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Le vertige, le lupus, la fibromyalgie, l’arthrite, la fatigue chronique ou encore les problèmes thyroïdiens sont des maladies qui touchent une grande majorité de personnes et souvent engendrent des douleurs qui deviennent chroniques.
D’après le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une maladie chronique est une affection constante et de longue durée, évoluant avec le temps. Dans le monde actuel, ces maladies sont de plus en plus répandues, ce qui n’est pas étonnant, vu le mode de vie malsain ainsi que l’environnement pollué dans lequel nous vivons.
Cet état de fait n’est pas sans gravité pour la santé… Ainsi, ces affections causent des douleurs qui, par conséquent, deviennent régulières et quotidiennes, allant même jusqu’à anéantir la vie des personnes qui en souffrent que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou même psychologique.
Afin de réduire les symptômes et prévenir certaines maladies, il n’y a pas mieux que de recourir à des méthodes alternatives grâce à des ingrédients naturels qui se trouvent à la portée de tout un chacun et qui peuvent être efficaces sans effets secondaires.
Pour cela, l’ingrédient phare pour traiter la douleur chronique est le thym (z’itra).
Cette herbe aromatique est non seulement ancienne, existant depuis des millénaires afin d’aromatiser tous nos plats culinaires mais elle possède également des vertus médicinales hors pair ; elle était même utilisée par les Romains pour traiter les symptômes d’empoisonnement ou comme antibiotique pour guérir certaines maladies. C’est un aromate que l’on retrouve dans plusieurs recettes de la cuisine française et constitue l’un des ingrédients du fameux bouquet garni, utilisé dans plusieurs de ses plats. Le thym contient du thymol qui est un ingrédient actif et qui agit comme un puissant antifongique et antibactérien riche en flavonoïdes et en antioxydants luttant contre les radicaux libres qui peuvent contribuer à l’apparition de plusieurs maladies comme les maladies cardiovasculaires, les maladies associées au vieillissement ou encore certains cancers.
Par ailleurs, le thym contient plusieurs vitamines dont la vitamine A, C, B6, K ainsi que du fer, des protéines, du magnésium, du potassium, du cuivre, du calcium, du manganèse et des fibres.
De plus, le thym apporte de nombreux bienfaits à l’organisme, à savoir :
• Réguler la tension artérielle ainsi que les hormones.
• Prévenir les maladies cardiovasculaires.
• Améliorer le mal de gorge.
• Soulager la bronchite.
• Réduire l’inflammation et la douleur.
• Apaiser l’asthme.
• Lutter contre le vertige.
• Soutenir la formation des globules rouges.
• Soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, de la fibromyalgie, du lupus et de la thyroïdite de Hashimoto.
Remède à base de thym pour la douleur
Ingrédients :
• Une poignée de thym séché ou frais.
• Une tasse d’eau chaude.
• Une cuillère à café de miel, pour le goût.
Préparation :
Lavez au préalable le thym et placez-le dans un bol. Ajouter l’eau chaude et laissez infuser quelques minutes puis filtrez la préparation. Vous pouvez ajouter du miel pour le goût, dans ce cas attendez que cette infusion refroidisse un peu pour profiter de tous les bienfaits du miel.
Il est conseillé de boire cette préparation, quotidiennement. Vous verrez ainsi vos douleurs diminuer. Vous pouvez également ajouter du thym à vos plats cuisinés régulièrement pour plus d’efficacité.
Mises en garde : il est important de savoir que le thym contient une quantité importante de vitamine K, indispensable à la coagulation du sang.
De ce fait, il est conseillé aux personnes qui suivent un traitement anticoagulant de limiter leur consommation de thym.
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La 9e édition du Festival international du cinéma d’Alger dédié au film engagé se tiendra du 1er au 9 décembre à l’Office Riad-el-Feth, ont annoncé hier les organisateurs lors d’un point de presse. Dix-sept films seront en compétition cette année dont 9 documentaires et 8 fictions.
En compagnie de son directeur artistique Ahmed Bedjaoui, Zehira Yahi a animé hier une conférence de presse pour annoncer le programme de cette 9e édition du Fica. Axée sur la question des migrants, la cuvée 2018 se tiendra à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riad-el-Feth tandis que les rediffusions sont prévues la matinée à la filmathèque Zinet. L’ouverture qui aura lieu samedi prochain verra la projection du long-métrage palestinien Wajib d’Anne-Marie Jacir, une histoire de préparatifs d’un mariage à Nazareth sur fond de conflits familiaux. Parmi les fictions programmées, notons également le dernier film du réalisateur algérien Kamel Yaïche La voix des anges qui tourne autour d’un jeune délinquant sauvé de la prison par sa propre victime ; Frères ennemis de David Oelhoffen dont l’acteur principal Réda Kateb sera présent à Alger ; le dernier de Bouchareb Le flic de Belleville, un remake décapant du flic de Beverly Hills avec Omar Sy et Biyouna ainsi que l’inédit Le droit chemin de Okacha Touita qui interroge le phénomène de la spéculation foncière et de la corruption.
Côté documentaire, la sélection de cette 9e édition promet beaucoup d’émotions et de questions d’actualité à l’image de Libre de Michel Tosca qui suit l’épopée de Cédric Herrou, ce modeste agriculteur devenu le porte-étendard de la cause des migrants en France et, par là même, la cible de l’appareil judiciaire et de l’extrême-droite ; True Warriors de R. von Wurmb-Seibel et N. Schenk (Allemagne) qui sauve de l’oubli l’histoire invraisemblable de cette troupe théâtrale victime d’un attentat-suicide à Kaboul pendant la générale d’une pièce sur… les attentats-suicide ! Notons également la participation du documentaire-événement qui a fait couler beaucoup d’encre récemment I am not your negro du Haïtien Raoul Peck qui propose une impressionnante rétrospective de la lutte des Afro-américains pour les droits civiques à la lumière d’un texte inédit de l’écrivain James Baldwin. Nous découvrirons également la tragédie des enfants internés dans des orphelinats aux conditions inhumaines sous le régime du dictateur roumain Ceausescu.
Par ailleurs, cinq courts-métrages seront en compétition dont Sans identité de la réalisatrice sahraouie Nayat Ahmed Abdessalam qui évoque le drame de ses concitoyens privés de nationalité propre et forcés à choisir entre le statut d’apatride et la nationalité espagnole ; Gauche-droite du Tunisien Moutiî Dridi qui scrute le phénomène du dogmatisme religieux à travers l’histoire de Yassine, un enfant de sept ans, né gaucher et forcé par son père à utiliser sa main droite.
Deux jurys départageront les films en lice : présidé par le cinéaste sénégalais Osmane Mbaye, le jury du documentaire sera composé du critique de cinéma algérien Hadj Bensalah, le réalisateur français Michel Collery et l’ingénieur du son algérien Kamel Mekasser ; quant au jury fiction (longs et courts-métrages confondus), il sera présidé par l’universitaire Nabil Boudraâ et comptera le documentariste et ancien déserteur de l’armée française André Gazut, le compositeur Safy Boutella, la cinéaste Yamina Chouikh et Georges Dupont, président du Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle (CICT), lequel décernera, par ailleurs, pour la première fois la médaille Gandhi à l’un des films participants. A souligner que le 9e FICA abritera également une rencontre des festivals méditerranéens et africains qui aura lieu demain à la salle Frantz-Fanon et verra la participation de directeurs de différents festivals (Ouagadougou, Alicante, Montpellier…) venus débattre de la possibilité de se constituer en réseau afin d’attirer plus de producteurs et de réalisateurs à l’ombre d’une logistique modeste et d’une concurrence inégale. Le réalisateur Thierry Michel animera, par ailleurs, un master-class au profit des étudiants de cinéma autour du documentaire d’investigation.
