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Afrique

Liverpool – Manchester United: Le coup de grâce signé Mohamed Salah?

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:56

Dans le choc de Premier League entre Liverpool et Manchester United, aujourd’hui, Mohamed Salah a l’opportunité d’écarter définitivement José Mourinho de la course au titre.

Son but face à Naples, et surtout la manière dont il a désintégré Kalidou Koulibaly, est encore dans toutes les têtes. Le grand Mohamed Salah est de retour! Et c’est sur lui que reposent les principales chances pour Liverpool d’écarter Manchester United de la course au titre. Les Reds en ont la délicieuse opportunité aujourd’hui, dans le choc de la 17e journée de Premier League. En cas de victoire, les hommes de Jurgen Klopp compteront 19 points d’avance au classement. Un retard quasiment impossible à combler à mi-saison. Dans cette rencontre, il y a des oppositions à tous les étages, sur le banc (Klopp vs Mourinho) comme sur la pelouse.

Mais Mohamed Salah est l’homme par lequel la magie peut arriver. L’égyptien de Liverpool a été réélu, vendredi, Joueur africain de l’année par la BBC, selon un vote des auditeurs de la radio.
Le Pharaon devance le Marocain Medhi Benatia (Juventus), les Sénégalais Kalidou Koulibaly (Naples) et Sadio Mané (Liverpool) ainsi que le Ghanéen Thomas Partey (Atlético Madrid). «C’est génial de gagner une nouvelle fois. Je suis tellement heureux, j’aimerais le remporter encore l’année prochaine», a assuré l’ailier de 26 ans, désigné par plus de 650.000 votes, un record pour le trophée. L’ancien joueur de Chelsea et de l’AS Rome, finaliste de la Ligue des champions et meilleur buteur de la Premier League avec les Reds, est également en course pour le titre de meilleur joueur africain de la CAF.

Salah, troisième Egyptien sacré après Mohamed Barakat en 2005 et Mohamed Aboutreika en 2008, est aussi le premier à conserver le prix depuis le Nigérian Jay-Jay Okocha (2003 et 2004).

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Championnats d’Algérie de volley-ball: Une reprise sous conditions?

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:56

La ville de Tichy a abrité vendredi une importante réunion des clubs composant les Championnats masculin et féminin pour débattre de la situation dans laquelle se trouve la discipline.

Les clubs des Championnats d’Algérie de Super-Division (messieurs) et Nationale Une (dames) de volley-ball sont prêts à entamer la compétition le week-end prochain sous condition, a-t-on appris vendredi de l’Amicale des présidents de club. La ville de Tichy (Béjaïa) a abrité vendredi une importante réunion des clubs composant les Championnats masculin et féminin pour débattre de la situation dans laquelle se trouve la discipline, notamment la crise financière qui frappe les pensionnaires de l’élite nationale. «Pour la première fois, les 24 clubs de la Super-Division et de la Nationale Une étaient présents, y compris le GS Pétroliers. Nous sommes tombés d’accord à la majorité pour l’entame de la compétition vendredi, mais sous condition.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a fait un geste en décidant de nous héberger dans les Centres de regroupement des Equipes nationales, c’est déjà beaucoup, mais on veut plus. Il faut qu’un autre volet soit pris en charge, comme la restauration par exemple», a indiqué à l’APS le porte-parole de l’Amicale des présidents de club, Farès Kabla. Le 6 décembre, des représentants des clubs avaient été reçus au MJS dont le directeur des sports, Lamine Bekhti, avait expliqué que la tutelle allait traiter les problèmes des formations de l’élite au cas par cas, disant que le dénouement de la crise était «sur la bonne voie». «Nous ne voulons pas de saison blanche, mais on veut des garanties. Près de 90% des clubs sont criblés de dettes, certains ont même disparu du panorama alors qu’ils évoluaient en Super-Division il n’y a pas si longtemps, comme le N Zerrouak. On nous a promis l’hébergement lors de nos déplacements, on veut un petit quelque chose de plus pour alléger nos dépenses», a ajouté Kabla.

Pour rappel, cela fait plusieurs semaines que les présidents de club ont décidé de boycotter l’entame des championnats jusqu’à la satisfaction de leurs revendications par la tutelle. La Fédération algérienne de volley-ball (FAVB) a tenté à plusieurs reprises de désamorcer la crise, en vain. Elle a même essayé de mettre les clubs devant le fait accompli en programmant la journée inaugurale des championnats, mais le GSP, parrainé par Sonatrach, s’est retrouvé tout seul sur le terrain, avant de rallier la cause des «contestataires» à qui il apporte désormais son soutien.

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Récupération des 31 crânes de résistants algériens détenus par la France: Le dossier « avance doucement », selon Zitouni

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:51

Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni, qui était en visite de travail dans la wilaya, hier, a affirmé, lors d’un point de presse tenu au siège de la Wilaya, que «l’opération de récupération des 31 crânes de résistants algériens est en bonne voie mais les tractations avancent doucement».
Et d’ajouter que «nous avons avec nos interlocuteurs français trois autres dossiers qui sont en train d’être étudiés en commission mixte. Il s’agit des archives des 2 200 disparus dont nous avons des dossiers y afférents et les indemnisations des essais nucléaires effectués au Sahara».
Interrogé sur le fait que la wilaya ne dispose pas d’un musée au sens propre du terme, sachant qu’elle fut la base de l’Est durant la révolution de Novembre, le ministre a révélé : «Nous avons, actuellement, 6 musées régionaux et l’annexe d’El Tarf vient d’être élevée au rang de musée de wilaya. Une décision qui est publiée au journal officiel. Je vous indique, dans ce sens, que la wilaya bénéficiera dans le futur de l’inscription d’une opération pour la construction d’un grand musée.»
Par ailleurs, durant la matinée, le ministre a visité le centre de repos des moudjahidine sis dans la commune d’El Tarf, où il a piqué une vive colère à l’encontre des responsables de son département à cause des retards accumulés pour l’achèvement du projet d’extension et ce, afin de doter ledit centre de 17 autres bungalows en plus des 23 existants.
«C’est inadmissible. Vous êtes tenus de terminer ce projet avant le 1er mai 2019. Je serai dans la wilaya pour son inauguration. Vous avez les financements nécessaires. Vous procéderez, également, à la rénovation et la réhabilitation des 23 autres bungalows», a martelé le ministre en direction du gérant de l’entreprise contractante et du représentant du bureau d’étude et de suivi. Il faut savoir, cependant, que cette extension accuse un retard de 5 années.
Il est à signaler, enfin, que le ministre assistera, aujourd’hui, au colloque historique au niveau du Grand amphithéâtre de l’université Chadli-Bendjedid, sous le thème «l’information durant la guerre de Libération à l’occasion de la constitution de la radio secrète algérienne».
Et dans l’après-midi de la même journée, il procédera à la mise en fonctionnement du réseau de distribution de gaz naturel au profit de 1 600 familles dans la localité de sidi Kassi, sise dans la commune de Ben M’hidi.
Daoud Allam

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Lait en sachet : Encore une pénurie

