Démarrée dans la matinée de ce lundi 17 décembre 2018, l'audience du dossier Icc-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient d'être suspendue pour reprendre demain mardi 18 décembre à 9 heures. Ainsi en a décidé Édouard Cyriaque Dossa, président de la Cour, qui après avoir constaté que l'accusé Guy Akplogan n'a plus de force pour répondre aux questions, a décidé de la suspension du procès pour sa reprise ce mardi 18 décembre.
Accusés d'associations de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption et recel d'escroquerie et vol de documents, Guy Akplogan, directeur général de Icc-Services et 5 de ses coaccusés ont plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre eux. Dans la suite des débats, il a reconnu n'avoir pas rempli les formalités réglementaires suivant la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de placement et de collecte de l'épargne. Il dit n'avoir pas connaissance de l'existence d'une loi en la matière. L'accusé a par la suite affirmé qu'après des missions de structures publiques, il a déclenché le processus d'obtention d'agrément ; un processus qui, rappelle-t-il, a traîné.
A en croire Guy Akpogan, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient informées de l'existence de ICC-SERVICES et savaient que la structure n'avait pas l'agrément pour la collecte de fonds auprès des populations. Mais aucune d'entre elles ne lui avaient demandé d'arrêter l'activité. Le directeur de cabinet de l'ancien président de la République, Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-SERVICES à Lalo.
Dans la perspective de régler le problème d'agrément, le président Boni Yayi sachant qu'il menait une activité de collecte de l'épargne, lui avait demandé de se rapprocher de Géro Amoussouga pour les aider. Dans ses déclarations, Guy Akplogan souligne que la structure Icc-Services faisait des dons et au nom du chef de l'Etat et les responsables auraient été plusieurs fois reçus à la présidence de la République.
Cette audience a connu la présence du ministre d'Etat secrétaire général du gouvernement, Pascal Irénée Koukpaki en tant que témoin sachant, de l'ancien ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué et l'ancien Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Prudent Victor Tokpanou.
F. A. A.
Sollicité par l'Association Nationale des Initiatives de Formation en Football (ANIF-FOOT), l'expert Fortuné Glèlè qui est le seul Instructeur CAF au Bénin animera deux formations, l'une à Abomey-Calavi et l'autre à Parakou, au mois de janvier 2019.
Le Bénin fait partie des pays de la sous-région Ouest-Africaine, qui comptent le moins d'entraîneurs de football nantis de diplômes professionnels validés par la CAF. Pour aider à corriger le tir, ANIF-FOOT Présidé par Sosthène Sèflimi a conçu un programme de formation en faveur des encadreurs techniques béninois. Dans le cadre de ce programme, il est prévu l'organisation de cours préparatoires aux examens ‘'National D'' et ‘'CAF C''.
Selon les explications de Sosthène Sèflimi, la CAF a institué en Afrique, 3 diplômes professionnels dénommés : « CAF C », « CAF B » et « CAF A ». Ces diplômes sont délivrés après examen, par les fédérations nationales. Au Bénin, c'est donc la Fédération Béninoise de Football qui organise les formations et qui délivre lesdits diplômes. Le protocole veut que les formations soient dirigées par l'instructeur CAF Fortuné Glèlè et bien souvent, la CAF envoie un expert d'une autre nationalité pour faire la supervision.
Les cours préparatoires qu'organise ANIF-FOOT ont pour but de préparer les encadreurs techniques béninois sans diplôme et ceux qui n'ont que le diplôme « National D » à se préparer pour être capables de prendre part aux examens qui seront organisés en 2019, par la FBF.
Les formations auront lieu les 4,5 et 6 janvier 2019 sur la pelouse synthétique du Campus d'Abomey-Calavi et les 8,9 et 10 au Stade municipal de Parakou.
Pour la circonstance, l'expert Fortuné Glèlè sera assisté du coach Enguerran Mathieu Edjèkpan, titulaire du diplôme UEFA B et propriétaire d'un centre de formation à Grottaglie en Italie.
Les frais de participation son fixés à 25.000 F à Abomey-Calavi et à 20.000 F CFA à Parakou.
Créée en décembre 1963, la compagnie nationale des hydrocarbures a connu de nombreuses transformations. Mais les changements qu’elle doit désormais affronter dans un contexte national et international profondément bouleversé s’annoncent comme les plus redoutables de son parcours.
