You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Quel état des lieux diplomatique en Iran ?

IRIS - Fri, 20/05/2016 - 12:26

Vous revenez d’un séjour de plusieurs jours en Iran. À travers vos rencontres et vos conférences, quel climat social et politique avez-vous ressenti ? Les frictions entre les tendances réformatrices et conservatrices au sommet du pouvoir sont-elles aussi vives au sein de la société iranienne ?
J’ai effectivement séjourné en Iran, sur invitation de l’Iran-Eurica (Iranian Institute for European & American Studies), pour donner trois conférences au siège de l’Eurica, à l’Université de Téhéran et au Centre d’études stratégique de la présidence de la République à Téhéran. Les thématiques abordées portaient sur les conflits régionaux, la Syrie notamment, et sur les relations entre la France et l’Iran dans le conflit syrien. Mon dernier voyage en Iran remontant à plus de 10 ans, j’ai été particulièrement frappé par les changements visibles aussi bien à Téhéran que dans les villes que j’ai visitées. La capitale iranienne n’a cessé de grandir : les grattes ciels, les parcs, les jardins et la nouvelle autoroute ont fait de Téhéran une véritable mégapole, un développement d’autant plus impressionnant qu’il s’est produit sous embargo.
Mais ce qui m’a certainement le plus frappé, c’est de trouver une société plus ouverte, libérée même car, selon un haut dirigeant iranien, « la société s’est imposée au pouvoir politique ». Les jeunes, nombreux dans les restaurants et les coffee shops du Nord de la ville, ressemblent aux jeunes des quartiers branchés européens, le voile islamique étant seulement là pour respecter symboliquement l’ordre légal.
Je pense que l’Iran traverse une période de grande importance avec beaucoup d’espoirs et d’inquiétudes mélangés. Les dernières élections législatives et l’élection du Conseil des experts, qui a compétence pour choisir un nouveau Guide en cas de décès ou d’incapacité de l’actuelle autorité suprême, ont redistribué les cartes. Si le réformateur Mohammad Khatami a su promouvoir des notions telles que la démocratie, la société civile et le dialogue entre les civilisations, il n’avait pas l’habilité politique du président Hassan Rohani, un conservateur modéré longtemps proche du Guide, qui a réussi à façonner une grande alliance entre les réformateurs, les centristes et les conservateurs modérés. La défaite cuisante des proches du Guide à Téhéran et l’élimination des figures les plus dures du régime ont affaibli le Guide qui, de plus en plus, sort de son rôle d’arbitre suprême et prend position sur des sujets mineurs.
La rivalité entre les réformateurs et les conservateurs n’a pas pour autant disparu. L’élection du nouveau président du Parlement sera un enjeu important en la matière. M. Aref, chef de file des réformateurs, ancien vice-président de M. Khatami, mais aussi leader de la coalition « Espoir » qui a gagné la totalité des sièges de Téhéran, est bien placé pour être élu au poste de président du Parlement. Cependant, certains de mes interlocuteurs pensent que le président Rohani pourrait pencher en faveur de l’ancien président du Parlement Ali Laridjani, rallié au camp présideniel. La prochaine élection présidentielle ayant lieu dans un an, la cohésion de l’actuelle coalition sera déterminante pour la réélection du président Rohani, populaire à l’heure actuelle.

