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Updated: 2 hours 42 min ago

En marge du G20: Trump et Xi concluent une trêve commerciale

Mon, 12/03/2018 - 13:14

Donald Trump et Xi Jinping ont déclaré samedi une trêve dans leur conflit commercial, qui menace l’économie mondiale, en conclusion d’un sommet du G20 conflictuel à Buenos Aires.
Les deux présidents ont «trouvé un accord pour mettre fin à la mise en œuvre de nouveaux droits de douane», a dit le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, après un dîner de travail de plus de deux heures des dirigeants et de leurs conseillers.
Le vice-ministre du commerce Wang Shouwen a précisé que Washington renonçait à porter comme prévu de 10% à 25% les droits de douanes sur 200 milliards de dollars d’importations chinoises — la moitié du total ­— à partir du 1er janvier.
Mais la Maison Blanche a fait savoir que cette décision n’était que suspendue, plus précisément pour une durée de 90 jours.
Si les deux pays n’arrivent pas dans ce délai à s’entendre sur des «changements structurels» dans leurs relations commerciales, notamment à propos des transferts «forcés» de technologie et de la propriété intellectuelle, «les droits de douane de 10% seront portés à 25%», a averti dans un communiqué la présidence américaine.
Washington indique aussi que Pékin s’engage à acheter une quantité «pas encore définie, mais très substantielle» de produits américains, pour réduire l’énorme déséquilibre commercial entre les deux pays.
«C’est un accord extraordinaire», a déclaré Trump à la presse à bord d’Air Force One sur le chemin du retour. Cela aura «un impact incroyablement positif» pour les fermiers américains, a-t-il ajouté.
Wang Yi a, lui, parlé d’un résultat «gagnant-gagnant» de cette réunion.
Avec cet accord, Xi évite une pression accrue sur une économie chinoise qui ralentit tandis que Trump, touché par les élections de mi-mandat qui ont amené une majorité démocrate à la Chambre des représentants, peut atténuer les problèmes des Etats agricoles qui exportent vers la Chine, particulièrement le soja, relève Hua Po, un consultant politique de Pekin.
«C’était une occasion unique pour la Chine parce que (les élections de mi-mandat) ont mis Trump en difficulté», ajoute-t-il. «Il était donc possible pour la Chine de tenir sur des points essentiels tout en faisant des concessions majeures».
Mais Brad Setser, un ancien responsable du Trésor maintenant membre du Council on Foreign Relations à Washington, a relevé auprès de Bloomberg que «le plus dur est de trouver les bases pour un accord réel qui règle les grandes questions en suspens plutôt que de se mettre d’accord sur une pause».
La surenchère de droits de douane entre la Chine et les États-Unis depuis le printemps pèse déjà sur la croissance mondiale. Le FMI estime qu’à court terme, le PIB mondial pourrait être réduit de 0,75% si les tensions commerciales devaient encore s’accroître.
Ce tête-à-tête entre Donald Trump et Xi Jinping a constitué le point d’orgue d’un sommet du G20 au cours duquel les principales économies mondiales ont pu seulement sauver les apparences en accouchant d’un communiqué commun.
Ils y «notent les problèmes commerciaux actuels» sans condamner le protectionnisme, une formule bien pudique au regard de l’offensive «America First» (l’Amérique d’abord) de Donald Trump.
Dix-neuf pays «s’engagent à la pleine mise en œuvre» de l’accord de Paris sur le climat, les Etats-Unis rappelant en toutes lettres leur rejet de ce dernier.
«C’est le communiqué final le plus faible jamais vu à un G20», a déclaré à l’AFP Thomas Bernes, expert du Center for International Governance Innovation et ancien négociateur canadien de ce sommet, né il y a dix ans en pleine crise financière et qui se tiendra l’an prochain au Japon.
«C’était le plus petit dénominateur commun. Cela pose la question de la crédibilité du G20 sur le commerce, mais aussi sur le climat», a-t-il ajouté.
Loin du ton compassé du communiqué, au cours des conférences de presse finales les dirigeants ont passé en revue leurs multiples désaccords.
«La guerre va continuer» dans l’est rebelle de l’Ukraine tant que les autorités ukrainiennes actuelles «resteront au pouvoir», a ainsi martelé samedi Vladimir Poutine.
Les Européens lui avaient pourtant demandé d’apaiser les tensions nées de l’arraisonnement dimanche de navires ukrainiens par la marine militaire russe.
Le président russe a par ailleurs accordé ses violons avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane («MBS») pour prolonger un accord de baisse de la production de pétrole. Les deux hommes ont affiché une franche camaraderie pendant le sommet.
Le sommet a aussi été marqué par un rendez-vous manqué, celui de Donald Trump et de Vladimir Poutine, annulé à la dernière minute ou presque par l’Américain, qui a invoqué la crise en Ukraine.
Le locataire du Kremlin a, en fin de sommet, indiqué avoir eu l’opportunité d’expliquer à Donald Trump, lors d’une conversation «debout» en marge d’un dîner, sa position quant à la crise ukrainienne.

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Cevital répond aux allégations de l’administration douanière: “C’est la main invisible qui nuit au Trésor public”

Mon, 12/03/2018 - 13:02

L’administration douanière a tenté tant bien que mal de justifier le blocage d’un équipement d’EvCon Industry, filiale du groupe Cevital, spécialisée dans la production d’eau ultra pure, sous prétexte d’une “possible surévaluation”. Les Douanes étaient pourtant destinataires d’un document de justice les obligeant à libérer la marchandise destinée à l’usine de Cevital, en attendant les suites de l’appel introduit au jugement prononcé le 27 novembre dernier en faveur de Cevital, portant sur un litige autour de la valeur de l’équipement.

Des experts désignés par la justice ont démontré qu’il n’y a pas surévaluation de la valeur de l’équipement importé par la société EvCon Industry. En effet, dans sa première sentence, qui tient compte de ces expertises ordonnées par la justice, le juge a ordonné à “l’administration de la douane (…) de finaliser les procédures de dédouanement de la marchandise importée par la partie demanderesse, la société par actions EvCon Industry (…), qui est une presse pour plaques sandwich DL 2 300 A5 qui se trouve au port sec Atlantic domicilié au quartier Ben Ajal, commune de Boudouaou (Boumerdès), et la restituer immédiatement à la demanderesse, sans conditions ni restrictions, tout en l’exemptant de tous les frais liés à son séjour au niveau des entrepôts de la défenderesse qui assume également les frais de justice”.

Il s’agit, d’après le groupe Cevital, d’un jugement exécutoire rendu en référé. “Le jugement a été rendu en référé car il y a urgence, en ce sens que s’il ne sort pas dans les délais, le matériel en question risque une sérieuse détérioration”, explique le groupe Cevital dans une déclaration à TSA. L’administration des Douanes, quant à elle, semble être figée dans son attitude qui consiste à bloquer le matériel industriel de Cevital, prétextant une “possible surfacturation” et faisant fi de l’avis des experts désignés par la justice. Ces derniers ont souligné le caractère “unique” de la machine, précisant qu’“il n’existe aucune machine semblable, ni sur le marché national ni sur le marché mondial, étant un prototype fabriqué spécifiquement et exclusivement pour la demanderesse après avoir obtenu des brevets et avec la participation de plusieurs pays européens”. La machine “comporte également une technologie supérieure et propre, susceptible de garantir le développement durable consacré dans le code de protection de l’environnement, dans le cadre du développement durable 10/03 en date du 19/07/2003, ce qui justifie le prix déclaré par la demanderesse”, lit-on dans l’exposé établi par la justice.

S’exprimant, hier, par la voix de son directeur de l’information et des relations générales, Djamel Brika, l’administration douanière justifie le refus de libérer le matériel à la filiale de Cevital par le lancement d’une “procédure d’expertise technique en vigueur depuis février 2017 et à laquelle sont soumises toutes les entreprises nationales publiques et privées, ainsi que les entreprises étrangères”. Il s’agit, d’après le responsable des Douanes, qui s’exprimait dans TSA, de “l’application de l’article 325 du code de procédure civile algérien” lié, d’après lui, à “la défense des droits qui reviennent au Trésor public”. En réaction aux allégations de l’administration douanière sur un prétendu préjudice que causerait l’importation de cet équipement au Trésor public, le groupe Cevital a écrit dans un tweet : “Qui nuit au Trésor public et à l’Algérie ? Ce n’est pas nous, mais la main invisible qui instruit le receveur des douanes de Boumerdès de saboter un projet qui générera à l’export 30 millions d’euros par an et par centre de production x 500 = 15 milliards d’euros par an !”