C’est le constat établi par le professeur Chems Eddine Chitour. L’expert appelle à une mutation vers le renouvelable et explique que Sonatrach doit, comme la plupart des compagnies étrangères, s’éloigner du tout-fossile. M. Chitour, dans une déclaration à nos confrères de l’APS, s’est exprimé à l’occasion de la « Journée de l’énergie de l’année 2019 » prévue demain.
Il observe que partout dans le monde, une mutation s’est faite du fossile vers le renouvelable. C’est, a-t-il dit, la conversion à laquelle sont arrivés tous les grands groupes pétroliers internationaux qui, à côté du pétrole, développent de plus en plus les énergies renouvelables.
Il explique son point de vue en soulignant que le renouvelable devrait faire partie des contrats avec les partenaires étrangers sur le principe : une calorie thermique exportée devrait être adossée à une calorie électrique renouvelable mise en place à la fois en terme physique et en terme de savoir-faire, à la fois dans l’amont pétrolier et l’aval, et ce, pour la réalisation du plan ambition de 22 000 MW qui ne peut être finalisé qu’avec l’apport déterminant de Sonatrach. Evidemment, les énergies renouvelables (énergie éolienne, solaire, hydroélectrique, géothermique, biocombustibles) sont des alternatives aux combustibles fossiles qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en diversifiant l’approvisionnement énergétique et en réduisant la dépendance vis-à-vis des marchés des combustibles fossiles, peu fiables et volatiles (gaz et pétrole notamment). Et, fait important dans cette physionomie de développement de l’énergie, le pétrole reste le carburant dominant dans le monde, mais il a perdu une part du marché pendant quatorze années d’affilée. Quant à la production hydroélectrique et d’autres énergies renouvelables, elles ont atteint le record de la consommation globale d’énergie primaire (6,7% et 2,2%, respectivement). A ce stade de l’évolution de l’énergie, chaque pays – et le nôtre n’en fait pas une exception – doit assurer son développement au plan de l’approvisionnement pour le secteur tertiaire (habitat, bâtiment), le secteur des transports et en fin pour le secteur de l’industrie et de l’agriculture. L’Algérie doit s’y prendre de la meilleure des manières, qui soient, pour réussir sa politique énergétique, mettant en avant ses atouts énergétiques (sol et sous-sol), mais également le développement des énergies vertes. Le plaidoyer est fait. Mais Sonatrach va-t-elle en tenir compte ? Aujourd’hui, la compagnie nationale a l’ambition d’optimiser les capacités gazières en parallèle du développement des énergies renouvelables et la pétrochimie notamment. Elle compte doubler la densité du forage, optimiser les gisements existants et lancer l’offshore: En clair, augmenter la production des énergies fossiles. Chitour en sera déçu ! A priori, l’entreprise semble avoir plusieurs cordes à son arc. L’expert, lui, pense qu’elle aura des besoins de financements importants qui seront établis en fonction du prix du baril. Selon ses estimations, avec un baril à 80 dollars, Sonatrach pourra investir l’équivalent de 75 milliards de dollars d’ici à 2030. En outre, la raffinerie d’Augusta permettra en 2019 de fournir de l’essence et du gasoil.
Sonatrach,
l’Alma mater
Ce qui va annuler, selon lui, les achats actuels du pays en ces produits, estimés à près de 2 milliards de dollars/an. Si un baril de pétrole coûte 70 dollars, il faut savoir qu’en le distillant, il peut atteindre les 200 dollars. De plus, il ne sera pas esclave des convulsions erratiques du marché, soutient-il. Evoquant le domaine gazier, il considère que le marché international est rude, ajoutant que défendre les parts de marché notamment en Europe nécessite un management de top niveau et une flexibilité. Les contrats de long terme ayant vocation à être remplacés par le marché. Aussi, de son point de vue, la manne en gaz de schiste devrait être exploitée en faisant énormément attention aux dégâts potentiels avec la technologie de fracturation actuelle. Selon lui, seule la formation de cadres compétents, une veille technologique et une veille environnementale permettront ainsi d’exploiter ces réserves dans des conditions de sécurité: Ce sera le challenge de 2030. Il est utile par ailleurs de noter que la « Journée de l’énergie de l’année 2019 » a été exceptionnellement avancée au 18 décembre en cours afin qu’elle coïncide avec le 55e anniversaire de la création de Sonatrach. Au cours de cette Journée de l’énergie, les élèves ingénieurs de l’Ecole nationale polytechnique (ENP), encadrés par le professeur Chitour, exposeront leur vision du futur concernant l’avenir du pays dans le domaine de l’énergie, de l’environnement, de l’eau et des économies d’énergie. Ce faisant, ils veulent témoigner d’abord de la résilience de Sonatrach dans des conditions parfois