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Diplomacy & Defense Think Tank News

Conseil de l'Europe, Critique du traitement et des conditions de rétention des migrants en Hongrie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Le comité pour la prévention de la torture du Conseil de l'Europe (CPT) a publié le 3 novembre un rapport qui critique le traitement et les conditions de rétention des migrants et des réfugiés en Hongrie.

Conseil de l'Europe, La République tchèque doit améliorer ses mesures de prévention de corruption

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Dans un rapport publié le 2 novembre, le groupe d'Etats contre la corruption du Conseil de l'Europe (GRECO) a appelé les autorités tchèques à entreprendre des réformes de fond afin de renforcer la prévention de la corruption des juges, procureurs et parlementaires.

Conseil de l'Europe, Le Secrétaire général met en garde la Turquie

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorben Jagland a condamné le raid contre le journal turc Cumhurivet, ainsi que la fermeture de 15 organes de presse, et affirmé que le pays pourrait être jugé à la CEDH dans le cas où l'état d'urgence serait utilisé excessivement.

Conseil de l'Europe, Réunion de l'Eurogroupe

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Le 7 novembre, les 19 ministres des finances de la zone euro ont examiné la situation de la Grèce, de l'Espagne et de Chypre. Ils ont également évoqué l'Union bancaire ou les budgets 2017 des États membres.

FMI, Le FMI publie un rapport sur les économies européennes de l'Est et du Sud Est

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Le 2 novembre, le Fonds monétaire international a publié un rapport sur les économies d'Europe centrale et orientale. Si la plupart d'entre elles connaissent la croissance, des réformes structurelles demeurent nécessaires pour la pérenniser.

ONU, Entrée en vigueur de l'accord de Paris sur le climat

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Le 4 novembre, l'accord de Paris est entré juridiquement en vigueur, trente jours après sa ratification par l'Union européenne, moins d'un an après l'adoption de cet accord et quelques jours à peine avant la tenue de la conférence des Nations Unies sur le climat (COP22) à Marrakech.

Eurostat, Le taux de chômage en baisse dans l'Union européenne et dans la zone euro

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Selon les données d'Eurostat publiées le 3 novembre, le taux de chômage s'est établi à 8,5% en septembre 2016 dans l'Union européenne, soit le taux le plus faible depuis février 2009, et à 10% dans la zone euro, soit le taux le plus faible depuis juin 2011.

Eurostat, Hausse du PIB dans l'Union européenne et la zone euro

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Selon les données publiées par Eurostat le 31 octobre, au cours du troisième trimestre 2016, le PIB a augmenté de 0,4% dans l'Union européenne et de 0,3% dans la zone euro par rapport au trimestre précédent.

Eurostat, Hausse de 0.5% du taux d'inflation annuel dans la zone euro

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Selon les estimations d'Eurostat publiées le 31 octobre, le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,5% en octobre 2016, contre 0,4% en septembre.

Publications, Sarajevo 1995 : mission impossible

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Dans son livre publié le 3 novembre, le général Jean-René Bachelet, à la tête du secteur de Sarajevo dans le cadre de la force de protection des Nations-Unies en 1995, revient sur le rôle de la France dans la levée du siège de Sarajevo.

Culture, 57ème édition du film international de Thessalonique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Jusqu'au 13 novembre se tient à Thessalonique la 57ème édition du film international. avec plus de 17 films en compétition.

Culture, Biennale de l'image en mouvement de Genève

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Du 10 novembre 2016 au 29 janvier 2017, le Centre d'Art Contemporain de Genève accueillera la 15ème édition de la Biennale de l'Image en Mouvement. Cette édition réunira 27 œuvres inédites (installations, performances, films), produites ou coproduites spécifiquement par le Centre d'Art Contemporain pour l'occasion.

Culture, Nouvelle expérience Van Gogh Alive à Rome

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Jusqu'au 27 mars 2017 se tient une exposition Van Gogh au Palazzo degli Esami à Rome.

Culture, Paris Photo

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Du 10 au 13 novembre, le Grand Palais à Paris accueille 153 galeries et 30 éditeurs venus du monde entier pour célébrer la photo

Culture, British Library : la science de la cartographie au XXème siècle

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Jusqu'au 1er mars 2017, la British Library accueille l'exposition "Maps and the 20th Century: Drawing the Line", qui met en lumière un siècle de technologie de la cartographie.

Culture, Musée Guggenheim : collection privée de Hermann et Margrit Rupf

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 07/11/2016 - 01:00
Du 11 novembre 2016 au 23 avril 2017, le musée Guggenheim de Bilbao organise une exposition sur la collection d'art abstrait de Hermann et Margrit Rupf avec notamment la présentation d' œuvres de Pablo Picasso, Georges Braque ou Fernand Léger.

