Onze personnes ont trouvé la mort et 9 autres ont été blessées dans 11 accidents survenus au cours des dernières 48 heures sur le territoire national, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Bejaia déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 2 motocyclistes heurtés par un bus, sur la RN 26, dans la commune d’Ifri Ouzellaguene.
Par ailleurs, et durant la même période, les secours de la Protection civile de la wilaya de Sidi Bel Abbes sont intervenus pour prodiguer des soins de premières d’urgence à 7 personnes, membres d’une même famille, incommodées par l’inhalation de monoxyde de carbone, émanant d’un chauffe-bain à l’intérieur de leur domicile.
En outre, et à Bouira, le corps sans vie d’un adolescent, noyé dans une retenue collinaire, a été repêché dans la commune de Sour El Ghozlane.
La même source relève que les éléments de la Protection civile ont, depuis le 1er Juin 2018, sauvé 43 personnes de noyades dans des plages surveillées, alors que 78 autres ont reçu des soins de première urgence, au moment où 3 autres ont péri, noyées dans des plages interdites à la baignades à Tlemcen et à Jijel.
Le bilan de la Protection Civile signale, par ailleurs, le décès de 4 personnes, dont 3 ayant péri dans des mares d’eau et une autre dans une retenue collinaire, dans les wilayas de Bouira, Tiaret, M’Sila et Relizane.
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Mardi, la disparition d’un bébé de 18 mois a mis en émoi la population de Zemmouri (est de la wilaya de Boumerdès) et a déclenché une situation d’alerte maximale chez les services de sécurité.
Après que le père eut constaté que son fils a disparu, il a déposé une plainte auprès des gendarmes de la localité. L’information sur la disparition du bébé a très vite circulé laissant craindre le pire. Le kidnapping était une éventualité. Immédiatement, les gendarmes ont lancé une opération de recherche mais, en parallèle, ils ont commencé à interroger l’entourage de l’enfant.
Finalement, les enquêteurs se sont aperçus que c’est la mère du bébé qui est en difficulté avec son époux, le père de l’enfant et qui l’a évacué vers la ville d’El-Harrach (wilaya d’Alger) pour le soustraire à ce dernier.
A. L.
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Comme il met également en action des dispositifs et des mécanismes à même de garantir la sécurité socio-économique du pays.
Répondant à une question orale relative à la création de centres d’études stratégiques, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué lors d’une séance plénière du Conseil de la nation que «le gouvernement va de l’avant dans sa démarche pour la prise de mesures anticipées et la mise en action de dispositifs et de mécanismes à même de garantir la sécurité socio-économique du pays».
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre «d’une démarche intégrée et cohérente qui veille à l’implication de toutes les parties concernées dans l’élaboration d’études analytiques et de recherches stratégiques et prospectives, au service du processus de développement national durable et de l’intérêt suprême du pays», a-t-il estimé. «Les changements et les développements internationaux et nationaux dans les différents domaines, notamment sur le plan économique, ont souligné le besoin de procéder à des études prospectives, afin d’éclairer les centres de prise de décision», a-t-il précisé.
Il a ajouté que cela a «incité les pouvoirs publics à oeuvrer à la réunion de toutes les conditions nécessaires à leur réalisation». Dans ce cadre, il a indiqué que les pouvoirs publics s’étaient attelés depuis 1984, à l’institution d’un dispositif de veille, appelé «Institut national d’études de stratégie globale (Inesg)», chargé de l’observation de toutes les orientations socio-économique, financière, technologique et culturelle, pour leur permettre d’approfondir et de peaufiner leur vision générale du processus de développement national et d’être au diapason des évolutions afin de préserver l’intérêt suprême du pays». Créé par décret n°84-392, «l’Inesg est une institution à caractère scientifique jouissant d’une personnalité morale et de l’autonomie financière, placée sous la tutelle du président de la République».
Aussi, cet organisme tend «à identifier les facteurs et les mutations qui impactent la vie politique, économique, sociale et culturelle, pour les analyser, en coordination et en concertation avec les différents secteurs et instances concernés».
L’institut a pour mission d`effectuer des études prospectives sur la société algérienne et son évolution, outre une évaluation globale du développement national, tout en réalisant des études et des recherches à même de contribuer au développement de l’environnement national et à la promotion des relations internationales, à travers l’actualisation de la stratégie nationale globale en matière de développement et des politiques adoptées par les différents partenaires de l’Algérie et l’évaluation de leurs résultats aux niveaux sécuritaire et économique du pays».
