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Afrique

Tabagisme: 1,5 milliard de cigarettes produites annuellement en Algérie

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 19:31

ALGER- Le Directeur chargé de la lutte contre les maladies chroniques au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Youcef Terfani, a fait savoir jeudi que 1,5 milliard de cigarettes sont produites annuellement en Algérie, alors que la moyenne de consommation individuelle est de 17 cigarettes par jour.

Lors d’une rencontre de sensibilisation à l’Institut national de santé publique (Alger) à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac (31 mai de chaque année), M. Terfani a précisé que le taux de tabagisme s’est relativement stabilisé en 2017 autour de 15% de la population, avec 8% en milieu scolaire.

Ce constat s’explique par la hausse entre 100 à 150% du prix du paquet entre 2015 et 2018 outre les différentes taxes imposées sur ce produit dangereux, dont une grande partie est versée à la Caisse nationale de lutte contre le cancer », a-t-il indiqué.

Il a déclaré que la lutte contre le trafic menée par les éléments de la Sûreté et de la gendarmerie s’est soldée en 2017 par la saisie de 1,128 milliard de paquets, ce qui a contribué, a-t-il dit, « à la maitrise des prix ».

Concernant la lutte contre le tabagisme au milieu scolaire, le même responsable a déclaré que les ministères de l’Education et de la Santé ont « intensifié leurs efforts à travers l’organisation de larges campagnes de sensibilisation menées par des médecins scolaires à travers le pays ».

Il a évoqué, par ailleurs, la stratégie adoptée par l’Algérie en application de la convention cadre de lutte contre le tabagisme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2003, et ce, à travers la

baisse du tabagisme au milieu des jeunes et la protection des citoyens exposés à la fumée secondaire notamment dans les lieux publics, outre l’application de la stratégie nationale d’aide au sevrage tabagique 2016/2019.

De son coté, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, Djamel Fourar a indiqué que l’enquête nationale, réalisée en 2017 par le ministère de la Santé en coordination avec

l’Organisation mondiale de la Santé à Alger et l’Office national des statistiques, et dont les résultats seront annoncés prochainement apportera des statistiques précises sur la consommation par wilaya, ce qui contribuera à la maitrise de sa propagation dans la société ».

Les autorités publiques ont mis en place « un arsenal juridique de lutte contre ce fléau nécessitant des mesures strictes pour son application, a-t-il affirmé rappelant, dans ce cadre, les 14 articles  contenus dans le nouveau projet de loi sur la Santé.

Le représentant de l’OMS en Algérie, qui a lu le message de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, le Dr. Matshidiso Moeti, a indiqué que 146.000 personnes de moins de 30 ans meurent chaque année en Afrique en raison de maladies causées par le tabagisme.

Les pays africains intensifient leurs efforts pour encourager le sevrage tabagique, ce qui contribuera à l’amélioration de la santé et du bien-être des peuples du Continent, a-t-ildéclaré, estimant que l’imposition de taxes et l’augmentation des prix du tabac contribuent à sauver des vies à travers la baisse du taux des maladies et décès causés par ce fléau, outre la création des ressources pour la santé publique.

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Désinformation et mise au point

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 19:30
FLAM Mauritanie - Vendredi dernier (25 mai 2018), le site d’information Cridem, relayant Sahara médias, titrait : « Le porte-parole du...
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Deux détenus en fuite au Tribunal de Natitingou

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 19:30

Evasion à Natitingou. A la sortie d'une audience au tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou, deux détenus ont réussi à tromper la vigilance des forces de l'ordre pour s'échapper. Ils sont actuellement très recherchés par les forces de défense et de sécurité. La collaboration des populations est fortement sollicitée pour arrêter ces deux prisonniers.
F. A. A.

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Le Musée central de l’Armée célèbre la Journée internationale de l’enfance

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 19:26
ALGER- Le Musée central de l’Armée à Alger a organisé, jeudi, une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, sous le slogan « L’enfant algérien, entre souffrances du colonialisme et bénédiction de l’indépendance ».

Cette initiative s’inscrit, selon le directeur du Musée, le colonel Chouchane Mourad, dans le cadre de l’intérêt capital qu’accorde le Haut  commandement de l’Armée nationale populaire (ANP), à la consécration des principes de la révolution nationale chez les générations montantes, en vue de permettre à ces dernières de « poursuivre le processus de progrès national, tout en restant fidèles au serment des chouhada ». 

