La police des frontières aériennes au niveau de l’aéroport international d’Alger, Houari-Boumediene a mis en échec, dimanche, une tentative de transfert illégal d’une somme de 102.000 euros vers l’étranger dissimulée à l’intérieur du bagage d’une passagère à destination de Tunis. « Les éléments de la police de la 2ème brigade des frontières aériennes à l’aéroport international/Houari-Boumediene ont, durant la journée du 2 décembre 2018, réussi à déjouer une tentative de transfert illégal d’une somme de (102.000) euros vers l’étranger dissimulée à l’intérieur du bagage d’une passagère à destination de Tunis », a indiqué lundi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
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Des militants en faveur d’un second référendum sur le Brexit, parmi lesquels des députés de tous bords politiques, ont remis lundi une pétition de « plus d’un million de signatures » au 10 Downing Street, la résidence de la Première ministre britannique. « Nous voulons être sûrs que les Britanniques aient leur mot à dire sur les options qui se présentent désormais à nous », a expliqué la députée Justine Greening. Son parti conservateur exclut l’option d’un second référendum, la dirigeante du parti et cheffe du gouvernement, Theresa May, défendant l’accord de divorce âprement négocié pendant des mois avec l’Union européenne.
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Téhéran est prêt à coopérer avec la communauté internationale en vue de mettre fin à la guerre au Yémen, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères iranien, alors que se profilent des pourparlers de paix sous l’égide de l’ONU. L’Iran « est prêt à établir une coopération avec la communauté internationale en vue d’une résolution immédiate de la crise au Yémen », écrit le ministère dans un communiqué. Les Nations unies ont proposé de réunir sous peu en Suède les acteurs de ce conflit qui déchire le pays depuis l’été 2014.
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Deux personnes dont un policier ont été tuées lundi par une foule en colère dans des villages du nord de l’Inde après la découverte de carcasses de vaches, animal sacré dans ce pays, a indiqué la police locale. La police a tiré en l’air pour disperser plusieurs centaines de villageois furieux, qui ont incendié des véhicules et lancé des projectiles sur les forces de l’ordre envoyées en renfort, à 130 km de la capitale New Delhi.
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PARIS – Le gouvernement français tentait lundi de trouver une sortie à la crise engendrée par le mouvement de « Gilets jaunes », cette fronde sociale de Français modestes contre la politique fiscale et sociale de l’Etat, deux jours après les émeutes qui ont ébranlé la capitale, ont rapporté des médias locaux.
Le premier ministre, Edouard Philippe, a commencé à recevoir, lundi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, les chefs des principaux partis politiques français, avant de rencontrer mardi des représentants des « gilets jaunes ». Toutes les tendances politiques seront reçues au cours de cette journée de lundi qui va s’étaler jusque dans la soirée, ont ajouté les mêmes sources.
Seront reçus, entre autres, Nicolas Dupont-Aignan (DLF, droite), Olivier Faure (Parti socialiste, gauche), Benoît Hamon (Générations, gauche), Jean-Christophe Lagarde (UDI, centre), Marine Le Pen (RN, extrême droite), Florian Philippot (Patriotes, extrême droite) ou encore Laurent Wauquiez (LR, droite).
Membre de la majorité présidentielle, le MoDem de François Bayrou (centre) sera représenté par sa vice-présidente, Marielle de Sarnez. Le président Emmanuel Macron, qui n’a pas encore pris la parole depuis son retour d’Argentine dimanche, a chargé le premier ministre de dénouer cette crise en engageant un dialogue avec les partis politiques et les représentants des manifestants.
« L’ensemble des consultations, ainsi que celles ayant eu lieu la semaine dernière, conduiront le Premier ministre à annoncer les mesures destinées à permettre le déroulement serein de la concertation décentralisée souhaitée par le président de la République, et à assurer le maintien de l’ordre et le respect de la loi », ont assuré les services du Premier ministre dans un communiqué.
Parmi les mesures qui pourraient être prises pour tenter d’apaiser les esprits, une baisse des impôts telle que formulée par les protestataires. « Il faut accélérer la baisse des impôts. Mais pour cela il faut accélérer la baisse de la dépense publique. Et nous sommes décidés à nous engager dans cette voie », a assuré lundi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.
Des procès en cascade, en attendant une issue au conflit
L’imposition d’une taxe sur les carburants, pour financer la transition écologique, a poussé les Français à se mobiliser et à manifester, jusqu’à déclencher des émeutes au centre de Paris samedi.
Parallèlement aux consultations engagées par le gouvernement, « les gilets jaunes » continuent leurs actions, notamment les blocages de routes en province et de plusieurs dépôts de carburants dans l’ouest et sud du pays. Une centaine de lycées étaient partiellement ou totalement fermés, à la fois pour protester contre les réformes dans l’Education et en soutien parfois aux gilets jaunes.
Des représentants du mouvement exigent un « moratoire » sur la hausse prévue du prix de l’essence et du diesel au 1er janvier et la réintroduction « immédiate » de l’impôt sur la fortune, qui a été réduit par M.Macron.