S. H.
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La société ISSAL Flex Cloud, représentant de GOOGLE en Algérie, organise, ce Mardi 27 Novembre, le CLOUD DAY ’18. Se déroulant à l’Hôtel SOFITEL Hamma Garden d’Alger – Salon Jardin d’Essai – de 14H00 à 18H30, l’événement sera l’occasion de découvrir les solutions digitales qui s’offrent aux entreprises, dans le contexte de l’émergence d’une économie numérique et de la transformation digitale des entreprises.
Articulé autour de deux thèmes clés, le CLOUD DAY abordera la « Transformation digitale & Cloud vision », ainsi que « la Protection des données & Cyber Sécurité ». Pour animer ces deux sessions, ISSAL fait appel à plusieurs experts et intervenants, à l’image de Rachid GRABA (Regional Territory Lead Manager – MENA Ireland).
L’événement est dédié aux professionnels et décideurs des entreprises participantes. Cet événement sert notamment à démontrer le savoir-faire et l’expertise de Google en matière de création d’infrastructures et d’applications Cloud sécurisées et évolutives.
Les Speakers et Intervenants :
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Nous nous sommes rencontrés à Alger, avec Chawki Amari, au début des années 2000, alors que le sang de la décennie précédente n’avait pas séché. Tout de suite, une relation littéraire s’est installée entre nous et la qualité et l’audace des textes de Sofia Djama m’avait frappé. C’était des sortes de petites nouvelles qui charriaient de la révolte et un désir intense de liberté. Puis il y a eu le court-métrage Mollement un samedi matin qui n’a eu qu’une projection confidentielle à Alger. Alors lorsque Sofia Djama a surgi avec Les Bienheureux, ce n’était pas une surprise. On l’attendrait par l’écriture littéraire, elle est arrivée avec le cinéma. Elle raconte bien, à sa manière, sa relation concomitante avec les deux dimensions artistiques.
Depuis le 7 novembre, Sofia Djama fait la tournée des salles de projection de la Cinémathèque algérienne, avec son film, pour rencontrer le public.
Le Soir d’Algérie : Vous avez dit qu’à l’origine Les Bienheureux c’est une nouvelle. C’est très intéressant, à plus d’un titre ! Au risque de me tromper, c’est peut-être pour cela que votre sensibilité littéraire déteint positivement sur votre film en lui donnant une âme.
Sofia Djama : J’avoue que je n’y ai pas vraiment réfléchi. J’entends par là que ça a été pour moi un cheminement naturel. Je n’avais pas pu faire le choix d’une école de cinéma durant mes études. Je ne me souviens même pas d’en avoir formulé le désir, bien que ce monde m’attirait déjà à l’époque. Mais c’était diffus, lointain, peu précis. J’ai eu un bac plutôt médiocre. A l’université, j’ai pris une option littéraire parce que l’idée ne m’était pas détestable. Je lisais peu, mais écrivais beaucoup. Je crois que si je n’avais pas pu faire du cinéma j’aurais été une écrivaine contrariée ; sans doute une auteure médiocre et amère.
Ma conviction m’amène à penser qu’il y a une fainéantise dans un certain genre de cinéma : le mien, en tout cas, naturaliste et ancré dans de l’auto-fiction que l’on ne peut pas tolérer dans la littérature. Surtout quand il s’agit de cette forme littéraire que j’affectionne : la nouvelle.
Maintenant, à penser que je filme comme j’écris, oui peut-être au niveau du rythme,un peu dans le désordre. L’exercice que j’ai aimé faire c’était de trahir la nouvelle. Et comme j’ en étais l’auteure, c’était d’autant plus grisant car, au fur à mesure que je me trahissais, je ne découvrais pas une nouvelle structure narrative mais de nouveaux enjeux. C’était exaltant. Pendant le tournage, j’ai tenté de me débarrasser du scénario, car les acteurs, notamment la partie des jeunes pouvait me l’autoriser. C’est pourquoi nous avons fait le choix d’improviser dans certaines scènes.L’exercice a été possible parce que nous avions tous en tête ma note d’intention qui était bien plus essentielle que le scénario. Du fait que chaque séquence que j’avais écrite portait une intention et c’était pour moi important de ne pas perdre cela de vue afin de ne pas me perdre dans mon propos.
Racontez-nous ce chemin qui vous a emmenée de cette nouvelle au film.
Juste après Mollement un samedi matin, mon premier film, j’ai eu peur d’être la réalisatrice d’un seul court-métrage. Je me suis donc empressée d’écrire. D’abord je me suis jetée à corps perdu sur un projet de scénario, puis un second, puis un troisième. Mais ça ne résonnait pas. C’était creux, sans intérêt, ou alors trop ambitieux. Puis j’ai fouillé dans les tiroirs des nouvelles abandonnées ou en chantier ou même finies mais sans acquéreur et là, je suis tombée sur celle qui deviendra plus tard Les Bienheureux. Je l’avais écrite assez rapidement, dans le cadre d’un projet de recueil collectif de nouvelles, composé par différents auteurs. Ma nouvelle n’avait pas convaincu l’éditeur, et tant mieux ! Aujourd’hui, j’aurais eu à négocier sans doute les droits. Je l’ai relue et l’ai délicieusement trahie. Et me voilà maintenant au point départ, dans la même angoisse qu’au début : celle d’être la réalisatrice d’un seul long-métrage. Du coup je réadapte une autre nouvelle. Mais à un moment, la source va tarir et je vais devoir écrire d’autres nouvelles pour les adapter en scénarios.
Vous êtes-vous conformée à un scénario de départ ou avez-vous pris des libertés durant le tournage ?
Je m’étais inscrite dans cette logique de «trahison», puisque je m’étais écartée de l’objet littéraire. Il était évident que j’allais prendre des libertés avec le scénario. Au moment des répétitions et pendant le tournage, il y a eu beaucoup d’improvisations qui ont nourri notamment la partition des jeunes, mais cela a été possible parce que j’avais bien en tête ma note d’intention, parce que mes comédiens eux-mêmes avaient, selon moi, quelque chose qui allait transcender le scénario. Car, contrairement aux adultes qui étaient astreints au texte et devaient trouver leur liberté dans ce territoire et dans l’espace du décor, j’avais pris un casting de jeunes comédiens dont certains n’avaient jamais vécu l’expérience d’un plateau. Je les avais choisis pour ce qu’ils étaient : leur énergie et leur rapport au monde, et c’est ce qui allait nourrir le film. Je voulais vraiment qu’on ne se souvienne que de la vérité du personnage. Pas des mots qu’il doit dire ou du discours. Je ne voulais pas que ça sonne comme une performance comme on pourrait l’imaginer. J’ai même souhaité que la monteuse ne lise pas le scénario, pour ne pas fantasmer le film au moment du montage et essayer à tout prix de le monter comme on l’a écrit. Selon moi, les rushs étaient la vérité du film et non pas le scénario.
