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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 2 months 1 week ago

Europe de la défense. Attention à ne pas confondre l’objectif et les outils, attention à ne pas décevoir

Wed, 02/05/2018 - 10:31

(B2) Faciliter la recherche et l’innovation technologique de la défense, planifier les achats en commun, développer la mobilité militaire… c’est bien. Inciter les pays, les industriels, les instituts de recherche à coopérer entre eux, ce peut être souhaitable. Mais cela ne fait pas en aucune façon une Europe de la défense. Et c’est même dangereux, si cela devient la seule piste d’évolution.

Un déficit d’investissement inéluctable

Qu’il y ait un déficit de financement de la défense en Europe dans les États membres, c’est un fait, un fait inéluctable. Que l’industrie européenne soit clairsemée, fragmentée, c’est aussi un fait. Mais de là à prétendre que cette consolidation industrielle permettra à la fois de consolider la robustesse de l’Europe sur la place mondiale (pour qu’elle ne soit plus seulement un instrument du soft power) et à satisfaire l’opinion publique, il y a un pas qu’il est difficile de franchir. On semble, ici, confondre l’outil et l’objectif.

Que veulent les citoyens européens ?

Certes « la sécurité et la défense européennes figurent en bonne place parmi les priorités des citoyens ». Mais on ne peut pas déduire de cette assertion que les citoyens réclament une industrie de la défense forte, qui exporte des armements de façon dynamique partout dans le monde (1). Ce qu’ils réclament, surtout, c’est de la sécurité. Ils veulent que le jour où il y a une catastrophe (humaine, naturelle ou technologique) dans le monde, l’Europe arrive groupée à la rescousse de ses citoyens. Ils veulent que le jour où il y a une menace quelconque (acte terroriste…), l’Europe puisse réagir non pas de façon dispersée mais organisée. Ils veulent que l’Europe veille à stabiliser son proche voisinage ou les pays avec qui elle entretient de nombreux liens historiques, économiques ou humains (2). Ils veulent pouvoir être fiers de pouvoir dire : « Je suis un Européen ». Dans tous ces désirs, n’apparait pas vraiment la consolidation de l’industrie de la défense.

Des outils déjà disponibles

Pour avoir une capacité de réaction, il faut des outils. Mais ces outils qui manquent aujourd’hui sont parfaitement connus : quelques drones, quelques hélicoptères, une ou deux antennes médicales, un peu de transport stratégique, du renseignement et de l’imagerie satellitaire, etc. Certains d’entre eux sont assez basiques et sont déjà disponibles soit dans les armées, soit sur le marché (européen), il suffit d’investir et de les acquérir mais, surtout, d’avoir la volonté, et la possibilité, de les utiliser ensemble. Quand on regarde de près les lacunes existantes dans certaines missions / opérations européennes : soutien médical, communication sécurisée cyber, des spécialistes des marchés publics ou des officiers parlant français (3), on est loin du high tech !

Une atonie des missions et opérations de maintien de la paix

De la même façon, l’atonie existante dans les missions et opérations de maintien de la paix de l’Union européenne ne tient pas au manque de capacités. Une telle atonie est exceptionnelle depuis le lancement de la politique européenne de sécurité et de défense. En quatre ans, depuis le début de la Commission Juncker en 2014, une seule opération lancée : l’opération Sophia — qui est davantage une opération de protection des frontières, qu’une opération de maintien de la paix — et une mini-mission de conseil en Iraq. C’est faible ! alors que le rythme antérieur était d’une ou deux missions lancées par an. Le nombre de missions actuellement déployées (seize) ne doit pas faire illusion. La moitié d’entre elles sont en mode d’auto-justification plutôt qu’en mode de réelle utilité sur le terrain (4). L’Europe est absente dans le règlement des crises en Birmanie, en Colombie, au Yémen. Idem en Afrique, pour soutenir l’opération française Barkhane. Même dans les opérations de l’ONU type Minusma, les Européens arrivent en ordre dispersé, au lieu de fournir un contingent en tant que tel. Ces absences sont autant de signes de la faiblesse européenne qui sont analysés en tant que tel par les autres acteurs mondiaux.

