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Diplomacy & Defense Think Tank News

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IHEDN - Tue, 05/07/2016 - 12:25
Partenaire Institutionnel

LA FMES

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Nicht eingefroren!

SWP - Tue, 05/07/2016 - 11:29

Die Annexion der Krim, der Krieg im Donbas und die Krise im Verhältnis zu Russland absorbieren seit 2014 einen Großteil der Aufmerksamkeit Deutschlands und der EU. Dabei gibt es in der östlichen Nachbarschaft vier ungelöste Territorialkonflikte, die sich seit 2014 zum Teil sehr dynamisch entwickelt haben. Die Autorinnen und Autoren dieser Sammelstudie fragen nach der Rolle russischer Politik in diesen Konflikten, ihren historischen Hintergründen, relevanten Akteuren und deren Interessen und nach dem Zusammenhang zwischen Konfliktebene und geopolitischem Kontext – sie zeichnen so ein nuanciertes Bild des Konfliktarchipels in der östlichen Nachbarschaft der EU. Dabei kommen sie zu dem Schluss, dass sich die Bedingungen für konstruktive Konfliktbearbeitung in allen vier Fällen seit 2014 verschlechtert haben. Dies liegt jedoch nicht nur am geopolitischen Kontext, sondern auch an lokalen Faktoren. Russland spielt eine ambivalente Rolle. Es nutzt alle vier Konflikte systematisch, um seinen Einfluss auf die betroffenen Staaten zu wahren – ohne dabei jedoch die Konfliktdynamiken vollständig zu kontrollieren. Die Autorinnen und Autoren empfehlen der EU eine nuancierte Politik der Konfliktbearbeitung, die nicht nur den internationalen Kontext beachtet, sondern kontextsensibel lokale Faktoren berücksichtigt. Mittelfristige Ziele einer solchen Politik reichen von der Wahrung bestehender Interaktionsmöglichkeiten (Transnistrien) über De-Isolation (Abchasien und Südossetien) bis hin zu De-Eskalation und Konfliktprävention (Berg-Karabach).

Les Chrétiens du Moyen-Orient à l'heure de DAECH

Centre Thucydide - Mon, 04/07/2016 - 22:21

Les Chrétiens au Moyen-Orient, héritiers d'une longue histoire et plus nombreux que jamais en valeur absolue (dix à quinze millions), y sont devenus très minoritaires (moins de 4% de la population du Moyen-Orient). Les conflits du Moyen-Orient au XXe siècle (conflit israélo-arabe, guerre du Liban, guerres du Golfe) ont entraîné des départs massifs. L'actuel retour à la « dhimmitude » (droits et devoirs du statut de minorité) imposé par Daech sur son territoire est l'aboutissement radical d'une islamisation générale de l'espace public et des sociétés depuis les années 1970. Dans ce sombre contexte, on ne peut que remarquer leur importance particulière au Liban et en Egypte. La vitalité religieuse et sociale des Chrétiens du Moyen-Orient, l'existence de deux millions de Chrétiens non autochtones dans le Golfe et enfin le développement de diasporas actives montrent qu'on ne saurait les réduire à leurs départs.

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Les Chrétiens du Moyen-Orient à l'heure de DAECH

Centre Thucydide - Mon, 04/07/2016 - 22:21

Les Chrétiens au Moyen-Orient, héritiers d'une longue histoire et plus nombreux que jamais en valeur absolue (dix à quinze millions), y sont devenus très minoritaires (moins de 4% de la population du Moyen-Orient). Les conflits du Moyen-Orient au XXe siècle (conflit israélo-arabe, guerre du Liban, guerres du Golfe) ont entraîné des départs massifs. L'actuel retour à la « dhimmitude » (droits et devoirs du statut de minorité) imposé par Daech sur son territoire est l'aboutissement radical d'une islamisation générale de l'espace public et des sociétés depuis les années 1970. Dans ce sombre contexte, on ne peut que remarquer leur importance particulière au Liban et en Egypte. La vitalité religieuse et sociale des Chrétiens du Moyen-Orient, l'existence de deux millions de Chrétiens non autochtones dans le Golfe et enfin le développement de diasporas actives montrent qu'on ne saurait les réduire à leurs départs.