Alors que la France défend des positions « presque totalement alignées » sur l’Arabie saoudite, pour reprendre les termes du ministre des Affaires étrangères saoudien, les désaccords diplomatiques entre l’Iran et la France, notamment à propos de la Syrie, sont-ils insurmontables ? Y a-t-il des discussions sur un éventuel rapprochement des lignes politiques ?
L’agitation actuelle de l’Arabie saoudite est considérée en Iran comme une tentative de maintenir la région dans l’instabilité afin de modifier la position désormais stratégique des Etats-Unis. Il s’agit en effet de se tourner davantage vers l’Asie et l’Océanie plutôt que de se concentrer sur le Moyen-Orient où plus aucun pays ne peut menacer la sécurité d’Israël et où les besoins en pétrole provenant d’Arabie saoudite ne sont plus aussi importants qu’auparavant. Curieusement, les officiels iraniens, rencontrés à l’occasion de ma visite, cultivent l’espoir que la France joue un rôle de modérateur de la politique de l’Arabie saoudite, longtemps favorable à divers mouvements djihadistes.
Les Iraniens pensent que la France a plus de points communs avec l’Iran qu’avec l’Arabie saoudite en Syrie. Désormais, l’Iran et la France ont un ennemi commun : le terrorisme alimenté par l’Etat islamique et Al-Nosra (affilié à Al-Qaïda) et, au-delà, le djihadisme soutenu par différents milieux en Arabie saoudite. Si les Iraniens ne sont pas prêts à lâcher Bachar al-Assad – et se félicitent de ne pas l’avoir fait, sans quoi la Syrie et la Libye seraient aujourd’hui gouvernées par Daesh m’a affirmé un haut responsable iranien -, ils ne rejettent pas une élection libre sous la surveillance de l’ONU dans les zones tenues aussi bien par le régime que par l’opposition et dans les camps de réfugiés des pays voisins. C’est une position importante et je ne vois pas comment ceux qui sont pour une solution politique la refuseraient. Mais les Iraniens n’accepteraient pas que Bachar al-Assad soit exclu d’avance de se représenter, comme d’autres, à cette élection libre.

Quels sont les freins qui empêchent encore le décollage économique de l’Iran ? Comment les autorités iraniennes comptent-elles faire coïncider développement militaire, sanctions américaines et développement économique ?
Les Iraniens, l’homme de la rue aussi bien que les responsables politiques, ne sont pas satisfaits des lenteurs de la mise en œuvre du Barjam (l’accord global sur le programme nucléaire iranien). Les conservateurs, le Guide en tête, critiquent notamment « la duplicité » de l’administration américaine et la frilosité des milieux économiques européens. La réunion entre John Kerry et les dirigeants des principales banques européennes pour les assurer que leurs activités en Iran ne seraient plus sanctionnées par Washington, a été considérée par les Iranien comme un manque d’indépendance des milieux économiques européens vis-à-vis des Etats-Unis. Ils ne comprennent pas cette apparente frilosité car l’accord sur le nucléaire a été l’objet d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui, en même temps, a rendu caduque les anciennes résolutions qui instauraient des sanctions à l’encontre de l’Iran.
Au contraire, le camp présidentiel défend les acquis du Barjam et souligne le chemin parcouru. Plusieurs milliards d’avoirs iraniens ont déjà été débloqués et les sociétés étrangères rivalisent pour avoir une part de l’immense marché iranien. Des dirigeants européens et surtout asiatiques se succèdent en Iran et désormais, il n’est pas aisé de trouver une chambre d’hôtel à Téhéran. Des groupes de touristes européens, français en particulier, sont visibles aussi bien à Téhéran que dans les villes touristiques iraniennes d’une richesse inestimable.
Si les conservateurs américains ont trouvé un autre cheval de bataille contre l’Iran, à savoir son programme de développement de missiles balistiques, ce dernier n’est pas contraire à l’accord sur le nucléaire selon John Kerry lui-même. Il est donc hors de question que l’Iran cède sur ce point. Finalement, mis à part les Etats-Unis qui n’ont pas encore levé leurs sanctions unilatérales, rien n’empêche l’Iran de diversifier leurs achats d’armements pour ne plus dépendre de la Russie sur ce point.

Biodiversitätsforschung: Sozialwissenschaften unterrepräsentiert

Bonn, 20.05.2016. Der 22. Mai steht jedes Jahr im Zeichen des Internationalen Tags der biologischen Vielfalt. Der rasante Verlust biologischer Vielfalt ist auf den Menschen zurückzuführen. Aber gerade Sozialwissenschaftler, die sich u.a. mit den Auswirkungen des gesellschaftlichen Zusammenlebens der Menschen auf die Umwelt auseinandersetzen, sind in der Biodiversitätsforschung unterrepräsentiert. Klimawandel, die Zerstörung von Wäldern und wichtigen Lebensräumen, Verschmutzung und Übernutzung oder Wilderei tragen direkt zum Artenschwund bei. Indirekt üben noch andere Faktoren, Druck auf die Artenvielfalt aus. Zum Beispiel kann die steigende Nachfrage nach Fleisch nur durch die Gewinnung neuer Weideflächen und eine gesteigerte Produktion von Futtermitteln gedeckt werden. Natürliche Lebensräume und Biodiversitäts-Hotspots müssen weichen. Aber auch gut gemeinte Klimamaßnahmen, wie zum Beispiel der Anbau von Bioenergiepflanzen, können zum Verlust von Biodiversität beitragen, da sie große Landnutzungsänderungen erfordern.