Quel sens avait pour vous cette liberté pour ce qui est des dialogues où vous avez laissé faire l’improvisation dans certaines séquences. Celles jeunes où fleurit une langue à la fois codée et crue, sexuée et parfois violente. Pourquoi ce choix ?
Je voulais raconter la liberté. Comment raconter la liberté si on offre que de la contrainte. Du coup, je devais simplement faire confiance au casting. Et sur la question du langage, la linguistique devait être cohérente à l’univers des personnages simplement. Même si, selon moi les mots qui peuvent paraître grossiers, voire violents, notamment dans la séquence de la cave, me paraissent au fond beaucoup moins violents de ce qui se joue entre le couple qui est bien propre sur lui et ce qui va leur arriver tout au long de la soirée, la violence de la confrontation entre Samir et les jeunes femmes qui arrivent de Paris est insupportable, bien plus insupportable que les mots des gars de la cave qui se prennent la tête sur la question du tatouage. Quant à ce langage sexué, je ne sais pas quoi dire, on est quand même dans un univers où le rapport à la femme n’est pas serein, peut-être que ça influence le choix des mots.
Mais la confrontation de Samir et ces femmes se joue sur un autre registre, celui des départs en exil durant les années 90. Justement, il serait intéressant de décrypter le sens de cette séquence dans film… Il me semble qu’il y a, chez vous, une révolte contre ce que vous appelez la «bigoterie» dans la société algérienne et que vous intégrez dans votre vision de l’islamisme. C’était déjà dans des écrits que j’ai eu le privilège de lire. Est-ce central et comment s’est opéré le traitement par le cinéma ?
Je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi le corps de la femme, les libertés individuelles, la singularité, étaient honnis, pris en otage, il faut être sacrément tordu pour adhérer à cette vision du monde.
Je ne trouve rien de plus médiocre que la bigoterie, c’est petit, c’est laid, c’est bête, ça n’a aucun socle idéologique, spirituel, c’est juste un effet de meute, ça remplit le vide, le fregh dans lequel l’Algérie s’enlise peu à peu. La bigoterie c’est de la fainéantise intellectuelle et même religieuse. C’est que cette violence à l’égard de la femme n’est pas le fait unique de l’intégrisme à mon sens c’est aussi la conséquences d’archaïsme bien ancrés chez nous, qui existent et qui ont toujours existé. Il y a une photo qui circule sur les réseaux sociaux relayée par certains mouvements ou des nostalgiques, il s’agit de 3 jeunes femmes en minijupe sur la place des martyrs à Alger dans les années 70. Cette image m’énerve prodigieusement, elle est anecdotique, car pour ceux qui la voient, ils pensent que c’était commun de voir des femmes habillées de cette manière dans ce quartier. On a créé un fantasme sur une Algérie des années 70, où les femmes étaient plus libres, indépendantes. A mon avis ce n’est pas si vrai que ça, je pense que la longueur des jupes étaient lié déjà au fait de la mode.
A l’époque les jupes étaient plus courtes du coup, celles qui choisissaient de s’habiller à l’occidentale allaient s’habiller ainsi, et je doute qu’elles s’habillaient toutes comme ça. Ma prudence m’amène à penser que c’étaient une minorité urbaine.
Je ne leur nie pas leur algérianité, mais c’est juste une manière de dire que ça n’a jamais été un acquis que nous avons perdu, je pense que la condition de la femme a toujours été très précaire, et l’archaïsme et la bigoterie toujours présents juste qu’il a été peut-être moins visible et que le code de la famille a légitimé les archaïsmes.
J’ai le souvenir de mon enfance dans les années 90. J’ai grandi en zone urbaine, dans une famille plutôt aisée, ça n’a pas empêché certains de mes oncles et tantes de décider du destin de leurs filles, interruption de la scolarité, mariage arrangé… J’ai même une cousine qui a la trentaine qui a divorcé et qui s’est vue obligée de revenir à la maison de ses parents avec son enfant. Elle n’a pas le droit de se maquiller, de sortir en dehors de son travail, elle n’a pas le droit à une vie sociale, son parcours est chronométré, et tout ça lui est imposée par sa mère.
C’est étrange que cette jeune femme accepte tout cela sans se rebiffer, moi ça me sidère. Je crois que j’ai développé une tolérance zéro pour les bigots le jour où leur médiocrité est entrée en mon domicile le jour du décès de mon père. Ça a été d’une violence inouïe, je me débattais contre eux. En vain.
Je n’avais que ma colère qui, d’habitude, me rend toute puissante, mais face à ce nombre de bigots chez nous qui nous réquisitionnaient à ma sœur et moi notre père et par conséquent notre deuil, j’ai eu très mal, je crois que je me suis totalement sentie impuissante quand j’ai formulé le regret de ne pas avoir de frère qu’il leur fasse face et qu’il les foute dehors.
Êtes-vous d’accord pour voir dans ce film une part d’autobiographie et dans quelle mesure ? On est tenté de vous voir incarnée dans le personnage de Feriel, mais vous êtes semée peut-être en Amel… En tous les cas, ces deux personnages sont-ils représentatifs des femmes en Algérie ?
Oui. Le personnage de Feriel dans son interaction avec le monde, sa personnalité, évidemment, est la plus proche de moi, mais il y a aussi un peu Fahim, le côté débonnaire, son conflit avec les parents, quant à Amel peut-être certains aspects comme sa tendance à provoquer, mais pas sa désillusion, je suis certainement plus optimiste qu’Amel. Il y a de ma mère je pense dans Amel, puis d’autres personnes qui faisaient partie de mon entourage.
C’est un peu une palette de différentes personnes que j’ai connues et que j’ai essayé de reproduire. Concernant la représentation, ces personnes existent, je les connais, elles sont certainement minoritaires, mais au nom de quoi on ne pourrait pas raconter leur histoire, leur donner une existence dans le cinéma. A force de leur dire qu’elles sont minoritaires, j’ai l’impression qu’on leur nie leur légitimité d’Algérien, je trouve ça violent et incompréhensible comme si on leur reprochait d’exister, on les culpabilise parce qu’elles paraissent différentes de l’image convenue de l’Algérien moyen.
Et qu’est-ce que l’Algérien moyen ? Personnellement je ne le connais pas, montrez-le moi. C’est tellement réducteur de vouloir concentrer l’Algérien dans une image. Si on faisait un film sur une famille de tailleurs de pierre au fin fond de Arris ou de Tkout est-ce que vous pensez que des gens de mon quartier du Golf, zone totalement urbaine à Alger, vont se sentir représentés ? Non et alors, ce n’est pas grave, mais pourquoi vouloir absolument une représentation dans laquelle toute l’Algérie va s’identifier, c’est insultant pour ce pays qui est si grand. Feriel et Nadia, c’est une passation entre deux femmes de deux générations différentes avec deux histoires différentes.
D’ailleurs c’est ce que j’installe dans la scène de la chambre la seule fois où Feriel rencontre Amel. Mais il ne s’agit pas de nier à ces personnages et la catégorie sociale qu’ils illustrent d’être portés à l’écran. Il est juste question ici de relever, sociologiquement, le caractère ultra-minoritaire de ce milieu. Mais vous, vous avez fait le même constat, rétrospectivement, avec les femmes qui portaient la minijupe dans les années 70.
