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Diplomacy & Defense Think Tank News

Royaume-Uni, Le Parlement britannique met en garde contre une sortie du marché unique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 20 septembre, la commission des finances du parlement britannique a publié un rapport dans lequel elle déclare qu'environ 5,500 entreprises britanniques utilisent le passeport européen pour leurs affaires. S'appuyant sur les données de la 'Financial Conduct Authority', la commission observe que si le Royaume-Uni venait à perdre l'accès au marché unique, la pérennité de ces entreprises serait mise en danger.

Royaume-Uni, La Banque d'Angleterre met en garde contre une vision viciée de l'économie britannique

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 22 septembre, la commission des finances de la Banque d'Angleterre a rappelé que le Royaume-Uni, malgré de bons indicateurs économiques au mois de septembre, était toujours confronté à de nombreux risques pour le secteur financier, le marché immobilier et les investissements étrangers.

Suède, Budget de la Suède pour 2017

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 20 septembre, le gouvernement suédois a présenté son budget reposant sur un accord entre les partis de gouvernement et le parti de gauche devant le Parlement. Il entend faire de la santé, de l'éducation et des services sociaux une priorité.

Ukraine, La Banque mondiale dubitative sur un rebond de l'économie ukrainienne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 22 septembre, la Banque mondiale a publié ses dernières prévisions sur la situation économique ukrainienne. Si la croissance a augmenté de 0,8% dans la première moitié de 2016, les réformes trop timides, la faiblesse de la demande extérieure et le conflit dans le pays minent la reprise économique.

ONU, Réunion du Conseil des femmes leaders dans le monde

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le Conseil des femmes leaders dans le monde s'est réuni le 21 septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. La présidente de la Lituanie, Dalia Grybauskaitė, qui préside ce Conseil, a insisté sur les violences faites aux femmes et les conséquences de celles-ci sur la société.

OMC, L'OMC donne raison à Boeing pour un litige vieux de douze ans avec Airbus

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 22 septembre, un organe d'appel de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a donné raison aux Etats-Unis contre Airbus dans le différend qui oppose Boeing et l'avionneur européen depuis 12 ans au sujet des aides publiques dont ils bénéficient.

Eurostat, Une publication numérique pour faire la lumière sur l'énergie dans l'Union européenne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 20 septembre, Eurostat a publié "Shedding light on energy in the EU", un document interactif visant à rendre plus compréhensible le processus complexe de l'énergie.

Culture, L'exposition "Brueghel. Chefs-d'œuvre de l'art flamand" au Palais de Venaria

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Jusqu'au 19 février 2017, le palais de Venaria, près de Turin, en Italie, accueille une exposition sur la famille Brueghel.

Culture, Exposition sur "l'Abstract Expressionism" à Londres

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Jusqu'au 2 janvier 2017, la Royal Academy of Arts, en collaboration avec le musée Guggenheim de Bilbao, présente l'exposition 'Abstract Expressionism' à Londres.

Culture, Exposition consacrée à Ernst Ludwig Kirchner à Berlin

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Jusuqu'au 26 février 2017 se tient à Berlin une exposition consacrée au peintre expressionniste allemand Ernst Ludwig Kirchner au musée d'art contemporain.

Culture, Hergé à l'honneur au Grand Palais

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Georges Remi, plus connu sous le pseudonyme Hergé, est mis à l'honneur au Grand Palais de Paris, du 28 septembre 2016 au 15 janvier 2017. L'exposition souhaite présenter Hergé d'un point de vue plus personnel, grâce notamment à de nombreux témoignages et images personnels.

Culture, Design week de Vienne

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
La semaine du design de Vienne se tient du 30 septembre au 9 octobre, avec une variété d'événements.

Culture, Festival international du film des droits de l'homme à Tirana

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Du 26 septembre au 1er octobre 2016 aura lieu la 11ème édition du Festival international du film des droits de l'homme à Tirana en Albanie. Cette édition sera consacrée au thème de la migration.

