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Afrique

Les autorités enquêtent sur les causes de la mort de trois mauritaniens dans les environs de Bassiknou

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 14:55
Alwiam – Trois personnes sont mortes le vendredi 25 mai courant dans les environs de la ville de Bassiknou, à l’extrême Est du pays. La soif...
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Le Togo interdit l'importation du poisson du Bénin

24 Heures au Bénin - Sat, 05/26/2018 - 13:35

Suite au drame survenu dans la commune d'Athiémé au niveau du lac Toho avec la mort de milliers de poissons, les autorités togolaises ont pris des dispositions afin de préserver la population contre une intoxication alimentaire.
Par un communiqué conjoint en date du 24 mai 2018, signé du ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche et du ministre de la santé et de la protection sociale, des mesures conservatoires ont été prises pour contrôler la commercialisation de poissons en provenance du Bénin. Il est rappelé à travers ce communiqué qu'il a été signalé le 18 mai 2018, la découverte de milliers de poissons morts dans le lac Toho situé dans la commune d'Athiémé, ville frontalière avec le Togo. Le communiqué met l'accent sur l'information qui fait état d'un empoisonnement des poissons du lac par un produit inconnu. Cette situation inattendue, jamais enregistré, rappellent les autorités, peut être cause d'intoxication alimentaire collective grave des populations. C'est donc pour assurer la protection des populations frontalières que les dispositions ont été prises " pour intensifier des contrôles aux frontières par des services compétents en vue d'empêcher les poissons suspects sur notre territoire", précise le communiqué des ministres togolais. Aussi mettent-ils en garde : " toute cargaison de poissons en provenance du Bénin à destination du Togo, non accompagnés de certificat sanitaire sera purement et simplement saisie et détruite". Invitant les populations à la vigilance et l'application scrupuleuse des dispositions prises en la matière, les autorités togolaises souhaitent que " toute intoxication consécutive à la consommation de poissons soit immédiatement signalée au centre de santé le plus proche". Ces mesures des autorités togolaises entrent dans le cadre de la protection de leur population contre ce drame survenu au Bénin et les rumeurs sur la commercialisation des poissons contaminés vers les pays voisins.

Giscard AMOUSSOU

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Kaédi : la Direction générale de la protection civile évalue les risques et catastrophes

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 13:12
Le Calame - Conséquences d’un changement climatique aux causes multiples et variées, les catastrophes et risques nouveaux sont devenus des...
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Théophane Ayi déplore le comportement du gouvernement

24 Heures au Bénin - Sat, 05/26/2018 - 12:54

Invité par le Club press café Médias Plus, le promoteur de l'école supérieure d'enseignement privé, UATM GASA formation, Théophane Ayi s'insurge contre le comportement de l'Etat vis à vis des promoteurs. Une situation qui semble étouffer les établissements.

C'est à propos d'une question concernant le non payement des enseignants en position de cours à l'école supérieure UATM-GASA formation que le promoteur tente d'expliquer ce qui a conduit à cette situation. Tout en restant confiant de sa correction, Théophane Ayi pense que l'Etat aurait dû agir autrement. Il a été envoyé aux écoles privées un redressement fiscal qu'ils sont sommés à payer. M. Ayi s'explose et s'offusque contre cette attitude du gouvernement qui tend à détruire les promoteurs. « Depuis huit ans et vous voulez que je n'ai pas les impayés ? », se demande-t-il. Les écoles sont confrontées déjà aux problèmes de manque d'effectifs. Selon lui, « Si vous jugulez les manques d'effectifs et les impôts vous allez avoir des déficits de payement. C'est clair et c'est net ». La situation réelle est que, « on payait les impôts jusqu'en 2007 et à partir de ce moment on a attaqué CERCO de payer les impôts et nous nous sommes levés comme un seul homme pour dire qu'on ne payera pas les impôts ». Cette révolte a amené les autorités à prendre des dispositions d'allègement à l'endroit des écoles privées. C'est alors dira-t-il que « Madame Vicentia Boko (ministre de l'enseignement supérieur à l'époque, ndlr) a écrit à Monsieur Yayi Boni pour dire, vous ne donnez pas de subventions à ces gens là et vous voulez encore leur prendre les impôts ». C'est alors que sensible à la situation, l'ancien président a géré la situation suivant son tempérament. « M. Yayi Boni prend sa plume et écrit aux impôts en disant laisser les écoles privées d'enseignement supérieur parce que nous ne leur donnons pas de subventions », rapporte M. Ayi. Cette nouvelle a permis aux agents des
donneimpôts de ne plus envoyer des sommations à ces établissements pendant des années. « À partir de ce moment, les impôts pendant huit ans ne se sont adressés à personne d'entre nous pour dire contrôle-payement. Ils sont restés lascifs aussi. La TVA est enlevée, les impôts, on ne nous prend plus. », a-t-il expliqué.

