Écrit par M. RAHMANI
Le président du FCE et candidat à sa propre succession, Ali Haddad, était hier en campagne à Annaba pour y tenir un dernier meeting avant l’élection qui devra avoir lieu le 15 décembre courant à Alger.
Accompagné de Laïd Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, et devant un parterre de plus de 150 délégués et chefs d’entreprises des wilayas de l’Est, entre autres, Constantine, Béjaïa, Batna, El Tarf, Souk-Ahras, Guelma, Skikda, M. Haddad a pris la parole pour faire le point sur la situation économique actuelle, citant les grandes réalisations dans les domaines des infrastructures, de l’industrie et de l’agriculture, tout en rappelant la contribution du FCE à ces projets. «Après Tlemcen et Laghouat, nous nous rencontrons aujourd’hui à Annaba, cette wilaya qui n’a encore exploité qu’une infime partie de ses énormes potentialités, comme c’est le cas partout ailleurs dans les autres wilayas du pays. Le défi auquel nous sommes confrontés au FCE est de développer ces capacités pour construire une économie forte et diversifiée», a-t-il martelé devant une assistance toute acquise et qui écoutait dans un silence religieux. Poursuivant, il dira que le FCE a fait un pas de géant en devenant une importante organisation patronale, mais que les acquis doivent être renforcés. «Nous avons conscience, ajoute l’orateur, que la construction d’une organisation n’est pas une fin en soi. Il faudrait en mesurer l’efficience sur la base du rôle qu’elle joue et les services qu’elle rend au groupe qu’elle représente. Il faudrait que cette organisation soit au service de l’entreprise et participe au progrès et à l’essor économique du pays. L’organisation patronale doit jouir d’une forte représentativité pour qu’elle soit entendue et considérée au niveau national et devenir un partenaire crédible au niveau international.» Parlant de la tripartite, il rapportera à l’assistance que des propositions et des contributions ont été faites et ont été adoptées par le gouvernement et ont fait l’objet de textes législatifs au profit des entreprises. «Le FCE, précise M. Haddad, a accompagné le développement économique du pays grâce à la vision éclairée du président de la République. Les programmes lancés ont permis la réalisation des infrastructures indispensables à toute politique visant la croissance économique et sociale régionale ou nationale.» S’attaquant à ses détracteurs, il dira qu’il rejette toutes les «analyses» dites neutres et expertes, mais qui, en réalité, sont tendancieuses. «Le FCE, contrairement, veut une accélération et un approfondissement des réformes visant à construire et à diversifier une économie productive», lance-t-il. Sur sa lancée, l’orateur fustigera certains opérateurs qualifiés «d’ingrats», car «s’ils réussissent, ils s’en attribuent les mérites et à leur sens aigu de l’entrepreneuriat, et si c’est plutôt le contraire, ils chargent les pouvoirs publics les accusant d’avoir été à l’origine de leurs problèmes». «Il n’est pas possible, ajoute-t-il, que ces opérateurs, qui ont amassé des fortunes grâce aux dispositions et aux différents soutiens apportés par l’Etat, nient, par la suite, ces avantages et dispositions grâce auxquels leurs entreprises ont atteint des taux de croissance à 2 chiffres.» L’assistance présente n’a fait qu’applaudir tout au long de l’intervention de M. Haddad qui, visiblement, était dans son élément et agissait comme s’il était déjà réélu à ce poste.
Un terrain conquis et qu’il a travaillé au corps pendant ces trois (3) heures de rencontre, durant lesquelles on aura vu un Haddad déterminé et sûr de lui.
Le 15 décembre il sera certainement plébiscité.
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Une réunion de crise s’est tenue hier au sommet de l’Etat en France pour chercher des réponses à la crise provoquée par les émeutes inédites qui ont secoué Paris lors des manifestations des «Gilets jaunes», ces Français modestes dénonçant la politique économique et sociale d’Emmanuel Macron.
Le Président, tout juste rentré de Buenos Aires, a réuni à la mi-journée le Premier ministre Edouard Philippe, celui de l’Intérieur Christophe Castaner (accompagné de son secrétaire d’Etat Laurent Nunez) et François de Rugy, ministre de l’Ecologie, pour tirer les conséquences de l’incroyable journée de samedi où des quartiers huppés de Paris ont été le théâtre de scènes insurrectionnelles.
Auparavant, il s’était rendu au pied de l’arc de Triomphe, célèbre monument parisien où repose le Soldat inconnu, qui a été dégradé samedi lors de la troisième journée de mobilisation des «Gilets jaunes», fronde de Français et Françaises modestes auxquels se sont joints de nombreux casseurs, qui semblent échapper à tout contrôle.
Un total de 136 000 personnes ont participé samedi dans toute la France à la troisième journée de mobilisation des «Gilets jaunes» au cours de laquelle 263 personnes ont été blessées contre 166 000 le samedi précédent (chiffre revu à la hausse hier, le précédent étant de 106 000).
Au total, à Paris, 412 personnes ont été interpellées et 378 placées en garde à vue, selon un bilan hier de la préfecture de police qui chiffre à 133 le nombre de personnes blessées dans la capitale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un automobiliste est mort à Arles (sud-est) après avoir percuté un poids lourd à l’arrêt en raison d’un embouteillage provoqué par un barrage de «Gilets jaunes». Cet accident porte à trois le nombre de décès liés au mouvement depuis son démarrage voilà trois semaines. Samedi soir, alors que des voitures brûlaient en plein Paris et que des magasins étaient pillés, Emmanuel Macron avait accusé les manifestants violents de ne vouloir que le «chaos». Son ministre de l’Intérieur Christophe Castaner n’a pas écarté la possibilité d’instaurer l’état d’urgence pour éviter une nouvelle flambée de violences samedi prochain. Le président du Sénat Gérard Larcher a exhorté hier le gouvernement à apporter «une réponse politique» à la crise, jugeant que le gouvernement n’avait «pas droit» à «un troisième samedi noir» à Paris. Le gouvernement doit trouver une réponse sécuritaire aux méfaits des casseurs mais ne peut manifestement plus faire l’impasse face à la «colère légitime», selon les mots du président, des «Gilets jaunes», ce mouvement social protéiforme qui s’élevait au départ contre la hausse des carburants puis s’est élargi au pouvoir d’achat et qui accuse le gouvernement de les traiter par le mépris et l’intransigeance. Après la folle journée de samedi, marquée aussi par des manifestations et des heurts en province, certaines voix du pouvoir laissent entendre qu’il y aura du changement, au moins dans la forme, de l’action gouvernementale.