D’une autre manière, ne pensez-vous pas que la portée de ce film s’en trouve limitée pour un large public algérien ?
La visibilité de mon film sera limité par le nombre de salles existantes en Algérie, et de l’absence d’acquisition de programme télé en Algérie. Mais concernant le public, je ne l’infantilise pas. Ceux qui ne l’aimeront pas auront toutes les bonnes et mauvaises raisons du monde de ne pas l’aimer pareillement pour ceux qui l’aimeront. Après tout c’est ça le cinéma.
Que vouliez-vous montrer d’Alger et sous quels visages ?
Alger est la ville où j’ai grandi et dans laquelle j’ai beaucoup erré avant de pouvoir la connaître et y trouver ma place. Sa situation topographique lui confère une esthétique particulière qui articule et rythme la narration. Flanquée sur une corniche, Alger donne le dos à la mer. Elle inspire de belles métaphores sur l’impuissance, le blocage, l’enfermement, l’échec, mais aussi l’espoir…
Ces métaphores s’expriment par la mer qu’on voit, mais qu’on ne touche pas, par un horizon difficile à distinguer à cause d’un écran de pollution permanent, par une lumière oppressante, par un urbanisme stalinien qui écrase ses habitants, par les vestiges d’une architecture coloniale haussmannienne, mauresque, néo-mauresque, art déco, moderniste école Le Corbusier, bref dans une cacophonie architecturale qui incarne la relation tumultueuse de l’Algérie avec son Histoire, et par conséquent de nos personnages avec leur histoire intime, et leur parcours émotionnel durant cette nuit.
Alger est le théâtre d’une action qui se déroule par à-coups, où l’histoire se bloque à tout moment, comme un vieux 33 tours rayé qui sauterait régulièrement. Les personnages ont le sentiment qu’une partie de la musique de leur vie leur a échappée, ou pire encore, qu’elle s’est écrite sans eux. Ils arpentent leur ville avec difficulté. Ils sont constamment bloqués par l’étroitesse des rues, par les perspectives qui se ferment aussi brutalement qu’elles se sont ouvertes, par l’urbanisme absurde de la ville.
Sans doute connaissent-ils tous un des autres noms d’Alger : «La Bien Gardée». Autrement dit, celle qui se refuse. Aussi absurdement inaccessible que le château de Kafka.
Je me dis parfois qu’Alger est une ville qu’on aime détester, parce qu’elle est trop grande pour les petites personnes que nous sommes.
Pourquoi avez-vous pris Pierre Aïm (qui a travaillé avec Mathieu Kassovitz) comme directeur photo ?
Nous avons beaucoup dialogué avec Pierre, il a compris ce que je voulais en lumière et mes intentions, c’était un peu dure la première semaine sur le plateau, car je n’avais pas le bon lexique, puis ça s’est mis en place et c’était plus simple, plus fluide, on a simplement appris à se connaître. On avait une super chef déco, Patricia Ruelle, qui nous a offert un plateau qu’on avait plaisir à filmer car les comédiens s’y sentaient bien aussi, c’est important et Jean Umansky a apporté énormément sur la partition qui est le son car si j’avais des intentions de mise en scène, le son d’Alger était une grosse note d’intention qu’on a beaucoup discuté avec Jean de la même manière que j’ai parlé avec Pierre. D’ailleurs ce sont des personnes avec qui j’adorerais travailler de nouveau.
Avez-vous cherché une coproduction algérienne ? Puisque finalement le film, en tant que production, est français.
Ben il y a trois noms algériens Yacine Teguia, Neffa Film, Les films de la Source de Bachir Derrais, et enfin moi qui ait été productrice associée. J’ai eu des partenaires privés et institutionnels algériens sur mon film en plus de la coproduction belge et qatari.
B. H. S.
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1 carotte, 100 g de pois chiches cuits, 50 g de chapelure, 50 g de fromage râpé, 2 œufs, cumin, sel, poivre, 3 c. à s. d’huile d’olive
Sauce au yaourt à l’ail : 1 yaourt, 1 gousse d’ail, 1/4 citron vert, 1 c. à s. d’huile d’olive, sel
Eplucher la carotte et la râper grossièrement. Dans le robot, mettre les pois chiches égouttés et refroidis, les carottes, le cumin. Mixer finement. Former à la main les boulettes de la taille d’une noix. Dans une assiette creuse, mélanger la chapelure et le fromage râpé. Dans une autre assiette, battez les œufs avec le sel et le poivre. Trempez les boulettes dans l’œuf battu puis roulez-les dans le mélange chapelure-fromage. Les faire dorer dans une poêle bien chaude légèrement huilée.
Sauce yaourt à l’ail : Presser la gousse d’ail dégermée et la mélanger au yaourt avec le jus de citron, la c. à soupe d’huile, le sel et le poivre.
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2 tablettes de chocolat, 1 pomme, 1 œuf, 60 g de farine, 50 g de beurre + 1 noix, 30 g de sucre, 1 cuillerée à café rase de levure chimique
Préchauffez votre four Th.7/8 (220°C).
Faites fondre 140 g de chocolat cassé en morceaux avec le beurre au bain-marie. Ajoutez l’œuf, le sucre et la farine. Mélangez et ajoutez la levure. Pelez la pomme et coupez-la en petits dés. Ajoutez à la pâte. Répartissez la pâte dans un moule à madeleines beurré et répartissez les carrés de chocolat coupés en 4, enfoncez-les légèrement.
Faites cuire 9 à 10 minutes au four.
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La conjoncture économique caractérisée par une baisse de la rente pétrolière a mis à nu le système de subventions adopté au nom de l’Etat social. Face à des transferts sociaux colossaux et à une distribution pas toujours efficace des subventions, le gouvernement est aujourd’hui contraint d’abandonner ce modèle. Il peine néanmoins à en inventer un nouveau qui puisse garantir l’accès des personnes les plus vulnérables à des produits et services de première nécessité.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le sujet est des plus sensibles. Il est traité en tant que tel par un gouvernement qui tente, à chaque fois, de trouver les mots qui choqueront le moins l’opinion publique. A chaque fois que les ministres en charge du dossier des subventions l’évoquent, ils se livrent à un jeu d’équilibriste pas toujours évident. Que veut faire le gouvernement en la matière ? Le constat est établi depuis longtemps : les sommes colossales qui sont injectées dans le système de subventions ne profitent pas qu’aux personnes qui sont dans le besoin.
En clair, si la baguette doit coûter 7,5 dinars et que le sachet de lait doit être vendu à 25 dinars, c’est l’ensemble des consommateurs qui paient ce même prix. C’est le cas également pour l’électricité et le gaz. Et c’est justement à ce niveau que veut intervenir le gouvernement. Il voudrait que ces aides ne profitent qu’aux personnes ayant réellement besoin d’aide. Comment faire ? C’est justement à ce niveau que la réflexion est menée. Dans un premier temps, une telle démarche nécessite de faire un listing des personnes dans le besoin. Il s’agira de déterminer les critères en fonction des revenus. Il s’agira, par la suite, de trouver la formule idéale devant permettre aux personnes recensées de profiter de ces aides.