Une insatisfaction possible

Si, demain, l’Europe dépense 1,5 milliard d’euros par an pour la recherche de défense — comme va le proposer ce mercredi la Commission européenne –, et qu’elle reste incapable d’agir de façon coordonnée, décisive et rapide (comme aujourd’hui), elle ne remplira pas l’objectif demandé par les citoyens. Au contraire. Elle générera une insatisfaction qui brisera une certaine unanimité et se retournera contre ses concepteurs avec l’argument : pourquoi dépenser de l’argent de façon inutile ? Les attentes sont nombreuses, veillons à ne pas les décevoir.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Outre les commandes d’État, l’exportation est un des vecteurs d’équilibre de l’industrie de la défense. La consolidation d’une industrie européenne de défense ne peut difficilement se faire sans cet élément qui ne suscite de consensus ni dans les opinions européennes ni dans les gouvernements.

(2) Il y a sur ce point une quasi-unanimité des Européens de droite et de gauche, en passant par le centre, les Verts, pour l’extrême droite.

(3) Un problème sérieux au point qu’une note interne du service européen pour l’action extérieure (SEAE) y a été consacrée.

(4) Depuis des années, B2 observe ce qui se passe dans les missions et opérations de la PSDC. Rassembler les informations, intéressantes, sur ce qui se passe dans les missions/opérations est une tâche ardue. Nombre d’informations disponibles concernent des inaugurations, remises de médailles, visites officielles. On est davantage dans l’activisme que dans l’activité. Lire aussi : Une certaine remise en ordre des missions et opérations de la PSDC … comme de l’OTAN ?

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A l’agenda de l’informelle défense de Sofia (4 et 5 mai)

Wed, 02/05/2018 - 06:35

(B2) Les ministres de la Défense se retrouvent les 4 et 5 mai à Sofia pour une réunion assez 'light' autour de deux sujets clés : la coopération structurée permanente (PESCO) et la gestion de crises La réunion sera très courte, concentrée sur un dîner le vendredi soir, à la résidence Boyana, et une matinée […]

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Nucléaire iranien. Mogherini critique à mi-mots Netanyahu. La France plus mesurée

Tue, 01/05/2018 - 18:14

(B2) La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a répondu de façon assez vive aux déclarations du Premier ministre israélien sur le programme nucléaire iranien Dans ce qu'elle appelle "une réaction préliminaire", publiée lundi soir (30 avril), la Haute représentante de l'UE, qui est aussi la garante et négociatrice en chef de l'accord sur le […]

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N°61. L’Union européenne, le retour à la démocratie en Birmanie et la crise des Rohingyas

Tue, 01/05/2018 - 14:16

(B2) Bien qu’elle dure depuis des dizaines d’années, ce n’est que récemment que la crise des Rohingyas est apparue préoccupante pour les Européens. La volonté de l'Europe de rétablir des relations normales avec la Birmanie / le Myanmar, après le retour au pouvoir des civils et la nomination de Aung San Suu Kyi aux Affaires […]

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Les cinq méthodes nord-coréennes pour contourner l’embargo

Mon, 30/04/2018 - 16:57

(B2) Malgré l'adoption de plusieurs paquets de sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies et les Européens, dans les domaines du commerce, des finances ou encore des armes, les Nord-Coréens se sont ingéniés à contourner, par tous les moyens, l'embargo international. Un rapport du groupe d'experts de l'ONU a démonté, une par une, […]

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Carnet (30.04.2018). COPS (Agenda). RSUE Sahel. Présidence autrichienne (agenda). EUCAP Sahel Niger (chef). EUTM Mali (Allemagne). EUCAP Somalie (volet maritime). Armes chimiques (appel). Afghanistan (sanctions). Myanmar (ONU). Péninsule coréenne ...

