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Actualité. Réflexions. Reportages
Updated: 1 week 2 days ago

La force conjointe du G5 Sahel peine à se mettre en place

Fri, 15/06/2018 - 17:50
(B2) « La récurrence des opérations transfrontalières reste beaucoup trop limitée pour être réellement efficace. » Et la mise en œuvre de la force conjointe du G5 Sahel « ne progresse pas à la vitesse requise ». Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son dernier rapport (du 8 mai), ne fait pas ambage […]

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Un petit Weinstein au SEAE ?

Fri, 15/06/2018 - 07:35
(B2) Une plainte a, apparemment, été déposée contre un haut responsable du service diplomatique européen (SEAE), qui a des responsabilités hiérarchiques notables dans les structures de gestion de crises. Le médiateur du SEAE Paul Marin, juste avant son départ en retraite, a ouvert un dossier sur saisine d'une personne de sexe féminin. Dans l'attente du […]

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L’accord avec l’Iran ne s’est pas effondré. Une leçon ? (Christopher A. Ford)

Fri, 15/06/2018 - 06:35
(B2) Le secrétaire d'Etat adjoint US, chargé de la non prolifération, Christopher A. Ford *, a mis en garde l'Iran d'être « seulement intéressé à négocier un accord séparé avec l'Europe, comme une sorte de stratégie d'attente ». Intervenant devant le Center for a New American Security à Washington lundi (11 juin), il garde espoir de parvenir […]

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Foot et droits de l’Homme. Le ballon ne tourne (toujours) pas rond… en Russie

Thu, 14/06/2018 - 19:46

Mascotte FIFA de la Coupe du monde Russia 2018

(B2) La coupe du monde démarre ce jeudi (14 juin) en Russie. Elle n’échappe pas à la politique. Difficile de faire autrement. Mais comment faire ? C’est un peu le ballon qui tourne en rond…

« Sévère restriction à la liberté de la presse, emprisonnement de journalistes et d’opposants politiques, intimidation des défenseurs des droits de l’Homme »… le bilan de la Russie en matière de droits fondamentaux n’est pas glorieux à lire le communiqué commun publié, le jour de l’ouverture de la coupe du monde de football, en Russie, jeudi (14 juin), par trois responsables du Parlement européen. La Russie « affiche un pauvre bilan en matière de droits de l’Homme, jusque dans la préparation de cette coupe du monde ».

Des violations qui ne peuvent plus être tolérées

Ces « violations des droits de l’Homme » qui « ne devraient plus être tolérées » indiquent le président de la commission des Affaires étrangères, David McAllister, son homologue de la sous-commission Droits de l’Homme ; Pier Antonio Panzeri, le président de la délégation à la commission de coopération parlementaire UE-Russie, Othmar Karas. Tous trois ne sont pas vraiment des alternatifs invétérés ou des anti-russes forcenés : ils font partie de la CDU allemande (pour le premier), du mouvement démocrate et progressiste italien Articolo UNO (pour le deuxième) et de l’ÖVP autrichienne (pour le troisième) et sont membres de la coalition qui dirige le Parlement et la Commission européenne. Autant dire des modérés…

Pas de résignation

Pourtant les trois eurodéputés ne se résignent pas à ce que la protection des droits de l’Homme vienne après « toute autre préoccupation ». « Nous appelons à ce que de grands événements sportifs deviennent l’occasion de réflexion et de changement. » Ils en appellent plus directement « aux autorités internationales qui régissent les Jeux », pour « faire respecter les droits de l’Homme dans leurs statuts lorsqu’ils décernent et préparent l’organisation de grands événements sportifs ».

Vaine mise en garde ?

Le choix du prochain organisateur de la coupe du monde en 2022, le Qatar, est déjà acté. Là où des pratiques d’esclavage dit moderne ont été dénoncées par des ONG pour la construction des stades… Le dernier rapport d’Amnesty international note quelques menues évolutions dans le bon sens, en tout cas sur les droits des travailleurs migrants. Mais pas sur la liberté d’expression ni sur les conditions des femmes. Mais tant que les hommes continuent de jouer…

(Emmanuelle Stroesser)

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Six trafiquants d’êtres humains, libyens et érythréens, mis sur liste noire de l’UE. Détails

Thu, 14/06/2018 - 18:18
(B2) L'Union européenne a imposé ce jeudi (14 juin) une interdiction de voyager et un gel des avoirs à six trafiquants opérant en Libye. Quatre sont de nationalité libyenne et deux de nationalité érythréenne. La décision a été approuvée par procédure écrite et sera formalisée par la publication des textes au journal officiel ce vendredi […]

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Gel des avoirs : deuxième défaite du cousin de Bachar al-Assad. Devant la Cour cette fois.

