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Afrique

Femme enceinte battue à mort par un ancien policier et un jeune mort en détention à l’Anti-drogue : IRA déplore l’indifférence du Parquet

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 12:35
L'Authentique - Lors d’une conférence de presse animée mercredi soir, 13 juin 2018, vers 22 heures à son domicile à Riadh, à Nouakchott,...
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L'Ambassadeur du Maroc regrette le choix de la FBF

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 12:15

L'Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin n'est pas content du choix fait, mercredi dernier, en Russie, par la Fédération Béninoise de Football (FBF), lors de la désignation du pays hôte du Mondial 2026. S.E.M. Rachid Rguibi a confié à la presse qu'il est ''très déçu'' par la délégation béninoise qui a voté contre la candidature africaine, conduite par le Royaume chérifien.
“Je suis vraiment consterné et très déçu par la nouvelle”, a confié le diplomate marocain aux journalistes.
Sa déception est d'autant plus grande, “surtout que le Maroc portait une candidature africaine”.
“Onze pays africains dont le Bénin et l'Afrique du Sud ont décidé de tourner dos” au Maroc pour porter leur choix sur ''United 2026'', la candidature unique constituée des Etats-Unis, du Canada et du Mexique.
Le choix de la délégation béninoise est incompréhensible pour les Marocains, surtout qu'au cours des dernières années, les relations entre les deux pays se sont renforcées avec l'ouverture de la chancellerie à Cotonou et l'accréditation d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire en la personne de S.E.M. Rachid Rguibi.
Depuis l'arrivée de ce diplomate au Bénin, les échanges se sont multipliés entre les investisseurs marocains et les opérateurs économiques béninois. Par ailleurs, les deux pays ne cessent de renforcer la coopération dans les domaines politique, culturel et de la formation.
Un partenariat avait même été conclu entre la Fédération Marocaine de Football et la FBF, à travers la formation des arbitres, des encadreurs sportifs, sans oublier le don de matériels sportifs à la Fédération Béninoise de Football.
Au vue de tout cela, il est difficile pour les Marocains de comprendre le choix du Bénin à travers le président de la FBF, Anjorin Moucharaf.
La situation est d'autant plus déplorable surtout que la plupart des pays francophones de la sous-région, tels que le Togo, le Niger, le Burkina Faso ont voté pour l'organisation du Mondial 2026 au Maroc.

'' Il n'y a aucun problème diplomatique''

Le mal étant fait et le responsable identifié, l'Ambassadeur assure que cet incident n'aura pas de conséquences fâcheuses sur les relations bilatérales.
“Je veux être clair sur çà. Il n'y a aucun problème diplomatique entre le Bénin et le Maroc. C'est plutôt la Fédération Béninoise de Football qui a décidé de voter contre la candidature du Maroc”, a précisé S.E.M. Rachidi Rguibi.
Le trio Etats-Unis-Canada-Mexique a remporté l'organisation de la Coupe du monde 2026 avec 134 voix contre 65 pour le Maroc. Le verdict est tombé au terme du congrès de la FIFA, tenu ce 13 juin à Moscou, en présence de 200 Fédérations.
Sur le continent africain, onze pays ont porté leur choix sur le camp adverse. En dehors du Bénin, il y a le Botswana, le Cap-Vert, la Guinée, la Namibie, le Liberia, le Lesotho, la Mozambique, le Zimbabwe, la Sierra Leone et l'Afrique du Sud.

I. F.

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Le gouvernement apporte son soutien aux albinos

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 12:06

La journée internationale de sensibilisation à l'albinisme a été célébré, ce mercredi 13 Juin 2018. Elle a reçu cette fois-ci la touche des autorités dont celle de la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Bintou Chabi Ada Taro. C'était dans la grande salle de la tour administrative à Cotonou.
Les personnes atteintes de l'albinisme ne sont pas laissées pour compte cette année au cours de la célébration de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme. Elles ont trouvé auprès des responsables de l'Ong "VALEUR ALBINOS" qui s'occupe de l'organisation de cette journée depuis 4 ans, la présence du ministre des affaires sociales. Très attachée aux intérêts et à la valorisation des personnes handicapées, elle s'est engagée elle-même afin que les dispositions nécessaires soient prises pour une célébration réussie à l'honneur des albinos. Toutes les structures de son département ministériel, sur son instruction, ont accompagné l'ONG pour que les personnes atteintes de l'albinisme ne se sentent pas écartées par l'intérêt qu'accorde le Gouvernement aux personnes vulnérables. Reconnaissant son attachement à cette célébration, Mme Pamela Capo Chichi a eu l'insigne honneur de saluer le dynamisme du Ministre Bintou Chabi Adam Taro. "Depuis 4 ans que nous organisons cette journée, c'est pour la première fois que le Gouvernement, à travers le Ministère des affaires sociales, s'est impliqué autant dans le succès des manifestations officielles. Je voudrais donc dire mes reconnaissances à Madame le Ministre et à tout son cabinet pour leur implication à presque tous les niveaux", a-t-elle déclaré.

