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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 14 hours ago

4ème Art: Mahieddine Bouzid, dit « Mahiou » a été inhumé à Batna

Sun, 10/14/2018 - 16:35

L’homme de théâtre et comédien, Mahieddine Bouzid dit «Mahiou» a été inhumé vendredi après-midi, au cimetière de Bouzourane (wilaya de Batna), et ce, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, des autorités locales, d’artistes, de personnalités et des proches du défunt.

Une foule nombreuse composée de citoyens, d’amis artistes et hommes de théâtre venus de différentes régions du pays, dont certains connaissaient le défunt et d’autres avaient interprété des rôles à ses côtés que ce soit sur les planches du théâtre, à la télévision ou au cinéma, a assisté à l’inhumation du défunt, décédé jeudi soir, à l’âge de 56 ans, des suites d’une longue maladie.

Après l’enterrement, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, accompagné du wali de Batna, Abdelkhalek Sayouda, a présenté ses condoléances à sa famille dans sa demeure, où il a évoqué les qualités de «Mahiou», l’artiste et l’homme qui est entré, dit-il, dans le coeur des Algériennes et des Algériennes à travers «l’interprétation de rôles qui étaient faits pour lui».

Dans une déclaration à l’APS, Mihoubi a affirmé qu’avec la mort de Mahieddine Bouzid «Mahiou», «nous avons perdu un authentique artiste algérien qui a su, avec sa spontanéité et sa sincérité, conquérir l’amour des gens», ajoutant que le défunt était «un artiste modeste qui ne parlait pas beaucoup, mais qui a consacré son talent, son potentiel artistique et son amour pour les planches à présenter des oeuvres ayant marqué la scène artistique d’une empreinte particulière.

Il est à noter que le dramaturge Mahieddine Bouzid a été transféré au centre hospitalo-universitaire de Batna, il y a environ 10 jours, après que sa santé s’est détériorée le plongeant dans le coma, mercredi dernier, avant de décéder, jeudi soir, au service des soins intensifs.

Le regretté Mahieddine Bouzid, qui a laissé trois filles âgées entre 18 et 24 ans, est né le 3 janvier 1962 et s’est épris des planches depuis qu’il étudiait en cycle secondaire.

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Cinq Généraux Majors en détention provisoire

Sun, 10/14/2018 - 16:33

Présentés ce matin devant le tribunal militaire, cinq Généraux Majors ont été placés en détention provisoire dans une affaire de biens mal acquis et de corruption.

Les généraux concernés sont l’ex-Commandant de la Gendarmerie nationale Menad Nouba, l’ex-Commandant de la 1ère Région militaire Habib Chentouf, l’ex-Commandant de la 2e RM Saïd Bey, l’ex-Commandant de la 4e RM Abderrazak Chérif et l’ex-Directeur des finances au MDN Boudjemaâ Boudouaour.

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Basilique Notre-Dame-d’Afrique: Concert de musique classique pour flûte et piano

Sun, 10/14/2018 - 16:32

«Balade musicale à trois», un concert de musique classique, a été animé jeudi soir à Alger, par Djamel Ghazi à la flûte traversière et les pianistes Kheira Mokrane et Nadia Mécheri, devant un public recueilli, dans des atmosphères empreintes de solennité. A la Basilique Notre-Dame d`Afrique, où le concert a élu domicile.

L’espace, constituant une parfaite caisse de résonance, a permis au public d’apprécier le rendu des musiciens qui, près de 90 mn durant, ont traversé les siècles, restituant, en deux parties, de grandes oeuvres des époques, baroque, classique et post- romantique.

Djamel Ghazi et Kheira Mokrane, respectivement, flûtiste-soliste et pianiste à l’Orchestre symphonique national (actuellement Orchestre de l’opéra d’Alger), animant un premier duo, ont brillamment restitué, le génie créatif de Johann Sébastian Bach (1685-1750), et Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), à travers deux sonates, en «Sol mineur» et en «Si bémol majeur», des époques, baroque et classique du XVIIe et XVIII siècles, rendues chacune en trois mouvements.

Intervenant ensuite dans la partie post-romantique marquant le XIXe et le début du XXe siècle, Nadia Mécheri a orné le silence religieux de la basilique avec une dizaine de pièces de grands compositeurs, dont les premières, courtes en durées, ont été hautement appréciées par le public, à l’instar de «Gnossiennes No 2 et 4» d’Eric Satie (1886-1925), «Berceuse de la suite Dolly» de Gabriel Fauré (1845-1924), «Mouvement perpétuel No 1 «de Francis Poulenc (1899-1963) et «2ème mouvement de la sonatine» de Maurice Ravel (1875-1937).

De retour sur scène, Djamel Ghazi, récidivera avec Nadia Mécheri, cette fois-ci, constituant avec elle le deuxième duo de la soirée qui entonnera d’autres grandes oeuvres de la musique classique, à l’instar de «Beau soir» de Claude Debussy (1862-1918) et «Sicilienne» de Gabriel Fauré, au plaisir d’un public conquis.

Appréciant la virtuosité et le professionnalisme des artistes faisant montre de toute l’étendue de leurs talents respectifs, et la pureté des sonorités qui a orné le silence sacral des lieux, l’assistance a savouré chaque moment du spectacle dans l’allégresse et la volupté.

Dans un programme savamment préparé qui a réuni, pas moins de onze grands compositeurs, l’époque très fertile couvrant la période allant du XVIIe au XXe siècle a, en partie, été restituée, dans la douceur et la sérénité de L’instant. Diplômés des grandes Ecoles de musique en Algérie et à l’étranger, où ils ont été distingués de plusieurs prix après de longues années d’études, Djamel Ghazi, Kheira Mokrane et Nadia Mécheri assurent actuellement les fonctions de maître-assistant au département de musique de l’Ecole normale supérieure de Kouba, et professeures, de piano à l’Institut national de musique d’Alger, ainsi qu’à l’Institut national supérieur de musique, respectivement.