L’institut a pour rôle également «d’engager une réflexion dans le domaine des relations internationales et les questions de défense et de sécurité en ce qui concerne leur évolution et leur implication sur la politique nationale et internationale de l’Algérie».
Les missions de cet institut sont intégrées «dans une démarche globale destinée à déterminer les différentes possibilités ou moyens d’action permettant d’anticiper et de faire face aux événements. Et partant, impulser toute initiative visant à sauvegarder et renforcer l’intérêt national», a-t-il affirmé.
Il existe, selon le Premier ministre, plusieurs autres structures au niveau des différents départements ministériels, chargés de la mission de prospection et d’anticipation dans des domaines précis, à l’instar de la direction générale de la prospection et des études au niveau du ministère des Affaires étrangères.
Parmi ces structures également la direction générale de la prévision et des politiques relevant du ministère des Finances, chargée d’élaborer les prévisions de macroéconomie et une évaluation des politiques budgétaires et fiscales du pays.
Il s’agit aussi de la direction générale de l’économie numérique relevant du ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologues, et du Numérique, et des TIC, qui veille à l’élaboration «d’une politique nationale de promotion de l’économie numérique et des nouvelles technologies» et de la direction du développement et de la prospection au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur en charge des études prospectives visant à promouvoir les activités du secteur.
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L'élection du bureau exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) est désormais dans sa phase active. Le président de la Fédération béninoise de football, Moucharafou Anjorin, a procédé, ce vendredi 08 Juin 2018, à l'installation de la commission électorale et celle des recours. Il a exhorté les différents membres installés à se mettre au-dessus de la mêlée. A cet effet, souligne le président, ils ne devront pas perdre de vue qu'ils ne sont pas au-dessus de la Fifa. En cas de dérapage, prévient-il, l'instance suprême peut intervenir pour mettre de l'ordre.
Le président de la Commission électorale, Casimir Kanakin, après avoir rendu hommage aux membres du Comité exécutif de la Fbf et au ministre des Sports, a rappelé aux clubs, leurs engagements à ne jamais porter leurs soucis d'interprétation des textes devant les tribunaux ordinaires. « Nous devons enterrer nos querelles et renforcer le consensus voulu par tous », a-t-il lancé.
Le président de la Commission de recours, Laurent Houngnibo, a réaffirmé la volonté de ses membres à accomplir leur mission dans l'intérêt du football béninois.
F. A. A.
Une formation citoyenne a été organisée par l'Union des femmes amazones pour la démocratie et le développement (UFADD-Ong) du mercredi 06 au jeudi 07 juin à Abomey. Une soixantaine de femmes issues de différents groupements et associations de transformation des produits agricoles a participé à la formation.
« Le pouvoir économique de la femme » ; « Droits et devoirs du citoyen en démocratie » ; « Rôle et place de la femme dans le processus de la décentralisation et le développement local », ce sont entre autres les thèmes développés au cours de cette formation qui vise le renforcement de la capacité entrepreneuriale des femmes.
Les participantes ont été entretenues sur les stratégies de conception de la vision d'entreprise, la motivation dans le champ entrepreneurial, la résilience qui fait appel à l'endurance dans la gestion de l'entreprise, la qualité des produit, la tenue de la comptabilité, la fidélisation et l'attrait de la clientèle.
Le consultant-formateur Lauréat Sèkpon, qui a développé ce module de formation n'a pas manqué de mettre l'accent sur la gestion des stocks, de la séparation qui doit régner entre le patrimoine de l'entreprise et celui familial, et de la relation qu'elles doivent entretenir avec les fournisseurs.
En saluant cette initiative qui a reçu l'appui technique et financier de la fondation Hanns Seidel, la porte-parole des participantes, compte tenu de l'utilité de ce séminaire, a souhaité que d'autres cibles puissent bénéficier de cette formation.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les questions relatives à la protection de l'enfant à l'école, ont été débattues, ce jeudi 07 juin 2018, au cours d'une table ronde par les responsables du Centre Béninois pour le Développement des Initiatives à la Base (CBDIBA), en partenariat avec Plan International Bénin. C'était en présence du préfet du département du Couffo, Christophe H. Mègbédji.
A l'issue de cette table ronde sur la protection de l'enfant à l'école, il a été noté que dans les 06 communes du département du Couffo, le châtiment corporel persiste toujours, les élèves filles ne sont pas à l'abri du harcèlement sexuel, du mariage précoce et forcé. « Une lutte implacable doit être menée contre ces violences et les auteurs de ces pratiques doivent être sanctionnés », a affirmé M. Charlot Edouvoh, facilitateur du PPCNE (Projet de Promotion de la Culture, de la Non-violence à l'Ecole), connu sous le nom du projet "AQUENVIE".