La touche des autorités

La Directrice Adjointe de Cabinet, Mme Mireille Capo, a, au nom du Ministre des affaires sociales et de la Micro Finance, mis en confiance les personnes atteintes de l'albinisme de ce que le Gouvernement s'engage à leur assurer leur droit. "Vous êtes un groupe combattu, mal compris et marginalisé. Ce qui n'est pas normal. Vous revendiquez la reconnaissance, l'accès égal à tout ce que la nature et l'homme mettent à votre disposition. Vous avez raison", a-t-elle précisé. "Soyez rassurés. Cet après-midi, nous sommes à vos côtés. Ce n'est certainement pas la première fois. Ce ne sera pas non plus la dernière fois", rassure la Directrice Adjointe de Cabinet. Avant d'ajouter : " Mme la Ministre me charge de vous dire qu'elle sera à vos côtés pour que vos droits soient reconnus et respectés".
Un nouvel espoir pour les personnes atteintes de l'albinisme qui semblent être exclues de la société. Pour la représentante du ministre, il n'y a pas lieu " de ne pas se décourager face à des comportements qui tendent à les marginaliser" puisque le ministère est désormais là à leurs côtés pour défendre leur droit.
La célébration de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme a été précédée au Bénin, d'une marche des personnes concernées, à travers la ville de Cotonou. Une manière pour elles de revendiquer la reconnaissance de leurs droits parmi les citoyens.
Giscard AMOUSSOU

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La marche vers la réorganisation du secteur éducatif

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 11:53

Le gouvernement a approuvé, mercredi 13 juin 2018, au cours du conseil des ministres, une communication relative au Plan sectoriel de l'éducation post 2015. Un plan qui vise à anticiper sur l'échéance du Plan décennal de développement du secteur de l'éducation 2006-2015.

Le gouvernement entend désormais opter pour une éducation de qualité. C'est ce qu'on peut comprendre de la décision d'anticiper sur l'élaboration d'un plan post 2015. « Dans le but d'anticiper l'échéance du Plan Décennal de Développement du Secteur de l'Education 2006-2015, notre pays a mis en place un comité technique interministériel chargé de travailler à l'élaboration du Plan sectoriel de l'Education post 2015 », renseigne le relevé du conseil des ministres. Le but de cette réforme souligne-t-il, est de « faire du capital humain, le pilier du développement de notre pays ». Cette vision « impulse les autres facteurs de production, notamment l'investissement et les équipements ».
A ce titre, certains documents ont été réalisés par le comité mis en place. Il s'agit de la note d'analyse sectorielle, du modèle de simulation financière, de la lettre de politique éducative, dont les grandes orientations engageront l'Etat béninois à l'horizon 2030. Aussi, ont-ils finalisé les cadres logiques, les plans d'actions budgétisés et les résumés stratégiques des trois blocs du système éducatif. Ces documents issus des différents travaux entrant dans le cadre de l'éducation post 2015 constituent le Plan sectoriel de l'Education. Un plan qui permettra à terme selon le compte rendu du conseil des ministres, de réaffirmer les principes et valeurs républicains, de veiller au respect des droits humains dont le droit à l'éducation constitue le préalable à l'exercice de tous les autres, d'œuvrer pour la réduction des disparités et l'amélioration de l'équité. Il permettra aussi d'améliorer l'inclusion et la qualité tout en assurant l'éducation en situation d'urgence ainsi que la sécurité à l'école et d'intégrer le numérique au secteur éducatif. Ce plan sectoriel post 2015 qui couvre la période de 2018 à 2021 est estimé à 40 milliards FCFA pour sa mise en œuvre. Mais cette cagnotte n'empêche pas « le conseil des ministres a autorisé le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, chef de file des Ministres en charge de l'Education à poursuivre les négociations avec les partenaires Techniques et financiers du secteur en vue de leur accompagnement ». Il sera question aussi de faire parvenir une requête de financement au Partenariat Mondial pour l'Education, qui a marqué sa disponibilité à contribuer à la mobilisation du financement. Ceci dès que possible par l'entremise du Ministre de l'Economie et des finances. Toutes ces dispositions témoignent de l'engagement du gouvernement à revoir la qualité de l'enseignement afin de redonner à l'éducation béninois, une place de choix.