Le colonel Chouchane a mis l’accent, à ce titre, sur l’importance d’enseigner aux enfants d’aujourd’hui les grands sacrifices consentis par  leurs aïeux, afin qu’ils mesurent le lourd tribut payé pour l’indépendance et la liberté.

Cette cérémonie, rehaussée par la présence d’un grand nombre d’élèves et d’éléments des Scouts musulmans algériens (SMA), a débuté par la projection d’un film-documentaire sur les enfants durant la Révolution, suivie d’une conférence animée par la psychopédagogue, Mme Bouchabout, au cours de laquelle elle a mis en exergue le rôle central des établissements éducatifs dans l’éducation de l’enfant qui doit s’imprégner des valeurs nobles.

La conférencière a évoqué la symbolique des musées dans la transmission et la vulgarisation du legs historique de l’Algérie.

Plusieurs enfants ont exprimé leur joie pour l’organisation de telles initiatives qui leur ont permis de s’enquérir de l’histoire de l’Algérie et de ses artisans dont les enfants de la révolution.

Akram, un écolier de l’établissement primaire  » Ali Medjabra » d’El Madania, s’est réjoui de la visite scolaire effectuée au musée qui vient consolider ses connaissances en histoire reçues en classe, se disant fier des contributions des enfants à la Glorieuse révolution nationale, à l’image de Farid Maghraoui, tombé en martyr à Diar El Mahçoul (El Madania), alors qu’il n’avait même pas 10 ans.

Idem pour la petite fille Ibtissam de l’école  » Les frères Fadhli » dans la commune de Mohammed Belouizdad, qui a dit que sa visite au musée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’enfance, était une occasion pour se remémorer les sacrifices consentis par les enfants lors de la révolution, ce qui constitue, pour elle, une motivation supplémentaire dans ses études, pour qu’elle soit en mesure de servir, à l’avenir, son pays, en s’armant de savoir.

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Afrique : le rôle de la migration intra-africaine dans le développement (CNUCED)

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 05/31/2018 - 19:20
Les migrations africaines pourraient stimuler la croissance et transformer positivement la structure de l’économie du continent, selon un nouveau rapport de la CNUCED sur le développement économique en Afrique. Selon cette agence onusienne basée à Genève, le rapport met en évidence « la corrélation intime qui existe entre les deux faces d’une même pièce, à savoir : les migrations et le commerce.
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Communiqué du Conseil des Ministres du Jeudi 31 Mai 2018

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 18:51
AMI - Le Conseil des Ministres s'est réuni le Jeudi 31 Mai 2018 sous la Présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président...
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Pour recréer la confiance et ressusciter l'espoir au sein des mauritaniens : Les raisons d’un pacte

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 18:45
IRA-Mauritanie - Discours de Biram Dah Abeid à la cérémonie qui scelle l'alliance électorale et politique entre le courant qui soutient BDA aux...
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La communauté internationale doit apporter un appui plus fort au Mali – António Guterres

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Thu, 05/31/2018 - 18:35
A l’issue de sa visite de deux jours au Mali, le Secrétaire général des Nations Unies a appelé la communauté internationale à soutenir davantage ce pays d’Afrique de l’Ouest confronté à un instabilité et à l’insécurité.
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Mission accomplie pour le comité communal de gestion foncière

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 18:17

La tournée d'information et de sensibilisation des membres du comité communal de gestion foncière a pris fin ce mercredi 30 mai, par les arrondissements de Toumboutou, Guéné, Madécali et Garou. Cette commission a été présidée par le conseiller Mazou Seidou Mousssa.
Mazou S. Moussa, accompagné des cadres de la marie, n'a pas manqué de faire part aux populations des missions qui lui sont dévolues. Il s'agit entre autres d'accompagner les populations dans la formalisation des transactions et mutations foncières, de délivrer l'attestation de détention coutumière, de contribuer au bon déroulement des opérations pour l'établissement et la mise à jour du plan foncier rural.
La commission est composée du chef de village et de deux personnes élues par conseil de village, deux notables, un représentant des guides de l'équipe d'enquête foncière, un représentant des associations de développement du village, trois représentants des organisations professionnelles du secteur agricole, deux représentants des groupements de femmes, élues en assemblée générale avec un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Comé accueille les manifestations officielles