Russische Regionen

SWP - Mon, 07/11/2016 - 00:00

Wie stabil das russische Regime ist, wird nicht nur in Moskau entschieden, sondern hängt auch von der Situation in den russischen Regionen ab. Seit 2014 leiden diese unter einer Wirtschaftskrise, die die Gefahr sozioökonomischer Spannungen erhöht. Zurzeit ist dieses Risiko noch relativ begrenzt. Gerade in den von der Rezession besonders hart getroffenen Regionen fehlen politische Kräfte, die bereit wären, die Bevölkerung zu mobilisieren.

Die Zentralregierung nutzt die Krise zudem für populistische Interventionen in die regionale Entwicklung, die die Macht Putins noch stärken. Langfristig indes werden die Ressourcen, die Moskau für solche Zwecke zur Verfügung stehen, immer geringer werden. Deswegen ist das Regime zunehmend an einer Verbesserung der regionalen Wirtschaftspolitik interessiert, die es auf zwei Wegen erreichen kann: Entweder gestaltet das Zentrum das Anreizsystem neu, mit dem es die regionalen Gouverneurinnen und Gouverneure steuert, oder es schafft neue Behörden auf der Ebene der Föderation, die für besonders wichtige Regionen verantwortlich sind.

Die Zentralregierung in Moskau setzt gegenwärtig beide Instrumente ein, jedoch mit eher begrenztem Erfolg. Die halbherzigen Schritte zur Veränderung der Anreizstruktur reichen nicht aus, um die Gouverneur/innen zu einer Abkehr von ihrem alten Rollenverständnis zu bewegen, nicht zuletzt, weil auch für den Kreml die Loyalität der regionalen Entscheidungsträger und die Kontrolle über sie das oberste Ziel bleiben. Die neuen Behörden mit regionalem Fokus leiden unter starken Informationsdefiziten und unter Konflikten mit anderen föderalen Ministerien. Die Regionen sind deshalb langfristig eher eine Quelle der Instabilität als eine sichere Basis für den Kreml.

The New White Paper 2016 – Promoting Greater Understanding of Security Policy?

SWP - Mon, 07/11/2016 - 00:00

Security policy White Papers perform several functions. They serve to inform the German Bundestag and the German public, outline the Federal Government’s security policy priorities with other countries, especially Germany’s most important partners, and assist communication within the Bundeswehr. The White Paper 2016 is the first of its kind since 2006 and upholds this tradition. Its authors seek to redefine Germany’s current and future security policy based on events and developments such as the global financial crisis, financial turmoil in the euro area, the suspension of conscription in Germany, upheavals in the Middle East and Russia’s annexation of the Crimea. The Federal Government aims to inform the public and its allies in NATO and the EU precisely what the intentions of its security policy are. However, the contours of the Bundeswehr itself and its future remain blurred. The White Paper process, as it is known, was founded on the expectation of being able to openly and publicly discuss all aspects of defence policy. In continuing this process, it is now important to highlight security policy successes, to recognise deficits, to specify action plans and to propose any follow-up work that may be required.

Côté d’Ivoire : impact de la nouvelle constitution et état des lieux

IRIS - Fri, 04/11/2016 - 18:05

Quelles sont les caractéristiques de la nouvelle constitution ivoirienne ? Pourquoi l’opposition y était-elle farouchement opposée ?

Cette constitution, la troisième, prépare la naissance d’une IIIe République en Côte d’Ivoire. Une de ses caractéristiques majeures est la suppression de l’« ivoirité ». Mis en place en août 2000, lors de la seconde constitution, ce principe établissait comme critère d’éligibilité à la présidence du pays le fait d’être né de père et de mère ivoiriens. Cela avait un impact important auprès des personnes originaires du Burkina Faso, et notamment Alassane Ouattara, l’actuel président (d’origine burkinabaise, il n’avait pu se présenter aux élections de 2010 qu’à la faveur d’un décret).

Deuxième élément important, la création d’une seconde chambre, un Sénat, où deux tiers des représentants sont élus au suffrage indirect. L’autre tiers sera, en revanche, nommé par le président. Cette disposition cristallise les critiques de l’opposition qui dénonce l’autoritarisme d’Alassane Ouattara.

Une autre disposition a fait couler de l’encre est celle de la création d’un poste de vice-président. L’initiative est originale car elle s’inspire du système américain (en cas de décès ou d’incapacité, le vice-président doit succéder au chef de l’Etat) alors que la constitution ivoirienne s’inscrit plus dans une tradition présidentielle à la française. L’opposition accuse Alassane Ouatarra de vouloir nommer un vice-président pour en faire son dauphin.

Il existe d’autres nouveautés, moins importantes, à cette constitution : l’abolition de la limite d’âge à 75 ans pour se présenter à une élection présidentielle et l’abaissement de l’âge plancher à 35 ans. En outre, la nouvelle constitution formalise également la création d’une chambre nationale des rois et des chefs traditionnels.