Giscard AMOUSSOU

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Burundi : la communauté internationale salue la décision de Pierre Nkurunziza mais reste prudente

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 11:11
Jeune Afrique - Après trois ans de crise politique et alors que le dialogue interburundais est dans l'impasse, la communauté internationale...
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Les tennismen béninois envoyés en mission à Nairobi

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 11:06

Dans le cadre de l'édition 2018 de la Coupe Davis de Tennis qui aura lieu du18 au 24 juin 2018 en Nairobi (Kenya), le drapeau national a été remis, ce mercredi 13 juin, à la délégation béninoise. Cette cérémonie a été présidée par le Ministre du Tourisme de la Culture et des Sports, Oswald Homéky, dans les locaux dudit ministère, en présence du staff technique et les membres du Comité exécutif de la Fédération béninoise du tennis (Fbt).
C'est le capitaine Bruno Danhouan, qui a reçu des mains du ministre Oswald Homéky, le drapeau béninois. L'équipe composée de 03 tennismen s'envole, ce jeudi 14 juin, pour Nairobi afin de prendre part à la Coupe Davis 2018. Il s'agit de Magloire Yakpa, Félix Hounkpèvi, et Delmas N'Tcha. Ils seront rejoints dans la capitale kényane par Alexis Klégou qui évolue en France. « (...) c'est de votre concentration que va dépendre votre adéquation et surtout que votre mental n'affaiblisse à aucun moment. Le tennis, c'est une épreuve passionnante, mais elle est aussi contraignante et on peut perdre certes simplement parce qu'on s'est déconcentré mentalement », a déclaré le ministre aux joueurs béninois. Pour lui, le tennis reste une discipline pour laquelle on est maître du jeu. « C'est l'une des disciplines qui traduit le mieux la vérité du sport. Qui dit quand on se prépare bien, quand on travaille beaucoup et dans la discipline, les résultats sont obligatoirement positifs », a martelé Oswald Homeky. Le ministre a affirmé que l'Etat est désormais partenaire avec cette fédération et confié que le gouvernement travaille à une mobilisation du financement privé en addition des subventions qu'il peut mettre à sa disposition.
« Nous sommes à une phase où nous pouvons dire avec certitude que cela va être une réalité. Je crois donc que tout est en train de se mettre en place pour que notre pays aussi s'inscrive dans les grandes actions du tennis tout au moins au plan occidental », a ajouté Oswald Homéky. Il a tenu a remercié les dirigeants de la Fbt pour tout ce qu'ils font avant de les exhorter à continuer à tout donner à cette discipline.
L'objectif primordial pour le Bénin est d'être qualifié pour le groupe 2 Zone Afrique de la Coupe Davis de tennis (exploit réalisé en 2012). Outre le Bénin, il y aura plusieurs autres nations à cette compétition. Il s'agit entre autres, du Kenya (pays hôte), de l'Algérie, du Cameroun, du Ghana, de la Libye, de l'Angola, de la Namibie, du Rwanda, de l'Ouganda, du Nigéria, et de la Mozambique.
Bonne chance aux joueurs béninois !

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La Démocratie selon Richard Boni Ouorou

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 10:35
Voir en ligne : InoYy3SDSRY
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La Mauritanie parmi 6 pays menacés de famine

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 10:35
Sahara Médias - Le responsable aux affaires humanitaires et aux aides d’urgence de l’organisation des nations unies, Mark Lecoq a déclaré...
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J’ai été obligé de fuir la Mauritanie [Vidéo]

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 09:54
Mondafrique - J’ai été obligé de fuir la Mauritanie. El Hassan Moctar, militant du mouvement abolitionniste mauritanien IRA nous explique...
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Question orale du député Moctar Aliou Sow adressée à Mme la ministre de l’agriculture [Vidéo]

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 09:12
Madame la Ministre de l’Agriculture (M.A), faisant suite à ma question écrite, transmise par l’Assemblée Nationale sous le numéro 007 du...
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Mondial 2026 : La grande déception du Maroc, teintée d'amertume

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 08:29
VOA Afrique - L'attribution du Mondial 2026 au trio USA/Canada/Mexique a suscité mercredi une grande déception, et de l'amertume, au Maroc, un...
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« La Céna est une escroquerie politique », dixit Richard Boni Ouorou

24 Heures au Bénin - Thu, 06/14/2018 - 08:00

Dans ce qui se présente comme un rendez-vous mensuel avec les Béninois, le politologue Richard Boni Ouorou continue de livrer, depuis Montréal au Canada où il vit, les réflexions qui sont les siennes sur le paysage politique de son pays. Ce spécialiste en conception, évaluation et conseil stratégique pour la mise en œuvre des politiques publiques estime que le processus électoral se caractérise par une inflation législative et institutionnelle qui contribue à le complexifier et à l'alourdir.

24 HEURES : En ce moment circule un document relatif à une proposition de loi qui vise à modifier le code électoral en vigueur. L'avez-vous lu ?

Richard Boni Ouorou : Oui, j'ai pris la peine de le parcourir. Et l'enseignement principal que j'en tire c'est que nous sommes loin d'avoir un système électoral stable et pérenne. Cette proposition de loi participe malheureusement de cette inflation législative et institutionnelle qui caractérise le système électoral béninois ceci depuis la création de la Céna (Commission électorale nationale autonome ndlr) qui pour moi est une véritable escroquerie politique.

C'est étonnant ce que vous affirmez à propos de la Céna qui a été présentée par tous comme une innovation démocratique majeure. En quoi est-elle une escroquerie politique ?