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L'Union européenne et la crise ukrainienne

Centre Thucydide - Mon, 04/07/2016 - 22:19

Pour l'Union européenne, la crise ukrainienne n'est pas seulement militaire. L'UE et la Russie s'opposent aussi en matière énergétique (la fourniture de gaz), de concurrence (le cas Gazprom) ou agricole (l'embargo russe). Les difficultés d'application du Protocole de Minsk prouvent que l'Union ne peut compter sur sa puissance militaire. Toutefois, elle dispose de son expertise juridique, ce qui peut l'aider. Gazprom semble prête à négocier avec la Commission qui l'accuse d'abus de position dominante. La contestation russe de la législation énergétique européenne devant le juge de l'OMC ne pourra pas être invoqué par Gazprom devant la CJUE. L'accord d'association UE-Ukraine impose la norme européenne face à la norme russe. Cette expertise normative est une autre forme de puissance.

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L'Union européenne et la crise ukrainienne

Centre Thucydide - Mon, 04/07/2016 - 22:19

Pour l'Union européenne, la crise ukrainienne n'est pas seulement militaire. L'UE et la Russie s'opposent aussi en matière énergétique (la fourniture de gaz), de concurrence (le cas Gazprom) ou agricole (l'embargo russe). Les difficultés d'application du Protocole de Minsk prouvent que l'Union ne peut compter sur sa puissance militaire. Toutefois, elle dispose de son expertise juridique, ce qui peut l'aider. Gazprom semble prête à négocier avec la Commission qui l'accuse d'abus de position dominante. La contestation russe de la législation énergétique européenne devant le juge de l'OMC ne pourra pas être invoqué par Gazprom devant la CJUE. L'accord d'association UE-Ukraine impose la norme européenne face à la norme russe. Cette expertise normative est une autre forme de puissance.

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Irak : « L’attentat à Bagdad est lié à la reprise de la ville voisine de Fallouja »

IRIS - Mon, 04/07/2016 - 17:08

Daesh n’avait pas commis d’attentat aussi sanglant en Irak depuis un an. Comment peut-on décrypter cet événement tragique en plein cœur de Bagdad ?

Cet attentat est directement lié à la situation militaire en Irak et plus précisément à la reprise récente de la ville de Fallouja par l’armée irakienne. Depuis un an, on assiste à un recul net de Daesh dans les villes irakiennes. Tikrit, d’abord. Puis Ramadi. Et maintenant Fallouja. C’est en réponse à cette défaite militaire que cet attentat a été perpétré. Car Fallouja n’est pas une ville comme les autres pour Daesh.

Pourquoi ?

Fallouja est une ville symbolique située à 40 kilomètres à peine de Bagdad. C’est comme si Fallouja était dans la banlieue de Bagdad. C’était une ville à majorité sunnite. C’est là que la branche irakienne d’Al-Qaïda s’est formée en 2003 avant de devenir progressivement l’Etat islamique en Irak et au Levant puis l’Etat islamique. C’est donc une perte très symbolique pour les combattants de Daesh.

En conséquence, peut-on dire que cet attentat a été commis pour remobiliser les troupes de Daesh ?

Oui. Le mouvement veut réaffirmer qu’il existe. Comme tous les attentats, il s’agit d’un outil de communication interne. Daesh veut envoyer un signal à ses partisans en Egypte, en Libye, un peu partout. Il veut marquer les esprits. Daesh dispose encore de cellules à Bagdad. Le groupe aurait donc très bien pu attaquer un consulat. Mais là, il a choisi de s’en prendre à un marché très populaire en plein ramadan. Le but était de faire quelque chose de spectaculaire.

Cet attentat peut-il, à votre avis, déstabiliser le pouvoir en place en Irak ?

Je ne crois pas que ce type d’attentat va intimider. Au contraire, cela risque plutôt d’encourager l’État irakien à lutter contre Daesh, notamment en visant désormais la ville de Mossoul. Le Premier ministre irakien est soutenu par la population et la communauté internationale.
Quant à l’armée, elle ne ressemble plus à ce qu’elle était en 2014. La coalition internationale a aidé à fond à sa reconstruction et à sa formation. Quarante milliards de dollars ont été investis pour acheter de l’équipement. Elle dispose désormais d’hélicoptères et d’avions de combat de type F16. Tout cela concourt à penser que Bagdad et l’Irak sont aujourd’hui dans de meilleures conditions pour lutter contre Daesh que la Syrie voisine.