Mon, 30/04/2018 - 10:05
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Dernières nouvelles des missions européennes – Avril 2018

Sat, 28/04/2018 - 15:18

(B2) Voici les dernières nouvelles des missions et opérations déployées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de maintien de la paix de l’Union européenne…

Dar Es Salaam (Tanzanie). Formation de la marine tanzanienne

L’équipage espagnol avec la marine tanzanienne (crédit : EUNAVFOR Atalanta)

Le navire espagnol Patiño, participant actuellement à la mission européenne EUNAVFOR Atalanta a fait une escale au port de Dar Es Salaam le 3 avril. L’équipage en a profité pour s’entrainer avec les forces tanzaniennes. Des exercices de navigation ont été réalisés, permettant aux Tanzaniens d’améliorer « leur compréhension de la façon dont un navire espagnol comme Patiño navigue en haute mer, dans les zones côtières et son utilisation du RADAR et des systèmes de positionnement mondial », selon le communiqué. Ils ont également été initiés à des exercices de maitrise des dommages (dispositifs d’évacuation d’urgence, lutte contre les incendies, etc.). L’amélioration des capacités maritimes des partenaires de l’EUNAVFOR contribue au succès de la mission.

Rajlovac (Bosnie-Herzégovine). Exercice du bataillon multinational de l’EUFOR

Exercice d’évacuation de blessés (crédit : EUFOR)

La composante hongroise du bataillon multinational de l’opération européenne de stabilisation en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea) a réalisé, jeudi (5 avril), un exercice dans les casernes des forces armées bosniaques, à l’extérieur de Sarajevo. Cet exercice était relativement complexe dans la mesure où il comprend « plusieurs tâches et scénarios devant être traités simultanément par une seule entreprise ». Parmi ces tâches : le contrôle de foules et d’émeutes, la préparation d’un site d’atterrissage pour hélicoptères et l’évacuation de blessés par voie aérienne. Exercice satisfaisant pour le lieutenant-colonel Markus Schwaiger : « La compagnie hongroise s’est bien comportée ».

Pristina (Kosovo). Formation à la communication entre médias et procureurs

Deux jours d’apprentissage de la communication pour les procureurs kosovars (crédit : EULEX Kosovo)

La mission ‘Etat de droit’ au Kosovo (EULEX Kosovo) a organisé, les 29 et 30 mars, avec le Parquet suédois et l’Académie de justice du Kosovo, une formation à destination des procureurs kosovars. Selon une déclaration de Lorenzo Sattanino, assistant du chef adjoint de l’EULEX, l’objectif est de « renforcer la capacité des procureurs du Kosovo et des officiers de poursuite à communiquer efficacement avec les médias et le grand public » avec certains « concepts clés de la communication » relatifs notamment à la gestion de la communication de crise et aux techniques journalistiques d’interview. Hekrem Lutfiu, porte-parole du Bureau du Procureur spécial (SPRK), a ajouté que la présence de journalistes aurait renforcé le côté « pratique » de cette formation.

Niamey (Niger). Du matériel remis à la police du Niger

Remise symbolique des clés et signature des actes (crédit : EUCAP Sahel Niger)

La mission européenne d’assistance aux forces de sécurité nigériennes a remis, lundi 26 mars, du matériel pour un montant d’environ 1,3 million d’euros à la police nationale nigérienne. Au total, ce sont « 102 motos avec casques, 30 camionnettes 4×4 et 32 ​​gilets pare-balles et casques » qui permettront une meilleure mobilité des forces de police.  Selon le gouverneur de Niamey, Seydou Ali Zataou, « nos forces seront plus efficacement déployées sur le territoire et seront en mesure d’arriver en un temps record ». La donation, effectuée par la Finlandaise Kirsi Henriksson, constitue ainsi « un de ses derniers actes officiels avant de quitter le poste de Chef d’EUCAP Sahel Niger ». (communiqué)

Entre Moldavie et Ukraine. Trafic de cigarettes et trafic d’armes

Dans son rapport annuel pour l’année 2017, « des progrès significatifs mais aussi des défis substantiels », le chef de la mission EUBAM Moldova-Ukraine, Slawomir Pichor. A commencer par la saisie des armes. Ainsi 1706 armes à feu, 950 grenades et près de 3000 munitions ont été saisies. Mais les trafics restent importants. Le trafic illégal de cigarette a « doublé par rapport à 2015-2016, atteignant 2,6% ». Le nombre de saisies s’élève à 88.