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:50

La pénurie du lait en sachet ressurgit une nouvelle fois. A Alger, plusieurs quartiers sont affectés. Les épiciers tout comme les distributeurs dénoncent un manque de poudre de lait dans les laiteries. Pour le consommateur, peu importe les raisons du moment que le lait subventionné par l’Etat est rare.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – De nombreux quartiers algérois ont renoué avec la pénurie du lait en sachet. Privés de ce produit subventionné par l’Etat, certains citoyens se rabattent sur le lait en poudre ou sur les briques de lait. Seulement, ces produits sont beaucoup plus chers.
«C’est vrai que les briques de lait sont plus chères que le lait en sachet mais je n’ai pas le choix. Les enfants ont besoin de lait, surtout le matin avant d’aller à l’école», témoigne Azzedine à la sortie d’une épicerie à Sidi-M’hamed à Alger.
A El-Achour, sur les hauteurs d’Alger, Mustapha, employé dans une entreprise privée, peine à trouver du lait en sachet à 25 dinars. «En fin d’après-midi, je ne trouve que les sachets de lait de vache vendus à 50 dinars. Les sachets de 25 dinars n’y sont plus», dit-il.
D’habitude, poursuit-il, «j’achète le lait chez l’épicier de mon quartier qui le ramène vers 17h. Ces derniers jours, je n’arrive pas à le trouver, ni en fin de journée ni même tôt le matin».
Même difficulté pour Krimo à l’est d’Alger. «C’est vrai, le lait est difficile à trouver ces jours-ci», dit-il. Ce père de famille est contraint de se lever très tôt pour pouvoir s’approvisionner avec quelques sachets de lait subventionné. «Les bacs de lait arrivent très tôt à l’aube. Vers 7h du matin, il n’en reste plus.»
Habituellement disposés à l’entrée des épiceries, les bacs de lait sont vides ou carrément rangés. «Il y a une rupture de lait en sachet depuis près de deux semaines», affirme le gérant d’une épicerie dans le quartier dit «Les Groupes» à Sidi M’hamed.
La preuve, ajoute-t-il, «je n’ai pas reçu de lait aujourd’hui». Ayant la réputation de vendre ce produit conventionné, le jeune gérant refuse de laisser ses clients sans lait et passe ainsi au plan B.
«J’ai mes clients qui l’attendent chaque jour. Si je ne reçois pas mon quota habituel de la laiterie de Birkhadem, je fais appel à certains distributeurs des laiteries privées pour me dépanner notamment celles de Boumerdès. Seulement, je n’ai pas toujours droit à la même quantité», explique-t-il.
Il précise, toutefois, que cette perturbation est ressentie à chaque fin d’année. «Chaque fin d’année, on enregistre cette pénurie. Selon les distributeurs, il s’agit d’un manque de poudre de lait.
Pour ne pas consommer à la fois ce qui leur en reste, ces laiteries répartissent les quantités restantes de poudre sur les dernières semaines de l’année en attendant la nouvelle matière première en début d’année», explique-t-il.
Ces mêmes explications sont confirmées par les distributeurs de lait. «A Colaital, on évoque une panne du froid.
La poudre de lait est mélangée à l’eau chaude puis refroidie pour la mise en sachet. L’appareil de refroidissement est, selon l’entreprise, en panne», note un distributeur à Alger.
Selon lui, cette panne provoque ainsi une baisse de production et de longues files d’attente des distributeurs dont une partie d’entre eux se lasse d’attendre et abandonne.
Il estime qu’il s’agit plutôt d’un problème de mauvaise gestion des stocks car, dit-il, «cette panne peut être réparée le même jour».
«Etrangement, poursuit-il, cette même panne intervient à chaque fin d’année pour, justemment, justifier le manque de poudre de lait.» Il affirme que les «choses rentreront dans l’ordre dès janvier prochain».
Ry. N.

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Organisation de la CAN-2019, Afrique du Sud – égypte: duel entre habitués

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:48

Par Saïd MEKKI 

Décidément, au moment où tous les pays, pour ne pas dire tous les continents, avancent, les responsables du football africain montrent encore leur incompétence en matière d’organisation.

Sinon comment expliquer cette situation dans laquelle s’est mise la Confédération africaine de football depuis l’élection du Malgache Ahmad Ahmad à sa tête? Constat remarquable: c’est la confusion totale depuis les fameuses décisions de retirer l’organisation de la CAN-2019 au Cameroun et de décaler les deux suivantes confiées respectivement à la Cote d’Ivoire et la Guinée en 2012 et 2023.
La dernière preuve est que la date limite de dépôt des dossiers de candidature a pris fin vendredi dernier à minuit. Et au moment où on rédige ces lignes, la CAF n’a pipé mot sur les candidatures officielles des pays voulant succéder au Cameroun. Aux dernières nouvelles du côté du siège de la CAF au Caire, il y a trois candidatures officielles: celle de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Congo Brazzaville. Il y a juste une remarque à faire à propos de la candidature du Congo.
L’on avance que la Fédération congolaise a certes envoyé une lettre d’intention, mais sans l’aval indispensable du gouvernement. Pour sa part, la presse égyptienne précise bien que le Congo est candidat tout comme l’Egypte et l’Afrique du Sud. Voilà une situation qui montre bien l’«incompétence» des responsables du football africain pour une simple organisation d’une compétition.

Quant à évoquer le problème de la communication et de l’information, il fait revenir un autre jour. Bref, même dans le cas où le Congo serait officiellement candidat, il est remarquable qu’il n’aura aucune chance de succéder au Cameroun dans la mesure où l’Egypte et l’Afrique du Sud remplissent dans une grande mesure le cahier des charges de la CAN que le Congo. Surtout si on prend en considération la dernière déclaration de Hugues Ngouélondélé, actuel ministre des Sports et de l’Education physique, joint par téléphone samedi 8 décembre par RFI, qui a bien précisé: «Nous sommes à six mois de l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat.
Cela ne sera pas possible.» Il ne reste donc qu’à trancher entre l’Afrique du Sud et l’Egypte, donc. Là, si on prend en considération les paramètres organisationnels, c’est l’Afrique du Sud qui part avec la faveur des pronostics, car étant la seule nation africaine à avoir déjà organisé une Coupe du monde. Ce qui veut dire que cette puissance économique africaine est bien prête pour assurer cette première CAN à 24 équipes. L’Egypte a, certes, aussi la possibilité de le faire, mais l’avantage sécuritaire verse vers les Sud-Africains. Un dernier paramètre, et c’est le plus important pour désigner le successeur du Cameroun, il s’agit du travail des coulisses au sein de la CAF. Là, tout est possible et le siège étant en Egypte, les Pharaons ont une petite avance.

La preuve, et pas plus tard qu’avant-hier en marge de la coupe d’Afrique des nations de beach-soccer à Charm El Cheikh, il y a eu la présence de Ahmad Ahmad, président de la CAF, et de l’ingénieur Hany Abo Rida, président de la Fédération égyptienne de football et membre du Bureau exécutif de l’instance africaine et de la FIFA, ainsi que 8 membres du Comité exécutif de la CAF. A l’issue de la finale, ces responsables ont loué le potentiel de l’Égypte qui abrite le siège de la CAF et qui est donc éligible pour accueillir le championnat d’Afrique des Nations 2019. La procédure restante pour la désignation du successeur du Cameroun suit le processus suivant: la CAF devait, à partir d’hier, annoncer la liste des candidatures présélectionnées, tout en demandant des informations complémentaires aux soumissionnaires avant d’organiser des visites sur place pour compléter l’évaluation des dossiers de candidatures. La CAF devra mettre en place des comités pour se rendre dans les pays concernés pour des inspections. Le 25 décembre, une mini-liste de candidats avec une évaluation claire du Comité exécutif sera finalisée. Le comité se réunira le 9 janvier à Dakar, au Sénégal pour décider du choix du nouveau pays hôte de la CAN-2019. Reste à noter que la Fédération ivoirienne (FIF) refuse, elle, en contrepartie a d’accueillir, la CAN-2023 et veut conserver celle de 2021.

La FIF a contre-attaqué en saisissant le Tribunal arbitral du sport (TAS), l’instance suprême en matière de litiges sportifs. Ce ne sont pas les autorités politiques, mais footballistiques de Côte d’Ivoire qui ont décidé d’engager un bras de fer avec la CAF. Ces dernières n’ont pas apprécié d’avoir été mises devant le fait accompli et d’avoir été sévèrement critiquées. Elles réfutent l’argument selon lequel leur pays ne sera pas prêt pour accueillir la phase finale en juin-juillet 2021. La CAF aura donc beaucoup à faire pour nettoyer la cacophonie dans laquelle elle s’est mise elle-même.
Et dire que le président Ahmad Ahmad déclarait fièrement lors de son élection à la présidence de la CAF qu’il fera tout pour réorganiser l’instance fédérale africaine. Et si c’est de cette manière?

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Oran: Les peintres oranais célèbrent le 11 décembre

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:47

Par Wahib AïT OUAKLI 

80 toiles de différentes écoles, allant de l’impressionnisme à l’abstrait le plus épuré, en passant par l’orientalisme et le naïf, sont offertes.