Thu, 14/06/2018 - 17:30
(B2) La Cour de justice de l'UE a confirmé ce jeudi (14 juin) le maintien du gel de fonds de Rami Makhlouf, cousin de Bachar al-Assad, pour la période 2016-2017. Depuis 2011, le Conseil a inscrit Rami Makhlouf sur la liste des personnes visées par les mesures restrictives adoptées à l’encontre de la Syrie. Il […]

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Frontière irlandaise : l’UE pas convaincue par la proposition britannique

Thu, 14/06/2018 - 15:55
(B2) S'il y a eu des avancées dans les négociations sur le Brexit, la question de l’Irlande du Nord reste un gros caillou dans les chaussures des négociateurs. Sans surprise, l'Union européenne rejette la proposition de Londres d'élargir l'arrangement douanier à l'ensemble du Royaume-Uni, ainsi que sa solution pour la frontière irlandaise. Un message exprimé doublement après […]

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L’Europe doit développer une capacité de cyberdéfense (Parlement européen)

Thu, 14/06/2018 - 10:45
 (B2) Le Parlement européen demande aux États membres de l'UE de coopérer étroitement dans le développement de leurs cyberdéfenses respectives. Un processus coordonné au niveau européen par la Commission européenne, le SEAE et l'Agence européenne de défense. Un élément du futur Livre blanc sur la sécurité et la défense En adoptant le rapport du libéral […]

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Le Parlement européen soutient la coopération UE-OTAN

Thu, 14/06/2018 - 09:40
 (B2) Le Parlement européen a apporté son soutien à une plus large coopération UE-OTAN, y compris en ce qui concerne les missions et les opérations. Un sujet très à la mode Le rapport élaboré par l'ancien ministre roumain de la Défense Ioan Pascu (social-démocrate) a été approuvé mercredi (13 juin) à une majorité de 441 […]

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Le gouvernement espagnol formé : les nouveaux noms à connaitre dans les ministères régaliens

Thu, 07/06/2018 - 16:15
(B2) Le nouveau président espagnol, Pedro Sanchez, a monté un gouvernement composé entièrement de socialistes et de spécialistes. Au total, ce sont onze femmes et six hommes, dont un astronaute au ministère des sciences et deux ministres ouvertement gays. Tous europhiles, avec des expériences significatives dans des gouvernements antérieurs, ou au niveau régional, ou à Bruxelles. Pedro […]

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A l’agenda de la ministérielle défense (7 et 8 juin 2018). L’OTAN renforce sa structure militaire

Thu, 07/06/2018 - 11:05
(B2) Les ministres alliés de la Défense doivent valider, ce jeudi à Bruxelles, un renforcement de la structure militaire de l'Alliance et une nouvelle initiative de réactivité. Réunis pour la première fois dans le nouveau quartier général de l'OTAN, les ministres évoqueront aussi, vendredi, la mobilité militaire et la coopération UE-OTAN. Adaptation de l'alliance aux […]

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Initiative européenne d’intervention : entre Paris et Berlin, un crouton dans le potage

Wed, 06/06/2018 - 09:21

(B2) L’initiative européenne d’intervention aurait dû être lancée et une lettre d’intention signée par les dix pays participants * le 4 juin. Délai reporté. Quelques détails encore à affiner, disent les officiels.

L’Allemagne ne veut pas se laisser entraîner de façon automatique dans des interventions et préfère en général des opérations en format ONU (ou UE). Ici la ministre de la Défense U. Von Der Leyen lors d’une visite à la FINUL au Liban (crédit : MOD Allemagne)

En fait de détail, il y a un gros problème qui s’appelle Berlin. Certes, dans son entretien au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), la chancelière Angela Merkel a semblé approuver l’initiative européenne d’intervention, de façon franche et claire (1). Mais elle y a posé une condition importante qui a été très peu commentée (lire : Initiative d’intervention, Asile, Zone euro… Le ‘Oui mais’ de Angela Merkel aux propositions d’Emmanuel Macron). Chacun préférant voir le « Ja » (oui) là où il y avait surtout un « Aber » (mais).