Voyez-vous, la Céna est née d'une fausse évidence. Celle selon laquelle l'administration publique à qui revenait l'organisation des élections était une structure partisane aux ordres du régime en place. Pour soi-disant soustraire le processus électoral de cet état de subordination, il fallait créer un organe en charge de l'organisation des élections qui soit indépendant des pouvoirs politiques. Mais seulement voilà, une fois le principe énoncé la mise en œuvre de ce qui allait être la Céna s'est faite sur des bases essentiellement politiques. En consacrant pour l'essentiel la composition du bureau de cet organe sur un principe de répartition entre le pouvoir exécutif d'une part et le pouvoir législatif d'autre part, c'est le caractère partisan de la Céna qui a été consacré dans la mesure où le chef de l'État et le parlement n'y peuvent envoyer que des individus qui relèvent de leur chapelle politique. Et c'est ce à quoi on a assisté par la suite. Qu'il vous souvienne, de terribles foires d'empoignades auxquelles on a eu droit pour le contrôle de toutes les Céna qui ont été créées. La raison non avouée de ces luttes a toujours été que le camp qui réussit à avoir la majorité des membres de la Céna prend un avantage non négligeable pour la victoire électorale. Bien évidemment, ce mode de fonctionnement veut que ceux qui sont désignés par un camp ont un devoir de loyauté et de reddition vis-à-vis de leur commanditaire. Et cette logique partisane et de subordination se répercute dans une réaction en chaîne dans le choix des membres des structures déconcentrées de cet organe. Au final, ce qu'on prétendait éviter avec l'administration publique, on y a droit avec la Céna.

Si on vous écoute bien, était-il plus acceptable que dans le cadre des élections, que ce que vous qualifiez de logique partisane et de subordination soit le fait de l'administration plutôt que de la Céna ?

Bien sûr que non !

Alors que fallait-il faire ?

L'ennui avec ce constat dressé contre l'administration publique et qui a déterminé la création de la Céna, c'est qu'il a entretenu la conception négative que tout un chacun se fait déjà de l'administration publique. Conception qui veut que cette dernière soit une machine inefficace et un adversaire pour ne pas dire un ennemi des administrés. C'est peu dire que d'affirmer que partout ailleurs l'administration publique n'a pas bonne presse mais chez nous cette mauvaise réputation est plus accentuée. Une fois qu'on a dit ça, il faut regarder la vérité en face et partir d'autres considérations. Parmi celles-ci, il y a que l'administration publique est un vecteur de développement. Elle est l'interface entre les politiques conçues par les gouvernants et la mise en œuvre de celles-ci. Il ne peut y avoir de développement sans une administration publique performante et efficace. Plutôt donc que d'œuvrer à ce que notre administration publique remplisse ses missions avec diligence, efficacité et performance, nos gouvernants renforcent contre elle les attitudes de défiance et de méfiance déjà prégnantes. Et c'est en cela que la création de la Céna est dommageable et regrettable.

Pensez-vous vraiment que l'administration publique béninoise était ou est en mesure d'organiser des élections transparentes ?

Bien sûr que ou ! Et penser le contraire c'est méconnaître la sociologie politique. Il faut quand même partir de deux choses dans l'analyse socio-politique. La première c'est que l'administration publique n'est pas essentiellement composée des partisans du régime au pouvoir. A tous ses échelons, on trouve à la fois les partisans de l'opposition, des citoyens attachés aux valeurs et aux principes républicains ou encore des individus qui bien que politiquement non engagés sont épris de justice, de vérité sur fond de convictions religieuses ou morales. Sans compter le fait que vous avez des partisans du pouvoir qui ne le sont que par opportunité mais qui se sentent opposants dans leur intime conviction. Du fait de cette donne, il ne peut y avoir nulle part au sein de l'administration publique un cabinet noir qui concocterait des plans en vue de fausser la sincérité des élections sans que les partisans de l'opposition et les autres agents publics que j'ai tantôt cités n'en soient au courant. Pour preuve, Candide Azanaï déclarait encore récemment qu'il n'était pas possible pour un gouvernement au Bénin d'ourdir un complot sans que cela ne se sache à plus ou moins grande échelle. La seconde des choses à tenir en compte dans l'analyse socio-politique est que, le fait pour l'administration publique d'organiser les élections ne s'oppose pas à ce que les acteurs politiques au sein du parlement déterminent des garanties de transparence du processus électoral au travers d'une loi. A charge pour eux de veiller à leur application. Mais cela nécessite que chaque acteur veuille jouer sa partition dont celle consistant à assumer entièrement son rôle d'opposant politique. Ce qui est loin d'être le cas comme je l'ai indiqué dans ma précédente interview. En outre, s'interroger sur la capacité ou non de l'administration publique d'organiser les élections transparentes est une façon de faire croire qu'a contrario la Céna s'acquitte de cette mission sans contestation. Ce qui n'est pas vrai. Le fameux K.O. des élections présidentielles de 2011 est là pour le prouver. Et puis, il y a quelque chose de fondamentale à intégrer : la démocratie repose sur la bonne foi. Toute initiative de quelque nature que ce soit qui prend naissance sur la méfiance ne peut que lui porter atteinte. Toute personne dans un tel système n'a pour seul devoir que d'agir de bonne foi tout en présumant pareille attitude pour toute autre personne. C'est faute d'avoir intégrer ce principe fondamental que nous n'avons de cesse de trébucher.