Relais allemand dans l’opération Sophia

Navire allemand ‘Mosel’ (crédit : marine allemande)

Le navire de soutien allemand ‘Mosel‘ (A-512) a rejoint le 18 avril l’opération de lutte contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med / Sophia). Il remplace ainsi la frégate de défense aérienne Sachsen (F-124), présente dans l’opération depuis janvier. Commandé par le capitaine Jens Röder, avec un équipage de 106 membres, le Mosel accueillera également d’autres équipes : médiateurs linguistiques, conseillers juridiques ou encore policiers militaires.

(informations recueillies par Claire Boutry, st.)

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Le poste frontière conjoint de Palanca bientôt ouvert

Fri, 27/04/2018 - 13:05

La construction du point de passage de Palanca se poursuit (crédit : PNUD)

(B2) C’est un point noir dans la frontière européenne ‘lointaine’ qui est en passe bientôt de disparaître. La police des frontières et les douanes de Moldavie, les garde-frontières et le service fiscal de l’Ukraine se sont accordés, le 19 février 2018, sur le projet final de ‘point de passage frontalier exploité conjointement’ (Jointly Operated Border Crossing Point – JOBCP) à Palanca. Ce poste frontière devrait être opérationnel en novembre 2018.

Des avancées substantielles

D’une superficie de 2,6 hectares, le nouveau point de contrôle « sera adapté aux besoins de tous les voyageurs », notamment grâce à des infrastructures pour les personnes à mobilité réduite, un point de contrôle pour les piétons et cyclistes, etc. Si jusqu’à présent, ce sont 600.000 personnes/an qui traversaient la frontière, ce nombre devrait doubler grâce aux nouvelles installations. Lorsqu’il sera opérationnel, « les voyageurs ne s’arrêteront qu’une seule fois pour les contrôles aux frontières et le temps de passage à la frontière pour les personnes et les échanges commerciaux sera réduit de 20% » signale-t-on à la mission. Ce qui représentera une vraie avancée.

Un soutien européen non négligeable

Les travaux sont actuellement en cours. Avec un gros soutien financier européen : l’Union européenne finance 4,5 millions d’euros (sur les 5,56 millions que coûte le projet). Un support technique également. La mission européenne d’assistance aux frontières (EUBAM) a ainsi soutenu le projet Palanca « dans tous ses aspects, depuis l’aide à la demande de financement de l’UE au stade initial jusqu’aux détails techniques du [point de passage] plus tard », signale le chef de la mission européenne, Slawomir Pichor. (Détails du projet)

Un poste moderne et très européen

Palanca sera le premier point de passage frontalier nouvellement construit fonctionnant dans le cadre du nouvel accord sur le contrôle conjoint de la frontière moldavo-ukrainienne signé entre les gouvernements de Chisinau et Kiev en octobre 2017. L’objectif est de se baser sur des « principes modernes de gestion des frontières », comme le guichet unique et l’échange de données électroniques entre les différentes agences impliquées dans le contrôle des frontières, déjà développés dans les frontières européennes (hors espace Schengen). Cela permettra aux « citoyens de bénéficier de l’amélioration des conditions de passage aux frontières, conformément aux normes européennes. »

Deux autres points frontières

Carte des points de passage frontaliers (crédit : Organisation internationale pour les migrations)

Outre Palanca, EUBAM a ainsi aidé les services partenaires à mettre en œuvre un autre projet de grande envergure financé par l’Union européenne, aux points de passage frontaliers de Kuchurhan – Pervomaisk sur la M14 (l’autoroute qui relie les deux capitales en passant par la Transnistrie) et de Reni – Giurgiulesti (à l’ouest du pays entre la Moldavie et la Roumanie).