Le gouvernement n’envisage pas de leur octroyer des cartes de nécessiteux. Cela rappellerait trop le fameux «bon» de l’époque coloniale et stigmatiserait systématiquement les personnes concernées. La réflexion s’oriente donc vers l’octroi d’aides directes aux personnes considérées comme nécessitant un soutien. Elles recevront directement le montant qui sera fixé.
Seconde étape, la levée de toutes les subventions. Le lait, le pain, l’électricité et le gaz à titre d’exemple seront commercialisés à leurs prix «réels».
Sur papier, le projet paraît simple. Dans les faits, il reste tributaire de plusieurs paramètres dont le contexte politique. Ce n’est certainement pas à la veille d’une conjoncture électorale que le gouvernement se lancera dans un projet qui sera certainement jugé antisocial. Il attendra une conjoncture moins sensible pour le faire.
En attendant, le ministre des Finances prépare le terrain prudemment. Il ne rate pas l’occasion de rappeler que le soutien de l’Etat aux ménages sur la période 2012-2016, représente une part de plus en plus élevée avoisinant 27% du PIB en moyenne. Les transferts sociaux ont atteint 1 625 milliards de dinars en 2017 contre 1 239 milliards de dinars en 2010. Ce montant a été porté à 1 760 milliards de dinars durant l’exercice 2018, en hausse de près de 8% par rapport à 2017.
Le ministre des Finances rappelle également que l’analyse de la structure des subventions a montré que les subventions profitent plus aux catégories les plus nanties qu’aux catégories de bas revenus. Il ajoute que le mécanisme généralisé de subventions, outre son coût excessif pour la collectivité, ne répond plus aux objectifs de réduction des inégalités. Ces arguments, dit-il, plaident pour une réforme du système de soutien des prix.
Cette réforme pourrait concerner, dans un premier temps, les produits énergétiques qui absorbent 60% des ressources consacrées par les pouvoirs publics aux subventions. Il s’agit là d’un projet qui, même dicté par l’urgence économique, souffre des apesanteurs du politique.
N. I.
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L’Algérie ne forme plus des spécialistes en assistance sociale. C’est le constat que font des experts qui demandent à l’Ecole nationale paramédicale de revenir à cette formation combien utile pour l’aide sociale.
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«La coalition présidentielle soutient un seul candidat à l’élection présidentielle de 2019 : c’est le Président Abdelaziz Bouteflika.» C’est ce qu’affirme l’un des leaders de cette nouvelle coalition, constituée début novembre en cours, en l’occurrence le président du parti TAJ, Amar Ghoul. Le patron de TAJ précisera même qu’il s’agit, là, «non pas d’une coalition conjoncturelle, mais durable. Elle sera là, avant et même après la présidentielle».
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Au cours d’une conférence de presse qu’il animait, hier, au siège de son parti à Dély Ibrahim à Alger, l’ancien ministre ajoutera que « lors de la réunion constitutive de cette coalition entre les quatre chefs de partis (Ould-Abbès, Ouyahia, Amara Benyounès et Amar Ghoul), nous nous sommes entendus sur tout. Nous nous sommes entendus sur la constitution d’une instance de coordination, composée de deux membres du bureau politique de chacun des quatre partis, mais aussi sur des rencontres régulières au sommet, au moins une fois par mois». Aussi, «et outre le soutien au Président, la coordination entre les membres de cette coalition sera à tous les niveaux. Tant à travers le soutien au gouvernement qu’au niveau local, à travers les Assemblées communales et de wilaya, etc.».
Plus concrètement, cette coalition présidentielle, constituée du FLN, du RND, du MPA et de TAJ et que chapeaute le Premier ministre Ahmed Ouyahia, est le socle politique, une sorte de gigantesque comité de soutien au candidat Abdelaziz Bouteflika en prévision de la présidentielle d’avril 2019. «Chacun est libre de présenter ou de soutenir le candidat de son choix à la présidentielle», répondra, par ailleurs, Ghoul à propos de questions de confrères portant sur cette période de précampagne. «Nous concernant, notre choix est fait», tenait-il encore à préciser. Il fera notamment allusion aux commentaires et «rumeurs» autour du 5e mandat. «A la veille de chaque élection, surtout la présidentielle, l’on assiste immanquablement à ce genre de débats, de rumeurs (…) Certains, même d’anciens hauts responsables que la candidature du Président Bouteflika n’arrange pas, sont derrière des rumeurs relatives à des remaniements, des changements, etc. Or, il est dans l’ordre naturel des choses que des responsables changent, certains partent et d’autres arrivent mais ce qui est par contre certain est le fait que les institutions sont là. A commencer par l’institution présidentielle, le gouvernement, l’institution militaire, etc.»
Ceci dit, Amar Ghoul insistait longuement, durant sa conférence de presse, sur le prochain congrès que son parti TAJ tiendra les 13, 14 et 15 décembre prochain à Alger. «Ce congrès, nous le voulons une étape, non pas festive ou une simple formalité, mais un grand rendez-vous, dans la vie du parti, pour se pencher sur les grands dossiers de l’heure qui interpellent la nation.»
Amar Ghoul étalera longuement, d’ailleurs, ces dossiers qu’il estime primordiaux : «Le dossier sécurité et stabilité, le dossier économique, le dossier politique, le dossier social, le dossier culturel et, enfin, le dossier de l’environnement régional de l’Algérie.»
A propos de ce dernier dossier, Ghoul s’est particulièrement attardé sur les relations avec le voisin de l’Ouest. «Si le dernier discours du roi est sincère, il est le bienvenu. Mais la crainte, réelle, est que cela ne soit, encore une fois, que des manœuvres auxquelles le Maroc nous a habitués. Manœuvres en prévision du rendez-vous du 6 décembre.» Le président de TAJ ne manquera pas, également, d’énumérer les nombreuses agressions qui nous parviennent de l’autre côté des frontières : «Qui hébergeait Abdelhak Layada ? Qui nous inonde de drogues et de haschich ? Qui oriente et refoule les migrants clandestins vers le sol algérien ?»
Autrement dit, le discours du souverain marocain n’est que manœuvre en prévision des négociations du 6 décembre, imposées par l’ONU.
K. A.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière compte lancer, au courant de l’année prochaine, une stratégie nationale de e-santé. Le projet mis en place en collaboration avec l’OMS est en phase de préparation d’une réglementation permettant la facilitation de la gestion des données médicales. Les professionnels du secteur sont, cependant, sceptiques et estiment que la médecine gratuite et les nouvelles technologies ne font pas bon ménage.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Pouvons-nous réussir le e-santé avec le système de la médecine gratuite ? La réponse du professeur Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs universitaire (SNECHU), est sans équivoque : c’est non. L’équation médecine gratuite et les nouvelles technologies, dit-il, ne peut pas marcher dans un secteur caractérisé par l’absentéisme, l’anarchie dans la maintenance, l’endettement avec les sociétés publiques ou privées, vol, dégradation permanente du matériel…
«Nous n’avons pas encore réussi le e-paiement dont on parle depuis des années alors qu’en est-il d’un secteur où l’on n’a pas encore réussi à créer une séctorisation ?», a expliqué le professeur. D’ailleurs, dit-il, beaucoup de citoyens ne disposent pas encore d’un identifiant de la Sécurité sociale. Selon lui, «on ne peut pas lancer quelque chose de sérieux dans l’informel». C’est pourquoi, son syndicat, dit-il, a proposé, déjà plusieurs fois et depuis des années, aux différents ministres qui se sont succédé à la tête du ministère de la Santé de commencer cette expérience dans le secteur privé d’abord et, par la suite, le public suivra.