Le concert pour flûte et piano, animé par Djamel Ghazi, Kheira Mokrane et Nadia Mécheri, entre, selon le recteur de la basilique Notre-Dame d’Afrique, père Michael P. OÆSullivan, dans le cadre du «programme régulier, initié par l’église».

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Clôture du salon de l’artisanat de Tizi Ouzou: En attendant les lendemains qui chantent…

Sun, 10/14/2018 - 16:24

Par Kamel BOUDJADI

Les initiatives pour dégager une véritable assise pour le développement de l’industrie touristique existent et la volonté aussi mais…

Le Salon de l’artisanat de la wilaya de Tizi Ouzou a été clôturé hier dans une ambiance festive marquée par la satisfaction des participants. Cette 10e édition, qui a réuni quelque 92 participants venus d’une trentaine de wilayas, a été l’occasion de constater les avancées réalisées par le secteur de l’artisanat dans ses diverses déclinaisons. Le jardin Mohand Oulhadj, qui a abrité cette manifestation, a brillé de mille feux et de mille couleurs du patrimoine et du savoir-faire algérien.

Toutefois, parallèlement à la bonne organisation assurée par l’APW de Tizi Ouzou, l’organisateur officiel, avec la Chambre de l’agriculture, il était visible que le secteur manque encore de visibilité. Le plus grand mérite de ces journées est d’ailleurs d’avoir mis le doigt sur les manques et les failles qui font que l’artisanat n’arrive pas encore à faire naître une industrie touristique florissante.

Le salon, qui est à sa 10ème année, aura révélé toute la beauté enchanteresse du patrimoine artisanal local et national mais il a aussi laissé apparaître l’absence de synergie entre les différents acteurs et intervenants.

Aujourd’hui, de l’avis même des participants, l’artisanat tout seul ne peut pas s’affranchir et aller vers le développement. Pour se développer, affirme une grande partie des artisans exposants, l’artisanat a besoin de potentiels. Pour réunir ce gisement capable de fournir assez de ventes pour faire vivre les métiers, d’autres acteurs sont nécessaires. Et pour avoir ce gisement, il faut une industrie touristique dynamique. En somme, il faut une politique cohérente avec une visibilité nécessaire pour réunir les acteurs intervenant dans l’industrie touristique. C’est le meilleur moyen, ajoutent les connaisseurs, pour mettre sur pied une véritable politique touristique.

L’APW de Tizi Ouzou, très engagée dans ce genre de réflexion, est l’institution idéale pour mobiliser et coordonner les efforts de réflexion à une stratégie cohérente de développement touristique. Les initiatives pour dégager une véritable assise pour le développement de l’industrie touristique existent et la volonté aussi mais il manque le déclic. Un salon de l’industrie touristique est un espace de réflexion et d’initiatives visant à enclencher une dynamique cohérente mobilisant tous les acteurs nécessaires pour faire marcher la machine économique locale.

Enfin, notons que le Salon de l’artisanat qu’organise l’APW de Tizi Ouzou s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable dans le paysage économique local, voire national. Le Salon de l’artisanat de Tizi Ouzou réunit l’essentiel des artisans nationaux. Dans les prochaines éditions, beaucoup préconisent de passer à l’international, en invitant des partenaires étrangers activant dans le même domaine.

La présence étrangère dans des salons du genre est une condition pour les échanges d’expériences, plus de visibilité et ainsi plus de marchés à l’international. Le tourisme n’est jamais une affaire locale ni nationale. L’industrie touristique n’est viable que si elle évolue dans un environnement international. Et cela, les élus de l’APW l’ont bien compris.

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Un réseau de faux-monnayeurs démantelé à Ghardaïa: 45 millions en faux billets saisis

Sun, 10/14/2018 - 16:19

Par Wahida BAHRI

Les éléments de la sûreté de daïra d’El Guerrara, relevant de la sûreté de wilaya de Ghardaïa ont mis fin à l’activité d’un réseau de faussaires, apprend-on de source sécuritaire.
Composé de quatre individus, le réseau des faux-monnayeurs activait sur l’axe de plusieurs wilayas limitrophes à Ghardaïa, nous précise-t-on.

Le montant récupéré, lors de cette opération de pointe, s’élève à, pas moins de 45 millions en faux billets en coupures de 1000 DA, une quantité de comprimés hallucinogènes et de kif traité, a fait savoir la même source.

Les péripéties de l’affaire, comme expliqué par notre source, remontent à plusieurs mois de recherches et d’investigations, basées sur des informations sûres, quant à l’activité d’un réseau dans la falsification des billets de banque. L’exploitation minutieuse des informations et la précision de l’enquête, supervisée par le procureur de la République, se sont soldées par l’identification d’un suspect qui, pris en filature, s’avère être le dealer du réseau, nous dit-on.

Arrêté en plein centre-ville d’El Guerarra, le faussaire a été surpris en flagrant délit de possession de 45 millions de centimes en faux billets, a ajouté la même source.

Soumis à l’interrogatoire, le prévenu passant aux aveux, dénonça ses complices.
Il s’agit de trois autres complices dans une wilaya limitrophe de Ghardaïa. Ceux-là ont pour mission, outre, d’inonder le marché de fausse monnaie, d’écouler des produits narcotiques et d’activer dans le charlatanisme.

Usant des prérogatives juridiques, conférées par le procureur du tribunal de Ghardaïa, à savoir, extension de compétence, les services de sécurité sont parvenus à mettre hors d’état de nuire, les trois complices et récupéré outre 95 comprimés hallucinogènes, 150g de kif traité, il a également été découvert et saisi des objets et autres effets, servant dans le rituel de la magie et le charlatanisme. Selon les mêmes sources, il a également été découvert des photos d’identité d’hommes et femmes, documents d’identité originaux et en photocopies.