Un élément essentiel du contrôle aux frontières

Le contrôle conjoint aux frontières est l’un des premiers objectifs de la mission européenne EUBAM à la frontière entre la Moldavie et l’Ukraine, et ce dès sa mise en place il y a bientôt 15 ans.  Ainsi, des douaniers européens sont sur place depuis une dizaine d’années afin de conseiller les autorités moldaves et ukrainiennes. Cela fait des années qu’ils espèrent voir le projet de point de contrôle conjoint aboutir. Lire notre reportage en 2008 : Aux confins de l’Europe avec les douaniers européens

(Claire Boutry st. et Nicolas Gros-Verheyde)

Lire également notre fiche : La mission d’assistance à la surveillance aux frontières Moldavie Ukraine « EUBAM Moldova Ukraine » (novembre 2005 – …)

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L’OTAN lance une petite mission de formation et de conseil en Irak

Fri, 27/04/2018 - 09:55

(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique doivent approuver ce vendredi (27 avril), le concept d'opérations (CONOPOS) d'une mission de formation et de conseil des forces armées irakiennes. Cette mission répond à une demande du gouvernement irakien et de la coalition globale (dirigée par les États-Unis) contre Daesh. Son principe avait été approuvé […]

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A l’agenda de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN (27 avril 2018)

Fri, 27/04/2018 - 09:55

(B2) Les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique se réunissent ce vendredi (27 avril) à Bruxelles pour faire le point sur tous les dossiers, avant le sommet de l'OTAN qui aura lieu les 11 et 12 juillet également à Bruxelles. Tout juste confirmé par le Sénat américain, le nouveau secrétaire d’État, Mike Pompeo, entame […]

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Combien ont coûté les frappes en Syrie ? Première évaluation

Fri, 27/04/2018 - 09:50

(B2) Il est toujours difficile d’évaluer le coût d’une opération telle que les frappes militaires sur la Syrie (opération Hamilton), car selon la base de coût pris en charge (coût réel total ou coût supplémentaire), on arrive à des données différentes.

On arrive ainsi à un coût entre 115 et 135 millions d’euros. Sur la base de ce dernier chiffre, presque trois quarts du budget sont consacrés aux munitions (98 millions d’euros), le reste est dû aux coûts opérationnels (17 millions pour l’aviation et 25 millions d’euros pour la marine).

Cela prend en compte :

1° les coûts des armes tirées ainsi que celui des armes non tirées (dont l’existence est reconnu côté français et coté américain).

2° le coût horaire des avions aller et retour — Rafale français, B1B américains, Tornado britanniques —, leur escorte (Mirage, Tornado, F-22), les ravitailleurs et avions de surveillance (Awacs, F-16…), mais aussi le temps de repérage préalable (moyen) pour des Awacs et avions de chasse.

3° le coût du déplacement des navires et sous-marins.

Méthodologie. Le coût des armes est calculé selon les données connues et le prix moyen public, et la base de données ‘OPEX’ de B2. Pour définir les coûts horaires des avions, je me suis basé sur les données du Pentagone, du gouvernement britannique après l’opération en Libye (rapport de 2011) et du Parlement français (rapport Launay 2012). Pour définir les coûts des navires, j’ai pris en référence le coût moyen mensuel d’engagement dans des opérations précédentes (Libye ou Irak), selon la base de données ‘OPEX’ de B2. Le cours $/Euro a été pris dans un cours moyen de 0,81 euro pour 1 dollar.

La fourchette basse du chiffre provient d’un coût relativisé au niveau opérationnel. Explication : même hors opération, les navires, les avions doivent voler ou naviguer, ne serait-ce que pour maintenir les conditions d’entraînement et de vigilance. NB : n’a pas été pris en compte le coût relativisé des munitions. Des munitions non tirées doivent en effet, au terme de leur durée de non-utilisation, être soit remises en condition, soit détruites et renouvelées.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(Mis à jour) Nous avons reçu plusieurs messages. Certains nous demandent des précisions. Elles seront apportées au fur et à mesure des mises à jour de cet article. D’autres sont plus critiques. Les critiques portent tout d’abord le fait même de publier une telle évaluation. Ce serait faire le jeu des pacifistes, nous précise-t-on.

  • Avec ce genre d’arguments, les journalistes politiques n’écriront plus une seule ligne, car nous serions toujours accusés de faire le jeu de quelqu’un.

Elles soulignent aussi que nous n’avons pas tenu compte des retombées positives de cette frappe, notamment au plan politique.