L’exposition collective qui a pris possession du Musée d’art moderne d’Oran (Mamo) jusqu’au 20 décembre, est le premier événement d’envergure qu’organise le nouveau bureau d’Oran de l’Union nationale des arts culturels (Unac). Le vernissage qui a eu lieu le 10 décembre dernier s’est déroulé en présence de nombreux artistes, intellectuels, comédiens et personnalités de la ville, à l’instar du maire d’Oran, du directeur de la culture, de membres de l’APW, de la directrice du Musée Ahmed Zabana, ainsi que la présence notable du vice-consul du Maroc. «Cette exposition que nous avons tenu à organiser en célébration des manifestations du 11 décembre 1960, avec le soutien de la direction du Musée national Ahmed Zabana, est la première action d’un programme riche en événements culturels que compte réaliser le nouveau bureau Unac d’Oran», a tenu à nous préciser Abdelkrim Dib, le dynamique directeur artistique de la section oranaise de cet organisme culturel national, fondé en 1983, et dont le premier président fut le regretté Ahmed Wahby. «Les artistes-peintres que nous avons invités à participer à cette exposition, ont immédiatement répondu présents, en accrochant leurs meilleures toiles aux murs de l’immense galerie du Mamo» a ajouté pour sa part, Abdelhafid Boualem, auteur-metteur en scène, et président du bureau Unac d’Oran.
20 artistes et 80 toiles. Cette exposition réunit 20 artistes de la génération des années 70 et 80, dont Mersali Othmane, Oulhaci Mohamed, Belhachemi Noureddine, Belkhorissat Abdelkader, et plusieurs autres peintres connus au niveau national et même à l’étranger. 80 toiles de différentes écoles, allant de l’impressionnisme à l’abstrait le plus épuré, en passant par l’orientalisme et le naïf, sont offertes aux regards admiratifs des visiteurs du Mamo, pendant une dizaine de jours. Les organisateurs ont également programmé, durant cette exposition, et au sein de la même bâtisse, une conférence-débat sur la troupe artistique du FLN, durant la guerre de libération, rappelant ainsi l’apport important des artistes algériens à la cause nationale.

Réanimer une scène culturelle moribonde
Les membres du bureau de l’Unac, constitués d’artistes-peintres, dramaturges, musiciens, comédiens et poètes, comptent insuffler une nouvelle dynamique à la vie culturelle oranaise, moribonde depuis plusieurs années.
«Le constat d’une scène culturelle sinistrée à Oran, peut aisément être fait par tout le monde», nous confie Abdelhafid Boualem. Il continue: «Cela est dû à plusieurs facteurs, dont les plus déterminants restent le manque de financement, et la quasi inexistence des espaces où les artistes peuvent se produire. Des salles de spectacle situées en plein centre-ville d’Oran, comme l’ex-Pigalle et le Lynx, qui peuvent accueillir des spectacles et des activités artistiques de tout genre et à longueur d’année, sont à l’abandon. Pourquoi ne sont-ils pas en restauration à l’instar de l’ex-Escurial? Doit-on attendre une autre dizaine d’années pour les voir réhabilitées? Pourquoi cette approche au compte-gouttes dès qu’il s’agit de la culture?». Des questions pertinentes, qui devraient lancer un véritable débat sur les moyens et projets que comptent mobiliser les décideurs, pour présenter le meilleur visage possible de la ville d’Oran, surtout culturellement, lors des Jeux méditerranéens prévus en 2021.

Des adhésions et des espoirs
«Des artistes de renom, comme le groupe Raïna Raï, les peintres Talbi Rachid, Belmekki Mourad, ou le réalisateur Ketita Mohamed, ont tenu à nous rejoindre et adhérer à l’Unac d’Oran.» tient à nous préciser Abdelkrim Dib. Il poursuit: «Les demandes d’adhésion venant de nombreux artistes de toutes les wilayas de l’Ouest, continuent d’affluer. Ce qui nous conforte dans notre optimisme à faire bouger la scène artistique, et appliquer notre programme d’activités afin de renouer avec un passé récent durant lequel la ville d’Oran était le symbole flamboyant de la création culturelle et artistique en Algérie.» Il est certain qu’une aide conséquente des institutions locales, ajoutée au volontarisme affirmé des membres du bureau de l’Unac d’Oran, permettront sans aucun doute, aux Oranais de renouer avec une scène culturelle et artistique riche et dynamique, qui a toujours fait la fierté de leur belle ville, surnommée, à juste titre, El Bahia.

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La sixième édition du concours «jeune artiste peintre»: Les noms des lauréats dévoilés

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:44

Douze toiles, parmi la centaine proposée par les participants au concours, ont été retenues par le jury cette année. La cérémonie de remise de prix a été marquée par la présence, notamment des responsables de Société Générale Algérie, mais aussi des finalistes de la compétition 2018 ainsi que des précédentes éditions, des clients de la banque amateurs d’art, artistes-peintres de renom et galiéristes. Après délibération, le jury composé de personnalités et d’experts du monde des arts a annoncé le nom des lauréats du concours:
– Premier Prix, décerné à Walid Achachera pour son tableau «sans titre»
– Deuxième Prix, décerné à Yasmina Boukhari pour son tableau «sans titre»
– Troisième Prix, décerné à Khalil Ketfi pour son tableau «History» Société Générale Algérie a réalisé, pour cette occasion, un livret qui rassemble les 12 oeuvres des artistes finalistes de la cuvée 2018 du concours «Jeune artiste peintre» accompagnées de leur parcours artistique. Ces oeuvres seront insérées dans l’agenda 2019 de la banque.

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Le salon du livre de Tizi Ouzou prend fin aujourd’hui: Présence record des écrivains

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:41

Par Aomar MOHELLEBI

Le salon Djurdjura du livre de Tizi Ouzou, dans sa 11e édition, a été un succès dans un certain sens et dans la mesure où des dizaines d’auteurs ainsi que plus de quarante maisons d’édition ont pris part à cette fête du livre.

Il s’agit d’une participation record des auteurs et des éditeurs par rapport à toutes les éditions précédentes et les efforts fournis par les organisateurs sont pour beaucoup dans cette amélioration notable. Mais l’affluence du public reste tout de même très timide à ce genre d’activités, a-t-on constaté. Même durant le déroulement des conférences animées par plusieurs auteurs, nous avons relevé que les salles étaient souvent clairsemées, voire presque vides. Est-ce que le public de Tizi Ouzou ne s’intéresse plus à la lecture? La conférence animée par la romancière Lynda Koudache (lauréate du prix Assia Djebar du meilleur roman en tamazight en 2016) et Hocine Haroun, écrivain et artiste peintre, était très intéressante.

Pourtant, elle n’a pas drainé les grandes foules. On se demande est-ce qu’il s’agit d’un problème lié au manque de médiatisation ou bien est-il question d’un déclin d’intérêt à tout ce qui a trait à la littérature? Les deux sans doute. En tout cas, le Salon du livre de Tizi Ouzou a tenu ses promesses dans un certain sens puisque les écrivains, surtout ceux de la région de Kabylie, n’ont pas raté cette occasion pour présenter et dédicacer leurs ouvrages à l’instar de Abderrahmane Yefsah, Brahim Tazaghart, Ali Hadjaz, Mohamed Attaf, Salah Mekacher (ce dernier auquel le salon est dédié), Abdelkader Bendaâmèche, Amel El Mahdi, Yahia Yanès, Nadjet Ben Khedda et la liste est encore longue. Abdelkader Bendaâmèche a profité de cette occasion pour dédicacer ses livres, animer une conférence et du coup distribuer une cinquantaine de nouvelles cartes d’artistes en sa qualité de président du Conseil national des arts et des lettres. La cérémonie a eu lieu jeudi dernier dans la salle de conférences de la bibliothèque principale de lecture publique en présence de dizaines d’artistes venus des quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou.

Ainsi, Abdelkader Bendaâmèche qui a animé plusieurs rencontres culturelles dans la vile de Tizi Ouzou a profité cette fois-ci de cette occasion pour présenter et dédicacer pour la première fois son tout nouveau livre sur «El Hadj Mrizek», paru récemment aux éditions Apha. De son côté et toujours au chapitre des livres consacrés à nos grands artistes, l’écrivain, poète et nouvelliste Mohamed Attaf a dédicacé sa biographie consacrée à l’artiste Samy El Djazairi après une première séance au niveau de la librairie Cheikh-Multi-livres samedi dernier. Mohamed Attaf a ponctué ce Salon du livre avec l’animation d’une conférence sur l’artiste qui est né et a grandi au quartier mythique de la Haute-Ville de Tizi Ouzou, auteur des célèbres et éternelles chansons: El Rahla, Aheddad Nath Yanni… Plusieurs autres communications suivies de débats ont été animées durant l’édition du salon Djurdjura du livre de Tizi Ouzou, ayant débuté le 10 décembre dernier. C’est le cas notamment des conférences données par Lynda Chouiten, Djamel Mati, Akli Derouaz, Amina Mekahli… Hier, vendredi, le public de Tizi Ouzou a eu droit à une conférence autour de l’édition de livres en braille animée par le poète et écrivain, également éditeur, Abderrahmane Amalou, Dahmane Matari, responsable de la bibliothèque des non-voyants d’El Hamma (Alger), Ouali Hadjadj, enseignant d’informatique spécialisée pour les non-voyants à la Bibliothèque nationale d’El Hamma et Rezki Choukri, enseignant de lettres arabes à l’écoles des non-voyants de Boukhalfa (Tizi Ouzou).