«Là où on a péché, c’est que l’on a été trop éloignés des réalités des Français», a estimé dans le Parisien le nouveau patron du parti macroniste LREM (La République en Marche), Stanislas Guérini, élu samedi.
Samedi soir, M. Castaner a reconnu que le gouvernement s’était «planté sur un certain nombre de séquences de communication et de pédagogie, notamment sur l’enjeu de se sortir du tout pétrole», puisque le boutefeu de cette colère populaire a été un projet de taxe sur les carburants censée financer la transition écologique.
Mais l’opposition et une partie des «Gilets jaunes», mouvement sans structure ni dirigeant clairement désigné qui a pour signe de reconnaissance le gilet de sécurité fluorescent des automobilistes, réclament d’abord un geste fort au gouvernement, à commencer par un moratoire ou un gel de la hausse des taxes sur les carburants.
A droite, le président des Républicains, Laurent Wauquiez, a réitéré son appel à un référendum sur la politique écologique et fiscale d’Emmanuel Macron. Marine Le Pen (extrême droite) a demandé à être reçue par M. Macron avec les autres chefs de partis politiques d’opposition. Elle a aussi demandé la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections.
A gauche, le patron des socialistes, Olivier Faure, a réclamé des Etats généraux sur le pouvoir d’achat.
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise (gauche radicale), a appelé à rétablir l’impôt sur la fortune et applaudi «l’insurrection citoyenne» qui «fait trembler la macronie et le monde du fric».
Face à ces revendications, pour la plupart sur la table depuis plusieurs jours, le gouvernement a annoncé des mesures d’aide (chèque énergie, prime à la conversion) mais écarte tout changement de cap. Hier, son porte-parole Benjamin Griveaux a réitéré cette position, «parce que le cap est le bon».
Face à la difficulté de canaliser vers des structures de négociation un mouvement né hors de tout cadre, M. Griveaux a rappelé la disposition du gouvernement au dialogue, assurant que l’exécutif est «prêt» à discuter avec les représentants de «Gilets jaunes libres» auteurs d’une tribune appelant à une sortie de crise publiée dans le Journal du Dimanche.
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Le débat autour d’une possibilité du report de l’élection présidentielle s’est installé lentement mais sûrement sur la scène nationale. Ses partisans l’expriment de manière claire en se basant sur un argumentaire souvent similaire. Jusqu’à l’heure, ces arguments n’ont provoqué aucune réaction des centres dits proches du pouvoir et habituellement prompts à «démonter» ou rectifier les démarches jugées inopportunes.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tout au contraire, puisque ces mêmes cercles ont fini eux-mêmes par introduire une nuance de taille en modifiant leur discours initial, portant sur la candidature de Abdelaziz Bouteflika, et l’entraîner sur un tout autre terrain : celui de la «continuité». Au milieu de l’été dernier, l’ancien secrétaire général du FLN avait d’ailleurs tenu à bien marquer et faire remarquer le fait en demandant aux journalistes de bien faire la différence entre «se porter candidat» et «continuer son action à la tête de l’Etat». «Il ne faut pas parler de candidature, a-t-il alors ajouté, mais de poursuite de mission. Il faut saisir la nuance.»
La nouvelle terminologie utilisée interpelle, mais survient sans doute trop tôt pour susciter l’ouverture d’un débat sur le sujet. Ould-Abbès, qui semblait alors investi d’une mission bien précise, ne s’exprimait à l’évidence pas au seul nom du parti. Le fait se vérifie sans tarder. Le RND et le TAJ réorientent leurs discours politiques sur la présidentielle en les axant également sur le concept de «continuité nécessaire à l’édification de l’Etat».
Dans une action commune, quinze petits partis politiques se réunissent quelques semaines plus tard au siège de l’ANR (Alliance nationale républicaine) pour exprimer leur soutien au président de la République et signent un texte centré sur «la continuité dans le cadre de la stabilité et des réformes». La «nuance» se transforme ainsi en constante, élément fondamental de tous les propos politiques axés sur l’échéance de 2019.
Samedi encore, Seddik Chihab l’a marqué dans le cadre d’un nouvel appel au cinquième mandat lancé à partir de la wilaya d’El-Tarf. Le porte-parole du RND a ainsi tenu à souligner que «le conclave avait pour objet de demander instamment au président de la République de continuer son œuvre d’édification du pays». De Relizane, le ministre chargé des Relations avec le Parlement a tenu un discours identique en demandant «au Président de poursuivre sa mission».
Ce même jour, le leader du MSP (Mouvement de la société pour la paix) invitait, de son côté, les dirigeants de la classe politique algérienne à débattre de la situation actuelle «porteuse de dangers» et de prendre «si nécessaire» la décision de lancer un appel commun au report des élections. L’idée n’est pas nouvelle. Quelques jours auparavant, le responsable du FNA (Front national algérien) avait formulé la même proposition mais en exprimant directement le souhait de voir le mandat présidentiel en cours se prolonger en attendant de voir la situation se clarifier.
La sortie publique de Abderrezak Makri a été perçue comme étant une adhésion à cette proposition et un élargissement des cercles en faveur du prolongement du mandat en cours. Les partisans de cette option se basent sur le «flou» actuel. Une situation qui freine, apparemment, la décision du MPA. Amara Benyounès, qui s’exprimait publiquement ce week-end, n’a toujours pas fait connaître la position de son parti sur la question. «Le président de la République a toujours su sur qui compter dans les moments difficiles», a-t-il, cependant, déclaré. Est-ce une manière de dire que son silence actuel sur le sujet est dû à la sensibilité de la période ? Quelle qu’en soit la raison, sa position alimente les interrogations mais aussi les doutes qui entourent l’évènement à venir.
L’idée d’une possible prolongation du mandat présidentiel actuel aura-t-elle un effet boule de neige ? Sous quelle forme juridique, légale s’appuierait une telle démarche ? Dans les milieux où le débat est en cours, certains se penchent déjà sur les textes en vigueur pour y voir plus clair…
Louisa Hanoune s’explique
Contactée pour en savoir plus sur ses récentes déclarations au sujet du cinquième mandat, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a tenu à préciser que ses déclarations ont été mal interprétées.
Interrogée par les journalistes au sujet du «consensus autour d’un candidat pour la présidentielle, j’ai répondu que la question du cinquième mandat n’était pas à l’ordre du jour. J’ai ensuite précisé que cela ne pouvait se faire et que c’était là un avis très personnel et pas celui du parti qui ne s’est pas penché sur la question.