Le revirement

Ils en étaient là quand « un gouvernement arrive pour chercher des moyens à tout prix pour pouvoir promouvoir le développement à une vitesse XY. C'est son rôle mais la vitesse doit être contrôlable », souligne M. Ayi. Promoteur et gestionnaire bon teint, il pense que « vous ne pouvez pas gérer quand vous n'avez pas totalement les moyens et vous ne pouvez pas programmer votre développement si vous n'avez pas d'argent. » Néanmoins, il est convaincu que « c'est une affaire de texte et de bon sens ». Mais il dira qu' « à partir de 2007 jusqu'en 2016, nous n'avons pas payé ». Une fois le gouvernement en place, les écoles sont interpellées. « Le nouveau gouvernement est arrivé et on nous a sommés de faire les déclarations le plus rapidement possible », confie-t-il. Il affirme que « nous n'avons pas refusé, nous avons fait les démarches qu'il faut. Nous avons opposé les écrits, nous avons tout dit. On dit, ce n'est pas mentionné dans une loi de finances. Nous mêmes nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé et même les impôts sont au courant ou il y a du laxisme même dans le contrôle des sous au niveau de l'Etat », a-t-il expliqué. Il estime que « la logique voudrait que au lieu de redressement, sur quatre à cinq ans pour une société, qu'on exige qu'on déclare l'année en cours tout simplement et qu'on reprenne la route vue la nature sociale que nous avons ». Ce qui est bien étonnant pour le promoteur de l'UATM-GASA formation est que « en 2017, on envoie deux redressements 2014, 2015, 2016, 2017 jusqu'en août, deux redressements coup sur coup en sauvant l'année 2013 plus les quatre années ». « Nous n'avons pas refusé de payer », déclare-t-il. « 2013 fait un peu plus de 21 millions FCFA, que j'ai payé et le reste vous me dites de payer urgemment sur le même exercice. Je dis niet. Si vous voulez venez fermer la boutique », dira-t-il. « En payant ça fait des imprévus qui sont sur mon budget », fait-il savoir. « Nous avons demandé à ce que la seconde tranche, soit payée à partir d'octobre par échelonnement. D'octobre à décembre, on va payer », promet M. Ayi.

La qualité de la formation

« J'ai essayé de faire autant que je peux sans diminuer la qualité de mon enseignement », soutient-il. « On a payé les enseignants jusqu'en février », précise-t-il. Avec les nouvelles organisations dans l'enseignement supérieur, M. Théophane Ayi semble avoir pris d'autres dispositions pour mieux encadrer les étudiants de son école. « En avril, j'ai totalement fini tous mes cours. Je n'ai plus de cours à l'UATM Gasa formation », affirme-t-il. Il a opté pour cette forme « parce que j'étais inscrit depuis l'an dernier au système d'examen national et si mes étudiants ne partaient pas en stage en février et mars, ils sont en retard ». Pour le promoteur, « les envoyer en stage et dire venez faire les cours, suppose que je n'aurai pas les bulletins à temps ». Il précise que « les cours sont terminés et mes étudiants sont tous en stage ». Il explique qu'en tant que promoteur, les établissements roulent sur deux années d'exercice le plus souvent. « Le salaire des vacataires chez moi, c'est 20 millions par mois et le salaire des permanents, c'est 13,8 millions par mois. Le tout fait 33.800.000 que je verse tous les mois ». Voilà le problème.