Pour leurs parts, les partis de l’opposition ont formulé plusieurs solutions pour désamorcer cette crise, dont la dissolution de l’Assemblée nationale, idée défendue par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, alors que Laurent Wauquiez a plaidé pour la tenue d’un référendum sur les réformes.
S’agissant de la gestion des manifestations de samedi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, ainsi que le secrétaire d’Etat Laurent Nunez, devront s’expimer à ce sujet, aujourd’hui, devant les députés et mardi face aux sénateurs.
Les organisations syndicales policières ont critiqué la gestion du maintien de l’ordre et ont demandé à être reçues par le président Macron pour exposer la « gravité de la situation », exigeant que la stratégie d’ordre public soit adaptée en cas de nouvelle mobilisation.
Dans le même temps, la justice s’apprête à juger les manifestants interpellés samedi après les émeutes de Paris. Plusieurs dizaines des 378 personnes arrêtées, vont être jugées lundi et mardi lors d’audiences en « comparution immédiate ».
Les prévenus devront répondre des chefs d' »actes de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique », « dégradations sur des biens destinés à l’utilité publique », « regroupements en vue de commettre des violences », ou encore « port d’armes », délits passibles de trois à sept ans d’emprisonnement, ont indiqué les autorités judiciaires.
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ADRAR – Les participants à un séminaire international sur l’investissement dans le tourisme saharien, ouvert lundi à Adrar, ont plaidé pour la valorisation des potentialités touristiques existantes dans le Sud pour une efficience économique du secteur.
Les intervenants, experts, chercheurs et opérateurs du secteur, ont mis l’accent sur le déploiement de davantage d’efforts pour mettre en valeur les atouts touristiques des wilayas dans le Sud du pays, à l’instar de leur patrimoine matériel et immatériel, en vue d’exploiter cette richesse dans l’efficience économique du secteur du tourisme en général et celui du tourisme saharien en particulier.
Intervenant à cette occasion, Pr Abdelhamid Gueddi, de l’université d’Alger, a mis en exergue l’importance du développement du secteur du tourisme en Algérie et de l’investissement dans le tourisme saharien, dans le but de faire face aux multiples défis induits par la rude concurrence sur les marchés touristiques mondiaux, l’émergence de clients fins connaisseurs et plus exigeants, notamment concernant les prestations et la qualité des services, et la réalisation de revenus à même de consolider l’économie nationale.
Il a appelé, dans ce cadre, à la coordination entre instances concernées par la mise en œuvre du schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) et au relèvement du double défi de protection de l’environnement et de promotion du tourisme, en plus de l’ouverture sur le monde extérieur tout en préservant les valeurs culturelles et civilisationnelles.
Le conférencier a soulevé, en outre, la question de la « faible » intégration des wilayas concernées par le tourisme saharien dans le système touristique algérien, par rapport aux activités touristiques dans les régions balnéaires et montagneuses, avant d’appeler à la revitalisation des écosystèmes sahariens à travers la création de réserves naturelles, la lutte contre la désertification, la gestion rationnelle des ressources hydriques dans le Sud et la réhabilitation de l’artisanat, tous métiers confondus.
Pour la chercheuse égyptienne Soheir El-Damanhouri (Université de Helwan), « le secteur du tourisme est une affaire sociale générale, ne devant pas relever d’une seule instance particulière », et il appartient de déployer de grands efforts par les divers secteurs pour « promouvoir le tourisme de façon générale et d’opter, ainsi, pour la valorisation de la diversité des cultures caractérisant nos sociétés en vue d’assurer l’attrait du touriste ».
L’intervenante a préconisé, dans ce contexte, la création des supports d’information efficients pour faire la promotion du tourisme saharien, en exploitant les réseaux sociaux, ainsi que l’amélioration des conditions d’accueil des visiteurs par la consolidation des relations hôte-visiteur-destination touristique, susceptible d’assurer une affluence touristique stable et durable.
Le programme de cette rencontre, de trois jours, prévoit l’examen, à travers les communications animées par des experts et spécialistes nationaux et étrangers, des facteurs et conditions de relance du tourisme saharien.
Initié par le laboratoire d’intégration économique algéro-africain de l’université d’Adrar, avec le concours du laboratoire des économies financières générales de l’université de Tlemcen, ce séminaire s’assigne comme objectifs l’échange d’expériences et de connaissances pour diagnostiquer les enjeux du tourisme saharien, de mettre en place une plate-forme pour des plans d’action susceptibles de faire de ce créneau une alternative de développement durable, selon le coordinateur du séminaire, Mohamed Beneddine.
Le programme prévoit l’organisation, outre les assises scientifiques, d’un salon du tourisme saharien avec la participation d’entreprises et institutions, activant dans le domaine, ainsi que des artisans, visant à mettre en relief les potentialités touristiques dans le Sud du pays et les voies de leur impulsion au service de l’économie nationale.
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ALGER – Dans son rapport d’évaluation sur l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2016, la Cour des Comptes a formulé 25 recommandations prônant « une meilleure » maîtrise de l’élaboration des budgets et « la rigueur » dans la gestion des budgets d’équipement.