L’absence d’éléments ne nous permet pas aujourd’hui d’entrer dans un débat portant sur des sujets contraires à mon éthique et à celle de tout le parti d’ailleurs».
A. C.
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Ghania Oukazi
La visite à Alger du prince héritier saoudien a lieu dans un contexte géopolitique complexe et dangereux dont les conséquences menacent le monde arabe et musulman et place l’Algérie en ligne de mire.L’on sait que les deux pays se partagent en plus de leur commission mixte, un conseil d’affaires qui se réunit aujourd’hui au CIC et une commission parlementaire. Ceci, sans compter les nombreux Algériens qui se dirigent vers La Mecque pour une Omra ou un Hadj et dont les conditions de séjour ont, de tout de temps étaient, à la demande de l’Algérie, améliorées par le royaume saoudien. Mais au-delà de leur volonté de concrétiser les accords de coopération économique conclus par la 13ème réunion de leur commission mixte, en avril dernier, à Ryadh, dont le montant avoisinerait, dit-on, les 10 milliards de dollars, les plus hautes autorités des deux pays entretiennent, depuis toujours, un niveau politique de discussions assez élevé, au regard de leur position géostratégique respective l’une -l’Algérie- en Afrique du Nord et dans le Grand Maghreb, et comme ouverture incontestable sur tout le continent et l’autre -l’Arabie Saoudite- dans le Golfe et l’ensemble du Moyen-Orient.
Le séjour de Mohamed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud à Alger depuis hier soir, ne peut qu’être, dans ce sens, marqué par une éminence politique sans pareille. Les contingences passées, présentes et à venir en imposent, ainsi, ce caractère par excellence, avant même que le rapprochement qu’il exige entre les deux pays, ne se traduise par la signature de projets économiques importants. «Dans le cadre des relations fraternelles solides liant l’Algérie et le Royaume d’Arabie Saoudite, le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, entamera une visite officielle en Algérie, les 2 et 3 décembre 2018, à la tête d’une délégation de haut niveau qui compte des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des personnalités saoudiennes éminentes», a précisé le communiqué que la présidence de la République a rendu public, samedi dernier.
A qui profite le crime ?
Une visite qui vise, est-il dit, «la consolidation des relations privilégiées, entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et élargir le partenariat économique, entre les deux pays». Le communiqué de la présidence souligne en dernier que : «cette visite sera l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales, d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations, dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier.» C’est cette dernière phrase qui pèsera le plus, en principe, dans le déplacement du prince héritier en Algérie, entre autres raisons, les pressions internationales qu’il subit depuis l’assassinat du journaliste Jamel Khashoggi, à Ankara, et les bouleversements qu’elles pourraient entraîner. Pour l’heure, tous ceux qui ont promis d’apporter la preuve «concrète» de l’implication directe de MBS, dans cette liquidation physique d’un exilé politique saoudien, en Turquie, connu pour ses «accointances» avec des groupes islamistes et terroristes (ses écrits et photos faisant foi), n’ont pas donné plus que des déclarations, parfois même, contradictoires sur une affaire scabreuse des plus étranges. Il est dit depuis la médiatisation de ce crime par les autorités turques que Khashoggi a été assassiné à l’intérieur du Consulat saoudien à Ankara. L’on s’interroge sur le mobile d’un crime qui, s’il a été perpétré dans de tels lieux, ne pouvait en aucun cas et d’aucune façon être dissimulé. Pour cause, le journaliste s’était fait accompagné par sa fiancée turque qui l’avait attendu longtemps mais en vain, il n’en sortira plus jamais. Première conclusion, ceux qui l’avaient fomenté savaient qu’ils allaient, tout de suite être identifiés, peut-être pas par leur nom, mais du moins par leur pays d’origine.
L’assassinat de tous les soupçons
L’affaire Khashoggi a permis à la Turquie d’Ordogan de se rapprocher des Etats-Unis et de se repositionner sur l’échiquier des pays qui veulent diriger le monde musulman à l’exemple de l’Iran et de l’Arabie Saoudite. Il reste toutefois curieux que les diplomatiques saoudiens aillent jusqu’à donner la preuve de leur forfait, tout de suite après l’avoir commis, sans prendre aucune précaution pour en maintenir le doute ne serait-ce que sur certains détails. Au regard de ce qui est avancé, à ce jour, sur ce crime abominable, non seulement ses auteurs semblent avoir fait exprès pour attirer l’attention sur le pays des Al-Saoud mais surtout sur son prince héritier dont les rapports avec celui de l’oncle Sam se confondent dangereusement, depuis son intronisation par le roi-père. Les pressions internationales qui pèsent sur le royaume pourraient aboutir à des résultats auxquels personne ne s’y attendrait. Il est sûr, en tous cas, que les Etats-Unis en tireraient le plus grand profit et les plus gros dividendes. Depuis sa prise des pouvoirs, MBS s’est trop impliqué avec Donald Trump, un président qui, dès son arrivée à la Maison Blanche, a décidé de régenter le monde entier par les guerres et les complots. Pour ses débuts, le président américain s’est retiré de l’Accord nucléaire conclu avec Téhéran, en 2015 et a poussé Ryadh à se braquer sur Téhéran pour en faire un véritable diable qui menace les fondements de l’Islam (sunnite), et l’existence même des Nations arabes et du monde musulman. Les campagnes politiques et médiatiques sont féroces contre «la peur du péril persan de Bab El Mandeb, au Canal de Suez et plus loin encore.» Ce qui n’a pas amené l’Algérie à l’erreur face au pays de Hassan Rohani parce qu’elle en a toujours fait un allié de taille dans le choix du règlement de certaines questions politiques et économiques cruciales. La Palestine occupée, la Syrie, le Yemen, l’Irak en sont en pôle position. L’OPEP est cette autre instance où les deux pays, l’Algérie et l’Iran, se serrent les coudes pour atteindre leurs objectifs.