Schätzungen zufolge verlieren wir bereits bis zu 2000 Arten pro Jahr. Und das ist nur eine grobe Schätzung, denn ein Großteil aller existierenden Arten wurde vermutlich noch gar nicht entdeckt. Insgesamt wissen wir immer noch wenig darüber, wie wir Biodiversität am besten schützen können und den politischen Akteuren mangelt es an Entscheidungshilfen.

2012 gründete die Staatengemeinschaft unter dem Dach der Vereinten Nationen daher die Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, kurz IPBES. IPBES ist ein zwischenstaatliches Gremium zur wissenschaftlichen Politikberatung, das sich mit Biodiversität beschäftigt – vergleichbar mit dem Weltklimarat IPCC. IPBES soll als Schnittstelle zwischen Politik und Wissenschaft unabhängige, glaubwürdige Informationen über den Zustand und die Entwicklung der Artenvielfalt, über die Ursachen des Verlustes und über mögliche Handlungsoptionen auswerten, um somit der Politik eine bessere Grundlage für informierte Entscheidungen zum Schutz der Artenvielfalt zu bieten.

124 Regierungen und 1000 Experten beteiligen sich an IPBES. Der erste große Bericht des Gremiums zur Artenvielfalt von Bestäubern wurde im Februar 2016 veröffentlicht. Er sorgte für Aufsehen und unterstreicht die Bedeutung der Artenvielfalt für das menschliche Leben: 40 Prozent der bestäubenden Insekten sind vom Aussterben bedroht. Obst, Gemüse, Samen, Nüsse und Öle, aber auch Kaffee und Kakao sind von diesen Bestäubern abhängig; insgesamt zwischen 235 und 577 Milliarden US-Dollar der globalen Nahrungsmittelproduktion.

Die Verbindungen zwischen Mensch und Artenvielfalt sind deutlich. Deshalb war die ursprüngliche Idee bei der Gründung von IPBES: Wissenschaftler unterschiedlichster Disziplinen – Naturwissenschaftler, Sozialwissenschaftler und Geisteswissenschaftler – sowie Vertreter indigener und lokaler Gemeinschaften sollten in diesem Gremium mitarbeiten. In der Realität sieht es anders aus. Schätzungen zufolge sind weniger als 10 Prozent der IPBES-Experten Sozialwissenschaftler. Wissenschaftler fordern aber eine Quote von mindestens 30 Prozent. Die ungleiche Verteilung spiegelt sich auch in der Biodiversitätsforschung insgesamt wider. Für Naturwissenschaftler stehen wesentlich mehr Forschungsgelder zur Verfügung, was wiederum den Pool der naturwissenschaftlichen Experten vergrößert.

Bislang werden 80 Prozent der Experten durch die Mitgliedsstaaten vorgeschlagen; 20 Prozent von Umwelt- und Wissenschaftsorganisationen. Es werden daher nur die Experten einbezogen, die bereits mit Regierungen zusammenarbeiten und als Biodiversitätsexperten anerkannt sind. Da die Terminologie der IPBES-Ausschreibungen sehr naturwissenschaftlich geprägt ist, fühlen sich bestimmte Wissenschaftsgruppen (z.B. Anthropologen oder Ethiker) nicht angesprochen. Doch das Gremium hat in seiner aktuellen Ausschreibung bereits umgesteuert. Über neue Netzwerke sollen auch Sozialwissenschaftler angesprochen und gewonnen werden. Letztlich liegt die Verantwortung dennoch wieder bei den Regierungen: Sie müssen die Experten nominieren.

