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Perspectives : la chute de Blaise Compaoré

Good Morning Afrika (Blog) - Thu, 11/12/2014 - 13:55

La rapidité des évènements qui ont mis fin à vingt-sept années de pouvoir a surpris de nombreux observateurs. Les chercheurs ont donc essayé de comprendre pourquoi les dernières manifestations ont fait tomber le régime du Président Blaise Compaoré ? L’extrême pauvreté est citée comme un facteur majeur. Les politistes ont également mis en évidence le rôle des partis politiques, en particulier la prédominance du parti présidentiel dans les assemblées législatives. Celle-ci multiplierait la probabilité de voir le mandat présidentiel prolongé. Le danger vient des défections et des dissensions au sein de ce parti comme observé au Burkina Faso depuis janvier (ICI).  Pour Romain Tiquet, doctorant en histoire de l'Afrique à la Humbolt Universität de Berlin, interrogé sur Africa4 : « la confusion qui a régné au lendemain de la chute du régime de « Blaise » est à l'image des dissensions qui existent au sein de l'armée burkinabè depuis la fin des années 2000 ». L’un des principaux défis que devra relever le nouveau pouvoir en place sera justement de définir le rôle attribué aux forces armées. En effet, dans l’histoire burkinabé, elles ont toujours joué un rôle politique central et elles garantissaient la stabilité, rappelle Valérie Arnould (Egmont – the Royal Institute for International Relations). Quant au rôle des forces de police : « il faut (…) garder en tête que les forces civiles de police ont toujours été marginalisées dans un pays où culture politique et culture militaire sont intiment liées ». La chute de Blaise Compaoré est aussi l’occasion de revenir sur ses années de pouvoir. Pour les historiens Jean-Pierre Bat et Vincent Hiribarren : « il est sans aucun doute l'un des derniers héritiers des relations franco-africaines des années 1980, sollicité et longtemps défendu par Paris ». Selon Landry Signé, quatre raisons expliquent la chute du régime burkinabé : la lenteur de la démocratisation (pour aller plus loin, lire ICI et ICI), l’importante mobilisation populaire, la division des forces de sécurité et le faible soutien international. Andrew G. Reiter (Mount Holyoke College) part des travaux de la Freedom Houseselon lesquels il existerait près de 25% d’États « non libres » dans le monde. Une statistique stable depuis la fin de la guerre froide. Cette persistance des régimes non démocratiques s’expliquerait par un ensemble de facteurs. Les régimes autoritaires actuels sont souvent issus de luttes révolutionnaires ou de mouvements de libération et seraient plus résilients. Le facteur économique doit également être pris en compte. Ainsi, les succès de la Chine et de la Russie en font des modèles attrayants. Enfin, le dernier facteur serait la diminution des efforts occidentaux de promotion de la démocratisation notamment après l’échec irakien. Ainsi, la sécurité serait devenue prioritaire sur la démocratisation dans la politique étrangère américaine.Un ensemble d’analystes interrogent les répercussions des évènements burkinabés sur le reste du continent. David Stasavage constate que la longévité présidentielle est plus élevée dans les États d’Afrique centrale et australe (Cameroun, Angola, Guinée équatoriale) où la rente principale provient du pétrole. Ken Opalo rappelle que depuis 1990, onze chefs d’Etats d’Afrique subsaharienne ont tenté de réviser la durée du mandat présidentiel. Sept y sont parvenus (Burkina Faso, Tchad, Gabon, Guinée, Namibie, Togo et Ouganda) et trois ont échoué (Malawi, Nigeria, Zambie). Au Niger, les tentatives de Mamadou Tandja ont provoqué un coup d’Etat. La République démocratique du Congo est également citée par Hanna Ucko Neill, de l’International Institute for Strategic Studies (IISS). Ce chercheur compare la situation du Burkina Faso à celle de la RDC car Kabila pourrait être tenté par un troisième mandat (ICI). Rachel Beatty Riedl, l’auteur de « Authoritarian origins of Democratic Party Systems in Africa » se demande si la démocratie peut émerger de ce type de bouleversement. Les transitions politiques, de l’autocratie vers la démocratie, interviennent en général avec un degré de violence plus élevé. La phase de transition elle-même peut créer des contestations dans la démocratie naissante ou lorsqu’un nouveau régime prend le dessus surtout s’il est autoritaire. Rachel Beatty Riedl démontre que la chute des régimes autoritaires a offert l’opportunité d’une grande réforme du système politique. Ainsi, de véritables démocraties peuvent émerger d’un vide politique. Les exemples les plus parlants sont, selon elle, le Bénin, la Zambie, le Malawi et le Mali.Zachariah Mampilly met en évidence l’existence de trois grandes vagues de contestations en Afrique. Le Burkina Faso appartiendrait à une troisième vague. La première concerne les manifestations nationales des années 1950 qui ont abouti aux indépendances. La deuxième vague englobe les manifestations en Afrique de l’Ouest, du milieu des années 1980 au début des années 1990, à la suite des mesures d’austérité imposées par les institutions internationales (Banque Mondiale et Fond monétaire International). La troisième vague aurait débuté en 2005. Le chercheur a ainsi étudié 90 soulèvements populaires dans 40 pays d’Afrique depuis cette date. Ces mouvements n’ont pas provoqué une attention aussi importante que celle consacrée aux soulèvements en Egypte et en Tunisie. Pourquoi ? Selon Zachariah Mampilly et Adam Branch les changements politiques en Afrique sont considérés comme le résultat de conflits violents ou d’interventions extérieures. Les Africains seraient considérés comme trop ruraux, trop ethnicisés ou trop pauvres pour pouvoir mener de telles transformations politiques.Enfin, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a estimé que le renversement de Blaise Compaoré « n’était pas un cas classique de changement inconstitutionnel de gouvernement mais plutôt une expression « du droit des peuples à se soulever pacifiquement contre des systèmes politiques oppressifs » » rapporte le dernier Rapport sur le Conseil de Paix et de Sécurité. En effet, ces dernières années, l‘Union africaine s’est montrée ferme à l’égard de ces changements inconstitutionnels de régime par la mise en place d’une politique de sanctions, suivie par le reste de la communauté internationale. Néanmoins, pour Vera Songwe, de la Brookings, elle peut aller plus loin.
Cette analyse et d'autres dans la 3ème Note de veille Afrique de l'IRSEM : ICI
Categories: Afrique