Culture, Kumu Art Film Festival à Tallinn

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Du 29 septembre au 2 octobre se déroule à Tallinn le "Kumu Art Film Festival". Ce festival est le seul à s'intéresser aux relations entre le film et l'art visuel, entre le mouvement et la fixité.

Culture, Nuit blanche

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 26/09/2016 - 02:00
Le 1er octobre aura lieu le festival Nuit blanche à Paris et Bruxelles. Cet événement culturel, artistique et populaire invite le public à se réapproprier la ville, transformée l'espace d'une nuit en laboratoire de la création contemporaine.

Non-Jewish Minorities and Their Access to Israeli Citizenship

SWP - Mon, 26/09/2016 - 00:00

On Independence Day in May 2016, the Israel Central Bureau of Statistics announced that the Israeli population had increased tenfold since the State’s establishment in 1948. Leading national newspapers rejoiced that the population has multiplied from an initial 800,000 to almost 8.5 million, a figure ascribable to the highest birth rate in the western world among other facts, such as Jewish immigration. This, in turn, can be attributed to the fact that the state seeks to preserve and promote the country’s Jewish majority. The downside of this policy is the discrimination of minorities living in Israel, which are deemed a demographic threat. This applies not only to Arab Israelis, but also to the growing number of foreign workers who replace labour forces from the Palestinian territories, and to African refugees whose legal integration within the Israeli citizenship system is not foreseen. Less exclusive access to citizenship and the secure legal status of non-Jewish population groups is likely only to be possible if they are no longer viewed as a threat.

Perspektiven für Europas Zukunft

Hanns-Seidel-Stiftung - Mon, 26/09/2016 - 00:00
Die Union steht vor der größten Bewährungsprobe ihrer Geschichte. Hochrangige EU-Entscheidungsträger warnen vor der Gefahr einer zersetzenden Wirkung der aktuellen Krisen. Das Motto des europäischen Einigungsprozesses „In Vielfalt geeint“ steht angesichts der starken Betonung nationaler Interessen vor einem harten Praxistest.

Präsidentschaftskandidaten: Vorwahlen bei den „Républicains“ in Frankreich

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 26/09/2016 - 00:00
Die Profile und Programme der Kandidaten bestimmen die künftige politische Ausrichtung der bürgerlich-konservativen Partei.

Friedensvertrag mit FARC-Rebellen: "Ein guter Anfang für dauerhaften Frieden"

Konrad Adenauer Stiftung - Mon, 26/09/2016 - 00:00
Nach den Friedensfeiern dürfe die internationale Gemeinschaft Kolumbien nicht alleine lassen, betonte Hubert Gehring im Deutschlandfunkinterview.

Espagne 2016, seconde patrie de Buridan

IRIS - Sun, 25/09/2016 - 16:26

On connaît le drame absurde vécu par l’âne de Buridan. Affamé et assoiffé, il meurt de faim et de soif, incapable de choisir entre bol d’eau et seau de céréales. Buridan n’est peut-être pas l’inventeur de cette histoire. Il aurait pu l’être. Comme il pourrait être aujourd’hui le chroniqueur incontesté du feuilleton électoral ouvert en Espagne en décembre 2015, et toujours en septembre 2016 bobiné sur un logiciel débranché.

Incapables de faire des choix, des alliances parlementaires, les partis politiques espagnols s’enferment dans un autisme ayant interdit toute sortie majoritaire de décembre 2015 à septembre 2016.

Les acteurs du drame, partis politiques comme électeurs, et in fine, la démocratie parlementaire, y survivront-ils? Pendant longtemps l’Espagne aura été exemplaire et montrée comme telle. Elle est en effet sortie d’une interminable dictature militaire sans effusion de sang. Les adversaires historiques avaient confectionné une Constitution mêlant eau et vin. Assurant une convivialité démocratique acceptable, cette nouvelle Espagne avait été donnée en exemple aux pays et peuples en quête de sortie de dictature, de l’Amérique latine à l’Europe de l’Est.