Biodiversitätsforschung braucht Vielfalt. Um die Voraussetzungen für eine bessere Einbindung von Sozialwissenschaftlern zu gewährleisten, müssen dringend mehr Forschungsgelder für die sozialwissenschaftliche Dimension in der Biodiversitätsforschung bereitgestellt werden. Aber auch IPBES und die Mitgliedsstaaten müssen mehr Anstrengungen unternehmen, Experten zu mobilisieren und sorgfältig auszuwählen. IPBES hat den Anspruch, mit seinen Berichten und Bewertungen zukünftige Politik- und Forschungsagenden zu beeinflussen. Es wäre ein Zeichen, anzuerkennen, dass wir die globale Artenvielfalt nur schützen können, wenn wir auch die Vielfalt an Erfahrungen und wissenschaftlichen Methoden bei der Bearbeitung solch weitreichender Fragestellungen zusammen bringen.

Dieser Beitrag ist am 20.05.2016 auch auf den Seiten der Deutschen Gesellschaft für die Vereinten Nationen e.V. erschienen. Sie können ihn hier lesen.

Der Papst und Europa

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 20/05/2016 - 00:00
Papst Franziskus und die EU - ein Plädoyer für ein mutiges, offenes und zukunftsfähiges Europa

Thabo Mbeki: The Rise and Fall of Africa’s Philosopher-King

European Peace Institute / News - Thu, 19/05/2016 - 18:04

On Thursday, May 19th, IPI together with the Centre for Conflict Resolution of Cape Town, South Africa, cohosted the launch of a new book entitled Thabo Mbeki: The Rise and Fall of Africa’s Philosopher-King edited by Adekeye Adebajo.

Thabo Mbeki is considered by many as the most important African political figure of his generation and has been a dominant figure in South African politics for 14 years. A pan-African philosopher-king who spent two decades in exile, Mr. Mbeki, as president of Africa’s most industrialized state, set out a sweeping vision of an African Renaissance. As a liberation leader in exile, he was instrumental in his party’s anti-apartheid struggle. During the South African transition, he helped build one of the world’s most respected constitutional democracies. As president, despite some successes, he was unable to overcome South Africa’s inherited socioeconomic challenges, and his disastrous AIDS policies will remain a major blot on his legacy. He will, however, be remembered more as a foreign policy president for his efforts in peacemaking in Africa and in building continental institutions such as the African Union (AU) and the New Partnership for Africa’s Development (NEPAD). This book seeks to rescue him from South African parochialism and restore him to the pan-African pantheon.

Speaker:
Dr. Adekeye Adebajo, Executive Director, Centre for Conflict Resolution, Cape Town

Discussant:
Ambassador Princeton N. Lyman, Senior Adviser, United States Institute of Peace (USIP)

Moderator:
Ambassador John Hirsch, Senior Adviser, International Peace Institute

Zwischen allen Fronten: Syrien und der Traum vom Frieden

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 19/05/2016 - 16:39
Ist ein Traum legitim, auch wenn er noch so weit entfernt erscheint wie zurzeit der Traum vom Frieden in Syrien? Welche Hoffnung kann aufrecht erhalten bleiben, wenn man zwischen derart vielen Fronten steht, wie die syrische Bevölkerung?

Addressing the Refugee Situtation in Ethiopia

European Peace Institute / News - Thu, 19/05/2016 - 16:25

On Thursday, May 19th, IPI hosted a Humanitarian Affairs Series event featuring Ms. Clementine Awu Nkweta-Salami, UN High Commissioner for Refugees’ (UNHCR) Representative in Ethiopia, who focused primarily on the refugee crisis faced by the county within the context of contemporary forced displacement trends in the Horn of Africa.

Ethiopia currently hosts the largest number of refugees on the African continent, including refugees from Somalia, South Sudan, and Eritrea. The large-scale influx of refugees adds to an already multifaceted humanitarian crisis affecting host communities in Ethiopia. Moreover, it presents a number of challenges pertaining to mixed migration flows.

The event aims to raise awareness of the multiple and heightened challenges faced by UNHCR and its partners in supporting the host country in delivering lifesaving assistance to refugees and building their resilience.