ELIAMEP and four other Greek institutions discuss the evolution of Sino-Greek relations

ELIAMEP - Mon, 04/07/2016 - 13:42

Sino-Greek relations have been growing rapidly over the last decade. In the wake of the Olympic Games hosted by Athens in 2004 and Beijing in 2008, but above all since the COSCO investment in the Piraeus sea port the two countries have come a long way from initial contacts to developing a close economic and political relationship. This is the view of the Greek Consortium for Chinese Studies, which brings together the Institute of International Economic Relations (IIER),  the Institute of International Relations (IIR) of the Panteion University, the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), the Political Science and International Relations Department of the University of the Peloponnese, and the Department of Mediterranean Studies of the University of the Aegean.

The two countries have been coming closer together despite the economic slump in Greece and notwithstanding some challenges in relation to the COSCO investment in Piraeus. These difficulties have not discouraged China which remains fully committed to developinig its relationship with Greece. Beijing’s One Belt One Road (OBOR) vision is also a major factor to be reckoned with, as Piraeus is one of the key hubs on trade routes between China and Europe.

How is Athens contributing to making the best of the vast potential of Sino-Greek relations? Despite some persistent issues with regard to the Piraeus project, particular attention has been paid to co-operation between Greek shipping businesses and Chinese shipyards, even if Greece as a whole could have benefited to a larger extent from this significant sector of the economy. Growing numbers of Chinese visitors to Greece are yet another encouraging sign of an ever-closer partnership. On the flip side, prospects of boosting Greek exports to China remain limited, despite the fact that the latter has the second largest economy worldwide with a gigantic $6 trillion GDP.

The upcoming visit of Greek Prime Minister Alexis Tsipras coincides with the tenth anniversary of the 2006 Joint Communiqué between the People’s Republic of China and the Republic of Greece on the Establishment of a Comprehensive Strategic Partnership. This could well herald the start of a new phase in Sino-Greek relations, one that would help maximise mutual benefits. The  Consortium for Chinese Studies highlights the following steps worth considering:

  1. Confirming the role of Greece as a strategically important hub on the Maritime Silk Road (MSR) between East Asia and Europe, through the promotion of high-quality logistics services and intermodal transport, upon the speedy completion of the Piraeus port authority privatisation deal.
  2. Re-confirming the potential of Greece with a view to foreign investment, with the development of strong links between Chinese and Greek enterprises. It is noted that at present a number of competitive local businesses in Greece lack the size to link up to Chinese partners.
  3. Systematic support to be provided to Greek businesses interested in entering the Chinese market. However, this should be pursued on the basis of a comprehensive long-term strategy and not as one-off attempts, which has largely been the case so far. Growing domestic demand, in conjunction with Greece’s positive image in China, could play a significant part in the promotion of Greek exports. Notably, at present China is the destination of a meagre 2 percent of Greek exports.
  4. Further facilitating the flow of Chinese tourists to Greece through easier access, as China’s outward tourism has been rapidly growing.
  5. Devising a full-fledged strategy for co-operation between Greek and Chinese cultural and research/academic institutions.

 

Dr Eleni Panagiotarea writes about Greece and the EU on Clingendael EU forum

ELIAMEP - Mon, 04/07/2016 - 13:35

Greece has been treading a difficult path. Historically, support for the EU has come with tangible and intangible benefits: stability, prosperity, a protecting framework, a seat at the big table. However, membership of the inner sanctum, the single currency, has triggered following the ‘good years’ of consumption-ridden profligacy significant costs: an economy in disarray, excessively high unemployment and rising inequality.

Greece’s painful predicament, as it is called upon to implement its third and harshest yet adjustment programme, inadvertently conflates the ‘euro’ with ‘Europe.’ It thus turns a previously overwhelming record of support into growing disquiet and discontent regarding Europe’s ability to achieve its core objectives, including balanced economic growth, broadly based prosperity, and the well-being of its peoples. European crisis management over the refugee crisis is also taking its toll.  The country did make its own set of mistakes, yet burden sharing  -in relation to a problem that far exceeds Greece’s economic, institutional and absorption capacity-  has been amiss.

The decline in Greece’s EU support is symptomatic of a wider malaise. The EU has long lost its capacity to unite and to deliver: the absence of a finalité, a common destination goal, is fast becoming a liability, worsened by the lack of a shared narrative. For Greece, which has also seen trust in the EU decline to the low levels usually afforded to national institutions, the EU is transitioning from an anchor of economic and social progress into a stifling and debilitating constraint.