Le groupe Cevital s’est, par ailleurs, interrogé sur l’intérêt qu’aurait l’administration douanière à pointer une “possible surfacturation”, “si ce n’est de bloquer un projet qui devrait générer à l’export 15 milliards d’euros par an”. C’est un épisode inédit qui vient, en tout cas, s’ajouter aux multiples blocages faits aux projets de Cevital. Ces écueils injustifiables, dressés par quelques individus au détriment de l’intérêt de la collectivité et de l’économie nationale, sont plus inquiétants que de simples actes de sabotage. Ils témoignent d’une grave fragilisation des institutions de l’État, dont l’administration économique, désormais à la solde d’une poignée d’aventuriers sur qui l’autorité de l’État semble n’avoir plus de prise. C’est l’image du pays qui en prend un coup par-dessus tout.

Ali Titouche

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Niger: Un douanier tué dans une attaque terroriste

Mon, 12/03/2018 - 13:00

Une personne a été tuée dans «une attaque armée» contre le poste de police de Téra, dans le sud-ouest du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont annoncé hier les autorités.
Le douanier, qui venait d’intégrer le corps, «a été tué le 30 novembre dans une attaque armée barbare», a déploré le ministre nigérien des Finances, Hassoumi Massoudou, lors de la levée du corps du défunt à la morgue de Niamey.
«Des hommes armés que nous soupçonnons être des terroristes», ont attaqué «vendredi vers 21 heures locales le poste de police de Téra», à 180 km de Niamey, où est également stationnée une brigade mobile de la douane, a déclaré un élu local.
Les assaillants «étaient venus pour tenter de libérer un de leurs camarades» arrêté par les forces de sécurité, selon cette source. «Non seulement ils n’ont pas pu libérer leur camarade mais il a même été blessé dans la fusillade», a affirmé la télévision privée Saraounia.
Cette attaque est survenue le soir même de l’instauration par le gouvernement de l’état d’urgence dans trois départements du sud-ouest du Niger, dont Téra, tous voisins du Burkina et souvent victimes d’attaques meurtrières «de groupes terroristes».
Ces trois départements «font l’objet d’attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens», a justifié le gouvernement.
Mi-novembre, deux gendarmes avaient été tués et un autre blessé lors de l’attaque par des terroristes présumés d’un poste de gendarmerie à Makalondi (dans le département de Torodi), à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.

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Euro-2020 (Qualifications): Tirage tranquille pour la France, Allemagne et Pays-Bas se retrouvent

Mon, 12/03/2018 - 12:59

Les champions du monde français ont hérité d’adversaires largement à leur portée pour les éliminatoires de l’Euro-2020, alors que les grands blessés allemands et néerlandais vont une nouvelle fois se rencontrer, dans le choc issu du tirage effectué hier à Dublin.
La France se retrouve dans un groupe avec l’Islande, qu’elle avait éliminée en quarts de finale de «son» Euro-2016, l’Albanie, qu’elle avait battue en phase de groupe de cet Euro-2016, la Turquie, la Moldavie et Andorre. Rien d’insurmontable, sachant que les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour l’Euro-2020, disputé à 24, dans douze pays différents.
Didier Deschamps, le sélectionneur français, peut donc toujours compter sur sa bonne étoile: ce tirage lui a réservé cinq adversaires qui n’ont jamais battu la France en compétition. Même en amical, la France ne compte qu’une défaite face à ses futurs rivaux du groupe H: c’était en Albanie le 13 juin 2015.
«Aujourd’hui il y a des ambiances chaudes dans certains pays, mais pour tous les pays, de toute façon rencontrer la France, avec ce titre de champion du monde, évidemment c’est un honneur pour eux. Sur le terrain ça va être une belle bataille aussi. C’est une affiche pour tous nos adversaires», a tout de même mis en garde le sélectionneur français.
Principaux dangers pour les hommes de Deschamps, l’Islande qui avait signé un bel Euro-2016, jusqu’à sa défaite 5-2 contre la France en quart de finale, ainsi que l’«ambiance chaude évoquée par Deschamps, qui correspond à la Turquie.
En octobre, en match amical, les champions du monde avaient d’ailleurs évité de peu la défaite contre les Islandais, grâce à l’entrée de Kylian Mbappé (2-2).

Modric face à Bale
En revanche, l’Allemagne de Joachim Löw n’a pas été autant épargnée par ce tirage. Placés dans le pot 2, la Mannschaft était l’équipe que tout le monde souhaitait éviter, et c’est leurs plus grands rivaux des Pays-Bas qui ont tiré le gros lot. L’Irlande du Nord, l’Estonie et le Bélarus viennent compléter ce groupe.
«Les Pays-Bas et l’Allemagne sont les favoris. Ça devrait suffire pour les deux équipes», a relativisé Löw, sélectionneur des champions du monde 2014 après le tirage.
«Nous aurions pu tomber sur plus dur. Nous sommes heureux d’avoir une revanche contre les Pays-Bas. Nous savons que notre chemin pour revenir au plus haut niveau mondial passe par des adversaires difficiles», a souligné Oliver Bierhoff, qui fait partie du staff de Löw.
Allemands et Néerlandais étaient placés dans le même groupe de la Ligue des nations, avec une déroute allemande aux Pays-Bas (3-0), puis un match nul renversant des «Oranje» en Allemagne -2-2 après avoir été menés 2-0 à dix minutes de la fin- qui leur a permis de se qualifier pour le Final Four de cette nouvelle compétition de l’UEFA.
Les Allemands voudront oublier l’humiliation d’une élimination en phase de groupes de la Coupe du monde 2018 en Russie, alors que les Pays-Bas restent, eux, sur deux piteuses éliminations au stade des qualifications pour l’Euro-2016 qui se disputait pourtant pour la première fois à 24, et la Coupe du monde 2018, alors qu’ils avaient pris la 3e place en 2014 au Brésil. Tous deux font partie de la longue liste de pays hôtes pour l’Euro-2020 (12 juin-12 juillet), dont les demi-finales et la finale seront disputées à Londres à Wembley.
Dans les autres groupes, les vice-champions du monde croates du Madrilène Luka Modric, devront se méfier du Pays de Galles emmené par Gareth Bale, coéquipier du meneur de jeu au Real.
De son côté, la Belgique, 3e du Mondial-2018, rencontrera la Russie, inattendu quart-de-finaliste chez elle cet été.
«Certains pensaient que ce serait un groupe facile, ce n’est pas le cas. C’est un groupe très compétitif. La Russie est une des équipes qui étaient très impressionnantes au dernier Mondial», se méfie le sélectionneur belge Roberto Martinez.

Composition des groupes 
Groupe A : Angleterre, République Tchèque, Bulgarie, Monténégro, Kosovo
Groupe B : Portugal, Ukraine, Serbie, Lituanie, Luxembourg
Groupe C : Pays-Bas, Allemagne, Irlande du Nord, Estonie, Belarus
Groupe D : Suisse, Danemark, Eire, Géorgie, Gibraltar
Groupe E : Croatie, Pays de Galles, Slovaquie, Hongrie, Azerbaïdjan
Groupe F : Espagne, Suède, Norvège, Roumanie, Iles Féroé, Malte
Groupe G : Pologne, Autriche, Slovénie, Macédoine, Lettonie
Groupe H : France, Islande, Turquie, Albanie, Moldavie, Andorre
Groupe I : Belgique, Russie, Ecosse, Chypre, Kazakhstan, San Marin
Groupe J : Italie, Bosnie, Finlande, Grèce, Arménie, Liechtenstein.

Calendrier des qualifications et des barrages
Qualifications 

– 21 au 23 mars 2019 : 1re journée
– 24 au 26 mars : 2e journée
– 7 et 8 juin : 3e journée
– 10 et 11 juin : 4e journée
– 5 au 7 septembre : 5e journée
– 8 au 10 septembre : 6e journée
– 10 au 12 octobre : 7e journée
– 13 au 15 octobre : 8e journée
– 14 au 16 novembre : 9e journée
– 17 au 19 novembre : 10e journée
Barrages
– 22 novembre : tirage au sort des barrages de la Ligue des nations
– 1er décembre : tirage au sort de la phase de groupes de l’Euro-2020
– 26 et 27 mars 2020 : demi-finales des barrages de la Ligue des nations
– 30 et 31 mars : finales des barrages de la Ligue des nations
– 12 juin-12 juillet: tournoi, organisé dans douze villes de douze pays, Munich en Allemagne, Bakou en Azerbaïdjan, Copenhague au Danemark, Glasgow en Ecosse, Bilbao en Espagne, Budapest en Hongrie, Dublin en Irlande, Rome en Italie, Amsterdam aux Pays-Bas, Bucarest en Roumanie, Saint-Pétersbourg en Russie et Londres en Angleterre, où Wembley accueillera demi-finales et finale.
A noter que l’Angleterre, la Suisse, le Portugal et les Pays-Bas, placés dans un groupe de cinq équipes (et non six comme d’autres), sont dispensés de matchs lors de la 3e journée des phases qualificatives. Cela leur permet de disputer le «Final Four» de la Ligue des nations du 5 au 9 juin 2019 au Portugal.