Concernant les dépenses budgétaires, la Cour des Comptes a mis en avant l’impératif du respect du cadre juridique de l’application des principes de la loi de Finance en veillant à restreindre le recours à la prorogation des délais de clôture des engagements et le paiement des dépenses, prévues par la loi, à titre exceptionnel.
En outre, elle a recommandé l’affectation et l’octroi des allocations dans des délais raisonnables afin de garantir leur bon suivi et éviter les charges supplémentaires, à l’instar de celles découlant du recours de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) et la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) aux crédits bancaires en raison du retard dans la contribution financière destinée à la prise en charge des incidences du Service public et l’écart des prix des matières premières dans la cadre du soutien des prix.
Soulignant l’importance du principe d’utilisation des affectations conformément à leur vocation, la Cour a fait état de départements ministériels ayant pris en charge des dépenses de Directions de wilayas relevant d’autres secteurs ou d’instances dotées de l’autonomie financière.
Lire aussi: Cour des Comptes: adoption d’un nouveau mécanisme pour le suivi des recommandations annuellesLe rapport a mis l’accent, également, sur l’importance de « la maîtrise de tous les volets de l’évaluation des risques pouvant affecter la dynamique des dépenses, ce qui induirait une hausse des crédits de l’Etat avec le risque de compromettre la viabilité budgétaire », citant en exemple, les créances des établissements sanitaires et de l’Administration pénitentiaire.
Pour une plus grande efficience de la gestion, la Cour des Comptes réitère la recommandation d’une meilleure maîtrise budgétaire afin de satisfaire les besoins réels et durables à travers la mise en place de systèmes d’information soutenus par des instruments de conduite de la performance des services publics.
Il s’agit également de renforcer le contrôle interne, notamment en matière de gestion des carburants, de paiement des salaires et primes, d’octroi de frais de missions et de communications téléphoniques ainsi que le paiement des cotisations de la sécurité sociale.
Un dossier de ciblage des démunis et des contrats de performance pour un soutien plus efficient
Concernant la question du soutien, le rapport relève la hausse des transferts sociaux en 2016 par rapport à 2015 à hauteur de 7,77% avec 1.841,57 milliards de Dinars soit 9,83% du PIB.
Son niveau reflète la difficulté à contenir ce genre de dépenses, d’une part parce que leur gestion (…) rencontre des contraintes en matière de suivi et d’efficacité, et d’une autre part, parce que leur couverture est confrontée à des contraintes dans un contexte affaibli par la chute des cours du pétrole et la rareté de sources de financements plus stables, explique le document.
D’autre part, la Cour des comptes a appelé, de nouveau, à la mise en place d’un dossier de ciblage des catégories les plus démunies pour conférer la rigueur et l’efficience à l’ocrtoi des aides au titre de soutien de l’Etat aux produits de base et aux produits énergétiques en vue de couvrir les dépenses des secteurs de la Santé et de l’Education.
En outre, le rapport de la Cour des Comptes recommande le recours à la contractualisation à travers des contrats de performance dans les domaines de l’Education, l’Enseignement et la Santé afin de réaliser un maximum de marges de réussite scolaire et améliorer la qualité des services. De même qu’est recommandée la mise en place d’un mécanisme de suivi permettant la concrétisation des objectifs fixés à chaque type de programmes d’aide à l’insertion sociale et professionnelle, ainsi que des instruments d’évaluation périodique à même de permettre de corriger les possibles insuffisances.
Dans son rapport d’évaluation, la Cour des Comptes a préconisé, encore une fois, d’éviter le financement des entreprises publiques exclusivement sur le budget de l’Etat dans un contexte de recul des capacités financières de l’Etat.
Il est prôné aussi de doubler d’efforts dans le secteur de la Santé en limitant le retard notable enregistré dans la mise en place d’un système d’informations fiscales et administratives au sein des établissements sanitaires, et en veillant à l’optimisation de l’utilisation des équipements médicaux, ainsi que leur inventaire pour avoir un état des lieux documenté et global et la parachèvement de la contractualisation avec les dispositifs de sécurité sociale.
Maturation des projets pour éviter la réévaluation
En matière de gestion des affectations destinées aux opérations d’équipement, la Cour des Comptes recommande de se soumettre « strictement » au cadre législatif régissant ce volet, notamment en s’assurant de la bonne maturation des opérations d’équipement (définir la faisabilité, l’exploitation et les impacts) pour limiter le dépassement des délais et les coûts supplémentaires découlant des réévaluations successives et assainir de code des investissements publics à travers l’annulation les projets en début de réalisation.
Par ailleurs, elle a appelé à l’implication des citoyens et des acteurs locaux dans les choix et priorités du développement économique, social et culturel dans le cadre de la démocratie participative en vue d’asseoir un cadre réglementaire permettant aux citoyens d’exprimer leurs besoins et aux responsables locaux de connaitre leurs préoccupations.
A ce propos, la Cours a évoqué « la faible résorption des affectations d’équipement consacrées par l’Etat pour promouvoir les secteurs de développement », relevant que « la mise en oeuvre des plans communaux de développement (PCD) sans planification, ni implication des citoyens au niveau de plusieurs communes ».