Giscard AMOUSSOU

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Élections en Libye : la France organise une conférence mardi 29 mai

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 12:33
Jeune Afrique - Selon les informations de Jeune Afrique, Paris accueillera mardi 29 mai une réunion entre les acteurs de la crise libyenne pour...
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Hodh/Découverte macabre dans la zone de Bassiknou (Source)

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 11:54
Tawary - Trois corps sans vie ont été découverts par un groupe de personnes, ce vendredi 25 mai 2018, dans la zone sud de la Moughataa de...
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Tous accrochés à l'article 35

24 Heures au Bénin - Sat, 05/26/2018 - 11:41

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'article 35 de la Constitution du 11 décembre 1990 dit : ‘‘Les citoyens chargés d'une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l'accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l'intérêt et le respect du bien commun.'' Comme dirait l'évangéliste Matthieu, ‘‘voilà la Loi et les Prophètes'', la Règle d'Or de notre présent heureux et de notre avenir radieux. L'article 35 aux SIX VERTUS s'adresse aussi bien à la classe politique qu'à la société civile. Il s'adresse, en fait, à tous les Béninois.
​Si la classe politique avait eu à cœur PROBITÉ et LOYAUTÉ, elle aurait retrouvé et fait juger les acteurs de l'assassinat raté de Martin Assogba, ceux de l'assassinat réussi de Bernadette Agbossou, ceux de l'enlèvement réussi suivi, peut-être, du meurtre de Pierre-Urbain Dangnivo. Quand les crimes d'Etat s'enchaînent et s'accumulent, leur odieuse et nauséeuse ‘‘perfection'' finit par vider l'Etat de sa prérogative de garantir la liberté et la sécurité des citoyens. Alors s'installe l'anarchie, sauve-qui-peut général, presque toujours suivie d'une dictature, le plus fort et les siens contre tous. Dans le premier cas, les citoyens se maltraitent, dans le second, ils sont maltraités. Le citoyen est le bien le plus précieux que l'Etat démocratique doit servir en mettant à sa disposition les conditions du bien-être.
​Aujourd'hui, il s'offre à l'Etat démocratique du Bénin une belle opportunité de s'amender de ses crimes économiques et de sang d'il y a douze ans environ. Il s'amendera en traitant avec CONSCIENCE et COMPÉTENCE le dossier scabreux du siège du nouveau Parlement, dont on sait maintenant qu'il ne sera jamais ni nouveau ni ancien. Les noms de ceux qui ont orchestré ce gigantesque détournement de notre argent devront être rendus publics, de façon toutefois à ne pas livrer les mis en cause à la vindicte populaire. Car le peuple est en colère. Les hôpitaux et les écoles n'ont pas attendu d'être informés de ce énième hold-up avant de déclencher une grève si longue qu'elle a fini par banaliser nos vies et porter atteinte au progrès de l'homme. Mais comment l'Etat de droit peut-il espérer le DÉVOUEMENT de la part des travailleurs et le RESPECT de leur engagement lorsque le médecin dans son hôpital sans matériel et l'instituteur face à ses écoliers assis sur des briques subodorent des fraudes énormes du genre ‘‘nouveau siège du Parlement'' ?
​Mais la turpitude condamnable de la classe politique ne doit pas entraîner la turpitude intolérable de la société civile qui, sentinelle avertie, garde les idées claires pour dire toujours le sens et la raison. L'actualité lui offre une belle opportunité de s'amender à propos d'une formule rappelant notre errance de la ‘‘pensée unique'' : prisonnier politique. Que ne nous égare point quelque dérive sémantique. On a beau être syndicaliste de renom ou député ayant pignon sur rue, on n'est pas et ne sera pas prisonnier politique si ce dont on est soupçonné, malversation ou trafic illégal, relève du droit commun. S'ils doivent connaître la prison sur la base de ce pourquoi les magistrats français les ont mis en examen (l'un est déjà jugé), Jérôme Cahuzac et Nicolas Sarkozy ne seront pas dits prisonniers politiques, car un politicien en prison n'est pas d'office un prisonnier politique. Jusqu'au prononcé du verdict, camarades et collègues présumés innocents ont droit à notre soutien. Mais il est de leur honneur et de celui de l'Etat de droit que la justice passe et tranche. Au demeurant, on ne va plus en prison au Bénin pour délit d'opinion. Nous avons vaincu l'idiote pensée unique.
​Concluons. Même si enfant, il a été champion de la mémorisation à l'école coranique, devenu adulte, le Béninois le plus patriote ne peut réciter par cœur les 160 articles de notre Constitution. Mais point n'est besoin, puisqu'il lui suffit d'un seul. D'où le mot d'ordre : tous accrochés à l'article 35, l'article aux six vertus, boussole de notre bien-être citoyen au Bénin !