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SIDA: Une centaine de cas enregistrés dans la wilaya de Naâma

Mon, 12/03/2018 - 12:57

«Encourager chacun à connaître son état sérologique vis-à-vis du VIH» qui veut dire «connais ton statut», sont là les thèmes qui marqueront la journée mondiale de lutte contre le sida, dans sa trentième édition que célèbre l’humanité chaque année.
Dans la wilaya de Naâma, à Aïn-Séfra, Naâma ou Mécheria, la journée a été marquée par des campagnes d’information et de sensibilisation aux causes et conséquences de cette maladie organisées à travers les EPH, les EPSP de la wilaya, avec à la clé, des projections de vidéos, distribution de dépliants, expositions, etc.
Cette campagne, animée par des comités composés de médecins spécialistes et de paramédicaux, s’étalera sur plusieurs jours à travers les structures sanitaires de la wilaya, à l’effet d’inciter chacun à se protéger et se faire dépister. C’est également une journée d’action et de conscience, où, le 1er décembre de chaque année, plusieurs thèmes sont choisis localement, à l’exemple de : «la main dans la main» ; «ensemble pour lutter contre le VIH» ; «le sujet tabou» ; ou encore «luttons contre le dragon de l’espèce humaine». Ont été conviés aux conférences-débats, les dentistes et les coiffeurs.
La wilaya de Naâma n’est, donc, pas épargnée par ce fléau, où environ une centaine de personnes atteintes du virus sont enregistrées auprès des services de la santé locale, a-t-on encore appris. Ces sidéens séropositifs sont pris en charge par le centre médical spécialisé de la wilaya.
Le sida, dira un spécialiste, «est une maladie comme les autres, nécessitant ainsi un suivi et un traitement durable. II ne faut pas chercher son origine, puisque les atteintes et les contaminations sont multiples, pas uniquement à travers les relations sexuelles ; or, les meilleures campagnes sont celles qui sont menées au niveau local».
Comment, donc, stopper l’épidémie du sida, en casser les tabous, promouvoir l’usage des préservatifs sans discrétion, poursuivre les sensibilisations et les informations à longueur d’année, s’assurer que les voix continuent à être entendues, telles sont les campagnes qui sont menées çà et là, dans les quatre coins du monde, par les associations, les comités et les groupes de lutte contre le VIH, qui continuent à militer tous azimuts contre cette maladie.
Dans son message, l’Onusida rappelle qu’«après 30 ans de lutte, le sida n’est toujours pas éradiqué. Nous avons encore du chemin à parcourir. En 2017, 9,4 millions de personnes ignoraient simplement qu’elles vivent avec une maladie potentiellement mortelle, mais traitable. Si les personnes ne connaissent pas leur statut VIH, celles vivant avec le VIH ne peuvent pas commencer le traitement et celles séronégatives ne peuvent pas acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour préserver leur statut. Si les personnes ne connaissent pas leur statut VIH, elles ne peuvent pas se protéger, protéger leurs familles et leurs partenaires. Si les personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur charge virale, elles ne seront pas sûres de l’efficacité du traitement protégeant leur santé et mettant un terme à la transmission du VIH».
Le Programme commun des Nations-Unies sur le VIH/sida guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : «Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida.» L’Onusida conjugue les efforts de 11 institutions des Nations-Unies (le HCR, l’Unicef, le PAM, le Pnud, l’UNFPA, l’UNODC, ONU femmes, l’OIT, l’Unesco, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable», conclut le message de l’Onusida.
B. Henine

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Lutte contre les accidents de la circulation: Les grands routiers s’associent à la Sûreté nationale

Mon, 12/03/2018 - 12:57

Voilà une action qui mérite d’être citée au moment où l’opinion publique locale, à Relizane , et celle nationale, à travers l’ensemble des régions du pays, se sont focalisées sur les moyens à mettre en œuvre pour éradiquer, un tant soit peu «l’endémie» gravissime de ce qui est convenu d’appeler «le terrorisme routier» en faisant allusion au bilan alarmant des accidents de la route qui endeuillent des dizaines de familles algériennes chaque jour.
Cette volonté est initiée par la sûreté de wilaya de Relizane qui vient, après trois mois de la rentrée des classes, de prendre une initiative visant à renforcer le cadre de la prévention routière par de larges campagnes de sensibilisation ciblées à l’endroit des usagers de la route et des grands routiers dont les chauffeurs de poids lourds, de bus, de taxis et autres effectuant de longs trajets à travers le réseau routier national.

La gare routière Sogral de Relizane a été le cadre idéal ayant permis de regrouper les chauffeurs de transport public.
Il faut se comporter avec la plus grande prudence au moment de la conduite, notamment durant la nuit et se conformer au code de la route avec le respect total des plaques de signalisation routière dont celles faisant référence à la limitation de vitesse et éviter les dépassements dangereux. Ce sont les points cibles ayant étayé la discussion à plusieurs niveaux de responsabilités, touchant toute la problématique sur plusieurs plans décisionnels et exécutifs.
Des comportements simples, selon l’officier chargé de la voirie, aident à sauver des vies humaines alors que beaucoup de conducteurs se comportent avec légèreté et oublient de les prendre avant que l’irréparable advienne. Se conformer aux fondements de la sécurité routière avec toute la rigueur que comprend cette expression est ce qui a été retenu par les usagers de la route et les automobilistes.

Enfin, on comprend maintenant que les automobilistes et les grands routiers transrégionaux sont convaincus de la nécessité de déployer beaucoup d’efforts pour être des chauffeurs modèles.
A. Rahmane

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Bouira: Des travailleurs mis au chômage forcé interpellent les autorités

Mon, 12/03/2018 - 12:54

C’est à un véritable dilemme que les pouvoirs publics de la wilaya de Bouira sont confrontés, concernant l’usine mixte algéro-chinoise la Dauphine d’Or, située à Bechloul et fermée depuis près de deux mois. D’un côté, la population, qui a réclamé la fermeture de ladite usine pour cause de pollution de l’oued induite par ses rejets toxiques, et qui a eu enfin gain de cause, et, de l’autre, les travailleurs qui ont été mis au chômage forcé et qui demandent, après deux mois, la réouverture de l’usine.
L’on se souvient, au début du mois de septembre, dans ces mêmes colonnes, nous rapportions la détresse des citoyens de la commune de Bechloul concernant la pollution et les rejets toxiques de l’usine algéro-chinoise spécialisée dans la fabrication des produits en PVC et en aluminium.
A l’époque, les citoyens de Bechloul, à 20 kilomètres au sud-est de Bouira, avaient organisé une marche depuis le chef-lieu de la commune jusqu’au siège de cette usine sis au niveau de la zone d’activité, afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les dangers des rejets toxiques de cette usine, ainsi que les émanations des gaz et la pollution de l’air d’une fonderie  installée et exploitée illégalement puisque, selon les responsables de l’environnement et même ceux du bureau d’hygiène communale, le cahier des charges mentionnait la fabrication du PVC et de l’aluminium à partir de matières premières et non du recyclage comme le font les responsables de cette usine.
Aussi, juste après cette marche, les pouvoirs publics ainsi que la Direction de l’environnement ont pris leurs responsabilités en demandant instamment aux responsables de cette usine, qui emploie près de 300 personnes, de procéder immédiatement à l’installation d’une station d’épuration pour ces rejets liquides ainsi que des filtres pour les rejets aériens.
De fait, les responsables de cette usine, qui ont été réceptifs, ont procédé à la fermeture de l’usine et au renvoi des quelque 300 travailleurs mis au chômage, le temps d’installer la station d’épuration.
Cependant, si cette démarche a grandement satisfait la population qui s’est sentie enfin écoutée et les pouvoirs publics à ses côtés, les centaines de travailleurs qui sont mis au chômage et qui sont sans aucun revenu depuis, ont manifesté, hier, devant le siège de la daïra pour alerter les mêmes autorités sur leur situation sociale des plus critiques. Des pères de famille se sont élevés, hier, contre leur licenciement, surtout que la réalisation de ladite station d’épuration tarde à se faire. Ils interpellent les pouvoirs publics, en premier lieu le wali, afin de faire pression sur les responsables de cette usine pour activer les procédures d’installation de la station d’épuration et le redémarrage de l’usine.
Cela étant, selon un responsable de l’usine qui intervenait sur les ondes de Radio Bouira, les bâtiments qui devront accueillir la station d’épuration sont fin prêts, de même que plusieurs autres installations nécessaires et l’usine devra être fonctionnelle juste après l’installation de quelques équipements qui se trouvent actuellement au niveau du port. Autant dire que le redémarrage de l’usine n’est qu’une question de semaines. Pour sa part, la directrice de l’environnement de la wilaya de Bouira, qui intervenait également sur la même radio, les responsables de l’usine ont reçu un certain nombre de réserves concernant les rejets liquides dangereux qui avaient occasionné beaucoup de dégâts au niveau de l’oued Zaïane que plusieurs agriculteurs qui habitent en aval de l’usine utilisent au quotidien, ainsi que l’existence d’un grand four utilisé pour la fonte de l’aluminium récupéré et recyclé alors que cette opération n’existe pas dans le cahier des charges. Une fois la station d’épuration installée et fonctionnelle et les réserves levées, l’usine reprendra normalement ses activités, mais pas avant.
Y. Y.