Les PCD ont enregistré un taux de réalisation de 47,73% en 2016 soit 91,21 milliards de Dinars sur un total d’affectations estimé à 191,11 milliards de Dinars, a fait savoir la Cour, soulignant que leur gestion a connu plusieurs lacunes ayant impacté négativement le développement durable des Collectivités locales et l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
Concernant les estimations budgétaires, la Cour a renouvelé sa recommandation d’élaborer et de publier un modèle et un guide de prévision des recettes à même de fournir des méthodes de recherche et de collecte d’informations pour chaque opération et permettant d’effectuer des études économiques basées sur des données plus réelles à travers une large coordination entre les différents services techniques compétents.
L’accent a été mise, dabs ce cadre, sur l’appui des prévisions budgétaires prévues dans les lois de Finances par des annexes explicatives illustrant leur évolution, en fonction des types d’impôts, notamment celles relatives aux nouvelles dispositions et à l’évaluation de leurs coûts ce qui permet de mieux comprendre les causes et orientations implicites de l’évolution des recettes.
Dans ce contexte, la Cour des comptes a réaffirmé son point de vue concernant les dépenses imprévues prélevées « anormalement » sur le compte d’exécution et reportées, à fin de l’année, au compte de résultats.
Le rapport de la Cour des Comptes a mis l’accent, par ailleurs, sur l’importance d’accorder et d’utiliser les dotations budgétaires en faveur des programmes et différents Comptes d’affectation spéciale (CAS), conformément aux objectifs tracés au titre de la loi de Finances, et ce afin de garantir leur bonne gestion et opérer les reports adéquats pour les comptes clôturés aux comptes de résultats.
Le rapport a estimé que la prise en charge par l’Etat de la différence des prix à l’importation de carburants par le groupe Sonatrach en 2012, 2013 et 2014 aurait du être s’opérer à travers un soutien au budget de fonctionnement, comme c’est le cas pour les prix soutenus par l’Etat dans le volet des transferts sociaux et économiques et non à travers la souscription de titres au profit du groupe contre des créances.
S’agissant des comptes spéciaux du trésor, la Cours des comptes a préconisé le respect des principes définis dans les législations en vigueur concernant la fermeture des CAS.
L’accent a été mis, également, sur l’importance d’un bon suivi des remboursements des crédits alloués pour la réduction du volume des restants estimés à 1.455,367 milliards de Dinars à fin 2016.
Le rapport d’évaluation de la Cours des comptes comprend 7 nouvelles recommandations et 11 recommandations révisées, en sus de 7 recommandations reformulées.
L’avant projet de la loi portant Règlement budgétaire de 2016 est actuellement en cours d’examen au niveau de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
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ALGER – Le président du mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a annoncé, lundi à Alger, sa candidature à la prochaine présidentielle.
Dans une déclaration à la presse au siège de son parti, M. Bouacha a annoncé son souhait de se « porter candidat à la prochaine présidentielle » pour contribuer à l' »édification de l’Algérie et à l’instauration de la paix et de la sécurité à travers tout le pays », estimant qu’il était temps de « remettre le flambeau à la génération de l’indépendance dans le cadre de l’alternance politique en concrétisation des valeurs de la démocratie ».
Soulignant que « l’Algérie passe aujourd’hui par une crise économique provoquée par le recul des cours des hydrocarbures », M. Bouacha a appelé à l’impératif « relance des projets économiques efficaces répondant aux exigences de cette étape ».
Après avoir salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) pour la préservation de la paix et de la sécurité du pays, le président du mouvement El Infitah a mis en exergue l’importance et le rôle de l’élite culturelle dans le développement d’une économie créatrice de richesse.
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ALGER- Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a poursuivi lundi sa visite officielle aux Emirats arabes unis, à l’invitation de Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant suprême adjoint des Forces armées, Prince héritier d’Abu Dhabi, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
Au troisième jour de sa visite aux Emirats arabes unis, le Général de Corps d’Armée a été reçu par Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane, vice-Premier ministre, ministre des Affaires de la présidence des Emirats arabes unis, à qui « il a transmis les salutations du président de la République Abdelaziz Bouteflika, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, qui veille à la consolidation des relations de coopération fraternelles, et ce, conformément à la volonté des Chefs des deux Etats », a souligné la même source.
Le Général de Corps d’Armée a mis l’accent sur « les grands pas accomplis dans les relations algéro-émiraties sur plusieurs niveaux », a-t-on ajouté, affirmant que le Cheikh Mansour Ben Zayed Al Nahyane a réaffirmé, à cette occasion, « la solidité des relations entre les deux pays et la nécessité de les renforcer et de les intensifier davantage ».
Au siège de l’Etat-Major des Forces armées émiraties, le Général de Corps d’Armée a été reçu par le Général de Corps d’Armée Hamed Mohamed Thani Alroumaithi, Chef d’Etat-Major des Forces armées émiratis.
Après les honneurs militaires accomplis par un détachement des Forces armées émiraties, le Général de Corps d’armée a eu une séance de travail avec le Général de Corps d’Armée Hamed Mohamed Thani Alroumaithi, à qui « il a exprimé sa satisfaction quant au niveau de la coopération militaire entre les deux pays à travers une évaluation globale et objective de cette coopération, notamment dans le domaine des fabrications militaires », a-t-on encore souligné.