The EU is still a roadmap for Greece yet it needs to provide real convergence

Greece has, of course, been far from a model student. Throughout its membership and in spite of substantial fiscal transfers, it has failed to catch up with the EU. It has been invariably blamed, particularly during the height of the sovereign debt crisis, for threatening the integrity of the euro and, by default, the EU. Today Greeks are caught between the costs associated with half-baked, austerity-filled bailout packages and the country’s inability to move beyond its weak structural and institutional set-up. For them, the EU should provide a roadmap for real convergence.

Critical in this respect is support for a significantly larger EU budget, extending its remit beyond investment spending. Greece has been left with zero fiscal space, a corollary of its tough fiscal commitments; it has also been left to fend for the prospect of future large shocks. Building up the budget constitutes a useful political half-way, it shields against the voices in the EU that would cry moral hazard and sets the scene for a future fiscal capacity. Greece’s endgame would, of course, be some form of fiscal union- assuming that it could withstand politically the requisite transfer of sovereignty.

A pro-integration country with limitations

The appetite for political centralisation, in the form of a European government, is limited however. Greeks also remain wary of the ascendancy of the intergovernmental method; it might have engineered the stability mechanisms that kept Greece afloat, yet it imposed an asymmetric adjustment agenda. Even a reformed Commission, broadly consideredan ally in Greece’s seven-year crisis would not do. The loss of democratic oversight over vital choices that affect people’s livelihoods translates into deep and diffuse distrust of the European project.

If the EU is to offer a credible exit from Greece’s adjustment conundrum, and a security framework to mend its fractured society, then it must re-think the way that it distributes costs and benefits. Post-crisis governance should do some fine-tuning of its own. This should involve a re-balancing of the current policy mix, the current ‘coordination’ of fiscal policies creates negative externalities that hinder growth; a repackaging of the Stability and Growth Pact in a fiscal sustainability frame, to ensure the long-term sustainability of public debt; an inclusion of social and employment indicators alongside macroeconomic ones in the European Semester, and a re-working of the application of rules to create the conditions for equal treatment- the economic imbalances of the big countries are left unpunished and/or they are allowed budget flexibility in line with their electoral cycles and other domestic concerns.

Greece, economically and financially beaten, has been banished to the periphery of decision-making. It still has the incentive to be an integration player however, not least because the EU has historically constituted its stabilisation and modernisation anchor. Hence, it would vouch for the swift integration of the digital, energy, and capital markets, giving its companies the tools to boost competitiveness. It would support moves to complete a real banking union, restoring the impaired credit channel and severing the damaging bank-sovereign loop. It would strive to make the European investment package more visible and more accessible, as the Greek economy is in need of a major reboot. In the end, Greece offers a useful lesson of its own when re-thinking integration or attempting to gauge Europe’s future. No amount of financial transfers or institutional support will work without the exercise of national responsibility. Reform should begin at home.

Source: Clingendael

Frieden nachhaltig fördern: Erkenntnisse der Forschung zur Wirksamkeit von Post-Konflikt-Engagement

