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Diplomacy & Defense Think Tank News

Flüchtlinge im Interview: Neue Heimat. Neue Zukunft

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 19/02/2016 - 00:00
In der Video-Reihe sprechen Flüchtlinge über ihre Hoffnungen und Ziele in Deutschland. Ahmed kam allein nach Deutschland. Jetzt studiert und arbeitet er.

Élections législatives et présidentielle en Ouganda : quels enjeux ?

IRIS - Thu, 18/02/2016 - 17:48

15 millions d’électeurs sont appelés à voter ce jeudi pour des élections législatives et présidentielle. Dans quel contexte se déroulent-elles et quels sont les enjeux ?
Le processus électoral se déroule dans le calme, même si l’environnement politique demeure tendu. C’est une élection très attendue par bon nombre d’Ougandais. La particularité de cette élection est l’enjeu de la participation de nouveaux électeurs. Il faut rappeler qu’au cours de la dernière élection présidentielle en 2011, environ 8 millions d’électeurs participaient au processus électoral pour 59% de suffrages exprimés. Cette fois-ci, ce nombre a remarquablement augmenté et quasiment doublé au cours de ces cinq dernières années, avec 7 millions de nouveaux électeurs. On parle aujourd’hui de 15 millions de votants potentiels. Cet enjeu est d’autant plus important que la majorité présidentielle est inquiète, même si tous les sondages confirment la position de leader et la réélection presque acquise de Yoweri Museveni. Mais si l’on prend en compte ce nouvel électorat, il faut être prudent sur l’ensemble des éléments avancés en termes de perspectives et d’issue définitive au scrutin. Il faut par ailleurs relever qu’en termes de population, ce sont environ 80% de jeunes ougandais âgés de 30 ans qui participent à ce processus électoral et qui n’ont connu qu’un seul président tout au long de leur vie. Il y a un besoin de changement. Aussi, si le principal candidat de l’opposition, Kizza Besigye, a mené une campagne qui a suscité à la fois l’intérêt et l’adhésion de la population, nous pouvons attendre de voir comment les choses vont se prononcer.

Quel bilan dressez-vous des 30 années au pouvoir du président Yoweri Museveni, à la fois sur le plan interne et international ? Est-il bien positionné pour briguer un cinquième mandat ?
Le bilan de Yoweri Museveni à la tête de l’Etat ougandais est mitigé mais globalement positif, notamment si l’on prend en compte les réalités qui ont présidé à sa prise de pouvoir. Ce dernier est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat qui a permis de mettre fin à quinze années de guerre civile, parfois ponctuées par des violences interethniques et interconfessionnelles. Mais le fait d’avoir pris le pouvoir et stabilisé le pays n’a pas eu que des résultats positifs. Il a profité d’un environnement politique très troublé pour durcir le système politique ougandais et ainsi éliminer de potentiels concurrents, ce qui fait que pendant longtemps, il n’y a pas eu d’ouverture politique conséquente en Ouganda. Sur le plan politique, on peut également mettre à son crédit le multipartisme et l’arrêt des hostilités interethniques et des violences interconfessionnelles. En tout état de cause, on peut voir qu’il a réussi à créer un environnement politique beaucoup plus stable.
Sur le plan sécuritaire, il a mis hors d’état de nuire une quinzaine de rébellions et a réussi à établir un climat de paix dans l’ensemble de son pays. Sur le plan économique, il a mené une bataille considérable, notamment en termes de construction d’infrastructures et de modernisation, même s’il faut rappeler les déséquilibres et les inégalités territoriales qui restent très persistantes en Ouganda. Le Nord et le Nord-Est du pays restent très sous-développés par rapport aux autres régions comme celles du Centre et de l’Ouest notamment. Selon les études menées par l’Enquête nationale auprès des ménages, le taux de pauvreté est de 5% pour la région du Centre, 9% pour la région de l’Ouest, 25% pour l’Est et 44% pour le Nord. Cette étude réalisée en 2012-2013 montre très bien l’inégale répartition des bénéfices qu’on peut accorder à Yoweri Museveni au cours de son administration. Il faut toutefois lui accorder quelques circonstances atténuantes, notamment dans la partie Nord du pays qui a été pendant longtemps sous la gouvernance sécuritaire du rebelle sanguinaire Joseph Kony et de son mouvement, l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Museveni est arrivé à stabiliser ces différentes régions mais il va maintenant falloir reconstruire l’entièreté du pays et réduire ces inégalités territoriales.
Ainsi, sur le plan interne, à la fois au niveau politique, économique et sécuritaire, Museveni a apporté au pays des réformes et des avancées considérables.
Sur le plan international, le président dispose d’une habilité diplomatique et d’une ouverture vis-à-vis de l’extérieur. S’il est au départ de formation marxiste, il s’est rapidement ouvert au libéralisme économique et a attiré les bonnes grâces de la communauté internationale. Les Etats-Unis ont vu en lui sa capacité à mettre en œuvre les recommandations formulées par le Fond monétaire international et la Banque mondiale. La mise en œuvre des recommandations du FMI et de la Banque mondiale a permis à son pays de continuer de bénéficier, jusqu’au cours des dernières années, de l’aide internationale à hauteur de 50 % du budget national. Museveni est un fin diplomate et un fin stratège qui est capable à la fois d’assurer sa stabilité politique, exerçant une fermeté à l’intérieur du pays en accordant moins d’ouverture politique vis-à-vis de l’opposition ou de la société civile, et de répondre aux attentes de la communauté internationale, notamment sur les grandes réformes structurelles en matière économique. Il faut aussi reconnaître que Museveni a longtemps bénéficié des foyers de tension dans la région : le génocide du Rwanda, la guerre en République démocratique du Congo, le Soudan qui ont particulièrement attiré l’attention de la Communauté internationale et absorbé les efforts de cette dernière.
En plus de ce bilan, qui est soutenable malgré la brutalité du régime, Yoweri Museveni peut compter sur la longue expérience de son parti, le Mouvement de résistance nationale (NRM), le soutien que lui apporte l’appareil de l’Etat et les ressources financières que ses concurrents n’ont pas pour être réélu à la magistrature suprême.