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 18:15

La ville de Comé, dans le département du Mono, est retenue au plan national pour accueillir les manifestations officielles de la 34ème édition de la journée de l'arbre. En prélude à ces manifestations, le préfet du Mono, Komlan Sedzro Zinsou, accompagné des techniciens départementaux de l'environnement, s'est rendu dans l'après-midi de ce mercredi 30 Mai 2018 au Ceg d'Akodéha, pour constater l'état d'avancement des travaux du site devant accueillir les manifestations officielles. Il était très satisfait des travaux exécutés, selon le Chef du service reboisement et aménagement des forêts au niveau de l'inspection forestière Mono et du Couffo, Kabirou Aboudou Lawani. Pour ce dernier, les travaux de défrichement, de piquetage et de trouaison sont terminés sur un domaine de cinq hectares dans ledit Collège. 12.500 plants d'essence composés d'acacia, de céïba, de samba, d'iroko, de baobab, de rônier et d'eucalyptus sont prévus pour être mis en terre sur le site aménagé, a-t-il informé.
L'autorité préfectorale a remercié toutes les personnes impliquées (enseignants et apprenants et autres) dans la mise au propre des lieux et souhaité que la journée de ce jeudi soit mise à profit pour les derniers réglages.
F. A. A.

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Les associations professionnelles plaident le cas de ”La Nouvelle Tribune”

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 18:10

Le Président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Adam Boni Tessi, a reçu en audience ce mardi 29 mai, une délégation de l'Assemblée Spéciale conduite par le Président du Conseil National du Patronat de la Presse et de l'Audiovisuel (CNPA-Bénin) Basile Tchibozo et son homologue de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), Franck Kpotchémè.
Réunissant les conseillers et cadres de la HAAC, cette séance a permis d'aborder plusieurs sujets notamment la mesure de suspension du quotidien “La Nouvelle Tribune”, depuis le mercredi 26 mai. Les associations professionnelles des médias ont souhaité que les sanctions prononcées contre les manquements à la déontologie restent dans le cadre légal. Ce sont l'ODEM et les associations faîtières qui sont jugés compétents, lorsqu'il y a violation du code de la déontologie et non la loi organique. C'est le juge correctionnel qui est habileté à infliger une peine d'amende, quand un journaliste offense le Chef de l'Etat. Les associations professionnelles des médias ont donc plaidé pour que le processus se poursuive tel qu'édicté par la loi organique qui a été visée à l'occasion de la prise de la mesure conservatoire.
Le président de la HAAC, affirmant être dans ses droits en prenant ladite mesure a promis faire tenir une plénière dans les meilleurs délais pour connaître du dossier “La Nouvelle Tribune''. Il a invité les journalistes à faire leurs productions dans le respect strict des lois régissant la profession.
Au cours de cette séance d'autres sujets d'intérêt ont été abordés tels que : l'attribution de la carte de presse aux nouveaux membres de la profession par un appel à candidature qui se fera dorénavant tous les ans, la demande du renouvellement de la carte de presse qui sera automatique.
La HAAC a accordé un délai supplémentaire de 15 jours à compter de ce mercredi pour les organes de presse écrite qui ne sont pas à jour.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Alerte ! Un terroriste salafiste recherché au Bénin

24 Heures au Bénin - Thu, 05/31/2018 - 18:00

Le sieur Kaanich Hachem, né le 04 Mai 1989, un terroriste se réclamant de l'idéologie ‘'Salafiste'' serait présent sur le territoire national. Le directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè, dans une correspondance en date du lundi 28 Mai 2018, adressée aux directeurs départementaux de la police républicaine, au directeur de renseignement territorial et au directeur de l'émigration et de l'immigration, a informé ces derniers de la présence de ce terroriste sur le territoire national. Les forces de défense et de sécurité sont instruites pour repérer ledit individu et le mettre hors d'état de nuire.
F. A. A.