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Des terrains à l’abandon transformés en jardins: La main verte des habitants de Mila

Sun, 10/14/2018 - 15:51

Par Hasna YACOUB

Au centre-ville, là encore, la volonté commune des riverains de refaçonner l’image architecturale de leur lieu de résidence a permis la création d’un jardin botanique.

Vivre dans un jardin d’Eden, qui n’en rêve pas? Est-ce possible en Algérie? Ce mythe est en phase de devenir réalité à Mila. Enfin presque. Puisque les habitants de la ville ont décidé de changer leur cadre de vie et d’y introduire des espaces verts où les grands esprits pourront trouver refuge.

Lassés du bétonnage à outrance et des innombrables détritus qui jonchent le sol dans la majorité des cités de la wilaya, des citoyens, désireux de vivre dans un environnement sain et d’embellir leur quartier, ont décidé de mettre la main dans la boue et de transformer des terrains laissés à l’abandon en jardins. Leur seul objectif, apporter une touche de vert au tissu urbain.

L’initiative de Rabah Bouaouni est le parfait exemple de ces nombreuses actions visant à enjoliver les cités dites «résidentielles» de la ville de Mila. Ce retraité de la Caisse nationale des retraites a fait d’un terrain abandonné, situé dans la cité des 300 Logements, un jardin urbain offrant un espace de détente et de convivialité au milieu d’une verdure luxuriante et de roses de toutes les couleurs.

Rabah a révélé, cité par l’agence officielle, qu’il n’arrivait plus à supporter de voir des ordures et des herbes sauvages pulluler dans un lieu pensé initialement comme un endroit de détente et de loisirs, disant: «Cela fait maintenant plus de quatre ans que j’ai commencé à mettre en oeuvre mon idée, animée par l’ambition de mettre en valeur et d’améliorer ma cité.» Le sexagénaire a trouvé auprès des jeunes du quartier toute l’aide nécessaire pour nettoyer dans un premier temps l’endroit avant de se consacrer pleinement au travail du sol et à la plantation de plusieurs essences d’arbres fruitiers. «L’initiative a eu le mérité d’aiguillonner une prise de conscience collective au sein du voisinage, et surtout chez la jeune génération, quant à l’importance de préserver l’environnement et de veiller à la propreté du quartier en cessant les actes d’incivisme», a-t-il dit fièrement.

Au centre-ville de Mila, là encore, la volonté commune des riverains de refaçonner l’image architecturale de leur lieu de résidence a permis, en 2008, la création d’un jardin botanique à la cité Sidi Bouyahia, l’un des plus anciens quartiers de l’antique Milev, ceinturé aujourd’hui de constructions.

Le responsable de ce projet, Yacine Chioub, a expliqué que ce projet est né après que les habitants de ce quartier eurent décidé d’exploiter un lopin de terre laissé à l’abandon au beau milieu de Sidi Bouyahia pour en faire un jardin botanique miniature. Il a ajouté qu’après en avoir fait la demande auprès des autorités locales, ils ont tout de suite profité de l’appui de nombreux donateurs et de bénévoles pour réaliser et aménager le parc.

Une passion contagieuse
Lors de la plantation des arbres et des plantes fournis par la Conservation des forêts, les instigateurs de ce projet ont fait participer les enfants du quartier de telle sorte que chaque bambin ait son arbre à lui et en prenne soin à l’avenir, a-t-il souligné. Très vite ce lieu est devenu le lieu privilégié de tous ceux voulant profiter d’un moment de quiétude et de sérénité loin du tracas de la ville. M. Chioub a affirmé que tous les jeunes de la cité s’en donnent à coeur joie dans l’entretien et le nettoyage du parc, bien conscients de l’importance de donner un visage plus avenant à leur environnement.

Autre action traduisant la volonté citoyenne d’en finir avec ce décor hostile, celle initiée par l’hématologue le docteur Bahidja Djerri à la cité des 500 Logements et qui avait décidé, en 2014, de débarrasser le terrain situé en face de sa clinique de ses herbes sauvages et détritus de toutes sortes et d’y aménager un espace vert.

Ayant dû au début faire face au scepticisme de quelques voisins, le docteur Djerri a, grâce à sa pugnacité, réussi son pari tordant ainsi le cou à cette idée reçue qui voudrait que le citoyen se désintéresse de toute question environnementale, affirmant qu’aujourd’hui tous les riverains s’occupent de l’entretien de cet espace.

La réussite de ces initiatives a encouragé bon nombre de citoyens désireux d’aller de l’avant pour donner une autre image de leur ville. Ainsi, les cités du «8 Mai 1945» et de «Thénia», situées sur les hauteurs de la ville ont vu la création de parcs similaires suscitant autant d’engouement auprès des riverains.

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Promotion de la production nationale: Les investisseurs se disent lésés

Sun, 10/14/2018 - 15:45

Par Madjid BERKANE

La tolérance des importations, l’absence de la publicité et le manque d’espace de vente sont entre autres les défaillances que dénoncent les investisseurs.

Les mesures protectionnistes prises par le gouvernement afin de promouvoir la consommation du produit national ne semblent pas suffisantes.

«Le produit algérien souffre encore de la concurrence du produit importé et celle du produit monté localement », ont tenu à dénoncer de nombreux investisseurs dans le domaine de la machinerie agricole à l’occasion de la tenue du Salon de l’agroéquipement Sipsa-Sima récemment à Alger.