Speaker:
Ms. Clementine Awu Nkweta-Salami, UNHCR’s Representative in Ethiopia

Moderator:
Dr. Els Debuf, Senior Adviser for Humanitarian Affairs at IPI

Applying the HIPPO Recommendations to Mali: Toward Strategic, Prioritized, and Sequenced Mandates

European Peace Institute / News - Thu, 19/05/2016 - 16:25

The past year has seen significant progress in Mali, with the signing of a peace agreement in June 2015 and the ensuing decrease in violence between the signatory parties. These achievements have allowed the UN to shift from prioritizing cease-fire monitoring to focusing its efforts on the implementation of the peace agreement. In the wake of this shift in context, the mandate of the UN’s Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA) is expected to be renewed in June 2016.

In light of the challenges faced by MINUSMA and the expected renewal of its mandate, the International Peace Institute (IPI), the Stimson Center, and Security Council Report co-organized a workshop on April 21, 2016, to give member states and UN actors the opportunity to develop a shared understanding of the situation faced by the UN in Mali. This workshop was the first in a series analyzing how UN policies and the June 2015 recommendations of the High-Level Independent Panel on Peace Operations (HIPPO) can be applied to country-specific contexts.

Participants agreed that MINUSMA must first and foremost continue to assist with the implementation of the peace agreement, while also ensuring that the population enjoys peace dividends. It was suggested that the mission’s political strategy focus on pursuing a more inclusive approach, building trust between the parties to the conflict, addressing spoilers and asymmetric threats, balancing between a political and a military approach, developing partnerships, enhancing capabilities, and identifying a completion strategy.

In addition, participants emphasized the importance of prioritization and sequencing to ensure that mandates are realistic and achievable. In the face of existing limitations, it was suggested that MINUSMA could achieve progress in linking the peace agreement’s security and political dimensions, supporting stabilization in the north, prioritizing DDR as part of a long-term strategy, clarifying the protection of civilians mandate, and coming to a joint understanding of what the return of state authority means.

Download

17ème Forum international sur le continent africain (Fica)

IHEDN - Thu, 19/05/2016 - 13:02

Le dix-septième Forum international sur le continent africain (Fica) de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et ...

en lire plus

Los medios de ejecución de la Agenda 2030: la contribución de España

Real Instituto Elcano - Thu, 19/05/2016 - 05:53
ARI 37/2016 - 19/5/2016
Gonzalo Fanjul
Los Objetivos de Desarrollo Sostenible constituyen una agenda de progreso global que escapa el ámbito exclusivo de la cooperación. Aplicarla tendrá implicaciones políticas institucionales, políticas y financieras que deben ser aclaradas cuanto antes.

Séminaire de rayonnement à Bruxelles

IHEDN - Wed, 18/05/2016 - 23:01

The resolution of the Syrian conflict and the European Union ... 

en lire plus

Fond de dotation[scald=31:sdl_editor_representation]

IHEDN - Wed, 18/05/2016 - 14:59

Diffuser des connaissances, former à l’esprit de défense, sensibiliser aux questions internationales est le cœur de métier de l'IHEDN.
Ces sujets touchent tous les citoyens, acteurs du secteur public comme du secteur privé, appartenant à la sphère militaire comme à la sphère civile. L’Institut, à travers ses différentes actions de formation, est donc au cœur de la construction de la résilience et fonde son projet pédagogique sur une approche globale de ces problématiques et l’instauration d’un débat fécond et ouvert.
Les entreprises qui partagent nos valeurs et nos objectifs peuvent nous rejoindre et devenir nos partenaires, que ce soit par le parrainage d’événements ou d’activités ponctuelles, ou encore par un engagement plus substantiel dans la durée.
Pour ce faire, elles peuvent soutenir l’Institut par le mécénat, au travers du Fonds de dotation de l’IHEDN.
Créé en 2010, le Fonds de dotation de l’IHEDN a pour objectif de porter pour l’Institut le développement de nouveaux axes d’action :

  • Recherche académique à travers la création de deux Chaires, travaillant sur les thèmes du cyber et de l’économie de défense
  • Actions au profit des jeunes dans une perspective de diffusion de l’esprit de défense et de développement des valeurs républicaines liées à la cohésion nationale et à la citoyenneté 
Logo logo_fondsdedotation_ihedn_petit.jpg Contact Président du conseil d'administration : Guy Rupied Adresse ecole militaire Téléphone 01 44 42 41 03 Adresse mail bertrand.demandre@fdd-ihedn.fr Adresse site internet Fond de dotation

España y la UE ante la Agenda 2030: ¿quién hace qué?