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Oum-El-Bouaghi: Les exportations hors hydrocarbures en débat à la Chambre de commerce et d’industrie

Mon, 12/03/2018 - 12:53

La Chambre de commerce et d’industrie «Sidi R’ghis» d’Oum-El-Bouaghi, en étroite collaboration avec la Direction du commerce, a organisé en cette fin de semaine une journée d’étude portant sur le thème : «La promotion des exportations hors hydrocarbures», une journée abritée par la maison de la culture Nouar-Boubakeur du chef-lieu de wilaya.
L’ouverture solennelle de cette importante journée a été donnée par M. Saïm H., le nouveau président de la CCI plébiscité lors de la dernière assemblée élective à la tête de cette structure qui a mis en exergue l’impact du thème retenu, un thème qui est tombé à point-nommé puisqu’il traite des exportations de produits algériens au moment où les prix du pétrole ont connu une baisse vertigineuse, une situation qui pousse les pouvoirs publics à encourager des créneaux éligibles à l’exportation.
Lui succédant, le directeur du commerce d’Oum-El-Bouaghi a, à son tour, développé une intervention à l’adresse des investisseurs pour proposer les services de son département et tous les avantages accordés par cette structure qui rentrent dans le cadre des nouvelles dispositions visant à alléger et écourter les délais.
L’intervention de M. Hamel N., directeur de la CCI Sidi R’ghis, que nous remercions au passage pour la considération  qu’il donne à la corporation de la presse, a souligné l’importance du thème.
M. Zinaï S., un cadre de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur Agex, a développé toutes les facilités accordées aux exportateurs de produits hors hydrocarbures, il a parlé de son expérience dans le domaine de l’exportation pour encourager les investisseurs à s’orienter vers cette stratégie qui a un impact positif sur l’économie nationale.
De son côté, la Direction des impôts a été représentée par M. Boughalem F. qui a souligné les avantages et les différentes incitations accordés par le ministère des Finances au volet des exportations hors hydrocarbures.
Après une pause-café, les travaux ont repris avec l’intervention de M. Boualem Terafi, cadre de la CACI, qui développa le soutien de la Chambre aux exportations hors hydrocarbures notamment les visites des délégations étrangères et visites des délégations algériennes à l’étranger.
Le représentant du CNRC, Centre national du registre de commerce, a fait une intervention remarquable notamment avec l’entrée en vigueur du document électronique, une technologie révolutionnaire dont la méthode est très pratique, rapide et aérée. Cependant, il déplore le désintéressement des détenteurs du registre de commerce de prendre attache avec le CNRC pour en connaître de près les avantages.
Durant cette journée, ô combien importante de par le thème retenu, les débats ont été ouverts aux participants qui, rappelons-le, sont venus en nombre important dont pratiquement tous les investisseurs exportateurs de la région. Des débats fructueux qui ont vu les exportateurs expérimentés donner des conseils aux nouveaux pour leur faire gagner beaucoup de temps dans les procédures.
Le point faible de cette journée, selon les participants et les hommes d’affaires, fut l’absence des institutions financières, les banques, alors que ces dernières sont le noyau et la pierre angulaire du sujet, en donnant des éclaircissements sur les méthodes et les procédures à suivre.
Moussa Chtatha

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Mostaganem: 465 nouveaux hadjis tirés au sort

Mon, 12/03/2018 - 12:49

L’opération de tirage au sort pour le pèlerinage 2018 a été effectuée au niveau de la salle Cheikh Hamada à Mostaganem ainsi que dans les différentes communes de la wilaya.
Cette étape était tant attendue pour les nouveaux hadjis qui auront le privilège d’accomplir le 5e pilier de l’Islam.
Ce samedi 1er décembre, la salle de spectacles Cheikh Hamada a regroupé toutes les personnes inscrites soit directement à l’APC soit sur internet aspirant à voir leurs noms ressortis par le tirage au sort du quota réservé pour la wilaya qui est de 465 places.
L’opération s’est déroulée sans incident notable sous la supervision du directeur des affaires générales et de la réglementation (Drag), des membres de l’APC et d’un imam représentant la Direction des affaires religieuses et des wakfs.
Certains des candidats heureux ont postulé au moins cinq fois de suite voire plus pour ce tirage au sort tandis que chez d’autres, la déception était visible sur de nombreux visages qui n’ont pas obtenu le billet pour s’envoler vers les Lieux Saints de l’Islam.
Enfin, d’autres noms ont été également tirés au sort parmi les candidats formant ainsi une liste additive en cas d’empêchement de ceux déjà révélés par le tirage au sort.
A. Bensadok

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En campagne à Annaba : Ali Haddad vante son bilan et critique ses détracteurs

Mon, 12/03/2018 - 11:54

Écrit par M. RAHMANI

Le président du FCE et candidat à sa propre succession, Ali Haddad, était hier en campagne à Annaba pour y tenir un dernier meeting avant l’élection qui devra avoir lieu le 15 décembre courant à Alger.

Accompagné de Laïd Benamor, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, et devant un parterre de plus de 150 délégués et chefs d’entreprises des wilayas de l’Est, entre autres, Constantine, Béjaïa, Batna, El Tarf, Souk-Ahras, Guelma, Skikda, M. Haddad a pris la parole pour faire le point sur la situation économique actuelle, citant les grandes réalisations dans les domaines des infrastructures, de l’industrie et de l’agriculture, tout en rappelant la contribution du FCE à ces projets. «Après Tlemcen et Laghouat, nous nous rencontrons aujourd’hui à Annaba, cette wilaya qui n’a encore exploité qu’une infime partie de ses énormes potentialités, comme c’est le cas partout ailleurs dans les autres wilayas du pays. Le défi auquel nous sommes confrontés au FCE est de développer ces capacités pour construire une économie forte et diversifiée», a-t-il martelé devant une assistance toute acquise et qui écoutait dans un silence religieux. Poursuivant, il dira que le FCE a fait un pas de géant en devenant une importante organisation patronale, mais que les acquis doivent être renforcés. «Nous avons conscience, ajoute l’orateur, que la construction d’une organisation n’est pas une fin en soi. Il faudrait en mesurer l’efficience sur la base du rôle qu’elle joue et les services qu’elle rend au groupe qu’elle représente. Il faudrait que cette organisation soit au service de l’entreprise et participe au progrès et à l’essor économique du pays. L’organisation patronale doit jouir d’une forte représentativité pour qu’elle soit entendue et considérée au niveau national et devenir un partenaire crédible au niveau international.» Parlant de la tripartite, il rapportera à l’assistance que des propositions et des contributions ont été faites et ont été adoptées par le gouvernement et ont fait l’objet de textes législatifs au profit des entreprises. «Le FCE, précise M. Haddad, a accompagné le développement économique du pays grâce à la vision éclairée du président de la République. Les programmes lancés ont permis la réalisation des infrastructures indispensables à toute politique visant la croissance économique et sociale régionale ou nationale.» S’attaquant à ses détracteurs, il dira qu’il rejette toutes les «analyses» dites neutres et expertes, mais qui, en réalité, sont tendancieuses. «Le FCE, contrairement, veut une accélération et un approfondissement des réformes visant à construire et à diversifier une économie productive», lance-t-il. Sur sa lancée, l’orateur fustigera certains opérateurs qualifiés «d’ingrats», car «s’ils réussissent, ils s’en attribuent les mérites et à leur sens aigu de l’entrepreneuriat, et si c’est plutôt le contraire, ils chargent les pouvoirs publics les accusant d’avoir été à l’origine de leurs problèmes». «Il n’est pas possible, ajoute-t-il, que ces opérateurs, qui ont amassé des fortunes grâce aux dispositions et aux différents soutiens apportés par l’Etat, nient, par la suite, ces avantages et dispositions grâce auxquels leurs entreprises ont atteint des taux de croissance à  2 chiffres.» L’assistance présente n’a fait qu’applaudir tout au long de l’intervention de M. Haddad qui, visiblement, était dans son élément et agissait comme s’il était déjà réélu à ce poste.
Un terrain conquis et qu’il a travaillé au corps pendant ces trois (3) heures de rencontre, durant lesquelles on aura vu un Haddad déterminé et sûr de lui.
Le 15 décembre il sera certainement plébiscité.