Jedes Jahr fallen Zehntausende Zivilisten Bürgerkriegen und anderen bewaffneten Konflikten zum Opfer; allein in den letzten fünf Jahren wurden Millionen von Menschen zur Flucht gezwungen. Seit Mitte der 1990er-Jahre schien die Zahl der innerstaatlichen Konflikte stetig zurückzugehen, seit 2013 gilt dies aber nicht mehr. Im Gegenteil, 2014 war sogar das tödlichste Jahr seit dem Völkermord in Ruanda 1994.
Die meisten heutigen Gewaltkonflikte sind Wiederausbrüche früherer Kriege. Die große Herausforderung besteht deshalb nicht nur darin, anhaltender Gewalt ein Ende zu setzen, sondern insbesondere auch darin, einen erneuten Ausbruch zu verhindern. Genau dieses Ziel setzt sich die Friedensförderung seit den 1990er-Jahren. Aber wie erfolgreich sind Maßnahmen der Friedenssicherung nach bewaffneten Konflikten wirklich? Und wie kann deren Wirksamkeit erhöht werden?
Gestützt auf zahlreiche empirische Studien zum Thema Friedensförderung zeigt dieses Papier auf, welche Arten externer Unterstützung sich als wirksam erwiesen haben. Es beleuchtet die vier Themenbereiche internationaler Friedensförderung: Sicherheit, sozio-ökonomische Entwicklung, demokratische Regierungsführung und Transitional Justice, und diskutiert und synthetisiert wesentliche Erkenntnisse und offenen Fragen. Drei Kernaussagen ergeben sich besonders deutlich:
  • Erstens sind internationale Friedensmissionen – also die unmittelbare Herstellung von Sicherheit – ein wirksames Instrument, um nach einem Bürgerkrieg Frieden zu sichern. Peacekeeping ist besonders erfolgreich, wenn es Teil eines umfassenden Ansatzes ist: Politische, wirtschaftliche und soziale Belange müssen frühzeitig integriert angegangen werden.
  • Zweitens muss bei der Unterstützung von Entwaffnungs-, Demobilisierungs- und Reintegrationsprogrammen sowie von Sicherheitssektorreformen die politische Natur dieser Prozesse berücksichtigt werden. Diese als rein technische Themen anzugehen und die davon betroffenen Interessen zu ignorieren riskiert, neue Konflikte zu entfachen, statt zu verhindern.
  • Drittens ist Transitional Justice ein wichtiger Teil der Friedenskonsolidierung, sofern dabei die Belange vieler relevanter Akteure in der betroffenen Gesellschaft zum Tragen kommen: im Parlament, in Regierung und Verwaltung, in der Zivilgesellschaft.
Patentlösungen für die nachhaltige Förderung von Frieden nach Bürgerkriegen gibt es nicht. Unterschiedliche Konflikte erfordern unterschiedliche Wege zum Frieden. Eine Richtung zukünftiger Forschung sollte darauf abzielen, Typen von Nachkriegssituationen zu identifizieren, denen jeweils mit ähnlichen Strategien der Friedensförderung begegnet werden kann.


Professor Loukas Tsoukalis writes in Kathimerini on Brexit, 03/07/2016

ELIAMEP - Mon, 04/07/2016 - 12:00

President of ELIAMEP, Professor Loukas Tsoukalis wrote an article in the Sunday edition of Kathimerini on what Brexit means for the UK and Europe. This article was published on 3 July 2016 and is available here (in Greek).

Diriger en ère de rupture – 3 questions à Jean-Michel Palagos et Julia Maris

IRIS - Mon, 04/07/2016 - 11:20

Jean-Michel Palagos, Officier, directeur d’administration centrale, créateur d’entreprise et directeur adjoint du cabinet du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, est Président Directeur général de Défense Conseil International (DCI), l’une des principales entreprises de l’industrie française de Défense chargée d’accompagner les exportations d’armement. Julia Maris, ancienne élève de l’ENA- commissions du livre blanc de 2007, Rising talent 2015 – est Directeur général adjoint de DCI. Ils répondent à mes questions à l’occasion de la parution de leur ouvrage, « Diriger en ère de rupture : Brouillard et solitude », qu’ils ont co-écrit, aux éditions Hermann.

Vous écrivez que « les entreprises les plus rentables ne sont pas toujours celles qui mettent le plus l’accent sur la rentabilité ». Comment expliquer ce « paradoxe » ?

Depuis une quarantaine d’années, la pratique des dirigeants est guidée par des théories financières qui consistent maximiser les « cash flows » de leur entreprise, trop souvent à l’exclusion de tout autre objectif. S’il est incontestable que la rentabilité est un enjeu primordial pour les dirigeants, nous pensons que cette théorie les a parfois conduits à prendre des décisions de court terme, finalement nuisibles pour les entreprises et la société, en amenant nombre d’entre eux à oublier ce qui légitime in fine l’existence des entreprises : créer de la valeur pour leurs clients et leurs parties prenantes, inventer et développer des produits et services innovants, efficaces et simples d’utilisation. Steve Jobs, que beaucoup citent en exemple, n’a pas repris un Apple moribond avec un simple objectif de rentabilité ; il a « réinventé » le secteur de la musique avec l’ipod, puis celui de la téléphonie et du numérique avec les autres « i ».