La Palestine occupée et «l’accord du siècle»
L’on se souvient que le premier voyage de MBS, a été, en mars dernier, aux Etats-Unis accompagné de l’ensemble de son gouvernement, et a duré plus d’une quinzaine de jours. Premier contrat conclu, un accord sur des livraisons d’armements américains pour 100 milliards de dollars. Sa randonnée américaine avait eu lieu alors que les Houthis lançaient des missiles sur Ryadh, plongeant les populations dans une frénésie insoutenable. Les Houthis est cet autre dossier qu’Alger pourrait discuter avec MBS pour avoir défendu le Yémen de cette colonisation saoudienne qui ne dit pas son nom. L’on rappelle que l’Algérie a refusé de participer à l’alliance militaire arabe qui s’était constituée, dès les premiers tirs des Houthis que Ryadh affirme être une force «militaire» de Téhéran. La question palestinienne sera, elle aussi, au menu des discussions avec les autorités algériennes. Evident, puisque MBS est au nom de «l’accord du siècle» fomenté par Trump, à la tête d’un processus de «normalisation» avec l’entité sioniste au détriment de la cause de décolonisation des territoires et du peuple palestiniens. Une sorte de «plan de paix» que Trump a repris de la feuille de route de George W. Bush, «accordant aux Palestiniens des semblants de territoires contre le maintien des aides financières à l’Autorité palestinienne, et reléguant la question d’Al Qods et des réfugiés aux calendes grecques (promesse de négociations futures).» Le prince héritier n’a rien d’un dirigeant arabe qui fait de cette décolonisation une de ses priorités. Bien au contraire, il semble œuvrer pour retourner la question en en faisant un simple problème humanitaire, à chaque fois que les Palestiniens de Ghaza se font bombardés par les Israéliens. Il est attendu qu’Alger affiche une fin de non-recevoir à cette demande des pays du Golfe qui remet en cause les profondeurs de la déclaration historique de Boumediène «nous sommes avec la Palestine fautive ou victime» et priverait l’Algérie même de son habit de «La Mecque des mouvements de libération» qu’elle porte tout au long de l’histoire depuis l’avènement des indépendances du tiers monde.
Le «juste milieu» de l’Algérie
Avec toutes les divergences qui minent la relation algéro-saoudienne et qui impactent leur position respective sur les grands dossiers régionaux et internationaux, les autorités algériennes, notamment depuis l’arrivée de Bouteflika à El Mouradia, font tout pour la préserver des remous et des bouleversements. Alger, faut-il le rappeler, a soutenu Ryadh quand il a eu, au milieu de cette année, des démêlées avec le Canada à propos «des droits de l’Homme». Mais les plus hautes autorités ont préféré «le juste milieu» quand il s’est agi de la plus profonde crise diplomatique qui a opposé Téhéran et Ryadh, après l’exécution de l’imam Nimr Baqer Al Nimr, en janvier 2016. Le royaume avait rompu avec fracas ses relations diplomatiques avec l’Iran. Le condamné à mort a été jugé, en octobre 2015, pour avoir mené une contestation chiite à Qatif, à l’est de l’Arabie, poussant ainsi les deux millions de chiites que compte ce pays, à se révolter et à demander la sécession de cette région tout autant que celle d’Al Hassan. Par un communiqué de son MAE, l’Algérie avait appelé «instamment, les directions politiques des deux pays à la retenue afin d’éviter une détérioration de la situation qui aurait des conséquences dommageables graves, au double plan bilatéral et régional, dans un contexte géopolitique et sécuritaire, particulièrement, sensible.» Mais en appelant en même temps, au «respect de la sacralité de la vie humaine» et à «l’exigence du respect scrupuleux des principes devant régir les relations entre les Etats, notamment celui de la non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats, ainsi que la protection de l’inviolabilité des représentations diplomatiques et consulaires, en tous lieux et en toutes circonstances», elle a, surtout, mis dos-à-dos les deux antagonistes et les a mis face à leurs responsabilités respectives.
Aujourd’hui, l’Iran qui se démène face à un nouveau embargo américain après celui qui a duré plus de 40, cherche à faire monter le prix du baril de pétrole qui vient de chuter comme en 2014. Alger et Téhéran, tout autant que la Communauté internationale, savent que c’est l’Arabie Saoudite qui en a été la cause après avoir déversé une production supplémentaire sur le marché comme l’a voulu Trump. Pourtant, au lendemain de l’accord d’Alger de 2016, le ministre saoudien avait promis d’en respecter les clauses dont l’essentiel visait l’augmentation du prix du baril après une réduction de l’ordre de 980.000 b/j des 33,5 millions alimentant le marché. Le royaume devait diminuer de 500.000 ses 10,5 millions b/j. Ryadh vient de faire capoter cet accord sans regrets.
La diplomatie «hard» de MBS
Trump a fait en sorte que ça soit ainsi et il a réussi. Ses menaces de représailles sur MBS ont été fortes et sans relâche. L’affaire Khashoggi est apparue pratiquement dans les mêmes moments. Le royaume n’a pas hésité à inonder le marché pour faire baisser le prix de façon drastique.
En parallèle du tout, le président américain a depuis quelque temps l’Algérie en tête. Il lui a retiré le dossier libyen en appelant l’Italie «au nom de l’histoire» à en être le chef de file de son règlement avec à ses côtés l’Egypte. La brusque envie du maréchal Haftar, ce pur produit américain, de «diriger la guerre» vers l’ouest en faisant allusion à l’Algérie, n’a rien d’une vue de l’esprit ou d’une vision d’optique. Elle marque, lourdement, des visées occidentales qui n’ont pas fini de se dessiner depuis «les printemps arabes.» Les signes avant-coureurs sont bien visibles. Eric Denussy, cet ancien membre des Services secrets français avait bien déclaré il y a à peine quelques années que «l’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et par l’alliance entre les Etats-Unis et les frères musulmans comme le domino du printemps arabe qui n’est pas tombé et qui doit tomber coûte que coûte.» Anne Marie Lizin, (décédée il y a près de 4 ans), celle qui a été, entre autres, présidente honoraire du Sénat belge, avait dit à la même période que «l’Arabie Saoudite œuvre a déstabiliser, volontairement, les frontières sud de l’Algérie en finançant les salafistes et les groupes dihadjistes du Nord Mali.» Ces toutes dernières années, les analystes politiques affirment que «les Etats-Unis et Israël veulent imploser les Etats nationaux à travers les solidarités segmentaires, ils travaillent sur les charges symptomatiques des peuples, c’est une forme de guerre.» L’arrivée de MBS au trône a fait en sorte, selon eux, de «remplacer la diplomatie soft’ du royaume par une diplomatie hard’ et la grande question est de savoir si ceci répond à une stratégie réfléchie ou à l’exécution d’ordre données de l’extérieur».