Choiseul Energy Index 2015

Institut Choiseul - Thu, 11/12/2014 - 12:49

L’Institut Choiseul et KPMG présentent la 3ème édition du Choiseul Energy Index, étude annuelle et indépendante qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques de 146 États à travers un classement global, mais également selon la qualité de leur mix énergétique, leurs situations en termes d’accès et de disponibilité de l’électricité, et la compatibilité de leurs politiques énergétiques avec les problématiques d’environnement.

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Cyber 9/12 Student Challenge

GCSP (Events) - Thu, 11/12/2014 - 10:46

We frequently hear the terms “Cyber 9/11” and “Digital Pearl Harbor,” but we rarely discuss what they actually mean or how to handle the consequences and to manage this kind of crisis situation. The Cyber 9/12 Project explores how the international community should respond the day after a major cyber attack.

By closing the gap between tomorrow’s policy makers and technical operators, the Cyber 9/12 Student Challenge is a policy-centered student competition requiring a multi-sector and interdisciplinary approach. Whereas most cyber competitions focus on technical capabilities, the Cyber 9/12 Student Challenge forces competitors to answer critical questions concerning cooperation between military and diplomatic actors, public and private actors, and the need to calibrate responses to the international community.

Hatezer euróért árul egy szerb férfi magyar állampolgárságot az interneten

Serbia Insajd - Thu, 11/12/2014 - 10:43

A verbászi Vojislav T. egy szerb internetes apróhirdetéses portálon, a kupujemprodajem.com (adokveszek) oldalon árul magyar állampolgárságot, számolt be a belgrádi Blic napilap.

Fotó: blic.rs; a képernyőn látszik a hirdetés

"Magyar állampolgárság szabályosan" - áll a hirdetésében. Az ügyfeleinek nála kell jelentkeznie, hogy elvigye őket Szegeden a "saját embereihez".

[...] Bővebben!