Un hic nommé Angela

Cette condition, c’est l’insertion de l’initiative européenne d’intervention (EI2 dans le jargon) dans la Coopération structurée permanente (PESCO). Certes, vu de loin, on pourrait inclure la proposition française dans la PESCO. A priori, rien d’impossible. Mais ce qui n’apparait que comme une simplification logique aboutit en fait à une remise en cause profonde. Un point auquel s’est toujours refusé Paris.

Une remise en cause des fondamentaux de la proposition

En effet, c’est l’essence même de la proposition faite par Emmanuel Macron en septembre dernier, lors du discours de la Sorbonne qui se retrouve ainsi mise en cause (Lire : « L’initiative européenne d’intervention » d’Emmanuel Macron ? Explications). Cette proposition avait été faite justement car les Français trouvaient la Coopération structurée permanente trop peu ambitieuse, pas assez tournée vers l’opérationnel, et trop inclusive. Si on veut agir, on doit le faire avec un petit groupe d’États, qui ont les capacités et la volonté d’intervenir, souligne-t-on à Paris. Et Florence Parly, la ministre de la Défense, l’a dit clairement encore tout récemment (Lire : L’initiative européenne d’intervention (EI2) sera « non inclusive », je l’assume (Florence Parly).

Berlin adepte du mou, Paris adepte du dur

De fait, la proposition d’Angela Merkel est une torpille lancée dans le pré carré français. Une manière de réintroduire de l’inclusif là où les Français voulaient de l’exclusif, du ‘mou’ là où Paris voulait du ‘dur’. Une position assez logique de la Chancelière obligée de composer avec une coalition peu encline à la chose militaire. En l’espèce, les propos de la Chancelière, quand on les examine mot par mot, sont étonnants, voire détonants, car ils sont à la limite de la réalité… et du droit. On a connu Angela Merkel plus rigoureuse et respectueuse des traités (notamment pour la Zone Euro).

Trois points où la Chancelière chancelle sur le droit

L’initiative européenne d’intervention dans l’esprit de E. Macron associe normalement le Danemark. Or celui-ci ne peut faire partie d’aucun des projets militaires de l’UE, depuis le traité de Maastricht et son opt-out entériné dans un référendum.

Ensuite, associer la Grande-Bretagne comme le propose A. Merkel pourrait être possible, avec un peu de volonté. Mais, d’un commun accord, France et Allemagne ont convenu que tout ce qui avait trait à cette possibilité devrait être examiné plus tard, d’ici la fin de l’année, quand la négociation sur le Brexit aura abouti à quelques résultats. Inutile de donner un point aux Britanniques alors que la négociation tourne au véritable bras de fer.

Enfin, la Chancelière mentionne la possible intervention du Fonds européen de défense pour permettre un rééquipement de la Bundeswehr. La solidarité européenne venant au secours de la pauvre Allemagne qui répugne à mettre un peu plus d’argent dans son armée ? Une approximation pour le moins étonnante, à moins que Berlin ne souhaite ce qui serait une révolution : c’est-à-dire le financement en commun des équipements opérationnels par les Européens, en passant par-dessus bord l’interdiction précisée dans le Traité. On a rarement connu les Allemands aussi audacieux… On croit rêver !

Une manière de miner l’initiative ?

Sur le fond, la proposition allemande est aussi détonante. Il est un fait que la PESCO a une portée plus politique, capacitaire qu’opérationnelle… Inutile de le nier. La faute en partie à Berlin qui a voulu l’ouvrir au maximum à tous les pays (2). Or, aujourd’hui, l’Union européenne ne dispose d’aucun instrument opérationnel permettant de remplir ses objectifs minimaux sécuritaires : par exemple, monter rapidement une opération de secours pour des citoyens européens, ou une mission d’interposition en Afrique ou en Asie (3). Et les récentes avancées en matière de défense l’ont été surtout au niveau capacitaire et industrie, peu au niveau opérationnel. La défense européenne marche à cloche pied. Et l’autre pied, la Chancelière vient d’essayer de le flinguer.