Vous avez parlé tout à l'heure de ''cette inflation législative et institutionnelle qui caractérise le système électoral béninois'', je vous cite. Est-ce que d'une certaine façon il ne faut pas le moderniser ? Êtes-vous contre toutes formes de modernisation du processus électoral ?

Qu'entendez-vous par modernisation ? Je crains malheureusement qu'au Bénin ce qui s'entend de la modernisation du processus électoral ne se traduise par une complexification et une lourdeur de celui-ci, sans parler du coût. En comparaison aux pays de la sous-région, les élections coûtent très chères au Bénin si on ramène le prix de chacune d'elles par habitant. À la suite de la Céna, plusieurs lois et institutions ont été créées. Et assez paradoxalement, ces réformes ont toujours officiellement eu pour but de palie les carences et insuffisances observées. Mais en réalité, c'est d'une part la volonté de contrôler davantage le processus électoral, et d'autre part la méfiance que les acteurs politiques se prêtent mutuellement qui sont en réalité le moteur de ces réformes. Le résultat de tout ceci n'a que donné lieu à une complexification et un alourdissement du système électoral. La preuve de ceci c'est que les résultats des différentes élections ne sont pas connus le soir des scrutins ou le lendemain de ceux-ci. Alors qu'en principe, au regard de toutes les élections déjà organisées, la capitalisation des acquis devrait naturellement donner lieu à un processus huilé qui relèverait d'une banalité procédurale et opérationnelle. Ce qui est très loin d'être le cas. Si en plus on ajoute le fait que le processus électoral dans son ensemble est devenu une vache à lait pour bon nombre d'acteurs, alors là on comprend l'intérêt qu'ont certains de le complexifier et de l'alourdir de plus en plus.

De tout ce qui a été mis sur pied à la suite de la Céna, est-ce qu'il y a pour vous ce dont on pouvait se passer ?

Bien évidemment. Je citerai à titre d'exemple la Lépi (Liste électorale permanente informatisée ndlr). Voilà ce qui est pour moi une autre arnaque politique. Je n'ai de cesse en ce qui concerne la Lépi de poser une question à tous les experts des questions électorales que j'ai l'occasion de croiser. Et je n'ai qu'une attitude d'embarras en termes de réponse. La question est celle-ci : pourquoi est-ce que le fichier de la carte nationale d'identité ne sert-il pas de base de données à la confection des listes électorales ? Les informations figurant sur la carte nationale d'identité sont exactement les mêmes que celles figurant sur la carte d'électeur. Quel est donc le besoin de créer celle-ci à la suite d'un processus d'enrôlement ? Y a-t-il au Bénin plus permanent comme instrument que la carte nationale d'identité ? Dans un certain nombre de pays, aucun citoyen n'effectue la moindre des démarches pour s'inscrire sur la liste électorale. Cette inscription se fait automatiquement à la suite des procédures entreprises par ailleurs. Dans ce cas de figure le citoyen se borne tout simplement à savoir d'une part, si son nom figure bel et bien sur la liste électorale et d'autre part, dans quel bureau de vote il va accomplir son devoir électoral. Il existe aujourd'hui au Bénin des outils techniques permettant de faire de même à moindre frais.

Vous n'êtes pas sans ignorer que beaucoup de citoyens n'ont pas d'acte de naissance et à fortiori de carte nationale d'identité.

Mais on n'a pas à accepter l'idée selon laquelle des individus nés dans un pays soient dépourvus de la plus élémentaire des pièces. Ça n'est pas normal. C'est en cela que l'idée du Ravec (Recensement administratif à vocation état civil ndlr) était intéressante et qu'il aurait fallu la poursuivre. Quoi qu'il en soit, il y a quelque chose d'assez simple qui devrait être connue de tous si la volonté politique était à la simplification du processus électoral : pas d'acte de naissance pas de carte d'identité, pas de carte d'identité pas de possibilité de vote ou de quoi que ce soit d'ailleurs. C'est parce qu'on a tendance à trouver des palliatifs au défaut de possession d'acte de naissance et de carte nationale d'identité qu'il existe des citoyens qui n'en soient pas pourvus et qui ne ressentent pas la nécessité de s'en pourvoir.

Du fait que vous soyez contre la Lépi, on peut parier sur le fait que vous voyez d'un mauvais œil le Ravip, le Recensement administratif à vocation d'identification de la population ?