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Président du syndicat des dentistes : Nous avons décidé de faire la grève après que notre situation ait atteint un stade critique (vidéo)

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 11:11
Adrar Info - Le président du syndicat des dentistes mauritaniens Dr Abdi Ould El Imam a déclaré que son syndicat a décidé de faire la grève...
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Mauritanie: le gouvernement adopte des lois pour lutter contre la fraude à l'électricité et à l'eau

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 10:35
Le360 - La Société mauritanienne d’électricité (SOMELEC) et la Société nationale de distribution de l’eau (SNDE) sont confrontées à un...
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Les Etats-Unis rejettent la demande d’un mandat renforcé du G5 Sahel

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 10:00
Africtelegraph - La demande du secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, a été rejetée par les Etats-Unis qui refusent toute...
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Diop Babacar: un renfort de taille pour les Mourabitoune U-20 et U23

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 09:30
Rim Sport - Diop Babacar (CS Sédan Ardennes) pourrait constituer un renfort de taille pour les Mourabitoune Olympique, en prélude des...
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Incinération des poissons intoxiqués dans le lac Toho

24 Heures au Bénin - Sat, 05/26/2018 - 04:00

Les poissons morts suite à une intoxication dans le lac Toho à Kpinnou, dans la commune d'Athiémé ont été incinérés, ce mercredi 23 mai sur un site identifié par les autorités des structures décentralisées et déconcentrées de l'Etat.
Des dispositions pratiques ont été prises avant, pendant et après l'incinération. Le site qui a servi d'incinération est éloigné d'environ 1,5km de la ferme de M. Olivier Zaga, un promoteur qui a été victime de la situation en perdant 10 tonnes de tilapia dans ses 28 enclos. Pour la calcination totale des poissons morts, la préfecture du Mono a assuré l'achat de chaux-vive, de carburant et du fagot de bois. En plus du personnel, l'Agence nationale pour la protection sociale (ANPC) a mis à disposition, une pelle adaptée pour la fouille. L'opération a été menée sous la supervision des directeurs départementaux de la santé, de l'agriculture de l'élevage et de la pêche, du cadre de vie et du développement durable, des sapeurs-pompiers, appuyés par des manœuvres qui ont mis en sachets lesdits poissons.
Selon la procédure de façon graduelle, du bois et de la chaux-vive, une première couche de poissons en sachets imbibée de carburant y est déposée. Elle a été faite jusqu'à trois couches avant l'incinération. L'équipe de supervision est restée sur les lieux jusqu'à la calcination totale des poissons.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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53 hectares

24 Heures au Bénin - Sat, 05/26/2018 - 03:13
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5 Questions à SOCO IZI

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 05/26/2018 - 00:00
RMI Info - Depuis le 11/04/2018 RMi–info a inauguré un nouveau programme court intitulé ‘’5 Questions à”. Comme son nom l’indique, il...
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Disparition mystérieuse d’un Algérien en Turquie !

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 23:28
Un jeune algérien âgé de 28 ans, qui s’était rendu en Turquie pour un voyage touristique, est porté disparu depuis plusieurs jours, a-t-on appris de sources concordantes. Originaire de la commune d’Ain Tedeles dans la wilaya de Mostaganem, le concerné s’était rendu dans la ville turque d’Istanbul pour un voyage touristique il y a quelques jours en compagnie de ses amis, avant que sa trace ne soit perdue tant par les personnes avec qui il voyageait que par sa famille restée en Algérie. Par ailleurs, les mêmes sources ont indiqué que le concerné aurait été vu pour la dernière fois non-loin du détroit du Bosphore, qui sépare la partie asiatique d’Istanbul de sa partie européenne, ce qui n’écarte pas une tentative d’entrée clandestine sur le continent européen.

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La fuite des cerveaux, quelles solutions ?

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 23:24
Le thème de la fuite des cerveaux fait beaucoup parler de lui ces derniers temps. Les chiffres effrayants du nombre de départs, récemment dévoilés, ne font que témoigner de l’ampleur de ce phénomène: l’Algérie est en train de perdre ses compétences. Pour comprendre au mieux ce fléau et revenir sur les raisons qui incitent les compétences algériennes à quitter le pays, le HuffPost s’est adressé à Kais Mabrouk, professeur et Directeur dans des universités tunisiennes et françaises.