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France: Macron cherche une réponse au chaos de samedi à Paris

Mon, 12/03/2018 - 11:53

Une réunion de crise s’est tenue hier au sommet de l’Etat en France pour chercher des réponses à la crise provoquée par les émeutes inédites qui ont secoué Paris lors des manifestations des «Gilets jaunes», ces Français modestes dénonçant la politique économique et sociale d’Emmanuel Macron.
Le Président, tout juste rentré de Buenos Aires, a réuni à la mi-journée le Premier ministre Edouard Philippe, celui de l’Intérieur Christophe Castaner (accompagné de son secrétaire d’Etat Laurent Nunez) et François de Rugy, ministre de l’Ecologie, pour tirer les conséquences de l’incroyable journée de samedi où des quartiers huppés de Paris ont été le théâtre de scènes insurrectionnelles.
Auparavant, il s’était rendu au pied de l’arc de Triomphe, célèbre monument parisien où repose le Soldat inconnu, qui a été dégradé samedi lors de la troisième journée de mobilisation des «Gilets jaunes», fronde de Français et Françaises modestes auxquels se sont joints de nombreux casseurs, qui semblent échapper à tout contrôle.
Un total de 136 000 personnes ont participé samedi dans toute la France à la troisième journée de mobilisation des «Gilets jaunes» au cours de laquelle 263 personnes ont été blessées contre 166 000 le samedi précédent (chiffre revu à la hausse hier, le précédent étant de 106 000).
Au total, à Paris, 412 personnes ont été interpellées et 378 placées en garde à vue, selon un bilan hier de la préfecture de police qui chiffre à 133 le nombre de personnes blessées dans la capitale.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un automobiliste est mort à Arles (sud-est) après avoir percuté un poids lourd à l’arrêt en raison d’un embouteillage provoqué par un barrage de «Gilets jaunes». Cet accident porte à trois le nombre de décès liés au mouvement depuis son démarrage voilà trois semaines. Samedi soir, alors que des voitures brûlaient en plein Paris et que des magasins étaient pillés, Emmanuel Macron avait accusé les manifestants violents de ne vouloir que le «chaos». Son ministre de l’Intérieur Christophe Castaner n’a pas écarté la possibilité d’instaurer l’état d’urgence pour éviter une nouvelle flambée de violences samedi prochain. Le président du Sénat Gérard Larcher a exhorté hier le gouvernement à apporter «une réponse politique» à la crise, jugeant que le gouvernement n’avait «pas droit» à «un troisième samedi noir» à Paris. Le gouvernement doit trouver une réponse sécuritaire aux méfaits des casseurs mais ne peut manifestement plus faire l’impasse face à la «colère légitime», selon les mots du président, des «Gilets jaunes», ce mouvement social protéiforme qui s’élevait au départ contre la hausse des carburants puis s’est élargi au pouvoir d’achat et qui accuse le gouvernement de les traiter par le mépris et l’intransigeance. Après la folle journée de samedi, marquée aussi par des manifestations et des heurts en province, certaines voix du pouvoir laissent entendre qu’il y aura du changement, au moins dans la forme, de l’action gouvernementale.
«Là où on a péché, c’est que l’on a été trop éloignés des réalités des Français», a estimé dans le Parisien le nouveau patron du parti macroniste LREM (La République en Marche), Stanislas Guérini, élu samedi.

Samedi soir, M. Castaner a reconnu que le gouvernement s’était «planté sur un certain nombre de séquences de communication et de pédagogie, notamment sur l’enjeu de se sortir du tout pétrole», puisque le boutefeu de cette colère populaire a été un projet de taxe sur les carburants censée financer la transition écologique.
Mais l’opposition et une partie des «Gilets jaunes», mouvement sans structure ni dirigeant clairement désigné qui a pour signe de reconnaissance le gilet de sécurité fluorescent des automobilistes, réclament d’abord un geste fort au gouvernement, à commencer par un moratoire ou un gel de la hausse des taxes sur les carburants.
A droite, le président des Républicains, Laurent Wauquiez, a réitéré son appel à un référendum sur la politique écologique et fiscale d’Emmanuel Macron.  Marine Le Pen (extrême droite) a demandé à être reçue par M. Macron avec les autres chefs de partis politiques d’opposition. Elle a aussi demandé la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections.

A gauche, le patron des socialistes, Olivier Faure, a réclamé des Etats généraux sur le pouvoir d’achat.
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise (gauche radicale), a appelé à rétablir l’impôt sur la fortune et applaudi «l’insurrection citoyenne» qui «fait trembler la macronie et le monde du fric».
Face à ces revendications, pour la plupart sur la table depuis plusieurs jours, le gouvernement a annoncé des mesures d’aide (chèque énergie, prime à la conversion) mais écarte tout changement de cap. Hier, son porte-parole Benjamin Griveaux a réitéré cette position, «parce que le cap est le bon».
Face à la difficulté de canaliser vers des structures de négociation un mouvement né hors de tout cadre, M. Griveaux a rappelé la disposition du gouvernement au dialogue, assurant que l’exécutif est «prêt» à discuter avec les représentants de «Gilets jaunes libres» auteurs d’une tribune appelant à une sortie de crise publiée dans le Journal du Dimanche.

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Présidentielle: Vers une prolongation du mandat de Bouteflika ?

Mon, 12/03/2018 - 11:43

Le débat autour d’une possibilité du report de l’élection présidentielle s’est installé lentement mais sûrement sur la scène nationale. Ses partisans l’expriment de manière claire en se basant sur un argumentaire souvent similaire. Jusqu’à l’heure, ces arguments n’ont provoqué aucune réaction des centres dits proches du pouvoir et habituellement prompts à «démonter» ou rectifier les démarches jugées inopportunes.

Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Tout au contraire, puisque ces mêmes cercles ont fini eux-mêmes par introduire une nuance de taille en modifiant leur discours initial, portant sur la candidature de Abdelaziz Bouteflika, et l’entraîner sur un tout autre terrain : celui de la «continuité». Au milieu de l’été dernier, l’ancien secrétaire général du FLN avait d’ailleurs tenu à bien marquer et faire remarquer le fait en demandant aux journalistes de bien faire la différence entre «se porter candidat» et «continuer son action à la tête de l’Etat». «Il ne faut pas parler de candidature, a-t-il alors ajouté, mais de poursuite de mission. Il faut saisir la nuance.»

La nouvelle terminologie utilisée interpelle, mais survient sans doute trop tôt pour susciter l’ouverture d’un débat sur le sujet. Ould-Abbès, qui semblait alors investi d’une mission bien précise, ne s’exprimait à l’évidence pas au seul nom du parti. Le fait se vérifie sans tarder. Le RND et le TAJ réorientent leurs discours politiques sur la présidentielle en les axant également sur le concept de «continuité nécessaire à l’édification de l’Etat».
Dans une action commune, quinze petits partis politiques se réunissent quelques semaines plus tard au siège de l’ANR (Alliance nationale républicaine) pour exprimer leur soutien au président de la République et signent un texte centré sur «la continuité dans le cadre de la stabilité et des réformes». La «nuance» se transforme ainsi en constante, élément fondamental de tous les propos politiques axés sur l’échéance de 2019.
Samedi encore, Seddik Chihab l’a marqué dans le cadre d’un nouvel appel au cinquième mandat lancé à partir de la wilaya d’El-Tarf. Le porte-parole du RND a ainsi tenu à souligner que «le conclave avait pour objet de demander instamment au président de la République de continuer son œuvre d’édification du pays». De Relizane, le ministre chargé des Relations avec le Parlement a tenu un discours identique en demandant «au Président de poursuivre sa mission».

Ce même jour, le leader du MSP (Mouvement de la société pour la paix) invitait, de son côté, les dirigeants de la classe politique algérienne à débattre de la situation actuelle «porteuse de dangers» et de prendre «si nécessaire» la décision de lancer un appel commun au report des élections. L’idée n’est pas nouvelle. Quelques jours auparavant, le responsable du FNA (Front national algérien) avait formulé la même proposition mais en exprimant directement le souhait de voir le mandat présidentiel en cours se prolonger en attendant de voir la situation se clarifier.
La sortie publique de Abderrezak Makri a été perçue comme étant une adhésion à cette proposition et un élargissement des cercles en faveur du prolongement du mandat en cours. Les partisans de cette option se basent sur le «flou» actuel. Une situation qui freine, apparemment, la décision du MPA. Amara Benyounès, qui s’exprimait publiquement ce week-end, n’a toujours pas fait connaître la position de son parti sur la question. «Le président de la République a toujours su sur qui compter dans les moments difficiles», a-t-il, cependant, déclaré. Est-ce une manière de dire que son silence actuel sur le sujet est dû à la sensibilité de la période ? Quelle qu’en soit la raison, sa position alimente les interrogations mais aussi les doutes qui entourent l’évènement à venir.
L’idée d’une possible prolongation du mandat présidentiel actuel aura-t-elle un effet boule de neige ? Sous quelle forme juridique, légale s’appuierait une telle démarche ? Dans les milieux où le débat est en cours, certains se penchent déjà sur les textes en vigueur pour y voir plus clair…

Louisa Hanoune s’explique
Contactée pour en savoir plus sur ses récentes déclarations au sujet du cinquième mandat, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a tenu à préciser que ses déclarations ont été mal interprétées.
Interrogée par les journalistes au sujet du «consensus autour d’un candidat pour la présidentielle, j’ai répondu que la question du cinquième mandat n’était pas à l’ordre du jour. J’ai ensuite précisé que cela ne pouvait se faire et que c’était là un avis très personnel et pas celui du parti qui ne s’est pas penché sur la question.
L’absence d’éléments ne nous permet pas aujourd’hui d’entrer dans un débat portant sur des sujets contraires à mon éthique et à celle de tout le parti d’ailleurs».
A. C.

