienne de cyclisme (FAC) sera élu le 15 décembre pour succéder à M. Mabrouk Kerboua qui a démissionné de son poste début novembre pour des raisons «personnelles et de santé». Une date fixée samedi à l’issue des travaux de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est déroulée au Complexe Ghermoul.
Au cours de cette AGEx, les 29 membres de l’assemblée générale présents sur les 36, ont désigné les membres des commissions de candidatures et de recours en présence du représentant du ministère de la Jeunesse et des sports. Il a été également décidé lors de cette AGE que le dernier délai de dépôt de candidatures est fixé au 3 décembre à 16h, alors que le dernier délai des recours est le 5 du même mois à 16h. La commission des candidatures est composée de Rachid Fezouine, Dine Bouyakor et Toufik Aïssaoui, tandis que celle des recours est formée de Yassine Boumezreg, Abdelali Chabou et Tahar Dahou, a indiqué la FAC.
Pour rappel, deux noms potentiels sont d’ores et déjà annoncés comme candidats à la succession du président démissionnaire. Il s’agit de Barbari Kheïreddine, membre du bureau fédéral de ladite fédération, et Douzi Smaïl, directeur technique sportif du GS Pétroliers.
Ah. A.
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Des chants de victoire ont, une nouvelle fois, retenti hier aux portes du tribunal d’Alger : les derniers détenus dans l’affaire dite de «cybercriminalité», ayant entraîné l’arrestation de journalistes, comédien, footballeur et présentateur TV, ont été libérés. Le dossier peut-il, cependant, être considéré comme étant clos ?
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tenue en haleine de longues semaines durant, l’opinion publique suit avec grand intérêt les déclarations des mis en cause. Face aux caméras des télévisions venues couvrir l’évènement, ils n’éprouvent aucune crainte à informer les Algériens que leur incarcération fait suite à des décisions entrant le cadre de desseins qui les dépassent. Des avocats de renom et d’autres venus de diverses régions du pays se sont mobilisés de manière incroyable pour obtenir leur libération et démontrer à leur tour l’inconsistance des dossiers de leurs clients. Des faits graves ont été ainsi révélés au grand jour.
Durant le procès du responsable du site électronique Algérie Part et d’un journaliste de ce média, la défense a informé le juge que les mis en cause ont été convoqués par téléphone par la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid et que ces derniers ont été placés en garde à vue sur la base d’une plainte déposée… trois heures plus tard. «L’action publique a été déclenchée avant le dépôt de plainte», insistent les avocats. Ces derniers relèvent également que ces plaintes, émanant officiellement du directeur de la chaîne Ennahar et du wali d’Alger, ont été déposées par des tierces personnes et qu’elles étaient, de ce fait, irrecevables. Les deux journalistes ont été, quant à eux, présentés à l’opinion comme étant auteurs d’opérations de «chantage et atteinte à la vie privée» via leur site électronique. Durant leur procès, la lecture des charges retenues à leur encontre démontrait tout autre chose : l’incrimination se basait sur des articles mettant en cause les plaignants.
Il y a quatre jours, un autre journaliste libéré, responsable du site Dzaïr Press, annonçait à sa sortie de prison avoir été «torturé dans la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid». Son avocate a pris le relais quelques heures après. S’exprimant sur la chaîne de télévision Echourouk, elle soutient que son client a été «maltraité et torturé» au sein de cette «brigade où s’est déroulée l’instruction». Elle tient également à rectifier publiquement les informations faisant état de «chantage, pressions et atteinte à la vie privée d’autrui» et affirme que Adlène Mellah avait été, en fait, poursuivi pour délit de presse et que cette charge n’était pas privative de liberté.
Comme les trois journalistes, d’autres noms connus ont été placés en détention provisoire : le comédien Kamel Bouakkez, le footballeur Fodil Dob, un présentateur TV, un rappeur et le frère d’un facebookeur (Amir DZ) ont tous été arrêtés après un passage à la brigade de gendarmerie de Bab Ejdid. Hier, ils ont été mis en liberté provisoire avant même que leur procès ne se déroule. Le tribunal de Sidi M’hamed a décidé qu’il se tiendra le 24 février prochain. La réputation de la gendarmerie en prend en coup sévère. Les éléments relevés par la cinquantaine d’avocats mobilisés dans cette affaire ont, dans chaque cas, dénoncé des enquêtes bâclées, des défauts de procédure importants et d’autant plus incompréhensibles qu’ils sont le fait d’un organisme connu pour être fin procédurier.