De son coté, le Chef d’Etat-Major des Forces armées émiraties a « réaffirmé la nécessité de poursuivre la consolidation de la coopération bilatérale entre les armées des deux pays », selon le MDN.
Le Général de Corps d’Armée a été reçu également par Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Commandant suprême adjoint des Forces armées, Prince héritier d’Abu Dhabi à qui « il a renouvelé les vœux et les salutations de son excellence Monsieur le président de la République Abdelaziz Bouteflika, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale à l’occasion de la fête nationale des Emirats arabes unis ».
A cette occasion, les deux parties ont eu des entretiens autour des relations bilatérales, notamment dans le domaine militaire, avant de convier le Général de Corps d’Armée pour assister, une nouvelle fois, à une partie des festivités.
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ALGER – Des représentants de plus de 100 entreprises algériennes et des responsables de 50 entreprises saoudiennes activant dans différents domaines économiques ont examiné, lors des rencontres bilatérales (B2B) tenues lundi à Alger en marge des travaux du Conseil d’affaires algéro-saoudien, les opportunités de partenariat et de coopération existantes dans les deux pays.
Ces entreprises œuvrent à nouer des relations de coopération et à relancer des partenariats dans différents domaines, dont notamment le développement agricole, l’investissement foncier, les industries chimiques, l’entrepreneuriat, la technologie verte, et les mines.
Les entreprises algériennes ont exprimé, lors de ces rencontres, leur souhait de développer des partenariats gagnant-gagnant avec leurs homologues saoudiennes, principalement dans les énergies renouvelables, les industries agroalimentaires, le marketing et la gestion touristique, le fabrication des produits médicaux, les industries de base et les industries chimiques.
Pour leur part, les entreprises saoudiennes ont exprimé leur souhait d’investir notamment dans les domaines des hydrocarbures, des mines, des engrais phosphatés, du carton, des industries agroalimentaires, de l’aviculture, de l’électroménager, des produits plastiques et du textile.
Par ailleurs, le président de la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI), Mohamed Laid Benamor a appelé à libérer le commerce et l’investissement dans les deux pays et à fournir les conditions nécessaires permettant l’aboutissement des projets portés par les hommes d’affaires des deux pays.
« Nous avons réussi à donner une forte dynamique à la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, d’autant plus que les deux pays ciblent les marchés régionaux et les pays voisins, ainsi que d’autres pays du monde ».
De son côté, M. Al Abidi , président des Chambres saoudiennes, a indiqué que le renouvellement des rendez-vous bilatéraux entre les entreprises des deux pays a permis la création et le déploiement d’un grand nombre de mécanismes au service du partenariat économique que les deux parties désirent édifier.
Selon M. Al Abidi, les secteurs du commerce, d’industrie et d’investissement ,dans les deux pays, aspirent à tenir des rencontres, activer les échanges commerciaux et à relever les défis qui se posent aux différents nivaux.
L’intervenant a fait part de son vœux de voir ces rencontres directes entres les sociétés saoudiennes et algériennes aboutir à des accords qui contribuent au développement des relations économiques entre les deux pays et leur donner davantage d’élan.
Il a adressé, dans ce cadre, une invitation aux hommes d’affaires algériens pour visiter le Royaume d’Arabie Saoudite, pour rechercher des partenaires et examiner l’éventualité d’établir des partenariats avec les différentes entreprises saoudiennes.
Les rencontres bilatérales se poursuivent entre les entreprises des deux pays en vue de déterminer les intérêts, d’autant que les entreprises saoudiennes avaient fait part de leur disposition à assurer toutes les facilitations indispensables à leurs homologues algériennes, afin de mener à bien ces partenariats.
Les échanges commerciaux entre les deux pays, au cours des dix (10) premiers mois de l’année 2018 se sont élevés à 571 millions USD , soit en hausse de 77,29% , par rapport à la même période de 2017.
Au cours des dix (10) premiers mois de 2018, le volume des exportations algériennes vers l’Arabie Saoudite a atteint 3 millions USD, contre un volume de 560 millions USD d’exportations saoudiennes vers l’Algérie. Les travaux de la 12e session du Conseil d’affaires algéro-saoudien ont été tenus en marge de la visite du Prince héritier, l’Emir Mohammed Ben Salmane en Algérie.
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Le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, a achevé lundi sa visite officielle de deux jours en Algérie.
L’Emir Ben Salmane a été salué à son départ à l’aéroport Houari Boumediene par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et des membres du Gouvernement.
A l’issue de cette visite, les deux pays ont convenu de créer un Haut Conseil algéro-saoudien de coordination, sous la présidence de M. Ouyahia et du Prince héritier pour le renforcement de la coopération politique, sécuritaire, la lutte antiterroriste et l’extrémisme, ainsi que les volets économique, commercial, l’investissement, l’énergie, la sidérurgie, l’éducation et la culture.
Le Prince héritier avait entamé dimanche une visite officielle en Algérie, à la tête d’une délégation de haut niveau. Il a eu au cours de cette visite des entretiens avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a pu recevoir, comme prévu, le Prince Ben Salmane, à cause d’une « grippe aigue », a indiqué un communiqué de la Présidence de la République.
