Le président russe, Vladimir Poutine, a fait savoir que si les forces armées russes restaient en Syrie, les installations militaires n’avaient pas vocation à être permanentes, indiquant que les militaires russes se trouvent en Syrie «pour assurer les intérêts vitaux de la Russie», ont rapporté des médias.
S’exprimant dans le cadre de sa session annuelle de questions-réponses en direct avec les Russes, M. Poutine a précisé que si les forces armées russes restaient en Syrie, les installations militaires n’avaient pas vocation à être permanentes.
«Nos militaires se trouvent dans cette région pour assurer les intérêts vitaux de la Russie», a déclaré Vladimir Poutine évoquant le conflit en Syrie, ajoutant que 90% du territoire syrien était sous contrôle des forces syriennes et russes. «Pour l’instant, nous n’envisageons pas de retirer ces unités», a-t-il souligné, indiquant qu’«elles y resteront jusqu’à ce que (…) nos obligations internationales soient accomplies».
Vladimir Poutine a en outre souligné qu’en Syrie, les groupes armés terroristes avaient pu être concentrés en une seule et même région. «Mieux vaut les combattre là qu’en Russie», a-t-il estimé, alors que l’extension maximale de Daesh en Syrie, en 2014 et 2015, pouvait constituer une menace, à terme, pour le sud de la Russie.
Pour autant, d’après le président russe, la Russie n’a pas vocation à maintenir une présence, à terme, en Syrie. «Nous ne construisons pas des installations à long terme», a toutefois précisé le président russe, affirmant que «la Syrie n’est pas un terrain d’entraînement militaire».
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Vivre de son art demeure le vœu le plus exprimé par la majorité des artistes, à l’occasion de leur journée nationale célébrée le 8 juin de chaque année, en dépit de certains acquis socioprofessionnels comme l’institution de la carte professionnelle d’artiste et le droit à la sécurité sociale et celui à la retraite.
Le président du Conseil national consultatif des arts et des lettres (CNAL), Abdelaker Bendameche, estime que la création de cette instance consultative, mise sous tutelle du ministère de la Culture, constitue en soi une « affirmation » de la reconnaissance du métier de l’artiste à part entière.
Pour M. Bendamache, il est indéniable que l’artiste algérien jouit aujourd’hui de nombreux avantages socioprofessionnels, tel que le droit à la sécurité sociale.
C’est dans ce sens qu’il a considéré que ce droit, institué par un décret promulgué en 2014, traduit la volonté affirmée de l’Etat à accompagner les artistes et améliorer leur situation sociale.
Pour cet interprète du chant chaabi, la nomenclature des métiers d’art fixée par décret, compte également parmi les acquis à mettre à l’actif des artistes pour qui le « métier de créateur » est désormais reconnu.
Il a fait savoir, dans le même ordre d’idées, qu’un décret exécutif, en cours de finalisation, sur la relation de travail sera promulgué prochainement. Ce décret constitue, estime-t-il, une « base juridique » pour la relation de travail des artistes, jusque-là non fixée par un texte de loi, et vise à lutter contre les « pratiques abusives » des employeurs.
Par ailleurs et selon le président du Cnal, l’opération d’attribution des cartes d’artistes a bien avancé. Ainsi cette instance consultative a reçu, depuis 2015, 12.465 dossiers de demande de cartes d’artiste. Quelques 9.842 postulants ont effectivement reçu leurs cartes validant leur qualité d’artiste.
Créé en 2011 par décret exécutif, le Cnal est composé de treize membres dont des personnalités du monde des arts et des lettres.
Appel à sortir de la précarité
En dépit de la note optimisme qui se dégage du bilan d’activité dressé par le Président du Cnal, de nombreux artistes algériens s’accordent à dire que la situation de l’artiste demeure « précaire » malgré ces quelques » acquis socioprofessionnels.
C’est ce qui ressort des propos de Bouchaoui M’hamed, musicien membre de l’Orchestre régional d’Alger, qui estime que « tout reste à faire » tant que le statut de l’artiste n’existe toujours pas.
Tout en reconnaissant que le musicien professionnel perçoit une rétribution « conséquente », ce violoniste admet que la situation financière est « difficile » pour les musiciens amateurs, qui sont rarement sollicités.
Pour le réalisateur Yahia Mouzahem, par contre, le climat n’est « pas favorable » à la création malgré la concrétisation de certains acquis notamment l’institution de la carte d’artiste.