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Coupe nationale de football : les demi-finalistes sont connus

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 18:00
Towdsport - Le carré d’AS de la Coupe nationale de football pour la saison 2017-2018 est connu. Le Ksar, Nouakchott-Kings, FC Nouadhibou et ASAC...
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Convocation de l’ambassadeur iranien en Mauritanie : L’autre son de cloche de Téhéran

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 17:16
Yabiladi - L’Iran, par la voix de ses canaux médiatiques, apporte un autre son de cloche à propos de la «convocation» de son ambassadeur à...
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Ils ont déposé des dossiers de logement depuis plusieurs années: Les mal-logés des quartiers populaires interpellent le wali

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 17:02

Par D. B.

Malgré les nombreux sit-in organisés au niveau de la wilaya et la daïra d’Oran; des centaines de mal-logés ayant déposé des dossiers auprès de l’OPGI, depuis plusieurs années, attendent toujours un relogement ou une pré-affectation. Selon des habitants des quartiers de Gambetta et St Eugène qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, des dossiers de demande d’un logement ont été déposé auprès des services de l’OPGI, pour certains, depuis prés de 30 années. «Nos parents ont déposé des dossiers dans les années 80, puis a notre tour nous avons déposé des demandes dans les années 90, mais jusqu’a ce jour nous n’avons rien vu venir» assure un père de famille qui partage un logement de trois pièces avec ses deux frères mariés a Gambetta. D’autres expliquent avoir déposé leurs dossiers en 2009 auprès de l’agence OPGI de Gambetta mais en vain. Ce sont des centaines de familles réparties sur les nombreux quartiers populaires à avoir entrepris toutes les démarches pour obtenir un logement au même titre que les autres bénéficiaires.

Ces familles habitant dans les quartiers de Saint Pierre, Bel Air, la rue Cavaignac, Gambetta, Saint Eugéne, Maraval… en somme dans des quartiers connus pour la concentration d’immeubles datant de l’ère coloniale. Nos interlocuteurs précisent également que la commission d’attribution chargée d’étudier les dossiers des postulants ne s’est jamais penchée sur leur cas puisque jusqu’à présent aucun demandeur ayant déposé son dossier dans les années 90 n’a obtenu un logement. Une situation que plusieurs familles n’arrivent pas à comprendre. Ils se disent tous en possession de récépissés mentionnant le nombre de points. Nous nous sommes plusieurs fois déplacés au siège de l’agence de l’OPGI de Gambetta pour avoir des explications mais malheureusement aucune information n’a filtré pour répondre aux doléances des demandeurs souligne-t-on. Les familles dénoncent ce parcours du combattant entre les différentes administrations et signalent également le manque de communication de la part des instances locales. «Plusieurs familles recensées dans les années 2000 ont été relogées alors que nous avons déposé nos dossiers il y a plus de 20 ans et nous occupons des logements indécents» clame-t-on.

Nos interlocuteurs espèrent bénéficier des programmes conséquents inscrits au profit de la wilaya d’Oran. Ils exigent dans ce registre des réponses concrètes de la part des responsables locaux et appellent à ce que la lumière soit faite sur des milliers de demandeurs qui attendent leur relogement depuis des lustres.

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Forcés de fuir la Ghouta : Des Syriens échouent dans les maisons d’autres déplacés

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 16:54

Contraints de quitter la Ghouta orientale, Oumayma al-Cheikh et sa famille ont trouvé dans le nord-ouest syrien le calme et la sécurité qu’ils recherchaient. Mais leur nouveau domicile appartient à une famille qui a elle aussi été poussée à fuir. «Personne n’aime vivre dans une maison qui n’est pas la sienne, ou utiliser les affaires d’un autre», confie cette mère de deux enfants, vêtue d’un niqab noir qui ne dévoile que ses yeux.