difficiles, et ce, par un travail gigantesque qui fait que notre compagnie nationale est toujours là et occupe une place centrale dans le développement du pays. L’aventure pétrolière de l’Algérie avait démarré avec la création de Sonatrach le 31 décembre 1963. Pour Chitour, en 55 ans, les acquis de Sonatrach sont « indéniables ». Ainsi, lors de cette rencontre, plusieurs communications seront données sur ce qui avait été réalisé dans l’amont en termes d’exploration du domaine minier, de production multiforme (gaz naturel, condensat, GPL), et dans l’aval (raffinage, pétrochimie, GNL). Ce sera également l’occasion de mettre l’accent sur les ambitions du groupe Sonatrach en rappelant que ce groupe a élaboré une stratégie multiforme pour atteindre plusieurs objectifs. Il s’agit d’abord d’explorer d’une façon intensive, en augmentant la densité du forage mais aussi l’important domaine minier où des opportunités réelles existent. Il est également question d’aller, ensuite, vers l’aval, en développant la pétrochimie qui sera de plus en plus importante dans les prochaines années. L’expert estime que Sonatrach est à la fois l’Alma mater (mer nourricière) en termes de ressources et l’un des outils de l’Algérie pour réussir sa transition énergétique vers le développement humain durable.
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La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo, a ouvert ce lundi le dossier portant sur le scandale ICC-Services. Plusieurs témoins ont fait leurs dépositions. Entre autres, le président directeur général de la structure Guy Akplogan, qui a reconnu l'existence illégale de ICC-Services puis le ministre Pascal Irénée Koupaki.
Le Président Directeur Général de la structure, Guy Akplogan a plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre lui.
Il s'agit d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, exercice illégal d'activité bancaire ou de microfinance, etc... Bien qu'il ait reconnu n'avoir pas été régulièrement enregistré selon la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de ICC-Services, il dénie toute responsabilité face aux nombreuses accusations dont ses collaborateurs et lui sont accusés.
Selon les propos du PDG de cette structure, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient au courant de l'existence de ICC-Services. Ne sachant pas qu'il y a une réglementation en la matière, il confie que ce n'est qu'après la visite des autorités qu'il a su en déclenchant le processus d'obtention d'agrément. Il affirme que le directeur de cabinet du président Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-Services à Lalo sachant bien qu'il n'avait pas d'agrément. Guy Akplogan laisse croire que le président Boni Yayi était informé de l'existence de la structure de collecte. A l'en croire c'est suite aux difficultés d'avoir l'agrément que le président leur a demandé de se rapprocher du professeur Géro Amoussouga pour les aider. Il précise que ICC-Services faisait des dons au nom du président.
Quant à Pascal Irénée Koupaki, invité à la barre, il fait savoir ne pas connaître du dossier dès le début. Il souligne avoir vu les responsables de ICC-Services pour la première fois, lorsque la crise a commencé. C'est au cours d'une réunion d'urgence au Palais de la présidence convoquée par le. Chef de l'État. Il déploré des dysfonctionnements sur la chaîne de contrôle de l'État sinon cette structure ne pouvait voir le jour. Il se demande « Comment un phénomène de cette nature peut arriver dans un pays organisé ».
G.A.
Lors de l’inauguration de la deuxième unité de production d’Unilver en Algérie, qui produira des produits cosmétiques et de soins personnels, Rana Sengupta, PDG d’Unilever Afrique du Nord, a accepté de répondre aux questions d’Algerie360.com .
Rana Sengupta, PDG d’Unilever Afrique du Nord
En premier lieu, le responsable a tenu à rappeler l’importance d’une telle unité de production pour son entreprise, ainsi que pour l’économie algérienne « l’inauguration de l’usine de cosmétiques et de produits de soins personnels d’Unilever à Oran est un moment qui nous rend très fiers, et qui est très important pour notre entreprise, ainsi que pour l’Algérie » .
Le PDG d’Unilever Afrique du Nord a ensuite expliqué pourquoi son entreprise a ouvert cette deuxième unité de production en Algérie « l’usine Unilever d’Oran permettra d’offrir aux consommateurs algériens des produits de marques connues mondialement qui seront fabriquées localement, et de faire évoluer notre business en Algérie »
Enfin, Mr. Sengupta a cité les marques de la firme qui seront produites à Oran « Cette nouvelle unité de production permettra de produire localement des marques à la renommée internationale telles que Sunsilk, Clear, ou encore Signal. Les produits seront d’ailleurs estampillés Made in Algeria » précise le reponsable.