Enfin, la méthodologie employée « trop simpliste » est aussi mise en cause.

  • Nous sommes très conscients des limites de cette évaluation, qui reste une évaluation « journalistique » et non « scientifique ». Doit-prendre juste en cause le coût « marginal » engendré par ces frappes, le coût « réel » (des moyens employés) ou le coût « total » (y compris structures d’appui et de planification). Chacune de ses méthodes oblige à faire des choix, très politiques, selon ce qu’on veut démontrer. Nous avons choisi de prendre en compte le coût « réel », en relativisant certaines notions.

Lire aussi sur le même sujet :

La coalition américano-franco-britannique frappe trois sites syriens (V5)).

 

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Carnet (27.04.2018). COPS (Agenda). PESCO (discussion). IEI (pays invités). Bulgarie (désorganisation). Autriche (priorité Balkans). Azarov (Tribunal). France-Allemagne (Scaf, Patrouille maritime). Royaume-Uni (Galileo). Drone Male (maquette). Drones...

Fri, 27/04/2018 - 09:50
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Pour la dénucléarisation de la Corée du Nord, le Sud se tourne vers l’UE (Hyoung-zhin Kim)

Thu, 26/04/2018 - 16:50

 (B2) Le sommet inter-coréen de ce vendredi (27 avril) est le troisième du genre. C’est surtout un geste historique de Kim Jong-un, qui se rendra, pour la première fois, sur le sol de la Corée du Sud, pour rencontrer le président Moon Jae-in. Le point d’orgue d’un spectaculaire réchauffement de la péninsule coréenne, encore inimaginable il y a quelques mois. B2 a choisi de donner la parole à Hyoung-zhin Kim, l’ambassadeur sud-coréen à Bruxelles. Pas de naïveté, avertit-il, la dénucléarisation ne sera pas chose aisée.

L’espoir d’un printemps nord-coréen

Dans une optique de changement, des dialogues sont en cours pour la paix et la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang ont donné l’élan nécessaire à ces discussions. Le printemps peut enfin s’annoncer au devant du dernier vestige de la guerre froide, la péninsule coréenne. Le 5 mars dernier, le leader nord-coréen s’est engagé devant des envoyés spéciaux sud-coréens à dénucléariser la péninsule coréenne, déclarant que c’est la volonté de ses défunts père et grand-père. Peu après, la Corée du Nord a annoncé le 20 avril qu’elle arrêterait les essais nucléaires et les lancements d’ICBM (NDLR.: les missiles balistiques ou Intercontinental Ballistic Missiles).

Des sanctions qui ont commencé d’avoir un effet

Qu’est-ce qui se cache derrière le changement de politique en Corée du Nord ? La première explication peut venir des efforts constants de la communauté internationale pour pousser la Corée du Nord à changer de comportement. Les sanctions ont commencé à avoir un effet. Deuxièmement, la Corée du Nord semble vouloir accomplir la deuxième partie de son double objectif de développement d’armes nucléaires et de développement économique. En lançant un nouveau missile ICBM en novembre dernier, le pays a voulu démontrer la puissance de sa force nucléaire capable d’attaquer les États-Unis. Ironiquement, cela semble maintenant justifier la relance du dialogue.

Ne soyons pas naïfs, ce ne sera pas facile

Il est naïf de penser que la dénucléarisation de la Corée du Nord sera facile, compte tenu des nombreuses tentatives ratées jusqu’à présent. C’est pourquoi mon gouvernement mène des consultations actives avec ses partenaires. En particulier, la Corée et les États-Unis travaillent en étroite collaboration afin que les deux sommets avec la Corée du Nord puissent être complémentaires et assurer la dénucléarisation complète et définitive.

Des sanctions qu’il faut maintenir jusqu’à un progrès substantiel

L’UE et la Corée entretiennent des relations étroites. Pour preuve, mon ministre des Affaires étrangères s’est joint au Conseil des affaires étrangères le 19 mars dernier. Les deux parties conviennent que la question nucléaire en Corée du Nord, constituant une menace pour le monde, devra être résolue pacifiquement par une combinaison de sanctions et de dialogues. Les sanctions devront être maintenues jusqu’à ce que la dénucléarisation de la Corée du Nord progresse sensiblement.