Quels sont les principaux défis à relever pour le pays ? Dans quelle mesure les résultats de ces élections peuvent impacter la fragile situation régionale ?
Yoweri Museveni a engagé un processus de développement en termes d’infrastructures et de renforcement des capacités de l’Etat, mais il reste des défis majeurs à relever, notamment dans le secteur de la santé et de l’éducation où un accent particulier devrait être mis. Les inégalités territoriales persistent entre le reste du pays et le Nord. Il va falloir, pour assurer l’équilibre et la cohésion nationale, renforcer le processus de développement dans ces régions afin de ne pas donner la possibilité aux ressortissants des localités d’avoir le sentiment d’être complètement à l’abandon.
On sait que l’environnement régional de l’Ouganda reste très instable au cours de ces dernières années. Le Soudan du Sud, qui partage les mêmes frontières avec l’Ouganda, n’est pas stabilisé et de très fortes violences armées subsistent au niveau de ces frontières. Le fait que la partie Nord et Nord-Est du pays soit sous-développée peut constituer un terreau favorable à des revendications sociales susceptibles de déboucher sur des actions armées, bénéficiant du soutien des groupes rebelles venant du Soudan du Sud. Les enjeux sont donc importants. Il faut réduire la pauvreté dans les zones rurales. En effet, si l’on parle d’avancées notables en matière de développement et d’indicateurs macroéconomiques en Ouganda, la pauvreté dans les zones rurales reste très importante et ces dernières sont très enclavées. Seules les régions du Centre, de l’ouest et les zones urbaines connaissent un développement fulgurant observable au cours de ces dernières années.
Sur le plan régional, il est nécessaire de revoir la diplomatie ougandaise. Si Yoweri Museveni se maintient au pouvoir, la diplomatie ougandaise ne pourra pas bouger les lignes fondatrices des questions sécuritaires dans la région, notamment au niveau du Burundi où la médiation du président ougandais a échoué, ce dernier n’étant pas accepté par les parties en conflit. Il n’a en effet pas le profil correspondant pour assurer la médiation au Burundi, lui-même s’accrochant au pouvoir, à l’instar de Pierre Nkurunziza, le président burundais. Museveni a été formé à la guérilla par des professionnels de l’insurrection au Mozambique, notamment les bras séculiers du Front de libération du Mozambique. Il a réussi à mettre hors d’état de nuire des régimes sanguinaires comme celui d’Idi Amin Dada ou de Milton Obote. Il a le profil d’un ancien chef de guerre et ne dispose pas de légitimité politique nécessaire pour peser dans les médiations notamment face à d’autres acteurs politiques de la région souhaitant se maintenir au pouvoir en violation des principes constitutionnels ou des accords de paix.

25ème journée du Livre politique

Fondapol / Général - Thu, 18/02/2016 - 16:28

La Fondation pour l’innovation politique est partenaire de la 25ème journée du Livre politique qui se déroulera le samedi 12 mars 2016 à l’Assemblée Nationale de 9h30 à 17h. Cette journée sera placée sous le thème « Que sera la politique demain ? ».

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"Eine Art Emanzipation von Deutschland"

SWP - Thu, 18/02/2016 - 15:46
Die mitteleuropäischen Visegrád-Staaten positionieren sich in der Flüchtlingspolitik offen gegen...

Clôture de la 10e session internationale Euro-Méditerranée (Siem)

IHEDN - Thu, 18/02/2016 - 15:33

La session internationale Euro - Méditerranée qui s’est déroulée à l’IHEDN du 11 au 18 février, a réuni un effectif de 28 auditeurs procédant de 17 pays ...

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Newest issue of Southeast European and Black Sea Studies now available

ELIAMEP - Thu, 18/02/2016 - 14:40

The most recent issue of Southeast European and Black Sea Studies is now available online. The issue includes a special section on the 20th Anniversary of the Dayton Accords, which ended the war in Bosnia in 1995, and all of these articles are free to access. Also included in the issue are timely pieces on the Common European Asylum System, Islam in the Balkans, and Religiosity in Turkey. You can also find articles on military reform in Albania, Greek-Turkish reconciliation projects, Cyprus in Turkish foreign policy and informal economy in Southeast Europe. A number of these articles are free to access.

Click here to see the whole issue.

The journal is also running an ongoing promotion where all articles related to Bosnia-Herzegovina are free to access through the end of March, through this link only.

François 1er au Mexique : Pape dérangeant, diplomate pèlerin

IRIS - Thu, 18/02/2016 - 11:52

Le pape a effectué les 14-18 février 2016 un périple pastoral qui l’a conduit à Cuba et au Mexique. Chacun a picoré ce qui lui convenait dans ce voyage comme dans les précédents. Chacun a donc laissé de côté ce qui lui paraissait incongru. S’agissait-il d’un déplacement diplomatique ? Oui, mais pour une part seulement. Le pape est chef d’Etat, responsable suprême du plus petit pays du monde, le Vatican. S’agissait-il d’un circuit à caractère religieux ? Bien évidemment. Ce mélange des genres n’est pas toujours facile à comprendre et à gérer, pour les observateurs politiques comme pour les acteurs de la vie catholique et chrétienne. Cette double dimension relève d’environnements différents. Ils sont pour François Ier sans doute complémentaires. Ce qu’ont bien entendu certains des interlocuteurs visités. Mais qui en dérange beaucoup d’autres.