La ville kurde d’Afrine ainsi que la province du même nom ont été la cible d’une offensive d’envergure menée en début d’année par la Turquie. Ankara nie avoir visé la population mais l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a évalué à plus de 280 le nombre de civils tués. Des dizaines de milliers d’habitants ont dû fuir. Aujourd’hui, une atmosphère détendue règne dans la ville. Devant des immeubles éventrés lors de l’opération militaire turque, des enfants ont pris d’assaut les balançoires, et sur les trottoirs les vendeurs ont réinstallé leurs étals. «On est venu ici pour épargner à nos enfants souffrances et bombardements», dit Mme Cheikh, lors d’une promenade dans un jardin public. Après un siège asphyxiant de plusieurs années et une campagne de frappes ayant dévasté l’ancien fief rebelle de la Ghouta, le régime de Bachar al-Assad a fini par s’emparer en avril de cette région en périphérie est de Damas dont la famille al-Cheikh est originaire, poussant là aussi des milliers d’habitants sur les routes. Quelque 36 000 déplacés ont trouvé refuge à Afrine et dans sa région, selon l’OSDH. Certains vivent dans des camps –environ 10 000 selon l’ONU–, mais d’autres se sont installés dans les maisons abandonnées.

«Si le propriétaire revient?»
Depuis le début du conflit en 2011, la moitié de la population syrienne a été contrainte de quitter son foyer, soit environ 11 millions de personnes, dont six millions de déplacés internes. «Les maisons que nous avons abandonnées sont habitées par d’autres personnes. C’est le cas de tout le monde en Syrie. Nous ne sommes pas les seuls», se défend Oumayma al-Cheikh. «Des groupes rebelles nous ont aidés à habiter ici. On est épuisés par les bombardements du régime, on veut un peu de repos», ajoute Ahmed Al-Bouri, qui a fui la Ghouta avec ses parents. «Si le propriétaire revient, on ne sait pas ce qu’on va faire», reconnaît-il. «On va devoir partir, aller dans les camps (de déplacés) ou chercher une autre maison». Pour le jeune homme de 19 ans à la silhouette frêle et à la barbe fine, l’heure n’est pas vraiment au départ. Il a postulé pour rejoindre la police locale mise en place par les rebelles qui, avec les soldats turcs, contrôlent désormais la région. Mehdi Haymur et son fils fouillent dans un tas de débris à l’entrée d’un appartement criblé de balles, à la recherche d’objets qui puissent leur être utiles. Ils trouvent une paire de coussins déchirés. «Nous avons perdu nos maisons, nos terres et notre travail. Nous avons été forcés de quitter la Ghouta et nous sommes également venus ici de manière forcée», déplore M. Haymur.

«Des inconnus»
Cette situation inquiète les habitants d’Afrine même s’ils n’expriment leur exaspération qu’à demi-mots. «Des inconnus se sont installés dans la maison de mon cousin et ne veulent pas en sortir», lâche Mahmoud Hassan, un keffieh sur la tête. Cet agriculteur de 58 ans s’empresse toutefois de tempérer: «Les gens de la Ghouta sont très bien, on s’entend avec eux». Plus de 137 000 personnes ont fui la région d’Afrine et se trouvent toujours déplacées dans les régions environnantes, selon l’ONU, tandis que 135 000 autres ont choisi de rester dans la région, dont un tiers dans la ville d’Afrine. Pour ces déplacés, «la liberté de mouvement reste limitée», a récemment déploré le Bureau de coordination des Affaires humanitaires (Ocha), estimant que cela «empêchait» certains de rentrer chez eux. Des responsables kurdes accusent Ankara d’entraver leur retour pour imposer un changement démographique à l’enclave kurde. La Turquie, elle, n’a jamais caché son hostilité face à l’autonomie de facto acquise par les Kurdes de Syrie dans de vastes territoires proches de sa frontière, et considère comme «terroriste» la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) qu’elle a chassée d’Afrine. Othmane Khalil ne cache plus sa frustration. «Des familles de la Ghouta se sont installées dans notre rue, ils sont entrés dans la ville alors que les (habitants d’Afrine) ne sont pas autorisés à revenir», lâche cet ouvrier de 57 ans à la barbe rêche. «Si la route était ouverte, tout le monde rentrerait».

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Irak : La confusion règne autour de possibles fraudes aux législatives

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 16:44

Près de trois semaines après les législatives, la confusion règne en Irak: les accusations de fraudes électorales sont de plus en plus nombreuses alors que les tractations gouvernementales sont déjà bien entamées.