Un soutien continu de l’UE est nécessaire

Avec le slogan « Paix, le nouveau départ », mon gouvernement fait de son mieux pour saisir cette chance unique d’écrire un nouveau chapitre de la paix au-delà des conflits et des confrontations. Il s’efforce de réaliser la dénucléarisation complète de la Corée du Nord et une paix durable pour la péninsule coréenne: dans ce processus, elle se tourne vers le soutien continu de l’UE.

Hyoung-zhin Kim

Ambassadeur de la République de Corée auprès de l’Union européenne, la Belgique, le Luxembourg et l’OTAN

Ces propos n’engagent que l’intéressé. Titres, intertitres et complément biographique sont de la rédaction

  • Hyoung-zhin Kim est depuis novembre 2016, l’ambassadeur de la Corée du Sud auprès de l’Union européenne. Il a été en poste à Washington (1990-1993, 2005-2009), à Pékin (1999 – 2002) et a occupé plusieurs postes plus politiques : conseiller du ministre des Affaires étrangères (2009-2010), du président (2013-2014) et ministre adjoint » pour la planification et la coordination (2015), puis pour les Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères (2016).

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Libye : le Parlement recommande des élections dès 2018

Thu, 26/04/2018 - 15:53

(B2) Les parlementaires européens ont lancé un message pressant au Conseil et à la Commission européenne pour soutenir les voies politiques qui, seules, permettront de sortir la Libye du chaos actuel. Ils demandent un engagement plus appuyé mais émettent de fortes réserves sur le traitement de la crise migratoire et appuient fortement l'organisation d'élections en […]

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Anglais uniquement… l’ambassadeur français claque la porte

Thu, 26/04/2018 - 13:36

(B2) Le représentant français auprès de l’Union européenne, Philippe Leglise-Costa, plutôt affable d’ordinaire, a poussé une petite gueulante, hier (mercredi 25 avril), lors de la réunion du Comité des représentants permanents (le COREPER pour les initiés (1)). Et il a quitté, derechef, la séance, histoire de bien montrer qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie, mais d’une réelle préoccupation.

Halte au monolinguisme

Cause du courroux de l’ambassadeur : le monolinguisme anglais. Les ambassadeurs devaient en effet décider de la création d’un groupe de travail spécial des Amis de la présidence dédié au prochain cadre financier pluriannuel (le CFP ou le MFF pour les initiés), qui fixe les principales enveloppes financières européenne pour les cinq ou dix ans à venir (après 2020). Un sujet fondamental. Mais le règlement de procédure de ce groupe ne prévoyait aucune possibilité d’interprétation (2). Raison officielle invoquée : une question d’efficacité et une certaine tradition. Le groupe des « amis de la présidence » — réservé aux questions sensibles transversales — ne prévoit généralement d’interprétariat.

… une pratique rampante

Une pratique contraire aux règles habituelles en usage dans les groupes de travail qui permet l’interprétation à la demande de n’importe quel pays. « Ceux qui veulent parler dans leur langue doivent pouvoir bénéficier d’une interprétation » a soutenu l’ambassadeur français. Il y a une pente glissante, juge-t-on du côté français. Cette pratique a ainsi été adoptée dans le groupe ad hoc sur le Brexit. Il s’agit donc « de se mobiliser » et de donner un coup d’arrêt à une pratique rampante. C’est une question de principe mais aussi très pratique. Les questions abordées dans ces groupes de travail sont certes très techniques mais aussi très politiques. Il importe donc de parfaitement comprendre et d’être parfaitement compris.

Pas de politique de la chaise vide

Contrairement à ce qui a été dit par ailleurs — notamment par nos confrères de Politico —, la chaise française quittée par Ph. Léglise-Costa n’est pas restée vide longtemps, un diplomate a pris le relais, comme c’est l’habitude.

Commentaire : enfin !