Pas du tout. Je prends le Ravip pour ce qu'on nous a présenté à savoir un outil de développement. L'idée de l'instauration d'un numéro d'identification unique aux fins des démarches administratives et autres est une très bonne chose. Ici au Canada j'ai l'occasion de mesurer l'efficacité d'une telle initiative avec le Numéro d'assurance sociale communément appelé Nas. Vous ne pouvez rien faire sur le territoire canadien avec l'administration publique, votre employeur, les banques, les assurances, etc., sans le Nas. Mais là où j'ai des réserves sur le caractère opérationnel du Ravip en tant qu'outil de simplification administrative c'est qu'il manque deux conditions essentielles pour sa mise en œuvre. La première c'est l'absence d'un fichier national d'état civil. Il est utopique de parler de numéro d'identification unique si au départ on n'a pas une haute maîtrise en termes de sécurisation de l'état civil sur l'étendue du territoire. Car à un numéro d'identification unique doit être accolé un acte de naissance. Ce sont ces deux éléments qui suivront l'individu tout au long de sa vie jusqu'à sa mort. La seconde condition pour la mise en œuvre du Ravip est une réforme en profondeur de toutes les procédures multi-sectorielles existantes afin de faire du numéro d'identification unique le point de départ exclusif de n'importe laquelle de ces procédures. Or ceci est un vaste chantier de réformes administratives dont je n'entends pas parler. Et si ce chantier n'est pas lancé, j'ai bien peur que le Ravip serve à autre chose que je ne veux pas évoquer ici. Ceci dit, si le gouvernement actuel à l'intention de substituer la Lépi au Ravip, ce ne serait qu'un mensonge d'État parce que ce n'est pas cela qui a été dit au départ.

Autre acteur clé du processus électoral : la Cour constitutionnelle. Que pensez-vous de la nomination des juges qui composent la nouvelle mandature ?

J'ai deux réserves à faire. La première porte sur la qualité substantielle des sept personnes désignées. Aucune d'elles n'est juriste publiciste. Ce fait qu'il faut considérer comme une carence n'est pas puéril. Voyez-vous, le droit positif béninois est un droit d'essence romano-germanique. À ce titre, il est subdivisé en trois branches principales : le droit public, le droit privé et le droit mixte. Et à chacune de ces branches correspondent plusieurs matières de droit. On a ainsi le droit civil, commercial, pénal, administratif et entre autres le droit constitutionnel. La simple qualité de juriste fut-il de haut niveau ne confère pas un savoir encyclopédique dans toutes les matières de droit. D'où le fait, même pour les enseignants de rang magistraux ou des praticiens de droit renommés, de se spécialiser en une ou quelques matières de droit. Or ici, il s'agit de la Cour constitutionnelle ce qui veut dire qu'en premier lieu la matière de droit à fortement appréhender est le droit constitutionnel ou à défaut une autre matière de droit relevant du droit public. Ce n'est pas le fait du hasard si pendant longtemps les décisions de la Cour constitutionnelle ont eu une autorité inestimable dans la communauté internationale du droit. Cela tenait essentiellement en la présence en son sein d'un constitutionnaliste de réputation établie et de compétence incontestée et incontestable, je veux parler du professeur Maurice Ahanhanzo-Glèlè. J'ai bien peur qu'avec la configuration de la prochaine mandature qu'on ait droit à des errements jurisprudentiels. Ma seconde réserve porte sur la désignation de Me Joseph Djogbénou parmi ces sept juges. Le moins que je puisse dire à son sujet c'est que l'épreuve du pouvoir a révélé un personnage aux antipodes du preux chevalier qu'il semblait être en tant que membre de la société civile et plus tard député de l'opposition. Fera-t-il preuve d'indépendance vis-à-vis du chef de l'État dont il a par ailleurs été l'avocat ? J'ai vraiment de forts doutes à son sujet. Mais j'attends le voir à l'œuvre avec le secret espoir de me tromper.

Propos recueillis pour la rédaction

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A une large majorité, l'ONU condamne Israël pour les violences de Gaza

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 07:45
Europe1 - L'Assemblée générale de l'ONU a voté mercredi une résolution condamnant Israël pour la flambée de violences meurtrières à Gaza,...
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Mali: l'otage française Sophie Pétronin apparaît dans une nouvelle vidéo d'un groupe jihadiste

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 06/14/2018 - 07:00
Romandie News - L'otage française Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, apparaît dans une nouvelle vidéo dans laquelle elle s'adresse à...
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Plusieurs activités pour sensibiliser à la lutte contre la désertification

Algérie 360 - Thu, 06/14/2018 - 01:43

ALGER- La Direction générale des forêts (DGF) a annoncé l’organisation de diverses activités avec les différentes structures socio-éducatives, et ce, à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification célébrée annuellement le 17 juin, a indiqué cet organisme mercredi dans un communiqué.

Ces activités prendront la forme d’expositions, de conférences, de tables rondes sur la problématique de la désertification à travers l’ensemble des wilayas du pays, pour lancer des actions de sensibilisation du public sur les fonctions, les valeurs et les avantages des écosystèmes forestiers, du couvert végétal naturel ainsi que de bonnes pratiques agricoles, en vue de les protéger durablement pour les générations futures, a précisé la même source.   