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Mohamed Ben Salmane à Alger: Algérie-Arabie Saoudite, une relation bien compliquée

Mon, 12/03/2018 - 08:15

Ghania Oukazi

La visite à Alger du prince héritier saoudien a lieu dans un contexte géopolitique complexe et dangereux dont les conséquences menacent le monde arabe et musulman et place l’Algérie en ligne de mire.

L’on sait que les deux pays se partagent en plus de leur commission mixte, un conseil d’affaires qui se réunit aujourd’hui au CIC et une commission parlementaire. Ceci, sans compter les nombreux Algériens qui se dirigent vers La Mecque pour une Omra ou un Hadj et dont les conditions de séjour ont, de tout de temps étaient, à la demande de l’Algérie, améliorées par le royaume saoudien. Mais au-delà de leur volonté de concrétiser les accords de coopération économique conclus par la 13ème réunion de leur commission mixte, en avril dernier, à Ryadh, dont le montant avoisinerait, dit-on, les 10 milliards de dollars, les plus hautes autorités des deux pays entretiennent, depuis toujours, un niveau politique de discussions assez élevé, au regard de leur position géostratégique respective l’une -l’Algérie- en Afrique du Nord et dans le Grand Maghreb, et comme ouverture incontestable sur tout le continent et l’autre -l’Arabie Saoudite- dans le Golfe et l’ensemble du Moyen-Orient.

Le séjour de Mohamed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud à Alger depuis hier soir, ne peut qu’être, dans ce sens, marqué par une éminence politique sans pareille. Les contingences passées, présentes et à venir en imposent, ainsi, ce caractère par excellence, avant même que le rapprochement qu’il exige entre les deux pays, ne se traduise par la signature de projets économiques importants. «Dans le cadre des relations fraternelles solides liant l’Algérie et le Royaume d’Arabie Saoudite, le Prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, entamera une visite officielle en Algérie, les 2 et 3 décembre 2018, à la tête d’une délégation de haut niveau qui compte des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des personnalités saoudiennes éminentes», a précisé le communiqué que la présidence de la République a rendu public, samedi dernier.

A qui profite le crime ?

Une visite qui vise, est-il dit, «la consolidation des relations privilégiées, entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et élargir le partenariat économique, entre les deux pays». Le communiqué de la présidence souligne en dernier que : «cette visite sera l’opportunité d’examiner et d’échanger les points de vue sur les questions politiques et économiques arabes et internationales, d’intérêt commun, et à leur tête la question palestinienne et les situations, dans certains pays frères, outre les évolutions du marché pétrolier.» C’est cette dernière phrase qui pèsera le plus, en principe, dans le déplacement du prince héritier en Algérie, entre autres raisons, les pressions internationales qu’il subit depuis l’assassinat du journaliste Jamel Khashoggi, à Ankara, et les bouleversements qu’elles pourraient entraîner. Pour l’heure, tous ceux qui ont promis d’apporter la preuve «concrète» de l’implication directe de MBS, dans cette liquidation physique d’un exilé politique saoudien, en Turquie, connu pour ses «accointances» avec des groupes islamistes et terroristes (ses écrits et photos faisant foi), n’ont pas donné plus que des déclarations, parfois même, contradictoires sur une affaire scabreuse des plus étranges. Il est dit depuis la médiatisation de ce crime par les autorités turques que Khashoggi a été assassiné à l’intérieur du Consulat saoudien à Ankara. L’on s’interroge sur le mobile d’un crime qui, s’il a été perpétré dans de tels lieux, ne pouvait en aucun cas et d’aucune façon être dissimulé. Pour cause, le journaliste s’était fait accompagné par sa fiancée turque qui l’avait attendu longtemps mais en vain, il n’en sortira plus jamais. Première conclusion, ceux qui l’avaient fomenté savaient qu’ils allaient, tout de suite être identifiés, peut-être pas par leur nom, mais du moins par leur pays d’origine.

L’assassinat de tous les soupçons

L’affaire Khashoggi a permis à la Turquie d’Ordogan de se rapprocher des Etats-Unis et de se repositionner sur l’échiquier des pays qui veulent diriger le monde musulman à l’exemple de l’Iran et de l’Arabie Saoudite. Il reste toutefois curieux que les diplomatiques saoudiens aillent jusqu’à donner la preuve de leur forfait, tout de suite après l’avoir commis, sans prendre aucune précaution pour en maintenir le doute ne serait-ce que sur certains détails. Au regard de ce qui est avancé, à ce jour, sur ce crime abominable, non seulement ses auteurs semblent avoir fait exprès pour attirer l’attention sur le pays des Al-Saoud mais surtout sur son prince héritier dont les rapports avec celui de l’oncle Sam se confondent dangereusement, depuis son intronisation par le roi-père. Les pressions internationales qui pèsent sur le royaume pourraient aboutir à des résultats auxquels personne ne s’y attendrait. Il est sûr, en tous cas, que les Etats-Unis en tireraient le plus grand profit et les plus gros dividendes. Depuis sa prise des pouvoirs, MBS s’est trop impliqué avec Donald Trump, un président qui, dès son arrivée à la Maison Blanche, a décidé de régenter le monde entier par les guerres et les complots. Pour ses débuts, le président américain s’est retiré de l’Accord nucléaire conclu avec Téhéran, en 2015 et a poussé Ryadh à se braquer sur Téhéran pour en faire un véritable diable qui menace les fondements de l’Islam (sunnite), et l’existence même des Nations arabes et du monde musulman. Les campagnes politiques et médiatiques sont féroces contre «la peur du péril persan de Bab El Mandeb, au Canal de Suez et plus loin encore.» Ce qui n’a pas amené l’Algérie à l’erreur face au pays de Hassan Rohani parce qu’elle en a toujours fait un allié de taille dans le choix du règlement de certaines questions politiques et économiques cruciales. La Palestine occupée, la Syrie, le Yemen, l’Irak en sont en pôle position. L’OPEP est cette autre instance où les deux pays, l’Algérie et l’Iran, se serrent les coudes pour atteindre leurs objectifs.

La Palestine occupée et «l’accord du siècle»

L’on se souvient que le premier voyage de MBS, a été, en mars dernier, aux Etats-Unis accompagné de l’ensemble de son gouvernement, et a duré plus d’une quinzaine de jours. Premier contrat conclu, un accord sur des livraisons d’armements américains pour 100 milliards de dollars. Sa randonnée américaine avait eu lieu alors que les Houthis lançaient des missiles sur Ryadh, plongeant les populations dans une frénésie insoutenable. Les Houthis est cet autre dossier qu’Alger pourrait discuter avec MBS pour avoir défendu le Yémen de cette colonisation saoudienne qui ne dit pas son nom. L’on rappelle que l’Algérie a refusé de participer à l’alliance militaire arabe qui s’était constituée, dès les premiers tirs des Houthis que Ryadh affirme être une force «militaire» de Téhéran. La question palestinienne sera, elle aussi, au menu des discussions avec les autorités algériennes. Evident, puisque MBS est au nom de «l’accord du siècle» fomenté par Trump, à la tête d’un processus de «normalisation» avec l’entité sioniste au détriment de la cause de décolonisation des territoires et du peuple palestiniens. Une sorte de «plan de paix» que Trump a repris de la feuille de route de George W. Bush, «accordant aux Palestiniens des semblants de territoires contre le maintien des aides financières à l’Autorité palestinienne, et reléguant la question d’Al Qods et des réfugiés aux calendes grecques (promesse de négociations futures).» Le prince héritier n’a rien d’un dirigeant arabe qui fait de cette décolonisation une de ses priorités. Bien au contraire, il semble œuvrer pour retourner la question en en faisant un simple problème humanitaire, à chaque fois que les Palestiniens de Ghaza se font bombardés par les Israéliens. Il est attendu qu’Alger affiche une fin de non-recevoir à cette demande des pays du Golfe qui remet en cause les profondeurs de la déclaration historique de Boumediène «nous sommes avec la Palestine fautive ou victime» et priverait l’Algérie même de son habit de «La Mecque des mouvements de libération» qu’elle porte tout au long de l’histoire depuis l’avènement des indépendances du tiers monde.