« Devant cet empêchement, l’illustre invité a formulé ses meilleurs vœux de prompt rétablissement pour le chef de l’Etat », a ajouté le communiqué.
Cette visite a été l’occasion également de la tenue du 12 Conseil d’affaires algéro-saoudien qui a constitué une opportunité en vue de renforcer le partenariat entre les opérateurs des deux pays.
Les opérateurs économiques algériens souhaitent augmenter leurs exportations vers l’Arabie saoudite, pour équilibrer la balance des échanges dominés par les exportations saoudiennes.
Le volume des exportations algériennes vers l’Arabie saoudite a atteint durant les 10 premiers mois de 2018 un montant de 3 millions USD, contre 560 millions USD d’exportations saoudiennes vers l’Algérie.
Cette visite du Prince héritier qui s’inscrit, dans le cadre de la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères a permis de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays.
La visite du Prince héritier saoudien a été aussi l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier.
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ALGER – La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,38 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 1,27 milliard de dollars sur la même période de 2017, a appris l’APS auprès du Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).
Ainsi, ces importations ont augmenté de 1,11 milliard de dollars sur les 10 premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017, soit une hausse de 87,4%.
Quant aux importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles ont également augmenté pour s’établir à 518,62 millions de dollars sur les dix premiers mois de 2018 contre 377,1 millions de dollars à la même période de 2017, soit une hausse de 141,53 millions de dollars (+37,53%).
Ainsi, la facture globale d’importation des véhicules et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ces deux types de véhicules et l’importation des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises (produits finis) s’est chiffrée à près de 2,9 milliards de dollars (mds usd) sur les 10 premiers mois contre 1,65 mds usd à la même période de 2017, en hausse de 1,25 mds usd (+76%) entre les deux périodes de comparaison.
Concernant les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles (pièces détachées pour les véhicules d’occasion…), elles ont baissé à 306,33 millions de dollars contre 340,16 millions de dollars, soit une baisse de près de 34 millions de dollars (-10%).
En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc se sont chiffrées à 114,56 millions usd sur les dix premiers mois de 2018 contre 106,02 millions usd à la même période de l’année dernière, en hausse de 8,5 millions usd (+8,06%).
Pour rappel, sur toute l’année 2017, la facture d’importation globale des Véhicules de Tourisme finis et des collections CKD destinées à l’industrie de montage de ce type de véhicules s’était chiffrée à 1,62 milliard de dollars (contre 1,35 milliard de dollars en 2016).
Concernant les importations des Véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et des collections CKD de cette catégorie de véhicules, elles s’étaient chiffrées à 512,6 millions de dollars en 2017 (contre 767,7 millions de dollars en 2016).
Ce qui avait donné une facture globale de 2,13 milliards de dollars en 2017 (contre 2,12 milliards de dollars en 2016).
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ALGER – Une cache d’armes et de munitions a été découverte dimanche, lors d’une opération de fouille menée à Bordj Badji Mokhtar par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), en coordination avec les services des douanes algériennes, indique lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 2 décembre 2018, en coordination avec les Services des douanes algériennes, lors d’une opération de fouille et de recherche, menée dans la zone frontalière Adellag, à Bordj Badji Mokhtar en 6ème Région militaire, une cache d’armes et de munitions », précise la même source.
Cette cache contenait « un fusil mitrailleur (FMPK), un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, deux fusils semi-automatiques de type simonov, deux fusils à répétition, 1927 balles de différents calibres, ainsi que 20 kilogrammes de kif traité ».
« Cette opération vient s’ajouter à l’ensemble de résultats concrétisés sur le terrain et confirme la grande vigilance et la ferme détermination des Forces de l’ANP mobilisées le long des frontières, à déjouer toute tentative d’intrusion, d’introduction d’armes ou d’atteinte à la sécurité et la stabilité du pays », ajoute le communiqué.
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ALGER – Le Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Rabah Hamdi, a affirmé, dimanche à Alger, qu’il sera procédé, en début 2019, au contrôle de la mise en œuvre des dispositions du décret exécutif qui consacre au moins 1% des postes d’emploi au profit des personnes handicapées.
Il sera procédé, » en début 2019, au contrôle au niveau des entreprises, des secteurs et du patronat, de la mise en oeuvre des dispositions du décret exécutif qui consacre au moins 1% des postes d’emploi au profit des personnes handicapées », a indiqué M. Hamdi lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée maghrébine des personnes handicapées.
Il a, à cet égard, souligné que le ministère avait mis en place des programmes de sensibilisation en vue de faire connaître ce dispositif juridique et de l’expliquer, ajoutant que le ministère recensait le nombre des travailleurs handicapés dans les secteurs en coordination avec les services de l’Inspection du travail.
Le décret exécutif relatif à l’emploi fait obligation aux entreprises d`employer des personnes handicapées dans la proportion de 1% de leur effectif, et ce dans le cadre de la loi promulguée en 2002, relative à la protection et promotion des personnes handicapées.