Selon le propriétaire de l’usine Gherassli-Plast spécialisée dans la fabrication du matériel d’irrigation et des pompes, implantée dans la région de Sougueur dans la wilaya de Tiaret, le produit algérien ne trouve pas de preneur, à cause notamment de l’obligation instituée dernièrement portant inscription de mention «made in Algéria» sur le produit local. «Cette mention fait fuir les agriculteurs», dira-t-il. «Les agriculteurs pensent encore que le produit local est de bas de gamme»,fait observer notre interlocuteur. Avant d’ajouter que «ces derniers ont tout à fait le droit de se rabattre sur le produit étranger qui continue à inonder le marché algérien et sur le produit monté localement exposés à des prix moins chers que le produit local.», souligne-t-il. «Les importateurs et les investisseurs dans le montage vendent leurs produits à des prix moins chers, car ils n’ont pas autant de charges dont ils doivent s’acquitter que les investisseurs dans la fabrication. Ces derniers sont tenus de s’acquitter de plusieurs charges (électricité, eau, employés, achat de la matière première, assurance, etc. », a-t-il signifié, appelant le gouvernement à revoir sa stratégie quant à la promotion du produit local.

Par ailleurs, en s’exprimant sur le même sujet, beaucoup d’investisseurs ont relevé le fait que l’état n’accompagne pas les investisseurs dans la promotion de leurs produits. «La publicité coûte énormément cher. Aucun investisseur ne peut supporter ses frais», ont déploré certains investisseurs, mentionnant que c’est normalement l’état qui doit prendre en charge les frais de cette publicité. «Certes, nous travaillons avant tout pour notre intérêt, mais nous contribuons aussi à l’économie de la devise», a argué un investisseur issu de la wilaya de Boumerdès spécialisé dans la fabrication des cuves des citernes isothérmiques. «L’état ne prévoit pas aussi beaucoup de salons dédiés à la vente du matériel agricole. Hormis, le Sipsa-Sima, le fabricant du matériel agricole n’arrive pas à faire connaître son produit», a dénoncé de son côté un autre investisseur.

Il est à noter que l’industrie du matériel agricole est encore faible en Algérie. «L’état recourt encore à l’importation de beaucoup d’intrants et de la matière première», indique-t-on. L’agriculture sous serre et la réalisation des chambres froides se développent lentement en Algérie à cause notamment de la faiblesse de la production nationale en termes d’intrants et de la cherté de ces derniers.

Il est à noter en outre que compte tenu de la faiblesse de la production nationale dans certaines filières, le gouvernement a suspendu les licences d’importation pour de nombreux produits. Le cas de l’importation des intrants concernant la production des boissons gazeuses au mois de Ramadhan dernier est révélateur. C’est le cas aussi concernant certains médicaments et autres matières premières.

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a fait savoir au cours de la semaine écoulée que la liste des produits interdits à l’importation risque fort de se voir écourter. En d’autres termes l’Algérie va renouer avec les importations.

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Saluant le soutien à l’orientation sociale de l’Etat: TAJ sur les traces de l’alliance présidentielle

Sun, 10/14/2018 - 15:40

Par Saïd BOUCETTA 

Concernant la prochaine présidentielle, le parti TAJ a réitéré son appel au président de la République pour poursuivre sa mission.

Dans le tumulte politique qui électrise la scène nationale, le parti de Amar Ghoul, Tajamou Amel Al Djazaïr (TAJ) sort du lot et s’intéresse prioritairement à un texte législatif majeur qui imprimera la vie des Algériens pour l’année prochaine. Ainsi, TAJ garde les pieds sur terre et se félicite du caractère social du projet de loi de finances 2019.

Dans un communiqué rendu public, hier, le parti de Ghoul a mis en exergue «les décisions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le PLF 2019 relatives au soutien à l’orientation sociale de l’Etat à travers les exonérations fiscales, l’amélioration du niveau du développement social et l’intérêt particulier accordé à l’approfondissement des réformes en faveur d’une plus grande justice sociale et davantage de transparence, d’efficacité et d’équité».

TAJ relève à travers les dispositions de la PLF 2019 tout l’effort de l’Etat pour sauvegarder le pouvoir d’achat de larges couches de la société. Accusé de soutenir une loi électoraliste, le président de TAJ souligne systématiquement et arguments à l’appui, «le bilan positif» du président de la République, à la tête du pays.

Le communiqué, qui apporte la confirmation des propos que tient généralement Amar Ghoul, insiste sur les volets politique, socio-économique, culturelle et sécuritaire, saluant «le message fort» adressé par le président de la République à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid, allusion directe au Front populaire solide auquel adhère le parti de Amar Ghoul qui a exprimé, à ce propos, son entière disposition et son engagement pour la construction dudit front devant consolider la cohésion nationale, en vue de relever les défis auxquels fait face l’Algérie.

Il a relevé, dans le même cadre, le rôle de la Réconciliation nationale «dans la réalisation du développement et de la stabilité de l’Algérie», une réconciliation, a-t-on souligné, qui est désormais un modèle à suivre pour la résolution des conflits dans plusieurs régions du monde.

Concernant la prochaine élection présidentielle, le parti TAJ a réitéré son appel au président de la République pour poursuivre sa mission et briguer un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle de 2019, soulignant sa «fidélité constante et permanente» au chef de l’Etat et son appui sur le terrain pour la concrétisation de son programme.

Pas un mot sur la crise que traverse l’APN et dont son groupe parlementaire est partie prenante. TAJ entend, à travers son communiqué, retenir l’essentiel de son engagement politique.

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L’Australie doit fermer 12 centrales à charbon

Sun, 10/14/2018 - 15:36

L’Australie doit fermer douze centrales à charbon d’ici 2030 pour limiter les effets catastrophiques du changement climatique, révèle une étude de la Bibliothèque du parlement fédéral. Neuf centrales à charbon doivent ainsi fermer avant la fin de leur durée de vie, indique cette étude réalisée à la demande des Verts.

Pour déterminer la part de l’Australie dans les efforts internationaux pour limiter le réchauffement climatique, les chercheurs de la Bibliothèque ont examiné le volume d’électricité produite à partir de charbon dans le pays en 2010 et l’ont réduite de 78%.