«Avec les moyens actuels dont dispose le secteur public nous ne ferons que tourner en rond», estime le professeur. Et de poursuivre : «Nous avons déjà fait cette proposition à quatre ou cinq ministres pour leur demander de commencer d’abord par le secteur privé et les hôpitaux en intra-muros car avec la politique actuelle, il est impossible de lancer cette expérience dans un secteur qui est déserté de son personnel à 16h et qui n’arrive même pas actuellement à sauvegarder son matériel médical. Pouvons-nous gérer un système informatisé dans les urgences à 4h du
matin ? Cela demande beaucoup de logistique et beaucoup d’argent, ce que nous ne pouvons pas assurer avec la politique de la gratuité des soins.» Pire, dit-il, le secteur n’a même pas réussi à gérer les pointeuses avec les actes de vandalisme dont ils font l’objet.
Le projet de e-santé, selon lui, peut être appliqué à la médecine basique. Pour l’appliquer au dossier électronique du malade, l’initiative a encore beaucoup de chemin, selon le professeur qui dit que le secteur n’arrive pas à gérer le registre des sorties et des entrées des malades. «Pour gérer les détails scientifiques, nous avons encore du chemin», estime le chef de service de la médecine légale au CHU Mustapha. Pourtant, dit-il, on peut profiter pour faire des choses puisque la jeunesse d’aujourd’hui manipule parfaitement l’outil informatique. Une démarche qui peut aussi être appliquée pour faire de la prévention, de l’éducation thérapeutique et de la consultation à distance.
Avec le e-santé, dit-il, «nous pouvons assurer une traçabilité, disposer de chiffres et de statistiques fiables sur l’échelle nationale, diminuer les erreurs médicales et le gaspillage, faciliter la recherche scientifique».
Le professeur Belhadj estime que l’expérience de l’informatisation de la carte d’identité et du passeport biométrique peut être généralisée au secteur de la santé en commençant par l’informatisation des petits circuits en interne.
S. A.
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Le phénomène de harragas s’accentue ces derniers mois. La récente nouvelle d’une dizaine de jeunes de la commune de Raïs-Hamidou à l’ouest d’Alger, disparus sur les côtes italiennes, a remué toute la localité. Une semaine après, les habitants en parlent encore.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Près d’une semaine après le drame, les habitants de Raïs-Hamidou reprennent leur train de vie. En effet, une dizaine de jeunes harragas de cette commune côtière ont été engloutis par la mer près des côtes italiennes.
Les esprits des habitants de l’ex-Pointe-Pescade restent marqués. Jeunes, moins jeunes, femmes et hommes, tout le monde semble encore très touché par la mauvaise nouvelle.
En cette journée pluvieuse du samedi 24 novembre, les cafés sont bondés de monde. Installés autour d’une table dans l’un des vieux cafés maures de la localité, quatre «ouled el houma» parlent de tout et de rien. «Ces jeunes sont partis et sont certainement tous morts. Tout le monde est au courant mais ce drame n’empêchera pas d’autres jeunes d’essayer de partir. Les jeunes n’ont plus rien à espérer de ce pays. Qu’ils soient chômeurs ou travailleurs, ils n’évolueront jamais et ne réaliseront jamais leur but le plus simple», lance un quinquagénaire, les traits tirés. Autour de la même table, Nazim, 25 ans à peine, enchaîne : «Ça aurait pu être moi !», dira-t-il. Ce jeune au look branché, portant survêtement et baskets d’une célèbre marque de vêtements sportifs, une coupe de cheveux imitant celle de certains joueurs internationaux de football, ne cache pas, lui aussi, son ras-le-bol. «On en a marre de cette vie, de ce système et de ce pays. Ils ont tout pris pour eux et pour leurs enfants et n’ont rien laissé pour nous. Aujourd’hui, il ne reste aux jeunes qu’à traverser la mer.»
Son voisin de la table à côté se joint à la discussion : «C’est vrai, tu as raison. La preuve : nos frères sont perdus en pleine mer, on ne sait pas s’ils sont vivants ou morts, et eux, ils n’ont pas remué le petit doigt pour aller à leur recherche.»
Plus loin dans un arrêt de bus, deux vieilles femmes discutent entre elles. Elles chuchotent presque comme si elles ont peur qu’on les entende. Elles reviennent sur le sujet des jeunes harragas de Raïs-Hamidou. «Tu as entendu parler des jeunes harragas du quartier qui sont partis et sont portés disparus le jour du Mawlid Ennabaoui ?», demande l’une des dames à l’autre. «Oui, tu as vu les pauvres ! Je l’ai appris hier seulement. J’étais en visite chez ma fille à Kouba», répond celle-ci. «Il paraît qu’ils ont repêché trois corps et les autres sont toujours portés disparus. Ce sont leurs parents qui sont certainement remués. Ils ne savent même pas si leurs enfants sont morts ou encore en vie», poursuit la première femme. Après un court silence, elle enchaîne : «Si ces jeunes avaient toute leur tête ils n’auraient pas traversé la mer dans une petite barque en plein hiver ! Ils étaient certainement sous l’effet de la drogue.
D’ailleurs, dis-moi, quelqu’un qui n’a pas fait d’études supérieures et qui n’a ni diplôme ni métier, qu’est-ce qu’il va faire en Europe ?» Son interlocutrice acquiesce de la tête pour montrer son accord avec ce raisonnement.
Toujours d’actualité, la disparition des jeunes harragas de Raïs-Hamidou revient même dans le bus. A peine installée dans le transport privé reliant Raïs-Hamidou à la place des Martyrs, une septuagénaire répond à son téléphone qui vient de retentir. Elle semble parler à une parente à elle. «Nous avons été très choqués quand nous avons appris la mauvaise nouvelle. Tu connais Djamila, c’est son petit-fils. Il avait 20 ans. Son père est mort il y a peu de temps. Il avait deux garçons. C’est l’un d’eux qui est mort. Aujourd’hui, il ne reste à sa mère qu’un seul garçon. Inch’Allah, il sera un bon garçon et s’occupera bien de sa mère», dit-elle au téléphone.
Le temps d’écouter le commentaire de son interlocutrice, elle ajoute : «ces jeunes sont inconscients, ils n’en font qu’à leur tête et ce sont leurs parents qui payent pour leurs fautes.»
Ry. N.
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Avec le rythme d’un futur champion, l’USM Alger a dominé de bout en bout la phase «aller» de la Ligue 1 de football, s’adjugeant le titre honorifique de champion d’automne avec un écart confortable de sept points sur son dauphin, la JS Kabylie.