Depuis la victoire de listes anti-système, des personnalités occupant la scène politique depuis des années mais victimes du «dégagisme» ambiant réclament un recompte des voix, voire une annulation du scrutin. Les autorités ont accepté de réexaminer les résultats mais n’ont encore pris aucune mesure concrète. Selon des experts, les accusations de fraudes qui se multiplient s’apparentent toutefois plus à un baroud d’honneur de politiciens frustrés par leur éviction du pouvoir qu’à un potentiel séisme politique dans un pays bien décidé à tourner la page après trois années de lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Le 12 mai, à la surprise générale, la liste du populiste et religieux chiite Moqtada Sadr, allié aux communistes, s’est imposée devant celle d’anciens combattants anti-EI, proches de l’Iran chiite. «Annuler ces résultats n’est pas possible, cela mènerait à une crise et peut-être à des affrontements armés», affirme à l’AFP le politologue Essam al-Fili. Selon lui, les forces chiites «ne sont pas prêtes à abandonner ce qu’elles ont gagné» alors qu’elles sont en position de force dans les tractations gouvernementales en cours, qui ont commencé dès le lendemain du scrutin. Avec la percée électorale d’outsiders, de nombreuses personnalités quasi inamovibles depuis la chute il y a 15 ans de la dictature de Saddam Hussein ont perdu leur siège. Ce sont elles –le président du Parlement Salim al-Joubouri en tête– qui sont aujourd’hui à la pointe de la contestation électorale.

«12.000 voix»
Ces politiciens, qui ont jusqu’à jeudi pour formaliser leurs plaintes, sont ainsi parvenus à faire voter lundi au Parlement l’annulation des résultats du vote des expatriés et des déplacés. Ils ont également voté pour un recompte manuel de 10% des urnes qui, s’il différait de plus de 25% des résultats annoncés par la commission électorale, mènera à un recompte manuel des quelque 11 millions de bulletins. Non contraignant, ce vote devrait toutefois rester à l’état de symbole. Face aux accusations de fraude, les services de renseignement ont annoncé avoir testé les machines de vote électronique et être parvenus à faire varier les résultats, semblant accréditer la possibilité de fraudes. Le gouvernement a donc ordonné de reprendre l’examen des résultats, alors que médias et réseaux sociaux n’en finissent pas d’égrainer les accusations, qui portent majoritairement sur les bureaux de vote à l’étranger, soit une part très mineure des votants. Le sulfureux député sortant Mechaan al-Joubouri, battu, a ainsi assuré avoir vu à Damas «le responsable de la commission électorale pour la Syrie et la Jordanie vendre à un dirigeant politique 12.000 voix d’expatriés irakiens en Syrie et 4.000 voix dans un autre pays». M. Joubouri aussi a dénoncé des fraudes à Amman, où vit sa famille et où il assure avoir mené une intense campagne pour ne finalement recueillir officiellement que… 19 voix. «J’ai l’impression qu’il y a un complot clair contre moi», dit-il, affirmant n’avoir été crédité par les machines de vote que de 5.000 voix sur les 24.000 qu’il dit pouvoir prouver avoir recueillies.

«Incongruités»
Mais c’est dans la province multi-ethnique et pétrolière de Kirkouk que la contestation des résultats est la plus forte -et la plus explosive. Là, Kurdes –majoritaires–, Arabes et Turkmènes se sont menacés du pire, forçant les autorités à déclarer une nuit de couvre-feu. Au final, le résultat reflète bien l’équilibre communautaire: six élus kurdes, trois arabes et trois turkmènes. Mais il y a deux «incongruités», note l’International Crisis Group (ICG).
L’Union patriotique du Kurdistan (UPK) a emporté l’ensemble des sièges kurdes mais «a gagné dans plusieurs zones non kurdes qui ne sont pas connues pour lui être acquises», selon un rapport de ce think-tank. Or la participation chez les Kurdes «a été plus basse que lors des scrutins précédents et (…) que celle des quartiers turkmènes et des camps de déplacés où se trouvent de nombreux Arabes», poursuit l’ICG. Dans certains cas toutefois, la commission électorale a vite répondu aux candidats parfois un peu trop prompts à dénoncer des fraudes. Ainsi quand la très loquace Hanane el-Fetlaoui, tête de liste éconduite dans son bastion de Babylone, a affirmé que sa voix et celles de ses enfants avaient été «volées», la commission a publié le dépouillement de son bureau de vote pour montrer que sa famille n’avait pas été empêchée de s’exprimer. Résultat: 19 voix en sa faveur !