Le préfet Mègbédji et le facilitateur du PPCNE ont souligné qu'il faut trouver des solutions alternatives pour réduire les violences scolaires dans le département du Couffo.
Les participants à cette table ronde ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit de l'application de la charte de l'école, des mesures alternatives par les enseignants dans les salles de classe, la vulgarisation du code de l'enfant et la sensibilisation des filles sur les bons comportements vestimentaires.
Les différents acteurs ont promis accompagner les ONG partenaires pour la sensibilisation dans les communautés.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Bagarre mortelle. Mardi 5 juin, un jeune homme de 26 ans a été mortellement poignardé lors d’une altercation avec son voisin de 34 ans dans le bourg de Sidi-Ladjel, relevant de la commune de Sayada.
Le fil de l’évènement tragique qui a conduit au meurtre fait suite à une dispute qui a dégénéré avant la rupture du jeûne le 21e jour du Ramadhan.
L’origine n’est pas connue mais une source proche de la victime évoque une somme d’argent de seulement 300 DA non remboursée.
La violence de l’agression avec une arme blanche était inouïe, la victime, touchée mortellement, a subi plusieurs coups de couteau. Placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, le mis en cause a avoué son geste mais il n’a pas donné d’explication pour le justifier.
Présenté mercredi devant le procureur, il a été mis sous mandat de dépôt pour meurtre avec préméditation.
A. B.
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Le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) de la Donga, Dramane Slassifi, dans une interview accordé à l'Abp, a annoncé 137 cas de grossesse pour le compte de l'année académique 2017-2018. Selon le directeur départemental, « les différentes statistiques recueillies dans les lycées et collèges sont effrayantes ». Il est temps d'appliquer l'arrêté 154 portant sanction infligée aux auteurs de violences sexuelles dans les établissements publics et privés des enseignements général, technique et professionnel, a-t-il exhorté.
« Tous les directeurs d'école ont été déjà instruits pour engager sans délai des procédures devant conduire en conseils de discipline contre les élèves et éducateurs, auteurs des grossesses », a indiqué Slassifi Dramane, qui a expliqué également qu'au cas où l'auteur n'est ni élève, ni éducateur, « c'est à la victime ou ses parents de prendre l'initiative des actions civiles pour la poursuite de l'affaire dans les tribunaux ».
Le directeur départemental invite les parents à veiller surtout à l'éducation sexuelle des filles pour éviter ou réduire ces cas de grossesses. Il lance un appel aux enseignants pour jouer leur partition en ce qui concerne l'éducation sexuelle des filles.
F. A. A.
Dans la journée de jeudi dernier, la cité des 140 logements de la ville de Sidi-Bel-Abbès n’est pas près d’oublier la tentative de vol d’un véhicule dans lequel se trouvait un enfant de 8 ans, et en plein jour.
Selon le communiqué de la cellule de la Sûreté, l’enfant âgé de 8 ans était tranquillement assis dans un véhicule léger de type Hynlux stationné dans la cité, son père étant parti faire des courses, lorsqu’un individu âgé de 22 ans s’est mis aux commandes de la voiture et parti en trombe sous le regard médusé des voisins.
Aussitôt l’alerte donnée, les voitures de police qui patrouillaient ont resserré l’étau autour du véhicule signalé et après une course poursuite effrénée, le véhicule a été immobilisé, le conducteur arrêté et l’enfant choqué pris en charge.
Pour réduire la gravité de son acte, le mis en cause a déclaré qu’il visait seulement le véhicule qu’il voulait voler. L’enquête diligentée permettra de cerner réellement l’intention de ce dernier.
A. M.
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Un homme s’est donné la mort, dans la soirée d’hier vendredi, à l’intérieur de la mosquée de la Mecque (Arabie Saoudite), lieu le plus sacré de la religion musulmane, ont fait savoir les autorités saoudiennes.
Les mêmes sources ont indiqué que l’homme était originaire d’un pays d’Asie Centrale, sans toutefois préciser de quel pays il s’agit. Il se serait donné la mort après la prière du soir en sautant de l’un des étages de la mosquée de la Mecque, a-t-on précisé.