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Kamel Mohamed
On le disait déjà, le football algérien avance en reculant. Les contrôles antidopage effectués par la Commission médicale de la FAF de manière systématique après les matches de championnat ont quasiment disparu. On ne voit plus les délégués de la FAF qui se déplacent dans les stades de football pour faire subir de manière inopinée un contrôle antidopage à des joueurs choisis au hasard. Ces contrôles, qui étaient effectués régulièrement à travers tous les stades d’Algérie, avaient permis à l’époque de dévoiler un grand nombre de joueurs qui se dopaient et consommaient des médicaments prohibés, ou ce qui est communément appelé des compléments alimentaires. Des sanctions avaient été prononcées à l’encontre des joueurs qui se dopaient et ont carrément disparu du monde du football algérien. Ces contrôles avaient amené les joueurs à faire preuve de vigilance et à demander à chaque fois l’avis du médecin de l’équipe avant de prendre le moindre médicament. Ainsi, les cas de dopage avaient sensiblement baissé pour disparaître. Cependant, il est regrettable de constater aujourd’hui l’absence de ces contrôles. La Commission médicale de la FAF brille par son absence dans les stades de football, dans la mesure où on n’assiste plus aux contrôles inopinés des joueurs à la fin des matches de championnat. En ce sens, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, avait raison quand il a déclaré que les athlètes algériens réalisent de bons résultats au niveau national grâce au dopage, alors qu’ils n’arrivent pas à s’imposer dans les compétitions internationales. Cette réalité touche la quasi-totalité des disciplines sportives en Algérie dont le football. La FAF ne publie plus la nomenclature des médicaments pouvant être considérés comme des produits dopants. Les footballeurs, dont la plupart ont un niveau d’instruction limité, sont exposés au danger de consommer des compléments alimentaires, considérés comme étant des produits dopants. Il ne faut donc pas s’étonner si les footballeurs au niveau local n’arrivent pas à s’imposer et sont dépassés par les professionnels qui évoluent dans les championnats étrangers où ils bénéficient d’une meilleure prise en charge au sein de leurs clubs respectifs.La FAF gagnerait à réactiver les contrôles antidopage dans les stades de football afin de rétablir son autorité et aussi préserver la santé des joueurs. La Commission médicale de la FAF, qui était présente sur le terrain du temps de l’ancien président de la fédération, Mohamed Raouraoua, est devenue inactive.
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M. B.
Le désormais ex-entraîneur du CS Constantine, Abdelkader Amrani, devrait s’engager dans les toutes prochaines heures avec le CR Belouizdad. Une réunion a regroupé samedi à Alger le directeur général sportif du CRB, Saïd Allik, l’entraîneur Amrani et le DG du groupe Madar Holding, l’actionnaire majoritaire du club. Après négociations, le technicien tlemcenien a accepté de prendre en charge la barre technique du club algérois, a-t-on appris de sources proches. Les concernés sont tombés d’accord sur les modalités du contrat et il ne reste que la signature qui, selon nos sources, devrait avoir lieu hier dans la matinée au siège du club. L’ancien coach du CSC, avec lequel il avait reporté le titre la saison écoulée, devait être présenté aux médias dans la foulée. Il faut dire que la mission d’Abdelkader Amrani ne sera pas aisée. Il aura pour objectif de sortir le CRB des profondeurs du tableau et contribuer au maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis. Côté effectif, le Chabab devrait profiter de ce mercato hivernal pour renforcer ses trois compartiments.The post CR Belouizdad: Abdelkader Amrani nouvel entraîneur appeared first on .
Ali Sadji
Comme annoncé auparavant, le déplacement du CRB Baraki s’annonçait très problématique pour les banlieusards algérois qui devaient affronter une équipe du CRB El-Harrouch en pleine verve actuellement. Le résultat de la rencontre en faveur des locaux est venu confirmer cette prévision, le CREA infligeant leur première défaite aux visiteurs après des débats très serrés qui sont finalement revenus aux gars de l’Est par la plus petite des marges. De son côté, le leader, l’ES Aïn-Touta, poursuit sa marche victorieuse avec une huitième victoire en autant de rencontres disputées, soit un remarquable sans-faute pour les Aurésiens qui restent biens ancrés sur leur fauteuil. Ils sont suivis à la seconde place par le GS Pétroliers, difficile vainqueur chez lui d’une fougueuse équipe de la JS Saoura qui a tenu la dragée haute aux poulains du coach Zeguili. L’explication, c’est peut-être le fait que ce dernier a fait tourner son effectif, laissant au repos les cadres de l’équipe, à l’image du gardien Slahdji et du buteur Bechkour. A présent, le GSP occupe la place de dauphin de l’ESAT, le CRBB ayant décroché à la troisième place après sa défaite. En quatrième position, l’ES Arzew demeure toujours aux portes d’une éventuelle qualification au play-off avec le nouveau succès acquis à domicile face à la lanterne rouge, le C. Chelghoum Laïd.The post Handball – Division Excellence: Première défaite du CRB Baraki appeared first on .
CONSTANTINE- L’étoile montante Solange Cesarovna, venue du Cap-Vert, a enchanté, dans la nuit de samedi à dimanche, le public présent dans la grande salle des spectacles Ahmed Bey de Constantine, en interprétant un florilège de ses plus belles chansons.
En parfaite communion avec l’artiste, de père cap-verdien et de mère russe, le public n’a pas été avare en applaudissements, preuve que la langue ne constitue pas un obstacle et que l’art n’a pas de frontières.
Pendant près de deux heures, cette artiste, qui a sorti son premier album en 2008 et remporté son premier prix à l’âge de 7 ans, a chanté en portugais la douleur de l’exil, la nostalgie et l’amour de la patrie dans un cachet musical typiquement traditionnel et moderne du Cap-Vert.
Solange Cesarovna a également profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage à la défunte chanteuse sud-africaine Myriam Makeba (1932-2008), l’une des voix les plus célèbres de son pays et à l’étranger qui s’est fait connaître pour ses positions engagées contre l’Apartheid, et ce, en reprenant des extraits de ses chansons les plus connues, à l’instar du tube mondialement célèbre « Pata Pata ».
Durant le spectacle, la star s’arrêtait de chanter de temps à autre pour faire part, en français, de son admiration pour le public et de sa joie de visiter pour la première fois la ville du Vieux Rocher, en promettant d’y revenir.
A noter que ce concert a été organisé sous le haut patronage du ministère de la Culture, l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), en coopération avec l’office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA).
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ALGER- L’alimentation en eau potable a repris, progressivement depuis samedi (hier soir) dans les wilayas Bouira, Medéa et M’sila, impactés par l’incident survenu le 27 novembre dernier, au niveau de la station de pompage de Djebahia, sur la conduite de refoulement DN 1600 transportant les eaux du barrage de Koudiet Acerdoune vers les trois wilayas, a indiqué dimanche un communiqué de la direction générale de l’Algérienne des Eaux (ADE). .