La meilleure façon d’améliorer la performance d’une organisation est d’avoir une conscience claire de sa raison d’être et du but qu’elle poursuit. Les entreprises qui réussissent le mieux sont celles qui définissent une vision claire de leur objectif et de leur proposition de valeur. Les différents exemples de success stories que nous abordons dans notre livre le montrent : s’attacher à définir des objectifs susceptibles de renforcer la mobilisation des équipes, la satisfaction du client ou la qualité du service proposé est la meilleure façon d’améliorer in fine la performance de l’entreprise. A l’heure de la complexité, le chemin qui mène vers la réussite n’est plus dans la ligne droite, mais davantage dans « l’obliquité » telle que l’a théorisée John Kay[1] : pour atteindre son but, il faut bien souvent passer par des étapes intermédiaires et indirectes.

L’histoire du groupe Boeing permet de comprendre ce paradoxe. L’avionneur américain a en effet connu une croissance exceptionnelle jusque dans les années 1980 car il structurait toute son activité autour d’un but : construire les meilleurs avions du monde en innovant en permanence. Les priorités étaient clairement hiérarchisées et, si les aspects financiers y étaient secondaires, cela n’a pas entravé le développement de l’entreprise. En revanche c’est au cours des années 1990, lorsque l’accent a été mis sur le rendement par actionnaire et le retour sur investissement, que les résultats ont connu une trajectoire inverse, précisément parce que Boeing se trompait d’objectif en renonçant au modèle qui avait fait sa réussite.

Vous évoquez « l’illusion technophile ». Comment la définir et quels sont ses dangers ?

Avant tout, l’illusion technophile que nous mettons en évidence dans notre ouvrage en passant en revue les échecs de grands projets menés dans le domaine informatique (public et privé) ne doit pas être interprétée comme un scepticisme de notre part vis à vis de la révolution numérique. Nous avons d’ailleurs mis en place une direction de l’innovation dans notre entreprise, chargée d’inventer de nouveaux services grâce aux technologies les plus récentes.

Ce que nous dénonçons, c’est la sacralisation de la technologie, comme si le seul recours à l’informatique et au numérique permettait de dépasser la complexité du réel. Nous pensons qu’il existe des problèmes qui relèvent de rapports humains, de questions politiques, de grands choix de valeurs, de choix d’organisation, et qui préexistent à l’approche technologique. Le projet Louvois le montre : le fiasco technique lié à un logiciel défaillant n’aurait pas eu cette ampleur si les décideurs s’étaient interrogés en amont sur l’adéquation des moyens humains avec les objectifs de ce projet. Personne n’avait anticipé que la fermeture trop rapide des centres territoriaux d’administration et de comptabilité (CTAC) qui géraient la paie jusque-là, et que le transfert des informaticiens RH vers d’autres services disperseraient les compétences et désorganiseraient ainsi complétement la remontée d’information. Dans un contexte où le contrôle de la fiabilité des données n’était plus assuré, et alors que l’outil présentait de nombreuses fragilités, décider malgré tout de son déploiement – sans véritables essais préalables – relève bien d’une sorte d’illusion, d’une croyance quasi magique et d’une incapacité même à envisager l’échec. En bref, il ne suffit pas de développer un logiciel pour régler en un instant tous les problèmes.

On peut retrouver dans les entreprises privées les mêmes faiblesses structurelles, notamment l’aveuglement des décideurs face aux promesses de la technologie et la déresponsabilisation généralisée des équipes. La crise des subprimes l’illustre parfaitement : les dirigeants des établissements bancaires et des administrations de contrôle ont laissé se développer des instruments financiers d’une complexité telle que plus personne ne pouvait plus en contrôler ni la qualité ni les risques, ce qui a conduit directement à la crise de 2008. Ici, encore une fois, les qualités du jugement humain se sont inclinées face à une technique financière « algorythmisée ».

Les dirigeants, précisément parce qu’ils ne sont pas techniciens et ne peuvent appréhender l’ensemble des paramètres technologiques, doivent être encore plus vigilants et, paradoxalement, faire davantage confiance à l’humain et à l’intuition en refusant de s’abandonner à la technique.

Pourquoi, selon vous, la codirection en binôme est le meilleur système de management?

Nous ne prétendons pas positionner la codirection en binôme comme l’unique solution aux problèmes de management. Nous avons cependant voulu développer une voie qui a été jusqu’à présent peu explorée et documentée dans la littérature managériale.