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(Par Roger Gbégnonvi)
Le 17 mars 2018, à Baku, capitale d'Azerbaïdjan, le président Soglo s'adresse à un parterre de ses pairs, anciens dirigeants de certains pays de la planète. Il leur parle de l'Afrique dont ils savent peu de chose. Il leur dit sa grande richesse : ‘‘L'Afrique au Sud du Sahara est la deuxième région exportatrice de pétrole après le Moyen-Orient. Elle possède le tiers des ressources minières de la planète, et ses forêts constituent l'un des plus grands réservoirs d'essences tropicales, sans oublier que les forêts du bassin du Congo sont le second puits de carbone du monde après l'Amazonie. Enfin, la rareté des terres agricoles sur la planète font de l'espace africain l'objet de toutes les convoitises… alimentaires.'' Deux pages plus loin, il leur dit la grande pauvreté de ce même espace dont les pays ‘‘fournissent à la métropole des matières premières mais dépendent étroitement de ces dernières, de leurs produits manufacturés et de leurs frets, pour offrir à la production métropolitaine le plus vaste débouché possible.'' Et il est vrai que le coton béninois crée des emplois outre Atlantique et non au Bénin. Pareil avec le cacao ivoirien. Pareil avec le coltan de la RDC sans lequel il n'y a ni avion ni téléphone portable. Etc. Pays de cocagne ? Pour Soglo sans doute, mais pas pour Trump qui n'a pas la même vision du monde que son prédécesseur Obama.
Sur cinq pages de discours, le président Soglo n'évoque pas les migrants africains : ce n'est pas le lieu. Les voici pourtant dans son texte pour atteindre Lampedusa par la béance de l'équation : grande richesse africaine = grande pauvreté africaine. Et ils ne veulent pas périr comme leurs ancêtres déportés ‘‘dont les trois quarts mouraient dans les soutes des bateaux négriers'' (B. Adoukonou). Non, cette histoire ne doit pas se répéter, n'a pas le droit de bégayer, quoique l'on vende encore du Nègre en Libye. Donc les migrants africains ne veulent pas mourir en mer. Sur fond de géopolitique de la désespérance, guidés par le flair plutôt que par la science, ils veulent rejoindre les emplois créés en Europe par la grande richesse africaine. Ils veulent travailler. Mais soupçonnés de vouloir arracher le pain de la bouche des Européens, ils sont mal ou pas accueillis. La Ligue du Nord et le Mouvement Cinq-Etoiles, en accord avec Trump, leur maître à penser, les parquent en Sicile avant de les refouler vers leurs ‘‘pays de merde'' où ils deviendront djihadistes ou bokoharamistes. Les quelques-uns qu'ils gardent pour la bonne conscience internationale sont sans qualification, et ils les utilisent à balayer leurs rues, cirer leurs bottes, laver leurs assiettes. Mettre sa vie en péril sur les océans pour sombrer finalement dans une survie de boy et de boyesse. Au noir ! Sans papiers ! Au loin, là-bas ! Est-il humiliation plus grande pour le vivant ?
Humiliation. Drame. Tragédie. Assis en Afrique sur la grande richesse africaine, et incapables de créer autre chose que la grande pauvreté africaine. Poussés par la faim sur les rives de la Méditerranée, et incapables de participer à la création de la richesse européenne. Si donc le discours de Soglo à Baku n'est suivie d'aucune action pour qu'on ne vende plus du Nègre en Libye, si les migrants africains, en filigrane dans le discours de Soglo, se noient dans la béance-impasse de son texte, si les anciens dirigeants africains ne s'élèvent pas au-dessus des politiques politiciennes pour amener l'Afrique à maîtriser sa croissance démographique, si les actuels dirigeants africains négocient leur survie politique en tête-à-tête interminable avec les grévistes et s'avèrent incapables d'amener l'Afrique à savoir lire et écrire, incapables d'amener chaque Africain à avoir une compétence, alors Thomas Sankara pourrait surgir de sa tombe et se ranger du côté de Trump : il ne leur pardonnera pas de continuer à trahir l'Afrique. Qu'ils se réveillent donc et s'élèvent à la hauteur de Thomas Sankara !
Cinq jours sans Internet, même s’il ne s’agit que de réseaux sociaux, cette coupure demeure une atteinte aux droits numériques des citoyens et des entreprises.
C’est sans penser aux conséquences économiques des entreprises et aux désagréments des abonnés que Houda Imane Faraoun, ministre de la Poste, des TIC et du Numérique, annonce la décision de bloquer Facebook et Twitter durant les cinq jours du bac ; un blocage d’une heure à chaque début d’épreuve. Elle justifiera sa décision par le souci d’“éviter tout ce qui peut entacher l’examen scolaire (bac)” ; un remake de l’année dernière et celle d’avant et celle qui l’a précédé puisque çela dure depuis trois ans sans que l’on puisse trouver une solution définitive à ce problème.