Incontestablement, l’objet fondamental poursuivi par le pape au Mexique, comme hier en Centrafrique, à Cuba ou aux Etats-Unis, était d’ordre pastoral. Le catholicisme est contesté et érodé un peu partout, notamment par les évangélistes et les pentecôtistes en Amérique et en Afrique équatoriale ainsi que par la sécularisation des esprits en Europe. Il s’agit de relever ces défis en forçant les cadres de l’Eglise (catholique) à évangéliser, à sortir d’une pratique bureaucratique de leur foi. L’Amérique latine est pour le pape François l’axe d’une reconquête. Il est latino-américain et convaincu d’avoir été élu parce que ce continent est l’ultime bastion.

Il a manifestement bousculé la hiérarchie mexicaine en s’adressant au peuple catholique, aux familles, fussent-elles divorcées, à la jeunesse, aux autochtones et aux migrants, catégories traditionnellement tenues à distance des lieux d’autorité, laïques comme épiscopaux. Les différentes étapes de ce voyage mexicain ont été marquées par la volonté de toucher le plus grand nombre, les exclus et les plus pauvres. Le sanctuaire de la Guadalupe, la vierge brune, bannière du petit peuple. Ecatepec, banlieue ignorée de la capitale, victime de toutes sortes de désordres sociaux. San Cristobal de las Casas, épicentre du Mexique indigène, évêché de Samuel Ruiz, apôtre de la théologie de la libération, cœur des relégués en dépit des discours officiels valorisant, dans les livres, « la race de bronze ». Morelia, capitale du Michoacán, Etat bousculé par les rivalités entre narcotrafiquants. Ciudad Juarez enfin, dévastée par les guerres de proximité avec les Etats-Unis, symbole de la violence contre les migrants et contre les femmes.

Ce tour du Mexique qui n’avait rien de séduisant a effectivement déplu. Une publication catholique conservatrice, « Desde la Fe », a sévèrement critiqué le choix de ces étapes. Le cardinal archevêque de Mexico, qui personnifie l’Eglise installée dans ses meubles, complaisant dans un passé récent avec bien des personnages contestables [1], a été tenu à l’écart. Les autorités sermonnées chaque jour, rappelées à un examen de conscience sociale, ont essayé de capturer médiatiquement le pape. Le président Enrique Peña Nieto, membre d’un parti laïque et historiquement anti clérical, le PRI, a ouvert le palais présidentiel à un pape, pour la première fois [2]. François Ier s’est ainsi trouvé dans le lieu où ont été adoptées les premières lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat, à quelques mètres de la chambre mortuaire de celui qui en avait été l’initiateur, le président Benito Juarez [3]. L’épouse du chef de l’Etat, Angelica Rivera, malencontreusement vêtue de blanc, a corrigé sa tenue pour servir de mentor insistant au pape en visite dans un hôpital d’enfants malades. Cela n’a pas empêché le pape de canoniser une victime des guerres religieuses de la fin des années 1920.

La diplomatie sans doute, mais de surcroit. Et toujours accompagnée d’une orientation pastorale supérieure. L’étape cubaine, annoncée au dernier moment, en a déconcerté plus d’un. D’un baiser de paix entre pape et patriarche de toutes les Russies, le divorce de 1054 entre catholiques et orthodoxes aura été ringardisé, au risque sans nul doute assumé de faire grincer en Ukraine les dents des uniates. L’occasion a fait le larron. L’intérêt supérieur partagé est de défendre la chrétienté orientale, catholique comme orthodoxe, menacée dans le lieu d’origine commun, là où tout a commencé, ce qui suppose de fait un soutien, à tout ce qui peut l’empêcher, au régime de Damas et à son allié russe.

Cuba apparait une nouvelle fois comme un lieu de rencontre, de dialogue et de compromis. Le pape l’avait visité en 2015. Visite sanctionnant la normalisation de la vie chrétienne et catholique dans l’île. Visite saluant le rôle de Cuba dans le processus de paix colombien qui se déroule à La Havane. Visite confirmant le rôle de pont joué par le Vatican dans la réconciliation en cours des Etats-Unis avec Cuba. Cette osmose inattendue du communisme et de la religion ne peut que conforter tous ceux qui aux Etats-Unis souhaitent la levée de toutes les mesures d’embargo. Les secteurs républicains les plus réactionnaires et les Cubains de Miami les plus intransigeants ont été contraints d’avaler la pomme castriste avec la couleuvre papale.

Le pèlerinage mexicain a ouvert d’autres fronts diplomatiques. Deux des lieux symboliques visités par le pape, Ciudad Juarez et San Cristobal de las Casas, se trouvent aux bords extrêmes du pays. L’un donne sur les Etats-Unis et l’autre est une porte donnant sur l’Amérique centrale. Deux points géographiquement éloignés de plusieurs milliers de kilomètres, mais unis par un train au nom qui vaut toute explication, « La Bestia ». Le Mexique papal est un porte-avions qui doit ouvrir le passage aux plus défavorisés. « Tu es un pape latino-américain, tu nous comprends », lui a dit une jeune fille à San Cristobal de las Casas en présence de Mexicains bien sûr mais aussi de nombreux Guatémaltèques. François Ier a explicitement à leur intention cité une œuvre précolombienne, transfrontalière, le Popol Vuh. « L’aube a fait son chemin », leur a-t-il dit, « pour les peuples qui ont marché dans les ténèbres de l’histoire ». A bon entendeur, salut. L’entendeur ce sont les secrétaires d’Etat (les ministres) désignés par le président Peña Nieto pour marquer le pape à la soutane dans chacune de ses étapes. A toutes fins utiles, bien que le responsable de la sécurité, (ministre adjoint de l’intérieur et des affaires religieuses), Humberto Roque Villanueva, ait déclaré, avant l’arrivée du pape, « les paroles du pape auront un effet incontestable sur la société mexicaine. Mais le gouvernement de la République n’a aucune crainte particulière ». A suivre…

[1] Marcial Maciel, fondateur des Légionnaires du Christ.
[2] Mexique et Vatican ont rétabli leurs relations diplomatiques le 21 septembre 1992.
[3] Benito Juarez est mort en 1872 dans le Palais national, résidence officielle des chefs d’Etat.