Cette sortie française n’est pas anodine. Elle marque un changement d’état d’esprit. Ces dernières années, les diplomates hexagonaux préféraient jouer la discrétion, sans vraiment jouer le rapport de force, et laissaient filer en fait une situation. Sans vraiment d’efficacité. L’anglais est ainsi devenu lentement la langue dominante, les violations des règles écrites et des règles non écrites sont devenues si courantes qu’elles ont instauré une certaine tradition. Un point que nous avions dénoncé au sein de l’association des journalistes européens, section FR (2). C’est le cas de façon massive dans le domaine de la politique étrangère (3), envers et contre toute logique géopolitique (4). C’est le cas aussi de manière (plus épisodique) au sein de la Commission européenne. La présentation de la dernière proposition sur les lanceurs d’alerte, lundi dernier, l’a démontré. Les documents de base (communication, directive) étaient « English only ». Une vraie aberration pour un sujet « grand public », au moment où on s’interroge sur la manière de retisser le lien avec les citoyens…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Ce comité qui regroupe les 28 ambassadeurs de l’UE est vraiment la cheville ouvrière de la construction européenne. Il délibère et décide sur les principaux textes et résolutions européennes. Il se réunit une à deux fois par semaine, dans deux formats principaux : le Coreper I sur les questions traditionnelles de l’UE (agriculture, transports, marchés…), le Coreper II sur les questions plus régaliennes (politique étrangère, finances, justice, institutions).

(2) Lire : Respectez l’usage du français Svp et L’usage de la langue française, suite

(3) Lire notamment en 2010 : La politique extérieure de l’UE de plus en plus monolingue et en 2008 Le français, « langue morte » de la PESD ?. La situation n’a pas vraiment évolué depuis. Elle s’est même aggravée, au point qu’elle a suscité tout récemment encore une discussion sur la difficulté de recruter dans les missions européennes déployées dans des pays francophones des personnels parlant le français.

(4) Prétendre lutter contre les ‘fausses nouvelles » (fakenews) et continuer à ne communiquer qu’en anglais relève d’une défaillance stratégique certaine (pour être gentil !). D’autant plus au moment où les Russes et les Américains (notamment) s’évertuent à communiquer leurs différentes prises de positions … en français.

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L’UE dope son cadre de sanctions contre les autorités birmanes

Thu, 26/04/2018 - 12:58

(B2)  L'Union européenne doit décider ce jeudi (26 avril) de donner un signal d'avertissement aux autorités birmanes sur sa politique de violences à l'encontre de la minorité Rohingyas. Outre le renouvellement de l'embargo sur les armes, l'UE veut mettre en place un embargo partiel sur certains biens à double usage et un nouveau cadre juridique […]

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Le Parlement européen demande plus de clarté, de transparence (et de moyens) sur les instruments de financement extérieurs

Thu, 26/04/2018 - 07:08

(B2) Le rapport d'initiative adopté par le Parlement européen,  mercredi (18 avril), n'y va pas de main morte : les instruments financiers extérieurs de l'Union sont trop rigides, pas très cohérents, pas assez stratégiques. Mais ils sont utiles rappellent-ils Ce rapport d'initiative signé par Marietje Schaake (D66 / ADLE) a été adopté à une large majorité […]

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Besoins humanitaires, blocage politique, serment de Bruxelles. Les résultats de la conférence sur la Syrie

Wed, 25/04/2018 - 21:05

(B2) La conférence internationale sur la Syrie, qui se tenait à Bruxelles ces 24 et 25 avril s'est achevée sur un semi-échec. Organisée par l'Union européenne et l'ONU, elle avait deux ambitions : réunir suffisamment d'argent pour faire face aux besoins humanitaires grandissants, et relancer la solution politique. Sur ces deux points, le bilan est […]

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Airbus et Dassault scellent à Berlin leur coopération sur le futur avion de combat

Wed, 25/04/2018 - 20:15

(B2) Dassault Aviation et Airbus ont annoncé à Berlin, lors du salon aéronautique ILA, avoir signé un accord pour développer et réaliser du Système de Combat Aérien Futur (SCAF ou NCAS) ainsi que le futur avion de combat européen de nouvelle génération. Paris et Berlin avaient annoncé l'été dernier vouloir développer ensemble un système de […]

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