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SKIKDA – Une société algéro-chinoise pour la promotion du produit local sera créée prochainement à Skikda dans le cadre d’un partenariat entre des entreprises algériennes et chinoises, a indiqué dimanche le président de la chambre du commerce et de l’industrie, Kamel Hamani.
Le même responsable a précisé à l’APS en marge du lancement de la première édition des Journées algériennes de la qualité et de l’innovation, que quarante (40) entreprises algériennes feront association avec quarante (40) autres entreprises chinoises spécialisées dans divers domaines et ce conformément à la règle 51/49%, en vue a-t-il ajouté de la création d’une société mixte chargée de la promotion du produit local.
La future société mixte « oeuvrera pour rendre le produit national algérien compétitif et exportable », a souligné le même responsable, qui a mis l’accent sur l’importance de cette société dans la réduction du taux d’importation.
Il sera procédé à travers cette société mixte à la production de plastique, de pièces détachées entre autres produits que l’Algérie importait, a fait savoir le même responsable.
Il a aussi fait part d’une visite programmée d’un groupe d’opérateurs économique de l’île de Sumatra (Indonésie) pour prospecter les possibilités d’investissement dans cette wilaya dans les domaines agricoles, touristiques et industriel.
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ORAN – Un guide visant à consolider les dispositifs de lutte contre les violences à l’égard des femmes a été élaboré au profit des acteurs de la prise en charge des victimes, a-t-on appris dimanche à Oran d’un représentant de l’Agence nationale de développement social (ADS).
« Il s’agit d’un ouvrage pratique uniformisé mettant en relief les aspects juridiques et psychologiques relatifs à la prise en charge des femmes victimes de violence », a précisé Ali Bouteldja lors d’une rencontre organisée par l’association socioculturelle locale « Chougrani ».
Le guide a été élaboré et sera prochainement publié, a-t-il fait savoir, rappelant que cette initiative entre dans le cadre d’une convention conclue entre l’ADS et l’association « Chougrani » en janvier 2017 pour une durée de deux années.
« Le renforcement des capacités des cadres des structures de prise en charge des femmes en situation vulnérable constitue l’objectif majeur ciblé à travers cette publication », a souligné M. Bouteldja, également chargé des Cellules de proximité de solidarité (CPS) au niveau de l’antenne régionale de l’ADS à Mostaganem.
Ce responsable est aussi représentant de la Direction générale de l’ADS au sein de la Commission de suivi et d’évaluation des actions menées au titre du partenariat de l’Agence avec l’association « Chougrani ».
Ce partenariat a en outre permis la mise en oeuvre d’une opération pilote au niveau du Centre national des femmes victimes de violence, implanté à Mostaganem.
L’opération en question a consisté en la formation et insertion socio-professionnelle de jeunes pensionnaires de ce Centre par l’apprentissage d’une activité dédié à la prise en charge des personnes à mobilité réduite, a expliqué M. Bouteldja.
Des ateliers thématiques, des caravanes de sensibilisation et une étude de terrain figurent parmi les autres actions initiées dans le cadre de ce même partenariat avec l’association « Chougrani ».
Un projet porté par cette association, intitulé « Aswat », a été présenté lors de cette rencontre tenue à la salle de conférences du Théâtre régional d’Oran, à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Initié dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne, « Aswat » a permis à l’association « Chougrani » de contribuer à la sensibilisation autour du phénomène considéré.
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ORAN – Les corps sans vie de deux candidats à l’émigration clandestine de sexe masculin ont été repêchés tôt dans la matinée de dimanche au large d’Arzew, a-t-on appris des services de la direction de la protection civile de la wilaya d’Oran.
Selon la même source, lors de la même opération, 32 autres harraga âgés entre 25 et 31 ans, dont une femme ont été secourus dimanche aux alentours de 1 heure du matin, a-t-on indiqué.
Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue de l’hôpital d’El Mohgoun et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame, a-t-on ajouté.
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ALGER – L’Algérie a réalisé de « nouveaux progrès » en 2018 dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) en se classant à la 83ème place au niveau mondial, après avoir gagné huit places par rapport au dernier classement de 2016, selon le dernier rapport du Forum économique mondial (FEM).
Les progrès relevés dans ce rapport sur la compétitivité mondiale pour cette année « traduisent les efforts consentis par l’Etat algérien pour le développement de la société de l’information et l’amélioration de l’accès à l’internet pour tous les citoyens », note la même source.
En outre, et au niveau régional, l’Algérie s’est positionnée à la tête des pays du Maghreb, quatrième en Afrique et neuvième parmi les pays arabes. Elle est ainsi « leader » en Afrique en ce qui concerne l’accès aux services mobiles à large bande.
Il y a lieu de noter que cinq critères ont été pris en compte pour ce classement, à savoir le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile, à l’internet mobile et fixe et à l’internet très haut débit via la fibre optique (FTTH), ainsi que le nombre d’utilisateurs à l’internet.
Il est à rappeler que le Forum économique mondial, créé en 1971 et connu pour sa réunion annuelle de Davos, est une fondation à but non lucratif dont le siège est implanté à Genève en Suisse.
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Sous le slogan «l’Ame des Andes», Leo Rojas animera, à partir de demain, trois soirées consécutives à l’Opéra d’Alger Boualem- Bessaïh.