Die sicherheitspolitische Logik kleiner Zahlen

SWP - Thu, 18/02/2016 - 11:01

Seit Ende des Kalten Krieges sind Europas Armeen kleiner geworden und haben Fähigkeiten eingebüßt. Verteidigungsbudgets schrumpften ebenso wie die Personalstärke der Streitkräfte und der Ausrüstungsumfang. Diese kleinen Zahlen erfordern eine eigene Logik, damit kritische Schwellen für Einsatzbereitschaft und Durchhaltefähigkeit nicht unterschritten werden. Zudem steigen die Kosten für Personal und Rüstungsgüter. Während sich die (sicherheits-)politischen Krisen in der Nachbarschaft der europäischen Staaten verschärfen, verlieren deren Streitkräfte zusehends an Interventionsfähigkeiten. Nur durch umfangreiche Kooperation der europäischen Streitkräfte und rüstungsindustriellen Kapazitäten lassen sich Defizite europäischer militärischer Handlungsfähigkeit kompensieren.

"Großbritannien hat vom Zuzug massiv profitiert"

SWP - Thu, 18/02/2016 - 10:54
Vier Körbe gegen den Brexit

Dr Thanos Dokos focuses on Greece and the refugee crisis in an interview with Deutsche Welle, 16/02/2016

ELIAMEP - Thu, 18/02/2016 - 03:30

Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos gave an interview on Deutsche Welle focusing on Greece and the refugee crisis. The interview was given on 16 February 2016 and is available here.

25/02/2016 : Dominique Reynié sera l’invité de l’émission « On en parle aux Bernardins » sur Radio Notre Dame

Fondapol / Général - Wed, 17/02/2016 - 18:27

Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, sera l'invité de l'émission « On en parle aux Bernardins », le jeudi 25 février à 10h45 sur l’antenne de radio Notre Dame (100.7).

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Les drones : Quels usages ? Quelles problématiques ?

IRIS - Wed, 17/02/2016 - 16:54

L’Association internationale du transport aérien a récemment qualifié l’essor des drones de « menace réelle et croissante » pour la sécurité des avions de ligne. Que cela révèle-t-il en termes de réglementation ?
On assiste actuellement à une croissance du nombre de drones utilisés, d’une part pour le loisir, ou par les autorités publiques, qu’elles soient civiles ou militaires. Pour ce qui est de la réglementation, celle-ci évolue régulièrement pour s’adapter à la croissance du marché. La réglementation française vient juste d’être modifiée par un décret de décembre 2015. On distingue les vols à vue et hors vue. Dans tous les cas de figure, les agglomérations ne peuvent être survolées sauf autorisation préalable, de même que les approches d’aéroport. Le plafond de vol est limité à 150 mètres. Les opérateurs de drones pour le compte d’exploitant doivent avoir un brevet de télépilote.
Au-delà de 150 mètres, les drones ne peuvent voler sauf si l’espace aérien est fermé et leur est réservé (cas de la protection des grands événements internationaux où l’espace arien est fermé pour permettre le vol des drones). Tout est ainsi fait pour assurer une sécurité maximum, mais le problème est que tout ceci est nouveau, la réglementation n’est pas toujours connue et le marché est en pleine expansion.
Sur le plan international, la question de l’insertion des drones est envisagée au niveau européen dans le cadre de la mise en place du ciel unique européen. Le programme technologique SESAR envisage d’ailleurs cette question de l’insertion de ces drones dans le trafic aérien qui n’est pas possible aujourd’hui. Il faut développer les technologies Sense and Avoid, c’est-à-dire la capacité du drone à détecter lui-même un obstacle et à pouvoir l’éviter. Il faudra ensuite que les drones soient certifiés. On peut imaginer que vers 2020, une insertion des drones dans le trafic aérien sera sans doute possible. Les Américains sont de leur côté en train de développer leur propre législation et il y a une bataille de normes à ce niveau.

Quelle est la réalité de l’utilisation des drones par les armées modernes ?
On assiste aujourd’hui à un développement exponentiel des drones dans le domaine militaire. Dans les années 1990-2000, seuls les Israéliens et les Américains possédaient des drones, et il faut bien dire que les Européens ont pris du retard. Aujourd’hui, des programmes de drones se développent partout dans le monde, en Europe bien sûr mais aussi dans les pays émergents.
Les drones font l’objet d’une classification selon plusieurs types. Il y a d’abord la classification en fonction des capacités des drones en termes de zones d’emploi. Premièrement, il y a les drones tactiques, utilisés en général par l’armée de terre sur le champ de bataille. L’armée de terre française vient d’ailleurs de décider d’acquérir un nouveau drone, le Patroller, fabriqué par Sagem. Il y a des drones plus stratégiques, de moyenne altitude et longue endurance (drone MALE), qui vont pouvoir voler plus haut pendant 24 heures et surveiller une aire plus étendue : ce sont les Reaper américains que l’on utilise au Mali par exemple. C’est dans cette gamme que l’on essaie de lancer un programme européen avec les Allemands et les Italiens. Il y a aussi des drones qui vont voler à très haute altitude et avoir une grande endurance comme le Global Hawk américain.