Pour rappel, le 16 décembre dernier, la deuxième unité de production d’Unilever en Algérie a ouvert ses portes à Hassi Ameur, dans la wilaya d’Oran. Elle sera spécialisée dans la production de produits cosmétiques et de soins personnels, et permettra la création de 800 emplois directs et indirects.
Yasmine Dorbane.
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La dissémination des résultats des études (CAP et TRAC) sur les abus sexuels y compris le mariage précoce a fait l'objet, d'un atelier d'une journée ce, lundi 10 décembre 2018.
Organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) en collaboration avec la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) grâce au soutien de la fondation Hewlett, les travaux de cet atelier se sont déroulés au Centre Anouarite d'Abomey-Calavi en présence de plusieurs acteurs dont la Présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto et du Directeur Général de l'Offe, M. Nassirou Kassoumou.
Les résultats des études réalisées par l'observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant sur les abus sexuels y compris le mariage précoce sont désormais disponibles. Ils ont été présentés au cours d'un atelier qui a réuni les différents acteurs œuvrant pour la lutte contre les violences sexuelles y compris le mariage précoce, le lundi 10 décembre.
Il s'agit d'un atelier de restitution de deux enquêtes que la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a réalisé mais dont les résultats n'ont pas encore été vulgarisés.
L'atelier est organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) avec le soutien de la fondation Hewlett en collaboration avec l'Observatoire.
Après la restitution, il va falloir passer à la vulgarisation des résultats de ces études afin que les populations quel que soit l'endroit où elles se trouvent soient informées de ce qui se passe par rapport à ce phénomène de violences sexuelles y compris le mariage précoce des enfants, a souligné Mme Geneviève Ahovi Agossa, chargée de plaidoyer à l'Abpf.
Une enquête à caractère national
Cette étude est focalisée sur trois communes du Bénin notamment Za Kpota pour tenir compte des réalités du sud Bénin, Pèrèrè pour le Borgou et des zones qui s'alignent sur ce département et Karimama pour l'extrême nord du pays.
Elle a été menée selon les experts sur deux volets ( qualitatif et quantitatif) dans le but de déterminer les réelles raisons qui sous-tendent la persistance de ce phénomène malgré les efforts pour éradiquer le mal.
Au cours de sa présentation, le chef du service Études et recherches à l'Offe, Florent Maroya, a indiqué que le volet qualitatif de l'étude qui a touché 369 individus de façon aléatoire a permis d'apprécier les connaissances, les aptitudes et les pratiques des différents acteurs impliqués dans les questions de violences sexuelles y compris le mariage des enfants.
Le deuxième volet a touché 2762 filles de 10 à 14 ans et 1380 enfants.
C'est une étude quantitative, poursuit-il, qui a permis d'apprécier les proportions d'acteurs qui connaissent les violences, qui sont prêts à lutter contre les violences et à les dénoncer.
Un constat ahurissant dans les milieux de l'étude
<< Après l'analyse des données recueillies, il est apparu que la pratique persiste dans les milieux investigués à cause des déterminants d'ordre religieux, socioculturels et économiques >>, a déclaré le Directeur Général de l'Offe, Nassirou Kassoumou.
Les technologies de l'information et de la communication, le manque d' éducation de certains enfants et la difficulté de certains parents à assumer leur rôle de géniteur sont aussi sources d'énormes abus que subissent les enfants.
Pour éradiquer le phénomène, l'étude préconise entre autres la sensibilisation accrue, la dissémination et la vulgarisation des différents outils et documents afin d'informer les populations sur la question. Après la phase de présentation des résultats, les participants répartis en groupes de travail ont élaboré des messages de sensibilisation à l'endroit des différentes couches de la société.
Ces messages vont servir selon les explications de la présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto, à réaliser des plaquettes à mettre à la disposition des acteurs (Ong, Jeunes ambassadeurs, juristes) pour une meilleure appropriation des résultats de l'enquête.
Au terme de l'atelier, Mme Geneviève Ahovi Agossa, n'a pas manqué au nom de son chef hiérarchique de remercier tous les acteurs impliqués dans le processus principalement la fondation Hewlett pour son appui financier et l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) pour son appui technique. Elle a aussi salué la présence de l'Association des femmes juristes du Bénin ainsi que les professionnels des médias à cette rencontre.