« L’Algérienne des Eaux informe les citoyens des wilayas de Bouira, Medéa et M’sila, impactés par l’incident survenu le 27 novembre 2018, au niveau de la station de pompage SP4 de Djebahia, sur la conduite de refoulement DN 1600 qui transporte les eaux du Barrage de Koudiet Acerdoune vers les trois wilayas, que l’alimentation en eau potable a été reprise, progressivement depuis hier soir (samedi) », a précisé la même source .
Les équipes techniques de de l’ADE (unité de Bouira), de l’Agence Nationale des Barrages et des Transferts (ANBT, maître d’ouvrage), et de KOUGC (Entreprise de réalisation) ont été fortement mobilisées, depuis le 27 novembre dernier pour la remise en service de la station de pompage dans les meilleures délais possibles, à l’effet de réalimenter les 45 communes impactées par cet incident », a relevé la même source.
A signaler, que l’ADE gère un système hydraulique complexe de plus de 55.957 Km de réseau dont 18.229 km d’adductions, pour transporter l’eau. A travers ce système, l’eau arrive, respectivement à Bouira, en traversant 76 km, à M’sila, après 142.5 km et aux robinets des citoyens de Médea après avoir traversé une distance de 189 km, a-t-on précisé de même source, ajoutant que le barrage Koudiet-Acerdoune permet d’acheminer 178 millions de m3 par an pour couvrir les besoins de plus de un (1) un million d’habitants de Bouira, de Tizi-Ouzou, de M’sila et de Medéa.
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ALGER – Les performances enregistrées par EMS Algérie, filiale courrier et colis express d’Algérie Poste, durant l’année 2018, ont connu une « progression substantielle » pour l’ensemble des indicateurs, lui permettant d’être classée à la 70ème position parmi les 198 Etats membres de la coopérative EMS, indique dimanche le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, citant le dernier rapport de l’Union postale universelle (UPU).
« Les efforts considérables déployés pour l’amélioration de la qualité de service vis-à-vis de ses clients ont permis à EMS Algérie de devancer, durant ces trois dernières années, soit de 2015 à 2018, 92 pays dans le monde », note la même source.
Désormais, EMS Algérie est classée à la première 1ère place dans le Maghreb, à la 5ème dans les pays arabe et 8ème en Afrique, « une position très confortable pour l’Algérie, sachant que l’évolution est actuellement enclenchée », précise-t-on, ajoutant que ces performances « se traduisent par un taux dépassant 98 % en matière de respect des délais à la livraison, le taux est valable sur l’ensemble du territoire national, un indicateur en forte progression, sachant qu’il a été de 36% en 2015 ».
EMS Algérie enregistre également « un taux de 100 % de réponses à temps pour le service clients EMS. Ce taux est mesuré par l’UPU à travers des requêtes clients et partenaires sur les bases de données qu’elle collecte ».
Pour l’année 2019, EMS Algérie s’est fixé l’objectif d’être parmi le Top 50 des Etats les mieux classés dans le monde, un nouveau challenge pour l’entreprise.
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OUARGLA – Des démarches sont entreprises pour la création des centres spécialisés pour les enfants autistes à Ouargla dans le but de promouvoir les conditions de prise en charge de cette catégorie d’enfants, a-t-on appris dimanche de l’association « communication » pour l’assistance des enfants autistes de la wilaya.
La réalisation de ces structures est appelée à contribuer à la promotion de la prise en charge de cette catégorie d’enfants et de leur épargner les déplacements, accompagnés de leurs parents, vers d’autres wilayas du pays pour le traitement, au regard de la hausse des cas autistes dans la wilaya d’Ouargla, a indiqué le président de l’association, Omar Boumesbahi.
Cette démarche requiert la coordination des efforts entre les différents acteurs pour la concrétisation de ce type de structures spécialisées, en vue d’une meilleure prise en charge sanitaire des autistes à l’avenir, a-t-il indiqué, à la veille de la célébration de la journée mondiale des personnes aux besoins spécifiques (3 décembre).
Deux à quatre nouveaux cas autistes sont dépistés chaque semaine lors de chaque opération de diagnostic menée par l’association dans le cadre de ses activités menées tout au long de la semaine au niveau du centre culturel islamique, qui regroupe actuellement quatre salles accueillant huit groupes aux fins de dépistage, suivi psychologique et prise en charge pédagogique de cette frange, a ajouté M. Boumesbahi.
Le même responsable a mis en avant l’importance de l’implication des différents acteurs, y compris les parents, et l’adoption de la culture de dépistage précoce des enfants autistes, que l’association œuvre, à ce titre, à assurer en vue de leur insertion sociale, le développement de leurs capacités cognitives, et leur prise en charge psychopédagogique adaptée à travers la mobilisation de huit psychologues, une orthophoniste et huit éducatrices.
Créée en 2015, l’association « communication » pour la prise en charge des autistes d’Ouargla recense 287 enfants autistes, dont 87 âgés de 3 à 12 ans, sont pris en charge, en sus de 27 autres âgés de plus de 14 ans et bénéficiant d’une prise en charge partielle, et le reste inscrits sur la liste d’attente.
L’association précitée œuvre, en coordination avec les instances concernées, pour l’ouverture de classes spéciales pour cette frange, la formation et le perfectionnement des encadreurs d’autistes et leurs parents pour une prise en charge plus efficace, a ajouté le président de l’association.
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Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, l’Emir Mohammed Ben Salmane a entamé dimanche une visite officielle de deux jours en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau.
L’Emir Mohammed Ben Salmane a été accueilli à l’aéroport Houari Boumediene par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Cette visite s’inscrit, dans le cadre de « la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays ».
Elle permettra également de relancer les différents chantiers bilatéraux issus de la 13ème session de la réunion de la commission mixte algéro-saoudienne, tenue à Ryadh en avril dernier et qui a été sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération.
La visite du Prince héritier saoudien sera aussi l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier.
APS
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Sept personnes ont été grièvement blessées dimanche dans un accident de la circulation survenu sur la route nationale N 8 reliant Dirah à Sour El-Ghozlane (Sud de Bouira), a-t-on appris auprès des services de la protection civile de la wilaya.
Un camion avait percuté de plein fouet, à 10H45 mn à Khmairia (Dirah), un taxi avec à son bord des voyageurs, causant de graves blessures à sept personnes âgés entre 20 et 65 ans, selon les détails fournis à l’APS par le capitaine Doukari Fatah, responsable à la cellule de communication à la Direction de la protection civile de la wilaya. Les blessés, tous des occupants du taxi, ont été évacués à l’établissement public hospitalier de Sour El-Ghozlane pour recevoir les soins nécessaires, a expliqué le capitaine Doukari. « L’accident a causé également des dégâts matériels importants », a-t-il ajouté.