Quelles nouvelles problématiques l’émergence des drones soulève-t-elle par rapport à la nature de la guerre ?
La principale problématique n’est pas tellement le développement des drones de surveillance mais de savoir si les drones doivent ou non être armés. Il y a une très grande prudence sur ce sujet, notamment en France. On sait que les Américains ont fait une utilisation massive des drones Reaper, avec une politique d’assassinats ciblés qui a malheureusement engendré de nombreux dommages collatéraux. Cela a donné une très mauvaise presse aux drones car leur utilisation s’est faite en violation du droit humanitaire et ceci explique la réticence française sur le sujet. Mais en réalité, la question n’est pas liée au drone en lui-même mais à l’usage que l’on fait de cette arme. La vraie question est de savoir dans quel cas de figure il sera plus utile d’utiliser un aéronef habité ou un drone armé. C’est une question de nature opérationnelle qui peut être liée à la capacité plus grande d’un drone de franchir des défenses ennemies – c’est la problématique du drone de combat auquel réfléchit Dassault – mais également au risque que l’on fait prendre au pilote qui pourrait justifier l’emploi d’un drone.
Par ailleurs, grâce au développement des technologies de l’intelligence artificielle, on se dirige de plus en plus vers des engins qui ont une certaine forme d’automatisation. Les drones Harfang qui sont encore opérés par l’armée française étaient des drones qui avaient la capacité de décoller et d’atterrir automatiquement, sans que l’opérateur intervienne. Cela va se généraliser et pas uniquement dans le domaine militaire : nous ne sommes plus loin de l’avion sans pilote ou de la voiture sans conducteur. La vraie question est de savoir jusqu’à quel point un drone pourra ou non choisir sa cible tout seul. Il est évident que cela pose un problème juridique. Cette question est évoquée à la conférence du désarmement à Genève. Le principe tend à interdire une automatisation totale avec ce que l’on appelle les « killer robots ». Mais la question est plus complexe et dépasse la simple interrogation de la présence d’un opérateur dans l’opération. Toutes les solutions intermédiaires sont en réalité possibles entre un contrôle total par l’humain et une absence totale de contrôle. C’est à ce niveau que le débat existe, entre savoir ce qu’il faut autoriser et ce qu’il faut interdire. C’est un nouveau champ d’étude pour ceux qui travaillent sur les questions de maîtrise des armements.

Réforme des retraites : l'efficacité doit primer, selon l'Institut Montaigne

Institut Montaigne - Wed, 17/02/2016 - 16:19
Date de parution: Mercredi 17 Février 2016Auteur: Solveig GodeluckNom de l'editeur: Les EchosImage de l'editeur: Description: Pas de répit sur les retraites. Alors que la dernière réforme date de janvier 2014, à l'Institut Montaigne, on prépare déjà le prochain round, qui se tiendra vraisemblablement après la présidentielle de 2017. A l'horizon 2040, la dette cumulée des régimes de retraite par répartition représentera 18 % du PIB si rien n'est fait, alerte le think tank libéral. "Nous y consacrons une part de nos ressources plus importante que nos partenaires européens, ce qui revient à privilégier les personnes âgées par rapport aux jeunes", déplore Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut, qui présente ce mercredi ses propositions pour redresser les régimes. Il faut viser l'équilibre, exhorte-t-il, "sans hausse nouvelle des prélèvements ni des ressources publiques consacrées à ces régimes".Type de parution: L'institut est citéType de média: PresseLien: http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021700586961-reforme-des-retraites-lefficacite-doit-primer-selon-linstitut-montaigne-1200816.php

« Les enfants du chaos » – 3 questions à Alain Bertho

IRIS - Wed, 17/02/2016 - 16:17

Alain Bertho, anthropologue et professeur à l’université Paris-8, est spécialiste des phénomènes de mobilisations urbaines et émeutes, en France et dans le monde. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage « Les enfants du chaos : essai sur le temps des martyrs », paru aux Éditions La Découverte.

Vous constatez que les mobilisations populaires, aussi bien dans les vieilles démocraties que dans les pays où l’on vote depuis peu, n’ont pas de débouché électoral. Pouvez-vous expliquer ?

Nous vivons depuis plus de dix ans une période historique particulière à l’échelle mondiale, que j’ai qualifiée dès 2009 de « Temps des émeutes »(1) . Ce que nous avons appelé au XIXème et XXème siècle la politique, c’est à dire une puissance subjective collective permettant aux mobilisations de s’inscrire dans une stratégie vis-à-vis du pouvoir, n’est plus là. Avec la mondialisation financière, les États, quels que soient les régimes, se sont séparés de leurs peuples et ne rendent plus de comptes qu’aux marchés financiers ou institutions interétatiques. Les Grecs en ont fait la tragique expérience. Nous vivons un effondrement des dispositifs politiques de représentation.

Les souffrances comme les espoirs populaires se trouvent privés de débouchés et s’expriment par une rage collective dans des émeutes et des affrontements civils dont le nombre, qui n’a cessé d’augmenter jusqu‘en 2013, s’est stabilisé autour de 2000 par an. L’entre soi du personnel dirigeant comme l’institutionnalisation du mensonge d’État, souvent couplés à des formes diverses de corruption, ont fait des ravages dans la conscience des peuples. Si le pouvoir peut faire l’objet d’une critique sans concession, il n’est plus une perspective mobilisatrice. On l’a bien vu dans la séquence insurrectionnelle commencée en 2011 par le printemps arabe, les Indignés et Occupy Wall Street, prolongée en 2012-2014 par les mobilisations au Québec (printemps érable), en Turquie (Place Taksim), au Brésil, voire en Ukraine.