Que s’est-il donc passé cette fois pour que des erreurs aussi graves et aussi facilement démontables puissent se produire ? Telle qu’elle se présente, cette situation a été inévitablement liée aux évènements en cours sur la scène politique nationale et donné lieu à de lourdes interrogations. La gendarmerie a-t-elle agi de manière autonome ? Se peut-il qu’elle ait subi des pressions qui l’ont poussée à commettre de telles erreurs ? Et de qui en même temps pourraient provenir de telles pressions ? Quoi qu’il en soit, l’image de cette institution organiquement rattachée au ministère de la Défense et donc sous le commandement du chef d’état-major et vice-ministre de la Défense est aujourd’hui ternie. Sa mise en cause dans une affaire de liberté d’expression et qui ne nécessitait nullement l’emprisonnement nous rappelle la triste réputation qui a été la sienne durant les évènements de Kabylie. Confrontée à des mouvements de masse qui refusaient sa présence, la gendarmerie s’est d’ailleurs réimplantée dans cette région il y a seulement quelques années. C’est dire à quel point son image s’est détériorée. Des sources bien au fait du dossier laissent entendre que cette situation inquiète grandement les plus hautes autorités du pays. Des mesures pourraient être prises et des sanctions tomber.
Les informations en cours accentuent, d’autre part, les rumeurs en cours sur un probable départ du chef de la gendarmerie pourtant récemment mis en place. Son prédécesseur, Menad Nouba, avait été arrêté et emprisonné durant un moment avant d’être remis en liberté pour «corruption», entre autres.
Cette affaire a mis également l’institution dans un état de fragilité. A travers le territoire national, les éléments de la gendarmerie se livrent à des tâches de haute importance pour résorber la criminalité dans le pays.
Le nouveau maillage ne limite plus ces actions au seul monde rural comme auparavant. Elles s’imbriquent inévitablement avec celles de la police. Dans certains domaines, tels que la cybercriminalité, elles se confondent ou se complètent sans pourtant obéir à la même hiérarchie. Faut-il donc réformer la gendarmerie ?
A. C.
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Coup de théâtre : Abdelaziz Bouteflika a procédé, hier, à la surprise générale, non pas à la désignation d’un remplaçant ou d’un intérimaire au poste de secrétaire général du Front de libération nationale qu’occupait Djamel Ould-Abbès, mais à la dissolution de l’ensemble des structures et instances dirigeantes du parti, issues du 10e congrès de juin 2015. Depuis hier, le FLN est confié à une «instance dirigeante» présidée par le président de l’Assemblée, Moad Bouchareb.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Une instance officiellement installée hier, au siège du parti à Hydra par le concerné lui-même, à savoir Moad Bouchareb. Sans détour, ce dernier annonce la couleur : «Conformément aux instructions de Son Excellence le président de la République, président du Front de libération nationale, monsieur Abdelaziz Bouteflika (…), il a été décidé la création d’une instance dirigeante du parti du Front de libération nationale sous la présidence de monsieur Moad Bouchareb.»
C’est donc à visage découvert que Bouteflika a choisi d’intervenir, directement, dans la gestion du FLN cette fois-ci. Certes, l’homme dirige le parti depuis 2004. Mais la seule fois où il a pris publiquement une décision au nom du parti, c’était à l’occasion du surprenant «bannissement» qu’il prononçait à l’encontre de l’ancien chef de gouvernement Abdelaziz Belkhadem, le 26 août 2014.
Dans ce même communiqué annonçant la création de l’instance dirigeante et signé par son«coordinateur» est également annoncée la composante de cette structure. «Le secrétariat de cette instance dirigeante est composé de mesdames et messieurs Leïla Tayeb, Mahmoud Guemama, Saïda Bounab, Mustapha Karim Rahiel, Samira Kerkouche et Saïd Lakhadari.»
Une composante qui tient compte de la parité hommes-femmes, de l’équilibre régional ainsi que du sacré quota réservé, inévitablement, aux anciens moudjahidine représentés, ici, par Leïla Tayeb et Mahmoud Guemama.
Dans ce même communiqué, qui équivaut décret présidentiel, sont annoncées deux autres grandes décisions pour le parti. On y lit, ainsi, que, d’abord, «il sera également mis en place une structure exécutive constituée de cadres du parti dont le nombre et la composition seront définis ultérieurement».
Ensuite, que «l’instance dirigeante du parti du Front de libération nationale a pour mission la préparation de la tenue d’un congrès extraordinaire à même de lui garantir un nouveau départ dans le cadre de l’unité, la cohésion et la solidarité à l’effet de promouvoir l’action militante et politique (…)»
Moad Bouchareb fera une révélation de taille, lors d’un point de presse en marge de la cérémonie d’installation : «L’instance exécutive remplacera toutes les autres structures et instances du parti.» A savoir, le bureau politique mais, surtout, le comité central qui est ainsi dissous de fait, ce qui est une véritable première dans l’histoire du parti.
Mis à part l’épisode de 2003, lorsque, pour contrer Ali Benflis, Bouteflika lançait l’opération d’invalidation du 8e congrès de mars de la même année, le comité central du FLN a toujours constitué l’instance clé du parti. Tous les changements, y compris des secrétaires généraux du parti, passaient obligatoirement par le comité central, même s’il ne s’agit, souvent, que de simples formalités, le CC ne faisant que valider et légitimer des décisions prises ailleurs qu’à Hydra.
D’où l’interrogation sur cette énigmatique dissolution du comité central, issu du 10e congrès de juin 2015, pourtant entièrement organisé à partir de la présidence et couronné par les lettres de félicitations respectives de Abdelaziz Bouteflika lui-même et, pour la première fois aussi, du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.