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Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale Populaire (ANP) poursuit sa visite aux Emirats Arabes Unis pour prendre part, en tant qu’invité d’honneur, aux festivités officielles de la Fête nationale Emiratie commémorant le 47ème anniversaire de l’Unification, indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
Le Général de Corps d’Armée « a visité, aujourd’hui 02 décembre 2018, en compagnie du Conseiller des Affaires présidentielles des Emirats Arabes Unis, le ministre Faris El-Mazroui, une exposition de maquettes en miniature, d’armements et d’équipements de production locale, comme il a suivi un exposé sur les fabrications militaires locales », précise la même source. M. Gaïd Salah avait entamé samedi sa visite aux Emirats Arabes Unis, à l’invitation de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant Suprême Adjoint des Forces Armées, Prince héritier d’Abu Dhabi, en tant qu’invité d’honneur, pour participer aux festivités de la 47ème Journée Nationale des Emirats, où il « a exprimé, au nom de Son Excellence, le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la défense Nationale et en son nom propre, ses meilleurs vœux à cette occasion », souligne le communiqué du MDN.
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Le montant des infractions de change en relation avec le commerce extérieur enregistré par les services des douanes, atteint durant les 9 premier mois de l’année en cours, plus de 6,58 milliards de dinars, a indiqué le Directeur de l’information et de la communication à la Direction générale des douanes (DGD), M. Djamel Brika, dans un entretien accordé à l’APS.
Ainsi, selon M. Brika, les services des douanes ont enregistré, durant les 9 premiers mois de l’année 2018, un ensemble de 311 affaires liées à des infractions de la législation et de la réglementation des changes et des mouvements de capitaux. Ces infractions consistent en la fausse déclaration, l’inobservation de l’obligation de déclaration, le défaut de rapatriement des capitaux, l’inobservation des procédures prescrites ou des formalités exigées et le défaut d’autorisation requise ou le non-respect des conditions dont elles sont assorties. Selon lui, la valeur du corps des délits constatés durant les 9 premiers mois de l’année en cours s’élève à plus de 7,2 milliards de DA, pour un total d’amendes encourues de plus de 28,07 milliards de DA. Le montant des infractions de change en relation avec le commerce extérieur représente ainsi 91 % de l’ensemble du corps des délits constatés, a-t-il fait remarqué. Durant la même période, poursuit-il, les infractions liées aux fausses déclarations de valeur (majoration/contrevaleur du montant transféré) relevées par les services des douanes sont au nombre de 145 affaires pour une valeur de plus de 4,42 milliards de DA. Les amendes encourues pour les infractions liées aux fausses déclarations de valeur sont estimées, elles à plus de 19,9 milliards de DA. Pour rappel, l’année 2017 a connu 485 affaires liées à des infractions de change dont la valeur du corps des délits constatés s’élevait à plus de 8,72 milliards de DA pour un total d’amendes encourues de près de 34,3 milliards DA. Cette diminution est due à la réduction des opérations du commerce extérieur, à la mise en œuvre d’une application informatique de transfert aléatoire des conteneurs ainsi qu’au mouvement opéré au personnel opérationnel des douanes, a expliqué ce même responsable.
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Toyota Motor Corporation (TMC) et Groupe PSA (PSA) ont annoncé aujourd’hui un nouveau chapitre de leur accord de partenariat long terme sur le marché européen, partenariat réussi et bénéfique pour les deux parties.
À partir de la fin 2019, PSA va étendre la gamme de véhicules utilitaires produite pour Toyota Motor Europe (TME) et commercialisée en Europe sous la marque Toyota, avec un C-Van issu de son usine de Vigo (Espagne). PSA et TME ont commencé leur collaboration en matière de véhicules utilitaires légers de taille moyenne en 2012, avec le Toyota PROACE, produit par le site PSA d’Hordain (France).
L’objectif de cette collaboration étroite est, pour les deux entreprises, de tirer parti de leurs atouts respectifs pour proposer des véhicules utilitaires légers compacts et utilitaires légers de taille moyenne en Europe, en optimisant leur développement et les coûts de production. Toyota participera au développement et aux investissements industriels relatifs à la prochaine génération de véhicules utilitaires légers .
À compter de janvier 2021 et sous réserve des exigences légales et de l’approbation par l’ensemble des autorités compétentes, Toyota rachètera 100% des parts de l’usine Toyota Peugeot Citroën Automobile Czech s.r.o. (TPCA) située à Kolín (République tchèque), joint-venture qui produit les modèles compacts du segment A (Peugeot 108, Citroën C1, Toyota Aygo).
L’accord de joint-venture signé en 2002 par PSA et TMC comprend une clause permettant à chacun des partenaires de revoir sa participation dans le capital. L’usine deviendra filiale de TME et viendra s’ajouter aux sept autres sites de production du groupe japonais en Europe.
Le site de Kolín continuera de produire la génération actuelle de modèles compacts du segment A pour les deux constructeurs, Toyota entendant maintenir la production et l’emploi dans l’usine de Kolín à l’avenir.
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Les candidates pour le titre de « La Plus Belle Voiture de l’Année 2018 », dans le cadre du Festival Automobile International, sont connues et le vote est désormais ouvert pour la succession de l’Alpine A110.
DS3 Crossback, Fiat 500 restylée , Jeep Wrangler, Kia Proceed, Mercedes-Benz Classe A, Peugeot 508 et Range Rover Evoque, telle est la liste des candidates en lice à partir d’aujourd’hui pour le titre de la “Plus belle voiture de l’année 2018” et dont le vainqueur sera connu à la fin janvier 2019.
Sur 7 semaines, 4 étapes vont permettre d’éliminer une ou deux voitures, avec un début du vote dès le 6 décembre et une clôture qui aura lieu le 20 janvier 2018. Celle qui a reçu le moins de votes des internautes est éliminée. Les compteurs sont remis à zéro à chaque étape et les internautes peuvent revoter pour choisir la voiture qui obtiendra le titre !
Le titre de « La Plus Belle Voiture de l’Année » est décerné à une automobile de série, berline, monospace, break, coupé, cabriolet ou SUV. La voiture doit être inscrite à l’élection par son constructeur et sa commercialisation doit avoir eu lieu l’année en cours, à un tarif inférieur à 60 000 euros.