La journée d’hier a été une occasion pour la projection d’un film-documentaire en hommage au militant nationaliste et chercheur, le regretté Zoheir Ihedadène, à la mémoire duquel ce salon du livre est également dédié. La cérémonie de clôture de la 11e édition du salon Djurdjura du livre est prévue pour aujourd’hui, samedi, à la Maison de la culture «Mouloud Mammeri» avec, au programme, la projection des meilleurs moments de cette onzième édition, la remise des prix au lauréats des concours organisés lors de ce Salon du livre ainsi que la lecture des textes primés à l’issue du concours sur l’histoire intitulé «Lieux et mémoire». Mais avant la cérémonie de clôture, les organisateurs ont prévu une rencontre de débats sur la publication de livres en langue amazighe qui sera animée par l’écrivain Ramdane Abdennebi, également cadre au Haut Commissariat à l’amazighité (HCA), Arezki Graine, cadre au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques ainsi que Abderrezak Dourari, directeur du Centre national de pédagogique et linguistique pour l’enseignement de tamazight.

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Polémique à Bouira sur un vestige archéologique: Tombeau berbère ou guérite romaine?

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:38

Par Abdenour MERZOUK

N’en déplaise à certains, ce site peut être tout, sauf la tombe de Massinissa, de Jugurtha ou Tacfarinas.

40 millions de dinars, c’est la somme allouée à la réfection d’un site archéologique qui se trouve dans la localité d’El Hakimia, une dizaine de kilomètres au sud-est de Sour El Ghozlane. Rien d’anormal si ce n’est cet amalgame autour de ce vestige. Présenté comme le tombeau de Massinissa, le mausolée ressemble plus à une guérite romaine qu’à un tombeau de roi numide. Même la bonne dame venue expliquer le conteneur du projet n’avait aucun argument historique prouvant qu’il s’agit de la tombe de Mass N’ssene (leur Monsieur, Massinisa, Ndlr) nom du roi numide qui a farouchement combattu les Romains.

La raison qui laisse croire à une guérite romaine de surveillance découle de ce résumé historique concernant l’ex-Auzia, capitale centrale romaine en Afrique du Nord. Il s’agit d’une ville habitée depuis la préhistoire, la première ville fondée en province romaine dans le centre de l’Algérie profonde, une forteresse romaine, mais à l’origine, une ville numide. Sa construction date de l’an 33 av. J.-C. sous le règne de l’empereur Auguste. Auzia devint vite une cité puissante, capitale des régions des Hauts-Plateaux, ce qui relègue à un rôle secondaire l’importance stratégique de la cité romaine de Djemila, l’antique Cuicui, dans la wilaya de Sétif en raison de son éloignement des centres de pouvoir romain.

C’est du moins ce que disent les historiens. Cette capitale avait besoin de postes avancés pour sa sécurité. La distance qui sépare le site du centre-ville de l’actuelle Sour El Ghozlane, quelques kilomètres à vol d’oiseau, laisse croire que ce vestige construit en hauteur était là pour informer des mouvements des populations aux alentours.
«Vers l’an 17 apr. J.-C., Tacfarinas, qui avait servi dans les troupes romaines avant de déserter pour prendre la tête de tribus révoltées, souleva les Gétules, fédéra les tribus berbères et leurs voisins maures qui avaient pour chef Mazippa, ainsi que les Cinithiens, contre l’armée romaine. L’insurrection, fondée sur la tactique du harcèlement (guérilla contemporaine), s’étendit de la Petite Syrte, à l’est, jusqu’en Maurétanie, à l’ouest, et dura sept ans. Le proconsul Cornelius Dolabella termina la guerre en assiégeant le fortin de Tacfarinas, situé vraisemblablement à Auzia, en l’an 24 apr. J.-C.», racontent les mêmes historiens. Cet harcèlement aurait-il poussé les Romains à faire sortir leur surveillance hors des murailles? Cette option justifierait alors la présence de ce site bâti sous forme d’un point de surveillance avec une chambre et des petites entailles sur les quatre cotés. «La ville était peuplée par une population de plus de 12 000 à 13 000 habitants, qu’elle serait la plus grande cité romaine de l’Algérie centrale, plus importante que Tipasa…».

Cette qualité de cité moderne que l’on peut se faire d’Auzia, attirait les habitants de toutes les tribus, ce qui avait entraîné une démographie galopante qui incita les autorités romaines à fonder une autre ville dans la région, en priorité pour défendre Auzia des attaques répétées des Maures dans un lieu protégé, comme un enclos fortifié. Ce fut l’origine de la fondation de Castellum Auziens (actuelle Aïn-Bessem) située à moins de 16 km au nord-ouest de Sour El Ghozlane» peut-on lire. La version du tombeau de Massinissa est contredite historiquement par la présence d’un autre vestige dans la commune d’El Khroub à quelques kilomètres de Cirta, la vraie capitale où a régné jusqu’à un âge avancé 88 ans, le roi berbère Massinissa. «Vers la fin de sa vie, il projeta de s’emparer de Carthage pour en faire sa capitale. Les Romains, qui redoutaient qu’il n’acquière une puissance encore plus grande que celle des Carthaginois et qu’il ne se retourne contre eux, étaient opposés à ce dessein. En revendiquant la région agricole des Grandes Plaines (153 av. J.-C.), il provoque les Carthaginois qui réagissent en prenant les armes. Malgré son âge avancé (88 ans), il participe au siège d’Oroscopa (150 av. J.-C.). Ce fut de nouveau la guerre en Afrique et, après d’âpres combats, Carthage fut livrée aux flammes, puis au pillage.

Les survivants furent réduits en esclavage et la ville fut entièrement rasée (146 av. J.-C.). Massinissa, mort quelque temps plus tôt, n’assista pas à la chute de la ville convoitée. Ses sujets, qui l’aimaient, lui dressèrent un mausolée, non loin de Cirta, aujourd’hui Constantine (Algérie), sa capitale, et un temple à Thougga, l’actuelle Dougga, en Tunisie», lit-on dans les livres d’histoire. Au lieu de consentir en ces temps de disette autant d’argent à ce vestige n’est-il pas plus opportun de faire d’abord les recherches pour déterminer la nature réelle de ce vestige et d’affecter l’argent à des projets plus utiles? N’en déplaise à certains qui à un moment ont voulu imposer l’idée d’une tombe du roi berbère, ce site peut être tout sauf la tombe de Massinissa, de Tacfarinas ou de Jugurtha. Les 40 millions peuvent permettre la réfection de cette salle de soins, la construction d’un stade engazonné demandé par les jeunes de la localité, la réfection des écoles de la localité. Le message des citoyens s’adresse au ministre de la Culture.

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À quelques encablures de l’élection présidentielle de 2019: Les démocrates sans voie

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:32

Par Hocine NEFFAH

La richesse partisane que compte le pays demeure en friche, totalement occultée par le face-à-face MSP-Alliance présidentielle.

Le paysage politique national donne l’impression d’être limité à une Alliance présidentielle qui a la main sur la gouvernance du pays et un seul «grand» parti d’opposition qui multiplie les initiatives pour amener la majorité à partager le pouvoir en recourrant à des stratagèmes souvent anticonstitutionnels.
Les appels à des «périodes transitions», sentant l’entrisme à plein nez, brandies par le MSP, semblent résumer le débat politique de l’heure. Or, en élargissant l’angle de vue, l’on peut aisément constater que la scène politique est une vaste mosaïque composée d’innombrables partis, représentant tous le spectre idéologique qui sépare l’alliance présidentielle du MSP. De la gauche campée par le FFS, le MDS et le PT, jusqu’à la droite représentée par Talaë El Houryat, en passant par l’ANR ou encore le Front El Moustakbal et d’autres formations d’obédience islamiste, le paysage politique national est bien fourni.