Lors du scrutin, l’abstention a été forte (58%) et l’opposition a rejeté l’ensemble des textes. Elle est, aujourd’hui, en situation de faible représentativité et de très forte contestation du pouvoir. Elle considère que la création d’une nouvelle constitution vise à renforcer la main mise d’Alassane Ouattara sur la Côte d’Ivoire.

Quel bilan, en termes politique et économique, dressez-vous d’Alassane Ouattara depuis son arrivée à la présidence du pays en 2011 ?

Le bilan d’Alassane Ouattara, sur le plan économique, est plutôt une réussite. Il est, en effet, parvenu à sortir un pays en pleine crise économique, sociale et politique. Il a notamment fait jouer ses relations, dans les milieux financiers et en tant qu’ancien directeur adjoint du FMI, afin d’attirer des investisseurs et des capitaux étrangers. Ainsi, son arrivée au pouvoir a indéniablement favorisé la reprise de la croissance et de l’investissement.

Ce retour à la croissance n’a cependant profité qu’à une partie des Ivoiriens dans un pays aux inégalités conséquentes. De ce point de vue, Alassane Ouattara peine à répondre aux défis d’une croissance inclusive.

Sur le plan politique, le pays est, certes, stabilisé après dix ans de guerre, mais le désarmement est encore loin d’être acté. Si le « Désarmement Démobilisation Réinsertion » (DDR) des militaires engagés dans les conflits s’est réalisé dans de bonnes conditions, il n’a pas été suivi d’une réconciliation nationale.

Du point de vue de l’opposition et des partisans de Laurent Gbagbo, il existe, en Côte d’Ivoire, une justice à deux vitesses. L’échec d’Alassane Ouattara sur cet aspect est criant. Il a beau avoir mis en place une Commission dialogue, vérité et conciliation, comme ce fut le cas en Afrique du Sud, celle-ci n’a pas donné les résultats escomptés. Les tensions subsistent et la Côte d’Ivoire gagnerait à ce que l’opposition soit plus représentée.

Quels sont les principaux atouts économiques de la Côte d’Ivoire ? Quel rôle joue le pays sur la scène régionale ?

Le secteur agricole est un secteur dynamique et constitue un atout essentiel de la Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao au monde. Mais cette économie de rente à ses limites. La Côte d’Ivoire manque notamment de terres pour accroître ses productions agricoles.

Le pays jouit d’une relative diversification de son économie mais il doit faire face à plusieurs défis : la transformation des produits primaires avec la mise en place d’une dynamique d’industrialisation et l’accès aux nouvelles technologies numériques, notamment dans le domaine de l’information et de la communication. L’un des principaux défis sera la création d’un réseau de micro-entreprises et de PME qui seraient en relation de sous-traitance ou de complémentarité avec des groupes plus importants, nationaux ou multinationaux. Cela favoriserait l’émergence d’un tissu économique en mesure d’offrir des perspectives aux jeunes car la Côte d’Ivoire ne fait pas figure d’exception dans une région où le taux de chômage chez les jeunes reste élevé. L’émergence de ce tissu économique pourrait se constituer autour d’une croissance verte en passant, par exemple, de la biomasse et des centrales thermiques, génératrices de gaz à effet de serre, à l’énergie solaire, éolienne ou hydraulique. La transition constitue, à mon sens, un enjeu stratégique pour la région et pour la planète.

Sur la scène régionale, le Côte d’Ivoire est un moteur de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) à l’instar du Ghana et du Nigeria. La Côte d’Ivoire et les autres membres de l’UEMOA sont économiquement liés par une union douanière mais ils sont également liés par les flux d’investissement et les flux migratoires. Elle doit, en ce sens, faire valoir son rôle de leader régional. Concrètement, elle doit devenir, avec le Ghana, un pôle d’attractivité pour les investissements et pour les migrants qui, aujourd’hui, se dirigent vers le nord ou vers le sud. La Côte d’Ivoire doit également aider les pays enclavés et les perdants d’une union douanière qui ne peut prospérer qu’avec le transfert de ressources des gagnants vers les perdants. Son rôle au sein de l’UEMOA est donc central.

Pour résumer, les défis que doit relever la Côte d’Ivoire sont les suivants : sécurité, stabilité, reprise de la croissance et des investissements, ainsi que l’accueil des migrants.

Brexit and the EU’s Balance of Power: Why Do Some Hope for the Worst?

IRIS - Fri, 04/11/2016 - 17:42

The fact that Theresa May is depicted in several European capitals as a die-hard Eurosceptic testifies to the confusion created by the new balance of power within the EU and the eurozone. While most national bureaucracies have tended to reduce politics to the “European project” over past decades, they have actually been marginalised in the context of Germany’s new leadership. As a result of this paradox, most European governments feel that the EU’s woes fuel their own discredit at home and seem more prone to anxiety in the face of Brexit than their German counterparts.