Juliette Mitonhoun
Trois casemates pour terroristes, quatre bombes de confection artisanale et des substances chimiques servant dans la fabrication des explosifs ont été détruites lors d’une opération de recherche et de fouille menée dimanche à Batna par un détachement de l’Armée nationale populaire, tandis qu’un un élément de soutien aux groupes terroristes a été arrêté à Tébessa, indique lundi un communiqué du ministère de la Défense nationale.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d’une opération de recherche et de fouille à Batna/5eRM, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert et détruit, le 16 décembre 2018, trois (03) casemates pour terroristes, quatre (04) bombes de confection artisanale, des substances chimiques servant dans la fabrication des explosifs ainsi que d’autres objets, tandis qu’un autre détachement a arrêté, à Tébessa, un élément de soutien aux groupes terroristes », note la même source.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et de la sécurisation des frontières, des détachements de l’ANP « ont intercepté, à Djanet/4eRM et In Guezzam/6eRM, douze (12) orpailleurs et saisi trois (03) véhicules tout-terrain, (5,3) tonnes de denrées alimentaires, quatre (04) groupes électrogènes ainsi que d’autres outils d’orpaillage, tandis que d’autres détachements ont appréhendé, à El Oued et Biskra/4eRM, deux (02) contrebandiers et saisi deux (02) camions et 43,5 quintaux de feuilles de tabac ».
Dans le même contexte, des Gardes-frontières « ont saisi, lors d’une patrouille de fouille et de recherche menée à Tindouf/3eRM, 27 kilogrammes de kif traité, alors que 29 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tlemcen et Tamanrasset », ajoute le communiqué.
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Alors qu’ils s’attendaient à récupérer l’équipement de la filiale EvCon retenu au port sec de Boudouaou depuis juillet dernier, les responsables de Cevital ont dû déchanter, hier matin, en apprenant qu’ils n’en ont pas encore fini avec la “séquestration” de ce matériel, décidée et maintenue à ce jour, malgré deux décisions de justice.
“Nous avons appris ce matin, au moment où nous nous apprêtions à sortir de la douane la machine EvCon DL 2300-A5, en application d’une décision de justice, qu’elle fait l’objet d’une nouvelle mesure de rétention”, a annoncé, hier, le groupe cevital dans un tweet, avant de s’interroger : “Qui veut priver l’Algérie de cette industrie du futur et pourquoi ?” Des questions qui se posent, en effet, avec acuité, sachant que ce “litige” était supposé définitivement réglé par voie de justice.
Une première décision de justice, basée sur les conclusions d’une série d’expertises ordonnées par le tribunal, avait enjoint à la direction des douanes de libérer le matériel concerné, une presse à panneaux sandwiches destinée à une usine de fabrication de membranes suivant une technologie innovante et inédite qu’EvCon a mise au point et qu’elle compte utiliser dans ses futurs centres de production d’eau ultrapure. La direction des douanes, au lieu d’exécuter cette décision de justice, a saisi le tribunal une nouvelle fois pour obtenir un arrêt d’exécution de ladite décision. Cette demande ayant été rejetée jeudi dernier, l’équipement devait être récupéré hier pour être acheminé à l’Arba, dans la wilaya de Blida, où est prévue son installation.
À la surprise des responsables d’Evcon et de Cevital, ils apprendront sur place que l’équipement devra demeurer encore au port sec de Boudouaou, alors même que les expertises techniques avaient alerté sur les risques de détérioration qu’il risque de subir s’il devait rester exposé aux intempéries, en soulignant l’urgence de son installation sur le site de production.
Cet énième rebondissement que connaît cette affaire qui défraye la chronique, et qui porte un coup terrible à l’image du système de gouvernance de notre pays et à ses institutions, prouve, si besoin est, que Cevital et ses filiales font l’objet d’un acharnement qui, tout compte fait, n’échappe désormais à personne. Difficile, dans ces conditions, de ne pas se rendre à l’évidence : cet acharnement dont les instigateurs et les exécutants ne s’encombrent même plus de l’obligation de respecter les décisions de justice est le fait d’une “main invisible” qui tire sa capacité de nuisance de sa proximité de décideurs occultes, forcément maffieux, non moins invisibles, mais que la vox populi a fini par identifier.
R. N.
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La ministre de l’Éducation nationale Nouria Benghabrit, a informé les directeurs des établissements scolaires, de la nouvelle démarche concernant les relevés de notes.