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Afghanistan: huit policiers tués dans une attaque des Talibans

Sun, 10/14/2018 - 15:33

Au moins huit policiers afghans, dont un commissaire de district, ont été tués dans un affrontement avec les Talibans survenu dans la nuit de samedi à dimanche dans la province de Zabul (sud), a indiqué dimanche une source provinciale. Samedi, un attentat a été perpétré dans la province afghane de Takhar, lors d’un meeting de campagne d’une candidate aux législatives du 20 octobre, tuant 22 morts et 36 blessés, ont rapporté les autorités. Les explosifs étaient placés sur une moto, a précisé un membre de la police locale. La candidate, nommée Nazifa Yousufi Bek, n’était pas sur les lieux au moment où ils ont été mis à feu, a-t-il ajouté. Aucune revendication n’a été formulée. Un précédent bilan a fait état de 14 morts.

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Yémen: 17 personnes tuées à Hodeïda par la coalition

Sun, 10/14/2018 - 15:31

Au moins 17 passagers d’autobus fuyant l’escalade de la guerre dans la ville portuaire de Hodeïda, au Yémen, ont été tuées samedi lorsque la coalition conduite par l’Arabie saoudite a effectué une frappe aérienne sur deux autobus qui se trouvaient à proximité d’un poste  de contrôle, a déclaré un responsable d’un hôpital provincial.

La frappe a atteint les autobus dans la région de Masbarah, au sommet de la colline Jabal Ras, près d’un poste de contrôle aux mains des Houthis, au sud de la ville portuaire. « La plupart des victimes sont des femmes et des enfants », a dit le responsable.

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Tanzanie: 20 arrestations dans l’affaire du milliardaire enlevé

Sun, 10/14/2018 - 15:26

Vingt personnes ont été interpellées dans l’affaire du milliardaire tanzanien Mohammed Dewji, enlevé jeudi à Dar es Salaam, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur tanzanien Kangi Lugola. L’homme d’affaires, âgé de 43 ans et considéré comme le plus jeune milliardaire du continent africain, avait été enlevé alors qu’il entrait dans la salle de sport d’un hôtel de la capitale économique du pays jeudi matin. « Jusqu’à présent, 20 personnes ont été arrêtées », a déclaré le ministre au cours d’une conférence de presse, sans donner la moindre indication sur leur identité.

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Les lycées seront bientôt paralysés

Sun, 10/14/2018 - 15:23

D’après les informations d’Alg24, le Conseil National autonome du personnel du secteur Tertiaire de l’Éducation (CNAPESTE) vient de lancer un préavis de grève pour le 22 octobre prochain, indique un communiqué du syndicat.

Suite à de nombreux transferts arbitraires des enseignants, le porte parole CNAPESTE demande l’annulation des « décisions arbitraires » à l’encontre des enseignants. Et, d’autre part, “la résiliation des mesures arbitraires ayant trait à la liberté syndicale ». 

La décision été prise suite à une situation de « blocage » entre le syndicat et les responsables de la direction de l’Éducation d’Alger centre. Leur dernière réunion qui a eu lieu  le 02 octobre dernier, n’a abouti a aucun résultat, informe la même source. Le CNAPESTE dénonce la mauvaise « gestion » des établissements scolaires d’Alger et demande une meilleure organisation au sein des lycées.

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Batna: La guerre des gangs reprend de plus belle

Sun, 10/14/2018 - 15:23

Après une accalmie, certains quartiers de Batna sont à nouveau gangrénés par des bandes rivales qui essayent de récupérer des «territoires perdus» qui leur servaient pour leur trafic de la drogue et autres produits hallucinogènes.

Les habitants des cités de Bouakel et Zamala ne savent plus à quel saint se vouer, depuis que des gangs rivaux ont réinvesti les lieux, se livrant à une guerre sans merci pour le contrôle du trafic de drogue à l’intérieur des cités du centre-ville, s’affrontant à coups d’armes blanches et allant jusqu’à utiliser des cocktails Molotov lors de leurs rixes, prenant ainsi en otage les habitants, tout en traumatisant les riverains.

Les services de sécurité avaient par le passé réussi à nettoyer ces cités en arrêtant des dealers et autres caïds, mais dans ce genre de milieu, la place laissée vacante devient la convoitise d’autres bandes qui se réimplantent tout en imposant leur diktat. C’est un véritable cri de détresse que poussent les habitants de ces cités aux autorités concernées pour mettre définitivement un terme à cette horrible situation.

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Premier vol commercial en 41 ans entre l’Ethiopie et la Somalie

Sun, 10/14/2018 - 15:21

Une compagnie aérienne éthiopienne a effectué samedi le premier vol commercial entre Addis Abeba et Mogadiscio en 41 ans, nouveau signe du réchauffement des relations des deux voisins de la Corne de Afrique. Un appareil de la compagnie privée éthiopienne National Airways, qui effectuera quatre vols par semaine, a atterri à l’aéroport Aden Adde de Mogadiscio, ont annoncé des responsables.

« C’est un jour historique pour nous qui lançons ce vol direct entre Addis Abeba et Mogadiscio. Ce n’était pas facile, nous avons essayé à de nombreuses reprises, mais finalement nous avons réussi », a déclaré le propriétaire de la compagnie, Abera Lemi, lors d’une cérémonie dans la capitale.

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Tébessa: Il tente d’égorger un jeune pour une broutille

Sun, 10/14/2018 - 15:18

Un drame a bien failli se terminer tragiquement dans une mare de sang, à Chréa une commune située à 42 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tébessa.