Manger son chapeau, négocier ou faire du troc

Maintenant que va-t-il se passer ? Emmanuel Macron accepte-t-il de manger son chapeau… Difficile. Angela Merkel, mettra-t-elle de l’eau dans son vin de la défense, pour être plus dur sur l’économie et la Zone Euro. C’est plausible. Mais cela pourrait retarder l’agenda français qui voulait signer le MoU de l’initiative européenne d’intervention d’ici la fin juin. Dernière solution : se passer de l’Allemagne. D’un point de vue opérationnel, cela parait possible, du moins au niveau terrestre. En matière aéronautique ou de satellites, c’est beaucoup plus délicat. Et en matière politique, ce serait un aveu sérieux d’échec du couple franco-allemand. Difficile à afficher aujourd’hui en plein Brexit, alors que plusieurs États membres affichent clairement une force d’euroscepticisme assumé.

(Nicolas Gros-Verheyde)

* Selon nos informations, ont été invités à participer à l’initiative : l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et l’Estonie.

Lire aussi : L’initiative européenne d’intervention prend forme. Dix pays participants ?

 

(1) Angela Merkel l’avait déjà fait mais de manière plus indirecte lors du salon aéronautique de Berlin.

(2) Un seul pays a choisi de rester en dehors : Malte. On ne peut pas dire que la défense européenne va en subir une perte énorme…

(3) Il existe bien les battlegroups, répondront les âmes charitables, mais leur inutilisation depuis plus de dix ans, malgré plusieurs demandes, les rend quasiment inopérants.

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Embargo bancaire sur l’Iran : la plainte de la Bank Mellat n’est pas justifiée (avocat général)

Tue, 05/06/2018 - 18:35
(B2) L'avocat général de la Cour de justice de l'UE, Paolo Mengozzi, a recommandé, le 30 mai, le rejet de la procédure intentée par la banque iranienne Mellat contre l'Union européenne demandant l'annulation des mesures générales prises au titre des sanctions contre l'Iran. Il tend ainsi à confirmer l'arrêt prononcé, en première instance, par le […]

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Le Conseil soutient la création d’une agence de cybersécurité

Tue, 05/06/2018 - 14:21
(B2) Les ministres des Télécom de l'UE doivent définir, le 8 juin, leur soutien à la transformation de l'ENISA en une agence européenne de cybersécurité, en apportant quelques modifications, légères, à la proposition de la Commission Dans son "approche générale" qui compte pas moins de 116 pages, le Conseil prend position sur la proposition déjà […]

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Libye. Il faut en finir avec la transition actuelle, passer aux élections, tourner la page (I. Ayala-Sender)

Tue, 05/06/2018 - 10:29
(B2) Présidente de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, l'eurodéputée espagnole Ines Ayala-Sender (S&D/PSOE), a pu se rendre quelques heures à Tripoli, récemment (1). Pour elle, le pays est prêt à des élections. Il a surtout besoin de passer à l'étape suivante, et quitter cette "transition" qui dure depuis 2011... Elle a aussi […]

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Un nouvel entrepôt pour les missions de gestion de crises de l’UE. C’est signé

Tue, 05/06/2018 - 10:05

La signature de la convention entre D. Eliasson (à gauche) et H. Hardeman (à droite) (crédit : MSB)

(B2) L’évènement est passé plutôt inaperçu dans le maelstrom de la situation internationale. Mais c’est une petite brique dans ce qu’on appelle « l’opérationnalisation » de la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne qui vient d’être posée.

Un nouvel accord signé avec la Suède

Hilde Hardeman, la directrice du Service des instruments de politique étrangère (FPI) de la Commission européenne et Dan Eliasson, le directeur général de l’Agence suédoise pour la protection civile (MSB), ont signé lundi dernier (28 mai), un contrat confiant à MSB la gestion de l’entrepôt stratégique de l’UE pour les missions civiles de gestion de crises comme pour les représentants spéciaux de l’UE. Objectif : stocker du matériel, l’acquérir éventuellement et l’acheminer vers le lieu de la mission aussi rapidement que possible. « Afin de lancer une mission rapidement et de la gérer de manière efficace et sûre, il est essentiel de disposer du bon équipement, de raccourcir le temps de réponse et de s’assurer que le personnel des missions dispose des conditions nécessaires pour travailler efficacement et en toute sécurité » souligne-t-on du côté européen.