France is a good example of this trend, as the country is simultaneously confronted with a failing economy and the decline of its political influence, despite the French elite’s traditional ambition to preside over European politics. Even if the British government were willing to scrap its red line on European immigration, for instance in order to facilitate parliamentary approval for the whole deal, some member states might still not warm up to the idea of a mutually beneficial association. Although a shift on immigration would certainly help to move the balance on the continent in favour of a soft Brexit, some government circles hold the view that a painless divorce would not only compromise the bloc’s integrity but also undermine their own political legitimacy.

It came as a surprise to most people bearing in mind the acrimonious debates over Greek bailouts that the German government took a more benign stance towards Britain after the referendum than did most other European governments. Even Wolfgang Schäuble, well known across Europe for his political toughness and inflammatory rhetoric, has shown a great deal of restrain since the 23rd of June. In contrast, the harshest threats have been expressed, in defiance of economic logic, in what has become Germany’s political periphery.

Having in mind Germany’s €51 billion trade surplus with the UK (Germany’s third export destination with €90 billion worth of exports in 2015) , Angela Merkel struck a rather conciliatory tone towards Britain in the aftermath of the referendum. After flying to Berlin alongside Matteo Renzi in order to harmonise the founding countries’ response, François Hollande followed suit and shifted to a more amenable position than during the referendum campaign. The de-escalation proved short-lived towards the end of the summer however. It became clear by then that Brexit was perceived as an existential threat less by Germany or even EU institutions than by national bureaucracies elsewhere.

For three decades, government circles in countries like France and Italy have invoked the European project (and monetary convergence in particular) in order to shirk their traditional responsibilities and simultaneously increase their informal hold over the corporate sector. The fact that they undermined capitalism in their country while pretending to promote free markets adds to the crisis of meaning that afflicts them. Despite François Hollande’s collapsing approval rating (below 5 percent) and what increasingly looks like a state crisis, there is no sign that any of his possible successors would be willing to embark on a more pragmatic path, notably when it comes to their response to Brexit.

While there would be no point in denying that the UK’s departure is an utmost complex and problematic issue, widespread denial on the other hand can only make the matter worse. The continental debate about the terms of Brexit has got off to a poor start since it implicitly rests on the narrative that Britain seeks to cast off from an ocean of progress and prosperity. Denial about the state of the EU is a recurring political reflex, yet this time seems to be different as, especially in Paris, right-minded federalist speech has decayed into calls for a scorched earth policy. The rhetorical shift from purported benevolence to reprisal is yet another indication of the bureaucracy’s anguish of dealing with the current political and economic impasse, which stretches far beyond the issue of Brexit.

This trepidation is understandable. In the current European framework little can be done to assuage fears that Brexit prefigures a more general reconfiguration. Since the referendum, several European leaders have called for a federalist leap forward so as to make it clear to the world that the European project is still moving. They however have great difficulty finding policy areas where such calls could be taken seriously. The eurozone is certainly not one of them. The German public remains fundamentally opposed to the type of mutualisation (of public debt or banking risk) and institutional constructs that believers in the theory of “optimal currency areas” think would be sufficient to make the eurozone viable. More importantly macro-economic coordination among governments is still nearly nonexistent, in the eurozone or in the EU more broadly, eight years into the crisis.

Although the UK has economic excesses of its own, these have at the very least been aggravated by the eurozone’s chaos, which has fuelled the long episode of sterling overvaluation, sky-high current account deficits and the property bubble. Bureaucratic retaliation against the UK under the shape of tariffs or a disruptive offensive against London’s status as Europe’s main financial centre would result in an additional layer of economic instability, discredit for national establishments and an even weaker EU in general.

The Leave vote has resulted from an array of causes. It would certainly be an exaggeration to reduce those to xenophobia. It would be naïve on the other hand to cheer Brexit as the victory of “common decency” (as some distant disciples of Orwell put it) against the forces of European evil. Yet Brexit undoubtedly lays bare Europe’s fault lines in an unprecedented fashion. Accountability should induce all European governments to work out a solution that both respects the British people’s vote and our common interests. Preserving intra-European trade should not be seen as a mere technical requirement. It is a funding principle of European cooperation beyond ideological lines.

It is therefore quite paradoxical that some of the political circles that have been advocating a federal model of integration for decades end up betting on a major disruption in order to discourage other electorates from following the “precedent” set by Britain. This line of thought does not seem to be concerned with the European project, let alone prosperity, any longer. Quite the contrary, it centres on the preservation of an unsustainable status quo and entrenched interests. The European system will have to devise a new path in order to let its participating countries cooperate in a freer and more pragmatic way and, subsequently, move towards the ideal of a united Europe.

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