Solide leader avec 33 points, le club algérois pourrait même accentuer son avance en tête en cas de victoire le 29 novembre à domicile face à l’ES Sétif, en match comptant pour la mise à jour de la 11e journée. L’USMA a décroché 10 victoires et 3 nuls contre seulement une seule défaite concédée en déplacement face à la JS Saoura (3-0), marquant 27 buts (meilleure attaque) et encaissant 11 buts (3e meilleure défense). Les «stats» réalisées par les Rouge et Noir plaident largement en leur faveur, ce qui leur a permis de distancer leur poursuivant de 7 points et un match en moins. La JS Kabylie (2e, 26 pts) est en train de réaliser un parcours honorable, elle qui avait dû attendre l’avant-dernière journée lors du précédent exercice pour assurer son maintien. Les joueurs du «controversé» président Chérif Mellal ont dominé la moitié de la première partie de la saison, avant de subir un véritable coup d’arrêt à l’issue de la défaite à Alger face à l’USMA (1-0).
La formation kabyle, battue vendredi à Bordj par le CABBA (1-0) en clôture de la 15e journée, reste sur une mauvaise série de trois défaites en quatre rencontres. En matière d’imperméabilité, l’arrière-garde kabyle est la 2e meilleure défense du championnat (10 buts encaissés), juste derrière celle de la JS Saoura (6 buts). De son côté, le champion sortant, le CS Constantine, est redescendu de son nuage quelques mois après avoir connu la gloire en décrochant le deuxième titre de son histoire. Le club de Cirta a bouclé la phase aller à une triste 8e place au classement (19 pts), affichant un bilan de 4 victoires, 7 nuls et 4 défaites. Sous pression, l’entraîneur Abdelkader Amrani a fini par rendre le tablier, mettant fin à deux années de collaboration avec les «Sanafir». La JSS et le NA Husseïn-Dey ont terminé la manche aller main dans la main à la 3e place avec 23 points chacun. En dépit d’un passage à vide, ces deux formations ont réussi à préserver la dynamique de la saison dernière. Le club de Béchar avait terminé vice-champion et le Nasria 3e.
L’ESS et le MCA déçoivent, les promus en difficulté
L’ES Sétif et le MC Alger, dont les effectifs sont les plus nantis de la Ligue 1, pointent à la 5e position avec 21 points chacun, accusant un retard important sur le leader usmiste. L’Entente, qui s’est passée vendredi des services de son entraîneur marocain Rachid Taoussi, compte 6 victoires, 3 nuls et 5 défaites. Les Sétifiens restent sur une série noire de trois défaites de rang à domicile, dont une face aux Saoudiens d’Al-Ahly (1-0) en 8es de finale (aller) de la Coupe arabe. Le MC Alger, qui en est déjà à son deuxième entraîneur (Adel Amrouche, ndlr), a été irrégulier depuis le début de la compétition avec un bilan moyen de 5 victoires, 6 nuls et 4 défaites.
Le «Doyen» se distingue par une triste statistique en pointant à l’avant-dernière place au classement des équipes ayant perdu le plus de points à la maison (8 unités empochées seulement), derrière l’Olympique Médéa (7). Le Mouloudia a également connu l’humiliation lors de cette phase «aller» en se faisant balayer dans son antre d’Omar-Hamadi par la JSK (5-0). Les trois promus en Ligue 1, le MO Béjaïa (9e, 18 pts), l’AS Aïn M’lila (11e, 17 pts) et le CABBA (13e, 15 pts), ont raté leur retour parmi l’élite en se positionnant dans la deuxième partie du tableau et restent sérieusement menacés par le spectre de la relégation. L’USM Bel-Abbès, à l’instar du CSC, n’a pas réussi à rester sur la vague de la Coupe d’Algérie remportée en mai dernier. La formation de la «Mekerra» a dû attendre l’arrivée du nouvel entraîneur Youcef Bouzidi pour amorcer son redressement (7 points sur 12 possibles).
CRB, un grand aux portes de la Ligue 2
Le CR Belouizdad, lanterne rouge avec 10 points seulement, est en train de vivre une saison cauchemardesque, conséquence d’une mauvaise gestion qui a entraîné le club phare de Laâqiba dans les profondeurs du classement. Le parcours est désastreux pour une équipe qui traverse depuis l’intersaison déjà une zone de turbulences ayant eu raison d’elle. L’entame de la saison a été chaotique suite au forfait déclaré lors de la première journée à domicile face à l’ASAM (défaite 3-0 sur tapis vert) pour dettes impayées, assorti d’une défalcation de trois points. Les coéquipiers du capitaine Billel Tariket devront puiser dans leurs ressources pour aller chercher le maintien, ce qui serait un véritable miracle pour le CRB au vu de la situation délicate dans laquelle il se trouve. Côté chiffres, 239 buts ont été marqués lors des 119 matchs disputés jusque-là (en attendant la rencontre USMA-ESS, ndlr), soit une moyenne de 2 buts/match. La journée la plus prolifique est la 5e (27 réalisations), alors que 7 buts ont été marqués seulement lors de la 11e journée (moins un match : USMA-ESS). L’attaquant du Paradou AC, Zakaria Naïdji, a terminé meilleur buteur de l’aller avec 11 réalisations. La compétition observera une trêve avant la reprise fixée au week-end du 28 et 29 décembre avec le déroulement de la 16e journée.
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Après quatre journées de championnat de la division nationale 1, les deux équipes de Bordj-Bou-Arréridj, IRBBBA et OSBBA, sont aux commandes du classement avec un sans-faute pour l’Ittihad qui enchaîne avec quatre victoires consécutives en autant de matchs ! Sa dernière victime n’est autre que son voisin d’El-Eulma battu chez lui (59-71) tandis que l’OSBBA a pris le meilleur sur le RCB Rouiba (47-64), également en déplacement. Par ailleurs, le choc de la journée, qui avait opposé le NB Staouéli au WO Boufarik, est revenu à la formation des Oranges qui se sont imposés de fort belle manière (91-64) dans une confrontation qui a connu une affluence record à la salle de Staouéli avec le déplacement en masse des Boufarikois.
La rencontre a également été marquée par l’expulsion du meilleur joueur local, Fodallah, qui aurait insulté l’un des arbitres. Le GS Pétroliers, qui renferme deux matchs en moins, s’est imposé devant l’US Sétif à Hydra dans un match serré (77-72) au moment où le CRB Dar El-Beïda et le NA Hussein-Dey sont revenus victorieux de leur déplacement, respectivement de Skikda et Miliana. La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) a, par ailleurs, programmé la mise à jour de trois rencontres, mardi, à savoir GS Pétroliers-NB Staouéli, AB Skikda-WO Boufarik et CSMBB Ouargla-NA Hussein-Dey.
Ah. A.
Résultat
Rouiba CB-OSBBA 47-64
AB Skikda-CRB Dar El-Beïda 52-67
OMS Miliana-NAHD 63-88
PS El Eulma-IRBBBA 59-71
CSMBB Ouargla-USM Blida 85-68
USM Alger-O Batna 70-55
GS Pétroliers-US Sétif 77-72
NB Staouéli-WO Boufarik 64-81
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Le capitaine du Real Madrid Sergio Ramos a subi un contrôle antidopage anormal à un puissant corticoïde au soir de la victoire en Ligue des champions en mai 2017, avant d’être blanchi par l’UEFA qui a considéré qu’il s’agissait d’une prise autorisée, selon les documents Football Leaks.