Relevant un manque de débats et de réflexion autour de l’art, ce producteur et auteur de plusieurs courts métrages dont « Cheikh Mebrouk » (1998), « Oranges (2003), la « Cité des vieux (2009), appelle les professionnels du cinéma à s’unir en association pour mieux défendre leurs » intérêts » .
Il estime que la création est encouragée à travers le Prix Ali Maâchi, une récompense décernée annuellement aux créateurs dans tous les domaines artistiques.
S’ajoutent, a-t-il enchaîné, les aides à la création accordées aux jeunes cinéastes par le Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographique (Fdatic), un organisme public sous tutelle du ministère de la Culture .
Pour le comédien de théâtre, Abdelkader Djeriou, c’est bien l’absence d’un marché de l’art en Algérie qui déteint négativement » sur le niveau de la création artistique et sur la situation socioprofessionnelle de l’artiste, réduit, selon son expression, à un « simple figurant » remplissant des « rôles ».
C’est ce qui l’a amené à plaider pour une stratégie « politique » à même de relancer l’activité théâtrale à travers l’élaboration de programmes financés par les fonds publics.
Abondant dans le même sens, le plasticien Rachid Djemaï regrette, pour sa part, l’absence d’un marché de l’art, susceptible de créer un circuit financier profitable aux artistes et aux galeristes.
Ce diplômé des Beaux-arts (promotion de 1969) déplore le ralentissement du marché durant les années de braises (Années 1990), du fait que de l’Algérie vivait une situation sécuritaire précaire engendrée par les actes terroristes des groupes islamistes armés.
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La loi relative au commerce électronique, fixant les règles générales du commerce électronique des biens et des services, a été publiée au dernier journal officiel (N 28).
Au sens de cette loi, signée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, le Commerce électronique désigne l’activité par laquelle un e-fournisseur propose ou assure, à un e-consommateur, à distance et par voie de communications électroniques la fourniture de biens et de services.
Le Contrat électronique est, selon la loi, le même contrat défini par la loi du 23 juin 2004 fixant les règles applicables aux pratiques commerciales, conclu à distance sans la présence physique simultanée des parties par le recours exclusif à une technique de communication électronique.
Pour le e-consommateur, il s’agit de toute personne physique ou morale qui acquiert, à titre onéreux ou gratuit, un bien ou un service par voie de communications électroniques auprès d’un e-fournisseur pour une utilisation finale.
Le e-fournisseur, est quant à lui, la personne physique ou morale qui commercialise ou propose la fourniture des biens ou des services par voie de communications électroniques.
Les moyen de paiement électronique sont définis par cette loi comme étant les instruments de paiement permettant à leurs titulaires d’effectuer des paiements de proximité ou à distance à travers un système électronique.
La nouvelle loi est applicable en matière de transactions de commerce électronique dans le cas où l’une des parties au contrat électronique est de nationalité algérienne, ou réside légalement en Algérie, ou étant une personne morale de droit algérien, ou bien si le contrat est conclu ou exécuté en Algérie.
Toutefois, est interdite toute transaction par voie de communications électroniques portant sur les jeux de hasard, paris et loteries, les boissons alcoolisées et tabac, les produits pharmaceutiques, les produits portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle, industrielle ou commerciale, tout bien ou service prohibé par la législation en vigueur et tous les biens ou services qui requièrent un acte authentique.
En plus, toute transaction par voie de communications électroniques des matériels, équipements et produits sensibles définis par la réglementation est interdite ainsi que tout autre produit et/ou services pouvant porter atteinte aux intérêts de la défense nationale, à l’ordre et à la sécurité publics.
Les transactions opérées par voie de communications électroniques sont soumises aux droits et taxes prévus par la législation et la réglementation en vigueur, selon la loi qui stipule que les investissements destinés à l’appui des activités du commerce électronique peuvent faire l’objet de mesures incitatives, conformément à la législation en vigueur.
En outre, la vente par voie de communications électroniques d’un bien et/ou d’un service par un e-fournisseur résident à un e-consommateur établi dans un pays étranger est dispensée des formalités de contrôle du commerce extérieur et des changes, lorsque sa valeur n’excède pas l’équivalent en dinars de la limite fixée par la législation et la réglementation en vigueur.
Le produit de cette vente doit, après son paiement, être porté sur le compte du e-fournisseur domicilié en Algérie auprès d’une banque agréée par la Banque d’Algérie, ou auprès d’Algérie Poste.L’activité de commerce électronique est soumise à inscription, selon le cas , au registre du commerce ou au registre de l’artisanat et des métiers , et à la publication d’un site ou d’une page web hébergé en Algérie avec une extension « .com.dz ». Le site web du e-fournisseur doit être muni des outils permettant son authentification.