Mêmes les soulèvements vainqueurs, en Tunisie et en Égypte, n’ont pas été des révolutions au sens traditionnel. Les insurgés sont restés volontairement à la porte du pouvoir et ont laissé aux spécialistes la gestion, voire le sabordage de leur victoire. Podemos est la seule tentative de faire le lien entre mobilisation contemporaine et espace parlementaire. C’est passionnant, mais c’est maigre… et fragile. La puissance de mobilisation, dont ont fait preuve les peuples, est minée par les désillusions. Quand la politique reflue, c’est la religion qui afflue. Si, comme le dit Slavoj Žižek, aujourd’hui la fin du monde semble plus crédible que la fin du capitalisme, les révoltes sans espoir peuvent conduire sur le chemin du Djihad. On le voit en Tunisie qui est l’un des plus grands pourvoyeurs de combattants de Daech.

Vous évoquez la cohabitation de pléthore d’informations disponibles et de la sophistication de la mise en spectacle du monde. Qui va l’emporter ?

La politique n’est pas la seule victime de la mondialisation. Paradoxalement, l’ère de la communication planétaire et d’Internet a mis fin à l’espace public tel que l’avait décrit Habermas, c’est-à-dire l’usage public et sous contrôle public de la Raison. Les pouvoirs et les médias dominants ont des moyens sans précédents pour déconstruire le réel et produire un grand récit du monde qui impose sa logique et son vocabulaire, sa hiérarchie des informations, ses silences jalousement gardés. Les peuples subissent cette mise en spectacle tout en faisant l’expérience quotidienne de son décalage avec le réel.

Cette expérience est dévastatrice pour la crédibilité de toute parole « autorisée », que ce soit celle des gouvernants, des savants, des médecins, des enseignants… Nous vivons la crise du régime moderne de vérité qu’assurait l’espace public depuis les Lumières. Cette méfiance généralisée investit sa quête de vérité « alternative » dans cet outil formidable et terrible qu’est Internet. Formidable car il peut fonctionner comme le General Intellect qu’annonçait Marx. Terrible car il peut être – et il est déjà – le vecteur d’un nouvel obscurantisme.

Les Sciences sociales, qui sont les filles de la politique et de l’espace public, subissent de plein fouet au XXIème siècle cette crise de la vérité combinée au congédiement des peuples (et de la question sociale) par des pouvoirs engagés dans des logiques sécuritaires et guerrières. Elles sont une nouvelle responsabilité historique soulignée par Appadurai (2) : celle de la construction avec les peuples d’un savoir partagé et d’un nouveau récit collectif(3) .

En quoi l’organisation reste l’un des points sensibles de la radicalité contemporaine ?

La radicalité comme critique créatrice de l’état du monde et des dominations et comme espérance est indispensable à la bonne santé de l’humanité. Les grandes périodes historiques ont été de grands moments d’inventions contestatrices, de remise en cause des autorités installées et des certitudes. Cette radicalité là est le contraire du Djihad et de sa logique mortifère et désespérée.

La crise de la représentation et de la politique que nous subissons est aussi le signe d’une immense potentialité démocratique, réprimée non seulement par la militarisation du débat public mais aussi par l’autoritarisme procédurier de l’organisation de la vie sociale et du travail qui caractérise le libéralisme (4). Le rejet populaire des pouvoirs politiques ou économiques et de la bureaucratie est une conséquence de cette répression quotidienne de la puissance d’invention, d’expertise et de création des peuples.

C’est l’enjeu démocratique du siècle. Il ne s’agit plus de « prendre le pouvoir » mais de constituer les compétences des peuples comme une puissance organisatrice du commun et souveraine sur l’État. Les grandes mobilisations depuis quinze ans ont toutes été marquées par l’organisation de moments et de lieux d’échanges collectifs d’idées et de savoirs, du forum social mondial à la place Tahrir, de la Puerta del Sol à Occupy Wall Street, de l’échelle du monde à l’échelle des ZAD.

Une nouvelle figure de la politique comme puissance subjective et comme stratégie se cherche dans cette radicalité démocratique. Il lui manque aujourd’hui une forme organisationnelle qui identifie la mémoire, la pérennité et la puissance du commun au-delà des moments forts de mobilisation. On voit bien que les modèles partisans, tous issus du léninisme, ne correspondent plus à ses exigences. Ce sont les figures nouvelles en train d’émerger, sur plusieurs continents, qu’il nous faut travailler et faire grandir. Il y a urgence car seule l’émergence d’une telle radicalité démocratique peut faire face à la généralisation de la guerre et à la tentation d’une radicalité désespérée, meurtrière et suicidaire.

(1) BERTHO (Alain), Le temps des émeutes, Bayard, 2009.
(2) APPADURAI (Arjun), La condition de l’homme global, Payot 2013.
(3) BERTHO (Alain), « Les mots et les pouvoirs », Communications 2014/1 (94).
(4) GRAEBER (David), Bureaucratie, 2016.

Konferenz in Brüssel: Migration und Menschenschmuggel

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 17/02/2016 - 13:29
Kriege, Terrorismus, repressive politische Regime, chronische Armut und soziale Ungleichheit haben allein 2015 über eine Million Flüchtlinge und Migranten nach Europa getrieben. Insgesamt sind weltweit mehr als 60 Millionen Menschen auf der Flucht, die meisten von ihnen kommen aus dem Nahen und Mittleren Osten sowie aus Afrika.

Atlantico – Projet de loi Sapin II pour l’encadrement du lobbying : l’État et les parlementaires français oseront-ils aller plus loin ?