Sans l’intervention énergique de citoyens présents sur place, ce jour-là, une famille aurait pu être endeuillée par la bêtise humaine. En fin de semaine dernière, la discussion entre deux jeunes sur une des placettes de la ville, a vite dégénéré. Entre les deux protagonistes, le ton est monté. L’un d’eux, perdant son sang-froid, s’est saisi d’un tesson de bouteille qu’il porta à la gorge de sa victime dans le but de l’égorger.

Les personnes présentes sur les lieux ont, heureusement, réagi rapidement en désarmant l’agresseur, âgé de 18 ans et en le livrant aux services de sécurité. La victime, blessée grièvement au cou, fut transportée de toute urgence à l’hôpital de la ville. En attendant sa présentation par-devant le juge d’instruction, l’auteur des faits a été mis en détention provisoire.

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Programmé le 2 novembre prochain sur «Al Jazeera Documentary» : «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution» présenté en avant-première à Alger

Sun, 10/14/2018 - 13:06

Écrit par Nadir Kadi

Le film documentaire «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution», réalisé pour le compte de la chaîne de télévision «Al Jazeera Documentary», a été présenté, hier, en avant-première à Alger au siège du quotidien «El Hiwar», avant sa première diffusion sur la chaîne de télévision qatarie, le 2 novembre prochain.

Coproduit par les entreprises de production jordanienne et algérienne « New Sound» et «Média House», le film documentaire «Larbi Ben M’hidi, le penseur de la Révolution», réalisé cette année, a été présenté en avant-première au public algérien au siège d’«El Hiwar», en présence de la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, d’anciens moudjahidine, ainsi que des médias conviés à la projection.

Le producteur algérien, Mohamed Wali, nous a précisé, hier en marge de la projection, que l’initiative du film «fait suite à une proposition que notre boîte de production algérienne, «Media House», avait soumise à nos partenaires», le financement de la réalisation a, pour sa part, été assuré par la chaîne qui conserve ainsi les droits de diffusion. «El Jazzera conserve l’exclusivité de la diffusion, mais il sera toujours possible dans le futur que les droits soient accordés ou vendus à des chaînes algériennes». Le producteur nous annonce par ailleurs que des traductions, notamment en français, sont déjà prévues entre les partenaires.

Quant au contenu du film documentaire ayant nécessité plus de «six mois de travail», il met en avant, durant 52 minutes, des images d’archives, de courtes reconstitutions, mais surtout les interventions de personnalités telles la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, l’historien et universitaire Mohamed El Amine Belghit, l’homme politique et ancien membre du Malg Dahou Ould Kablia ou encore de Bachir Derrais, réalisateur du très attendu film biographique «Ben M’hidi» au cœur d’une polémique.

Restant cependant très «classique» dans sa réalisation et sa présentation de faits historiques, généralement connus, une remarque que fera d’ailleurs la sœur du martyr, Drifa Ben M’hidi, à l’issue de la projection, estimant que le film aurait gagné en profondeur en abordant d’autres aspects de la vie et du parcours de l’un des grands symboles de la Révolution algérienne.

Une approche «classique» sans coup d’éclats
En effet, le documentaire est surtout axé autour de l’idée centrale de mettre en avant le caractère consensuel de Ben M’hidi. Le commentaire expliquera ainsi que le militant fut le «sage» de la Révolution algérienne, ou encore, celui qui dépassera les clivages identitaires ou régionalistes. S’attardant, par ailleurs, sur la personnalité de Larbi Ben M’hidi, à la fois homme de terrain et penseur ou «théoricien de la Révolution », qui s’est nourrit des idées de son époque, voulant notamment faire d’Alger «un nouveau Diên Biên Phu».

Le documentaire se concentre autour de cette idée centrale, en mettant en relief les éléments d’une série d’éléments biographiques à l’instar du contexte de la naissance de Ben M’hidi, de son éducation religieuse ainsi que sa jeunesse et ses études à Biskra, tout en mettant en exergue l’impact de son passage parmi les Scouts musulmans.

Est également abordé le développement de sa pensée en faveur de l’indépendance que Ben M’hidi diffusera, entre autres, en tant qu’homme de théâtre. Ainsi que son action de terrain, dès les manifestations qu’il organisera à Biskra à l’occasion du 8 Mai 1945 jusqu’à la Bataille d’Alger, son arrestation et son exécution.

Au final, une intervention du réalisateur et co-auteur du scénario du futur long métrage de fiction sur le martyr, Bachir Derrais, durant ce film documentaire, retiendra l’attention.
Il précise que «Ben M’hidi n’avait pas seulement une vision de la guerre, il avait aussi une réflexion sur ce que serait l’Algérie après le conflit armé. Il avait une conception réfléchie de la société dans l’Algérie indépendante».

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Categories: Afrique

Complexe pharmaceutique de Sanofi Algérie : Les patrons d’officines rassurés

Sun, 10/14/2018 - 13:03

Écrit par Bouzid Chalabi

A travers l’inauguration du complexe industriel pharmaceutique de Sidi Abdellah par le groupe français Sanofi, c’est l’industrie pharmaceutique nationale qui accentue sa progression en matière de production locale de médicaments.

Ainsi, l’objectif fixé d’atteindre les 70% de couverture des besoins nationaux en la matière pourrait se concrétiser d’ici la fin de l’année prochaine, dès lors où ce complexe va produire une centaine de spécialités pharmaceutiques fort consommées chez nous et qui, par ailleurs, pèsent lourdement sur la facture d’importation nationale. En effet, ces spécialités couvrent différentes aires thérapeutiques telles que le diabète, la cardiologie, la neurologie, la psychiatrie et la production d’antalgiques dont les médicaments nécessaires à leur traitement sont en nette croissance en volume ces dernières années.