Le désormais défunt comité central étant composé de 505 membres, il est à prévoir quelques remous dans les jours à venir. Surtout après l’annonce de la composante de la nouvelle «structure exécutive». Cette dernière serait, affirme une source sûre, composée seulement d’une trentaine de membres.
Une lutte féroce sera engagée dans les coulisses par les membres de l’ex-comité central mais aussi les ténors du parti pour y figurer et se placer en prévision du prochain congrès mais, surtout, de la présidentielle. Evidemment, le congrès extraordinaire en question n’interviendra pas avant la présidentielle d’avril prochain.
Et c’est finalement cette échéance cruciale de la présidentielle qui aura motivé ce grand séisme opéré par Bouteflika au sein du parti majoritaire. «Il ne s’agit pas d’une sanction à l’égard des anciens secrétaires généraux du parti, notamment le docteur Djamel Ould-Abbès qui avait hérité d’une situation très difficile et qui a déployé d’énormes efforts en deux ans pour redresser la situation.
Vous connaissez également tous sa fidélité au Président Bouteflika (…)», dira Moad Bouchareb qui affirmera avoir été félicité par son prédécesseur à la direction du parti. Il ne s’agit pas, en effet, d’un changement classique d’un secrétaire général par un autre, comme c’était souvent le cas au FLN, mais d’une dissolution, d’une refonte totale de toute la direction, des structures et des instances du parti et d’une invalidation de fait du 10e congrès de juin 2015, organisé sous Ammar Saâdani.
K. A.
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La nouvelle approche voulue par les pouvoirs publics pour la gestion des affaires locales est apparemment bien en marche si l’on se réfère aux toutes récentes déclarations du ministre de l’Intérieur, d’abord, et d’autres hauts commis de l’Etat, ensuite, dont Abderrahmane Sidini, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, qui était d’ailleurs de passage à la rédaction de la Chaîne 3, hier, pour donner un peu plus de détails sur la projetée politique de «déconcentration de prérogatives au niveau régional».
La déconcentration, un objectif qui devrait conférer aux assemblées locales un peu plus de responsabilités. Si, comme l’a expliqué le haut cadre du ministère de l’Intérieur, la décentralisation sous-entend le renforcement des prérogatives des assemblées élues, un objectif auquel œuvrent les pouvoirs publics à travers un nouveau code des collectivités locales, la déconcentration est, en revanche, un tout autre objectif qui fera l’objet tout prochainement d’une rencontre gouvernement-walis.
M. Abderrahmane Sidini a, en effet, annoncé qu’à l’occasion de cette rencontre dédiée à la déconcentration, il s’agira de discuter du transfert au niveau local de certaines décisions qui étaient exclusivement l’apanage des ministères. Tout un travail a été fait préalablement et est en train de se faire pour parvenir à ce qu’il soit possible de déléguer plusieurs décisions au niveau local. Il ne s’agit pas d’une cession de prérogatives de la part des ministères, a tenu à préciser l’invité de la Chaîne 3, parce qu’il y a, d’un côté, des missions propres qui relèvent des attributs des ministres et il y a, d’un autre côté, des services extérieurs qui représentent ces ministères au niveau local, dont le wali qui représente chaque ministre et membre du gouvernement, a expliqué de façon succincte M. Sidini.
Donc, des décisions habituellement prises au niveau central seront transférées au niveau local pour faciliter le traitement de certains dossiers et demandes présentés par le citoyen, et cela entre dans le cadre de ce qu’appelle l’inspecteur général du ministère «le dispositif d’allégement et harmonisation des procédures pour permettre au citoyen d’accéder à la prestation de service public de manière aisée». Ceci, tout en rappelant que cette manière de faire, donc la déconcentration, avait déjà cours puisque plusieurs mesures de déconcentration aveint été prises, notamment celles relatives aux programmes locaux de développement confiés aux wilayas.
Donc, en réalité, a assuré
M. Sidini, la déconcentration n’est pas une nouvelle mesure que les pouvoirs publics sont en train d’introduire pour les besoins d’un quelconque agenda, sous-entendre une mesure décidée sur fond électoraliste. La déconcentration a évidemment un coût, et pour parer à cette exigence, les collectivités locales disposent de l’appui du budget de l’Etat, le budget d’équipement de l’Etat étant pratiquement géré par les collectivités locales, ainsi que d’autres ressources telles que les moyens propres de ces collectivités qu’elles dégagent à travers leur budget, et puis il y a l’effet de la péréquation à travers la Caisse de garantie des collectivités locales, a encore expliqué l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur qui n’a pas manqué l’occasion pour faire état de l’élaboration et de la finalisation du nouveau code des collectivités locales, et actuellement faisant l’objet de discussions avec les différents départements ministériels avant sa présentation devant l’Assemblée nationale.
Quant à l’épineuse question de la fiscalité locale, celle-ci fera l’objet d’un code particulier dont la première mouture a été élaborée et finalisée avant d’être présentée au ministère des Finances, a confié l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur.
Azedine Maktour
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