Mais cette richesse partisane demeure en friche, totalement occultée par le face-à-face MSP-Alliance présidentielle. Et pour cause, à quelques encablures de la convocation du corps électoral et le lancement constitutionnel de son processus, aucun signal ne vient apporter un vrai début de réponse aux questionnements de l’opinion nationale.
A l’exception de l’activisme ostentatoire du MSP qui est allé jusqu’à l’arrière-cour du pouvoir, les autres partis de l’opposition semblent avoir pris la résolution de se tenir le plus éloigné possible de cette élection majeure qui n’est pas des moindres, exception faite de quelques candidatures timides et quasi invisibles.
L’opposition s’est donc contentée d’ânonner quelques «périphrases» qui n’apportent, faut-il le souligner, aucun élément sérieux au débat de l’heure, à savoir l’élection présidentielle de 2019.

De l’aphasie d’une certaine opposition dite démocratique à la logorrhée de la mouvance islamiste, le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer. C’est tellement kafkaïen, la situation est devenue presque opaque quant aux approches et conceptions fumeuses et faux-fuyantes de ces semblants représentants de l’opposition.
La classe politique est circonspecte, l’opposition joue les Cassandre. Elle ne propose pas d’issues. Elle attend Godot pour qu’il puisse l’orienter ou l’illuminer dans sa voie de «salut».
L’opposition trouve le moyen de fuir ses responsabilités dans un contexte crucial, surtout par rapport au calendrier politique fatidique à l’image de l’élection présidentielle dont le processus ne devrait pas tarder à s’enclencher comme cela est prévu par la loi électorale. On a vainement essayé de contacter les partis de l’opposition pour savoir de près ce qu’ils conçoivent et préparent quant à cette joute électorale importante dans l’histoire du pays. Mais hélas, certains cadres desdits partis de l’opposition ont répondu sèchement en rétorquant que «désolé, je ne peux pas réagir en ce moment», sic. Les islamistes versent dans la surenchère qui ne vise rien, si ce n’est leur implication dans un processus politique.

Il importe peu pour eux que cela soit en contradiction avec les attentes de la société ou en parfaite divergence avec les intérêts de l’Etat.
La politique est vue chez ces politiciens comme un moyen pour se recycler et se positionner par rapport à une logique rentière tous azimuts. Quant à la situation politique dans laquelle est empêtré le pays, cela n’est pas du tout important aux yeux d’une classe politique qui ne réagit que quand les dès sont jetés et l’oracle lui sera annoncé.
Le brouillamini est la conséquence d’une situation politique où une classe politique dans son ensemble n’est pas conséquente, ni engagée dans un processus politique qui met l’intérêt supérieur de la nation au premier rang. C’est la démarche partisane au sens péjoratif du terme qui prend le dessus. Ce constat se précise aujourd’hui avec ce silence de marbre de l’opposition en général.

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L’élection présidentielle n’aura pas lieu: Prochaine révision de la Constitution

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:28

L’élection présidentielle qui devait se tenir en avril 2019 n’aura tout simplement pas lieu. Une situation politique inédite que le pouvoir a bien préparée depuis quelques semaines en vue de permettre à Abdelaziz Bouteflika de contourner l’épreuve électorale et demeurer à la tête de l’Etat au-delà de son actuel mandat qui devait s’achever à la fin du mois d’avril prochain.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Selon une source sûre, il ne s’agit pas d’un report à proprement parler de l’élection présidentielle, puisque aucune échéance de rigueur ne sera fixée à cet ajournement, comme le réclame le parti islamiste le MSP, de Abderrezak Makri. Ce dernier propose, en effet, un report de la présidentielle pour une période d’une année. Or, Bouteflika et l’ensemble de ses soutiens parlent, eux, et depuis des mois, de «continuité», de «poursuite du programme des réformes du Président».

L’un des partis de la coalition présidentielle, à savoir le TAJ de Amar Ghoul, suggère si bien ce scénario à travers son initiative portant «conférence pour un consensus national pour poursuivre et approfondir les réformes initiées par le Président Bouteflika». Dans son dernier message en date, à l’occasion de la réunion gouvernement-walis, du 28 novembre dernier, Bouteflika en personne insinuait un tel scénario lorsque, en effet, il affirmait que «les grands enjeux qui interpellent l’Algérie ne résident pas dans la succession de personnes ou de responsables (…)».
Depuis quelque temps, il est loisible de constater, par ailleurs, que le terme d’«élection présidentielle» ou alors de «cinquième mandat» a complètement disparu du lexique et du langage des partis de la coalition ou des autres soutiens de Bouteflika parmi les grandes organisations de masse, comme l’UGTA. Cela, au moment où, comme par hasard aussi, l’idée «du consensus national», ou «conférence nationale» revient de manière récurrente dans le discours des partis de la coalition.
Hier, par exemple, cela était le thème dominant du premier congrès du parti TAJ de Amar Ghoul. Ce dernier a, tout bonnement, mis ce congrès sous le thème : «Ensemble pour un consensus national pour relever les défis et construire l’Algérie». Il insistera longuement, durant tout le congrès, sur la nécessité «d’aboutir à un consensus national» et sur «une conférence pour un consensus national sous le haut patronage du Président Abdelaziz Bouteflika».

Le nouveau patron du FLN, Moad Bouchareb, prendra la parole au nom des partis de la coalition présents à ce congrès pour, entre autres, «réitérer la disponibilité des partis de la coalition à discuter autour de toute initiative pour une proposition politique». Il va sans dire que les partis de la coalition sont instruits dans le sens de préparer le terrain, dans son volet politique, au scénario de l’annulation du rendez-vous électoral. Ce sera, vraisemblablement, sous la forme d’une «conférence nationale» qui va plaider la «continuité» bien sûr, pour donner sa légitimité politique à un scénario pour le moins imprévu. Mais ce ne sera pas tout. L’on ne peut, en effet, opter, sans risque, pour cette solution extrême, pour que Bouteflika puisse demeurer à la tête du pays, sans une légitimité de droit.
Une légitimité constitutionnelle que ne permet pas l’actuelle loi fondamentale du pays, pourtant révisée en profondeur en 2016. D’où, selon notre source, la décision de Abdelaziz Bouteflika et de son plus proche entourage de procéder à une nouvelle révision constitutionnelle, très limitée, cette fois, et «qui prévoit deux amendements seulement», nous confie notre source. L’un de ces deux amendements concernera, certainement, l’article traitant du seul cas de figure prévoyant une prolongation du mandat du président de la République. Un cas de figure limité à une seule situation : «En situation de guerre.»

Cette révision de la Constitution se fera, comme en 2016 et 2008, à travers une séance plénière spéciale des deux Chambres du Parlement. Certainement, après le renouvellement partiel de la composante du Conseil de la Nation. Il va de soi, aussi, qu’une telle lourde décision, celle de prolonger un mandat présidentiel sine die, n’aurait jamais été possible sans le seul « consensus national» qui compte en Algérie, celui qui a toujours déterminé les grandes orientations politiques du pouvoir en Algérie , à savoir entre la présidence et l’armée. «Il n’y a aucune dissension entre la présidence et l’état-major sur cette question», nous révèle, en effet, notre source. C’est dire que, malgré les affirmations de certains médias publics, jeudi dernier, l’annulation – c’est le mot — du rendez-vous électoral d’avril prochain est loin d’être une simple «propagande» ou «manœuvre» émanant d’une quelconque partie tapie dans la périphérie du pouvoir ou au sein de l’opposition, mais bel et bien un projet du pouvoir. Une affaire d’Etat…
K. A.

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Meeting de l’association des anciens élus du FLN à Sétif: L’eau et le béton témoigneront

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:26

Par Brahim TAKHEROUBT 

C’est avec ces propos empreints d’émotion que le président de l’Association des anciens élus du FLN, Mahdjoub Bedda, s’est adressé à Sétif à une assistance très attentive.

«Vous, élus des APC, des APW, des deux chambres du Parlement et anciens ministres qui détenez les vrais chiffres, qui avez vu la réalité du terrain et vécu la métamorphose du pays depuis ces deux dernières décennies, parlez, témoignez et dites au peuple algérien ce dont vous avez été témoins en toute franchise et sincérité.» C’est avec ces propos empreints à la fois d’émotion et de vivacité que le président de l’Association des anciens élus du FLN, Mahdjoub Bedda, s’est adressé à Sétif à une assistance très attentive composée d’anciens ministres et anciens élus du FLN dans le cadre des tournées hebdomadaires de son association.