Pour en savoir un peu plus sur l’intérêt de ce complexe pour les besoins du pays en matière de produits pharmaceutiques, nous avons tenté de récolter quelques avis de responsables, parties prenantes dans le secteur. Pour M. Belaroussi, membre du Syndicat national algérien des opérateurs d’officines (Snapo), contacté par nos soins, le complexe industriel de Sanofi Algérie est d’un grand intérêt pour le pays. Et d’expliquer : «Il y aura beaucoup d’impacts positifs, notamment en ce qui concerne le prix des médicaments produits dans ce complexe. Ils seront nettement moins chers que ceux importés, non sans parler de leur disponibilité, éliminant ainsi le risque de ruptures de stocks.

Comme il va former des spécialistes en la matière. Et je ne saurai vous dire combien nos volumes d’importation de médicaments spécifiques à certaines pathologies lourdes, dont souffrent des centaines de patients, vont baisser et par ricochet, la facture diminuera sensiblement ».

Du côté de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), les quelques membres que nous avons pu joindre par téléphone sont d’avis que le complexe en question aura un impact important dans la mesure où de nombreux médicaments qui, parfois, sont introuvables dans les officines, vont devenir disponibles en permanence. « On peut avancer que de nombreuses classes de médicaments ne feront plus l’objet de pénuries car le complexe pharmaceutique de Sidi Abdallah va répondre largement à la demande nationale.

Autre impact important, les médicaments issus des chaînes de production du complexe n’auront rien à envier à d’autres produits par Sanofi sous d’autres cieux. Toujours au registre des impacts positifs de ce complexe, il y a lieu de souligner, compte tenu de ses capacités de production, qu’une « partie de sa production sera exportée, générant ainsi des entrées en devises au Trésor public » ont témoigné à l’unanimité nos interlocuteurs, membres actifs de l’Unop. Ces derniers estiment que l’entrée en production de ce complexe « va libérer les opérateurs de pharmacie du spectre des pénuries à répétition ».

Il y a lieu de savoir aussi qu’à l’Unop, on avance depuis quelques mois qu’une couverture de 70 % des besoins du pays en médicaments est tout à fait réalisable. Une perspective qui tient la route dès l’instant où les responsables du complexe pharmaceutique de Sanofi Algérie ont affirmé que leur complexe a une capacité de production de plus de 100 millions d’unités par an. Ce qui, selon ces derniers, va augmenter progressivement la production des médicaments spécifiques aux pathologies citées plus haut pour la porter à 80% contre 65% actuellement.

Pour rappel, la production locale de médicaments, qui représentait 25% en 2008, a atteint les 47% en 2017. Dans un marché passé de 1,9 milliard de dollars à 3,8 milliards, l’industrie pharmaceutique nationale durant cette même période a évolué de 473 millions de dollars à 1,8 milliard de dollars. Comme il faut savoir que durant la période 2008-2016, la consommation nationale de médicaments a connu une croissance annuelle moyenne de près de 9,3 %.

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Pétrole : Semaine erratique et perspectives floues

Sun, 10/14/2018 - 12:57

Écrit par Rachid Bouarroudj

Les cours du pétrole ont regagné un peu de terrain vendredi à la fin d’une semaine difficile, marquée par les signes d’un éventuel ralentissement de la demande d’or noir sur le marché mondial. Sous tension, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a gagné 17 cents pour terminer à 80,43 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) alors que sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light sweet crude» pour le contrat de novembre a pris 37 cents pour finir à 71,34 dollars.

Sur la semaine, les cours du brut ont en effet encaissé des pertes marquées, le Brent reculant de 4,4% et le WTI de 4,0%, alors qu’ils avaient atteint en début de mois leurs plus hauts niveaux en quatre ans. Mais « le marché s’attend désormais à ce que la mise en œuvre de l’embargo pétrolier sur l’Iran – qui produit 2,8 à 3 millions de barils par jour (Mb/j) – à partir du 4 novembre sera une source de nouvelles tensions sur les prix », écrit IFP Energies Nouvelles (Ifpen) dans une note publiée vendredi, cité par le journal les «Echos» hier.

Beaucoup s’attendent d’ailleurs à une première semaine de novembre particulièrement «euphorique » pour le prix du baril ; qui risque de frôler au moins les 90 dollars car à cette date, les capacités de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vont être alors mobilisées, ce qui laissera peu de marge de sécurité pour répondre à d’éventuels aléas de l’offre ; d’autant que la production du Venezuela, membre de l’Opep, continue de chuter (1,2 Mb/j contre 2 Mb/j il y a un an).

D’autre part, la progression de l’offre de pétrole américain risque de ne pas être au rendez-vous dans les délais nécessaires. En ce qui les concerne, les experts de JP Morgan pensent que « sur la base des marchés à terme, la moyenne 2019 est désormais estimée à un peu plus de 82 dollars le baril contre un niveau autour de 75 dollars cette année », ce qui représente une hausse 20 dollars par rapport à 2017.

Ils ont également relevé de 22 dollars, à 85 dollars, leur prévision pour le baril de Brent au dernier trimestre 2018. Des cours qui pourraient grimper à 90 dollars si l’administration Trump n’accorde pas d’exemption aux acheteurs de brut iranien, parmi lesquels figure l’Inde, soulignent-ils.

Cependant, les prix de l’or noir ont particulièrement pâti de signaux avant-coureurs d’un éventuel relâchement de la demande dans les mois à venir. L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a ainsi estimé vendredi que la demande de pétrole serait moins forte que prévu en 2019, avec l’essoufflement de l’économie mondiale. « La combinaison de prix du pétrole plus élevés, du repli des devises des pays émergents face au dollar, et d’éventuels barrières douanières, a alimenté les risques de voir s’affaisser la croissance de la demande en brut, plutôt solide ces dernières années », ont souligné les analystes de Schneider Electric.

Ces chiffres seraient en tout cas « l’occasion pour l’Arabie saoudite (premier exportateur mondial) de dire que tout est sous contrôle et qu’une augmentation de la production n’est pas nécessaire si la demande n’est pas là », a commenté pour sa part un analyste de Petromatrix.