Le «juste milieu» de l’Algérie

Avec toutes les divergences qui minent la relation algéro-saoudienne et qui impactent leur position respective sur les grands dossiers régionaux et internationaux, les autorités algériennes, notamment depuis l’arrivée de Bouteflika à El Mouradia, font tout pour la préserver des remous et des bouleversements. Alger, faut-il le rappeler, a soutenu Ryadh quand il a eu, au milieu de cette année, des démêlées avec le Canada à propos «des droits de l’Homme». Mais les plus hautes autorités ont préféré «le juste milieu» quand il s’est agi de la plus profonde crise diplomatique qui a opposé Téhéran et Ryadh, après l’exécution de l’imam Nimr Baqer Al Nimr, en janvier 2016. Le royaume avait rompu avec fracas ses relations diplomatiques avec l’Iran. Le condamné à mort a été jugé, en octobre 2015, pour avoir mené une contestation chiite à Qatif, à l’est de l’Arabie, poussant ainsi les deux millions de chiites que compte ce pays, à se révolter et à demander la sécession de cette région tout autant que celle d’Al Hassan. Par un communiqué de son MAE, l’Algérie avait appelé «instamment, les directions politiques des deux pays à la retenue afin d’éviter une détérioration de la situation qui aurait des conséquences dommageables graves, au double plan bilatéral et régional, dans un contexte géopolitique et sécuritaire, particulièrement, sensible.» Mais en appelant en même temps, au «respect de la sacralité de la vie humaine» et à «l’exigence du respect scrupuleux des principes devant régir les relations entre les Etats, notamment celui de la non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats, ainsi que la protection de l’inviolabilité des représentations diplomatiques et consulaires, en tous lieux et en toutes circonstances», elle a, surtout, mis dos-à-dos les deux antagonistes et les a mis face à leurs responsabilités respectives.

Aujourd’hui, l’Iran qui se démène face à un nouveau embargo américain après celui qui a duré plus de 40, cherche à faire monter le prix du baril de pétrole qui vient de chuter comme en 2014. Alger et Téhéran, tout autant que la Communauté internationale, savent que c’est l’Arabie Saoudite qui en a été la cause après avoir déversé une production supplémentaire sur le marché comme l’a voulu Trump. Pourtant, au lendemain de l’accord d’Alger de 2016, le ministre saoudien avait promis d’en respecter les clauses dont l’essentiel visait l’augmentation du prix du baril après une réduction de l’ordre de 980.000 b/j des 33,5 millions alimentant le marché. Le royaume devait diminuer de 500.000 ses 10,5 millions b/j. Ryadh vient de faire capoter cet accord sans regrets.

La diplomatie «hard» de MBS

Trump a fait en sorte que ça soit ainsi et il a réussi. Ses menaces de représailles sur MBS ont été fortes et sans relâche. L’affaire Khashoggi est apparue pratiquement dans les mêmes moments. Le royaume n’a pas hésité à inonder le marché pour faire baisser le prix de façon drastique.

En parallèle du tout, le président américain a depuis quelque temps l’Algérie en tête. Il lui a retiré le dossier libyen en appelant l’Italie «au nom de l’histoire» à en être le chef de file de son règlement avec à ses côtés l’Egypte. La brusque envie du maréchal Haftar, ce pur produit américain, de «diriger la guerre» vers l’ouest en faisant allusion à l’Algérie, n’a rien d’une vue de l’esprit ou d’une vision d’optique. Elle marque, lourdement, des visées occidentales qui n’ont pas fini de se dessiner depuis «les printemps arabes.» Les signes avant-coureurs sont bien visibles. Eric Denussy, cet ancien membre des Services secrets français avait bien déclaré il y a à peine quelques années que «l’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et par l’alliance entre les Etats-Unis et les frères musulmans comme le domino du printemps arabe qui n’est pas tombé et qui doit tomber coûte que coûte.» Anne Marie Lizin, (décédée il y a près de 4 ans), celle qui a été, entre autres, présidente honoraire du Sénat belge, avait dit à la même période que «l’Arabie Saoudite œuvre a déstabiliser, volontairement, les frontières sud de l’Algérie en finançant les salafistes et les groupes dihadjistes du Nord Mali.» Ces toutes dernières années, les analystes politiques affirment que «les Etats-Unis et Israël veulent imploser les Etats nationaux à travers les solidarités segmentaires, ils travaillent sur les charges symptomatiques des peuples, c’est une forme de guerre.» L’arrivée de MBS au trône a fait en sorte, selon eux, de «remplacer la diplomatie ‘soft’ du royaume par une diplomatie ‘hard’ et la grande question est de savoir si ceci répond à une stratégie réfléchie ou à l’exécution d’ordre données de l’extérieur».

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FAF – Contrôle antidopage: La Commission médicale aux abonnés absents

Mon, 12/03/2018 - 08:13

Kamel Mohamed

    On le disait déjà, le football algérien avance en reculant. Les contrôles antidopage effectués par la Commission médicale de la FAF de manière systématique après les matches de championnat ont quasiment disparu. On ne voit plus les délégués de la FAF qui se déplacent dans les stades de football pour faire subir de manière inopinée un contrôle antidopage à des joueurs choisis au hasard. Ces contrôles, qui étaient effectués régulièrement à travers tous les stades d’Algérie, avaient permis à l’époque de dévoiler un grand nombre de joueurs qui se dopaient et consommaient des médicaments prohibés, ou ce qui est communément appelé des compléments alimentaires. Des sanctions avaient été prononcées à l’encontre des joueurs qui se dopaient et ont carrément disparu du monde du football algérien. Ces contrôles avaient amené les joueurs à faire preuve de vigilance et à demander à chaque fois l’avis du médecin de l’équipe avant de prendre le moindre médicament. Ainsi, les cas de dopage avaient sensiblement baissé pour disparaître. Cependant, il est regrettable de constater aujourd’hui l’absence de ces contrôles. La Commission médicale de la FAF brille par son absence dans les stades de football, dans la mesure où on n’assiste plus aux contrôles inopinés des joueurs à la fin des matches de championnat. En ce sens, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, avait raison quand il a déclaré que les athlètes algériens réalisent de bons résultats au niveau national grâce au dopage, alors qu’ils n’arrivent pas à s’imposer dans les compétitions internationales. Cette réalité touche la quasi-totalité des disciplines sportives en Algérie dont le football. La FAF ne publie plus la nomenclature des médicaments pouvant être considérés comme des produits dopants. Les footballeurs, dont la plupart ont un niveau d’instruction limité, sont exposés au danger de consommer des compléments alimentaires, considérés comme étant des produits dopants. Il ne faut donc pas s’étonner si les footballeurs au niveau local n’arrivent pas à s’imposer et sont dépassés par les professionnels qui évoluent dans les championnats étrangers où ils bénéficient d’une meilleure prise en charge au sein de leurs clubs respectifs.

La FAF gagnerait à réactiver les contrôles antidopage dans les stades de football afin de rétablir son autorité et aussi préserver la santé des joueurs. La Commission médicale de la FAF, qui était présente sur le terrain du temps de l’ancien président de la fédération, Mohamed Raouraoua, est devenue inactive.

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CR Belouizdad: Abdelkader Amrani nouvel entraîneur

Mon, 12/03/2018 - 08:11

M. B.

      Le désormais ex-entraîneur du CS Constantine, Abdelkader Amrani, devrait s’engager dans les toutes prochaines heures avec le CR Belouizdad. Une réunion a regroupé samedi à Alger le directeur général sportif du CRB, Saïd Allik, l’entraîneur Amrani et le DG du groupe Madar Holding, l’actionnaire majoritaire du club. Après négociations, le technicien tlemcenien a accepté de prendre en charge la barre technique du club algérois, a-t-on appris de sources proches. Les concernés sont tombés d’accord sur les modalités du contrat et il ne reste que la signature qui, selon nos sources, devrait avoir lieu hier dans la matinée au siège du club. L’ancien coach du CSC, avec lequel il avait reporté le titre la saison écoulée, devait être présenté aux médias dans la foulée. Il faut dire que la mission d’Abdelkader Amrani ne sera pas aisée. Il aura pour objectif de sortir le CRB des profondeurs du tableau et contribuer au maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis. Côté effectif, le Chabab devrait profiter de ce mercato hivernal pour renforcer ses trois compartiments.