Pourquoi la fuite des cerveaux s’est nettement accéléré ces derniers temps ?  “La fuite des cerveaux, comme certains préfèrent la nommer la mobilité des talents, n’est pas un phénomène nouveau”, indique Kais Mabrouk. En effet, ce fléau existait depuis bien longtemps en Algérie, mais sous l’effet d’une conjoncture de facteurs, il s’est intensifié ces dernières années. Cette vague de départ est, selon lui, le résultat d’un éclatement de facteurs à la fois endogènes et exogènes. D’après Mabrouk, les flux de recrutement auprès des pays occidentaux n’étaient pas aussi massifs comparé aux années précédentes. En effet, face à un déclin démographique, ces derniers lorgnent les jeunes compétences des pays émergents en leur offrant de meilleures perspectives.  “Aujourd’hui, avec la croissance démographique mondiale, ces pays ont besoin de mains d’œuvres qualifiées, de jeunes compétences…”, a-t-il expliqué en précisant que près de 3/4 de ceux qui immigrent sont des médecins, des professeurs et des ingénieurs. Qualifiant la situation de “rapt”, il considère que la facilitation de la mobilité et la simplification des procédures du visa et du travail à l’étranger ont favorisé le départ massif des Tunisiens. “Ils ne font que déposséder un pays de ses ressources”, a-t-il estimé. Revenant sur les facteurs endogènes, Mabrouk évoque en premier lieu le fait que les bacheliers optent de plus en plus pour des études à l’étranger. Un choix, qui selon lui, se pose sur le classement en bas d’échelle des universités publiques. “C’est ce sentiment d’inquiétude, principalement des parents, qui laissent ces derniers se sacrifier pour assurer un avenir meilleur” a-t-il assuré.   “Il y a un malaise” a-t-il souligné en évoquant les problèmes rencontrés par les universitaires notamment au niveau de l’évolution de carrière, le manque criant de budget de recherches, la démotivation et le manque de reconnaissance de leurs capacités. À côté de ces raisons académiques, il y a ceux qui se sentent lésés par la dégradation du pouvoir d’achat et le manque d’opportunité sur le marché de l’emploi en Algérie. Rares sont les jeunes qui échappent à la tentation d’accepter un emploi motivant, bien rémunéré et qui répond à leurs ambitions, a-t-il noté. À vrai dire, la liste des facteurs derrière la mobilité des talents est assez longue pour être présentée de façon exhaustive mais c’est bien toute la palette d’idées qui a été abordée, a-t-il fait savoir en ajoutant que “tout l’environnement s’attire les foudres”. Quelles sont les solutions?  Pour freiner cet exode, Mabrouk pense qu’il serait plus judicieux de mettre l’accent sur l’Enseignement supérieur et d’instaurer un environnement propice au développement des compétences individuelles et collectives. Il a souligné la nécessité de pousser les jeunes compétences à créer et à innover en leur offrant notamment une facilité de mobilité. D’autre part, il a insisté sur l’importance de redonner de l’éclat aux universités algériennes et de retrouver la confiance dans le système éducatif national et ce, en renforçant la disponibilité des professeurs universitaires et en apportant un gage de qualité. Il a estimé que l’accréditation des facultés et la reconnaissance des diplômes universitaires algériens à l’international constituent un atout majeur pour freiner cette hémorragie. Plus encore, avec une labellisation internationale, les universités algériennes pourront tirer profit et devenir une référence de formation internationale. “Un retour d’investissement s’en suivra” a-t-il indiqué. D’après lui, l’Algérie pourra fonctionner comme étant un centre de formation à grande échelle. De ce fait, elle sera capable d’attirer aussi bien des étudiants étrangers que des grands investisseurs en quête de qualité. “Ce n’est autre que la stratégie gagnant-gagnant adoptée par le Maroc” a-t-il mentionné. Il a expliqué que le royaume a su se faire une place en séduisant de grands investisseurs étrangers, en formant leurs futurs managers qui développeront par la suite leurs marques dans le pays. De même, Mabrouk a appelé à la nécessité de booster l’investissement, revaloriser les salaires, promouvoir les formations et créer des perspectives d’ambition pour garder les jeunes compétences et installer un climat de confiance. Pour les attirer, il a proposé de mettre en place un programme dédié aux élites algériennes à l’étranger à l’image du programme tunisien Amal, conçu pour les jeunes au chômage. Plusieurs, forts de leur expérience en Occident,  sont prêts à retourner avec l’énergie de construire quelque chose de nouveau, avec l’espoir de faire bouger les choses. Enfin, pour lui, il s’avère important de chapeauter les entreprises publiques par la crème de l’élite algérienne. Une manière qui pourrait libérer le pays d’un cercle vicieux d’inefficacité. En effet, instaurer la confiance, booster la croissance économique du pays, favoriser l’investissement et valoriser le capital humain ne font que cultiver l’optimisme et renforcer l’attachement envers le pays.   Cependant, il faut, relativiser ce phénomène de “fuite des cerveaux”. L’attachement à la culture d’origine, l’envie de vivre parmi les siens, l’appel des racines, la volonté de participer au développement de son pays font que beaucoup finissent par revenir chez eux. “La vie est courte, et un jour de vécu loin de son pays et de ses proches est un jour de perdu quelque soit la rémunération ou l’évolution de carrière” confie Kais Mabrouk qui a longtemps vécu en France avant de décider de s’installer définitivement en Tunisie.