Il est institué auprès du centre national du registre du commerce un fichier national des e-fournisseurs inscrit au registre du commerce ou au registre de l’artisanat et des métiers.Selon la loi, le e-fournisseur doit présenter l’offre commerciale électronique de manière « visible, lisible et compréhensible ».
Cette offre doit comporter le numéro d’identification fiscale, les adresses physique et électronique ainsi que le numéro de téléphone du e-fournisseur, le numéro de registre du commerce ou le numéro de la carte professionnelle d’artisan, la nature, ainsi que les caractéristiques et le prix des biens ou services proposés en toutes taxes comprises.
Elle doit également préciser, entre autres, l’état de disponibilité du bien ou du service, les modalités, les frais et les délais de livraison, les conditions générales de vente, notamment les indications relatives à la protection des données à caractère personnel, les conditions de garantie commerciale et du service après-vente, le mode de calcul du prix, les modalités et les procédures de paiement et les conditions de résiliation du contrat le cas échéant.
Le contrat électronique doit comporter notamment les spécifications détaillées des biens ou des services, les conditions et modalités de livraison, les conditions de garantie et de service après-vente, les conditions de résiliation du contrat électronique, les conditions et modalités de paiement, les conditions et modalités de retour du produit , les modalités de traitement des réclamations, les conditions et modalités de précommande, le cas échéant ainsi que les conditions et modalités particulières liées à la vente à essai.
Toute vente de produit ou prestation de service par voie de communications électroniques donne lieu à l’établissement, par le e-fournisseur, d’une facture, remise au e-consommateur.
Lorsque le e-fournisseur livre un produit ou un service non commandé par le e-consommateur, il ne peut exiger le paiement de son prix ou de ses frais de livraison. En cas de non-respect par le e-fournisseur des délais de livraison, le e-consommateur peut réexpédier le produit en l’état dans un délai n’excédant pas quatre (4) jours ouvrables, à compter de la date de la livraison effective du produit, et ce, sans préjudice de son droit de réclamer la réparation du dommage.
Le e-fournisseur est tenu de faire une nouvelle livraison conforme à la commande, ou une réparation du produit défectueux, ou un échange du produit par un autre identique, ou une annulation de la commande et un remboursement des sommes versées et ce, sans préjudice de la possibilité de demande de réparation par le e-consommateur, en cas de dommage subi.
Le remboursement doit intervenir, dans un délai de quinze (15) jours, à compter de la date de réception du produit.
Les personnes physiques et morales exerçant le commerce électronique à la date de publication de la loi, sont tenues de se conformer à ses dispositions, dans un délai n’excédant pas six (6) mois.
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La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit, confirme son attachement constant à la coordination et à la concertation avec le partenaire social en vue d’améliorer la situation du secteur. C’est ce qui a été publié dans un communiqué sur la page facebook du ministère.
La ministre affirme par ailleurs que tout le gouvernement est mobilisé pour sécuriser l’examen du Baccalauréat, elle appelle les parents à sensibiliser leurs enfants aux sanctions prévues à l’encontre des fraudeurs et à les prémunir contre les réseaux sociaux qui tendent à les déconcentrer avec de feux sujets.
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Le Président directeur général, (PDG) du groupe Sonatrach, Abdelmoumèn Ould Kadour a affirmé jeudi soir à Skikda que ‘‘Sonatrach œuvre à figurer parmi les 5 plus grandes sociétés pétrolières au monde à horizon 2030’’.
Cette stratégie de figurer parmi les plus grandes sociétés pétrolières ‘‘ne se concrétisera qu’à travers le développement du facteur humain qui représente une des priorités stratégiques et centre d’intérêt de Sonatrach’’, a considéré Ould Kadour lors de sa visite au complexe pétrolier de Skikda.
‘‘Avec la confiance entre les travailleurs, leurs responsables et les partenaires de la société, la société parviendra à réaliser ses objectifs’’, a assuré le PDG estimant qu’ ‘‘un travail colossal a été accompli depuis une année au niveau de Sonatrach’’.
L’année en cours sera celle ‘‘de la réforme globale axée sur la ressource humaine sans négliger les autres activités’’, a encore soutenu Ould Kadour.