A noter que les Nations Unies ont décrété en 1994 le 17 juin comme  » Journée mondiale de la lutte contre la désertification » pour sensibiliser l’opinion publique aux défis de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse, ainsi que de la mise en oeuvre de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par ces fléaux, notamment en Afrique.

Selon la même source, le slogan retenue cette année par les Nations unies est  » la terre a de la valeur. investissez-y », et ce, afin de démontrer l’importance des terres productives comme moyen de régénérer les économies, de créer des emplois et contribuer à la durabilité et la stabilité.

Quant au niveau national, le thème retenu pour cette année est  » lutter efficacement contre la désertification, c’est gérer durablement la terre, nourrir la planète, stabiliser la population au service de la souveraineté nationale ».

Ainsi, poursuit la DGF, cette année est l’occasion de « s’engager dans une compagne pour réhabiliter les terres dégradées, réinvestir dans les terres agricoles et exploiter leur potentiel massif de création d’emplois ».

L’ambition est de parvenir à la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici 2030, ajoute le communiqué.

A cet effet, la DGF a appelé à la mobilisation en vue d’assurer les 3 S: soit, Sécurité alimentaire, Stabilité sociale, Souveraineté nationale.

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Décès d’Emile Schekroun, militant pour l’indépendance de l’Algérie

Algérie 360 - Thu, 06/14/2018 - 01:41

Le militant communiste pour l’indépendance de l’Algérie, Emile Schekroun, est décédé jeudi dernier à Fontenay-sous Bois, dans la banlieue parisienne, à l’âge de 88 ans, suite à une intervention chirurgicale.

Militant de l’Union de la jeunesse démocratique algérienne (UJDA) à Oran, ville où il était né 1930, Emile Schekroun est une des figures françaises qui a lutté pour l’indépendance de l’Algérie.

Ses amis et proches se souviennent de lui, lorsqu’en février 1951, lors de la commémoration de la journée internationale de lutte contre le colonialisme organisée dans toute l’Algérie sous l’égide de la Fédération mondiale de la Jeunesse démocratique (FMJD), il avait fustigé l’impérialisme français ½oppresseur et exploiteur» du peuple algérien, appelant à la lutte pour la libération de l’Algérie.

Membre du Parti communiste algérien (PCA), il participe, après le déclenchement de la guerre de libération, à l’organisation des premiers groupes armés du PCA d’Oran, les Combattants de la libération (CDL). Il fut arrêté par la police en 1956, accusé de la distribution des armes détournées par Henri Maillot. Il a été torturé et écroué puis condamné à la prison pour n’être libéré qu’en 1962.

A l’indépendance, cet urbaniste, ami du célèbre brésilien Oscar Niemeyer, a obtenu comme de nombreux militants européens et juifs la nationalité algérienne.

Les obsèques d’Emile Schekroun se dérouleront jeudi au cimetière de Fontenay-sous Bois, dans la banlieue parisienne. APS

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Mondial-2018: la succession de l’Allemagne est ouverte

Algérie 360 - Thu, 06/14/2018 - 01:38

ALGER- Le coup de starter de la 21e édition de la Coupe du monde de football sera donné jeudi à Moscou avec le match d’ouverture Russie – Arabie saoudite au stade Loujniki (18h00 locales, 16h00 algériennes) pour un mois au cours duquel l’Allemagne, tenante du trophée, tentera de faire face à une rude bataille pour défendre sa couronne dans une compétition indécise et ouverte à tous les pronostics.

Le Brésil, l`Espagne et l`Argentine se posent comme les super-favoris pour le titre de champion du monde, dont l`heureux vainqueur sera connu le 15 juillet à Moscou, mais une surprise n`est pas à écarter pour le retour du tournoi sur le sol européen après les deux dernières éditions tenues respectivement en Afrique du Sud (2010) et au Brésil (2014).

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Mise en garde contre les risques de brûlure d’enfants durant les fêtes

Algérie 360 - Thu, 06/14/2018 - 01:34

ALGER- Des médecins et des spécialistes ont mis en garde contre les risques de brulure des enfants durant les fêtes où la majorité des familles est occupé à préparer les mets et gâteux insoucieux des comportement de leur enfants qui peuvent conduire à de graves  accidents.

Les enfants demeurent la première victime des accidents domestiques, particulièrement les brûlures qui surviennent durant les fêtes, des périodes durant lesquelles, les familles sont occupées à organiser ces évènements, d’où une baisse de vigilance qui s’avère souvent dramatique. 

Le coordinateur des activités paramédicales à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) des Grands Brulés d’Alger « Pierre et Claudine Chaulet » (Ex clinique centrale), M. Seghir Ilyes a indiqué à l’APS que cette clinique, « unique en son genre au niveau national », recevait quotidiennement quelque 30 victimes de brûlure intervenue essentiellement dans la cuisine, notamment par le réchaud à gaz trépied « Tabouna » dans 90% de cas.

Ces accidents surviennent durant les heures qui précèdent la rupture du jeûne où l’attention est relâchée et où la maman est généralement très occupée, a-t-il encore fait savoir.