Fondapol / Général - Wed, 17/02/2016 - 12:48

Interview de Anthony Escurat, parue dans Atlantico le 17 février 2016. L'encadrement français du lobbying reste extrêmement lacunaire. Les propositions du projet de loi de Michel Sapin sur l'encadrement des activités économiques comblent le retard français. Toutefois, en se focalisant sur les "cadeaux" au lieu de se concentrer sur l'exigence de transparence des activités de lobbying, le projet de loi passe à côté du cœur du sujet.

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JO 2024 : pourquoi Paris a une bonne chance de l’emporter

IRIS - Wed, 17/02/2016 - 11:09

Après l’échec douloureux de Paris face à Londres en 2012, la voilà de nouveau candidate aux JO. Avec de meilleures chances ?
La défaite face à Londres a effectivement été un véritable traumatisme: la France a perdu à très peu de voix près, alors qu’elle était sûre de sa victoire. Mais avons appris de cet échec cuisant, les leçons de 2012 ont été retenues. Déjà, nous en avons fini avec cette arrogance, ou du moins cette naïveté de croire que parce que la France est le pays de Pierre de Coubertin, ou qu’elle n’a pas reçu les Jeux d’été depuis 1924, ou encore parce qu’elle s’est faite retoquer trois fois, cela lui donnerait une sorte de priorité pour organiser les Jeux de 2024.
Surtout, contrairement à 2012, c’est désormais le mouvement sportif qui est à la tête de cette nouvelle candidature et non pas les responsables politiques, avec le tandem Bernard Lapasset – Tony Estanguet. Les responsables politiques, la maire de Paris, le président de la République, le premier ministres et les ministres concernés, la présidente de région, etc. – soutiennent cette candidature, mais ils ont bien compris qu’il fallait laisser la préséance au monde sportif.

Gagner les Jeux, ce serait donc une affaire de lobbying ?
Evidemment, il faut partir avec un dossier très solide en matière de budget, d’équipements sportifs, d’infrastructures de transport et hôtelières, d’expérience dans l’accueil de grands événements sportifs internationaux. Mais les villes finalistes ont toujours des dossiers solides. Les trois fois précédentes, Paris a déjà produit un dossier stratégique et technique de qualité. C’est une capitale au rayonnement mondial, très bien desservie, qui possède déjà nombre des sites et équipements sportifs nécessaires, dont la candidature est soutenue par la garantie de l’Etat…
Mais lorsqu’il s’agit d’accueillir la commission d’évaluation du CIO, avoir un bon dossier ne suffit plus. Il faut aussi faire du lobbying –ce n’est pas un gros mot !- intelligent, insistant, constant jusqu’à la dernière minute pour faire valoir les atouts de Paris auprès de la centaine de membres du Comité olympique, qui sont aussi bien d’ex-athlètes que des représentants de fédérations sportives internationales et des politiques. Là, je suis très confiant dans les capacités du duo Lapasset-Estanguet, de grands pros. Le premier a ainsi réussi à faire inscrire le rugby à sept comme discipline olympique pour Rio 2016. Et le second s’est fait élire membre alors qu’il vient d’un sport assez confidentiel. Les deux ont donc su remporter des batailles d’influence olympiques, et ce n’était pas gagné d’avance! C’est de bon augure.

Que penser des concurrents de Paris ?
La mauvaise nouvelle, pour Paris, c’est l’abandon de Boston, choisie d’abord par le Comité olympique américain mais qui a renoncé vu l’hostilité de ses habitants, au profit de Los Angeles. La capitale californienne est plus redoutable car son dossier de faisabilité est béton, les Jeux qu’elle a déjà organisés en 1984 ont été un succès, et, aux Etats-Unis, les droits télé sont faramineux et les sponsors se bousculent. Mais cela reste une candidature par défaut, on ne sent pas d’enthousiasme. Par ailleurs, l’interventionnisme extraterritorial de la justice américaine dans les affaires sportives, notamment le «FIFA Gate», a certainement dû agacer plus d’un membre du CIO.
En Europe, Hambourg, qui était une sérieuse rivale, s’est finalement retirée à cause de la désapprobation des habitants. Budapest paraît un choix peu réaliste et Rome, en difficulté financière, n’offre pas toutes les garanties de fiabilité. Au bilan, il y a une fenêtre d’opportunité, Paris a de très bonnes chances de l’emporter.

La mobilisation des Français paraît cependant faible: le Comité olympique français espérait récupérer auprès du public 10 millions pour soutenir la candidature mais n’a récolté que moins de 700.000 euros pour le moment…
C’était un pari original que d’imaginer une campagne de financement participatif. Si ça n’a pas très bien fonctionné c’est sûrement à la fois parce que la somme recherchée paraissait aux gens trop énorme et aussi parce que l’événement est encore très loin pour le grand public. Pour autant, ce n’est pas parce que l’opération de crowdfunding a fait un flop que la population française ne veut pas des Jeux. Les Français et plus précisément les Franciliens soutiennent clairement l’ambition olympique de Paris, à plus de 65% selon les sondages. Et il y a un consensus d’adhésion de toutes les instances sportives et des politiques de droite comme de gauche. Nul doute qu’avec le temps, cette candidature va créer un effet fédérateur, fournira un souffle d’enthousiasme collectif dont le pays a bien besoin.

Les attentats à Paris, handicap ou paradoxal atout pour la candidature française?
Ni l’un ni l’autre. Je ne crois pas que le CIO s’affole sur les questions de sécurité. Des attentats peuvent se produire partout et la France sait sécuriser les grands événements. A cet égard, l’Euro 2016 de foot, qui se tiendra dans l’Hexagone cet été sera un bon test, évidemment scruté de près. A l’inverse, il ne faudrait pas s’attendre à une sorte de « prime compassionnelle » en faveur de Paris. La ville devra démontrer, comme ses rivales, sa compétitivité. La victoire s’arrachera avec les dents!