«Nous nous rencontrons pour dire que nous sommes une force de proposition et non pas un simple club de nostalgiques en quête de quelques dividendes», a appuyé M. Bedda. «Nous sommes toujours prêts à servir la patrie, nous sommes toujours mobilisés pour défendre les intérêts de notre pays qui mérite le sacrifice sous la direction éclairée de Son Excellente Monsieur le président de la République Abdelaziz Bouteflika», a ajouté l’orateur qui n’a pas omis de solliciter clairement le président Bouteflika à «continuer son oeuvre de construction du pays». «C’est lui qui a permis à l’Algérie de sortir du sous-développement, c’est grâce à lui que la paix est revenue aux quatre coins du pays», a encore insisté le conférencier.

Son discours prend de plus en plus d’épaisseur et c’est devenu un rituel hebdomadaire. Chaque semaine, le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, en sa qualité de président de cette association, sillonne le pays pour rappeler des vérités. Des vérités concentrées sous forme de réalisations de barrages, de routes et de millions de logements. L’eau et le béton vont témoigner et pour ce faire, il fallait un cadre comme celui que viennent de créer les anciens élus du vieux parti. Ces anciens cadres ont tous été les témoins de ce travail titanesque accompli dans des conditions pas toujours faciles alors que le pays venait de sortir d’une guerre civile destructrice.

Il fallait tout reconstruire et surtout rétablir la confiance en l’Etat. «Nous nous sommes attelés, avec sincérité et dévouement, à faire sortir les enfants de cette patrie d’une guerre intestine et de la barbarie sauvage qui s’y était répandue», disait le président de la République lors de la dernière réunion gouvernement-walis.
C’est dans l’atterrante grisaille et le vide politique vertigineux, que ce «nouveau-né», prend le relais et colmate de profondes brèches dans un édifice politique qui menace ruine. Mais qu’on ne s’y trompe pas, en politique averti, Mahdjoub Bedda prend le ton et le soin de préciser que son association «n’est pas politique et n’a pas pour ambition de remplacer un parti politique».

Car même s’il a salué les derniers changements opérés au sein du FLN et assuré Mouad Bouchareb de son soutien, il ne perd pas de vue que «le FLN est et restera toujours l’élément qui équilibre la scène politique nationale».
Il y a 15 jours, c’est à Relizane qu’il a rassemblé près de 1300 participants où s’est déroulé un meeting régional ayant regroupé six wilayas: Chlef, Mostaganem, Mascara, Tissemsilt, Tiaret et Relizane hôte de cette rencontre. A Relizane, l’orateur s’est largement inspiré du dernier discours du président pour donner la réplique à ces professionnels de l’indignation et amateurs du chaos: en affirmant notamment que «les aventuristes qui font dans la promotion de la culture de l’oubli, du déni et de la négation ne seront jamais des forces de construction et d’édification. Bien au contraire, ils dissimulent les faucilles du massacre, qu’ils n’hésiteront pas à utiliser pour faire basculer le pays dans l’inconnu».

Aux aigris effarouchés par les réalisations de l’Algérie Mahdjoub Bedda a dit regretter «qu’il y ait encore une infime partie d’Algériens qui refusent de voir les grandes réalisations du pays sous la conduite du président Bouteflika».
Il a ajouté que «nous sommes issus d’une école qui vante le mérite et qui a la culture de la reconnaissance. Cette école a un nom et une adresse: c’est le FLN», a-t-il conclu.

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Global Motors Industries à Autowest: Le fabricant qui vise loin

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:22

Par Wahib AïT OUAKLI

Le groupe Global est devenu, aujourd’hui, un acteur incontournable de la scène économique et industrielle en Algérie.

La 18e édition du Salon automobile se poursuit dans un climat bon enfant. Auto, Moto, bus et camion de différents tonnages et assurances proposent leurs produits diversifiés dans un climat de guerre des prix battant son plein, reposant essentiellement sur des remises et autres prestations et services variés. Global Motors Industries, introduit en avant-première, le nouveau Mighty, le modèle exposé sous l’appellation commerciale «EX8» avec un PTAC de 7.8t, tout en lançant des remises de l’ordre de 200.000 DA.
Le Groupe GMI fait également office d’une offre de trois vidanges gratuites pour toute commande passée sur le stand et dans tout le réseau agréé GMI. Ses clients pourront tout aussi profiter des réparations gratuites dans les 23 points de maintenance que compte le réseau Hyundai Truck & Bus en Algérie. Aussi, des remises allant de 150.000 à 200.000 DA sont accordées sur la gamme Heavy Duty (gamme de camions lourds) dans la limite des stocks disponibles. Par le truchement de cette présence en force, Global Motors Industries ambitionne le développement de sa popularité et sa représentation de marque en s’affirmant une fois de plus sur le marché très dynamique et mouvementé.
Leader en industrie, commercialisation de camions et bus Hyundai assemblés en Algérie, l’usine GMI de Batna, composée de six filiales a été inaugurée en juin 2016. Elle compte dans ses effectifs 2160 employés affectés dans deux usines. Sur le plan commercialisation, GMI est présent dans 92 points de vente. Dans son mot de presse, le P-DG dira que «plusieurs étapes ont été franchies par Global Group, depuis sa création, qui lui ont permis de passer d’une petite entreprise à un grand group qui compte parmi les plus importants au niveau national et leader dans ses domaines d’activité». Sur sa lancée, il a ajouté qu’«il doit cette fulgurante ascension à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont été ses acteurs depuis le début de l’épopée de Global Group. Grâce à ses femmes et ses hommes, la qualité, la rigueur, le sérieux de leur travail et leur engagement, Global Group a prouvé sa capacité de prendre en charge des projets de plus en plus ambitieux».
Le groupe Global, a-t-il ajouté, «est devenu, aujourd’hui, un acteur incontournable de la scène économique et industrielle en Algérie. Il figure comme partenaire privilégié des secteurs: automotive, logistiques, distribution et services, La quête de l’excellence est pour nous un impératif et le fondement de notre culture d’entreprise».
«La satisfaction du client, notre raison d’être, passe par cette rigoureuse exigence consciemment et résolument acceptée et partagée par tout le personnel», a-t-il conclu.

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Les leaders de l’alliance présidentielle l’ont affirmé hier: « Nous sommes ouverts à toutes les initiatives »

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:22

Par Mohamed BOUFATAH

Le quatuor se positionne en «locomotive» sur la scène politique…

Ceux parmi les observateurs qui scrutaient le congrès de Amar Ghoul pour éclairer leurs lanternes par rapport à l’échéance présidentielle sont restés sur leur faim. Dans leur déclaration commune, les leaders des partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, TAJ et MPA) se sont contentés de réaffirmer «la disposition de l’Alliance présidentielle à étudier toutes les propositions et initiatives objectives présentées sur la scène politique, et ce, dans le cadre de l’approfondissement et du parachèvement des réformes, la concrétisation et la rénovation du programme économique du président de la République».

Cette déclaration a été lue, hier par le président de l’instance de gestion du FLN, Mouad Bouchareb, lors des travaux du 1er congrès de TAJ. «Cette ouverture au dialogue, à laquelle nous croyons fortement, et dictée par la logique du multipartisme et imposée par les intérêts suprêmes du pays, restera une issue valable, l’approfondissement des réformes politiques initiées par le président de la République et la concrétisation et la rénovation de son programme économique, étant l’objectif recherché», a appuyé le député de Sétif.

Dans le même ordre d’idées, il a évoqué les instructions et orientations contenues dans le message du président de la République à l’occasion de la rencontre gouvernement-walis, notamment «celles mettant en garde contre les manoeuvres politiciennes qui tentent de semer le trouble à l’approche de chaque échéance électorale et de porter atteinte à la stabilité et la sécurité du pays». L’Alliance, qui se positionne en locomotive de la vie politique nationale, donne des gages. «L’Alliance présidentielle, en sa qualité de locomotive sur la scène politique avec une large base sociale, un ancrage dans la société, une vision et ligne nationaliste claire et une expérience cumulée, s’engage à préserver les acquis réalisés durant les deux dernières décennies», a promis Mouad Bouchareb. «Les défis auxquels fait face l’Algérie, nous dictent d’appeler au resserrement des rangs et à la vigilance collective pour faire échec aux menaces qui guettent le pays et déjouer les tentatives de déstabilisation…», a-t-il soutenu.