En effet à partir de jeudi, les élèves des trois paliers retrouveront leurs relevés de notes sur internet, une nouveauté qui évitera aux parents le déplacement.
La ministre de l’Éducation nationale a confirmé l’envoi des relevés de notes devait normalement débuter jeudi, après le conseil des classes.
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La réalité dépasse toutes les fictions chez Aïcha Kassoul, pour qui c’est une source d’écriture menant à la thérapie.
La fondation Asselah a gratifié ses fidèles cette semaine d’une belle rencontre avec Aïcha Kassoul, cette “grande marcheuse” qu’on a suivie pas à pas dans les dédales de sa déambulation entre vie, histoire, lectures et écrits. Cette auteure native de Blida est avant tout une enseignante, une pédagogue, une femme sensible à ce qui l’entoure et ouverte à l’autre, férue d’histoire et acceptant toutes les différences. “C’est la base de tout”, dira-t-elle à l’assistance. Un parcours qu’elle relatera par bribes et en toute humilité, et auquel elle mêlera le contenu de ses écrits, car l’un ne va pas sans l’autre.
La professeure de littérature française à l’université d’Alger s’est donnée corps et âme à ce métier qui lui permettait d’abreuver ses étudiants de cette richesse littéraire, culturelle, et au-delà historique qui allait forger leur savoir et développer leur esprit critique en comparant ces diverses richesses culturelles enrichissantes.
Elle pensait que cela lui suffirait d’enseigner ce qu’ont écrit les autres, sans avoir à transcender cela par son acte d’écriture à elle, mais c’était sans compter sur cette actualité violente qui allait subitement lui faire face et déclencher en elle ce besoin vital.
Et c’est de cela dont il a été question lors de cette rencontre qui a permis à ses lecteurs de connaître la genèse de ses trois publications romanesques dont le dernier roman La colombe de Kant (éditions Casbah), qui a reçu le Prix de l’Escale littéraire d’Alger 2018. Le déclic romanesque de Aïcha Kassoul s’est déclenché après qu’elle ait été victime du détournement de l’Airbus Alger-Paris de 1995, duquel elle est sortie indemne physiquement, mais qui lui a valu de rester sous le choc un très long moment, jusqu’à l’exorciser quelque peu par un roman Chronique de l’impur dans lequel elle raconte ce calvaire vécu pendant trois jours et deux nuits dans l’enceinte fermé d’un espace considéré comme “pur” par de jeunes assaillants “qui auraient pu être mes étudiants, ou mes enfants, dans d’autres circonstances”, dira-t-elle, et qui préféreront exterminer quelques victimes hors avion, dans cet espace externe “impur” à leurs yeux.
Ce fut l’horreur pour cette âme sensible qui vécut cette violence comme une torture, mais qui ne l’avoua pas sur un fauteuil de psy, préférant s’auto-soigner par l’écriture. S’ensuivit une autre violence lorsque dans ses salles de cours, elle se trouvera confrontée à des esprits barricadés qui ne croyaient qu’en leurs propres vérités.
À l’extérieur, fermé à tout sauf à leur ego démesuré, des morts-vivants tentaient le diable pour s’emparer de la vie des autres et bannir toute culture ou ouverture. Ainsi, la réalité dépasse toutes les fictions chez Aïcha Kassoul pour qui c’est une source d’écriture menant à la thérapie, elle qui n’a pas beaucoup d’imagination, dira-t-elle. Et un autre roman naîtra, Le pied de Hanane, enclenché par cette abominable nouvelle qui circulait sur cette jeune enseignante de français égorgée devant ses élèves. L’auteure marchera sur les pas de Hanane, faisant ses propres pas à elle dans un univers macabre où la barbarie faisait loi.
C’en était fini de l’enseignement et notre auteure, devenue consule de Besançon, ira vers une autre destinée “diplomatique” qu’elle contera aux présents avec quelques anecdotes qui parfois donneront froid dans le dos tant leur réalité est triste. D’où naîtra La colombe de Kant où la Grande Histoire de l’Algérie, celle qui ne plaît pas forcément à ceux qui veulent en supprimer quelques passages déplaisants se mêlera à quelques moments fictifs pour encore une fois donner à lire une réalité du quotidien.
Aïcha Kassoul donnait aussi à lire sur les ondes le la Chaîne III des ouvrages qui l’ont marquée, un passage très marqué que ses auditeurs présents lui ont demandé de renouveler…
Samira Bendris-Oulebsir
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