L’histoire de l’artiste amérindien ressemble à un conte merveilleux. Juan Leonardo Santillia Rojas, né le 18 octobre1984 à Otavolo, est un joueur de flûte de Pan originaire de l’Equateur. En l’an 2000, Leo Rojas traverse l’Atlantique et s’installe en Europe, plus précisément en Espagne. De l’Espagne, il se rend à plusieurs reprises en Allemagne avec un visa touristique. Un peu plus tard, il vit avec sa femme polonaise à Berlin, où il gagne de l’argent comme artiste de rue. Un jour, un passant, impressionné par son talent, l’informe de l’existence de l’émission de télévision allemande «Das Supertalent» dont l’objectif, comme son nom le laisse deviner, est la découverte des talents. Il participe à la cinquième saison en 2011.
Avec une magnifique interprétation de El Condor Pasa, il arrive à se qualifier aux demi-finales. Il organisa alors une réunion de chanteur d’Equateur, pour faire un spectacle impressionnant. Pour la finale, le 17 décembre 2011, Rojas a joué l’instrumental de The Lonely Sheperd, écrit par James Last. Le Sud-Américain remporte la compétition haut la main. Sa chanson gagnante est sortie après le concours et devient un succès des ventes allemandes durant la semaine de Noël. Le 27 janvier 2012, il sort son premier album constitué de pièces instrumentales connues, intitulé Spirit of the Hawk. Produit par Dieter Bohlen, l’album a atteint le Top 5 des palmarès des pays germanophones. A la fin du mois de février, il devient disque d’Or en Allemagne. Après avoir atteint 105 000 000 clics sur YouTube et deux prix disque d’or, le multi-instrumentiste a enregistré son 5e album studio en 2017.
Leo Rojas décrit son nouveau son comme une symbiose de rythmes électroniques et de sons traditionnels amérindiens. Leo décrit ainsi son nouvel album : «Les voix de mes ancêtres amérindiens vous parlent à travers ma musique. C’est la porte d’entrée des âmes des temps passés.» Leo Rojas s’est produit dans de nombreux pays comme l’Allemagne, la Suisse, le Brésil, l’Iran, la Pologne, la France et la Tunisie. Ses trois concerts à Alger, les 4, 5 et 6 décembre 2018 sont un événement à ne pas rater.
Kader B.
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Un nouvel ouvrage, Algérie, les écrivains de la décennie noire, tente d’apporter une autre lecture littéraire et sociologique sur les années 1990 où l’Algérie était confrontée à la barbarie terroriste qui n’a épargné aucune frange de la société et encore moins les intellectuels. L’auteur de cet ouvrage (2018, CNRS Editions, 344 pages) Tristan Leperlier, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (EHESS) essaie de faire comprendre, à travers son étude, la guerre des écrivains algériens dans les années 1990 en mettant la lumière sur leur place dans les sociétés algérienne et française.
S’adressant à des lecteurs curieux qui veulent découvrir une littérature algérienne «proche et lointaine de langue française ou arabe», Tristan Leperlier, normalien et docteur en sociologie et littérature, dont sa thèse de doctorat soutenue en 2015 avait pour thème «Une guerre des langues ? : le champ littéraire algérien pendant la décennie noire» (1988- 2003) : crise politique et consécrations transnationales», estime que, face à une telle tragédie, le poète et journaliste, se référant à Tahar Djaout, «réveille le sens héroïque de la littérature». En analysant cette période douloureuse vécue par les Algériens, l’auteur ambitionne de comprendre «ce que le politique fait à la littérature et ce que fait la littérature au politique», tout en soulignant que l’écrivain algérien est «l’objet de luttes permanentes» entre les acteurs du champ littéraire qui est multilingue et transnational. Son étude, très riche en références bibliographiques, s’appuie sur des méthodes littéraires et sociologiques formant ainsi un corpus littéraire élargi, constitué à partir de la littérature critique et des entretiens avec plus de 70 écrivains.
L’auteur montre que les engagements littéraires et politiques des écrivains algériens pendant la «décennie noire» étaient liés à leurs positions dans leur champ littéraire qui a une «triple caractéristique» : bilingue, transnational et politisé. A cet effet, les premiers chapitres de l’étude, qui s’ébranle des événements du 5 Octobre 1988, rendent compte des prises de position politique des écrivains et montrent que les violences de cette période illustrent une «véritable crise» pour le champ littéraire. C’est ainsi que cette analyse poussée, ayant une base documentaire solide, tente de «montrer la nécessité pour comprendre les prises de position des écrivains algériens dans la ‘‘décennie noire’’, de les restituer dans leur champ d’exercice, un champ littéraire surpolitisé, bilingue et transnational». Pour le sociologue, qui fait également un travail de critique littéraire, la tragédie nationale n’a pas «révolutionné» le champ littéraire, «mais en a modifié les contours».
Pour mettre en valeur la diversité du champ littéraire algérien, Tristan Leperlier revient sur les romans des écrivains qui ont marqué l’Algérie d’avant et après l’indépendance comme Mohammed Dib, Assia Djebar, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni et Yasmina Khadra, pour ne citer que ceux-là.
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