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SEAT a signé un mémorandum d’entente avec Volkswagen Group China et Anhui Jianghuai Automobile Group Corp., Ltd (JAC) portant sur le développement de l’e-mobilité en Chine.
Conformément à l’accord, toutes les parties investiront leurs atouts en matière de technologies et de produits pour développer une plate-forme pour véhicules exclusivement électriques destinée à la production chez JAC Volkswagen. JAC Volkswagen présentera la marque SEAT d’ici 2021 et rendra électriques les produits SEAT dans le cadre de cette collaboration. La construction du centre de R&D de JAC Volkswagen débutera avant la fin de l’année 2018 et se concentrera sur des aspects clés tels que la connectivité, la conduite autonome et d’autres orientations stratégiques à venir. Cet accord donne un nouvel élan au partenariat croissant entre Volkswagen Group China, SEAT et JAC qui travaillent ensemble sur l’important marché chinois de l’e-mobilité.
« L’e-mobilité, la numérisation, la connectivité et la conduite autonome constituent l’avenir de l’industrie de la mobilité, et la Chine s’est imposée comme acteur majeur de cette transformation », a déclaré Herbert Diess, président du conseil d’administration de Volkswagen AG. « Ce partenariat illustre également les avantages d’une approche mondialisée de la mobilité durable. »
Luca de Meo, président de SEAT, a expliqué que « l’accord conclu avec Volkswagen Group China et JAC nous permet de progresser dans le développement stratégique visant à introduire la marque SEAT en Chine et de faire un pas de plus vers la stratégie de mondialisation de l’entreprise. La Chine est le leader du marché des véhicules électriques et SEAT souhaite contribuer à la stimulation de cette technologie afin de répondre aux besoins des clients et de rendre la mobilité toujours plus durable. »
SEAT, Volkswagen Group China et JAC avaient signé un accord en juillet dernier à Berlin en présence de la chancelière allemande Angela Merkel et du premier ministre chinois Li Keqiang. Par cet accord, SEAT a rejoint la coentreprise et est devenu la marque phare du Groupe Volkswagen au sein de ce projet. Depuis la création de la coentreprise en 2017, SEAT a contribué par son savoir-faire dans les domaines du design et de la R&D.
Ce mémorandum d’entente aide le Groupe Volkswagen à prendre des mesures concrètes sur le marché chinois et SEAT est appelée à jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre des initiatives contenues dans cet accord. Les produits qui seront fabriqués sur la plate-forme pour véhicules exclusivement électriques répondront aux besoins d’e-mobilité des clients chinois. Le centre de R&D, qui sera mis en place dans le cadre de la collaboration, a pour objectif de développer des technologies de connectivité et de conduite autonome spécialement adaptées au marché chinois.
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Le constructeur d’Ingolstadt présente l’une des stars du Salon Auto Show 2018 qui se tient à Los Angeles, son coupé quatre portes Audi e-tron GT, dont la production devrait suivre dans deux ans environ.
L’arrivée d’un Gran Turismo à quatre portes très dynamique à entraînement purement électrique qui sera produit au sein du site de Böllinger Höfe (Allemagne), annoncé au mois de mars, vient de franchir un nouveau cap avec la présentation de l’e-tron GT au salon de Los Angeles.
La prochaine Audi électrique est officielle, dans la lignée de l’Audi e-tron (SUV) et de l’Audi e-tron Sportback attendues l’année prochaine. Dotée cette fois d’une architecture à plancher plat, elle offre des proportions parfaites et un centre de gravité bas. La puissance de 434 kW (590 ch) offre des performances dignes d’une voiture de sport. A l’avenir, le véhicule devrait accélérer de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes environ avant d’atteindre 200 km/h en un peu plus de 12 secondes. La vitesse maximale est fixée à 240 km/h pour maximiser l’autonomie, cette dernière étant de 400 kilomètres selon la nouvelle norme WLTP. Comme on pouvait s’y attendre avec une Audi Sport, le couple est transmis aux roues par l’intermédiaire de la transmission intégrale permanente quattro avec gestion de la répartition. La transformation du concept en modèle en série sera réalisée par la filiale performance Audi Sport GmbH.
Basse, large et dotée d’un empattement long – telles sont les proportions d’une voiture Grand Tourisme. C’est d’ailleurs ce que propose l’Audi e-tron GT concept avec ses 4,96 mètres de long, 1,96 mètre de large et 1,38 mètre de haut. La ligne de toit légèrement inclinée de l’Audi e-tron GT concept s’étend jusqu’à l’arrière et fait écho au Sportback qui est la marque de fabrique du constructeur. Celle-ci est cependant clairement orientée vers l’avenir, ouvrant la voie à la prochaine étape de l’évolution du design Audi. La calandre Audi Singleframe, en nid d’abeille typique de la calandre des modèles Audi RS, prend place au centre de la face avant. Comparé aux deux SUV Audi e-tron, son architecture est beaucoup plus horizontale. La moitié supérieure est recouverte par un cache de la même couleur que la carrosserie.
Un Gran Turismo quatre portes Audi 100% électrique pour 2020 DetailThe post Salon de Los Angeles 2018 : Audi présente le concept e-tron GT appeared first on .
Kia Al Djazaïr, la branche commerciale de l’usine Gloviz/Kia de Batna, a profité de l’inauguration officielle de son showroom de Blida pour présenter le Kia Sorento MIB.
Comme annoncé sur nos colonnes au mois de septembre dernier, Kia Al Djazaïr va enrichir son offre avec l’arrivée de plusieurs nouveautés dont le Sorento restylé, animé par un 2.2 de 193ch et un couple de 441 Nm, associé soit à une boîte manuelle à 6 rapports sur l’entrée de gamme “City Line” 4×2 et à une BVA8 pour la finition Sensation et finition GT-Line ,les trois proposées en 5 et places pour des tarifs qui ne seront dévoilés qu’à l’ouverture du salon d’Oran “Autowest”, prévue ce 9 décembre et un délais de livraison de 4 mois et demi.
Côté équipements, le Kia Sorento dans sa finition City Line est annoncé comme bien équipé tandis que les finitions Sensation et GT-Line embarquent les mêmes équipements à savoir l’ABS, l’ESC, l’assistance au démarrage en côte (HAC), Régulateur de couple et assistance au contre-braquage, Assistance de freinage d’urgence, régulateur-limiteur de vitesse, airbags frontaux et latéraux rideaux, sellerie en cuir, RCD avec écran 7″+ Bluetooth, feux avant et arrière LED, toit panoramique à ouvrant électrique, chargement à induction, caméra panoramique, ouverture automatique du hayon, climatisation bi-zone, etc.
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