De son côté, Fethi Arabi, conseiller à la direction générale du groupe Sonatrach, a évoqué lors d’une conférence sur la stratégie de la société à horizon 2030, l’ambition de la société de multiplier les explorations sur le territoire national, de recourir aux énergies renouvelables pour assurer la production de 1,3 mégawatts pour couvrir 80 % des besoins de la société et de développer ses ressources naturelles par la formation continue, la valorisation des talents et l’amélioration des conditions de travail.
Pour sa part, Ahmed Mezighi, également conseiller à la direction générale de Sonatrach a indiqué que 63 % des commandes de gaz durant les 12 prochaines années viendront de l’Asie et 50 % de la Chine à elle seule tandis que la demande du marché européen baissera, à partir de l’année 2025.
La majorité des contrats signés avec des sociétés internationales par le groupe Sonatrach prennent fin à compter de 2019, a ajouté le même cadre estimant que ‘‘le renouvellement de ces contrats ne sera pas effectué dans les termes des précédents et le plus long contrat sera au maximum de cinq ans’’.
Ould Kadour a inspecté dans la zone industrielle le complexe gazier GL1K qui produit 4,5 millions tonnes de gaz naturel liquéfié et 164.700 tonnes d’éthane ainsi que la raffinerie en activité depuis 1980.
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La décision relative à l’imposition d’une nouvelle taxe, d’une valeur de 200 dinars tunisiens (14000 dinars algériens) , aux transporteurs algériens à leur entrée sur le territoire tunisien constitue une nouvelle entrave aux échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie, a regretté la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect).
Dans un communiqué reproduit jeudi par l’agence TAP, la CONECT exprime sa préoccupation suite à cette décision, estimant que ce «genre de dispositions créent une instabilité règlementaire et constituent des obstacles pour les opérateurs économiques de nos deux pays frères et voisins».
«La conjoncture actuelle nécessite une batterie de mesures de facilitation et de soutien en faveur des opérateurs économiques afin d’augmenter le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie qui est en deçà du potentiel existant», indique la même source, appelant les autorités concernées à «lever ces entraves à l’export qui freinent le développement de la PME tunisienne à l’International».
Pour sa part, la Direction générale des douanes tunisiennes, réagissant aux informations faisant à propos d’»une nouvelle taxe d’entrée aux transporteurs algériens», a expliqué que l’article 42 de la loi de finances 2018 a instauré un droit de scannage des conteneurs, estimé à 200 dinars et payé automatiquement à travers la souscription d’une déclaration «UC» relative aux unités de charges.
Dans un communiqué publié lundi dernier, la Douane tunisienne a précisé que les bus et les véhicules touristiques sont exempts de cette imposition et que les mesures de cet article sont appliquées par les services de la douane, à partir du 1er janvier 2018, à tous les passages frontaliers équipés de scanners.
Pour les autres passages terrestres, a-t-on ajouté, cette mesure sera appliquée progressivement en parallèle avec la mise en place des scanners spécifiques aux unités de charges.
Les unités de charges importées à travers les ports tunisiens sous le régime transit et orientées vers les passages frontaliers terrestres payent le droit de scannage, au niveau du premier bureau d’entrée où les déclarations douanières type «UC « sont déposées, sachant qu’aucune taxe de sortie ne leur est imposée, a également indiqué la Douane tunisienne.
La direction générale des douanes a également expliqué que ce droit a été décidé pour couvrir les coûts d’acquisition et de maintenance des scanners et que cette mesure est appliquée dans tous les pays.
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La cérémonie de passation de service entre les présidents sortant et entrant de la Cour constitutionnelle a eu lieu dans la matinée de ce vendredi 08 juin 2018 au siège de la Haute juridiction à Cotonou. A cette occasion, le président sortant, Théodore Holo, a souligné que la 5ème mandature de la Cour constitutionnelle avait bien rempli sa mission à tous les égards. Invitant les nouveaux membres à faire de la constitution leur ‘'bible'', il a signifié que c'est de la qualité de leur office de juge constitutionnel « que dépendent la légitimité des gouvernants, la stabilité des institutions et la paix dans le pays ».
Me Joseph Djogbénou, le président entrant, après avoir remercié le président Holo pour l'œuvre qu'il a accompli à la tête de la Cour constitutionnelle, l'a rassuré de ce que la constitution de 1990 ne sera pas un gadget destiné à la satisfaction intellectuelle de quelques-uns. « Elle est constitution parce qu'elle construit le pays », a-t-il martelé. Pour Joseph Djogbénou, l'heure est venue pour les nouveaux membres de la Cour, d'assumer le « nécessaire devoir d'ingratitude à l'égard de ceux qui agissent, à l'égard de ceux qui commandent ». Il a exhorté son prédécesseur à toujours les soutenir par des conseils. « La retraite n'est pas le retrait » a laissé entendre le nouveau président.