Nous pensons que le dirigeant actuel doit désormais gérer un tel degré de complexité qu’il a besoin auprès de lui d’une personne capable de challenger ses intuitions et ses idées, de le prémunir contre les biais cognitifs nombreux qui peuvent obscurcir son jugement, et de l’aider à conserver le discernement nécessaire pour poser les décisions pertinentes au bon moment. Cela est d’autant plus vrai en « ère de rupture », c’est-à-dire dans des époques marquées par la volatilité, l’instabilité, les changements de modèle, l’innovation.

La structuration d’une équipe permettant d’élaborer les décisions les plus optimales est l’un des plus vieux problèmes politiques et managériaux. Machiavel consacre déjà plusieurs pages à ce sujet. A vrai dire, contrairement au mythe du dirigeant seul, omniscient, providentiel que charrient la quasi-totalité des cultures et histoires humaines, aucun dirigeant n’a jamais réellement décidé seul : il a toujours existé des conseillers du prince, des rapports complexes entre le chief executive officer et le chief operation officer.

Pour autant, la codirection en binôme que nous mettons en œuvre est très différente de ce modèle habituel. Pour être effective, la codirection doit être égalitaire, afin que chacun de ses membres puisse jouer auprès de l’autre le rôle de contre-pouvoir. Pour cela, ils doivent partager des valeurs et une vision commune de l’avenir de la structure, de l’entreprise. Qui dit codirection ne dit en aucun cas dilution de la responsabilité, bien au contraire : il s’agit d’un co-leadership dans lequel la décision a d’autant plus de poids qu’elle a été pensée à deux, mais en évitant le risque de la prise de décision en dialogue fermé, coupé de la réalité de l’organisation. Cette décision sera d’ailleurs d’autant plus riche que les deux membres du binôme auront des personnalités, des profils et des parcours complémentaires.

Nous considérons que sa mise en œuvre est une chance pour les dirigeants et leur entreprises : entre autres, elle les oblige à veiller à une parfaite coordination avec leurs équipes et les invite à privilégier un management de responsabilisation et de délégation.

[1] John Kay, Obliquity, Why Your Goals Are Best Achieved Indirectly, Profile Books Ltd, février 2011.

Nach Panama: Internationale Kooperation in Steuerfragen muss Entwicklungsländer stärker einbeziehen