Real Instituto Elcano - Wed, 18/05/2016 - 14:51
ARI 36/2016 - 19/5/2016
Aitor Pérez
La participación de España en la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible, como la de otros países europeos, implica no sólo movilizar presupuestos, instituciones y normas nacionales, sino también adoptar posiciones nacionales sobre presupuestos, instituciones y normas de la UE.

Volle Kraft voraus: Forschung für transformative Klima-Governance nach „Paris“

Bonn, Berlin, 18.05.2016. Als Bundesumweltministerin Hendricks vor gut zwei Wochen in New York mit Frankreichs Präsident Hollande, der brasilianischen Präsidentin Rousseff, US-Außenminister Kerry und einer Vielzahl weiterer Staatschefs und Regierungsvertreter zusammenkam, um in einer feierlichen Zeremonie das Pariser Klimaabkommen zu unterzeichnen, besiegelte sie damit einen der wichtigsten multilateralen Verträge der jüngeren Geschichte. Kaum dass die Tinte getrocknet ist, treten nun zum ersten Mal nach der Paris-Konferenz die Unterhändler zusammen, um den komplexen Prozess der internationalen Klimapolitik weiter voranzubringen. Vom 16. bis 26. Mai verhandeln sie in Bonn über die Umsetzung der in Paris gefassten Beschlüsse. Die Bonner Klimakonferenz ist somit der erste Lackmustest für das Paris-Abkommen – wird es sich als „historisch“ erweisen, wie nach dem Pariser Gipfel bejubelt, oder bleibt es ein Papiertiger?

Dies bleibt abzuwarten. Unterdessen treiben die an der Klimapolitik interessierten Wissenschaftler die gleichen Fragen um wie vor dem Pariser Gipfel, wenn auch in einer sich verändernden politischen Landschaft: Wie können Klimapolitiken entwickelt und umgesetzt werden, die sich gleichsam als effektiv und legitim erweisen? Welche Institutionen und Verfahren sind erforderlich, um Klimapolitik gerecht und fair zu gestalten – international wie innerhalb von Gesellschaften, für heutige ebenso wie für zukünftige Generationen? Wie kann Politikkohärenz über die für Klimapolitik und nachhaltige Entwicklung einschlägigen Sektoren erreicht werden,  etwa hinsichtlich Wasser, Energie, Landnutzung oder Urbanisierung? Und was befördert oder behindert ein effizientes Zusammenspiel der entsprechenden Politiken auf unterschiedlichen Handlungsebenen – global, national und lokal? Wann ist Klima-Governance letztlich transformativ in dem Sinne, dass sie über "begrüntes" business as usual hinausgeht?
Forscher streben danach, funktionsfähige Lösungen zu finden: Für die  Unterstützung und Legitimität für transformative Politiken, bei der Koordination unterschiedlicher Akteure über verschiedene Bereiche und Ebenen der Politikgestaltung, bei der Analyse von Narrativen, die eine Transformation unterstützen können. Es ist deshalb von größter Bedeutung, die Kontexte zu verstehen, in denen Klimapolitiken und die Institutionen, die sie bestimmen, entwickelt werden. Welche Diskurse konkurrieren, was funktioniert in verschiedenen Politik- und Rechtssystemen, in wirtschaftlichen ebenso wie in kulturellen Kontexten? Sozialwissenschaftler spielen eine entscheidende Rolle, wenn es darum geht, ein besseres Verständnis für die Herausforderungen zu entwickeln, die sich politischen Entscheidungsträgern bei der Umsetzung der Pariser Ergebnisse stellen. Mit ihrer Hilfe können geeignete Anknüpfungspunkte für wissenschaftliche Erkenntnisse gefunden und Klimapolitiken unterstützt werden, die sowohl effizient und effektiv als auch legitim und fair sind.