Categories: Nyugat-Balkán

L'Europe doit maintenir la pression sur Erdogan

Géopolitique (Blog Pierre Rousselin) - Thu, 11/12/2014 - 08:03
Face à la menace que représente pour l'Europe l'installation d'un « califat » au Proche-Orient, la Turquie devrait être une première et solide ligne de défense. D'un grand pays, membre de l'Otan et aussi stratégiquement situé, qui a pour aspiration d'adhérer... Pierre Rousselin http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/pierre-rousselin.html
Categories: Union européenne

Cyber threats don’t stay still and neither can we, NATO CCD COE chief says

DefenceIQ - Thu, 11/12/2014 - 06:00
Colonel Suzik (left) welcomes NATO Secretary General Jens Stoltenberg and Estonian Minister of Defence Sven Miks
Categories: Defence`s Feeds

ATLAS II

Military-Today.com - Thu, 11/12/2014 - 00:55

American ATLAS II All-Terrain Forklift
Categories: Defence`s Feeds

Nelson Mandela, héros de Patrick Ollier, député-maire UMP de Rueil-Malmaison

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 10/12/2014 - 19:08
Jadis, dans la "banlieue rouge", les maires communistes donnaient aux rues le nom de Gagarine, de Karl Marx, de Robespierre ou encore de Maurice Thorez. Aujourd'hui, dans la banlieue chic, les maires UMP baptisent des places du nom de Nelson Mandela. Les premiers avaient l'excuse de la croyance dans des lendemains qui allaient chanter quand les seconds sont simplement en génuflexion devant le conformisme médiatico-idéologique le plus niais.Le 8 novembre 2014, Monsieur Patrick Ollier, député-maire UMP de la bourgeoise Rueil-Malmaison a ainsi bien mérité de la pensée unique. En ce jour anniversaire du débarquement allié en Afrique du Nord, ceint de tricolore et entouré de son conseil municipal, marchant avec une grande originalité dans les traces de nombreux maires socialistes, écologistes et communistes, il baptisa en effet une place de sa cité du nom de Nelson Mandela. Au delà du minuscule calcul visant à grappiller quelques voix d'électeurs issus du "grand remplacement", une telle décision prise par un conseil municipal de "droite" en dit long sur le naufrage intellectuel d'un courant politique sans colonne vertébrale, sans points de repère et peut-être encore plus affligeant, sans mémoire.Aussi, afin de "rafraîchir" celle de Monsieur le député-maire, je reproduis ici le communiqué que j'ai publié le  21 décembre 2013 sur le blog de l'Afrique réelle
"Un communiqué du SACP (South African Communist Party) en date du 6 décembre 2013 nous apprend officiellement ce dont l’on se doutait, mais qui n’avait jamais été réellement établi, à savoir que selon les propres termes du document,  le « camarade Nelson Mandela » était un haut dirigeant communiste puisqu’il « (…) ne faisait pas seulement partie du SACP, mais également de son Comité central ». Pourquoi Nelson Mandela a-t-il toujours démenti, tant oralement que par écrit, avoir été membre du SACP ? Pourquoi donc a-t-il menti ?
Un retour en arrière s’impose. En 1960, quand Nelson Mandela fut nommé-coopté au Comité central du SACP, le monde était en pleine « guerre froide » et les soviétiques avaient décidé de menacer la route du Cap, vitale pour ce qui était alors l’ « Occident », en déstabilisant le pays qui en était le gardien, à savoir l’Afrique du Sud. Pour l’URSS, la lutte contre l’apartheid fut le moyen de populariser cette stratégie en lui donnant un « habillage » moral. La mission que le KGB confia alors à Nelson Mandela, fut de prendre le contrôle de l’ANC au profit du SACP en évinçant la vieille garde réformiste et non-violente qui le contrôlait, afin de lui faire adopter  la lutte armée.
Aidé par Yossef Mashel Slovo, dit Joe Slovo, un officier supérieur du KGB, Nelson Mandela s’acquitta parfaitement de ces deux missions. Il réussit ainsi à imposer la création de l’Umkhonto we Sizwe, l’aile militaire et terroriste de l’ANC dont il fut le premier chef. Il transforma également l’ANC en une simple courroie de transmission du SACP. En 1989, sur les 30 membres de son comité directeur, quatre ou cinq revendiquaient ainsi officiellement leur appartenance au SACP cependant que plus d’une vingtaine étaient des membres clandestins du parti ayant reçu l’ordre de cacher leur appartenance afin de ne pas effaroucher les « compagnons de route » et les « idiots utiles ». 
Le SACP a donc brisé un secret jusque là bien gardé et cela, au risque d’écorner le mythe Mandela. Pourquoi? La réponse est d’une grande simplicité : le SACP est politiquement en perdition car il est perçu par les Noirs comme un parti archaïque « blanc » et « indien ». Or, depuis 1994, la vie politique sud-africaine repose sur un partage du pouvoir, donc des postes et des prébendes, entre l’ANC, le syndicat Cosatu et le SACP. Il s’agit de l’Alliance tripartite. Cette rente de situation est aujourd’hui fortement contestée par de nouvelles forces politiques noires demandant que les « dépouilles opimes » étatiques soient repartagées à la lumière de la véritable représentativité des uns et des autres. Afin de tenter de conserver sa place au sein de l’Alliance tripartite, le SACP à bout de souffle a donc révélé que le « grand homme » était un de ses dirigeants…Ce misérable calcul boutiquier aura du moins un grand avantage car il permettra peut-être d’ouvrir les yeux à ceux qui pleurent un Nelson Mandela pacificateur-rédempteur alors qu’il était en réalité un agent du KGB, une « taupe communiste » dans le vocabulaire de la « guerre froide »…Je souhaite donc un  bon réveil après l’hypnose à ceux qui ont cru voir en lui le messie d’une nouvelle religion universelle".
Monsieur Patrick Ollier et le conseil municipal UMP de Rueil-Malmaison semblent donc être toujours sous hypnose...Mais qu'importe, dans un peu plus de deux ans, leur famille politique sera probablement revenue aux affaires... Une famille politique aux solides convictions exprimées à l'Assemblée. Ainsi le 10 mai 2001, sous la présidence de Jacques Chirac, quand, à l’unanimité, ses députés votèrent la loi « Taubira », loi qui qualifie de « crime contre l’humanité » la seule traite esclavagiste européenne...Ne boudant pas son plaisir devant la dhimitude doctrinale de la "droite" parlementaire, Christiane Taubira eut la cruauté de préciser que si sa loi votée à l'unanimité par les amis de Monsieur Ollier passe sous silence la traite arabo-musulmane, c'est afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes »[1].
Que les électeurs cocus sortent des rangs et avancent de trois pas...
 Bernard Lugan