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Tunisie : Un procès inédit qui dessine le visage de la torture

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 16:40

Détenus ligotés nus, suspendus aux fenêtres, violés…: le procès inédit qui s’est ouvert mardi dans le cadre de la justice spécialisée devant juger les crimes de la dictature en Tunisie a longuement abordé les ressorts du recours à la torture, une démarche rare.

Parmi ces sévices ont aussi été évoqués les détenus contraints de s’asseoir, nus, sur une bouteille, et frappés jusqu’à ce que mort s’ensuive: ces descriptions des exactions du régime policier de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011) ont été rapportés par plusieurs témoins, devant un tribunal de Gabès (sud). Pendant plus de cinq heures, les cinq juges de la Cour –formés au processus de justice transitionnelle lancé après la révolution de 2011–, ont prêté une oreille attentive à ces témoignages et à la famille d’un militant islamiste, Kamel Matmati, ayant succombé sous la torture en octobre 1991. «Trois policiers, Riadh, Mustapha et Anouar, ont commencé à le frapper brutalement avec des grands bâtons», a détaillé Ali Ameur, médecin membre du mouvement Ennahdha, arrêté en même temps que la victime et témoin de «trois à quatre heures» de tortures. «Je leur ai dit qu’il avait deux fractures au bras, qu’ils devaient arrêter (…) mais le chef d’unité, Samir Zaatour, a dit «il fait de la comédie» et il a commencé lui-même à le frapper jusqu’à qu’il perde connaissance», a poursuivi ce médecin. «Quand j’ai dit aux policiers qu’il était mort, ils l’ont fait directement sortir de la chambre,» s’est encore souvenu le docteur Ameur, s’excusant toutefois de ne pouvoir répondre à toutes les questions: les faits sont anciens, et lui même a été torturé à l’époque.

«Descriptif très sommaire»
Fait inhabituel, le juge a relancé les témoins pour comprendre l’enchaînement des évènements: en dépit des quasi trois décennies écoulées, et du déni des policiers appelés à la barre, la cour a cherché à faire la lumière sur les procédés. Jusque-là, ces crimes avaient surtout été évoqués dans quelques médias ou lors des auditions publiques organisées à partir de 2016 par l’Instance vérité et dignité (IVD), créée deux ans plus tôt pour mener à bien ce processus de justice transitionnelle et solder les comptes des crimes du passé. Dans les procès pour torture ou brutalités policières devant les juridictions de droit commun, «il y a en général beaucoup de procédure et très peu de débats de fond», explique à l’AFP Camille Henry, de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). «Le descriptif des faits reste très sommaire». La torture, qui n’a été criminalisée qu’en 1999, «n’a jamais vraiment été au centre d’un procès, les juges ne cherchent pas à en décortiquer les mécanismes», renchérit Amna Guellali, responsable de Human Rights Watch (HRW). Une démarche pourtant essentielle pour éradiquer ces pratiques, qui restent présentes, malgré des avancées.

«Violence légère»
Lors de l’audience de mardi, les témoignages de policiers ont mis en lumière une culture de violence –ils ont souligné n’avoir vu que des coups sur les pieds ou des gifles, qu’ils considèrent aujourd’hui encore acceptables. «Il n’y avait pas de violence méthodique, c’était de la violence légère pour obtenir la vérité», a argué un policier ayant travaillé dans le service où Kamel Matmati a été battu à mort, témoignant derrière un panneau pour protéger son anonymat. «Il est très rare d’avoir, lors des procès, des témoignages venant de l’intérieur de la machine sécuritaire» souligne Amna Guellali. «Le déni, l’absence de remord, la banalisation de la violence tracent un portrait en creux» du système répressif, note-t-elle. «L’audience a révélé par exemple l’existence de rapports minutieux: cela montre que tout le monde savait», souligne encore Mme Guellali. «En révélant ces mécanismes, et à quel point ils sont enracinés dans la culture policière, on peut les comprendre et les désamorcer», juge-t-elle, «même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire». L’OMCT espère que ce procès, suivi par au moins une trentaine d’autres devant les juridictions spécialisées, créera «par effet domino un cadre plus favorable dans les juridictions classiques» pour juger torture et violences policières. Reste à savoir si la justice transitionnelle réussira à mettre fin à l’impunité, alors qu’aucun accusé ne s’est présenté ni ne s’est fait représenter au tribunal mardi. Jusque-là, une seule condamnation a été prononcée en Tunisie sur la base de l’article 101 bis condamnant la torture. Elle a abouti à une peine de sursis.