Après la finale, le contrôle antidopage du joueur a révélé la présence de dexaméthasone, un puissant corticoïde interdit en compétition par l’Agence mondiale antidopage (AMA) sauf par administration locale, a rapporté vendredi Mediapart, documents confidentiels à l’appui. Ramos a reconnu la prise de ce produit, mais par injection intra-articulaire, un argument convaincant pour l’UEFA qui l’a finalement blanchi. Mais, rapporte vendredi Mediapart, le médecin du club a mal renseigné le formulaire médical remis aux contrôleurs de l’UEFA, confondant dexaméthasone et bêtaméthasone, une substance proche.
D’après le journal, l’instance européenne «a jugé -très probable- que le joueur et le médecin aient commis une erreur administrative». «Le médecin indique qu’il a déclaré la mauvaise substance sur le formulaire à cause de «l’excitation» et de «l’euphorie» dans le vestiaire après la victoire, et des «circonstances exceptionnelles» dans lesquelles le test a été réalisé», écrit Mediapart. L’interdiction seulement partielle des corticoïdes (qui diminuent la fatigue et la douleur) par l’AMA est critiquée, car leur détection ne permet pas toujours de distinguer comment a été pris le produit. Selon des experts antidopage, des sportifs peuvent profiter de ce flou pour masquer des prises irrégulières.
Le Real Madrid a réagi aux Football Leaks dans un communiqué transmis vendredi soir à l’AFP. «Le club souhaite faire valoir que (…) Sergio Ramos n’a jamais enfreint le moindre règlement concernant les contrôles antidopage», a-t-il écrit. «L’UEFA a envoyé une demande d’information ponctuelle et a immédiatement clos le dossier en question, comme c’est l’usage dans ce genre de cas, après vérification des experts de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de l’UEFA elle-même», affirme-t-il encore. Mediapart évoque également un autre contrôle antidopage impliquant Ramos, en avril 2018 après un match de championnat contre Malaga. Après-match, le défenseur a pris sa douche «malgré (les) avertissements» de l’inspecteur de l’AEPSAD (l’agence antidopage espagnole). La législation espagnole l’interdit puisqu’un sportif peut en profiter pour uriner et ainsi fausser les résultats du contrôle.
Dans ce type d’infraction, «les sanctions sont très lourdes, aussi bien pour le joueur que pour le club et le médecin de l’équipe», s’était inquiété le directeur juridique du Real, dans un courriel au directeur général José Angel Sanchez, a rapporté par Mediapart. Mais l’AEPSAD s’est elle aussi montrée clémente avec l’international espagnol. A Mediapart, l’agence a assuré que «les résultats de l’enquête n'(avait)nt mis à jour aucun fait qui pourrait permettre de conclure à l’existence d’un acte violant la réglementation antidopage».
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L’Indienne Mary Kom est devenue la boxeuse la plus titrée de l’histoire des Championnats du monde amateurs, en décrochant hier sa sixième médaille d’or, devant son public à New Delhi. Kom, 35 ans, a déroulé en finale contre l’Ukrainienne Hanna Okhota (5-0) dans la catégorie des 48 kilos, ce qui lui permet de dépasser l’Irlandaise Katie Taylor au palmarès, celle-ci comptant cinq couronnes mondiales. Hommes et dames confondus, Kom a égalé le boxeur le plus titré, la légende cubaine Felix Savon, six fois champion en lourds. «Grâce à votre amour et votre soutien, j’espère pouvoir me qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020», a-t-elle dit à son public. Kom, mère de trois enfants, avait remporté une médaille d’argent dès les Mondiaux de 2001, avant d’enchaîner cinq titres de suite, le dernier à La Barbade en 2010. Elle a décroché la médaille de bronze aux JO de Londres en 2012.
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14% de la population algérienne adulte sont atteints de diabète et la wilaya de Jijel compte pas moins de 50 000 diabétiques dont 29 200 sont pris en charge par la Cnas, c’est ce qui a été recensé jusqu’au 31 octobre 2018, nous a affirmé mercredi dernier l’endocrinologue Bouab Daie Eddine en marge de la journée de sensibilisation sur le diabète au profit du personnel des collectivités locales de la wilaya tenue à la salle de conférences de la cité administrative.
Organisée à l’initiative du ministère de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, cette journée a pour objectif de vulgariser les informations sur cette maladie qui prend de plus en plus ampleur. Le Dr Bouab a souligné par ailleurs que cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du diabète et conformément au slogan de la fédération internationale. le diabète concerne chaque famille, ajoutant que la meilleure manière de l’éviter est de connaître ses signes. Selon lui, cette connaissance passe obligatoirement par la prévention à travers un certain nombre d’actions dont la pratique de l’activité physique et de l’hygiène alimentaire.
Abordant l’état des lieux de cette maladie, Bouab Daie Eddine a estimé que la situation est alarmante avançant le chiffre de 400 millions de diabétiques dans le monde soulignant que l’ampleur du diabète ne cesse de connaître une augmentation, notamment dans les pays du tiers-monde et dont l’Algérie fait partie.
Il a ajouté que cette maladie est coûteuse vu ses complications car elle est la première cause de la cécité et des amputations et l’une des causes des maladies cardiovasculaires mettant en avant l’importance de la prévention parce qu’elle ne coûte pas cher mais elle est efficace.
Pour rappel, le nombre des patients diabétiques pris en charge par la Caisse nationale de sécurité sociale à l’échelle nationale est de l’ordre de 1 779 362 dont 32% sont des assurés sociaux et 62% sont des ayants droit, selon le directeur général adjoint de la Cnas Mahieddine Ouagnouni lors d’une rencontre nationale tenue récemment à Alger.
Bouhali Mohammed Cherif
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C’est dans un cadre féerique et dans une ambiance sympathique et bon enfant que le club «El Tarf lit», affilié à la bibliothèque publique «Françoise-Louise», a organisé, hier, une journée consacrée, exclusivement, à la lecture en plein air, au niveau de la placette publique 11-Décembre-1960, sise au centre-ville d’El Tarf. Il y avait foule lors de cet événement inédit où une masse hétéroclite et bigarrée composée de jeunes, d’écoliers et d’adultes, des férus de la lecture ont pris d’assaut les bancs publics, chacun un livre à la main. «Cette initiative est louable à plus d’un titre et elle sera renouvelée plus souvent. Notre premier objectif est une lutte sans merci contre les fléaux sociaux et la propagation des drogues parmi la frange juvénile. Et le meilleur antidote, c’est la culture sous toutes ses coutures et formes», a indiqué un membre du club.
Seul bémol, au niveau de la placette indiquée, existe une caféteria qui est un repaire de délinquants des deux sexes, de tout acabit, et là, c’est le rôle des services de sécurité d’agir et d’interdire ce genre d’activité préjudiciable à la société dans son ensemble. Reste que le club en question compte, dans les prochains jours, organiser d’autres initiatives dans la même veine. Egalement, les membres du club sont en train de mettre les dernières retouches sur un sondage réalisé, dernièrement, concernant la relation de lecture avec l’individu selon les avis des lecteurs, dans un objectif de mieux cibler les jeunes et leur penchant littéraire. La lecture a sauvé des milliers de personnes des maux sociaux. Chapeau bas.
Daoud Allam
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