Vor diesem Hintergrund haben das Deutsche Institut für Entwicklungspolitik (DIE) und das Forschungszentrum für Umweltpolitik (FFU) der Freien Universität Berlin zu einer großen internationalen Fachkonferenz über transformative Klima-Governance "nach Paris" eingeladen („Transformative Global Climate Governance 'après Paris'“) eingeladen. Sie findet am 23. und 24. Mai parallel zur Bonner Klimakonferenz an der Freien Universität statt und bringt eine Reihe der weltweit führenden Köpfe der Governance- und Transformationsforschung mit etwa 200 Sozialwissenschaftlern zusammen, um ihre Forschung im Lichte der Pariser Ergebnisse zu diskutieren.

Die Konferenz berücksichtigt, dass Klima-Governance im Fokus breiterer, vor allem normativer Debatten über eine globale Transformation in Richtung Nachhaltigkeit steht. Da es kein Patentrezept für transformative Governance gibt, müssen unterschiedliche Möglichkeiten identifiziert und erörtert werden, wie etwa technologische Entwicklungspfade und soziales Verhalten verändert und Zielkonflikte gemanagt werden können, um strategische Politikgestaltung und Innovation zu erreichen und um gesellschaftliche Teilhabe zu organisieren.

Angesichts dieser komplexen Herausforderung mit all ihren Unsicherheiten und Widersprüchen ist sich die Forschungsgemeinschaft sehr wohl bewusst, dass sie keinen Königsweg aufzeigen kann. Damit künftige Klima-Governance transformativ sein kann, wird sie strategische Top-down-Planung mit ambitionierten Zielen und langfristiger Vision  mit einer Vielzahl dezentraler Bottom-up-Initiativen kombinieren müssen, die progressiven Inkrementalismus und Innovation voranbringen. Die Interpretation der Einzelheiten, die aus der Pariser Klima-Agenda und den Institutionen des UN-Klimaregimes hervorgehen sowie die Fortentwicklung und Umsetzung ambitionierter Klimapolitiken bedürfen anspruchsvoller Transformationsforschung. Nach Paris gilt es also nicht nur für politische Entscheidungsträger einen Gang höher zu schalten und Gas zu geben, sondern auch für die Forschungsgemeinschaft!

Clara Brandi ist wissenschaftliche Mitarbeiterin in der Abteilung "Weltwirtschaft und Entwicklungsfinanzierung" am Deutschen Institut für Entwicklungspolitik (DIE). Steffen Bauer ist wissenschaftlicher Mitarbeiter in der Abteilung "Umweltpolitik und Ressourcenmanagement" am Deutschen Institut für Entwicklungspolitik (DIE). Klaus Jacob ist Forschungsdirektor am Forschungszentrum für Umweltpolitik (FFU) der Freien Universität Berlin (FU Berlin).

How Mass Atrocities End: What are the Lessons from the Past for Today?

European Peace Institute / News - Tue, 17/05/2016 - 21:00

On Tuesday, May 17th,  IPI together with the World Peace Foundation cohosted a policy forum event to discuss how lessons from the past can help us better engage current threats of mass atrocities.

The policies that have developed since the 1990s within the “international community” to respond to threats of mass atrocities—defined as widespread and systematic violence against civilians—were primarily crafted in response to the question: What can we do to help prevent, mediate, or halt mass violence? This panel begins from a different perspective, asking instead: How have past episodes of mass violence actually ended? Posing this question in the context of past cases, panelists discussed patterns of who has had the authority and capacity to have an impact on ending mass violence and under what conditions. Bringing the discussion into the present, the panel further addressed how lessons from the past can help us better engage threats of mass atrocities today.

Speakers:
Dr. Alex de Waal, Executive Director, World Peace Foundation and Tufts University
Dr. Bridget Conley-Zilkic, Research Director, World Peace Foundation, and Assistant Professor, Tufts University
Professor Noel Twagiramunga, Visiting Assistant Professor, University of Massachusetts—Lowell
Mr. Ben Majekodunmi, Senior Officer, United Nations Executive Office of the Secretary-General

Moderator:
Dr. Adam Lupel, Vice President, International Peace Institute

Pages