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En prévision de la saison estivale : La Sonelgaz met en œuvre un plan d’urgence à Tipasa

Algérie 360 - Thu, 05/31/2018 - 16:34

La direction de distribution de gaz et d’électricité de la wilaya de Tipasa a annoncé, mardi, la mise en œuvre d’un plan d’urgence en perspective de la saison estivale 2018.

Lancé en janvier dernier, ce plan a porté, notamment sur la réalisation et équipement de cinq centres transformateurs de moyenne et basse tension, parallèlement à la mise en place d’une brigade spécialisée dans l’entretien du réseau électrique, sans avoir recours aux coupures d’énergie aux dépends des abonnés, au nombre de
173 000 dans la wilaya, a indiqué à l’APS le directeur de l’entreprise, Ahmed Brahimi. Toujours en perspective de l’été, connu pour les pics de consommation électrique, à l’origine des coupures intermittentes d’énergie, ceci d’autant plus que la wilaya de Tipasa est réputée pour sa vocation touristique par excellence, faisant d’elle le point de convergence de plus de cinq millions de visiteurs en saison estivale, un nouveau transformateurs d’une capacité de 80 mgt a été réalisé dans la ville de Hadjout, au moment où la ville de Damous a bénéficié d’un transformateur mobile d’une capacité de 20 mgt, a ajouté le même responsable. M .Brahimi a rappelé, à l’occasion, la réalisation, au titre du plan d’urgence de l’été 2017 , de 13 nouveaux centres transformateurs dans la wilaya, dont sept de basse et moyenne tension, et trois transformateurs aériens. Le même responsable a souligné l’impératif de «rationaliser» de la consommation énergétique, qui selon lui, consiste «dans l’utilisation idoine de l’énergie électrique nécessaire pour la consommation des ménages, sans porter atteinte au confort des utilisateurs, ni à la sécurité des équipements». Il a, également, mis l’accent sur la contribution de la rationalisation de la consommation énergétique dans la réduction de la facture d’électricité, et des coupures d’énergie, tout en participant, aussi, à la baisse de la charge sur les stations de production et des réseaux de distribution d’électricité.

Parallèlement à la mise en œuvre de ce plan d’urgence, la Sonelgaz de Tipasa a lancé une campagne de sensibilisation pour inciter ses abonnés à la rationalisation de leur consommation énergétique, en mettant à contribution les Imams au niveau des mosquées. Le responsable a axé à ce propos, sur l’existence de reflexes «simples» et «peu couteux» que le consommateur peut aisément adopter dans sa vie quotidienne (lavage en machine, cuisine, climatisation, chauffage, repassage, éclairage …). Il a assuré que l’adoption de ces reflexes peut contribuer à une économie de 25 à 45 % de l’énergie électrique, notamment durant les périodes de pics de consommation (entre 18h et 22 h).

S’exprimant sur la campagne de coupure d’énergie, lancée dernièrement par son entreprise pour inciter certains abonnés à régler leurs dus auprès de la Sonelgaz, estimés à prés de 1 700 millions de DA, M. Brahimi a signalé qu’elle se poursuit toujours, et qu’elle enregistre des résultats divergents d’une région à une autre.
Ces créances se répartissent à raison de 891 millions de dinars chez la clientèle privée, soit un taux de 53%, contre un taux de 47% des créances chez les administrations, les entreprises publiques et les opérateurs économiques, équivalant à 803 millions de DA, selon les chiffres annoncés précédemment par l’entreprise.

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Travail forcé : le BIT retire la Mauritanie des pays indexés

CRIDEM (Mauritanie) - Thu, 05/31/2018 - 16:33
Alakhbar - Le Bureau international du travail (BIT) «a supprimé le nom de la Mauritanie de la liste des pays interpelés par la commission des...
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