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Assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale à Bali : Economie mondiale, Mohamed Loukal pointe les risques sur les perspectives d’avenir

Sun, 10/14/2018 - 12:53

Écrit par Farid Messaoud

Intervenant hier devant le Comité monétaire et financier international (Cmfi), à l’occasion des assemblés générales du FMI et de la Banque mondiale, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, a relevé que les risques sur la croissance anticipés au mois d’avril se sont intensifiés et certains se sont matérialisés. La fenêtre d’opportunités offerte par la reprise économique semble, ainsi, se dissiper à un moment où les risques qui pèsent sur les perspectives s’accentuent.

Le gouverneur de la Banque des banques s’exprimait au nom de sept pays, à savoir l’Afghanistan, Algérie, Ghana, Iran, Maroc, le Pakistan et la Tunisie. Aujourd’hui, le commerce international va si mal, une situation qui risque de perdurer, car le contexte géopolitique s’y prête. La guerre commerciale pourrait fragiliser la reprise de la croissance économique, une donne soulignée en gras par le patron de la BA. Selon les dernières perspectives du Fonds monétaire internationale (FMI), les chiffres de la croissance pourraient sérieusement ralentir dans les années à venir.
La montée en puissance du discours protectionniste aux Etats-Unis et l’exacerbation des tensions avec la Chine ne rassurent pas les prévisionnistes.

Ces tensions commerciales se reflètent déjà dans la révision à la baisse des perspectives de croissance mondiale. Le resserrement des conditions financières, la tendance haussière des coûts de l’emprunt, ainsi que l’accentuation des tensions géopolitiques sont autant de facteurs qui posent davantage de risques sur les perspectives économiques mondiales, a expliqué, le gouverneur de la Banque centrale.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nombreux pays continuaient à s’étriller au sujet de la migration, un dossier brûlant dont la solution exige beaucoup plus de temps, d’attention et d’argent. La migration forcée pour des raisons politiques et économiques a créé des défis économiques et sociaux aussi bien aux pays d’origine qu’aux pays d’accueil et de transit.

Selon les prévisions présentées par le gouverneur, la reprise dans les économies avancées, à l’exception des Etats-Unis, a gagné en maturité et la croissance devrait, en 2019, atteindre son potentiel, alors que la croissance globale dans les économies émergentes et les pays en développement devrait rester solide et continuer à soutenir la croissance mondiale malgré le ralentissement attendu en Chine.

Pour autant, Loukal a estimé que les vulnérabilités croissantes ainsi que la persistance de legs de la crise économique et financière mondiale peuvent intensifier brutalement les risques pesant sur la stabilité financière mondiale. Ainsi, les pressions sur les flux de capitaux vers les pays émergents et en développement devraient s’accroître avec l’accélération de la normalisation de la politique monétaire aux Etats-Unis.

Cela pourrait impacter fortement les marchés financiers. Le gouverneur a par ailleurs salué le renforcement du soutien du FMI aux pays fragiles et ceux affectés par les conflits ainsi que la reconnaissance de la nécessité d’aider les pays en développement à atteindre les objectifs de développement durable.

Plaidoyer pour un réalignement des quotes-parts
Il a fait remarquer qu’à cette fin, le soutien de la communauté internationale est crucial car les besoins de financement des pays en développement à faible revenu pour atteindre ces objectifs sont substantiels et bien au-delà de tout effort raisonnable de mobilisation de ressources internes. Loukal a formulé des recommandations sur les réformes prioritaires à l’intention des décideurs du FMI et de la Banque mondiale.

Il a ainsi appelé à davantage d’efforts pour l’achèvement, à temps pour les assemblées annuelles de 2019, de la quinzième revue générale des quotes-parts, incluant un accord sur une nouvelle formule de calcul des quotes-parts, avec l’objectif de maintenir les ressources totales du Fonds autour de leur niveau actuel.

Nous soulignons, a-t-il dit, de nouveau, la nécessité, à travers le réalignement des quotes-parts, d’assurer une augmentation substantielle de celles des pays émergents et en développement dynamiques – sans que cela se fasse aux dépens des autres pays émergents et en développement. Loukal a voulu en fait dépoussiéré un vieux dossier. Les quotes-parts représentent une composante essentielle des ressources financières du FMI. Chaque pays membre se voit attribuer une quote-part en fonction de sa position relative dans l’économie mondiale. Et, là, les pays sous-développés ont le sentiment d’avoir été lésés. La quote-part d’un pays membre détermine le montant maximum de ressources financières qu’il s’engage à fournir au FMI et le nombre de voix qui lui est attribué, et détermine le montant de l’aide financière qu’il peut obtenir du FMI.

Le FMI fait appel à une formule de calcul des quotes-parts pour aider à déterminer la position relative d’un pays membre. C’est dans ce système que Loukal recommande d’introduire des réformes. De son point de vue, le réalignement doit aussi protéger les voix et la représentativité des pays éligibles au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, ainsi que celles des petits pays en développement.

La réforme du Fonds monétaire et de la Banque mondiale est une vieille revendication. Les deux institutions restent inféodées toutefois aux Etats-Unis et à l’Union européenne. Et, cela transparaît dans la désignation des patrons du FMI et de la Banque mondiale. La partie se joue toujours entre l’Europe et les Etats-Unis.

Certains estiment que les Américains ne veulent pas, dans une influence perpétuelle, que le contrôle du Fonds leur échappe, face à une Europe soudée sur le plan économique. Et, c’est dans cette logique qu’ils remettent au lendemain la réforme de l’institution de Bretton Woods, réclamée par de nombreux pays, dont un panorama situé dans la sphère Sud. Cette influence, on la trouve également dans l’assemblée générale du FMI où les Américains trouvent toujours matière à orientation.

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