Un premier essai en forme d’échec

Cette signature est l’aboutissement assez lent d’une réflexion au niveau européen. Un premier contrat pour un entrepôt avait été signé en 2013 avec une société allemande (lire : L’Union européenne aura son entrepôt permanent pour la gestion de crises). Mais cette première version s’est avérée loin d’être efficace. Ce dispositif n’a été utilisé qu’une fois… (pour la mission européenne EUBAM Libya à la mi 2013). Et encore. Les questions alors sont nombreuses : Est-ce que le contrat était trop limité ? Les conditions mises au déploiement trop strictes ? Le fournisseur pas adapté au contrat ou peu sérieux ? … sans doute un peu de tout, selon nos informations (lire : Faut-il revoir le fonctionnement de l’entrepôt ?). Le choix d’un fournisseur privé était sans doute une erreur. Tout comme toutes les conditions entourant son utilisation (uniquement pour les nouvelles missions, pour certains matériels uniquement…). En réalité, tout avait été prévu pour… ne pas vraiment utiliser l’entrepôt.

Un opérateur plus expérimenté

Une leçon a été tirée de ces erreurs. Les Européens ont désormais choisi un opérateur public, expérimenté, qui a un certain rayon d’action au niveau international : la Suède et son bras opérationnel pour les interventions de sécurité civile, MSB (lire : Un nouvel entrepôt pour les missions de gestion de crises, en Suède (V2)). « Créée en 2009, l’agence MSB a acquis, stocké, géré et transporté des équipements de et vers des opérations en Suède et dans le monde entier, pour entre autres l’UE et l’ONU » indique son directeur Dan Eliasson. « L’année dernière, en 2017, nous avons effectué 125 missions internationales (et 39 nationales). » « C’est grâce à leur expérience, leurs connaissances et leurs capacités que nous avons décidé de confier à MSB la gestion de l’entrepôt de l’UE pour les opérations civiles et de gestion des conflits » confirme Hilde Hardeman, la chef du service des instruments de politique étrangère (FPI) de la Commission européenne. « C’est une mission très importante. »

Tout le matériel ou presque pour une mission

Le nouvel entrepôt stratégique contiendra, entre autres équipements, des véhicules, des équipements informatiques, des téléphones satellitaires, des fournitures médicales, des médicaments et des casques. Il aura ainsi la capacité de lancer une nouvelle mission de 200 personnes dans les 30 jours. Il sera situé à Kristinehamn, où MSB a déjà mis en place des entrepôts de stockage et de logistique pour les opérations suédoises de protection civile dans le pays ou dans le monde. Sa superficie totale sera de 5000 mètres carrés. MSB favorisera également une « prise en compte accrue de l’environnement à prendre dans les missions », précise son directeur. L’accord signé avec l’UE prévoit en effet que « MSB pourra recevoir des déchets toxiques et les éliminer de façon écologique ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire notre fiche détaillée (B2 pro) L’entrepôt de gestion de crises (fiche)

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Carnet (04.06.2018). Fonds défense (rapporteur). Casques bleus. Belgique (Vigilant Guardian, Rafale). Royaume-Uni (industriels ). Turbulences (Mogherini). Burkina Faso (peine de mort). Ukraine (protection des civils). Donetsk (journaliste). Arménie ...

Mon, 04/06/2018 - 16:08
(B2) Parus récemment : Initiative d’intervention, Asile, Zone euro… Le ‘Oui mais’ de Angela Merkel aux propositions d’Emmanuel Macron Soutien aéronautique. Difficile de trouver une stratégie européenne commune (Monique Legrand-Larroche) Fonds européens contre Etat de droit : le nouveau mécanisme européen (blog) B2 complète son équipe… Un nouveau gouvernement italien, enfin ! Les ministères de […]

Cet article Carnet (04.06.2018). Fonds défense (rapporteur). Casques bleus. Belgique (Vigilant Guardian, Rafale). Royaume-Uni (industriels ). Turbulences (Mogherini). Burkina Faso (peine de mort). Ukraine (protection des civils). Donetsk (journaliste). Arménie (frontières). Macédoine (nom). Aide climat ACP. Défis mondiaux (Parly). Etat de droit Pologne (Verts, Walesa). Espagne (Premier ministre). A lire. Jobs est apparu en premier sur Bruxelles2.

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Initiative d’intervention, Asile, Zone euro… Le ‘Oui mais’ de Angela Merkel aux propositions d’Emmanuel Macron

Mon, 04/06/2018 - 13:00
(B2) « L'Europe doit être capable d'agir tant à l'extérieur qu'à l'intérieur pour être prise au sérieux dans le monde. L'Europe a envers ses citoyens non seulement une promesse de paix mais aussi de sécurité. Et nous devons la renouveler ». C'est l'engagement principal de la Chancelière allemande Angela Merkel qui a donné au quotidien […]

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