[1] L'Express, 4 mai 2006.
Categories: Afrique

Dossier Télécoms : des gendarmes sous influence

Jeune Afrique / Economie - Wed, 10/12/2014 - 13:38

Dotées de moyens importants, protégées par des textes de loi, les autorités de régulation des télécoms, en théorie indépendantes, possèdent en réalité une liberté d'action limitée. Tour d'horizon.


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Categories: Afrique

Estonia signs largest ever defence deal for 44 infantry combat vehicles

DefenceIQ - Wed, 10/12/2014 - 06:00
Estonia has put pen to paper on its largest defence procurement contract to date with the $171 million deal to buy 44 infantry combat vehicles from the Netherlands.
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New flight training hub to be established in Abu Dhabi

DefenceIQ - Wed, 10/12/2014 - 06:00
A new flight training Learning Centre will be created in Abu Dhabi next year after FlightSafety International and Abu Dhabi Aviation signed a Letter of Intent this week.
Categories: Defence`s Feeds

Estonia signs largest ever defence deal for 44 infantry combat vehicles

DefenceIQ - Wed, 10/12/2014 - 06:00
Estonia has put pen to paper on its largest defence procurement contract to date with the $171 million deal to buy 44 infantry combat vehicles from the Netherlands.
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TOW

Military-Today.com - Wed, 10/12/2014 - 00:25

American TOW Anti-Tank Guided Missile
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Már 196 metróállomása van Moszkvának

Posztinfo.hu / Oroszország - Tue, 09/12/2014 - 16:50

Átadták az orosz főváros új, 196. metróállomását. A Troparevo megálló az egyik legforgalmasabba. Szokolnyiki vonalon található. Idén ezzel együtt már 5 új megállót adtak át Moszkvában, 2016-ig pedig további 45 lesz készen.

A fejlesztési terv szerint az új állomások részben a meglevő vonalakon nyílnak, részben a külső körgyűrű részei lesznek.