Houda Imane Faraoun dispose, pourtant, de tout un département dédié au numérique qui gagnerait, entre autres, à se pencher sérieusement sur la question au lieu de recourir à des solutions de facilité sans tenir compte des pertes considérables en termes économiques. C’est du moins ce que s’accordent à dire les experts du domaine sollicités, à l’occasion, pour se prononcer sur la question. “Les solutions existent.
Seulement elles ne se préparent pas à la veille d’un examen. Elles nécessitent un cadre de réflexion que les pouvoirs publics n’entament pas”, nous a déclaré Farid Farah, enseignant chercheur et spécialiste des TIC. Celui-ci explique qu’“il faudra bien un jour régler le problème de l’utilisation d’un smartphone pour commettre des actes illicites qu’il s’agisse de triche lors de l’examen du bac ou autre”.
Pour le cas précis (le bac), Farid Farah parle de la solution humaine qui consiste à empêcher les candidats d’introduire des smartphones et autres terminaux ou alors l’installation de détecteurs d’ondes (détectent les smartphones et même les appels dans un périmètre limité). “C’est une opération qui demande en effet une grande logistique pas toujours évidente, ce qui enlève de l’efficacité au procédé”, notera-t-il tout en exposant la solution la plus radicale : “La solution technique suppose l’implication de plusieurs parties et consiste à recenser les centres d’examen autant que les antennes des opérateurs à proximité de ces lieux et diminuer la puissance des émetteurs de façon à rendre la connexion caduque sans pour autant que les appels soient suspendus pour éviter d’isoler les centres d’examen”.
Bien entendu, tous ces procédés nécessitent des lois pour ne pas bafouer les droits des uns et des autres. Un principe que la ministre choisit d’ignorer puisqu’elle a décidé de recourir à des coupures sans se référer à une loi donnant ainsi plus de mauvais signes aux éventuels investisseurs étrangers. “Ce filtrage applicatif ne marchera pas car les réseaux sociaux ne s’arrêtent pas à Facebook et Twitter. Je suppose alors que la coupure concernera Internet carrément et ça ne marchera pas non plus car, il existe d’autres moyens comme les VPN, les proxys et autres accès pour contourner cette coupure”, a soutenu, pour sa part, Iheb Tekkour, spécialiste en nouvelles technologies. Notre interlocuteur qui s’est indigné de l’annonce de la ministre de la Poste, des TIC et du Numérique au moment où le pays s’apprête à se lancer dans le e-commerce.
“Qu’il s’agisse d’ignorance ou d’indifférence, dans les deux cas, il est grave pour le pays de recourir à de pareils procédés pour régler un problème qui devrait être pris en charge par la ministre de l’Éducation. Les fuites existent aussi pour l’examen de sixième. C’est donc un problème que Benghabrit devrait régler en interne”.
Nabila Saïdoun
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Les policiers de la Sûreté urbaine de la commune de Hammadi, dans l’ouest de la wilaya de Boumerdès, ont mis fin aux agissements criminels d’un homme d’une quarantaine d’années qui arnaquait des jeunes filles en leur promettant le mariage.
Le territoire national était son terrain de prédilection et les réseaux sociaux en sont le moyen. C’est à la suite de la plainte de l’une des victimes que les policiers ont arrêté l’arnaqueur qui résidait dans la commune de Ouled-Moussa. Après avoir noué des relations avec la plaignante par le biais d’un réseau social, il lui a promis le mariage.
Arguant les préparatifs des noces, il a réussi à lui soustraire, en plusieurs fois, la somme de 60 millions de centimes. Comme la jeune fille ne voyait rien venir au sujet de ce mariage, elle devenait de plus en plus pressante. Sur ce, le délinquant passera carrément au chantage. Il menaçait sa victime de publier sur les réseaux sociaux des photos qu’il lui a subtilisées sur son portable. Plus grave, il a encore exigé de l’argent pour s’abstenir de publier ces photos.
Fort heureusement, la victime a eu un moment de courage et de lucidité et s’en est allée raconter sa mésaventure. Après investigations, les policiers se sont aperçu que l’escroc a d’autres victimes, à travers d’autres régions du pays. A l’issue de l’enquête, le suspect a été présenté au procureur du tribunal de Rouiba qui l’a placé sous mandat de dépôt.
Abachi L.
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