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Handball – Division Excellence: Première défaite du CRB Baraki

Mon, 12/03/2018 - 08:11

Ali Sadji

     Comme annoncé auparavant, le déplacement du CRB Baraki s’annonçait très problématique pour les banlieusards algérois qui devaient affronter une équipe du CRB El-Harrouch en pleine verve actuellement. Le résultat de la rencontre en faveur des locaux est venu confirmer cette prévision, le CREA infligeant leur première défaite aux visiteurs après des débats très serrés qui sont finalement revenus aux gars de l’Est par la plus petite des marges. De son côté, le leader, l’ES Aïn-Touta, poursuit sa marche victorieuse avec une huitième victoire en autant de rencontres disputées, soit un remarquable sans-faute pour les Aurésiens qui restent biens ancrés sur leur fauteuil. Ils sont suivis à la seconde place par le GS Pétroliers, difficile vainqueur chez lui d’une fougueuse équipe de la JS Saoura qui a tenu la dragée haute aux poulains du coach Zeguili. L’explication, c’est peut-être le fait que ce dernier a fait tourner son effectif, laissant au repos les cadres de l’équipe, à l’image du gardien Slahdji et du buteur Bechkour. A présent, le GSP occupe la place de dauphin de l’ESAT, le CRBB ayant décroché à la troisième place après sa défaite. En quatrième position, l’ES Arzew demeure toujours aux portes d’une éventuelle qualification au play-off avec le nouveau succès acquis à domicile face à la lanterne rouge, le C. Chelghoum Laïd.

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L’étoile Solange Cesarovna enchante le public de Constantine

Sun, 12/02/2018 - 23:50

CONSTANTINE- L’étoile montante Solange Cesarovna, venue du Cap-Vert, a enchanté, dans la nuit de samedi à dimanche, le public présent dans la grande salle des spectacles Ahmed Bey de Constantine, en interprétant un florilège de ses plus belles chansons.

En parfaite communion avec l’artiste, de père cap-verdien et de mère russe, le public n’a pas été avare en applaudissements, preuve que la langue ne constitue pas un obstacle et que l’art n’a pas de frontières.

Pendant près de deux heures, cette artiste, qui a sorti son premier album en 2008 et remporté son premier prix à l’âge de 7 ans, a chanté en portugais la douleur de l’exil, la nostalgie et l’amour de la patrie dans un cachet musical typiquement traditionnel et moderne du Cap-Vert.

Solange Cesarovna a également profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage à la défunte chanteuse sud-africaine Myriam Makeba (1932-2008), l’une des voix les plus célèbres de son pays et à l’étranger qui s’est fait connaître pour ses positions engagées contre l’Apartheid, et ce, en reprenant des extraits de ses chansons les plus connues, à l’instar du tube mondialement célèbre « Pata Pata ».

Durant le spectacle, la star s’arrêtait de chanter de temps à autre pour faire part, en français, de son admiration pour le public et de sa joie de visiter pour la première fois la ville du Vieux Rocher, en promettant d’y revenir.

A noter que ce concert a été organisé sous le haut patronage du ministère de la Culture, l’Office national de la culture et de l’information (ONCI), en coopération avec l’office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA).

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Alimentation en eau potable à Bouira, Médéa et M’sila: reprise progressive

Sun, 12/02/2018 - 23:49

ALGER- L’alimentation en eau potable a repris, progressivement depuis samedi (hier soir) dans les wilayas Bouira, Medéa et M’sila, impactés par l’incident survenu le 27 novembre dernier, au niveau de la station de pompage de Djebahia, sur la conduite de refoulement DN 1600 transportant les eaux du barrage de Koudiet Acerdoune vers les trois wilayas, a indiqué dimanche un communiqué de la direction générale de l’Algérienne des Eaux (ADE).  .

« L’Algérienne des Eaux informe les citoyens des wilayas de Bouira, Medéa et M’sila, impactés par l’incident survenu le 27 novembre 2018, au niveau de la station de pompage SP4 de Djebahia, sur la conduite de refoulement DN 1600 qui transporte les eaux du Barrage de Koudiet Acerdoune vers les trois wilayas, que l’alimentation en eau potable a été reprise, progressivement depuis hier soir (samedi) », a précisé la même source .

Les équipes  techniques de de l’ADE (unité de Bouira), de l’Agence Nationale des Barrages et des Transferts (ANBT, maître d’ouvrage), et de KOUGC (Entreprise de réalisation) ont été fortement mobilisées, depuis le 27 novembre dernier pour la remise en service de la station de pompage dans les meilleures délais possibles, à l’effet de réalimenter les 45 communes impactées par cet incident », a relevé la même source.

A signaler, que l’ADE gère un système hydraulique complexe de plus de 55.957 Km de réseau dont 18.229 km d’adductions, pour transporter l’eau. A travers ce système, l’eau arrive, respectivement à Bouira, en traversant 76 km, à M’sila, après 142.5 km et aux robinets des citoyens de Médea après avoir traversé une distance de 189 km, a-t-on précisé de même source, ajoutant que le barrage Koudiet-Acerdoune permet d’acheminer 178 millions de m3 par an pour couvrir les besoins de plus de un (1) un million d’habitants de Bouira, de Tizi-Ouzou, de M’sila et de Medéa.

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EMS Algérie enregistre une « progression substantielle » dans le monde en 2018

Sun, 12/02/2018 - 23:47

ALGER – Les performances enregistrées par EMS Algérie, filiale courrier et colis express d’Algérie Poste, durant l’année 2018, ont connu une « progression substantielle » pour l’ensemble des indicateurs, lui permettant d’être classée à la 70ème position parmi les 198 Etats membres de la coopérative EMS, indique dimanche le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, citant le dernier rapport de l’Union postale universelle (UPU).

« Les efforts considérables déployés pour l’amélioration de la qualité de service vis-à-vis de ses clients ont permis à EMS Algérie de devancer, durant ces trois dernières années, soit de 2015 à 2018, 92 pays dans le monde », note la même source.

Désormais, EMS Algérie est classée à la première 1ère place dans le Maghreb, à la 5ème dans les pays arabe et 8ème en Afrique, « une position très confortable pour l’Algérie, sachant que l’évolution est actuellement enclenchée », précise-t-on, ajoutant que ces performances « se traduisent par un taux dépassant 98 % en matière de respect des délais à la livraison, le taux est valable sur l’ensemble du territoire national, un indicateur en forte progression, sachant qu’il a été de 36% en 2015 ».

EMS Algérie enregistre également « un taux de 100 % de réponses à temps pour le service clients EMS. Ce taux est mesuré par l’UPU à travers des requêtes clients et partenaires sur les bases de données qu’elle collecte ».

Pour l’année 2019, EMS Algérie s’est fixé l’objectif d’être parmi le Top 50 des Etats les mieux classés dans le monde, un nouveau challenge pour l’entreprise.

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Ouargla : vers la création des centres spécialisés pour les enfants autistes

Sun, 12/02/2018 - 23:46

OUARGLA – Des démarches sont entreprises pour la création des centres spécialisés pour les enfants autistes à Ouargla dans le but de promouvoir les conditions de prise en charge de cette catégorie d’enfants, a-t-on appris dimanche de l’association « communication » pour l’assistance des enfants autistes de la wilaya.

La réalisation de ces structures est appelée à contribuer à la promotion de la prise en charge de cette catégorie d’enfants et de leur épargner les déplacements, accompagnés de leurs parents, vers d’autres wilayas du pays pour le traitement, au regard de la hausse des cas autistes dans la wilaya d’Ouargla, a indiqué le président de l’association, Omar Boumesbahi.

Cette démarche requiert la coordination des efforts entre les différents acteurs pour la concrétisation de ce type de structures spécialisées, en vue d’une meilleure prise en charge sanitaire des autistes à l’avenir, a-t-il indiqué, à la veille de la célébration de la journée mondiale des personnes aux besoins spécifiques (3 décembre).

Deux à quatre nouveaux cas autistes sont dépistés chaque semaine lors de chaque opération de diagnostic menée par l’association dans le cadre de ses activités menées tout au long de la semaine au niveau du centre culturel islamique, qui regroupe actuellement quatre salles accueillant huit groupes aux fins de dépistage, suivi psychologique et prise en charge pédagogique de cette frange, a ajouté M. Boumesbahi.

Le même responsable a mis en avant l’importance de l’implication des différents acteurs, y compris les parents, et l’adoption de la culture de dépistage précoce des enfants autistes, que l’association œuvre, à ce titre, à assurer en vue de leur insertion sociale, le développement de leurs capacités cognitives, et leur prise en charge psychopédagogique adaptée à travers la mobilisation de huit psychologues, une orthophoniste et huit éducatrices.

Créée en 2015, l’association « communication » pour la prise en charge des autistes d’Ouargla recense 287 enfants autistes, dont 87 âgés de 3 à 12 ans, sont pris en charge, en sus de 27 autres âgés de plus de 14 ans et bénéficiant d’une prise en charge partielle, et le reste inscrits sur la liste d’attente.

L’association précitée œuvre, en coordination avec les instances concernées, pour l’ouverture de classes spéciales pour cette frange, la formation et le perfectionnement des encadreurs d’autistes et leurs parents pour une prise en charge plus efficace, a ajouté le président de l’association.

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