Bonn, 04.07.2016. Zwei große Mechanismen schmälern das Steueraufkommen in Entwicklungs- und Schwellenländern: Reiche Individuen entziehen sich ihrer Steuerpflicht, indem sie Gelder ins Ausland abziehen und falsche Angaben zu Einkommen und Vermögen machen. Große, international operierende Unternehmen nutzen zwischenstaatliche Gesetzes- bzw. Regulierungslücken und verlagern Gewinne („Steuersubstrat“) künstlich in Staaten mit besonders niedriger Steuerquote. So unterschiedlich beide Verhaltensmuster auch sind, berühren sie sich doch in einem wichtigen Punkt: Firmen wie die Kanzlei Mossack Fonseca und Länder wie Panama stellen für Steuervermeidung wie auch Steuerhinterziehung Know-how und Infrastruktur bereit. Sie sind Teil eines internationalen Systems, dessen einziger Zweck darin besteht, die Steueranstrengungen der Staaten zu unterlaufen. Nutznießer sind die free rider im Weltsystem – Steueroasen, korrupte Eliten, kriminelle Banden und am Rande der Legalität operierende Unternehmen. Es gibt bis heute kaum gesicherte Erkenntnisse über das Ausmaß, in dem Entwicklungsländer unter Steuervermeidung und Steuerhinterziehung leiden. Die vorhandenen Studien lassen aber zwei generelle Aussagen zu: Erstens sind die ärmeren Länder im Verhältnis zu ihrer Wirtschaftskraft und ihrem Steueraufkommen stärker betroffen als die reichen Industrienationen. Das liegt vor allem daran, dass sie von Kapitalimporten und von Steuerzahlungen weniger großer Unternehmen abhängen. Auch niedrige staatliche Leistungsfähigkeit und die politische Einflussnahme nationaler Eliten spielen eine Rolle. Zweitens hat sich die Summe der in Steueroasen versteckten Finanzvermögen und der jährlichen Kapitalabflüsse aus Entwicklungs- und Schwellenländern seit der Weltwirtschaftskrise 2009 wohl weiter erhöht. Dies widerspricht dem zuweilen erweckten Eindruck, die im Rahmen der OECD, der EU und der G20 beschlossenen Maßnahmen, beispielsweise für einen verbesserten Informationsaustausch zwischen Steuerbehörden, hätten bereits zu einer effektiven Einhegung des Problems geführt. Ob und wann die neuen Maßnahmen tatsächlich greifen, ist zur Stunde noch offen. Besonders multinationale Unternehmen machen sich das Geschäftsmodell der Steueroasen und Lücken im internationalen Steuersystem zunutze, um ihre Steuerlast drastisch zu senken. Einige Praktiken sind dabei kaum zu identifizieren, geschweige denn zu korrigieren. Schon Industrieländer sind z.B. damit überfordert, die interne Preisgestaltung multinationaler Konzerne für Finanzdienstleistungen und immaterielle Vermögenswerte zu überwachen. Viele Entwicklungsländer stellt dies vor noch größere Herausforderungen. Andere Probleme sind leichter zu identifizieren, erfordern aber zu ihrer Behebung ein hohes Maß an bilateraler Kooperationsbereitschaft und staatlicher Kapazität. Die Auswirkungen sind gravierend: Den betroffenen Staaten fehlen notwendige Ressourcen zur Umsetzung entwicklungspolitischer Ziele. Außerdem haben öffentliche Investitionen (z.B. in Energie, Transport, Kommunikation) oft wichtige Hebelwirkung auf das Investitionsverhalten privater Kapitalgeber. Ein als unfair wahrgenommenes Steuersystem kann die Legitimität des Staates stark gefährden.  Um die Leistungsfähigkeit von Steuerbehörden in Entwicklungsländern zu stärken, muss die bilaterale Zusammenarbeit ausgebaut werden. Hierüber herrscht in der Entwicklungspolitik ein breiter Konsens. Von großer Bedeutung ist dabei der Aufbau von Datenbanken und Informationssystemen. Das beinhaltet in vielen Fällen auch eine Stärkung der nationalen Statistikbehörden und einen verbesserten Informationsaustausch zwischen den staatlichen Behörden. Außerdem ist der öffentliche Zugang zu Daten über multinationale Konzerne, große Rohstoffprojekte usw. wichtig. International werden heute vielfältige Anstrengungen unternommen, Regulierungslücken zu schließen. Viele Maßnahmen müssen jedoch in bilateralen Vereinbarungen zwischen Staaten umgesetzt werden. Dazu gehört z.B. der automatische Austausch von Steuerinformationen. Ärmere Entwicklungsländer sind durch das Prinzip der Reziprozität aber überfordert. Hier sollten die Industrieländer in Vorleistung treten. Wichtiger noch: Bilateral verankerte Maßnahmen sind eher darauf ausgerichtet, ausgefeilte Modelle der Steuerhinterziehung und –vermeidung durch ebenso komplexe Mechanismen der Regulierung und Kooperation einzufangen. Es ist aber fraglich, ob Entwicklungsländer mit eingeschränkter Staatskapazität in der Lage sein werden, diesen Weg mitzugehen. Entwicklungsförderlich wären multilaterale Ansätze, welche die Besteuerung von Unternehmen auf eine einheitliche Grundlage stellen und dafür Sorge tragen, dass die notwendigen Daten international gesammelt und bereitgestellt werden. Ein solcher Ansatz hätte das Potenzial, Besteuerung stärker an wirtschaftlichen Aktivitäten auszurichten, Steuerhinterziehung und –vermeidung zu erschweren und gleichzeitig die weniger leistungsfähigen Staaten zu entlasten. Auch Deutschland mit seiner starken Exportwirtschaft hätte durch mehr Transparenz und eine vertiefte internationale Kooperation in Steuerfragen mittelfristig mehr zu gewinnen als zu verlieren.

Escenarios para el TTIP después del Brexit

Real Instituto Elcano - Mon, 04/07/2016 - 07:52
Opinión - 4/7/2016
Federico Steinberg
La votación a favor de la salida de Reino Unido de la UE complica aún más las negociaciones entre Estados Unidos y Europa, justo en un momento en que no dejan de crecer los sentimientos contra la globalización y el funcionamiento de la economía.

El Brexit como oportunidad para repensar el papel de España en la UE

Real Instituto Elcano - Mon, 04/07/2016 - 07:09
Comentario Elcano 29/2016
Salvador Llaudes
Con la victoria en el referéndum de los partidarios del Brexit, conviene intentar hacer de la necesidad virtud e identificar las posibles oportunidades que se abren para España.

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