Dans ce contexte, il est noté que «le renforcement de la structure du front intérieur solide, en se coalisant, relève d’un devoir national, notamment dans un contexte régionale marqué par les dangers et les risques qui ceinturent l’Algérie et un contexte international marqué par diverses perturbations…». «Défendre le pays est un devoir national et constitutionnel auquel on ne peut pas se soustraire(…) Notre appel à privilégier le dialogue et la concertation sur la démagogie et le populisme et les discours électoralistes, trouvera certainement un écho favorable chez notre peuple. Ainsi, les institutions de l’Etat ne seront jamais déstabilisées, l’unité nationale ne sera pas fissurée et l’identité nationale sera préservée sous l’égide d’une Algérie une et indivisible», a-t-il rassuré.

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Atelier régional pour la promotion du rôle des femmes: L’Algérie fait des émules

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:16

Par Hocine NEFFAH 

Certes, la voie de la parité n’est pas pavée de roses, elle est le produit des vieux réflexes qui appartiennent aux particularismes inhérents aux sociétés et leur accumulation culturelle et politique. Mais il est indéniable de rappeler que l’Algérie a fait des pas gigantesques sur ce registre.

Alger était l’hôte d’une rencontre qui avait trait à la promotion des droits des femmes en consacrant un atelier avec la collaboration du Conseil de l’Europe sous le thème de: «Application des lois relatives aux droits des femmes: partage des bonnes pratiques.» Cette rencontre parrainée par le ministère des Affaires étrangères dans le cadre du dialogue et d’échange entre l’Algérie et l’Union européenne sur des questions inhérentes aux libertés et droits des femmes, n’est pas la première du genre. Elle est surtout conçue sous forme de mécanisme qui permet à l’Algérie d’apporter sa contribution à travers son expérience dans ce domaine aussi sensible qu’important, à savoir la condition de la femme et ses droits.
De ce point de vue, le représentant du ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani, a souligné par rapport à ce volet qui a trait aux aspects juridiques et politiques quant à la promotion et le développement de la condition féminine et son intégration à part entière dans la société et les institutions que «L’Algérie, dès le recouvrement de son indépendance, a abrogé les mesures législatives et réglementaires discriminatoires à l’égard de la femme à travers la consécration du principe fondateur de l’égalité des citoyens en droits et en devoirs, s’inspirant de l’esprit et de la lettre des conventions régionales et internationales», a rappelé le représentant du ministère des Affaires étrangères sur cette question.

L’Algérie s’est distinguée par son implication mordicus dans la mise en place de juridictions qui consolideront et renforceront davantage le statut de la femme et de sa promotion et son intégration sur fond d’une approche citoyenne et politique où la parité doit être consacrée comme objectif central sur le terrain, même si cela rencontre des résistances sur le plan des structures sociales relevant d’une tradition en déphasage avec les exigences de l’affranchissement de la femme de par son rôle prépondérant dans le monde en général. Sur ce registre, le représentant du ministère des Affaires étrangères a indiqué que l’Algérie a«ratifié les différents documents internationaux, dont la levée de la réserve sur l’article 9/2 de la Convention internationale relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw), et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)», et d’ajouter que cet acquis «a valu à l’Algérie de figurer parmi la cinquantaine des Etats pilotes choisis par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour mettre en oeuvre les Objectifs de développement durable (ODD), notamment les objectifs 5 et 6 portant, respectivement, sur l’égalité des sexes et sur la paix et la justice», a-t-il poursuivi. Certes, la voie pour la parité n’est pas pavée de roses, elle est le produit des vieux réflexes qui appartiennent aux particularismes inhérents aux sociétés et à leur accumulation culturelle et politique. Mais il est indéniable de rappeler que l’Algérie a fait des pas gigantesques sur ce registre, d’ailleurs nul ne pourrait se permettre de gloser sur ce chapitre et trouver des «observations» et des remarques quant au statut de la femme algérienne qui a su s’intégrer dans les institutions de l’Etat qu’elles soient officielles ou représentatives. La parité reste à consolider et à renforcer pour que la liberté et la promotion des droits des femmes prennent tout leur sens et leur véracité.

Dans ce sens, le représentant du ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani, a souligné dans le cadre de ce deuxième atelier réservé à la promotion des droits des femmes que l’Etat s’attache «à la promotion de la parité hommes -femmes sur le marché de l’emploi et à l’accès de ces dernières aux responsabilités dans les institutions et administrations publiques», a-t-il mentionné.

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Tournant le dos au conseil de coopération du golfe: Le Qatar veut une nouvelle alliance régionale

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:16

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, n’a pas assisté au dernier sommet annuel du CCG à Riyadh, bien qu’il y ait été invité officiellement.

Le Qatar a appelé hier à la création d’une nouvelle alliance régionale pour remplacer le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a échoué à résoudre la crise opposant depuis un an et demi Doha à ses voisins. Selon le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, le boycottage imposé au Qatar par l’Arabie saoudite et ses alliés depuis plus de 18 mois a affecté de manière irréparable le CCG, une structure créée en 1981 mais devenue selon lui «sans pouvoir réel».

Cette union politique et économique comprend l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Oman. Dominé par Riyadh, le CCG est censé constituer un contrepoids régional à Téhéran.
«L’alliance régionale a été minée par la crise», a déclaré le ministre qatari lors d’une conférence de deux jours intitulée Doha Forum. «Par conséquent, l’alliance existante doit être restructurée pour assurer la stabilité et la sécurité de la région dans le futur», a-t-il ajouté.

L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani n’a pas assisté au dernier sommet annuel du CCG à Riyadh, bien qu’il y ait été invité officiellement. Le ministre qatari a critiqué samedi de manière virulente les raisons invoquées par l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis pour boycotter le Qatar. «Tout cela est basé sur des mensonges et des crimes. Tout cela est fait pour créer de la propagande et de la peur chez les gens», a-t-il insisté. Riyadh et ses alliés accusent le petit émirat de soutenir des groupes islamistes radicaux -ce qu’il nie- et de leur préférer l’Iran, grand rival de l’Arabie saoudite dans la région. Le Qatar exploite conjointement avec l’Iran un vaste champ gazier offshore. Depuis juin 2017, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats et l’Egypte ont rompu tout lien avec Doha et ils ne semblent pas prêts à desserrer l’étau autour de l’émirat gazier.

Outre les liens diplomatiques, ils ont mis fin à toute relation économique et commerciale avec le Qatar qui a pour sa part décidé de quitter en janvier l’Opep, dominée par l’Arabie saoudite. En ouvrant le forum de Doha, l’émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a insisté pour que les pays du Golfe respectent son indépendance s’ils veulent mettre fin à la crise.
«Lever le blocus se fera sur la base d’une reconnaissance mutuelle et du principe de non interférence», a-t-il déclaré.

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La coordination des imams et la tutelle s’ouvrent au dialogue: La tension s’apaise

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:12

Par Massiva ZEHRAOUI

Les deux parties se disent ainsi disposées à reprendre un dialogue sérieux et à débattre de l’ensemble des questions qui sèment la discorde.

La coordination des imams d’Algérie et le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs trouvent finalement un terrain d’entente. Le responsable du secteur, Mohamed Aïssa, a en effet annoncé via sa page facebook qu’il s’engage de façon officielle à satisfaire les revendications soumises par le syndicat en question. Il a en outre souligné que «le dialogue est ouvert en permanence, sans aucune contrainte». Mohamed Aïssa a, par ailleurs, mis en relief la place de l’imam dans le domaine du religieux. «La dignité de l’imam est une composante essentielle au sein des mosquées», a-t-il écrit.
Les deux parties se disent ainsi disposées à reprendre un dialogue sérieux et à débattre de l’ensemble des questions qui sèment la discorde.

La démarche de la tutelle intervient donc afin d’éviter que la crise ne prenne des proportions plus importantes.
Rappelons que la coordination des imams d’Algérie a annoncé récemment que des actions d’envergures allaient être initiées au niveau national, paralysant par conséquent toutes les mosquées que compte le pays.
Les imams sont montés au créneau pour dénoncer leurs conditions socioprofessionnelles. Compte tenu des multiples promesses formulées, que ce soit à travers des correspondances ou des déclarations dans les médias appelant en substance au dialogue et à la concertation […] et en réaction à l’autoritarisme, à la marginalisation volontaire, à l’entrave de l’activité syndicale et à tous les problèmes auxquels font face les imams et les fonctionnaires du secteur des affaires religieuses…nous sommes dans le regret de vous annoncer que nous organiserons une action de protestation pacifique à caractère national sous le slogan «le rassemblement des turbans blancs», avait informé, le 10 du mois en cours, le président du syndicat par le biais d’un communiqué.