F. A. A.
Les populations riveraines de Toho, suite à la mort mystérieuse des poissons du lac, ont décidé de faire recours au Fâ, une science divinatoire, pour élucider les situations ayant conduit à ce drame. Plusieurs prêtres de Fâ du département du Mono, notamment des localités riveraines lac Toho (Bopa, Lokossa, Athiémè), sont invités ce vendredi 08 Juin 2018, en vue des consultations. Les cérémonies seront supervisées par Abalo Anani dit ‘'Dènon'', un dignitaire habilité à faire des sacrifices aux dieux qui veillent sur les eaux dans la localité.
Ces consultations divinatoires font suite à la mort massive de poissons du lac Toho, dans la commune d'Athiémé (Mono), mi-mai 2018. Malgré les assurances du Laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments (LCSSA), des doutes planent toujours sur ce qui est à l'origine de la mort de ces milliers de tilapia. L'énigme n'étant pas résolu pas les experts, les autorités locales ont décidé de prendre leurs responsabilités en faisant appel aux divinités locales.
Le 24 mai, les autorités togolaises ont pris des mesures interdisant l'entrée sur leur territoire de poissons en provenance du Bénin sans autorisation.
F. A. A.
Nous, journalistes du supplément étudiant d’El Watan, dénonçons avec grande vigueur l’attitude et le comportement indigne qui frise l’hystérie de Omar Belhouchet, Directeur de publication du journal, suite à la démission collective déposée ce mardi 5 juin 2018.
Sans aucun égard aux règles de bienséance, ni même celles bien plus contraignantes des lois de la République, ce personnage qui a fait de la démocratie un emblème, des droits de l’homme un étendard et de la liberté d’expression un fonds de commerce, se comporte comme un potentat devant un fait tout à fait ordinaire, à savoir une rupture de relation de travail. Avant les délais réglementaires suivant le dépôt de la démission – qu’une première provocation de la direction du journal a fait collective –, Omar Belhouchet a séquestré les affaires personnelles des démissionnaires, ainsi que le matériel informatique mis à leur disposition sans leur laisser le temps de retirer leurs données personnelles.
Faisant fi de la réglementation et des règles d’éthique qu’un journaliste ne peut ignorer, ce directeur a même eu l’outrecuidance de bloquer l’accès aux messageries et changé les mots de passe des ordinateurs du supplément et des journalistes, un procédé digne des barbouzes que le journal ne cesse de dénoncer. Et tout cela avant que la fin de contrat ne soit officiellement signifiée – documents et droits en suspens – ce qui fait valoir notre décision de porter plainte devant les juridictions compétentes, non plus seulement pour avoir des droits de compensation, mais pour ce qui pourrait être assimilé à un licenciement abusif.
Nous, journalistes du supplément étudiant annonçons saisir les autorités compétentes pour lancer une expertise dans l’optique de contrôler l’utilisation probable de nos données personnelles qu’elles soient numériques ou physiques, à notre insu ainsi que la protection de nos sources.
Nous exhortons les membres du conseil d’administration et les actionnaires du journal à se démarquer de ces pratiques dignes d’un « autoritarisme d’un autre âge ». Rappelons que le 5 juin 2018, suite à une décision contestée de la direction relative au changement de rubrique pour l’équipe rédactionnelle fondatrice du supplément, dans l’optique de procéder au muselage d’El Watan Etudiant dont le professionnalisme, la probité et la crédibilité ne souffrent d’aucune ambigüité, l’équipe rédactionnelle du supplément étudiant d’El Watan a déposé une démission collective tout en respectant leurs obligations professionnelles et réglementaires.
Cette décision collective n’est en aucun cas motivée par de quelconques considérations socioéconomiques, ni par la pseudo-crise dans laquelle s’enfoncerait le journal depuis quelques années (selon les affirmations de sa direction), mais il s’agit bien d’une question de dignité et de ligne de conduite face au mépris de ce personnage.
Zouheir Ait Mouhoub, fondateur et ex-rédacteur en chef d’El Watan Etudiant Samir Azzoug, membre fondateur, journaliste Fatma Zohra Foudil, membre fondateur, journaliste scientifique Faten Hayed, journaliste.
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