Categories: Oroszország és FÁK

Gefahr für Deutschland und die Welt?: Islamistischer Kampf ohne Grenzen

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 09/12/2014 - 13:38
Der sogenannte „Islamische Staat“ (IS) – im Kern eine arabisch-sunnitische Bewegung, die mittlerweile ein Gebiet von der Größe Portugals kontrolliert – hat in den vergangenen Monaten die Medien beherrscht wie kein anderes Thema. Am 9. Dezember 2014 diskutierte eine Runde von Experten zu den Hintergründen der Entstehung.

Zielkonflikte in der Demokratieförderung: Pauschallösungen und unvollständige Demokratisierung verhindern

Weltweit stehen westliche Geber in der Demokratieförderung vor einem Dilemma. Demokratie ist zwar ein wichtiges politisches Ziel, aber sie fürchten, dass der Weg dorthin ein ebenso wertvolles Ziel – politische Stabilität – unterminieren und in den Empfängerstaaten vermehrt Gewalt auslösen könnte. Wir gehen hier der Frage nach, ob es für diese Befürchtungen empirische Belege gibt, und wie Geber bei potenziellen Zielkonflikten zwischen Demokratisierung und Stabilität abwägen können.
Jüngste Forschungsarbeiten des Deutschen Instituts für Entwicklungspolitik (DIE) zeigen, dass es für die Sorge, Demokratisierung könne destabilisierend wirken, tatsächlich gewisse empirische Belege gibt (Leininger et al. 2012; Ziaja 2013). Diese Befürchtungen sollten allerdings nicht vom größeren Problem ablenken, „auf halber Strecke stehen zu bleiben“. Hybride Regime mit autoritären Merkmalen, die sich hinter einer Fassade formal-demokratischer Institutionen verstecken, stellen auf lange Sicht ein größeres Sicherheitsrisiko dar als Versuche, in hybriden Regimen Demokratie zu fördern.
Demokratieförderung ist also wünschenswert, aber häufig ein Risiko. Laut einer neuen Studie des DIE, die 47 afrikanische Staaten einbezieht, führt Demokratieförderung zwar kurzfristig zu mehr Demonstrationen und Ausschreitungen, nicht aber zu Bürgerkriegen. Somit deutet stärkere Mobilisierung der Bevölkerung eher auf die Wirksamkeit von Hilfe hin, als dass sie  ein Grund zur Besorgnis wäre.
Damit Demokratieförderung langfristig wirken und die Forderungen der Bevölkerung kanalisieren kann, muss sie lokalen Akteuren beim Aufbau von bedarfsgerechten Institutionen helfen. Häufig ließen sich Eliten aus Angst vor möglichen destabilisierenden Folgen von Bürgerbeteiligung zur Beschneidung des Wettbewerbs in jungen Demokratien verleiten. Dies ist keine gute Idee: Elitäre Transitionen führen laut unserer Forschung zu weniger nachhaltigen politischen Konstellationen als offener Wettbewerb.
Externe Förderung gelingt am besten, wenn Geber mar¬ginalisierte Gruppen darin unterstützen, sich am Institutionenaufbau zu beteiligen. Das wird am besten durch gleichzeitiges Engagement vieler Geber erreicht. Diversität auf der Geberseite erhöht die Chancen, eine kontextgemäße institutionelle Struktur zu finden, anstatt dem Partnerland eine solche überzustülpen.
Daraus ergibt sich, dass es für die Notwendigkeit eines Sequenzierungsansatzes in der Demokratieförderung  -  d. h. erst Stabilität, dann Demokratie – kaum empirische Belege gibt. Die meisten Länder haben bereits vor über zwei Jahrzehnten (formal) den Weg zur Demokratie einge¬schlagen. Ein gradualistischer Ansatz mit gleichzeitigem Aufbau von staatlichen Institutionen und der Förderung breiter Beteiligung ist darum der vielversprechendere Weg.
Unsere Empfehlungen lauten daher in Kürze:
‒    Demokratie sofort fördern und nicht zugunsten reiner Stabilisierungsmaßnahmen hintanstellen.
‒    Die Demokratieförderung  diversifizieren.
‒    Endogene, inklusive politische Entwicklung fördern.
‒    Beim Aufbau politischer Institutionen durch den Einsatz von Konditionalität auf Konfliktlösungsmechanismen bestehen.
‒    Zielkonflikte in Phasen demokratischer Transition abwägen.

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