Les protestataires avaient dénoncé le «mutisme» des autorités, indiquant qu’une lettre portant sur les préoccupations des imams a été adressée au président de la République, mais en vain…
Face à «la sourde oreille des pouvoirs concernés», le syndicat a menacé de durcir le mouvement de protestation, et ce, jusqu’à ce que la plateforme des doléances soit prise en compte.
Les revendications principales portées par la coordination sont liées au statut particulier. A côté, elle réclame une revalorisation salariale, la sécurité ou encore un logement de fonction.
Les sollicitations des imams sont restées jusque-là lettre morte. Mohamed Aïssa a opposé un niet catégorique à l’augmentation des salaires, argumentant que le statut d’imam «relève du régime de la fonction publique».

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Course contre la montre pour un accord à Katowice: La COP24 joue les prolongations

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 11:09

Par Chaabane BENSACI

A titre d’exemple, il faut savoir que l’accord de Paris reconnaît une latitude volontaire aux pays engagés dans la réduction des gaz à effet de serre, mais à la condition d’un suivi multilatéral et sous condition de transparence.

La 24e Conférence climat de l’ONU (COP24) a dû se résoudre aux prolongations, hier, faute de validation d’un accord qualifié d’ «ambitieux» pour la mise en pratique du pacte de la COP 21 à Paris. En effet, les discussions ont été constamment tendues et elles ont achoppé sur plusieurs points politiques essentiels. La conférence sur le climat devait en principe s’achever vendredi, mais tradition oblige, il a été convenu de poursuivre les travaux au moins jusqu’à hier soir afin de clôturer les débats avec un document consensuel, l’annonce du nouveau projet d’accord ayant été reportée à plusieurs reprises.

Il faut dire que les réticences des uns et les exigences des autres avaient de quoi refroidir l’enthousiasme des plus avertis et il en ressort que la mission des délégations présentes, à savoir déterminer le mode d’application de l’accord de la COP 21 pour parvenir à la limitation du réchauffement climatique en deçà des 2°C, voire même 1,5°C par rapport à l’ère pré- industrielle ne pouvait être une partie de plaisir. A cela, diverses raisons dont les plus inquiétantes concernent un contexte géopolitique défavorable à la cause environnementale, une vive controverse autour du dernier rapport du Giec et les divisions profondes entre les pays du Nord et ceux du Sud.

A titre d’exemple, il faut savoir que l’accord de Paris reconnaît une latitude volontaire aux pays engagés dans la réduction des gaz à effet de serre, mais à la condition d’un suivi multilatéral et sous condition de transparence. Des postulats qui ne sont pas du goût de certains pays pollueurs dont les plus déterminés ont été sans surprise les Etats-Unis et la Chine, le premier des pays en développement, le respect de règles strictes, alors que le second plaide pour une certaine «flexibilité». Cette position américaine a été jugée équivoque pour une puissance qui s’apprête à quitter l’accord sur le climat en 2019, conformément à la doctrine de l’administration Trump.

L’autre motif qui fâche énormément a trait au financement des politiques environnementales, les pays du Nord s’étant engagés à apporter une contribution à l’effort que doivent fournir les pays du Sud et ce au plus tard en 2025. Là encore, les Etats-Unis ont déployé des trésors d’arguments pour gommer la différence entre pays développés et pays en développement, cheville ouvrière de l’accord de Paris, d’une part, et pour imposer la prise en compte de la pollution actuelle uniquement. Quant au point «pertes et préjudices» censé apporter un certain «réconfort» aux pays en développement affectés déjà par le réchauffement climatique, Washington souhaiterait le voir traiter avec une infime prudence.

Enfin, si la COP admet du bout des lèvres l’utilité du rapport du Giec qui lui fournit les données scientifiques nécessaires à sa réflexion, certains de ses membres, comme les Etats-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite, rejettent la formule selon laquelle la COP l’«accueille favorablement» et proposent une tournure alambiquée. En clair, il y a, à Katowice comme lors des sessions précédentes, de fortes résistances venues pour beaucoup des pays dont les engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre sont très insuffisants et qui, de surcroît, doivent être une fois de plus invités à une mise à jour de leur contribution d’ici 2020!

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Vidéo: Ghoul affirme que tous les partis politiques encouragent le décalage de la date des élections présidentielles

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 10:57

Amar Ghoul confirme via une vidéo diffusée sur la chaîne El Bilad, que tous les partis politiques encouragent le décalage de la date des élections présidentielles en Algérie.

Ainsi, l’ancien ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat assure que le décalage de la date des élections présidentielles en Algérie, serait bénéfique pour l’Algérie.

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Les yéménites inquiets de la fragilité du processus de paix: Des pourparlers attendus en janvier

Algérie 360 - Sun, 12/16/2018 - 10:48

Aux termes de l’accord conclu en Suède, un cessez-le-feu «immédiat» devait entrer en vigueur à Hodeïda. Le retrait des combattants devrait lui intervenir dans les «prochains jours». Un échange de prisonniers impliquant quelque 15.000 combattants est également prévu.

Quasi inespéré, l’accord inter-yéménite conclu en Suède offre une lumière d’espoir pour une population exsangue. Mais, après des années de guerre, nombre d’habitants n’osent entrevoir le bout du tunnel, face à la fragilité du processus et à la méfiance persistante entre belligérants. Vendredi matin, au lendemain du cessez-le-feu conclu entre les rebelles Houthis et les forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi, le calme qui régnait à Hodeïda, port stratégique aux mains des rebelles et principal front du conflit, n’est pas parvenu à départir de nombreux Yéménites de leur anxiété. Quelques heures plus tard, cette ville par laquelle transite l’essentiel des importations du pays a été le théâtre d’affrontements sporadiques, dans ses quartiers est et sud, confortant la population dans ses doutes.
Hier matin, l’atmosphère semblait de nouveau à l’apaisement. Les magasins sont néanmoins restés fermés dans le sud et l’est de la ville, où déambulaient des hommes armés.
Aux termes de l’accord conclu en Suède, un cessez-le-feu «immédiat» devait entrer en vigueur à Hodeïda. Le retrait des combattants devrait lui intervenir dans les «prochains jours». Un échange de prisonniers impliquant quelque 15.000 combattants est également prévu ainsi que des accords pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à Taëz, ville du sud-ouest aux mains des loyalistes mais assiégée par les rebelles.
Les pourparlers inter yéménites doivent reprendre fin janvier pour tenter de définir un cadre de négociation en vue d’un règlement global.
L’accord conclu jeudi est sans doute le plus important depuis le début de la guerre, en 2014-15, mais son application risque de se heurter à plusieurs difficultés et nécessitera de fortes pressions internationales, estiment des experts. Dans le centre-ville et dans le nord de Hodeïda, les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes et font les magasins, mais restent eux aussi prudents. «Les trêves sont toujours rompues et l’accord actuel peut s’effondrer à tout moment», confie un habitant sous le couvert de l’anonymat. Depuis juin, Hodeïda est sous le feu d’une offensive de la coalition menée par l’Arabie saoudite, qui intervient depuis 2015 en soutien aux forces gouvernementales.
Dans d’autres villes de ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, l’inquiétude est la même.

Dans la capitale Sanaa, aux mains des rebelles depuis 2014, l’impression est ainsi mitigée. Vendredi, jour de prière, les imams ont appelé les citoyens à rejoindre les rangs des combattants Houthis, ont rapporté des médias pro-rebelles. «Nous sommes prêts à toutes les options et à répliquer à toute violation (de la trêve) par l’ennemi», a également indiqué le commandement militaire des Houthis dans un communiqué. Dans le sud du pays, à Aden, aux mains des loyalistes, les habitants ont accueilli l’accord avec joie, tout en priant pour qu’il tienne. Depuis 2014, la guerre au Yémen a fait au moins 10.000 morts et menace jusqu’à des millions de personnes de famine, dans ce pays où sévit «la pire crise humanitaire du monde» selon l’ONU.

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