Propos recueillis par Gaëlle Macke pour Challenges

Kooperation mit religiösen Organisationen – aber wie?

Bonn, 17.02.2016. Die Frage nach dem Potenzial von Religion für nachhaltige Entwicklung soll am 17. und 18. Februar bei einer internationalen Konferenz des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) in Berlin erörtert werden. Der Titel der Konferenz – „Religionen als Partner für Wandel“ – legt nahe, dass Religionen grundsätzlich positiv auf die Erreichung von Nachhaltigkeitszielen einwirken. Das stimmt. Aber nur zum Teil! Religion kann zu nachhaltiger Entwicklung beitragen. Das zeigen beispielsweise erfolgreiche Kampagnen muslimischer Imame gegen Genitalverstümmelung von Frauen, die von religiös motivierten Nichtregierungsorganisationen geleistete humanitäre Hilfe in Krisengebieten und der Einsatz des Papstes für den Umweltschutz. Gleichzeitig können unterschiedliche religiöse Ausrichtungen Konflikte verschärfen. In der internationalen Politik hat sich so die Erkenntnis durchgesetzt, dass bestimmte gesellschaftspolitische Probleme nur gelöst werden können, wenn der Dialog mit diesen religiös motivierten Organisationen gesucht wird oder sie aktiv an der Suche nach Lösungen und ihrer Umsetzung beteiligt sind. Zur Erreichung der weltweiten Nachhaltigkeitsziele ist somit unter Umständen die Zusammenarbeit zwischen religiösen und staatlichen Organisationen im globalen Norden und Süden notwendig – auch in der deutschen Außen- und Entwicklungspolitik. Religion ändert die Welt - und die Welt ändert Religion Jede Religion, sei es das orthodoxe Christentum oder der wahabitisch geprägte Islam, passt sich ihrem jeweiligen sozio-kulturellen und politischen Kontext an. So trat beispielsweise auch die Evangelische Kirche in Deutschland, in den Gründungsjahren der Bonner Republik – aus Angst vor der Wiederholung des Scheiterns der Weimarer Republik – zunächst gegen die parlamentarische Demokratie ein. Heute ist sie ohne Zweifel eine Befürworterin der Demokratie. Das war nur durch kontinuierlichen Austausch zwischen Kirche und Politik möglich. So wandeln sich die politischen und gesellschaftlichen Vorstellungen von Religionen und Konfessionen über Zeit und Raum. Dementsprechend kann es in der internationalen Politik keine Blaupausen für die Zusammenarbeit mit bestimmten religiösen Gruppen und Organisationen etwa aus dem Christentum, Islam oder Buddhismus geben. Und dennoch können mindestens drei allgemeine Kriterien berücksichtigt werden. Erstens, religiöse Organisationen und ihre Gläubige sind nur dann eine Ressource für nachhaltige Entwicklung und Frieden, wenn sie auch zweckrational handeln können. Ihre Wertevorstellungen müssen nicht nur mit den Inhalten internationaler Kooperation wie die 2015 verabschiedeten Nachhaltigkeitsziele kompatibel sein, sondern auch im Sinne der Zielverwirklichung eingesetzt werden. Primat einer Zusammenarbeit sind somit nicht religiöse Werte, sondern der potenzielle Beitrag, den Geistliche, Gläubige und religiös motivierte Organisationen wie Islamic Relief zur nachhaltigen Entwicklung leisten. Ein Indiz für die Bereitschaft religiöser Organisationen sich auf eine funktionale Kooperation einzulassen sind bestehende Partnerschaften und Allianzen mit säkularen nichtstaatlichen Organisationen wie NGOs oder Gewerkschaften. Beziehen sich religiöse Organisationen nur auf die eigene Glaubensgemeinschaft, so kann dies darauf hindeuten, dass sie nicht für gemeingültige und breitenwirksame Entwicklungsziele einstehen. Zweitens gilt für religiöse Organisationen – noch mehr als für nicht-Religiöse –, dass Partnerschaften integriert gestaltet anstatt eindimensional und funktional auf ein Ziel ausgerichtet sein müssen. Beispielsweise können religiöse Organisationen ökologische Nachhaltigkeit fördern und gleichzeitig grundlegende Menschenrechte missachten. Das Dilemma internationaler Politik besteht hier darin, dass durch die Zusammenarbeit in Nachhaltigkeitsfragen der religiöse Akteur insgesamt legitimiert wird und somit der Eindruck entstehen könnte, dass auch Menschenrechtsverletzungen hingenommen würden. Außen-  und Entwicklungspolitik bietet sich nur an, diese (potenzielle) Instrumentalisierung zu minimieren und gleichzeitig mit anderen Politikmaßnahmen darauf hinzuwirken, dass Menschenrechtsorganisationen vor Ort gestärkt werden. Dies können auch liberale Strömungen innerhalb bestehender religiöser Organisationen sein. Drittens dürfen über einen Fokus auf religiöse Akteure politische Institutionen und Partner nicht in Vergessenheit geraten. Religiöse Organisationen agieren nicht im luftleeren Raum. Sie sind Teil eines Gemeinwesens, das politisch organisiert ist. Nur wenn politische Institutionen oder transnationale Netzwerke die Ideen und Ansätze von religiösen – wie anderen nichtstaatlichen – Organisationen aufgreifen, können Kampagnen gegen Hunger oder Basisdienstleistungen von religiös motivierten NGOs nachhaltig zu gemeinwohlorientierter Politik beitragen. In Ländern, beispielsweise, in denen religiöse Organisationen andere Ziele haben als der Staat, ist die finanzielle und organisatorische Unabhängigkeit religiöser Organisationen vom Staat eine wichtige Voraussetzung für wirksames, entwicklungsorientiertes Handeln.

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