S’attendant à une augmentation de ces accidents durant les derniers jours du Ramadhan en raison notamment de la fatigue et de l’inattention des familles, occupées à préparer les gâteaux de l’Aïd, il a mis l’accent sur la nécessite de « faire preuve de plus de vigilance et de veiller à éloigner les enfants des équipements de cuisine » susceptibles de causer ces graves accidents domestiques.

M.Seghir a expliqué, dans le même contexte, que les liquides occupaient la première place des éléments à l’origine de brûlures, suivis des chocs électriques (60% des cas), puis des intoxication aux produits d’hygiène (Eau de javel, crésyl ….).

Au niveau de cette clinique, d’une capacité d’accueil de 60 lits et qui accueille les enfants de moins de 15 ans, ont peut entendre les cris et les pleurs des patients tiraillés par les douleurs atroces des brulures.

Parmi les cas rencontrés à la clinique, Mohamed, un enfant de 14 ans venu de la wilaya de Bouira, nous a raconté l’histoire de son accident survenu après avoir respiré du gaz qui fuitait du trépied installé au niveau de la salle de bain ce qui lui a fait perdre conscience avant de tomber dans  l’eau brulante.

Elève de quatrième année moyenne, Mohamed n’a pu passer le Brevet de l’enseignement moyen à cause de cet accident qui l’a cloué au lit de l’hôpital.

Oum Mounir, mère d’un patient de 4 ans nous a fait part de sa grande désolation après que son enfant eu été brulé au niveau des membres inférieurs suite à une chute dans un récipient d’eau chaude, oublié par la famille au milieu de la cour.

Parmi les cas grave rencontrés par l’APS et celui de cette fillette de Tizi Ouzou qui a renversé en jouant avec sa cousine la marmite de soupe (Chorba) sur une grande partie de son corps. 

Un autre cas émouvant est celui de Farouk (14 ans) de Meftah (Alger), qui en jouant avec son cousin sur le toit de la maison a touché un câble électrique ce qui a causé la mort sur le coup de son cousin, tandis que lui a été évacué en urgence sur la clinique pour subir ensuite une amputation des deux pieds.

M.Seghir Ilyes a, par ailleurs, affirmé que la Clinique centrale a failli perdre « sa référence » à défaut d’une bonne prise en charge des personnes sujettes aux brûlures, et ce en raison de la grande affluence des citoyens venus de l’ensemble des régions du pays, notamment « pendant les fêtes religieuses et les fêtes familiales ».

Il a affirmé, à ce titre, que l’affluence croissante des patients a entrainé des rendez-vous éloignés pour la prise en charge des séquelles des brûlures jusqu’en 2020, une attente qui dure plusieurs années pour une chirurgie réparatrice d’une partie du corps ou pour la réhabilitation d’un membre ayant subi de graves lésions, d’où une lourde souffrance physique, psychologique et sociale chez l’enfant.

Par ailleurs, le chargé de prévention contre les accidents domestiques au ministère de la Santé, le Dr Redha Hadj Mati a appelé, dans ce sens à « la nécessité de mettre immédiatement la zone atteinte du corps (hormis les cas de choc électrique) sous l’eau courante du robinet pendant 30 secondes, et ce afin d’alléger la douleur et faciliter sa prise en charge à l’hôpital, préconisant la nécessité de couper immédiatement le courant électrique en cas de choc électrique et d’empêcher la victime brûler de courir, ce qui augmente l’intensité des flammes.

Il a, à cet égard, mis en garde contre « des produits qui sont souvent utilisés en cas de survenue de ce type d’accidents, tel que le dentifrice,  les tomates et le jaune d’oeuf », particulièrement les matières colorées qui  empêchent de faire le diagnostic et de déterminer la profondeur de la plaie, car la précision pour les cas des brûlures est effectuée par le médecin à l’oeil nu et il n’y a aucun autre moyen médical pour le faire.

Pour sa part, la président de l’Association nationale de prévention et de sensibilisation contre les grandes brûlures, Dr Bahloul Meriem a appelé à la nécessité d’organiser et de réactiver les services des hôpitaux de Batna,Annaba,Constantine,Sétif et d’Oran pour alléger la pression sur la clinique centrale d’Alger, outre la nécessité de renforcer les campagnes de sensibilisation contre ce phénomène dont sont souvent victimes les enfants.

Elle a, en outre, mis l’accent sur la nécessité « d’adopter un programme national de prévention de ces accidents », et ce en mettant à contribution tous les acteurs dans le domaine et en sensibilisant la société, en vue de réduire les cas de brûlures qui coûtent cher au Trésor public, précisant que la prise en charge d’un seul cas de brûlure de 2e degré équivaut aux coûts d’une greffe d’un foie.

La même responsable a, par ailleurs, prôné « l’ouverture et l’encouragement de l’investissement en matière de confection de vêtement utilisé en cas de légères brûlures en vue d’alléger les souffrances des patients, tout en appuyant la formation des médecins généralistes pour une prise en charge de  proximité, notamment juste après la brûlure .

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