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Oran: Renouvellement des organes de la Chambre de commerce

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 23:17

Une ambiance particulière régnait, ce jeudi, à l’hôtel Le Zénith en présence des 13 candidats de l’industrie des membres de l’APN des deux partis FLN et RND, du sénateur Kazi Tani Abdelhak et des investisseurs de l’industrie de l’Oranie pour voter une nouvelle institution plus dynamique.

Les opérateurs économiques adhérents, à l’instar des autres CCI ont soutenus la candidature de M. Louhibi karim pour le renouvellement des organes élus de cette institution. Au total 4700 adhérents environs à ce jour vont se présenter aujourd’hui aux urnes pour élire les membres de l’assemblée générale. Parmi ces adhérents l’on enregistre ceux du commerce, du BTPH et de l’industrie. Ce sont les secteurs du BTPH et des services qui ont enregistré un afflux très remarqué des votants.  Cependant, la campagne pour l’élection des membres de l’assemblée, du fait que les 3 candidats en coulisse pour un fauteuil notamment Louhibi Karim, Chérif Karim et Mouad ABED un trio de la haute sphère. Chaque clan voulait placer son homme de confiance pour un mandat de quatre ans même s’il était difficile de connaître dès à présent le candidat potentiel pour le poste de président de la chambre de commerce. Trois  noms ont été révélés comme des candidats qui postuleront, une fois élus à l’assemblée, pour être à la tête du bureau. Interrogés sur le candidat favorable, les participants citent Mouad Abed ancien président de la chambre coordinateur de l’UGCAA du secteur des services également, opérateur économique dans le BTPH, Louhibi Karim du secteur de l’industrie et Chérif Karim de l’hôtellerie et du tourisme et de la promotion immobilière. Pour certains de ces candidats favorables, le but est de rendre la CCIO plus dynamique avec une équipe compétente. «L’enjeu réside dans l’équipe qui sera élue», nous dira un des candidats favoris. Si la vision du côté des opérateurs économiques est de créer cette dynamique perdue à travers les années au niveau des CCI. Les membres de l’administration, pour leur part, plaident pour des CCI à vocation purement économique avec la nécessité de rendre l’adhésion automatique. Il est à signaler que 03 femmes figurent parmi la liste des candidats notamment la journaliste directrice du quotidien francophone Benarmas Hafida qui au cours d’une allocution n’a pas manqué pour nous déclarer devant toute l’assistance « Nous sommes fortes de nos entreprises, surtout avec les nouvelles lois de son excellence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, et en ce qui concerne le plan d’action, nous avons élaboré un plan d’action très riche en faveur de la croissance des entreprises et du développement  économiques d’Oran et de la région Ouest du pays ».

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Sidi bel abbes: Chute mortelle d’un jeune couvreur du 4ème étage

Algérie 360 - Fri, 05/25/2018 - 23:15
 S S A ,un jeune couvreur de 21 ans, originaire de Sfisef, 25 km à l’est de Sidi Bel Abbes et travaillant pour le compte d’une entreprise privée, sur un chantier de construction de logements ,sis à  Télagh. Chef-lieu de Daïra diamétralement opposée, est décédé mercredi dernier, après une chute du 4ème étage d’un immeuble en cours de réalisation à la cité dite des 109 L S L, a-t-on appris de sources médicales sûres. L’infortuné ouvrier, selon des témoins oculaires, exécutait des opérations de revêtement, quand tout à coup, il  chuta  accidentellement. Malgré l’arrivée rapide des agents de la protection civile et les diverses actions de réanimation engagées, la jeune victime a rendu l’âme au niveau des UMC de l’EPH de Télagh. Les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de Daïra, ont ouvert une enquête en vue d’élucider les circonstances exactes de ce drame.

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