Le pays survit tant bien que mal à cette situation insolite. Le Roi, Philippe VI, est opportunément mis à contribution. De la conférence des Nations unies sur les migrations à l’Assemblée générale de l’ONU. Son père, Juan Carlos, qui avait abdiqué, a été pourtant sollicité pour représenter l’Espagne à la signature de l’accord de paix entre Colombiens des FARC et le gouvernement. En transition prolongée, l’exécutif est dans l’incapacité constitutionnelle de répondre aux attentes pressantes de la Commission européenne. Tout comme de prendre une quelconque initiative législative ou internationale. Certes les apparences sont sauves. Le pays marche sur la vitesse acquise. Mais pour combien de temps encore? L’OCDE s’en est inquiétée. Le ministère espagnol des affaires étrangères a tiré lui aussi une sonnette d’alarme: « notre pays est un canard boiteux international ».

De fait, la machine a relativement bien fonctionné de 1978 à 2015. De droite à gauche, les partis politiques se querellaient dans les limites autorisées par la Loi fondamentale, respectant les compromis et les non-dits de la transition démocratique. Deux grands partis, l’un de centre gauche, le PSOE, et l’autre de centre droit, l’UCD, puis le Parti Populaire, ont monopolisé pendant 35 ans les aspirations modérément opposées des électeurs. Bien huilé, ce va-et-vient centriste balançait mollement et sans heurts majeurs les Espagnols et leur pays, de droite à gauche.

La mécanique s’est brutalement enrayée le 20 décembre 2015. Ce jour-là le parlement Janus, tel Shiva, écrasant les démons du passé, a bourgeonné. Le bipartisme a pris du plomb dans l’aile. Le consulat parlementaire exercé par le PP et le PSOE était désormais contesté de droite à gauche, en passant par les périphéries géographiques, par Bildu, la Coalition des Canaries, Ciudadanos, Compromis, Convergence et Union, la Gauche Républicaine catalane, le Parti nationaliste basque, Podemos, formation agrégat de diverses familles, En marea, En Comu Podem… Les lapins multicartes partisanes sortis du chapeau des électeurs n’ont pas été en mesure d’inventer l’usine à gaz qui aurait permis de fabriquer une majorité. Les lignes rouges respectives des différentes familles politiques les uns à l’égard des autres ont contraint à répéter l’exercice électoral.

Mieux, ou pire, le 26 juin 2016, le parlement élu le 20 décembre 2015 dissous faute d’entente a resurgi de ses cendres. Indifférents au crime de lèse-démocratie modèle de la transition, les électeurs ont de nouveau semé leurs choix à tout vent. Bis repetita placent. Grosso modo les Espagnols ont confirmé le 26 juin 2016 leur option préférentielle pour une représentation éclatée. Les partis politiques ont été renvoyés à la case départ. Les deux partis historiquement dominants ont été à nouveau contestés à droite et à gauche par de nouveaux venus. Les hauts-le-cœur réciproques avaient empêché de trouver un compromis majoritaire de décembre 2015 à juin 2016. La feuille de route des différents partis restait en septembre 2016 toujours aussi insensible au message des électeurs. La date butoir fixée par la Constitution, pour une nouvelle dissolution, le 31 octobre, se rapproche. Faute de majorité à cette date, un retour à la case électorale serait incontournable.

Comment en est-on arrivé là? Le Parti Populaire a péniblement négocié un accord avec la nouvelle formation de centre droit, Ciudadanos. Le seul représentant de la Coalition des Canaries s’est joint à l’entente. 137 PP plus 32 Ciudadanos plus 1 CC, font 170. Manquent encore six députés pour former une majorité. Le Parti nationaliste basque et feu Convergence et Union de Catalogne, formations de centre droit en d’autres temps, en 1996 avaient apporté les voix manquantes au PP. C’est aujourd’hui exclu. Fort de sa majorité absolue depuis 2012, le PP a fait la sourde oreille à toutes les revendications basques et catalanes. L’alliance du PP avec Ciudadanos, parti explicitement centraliste, exclut toute hypothèse allant dans cette direction.

Au centre gauche, Podemos a mangé les communistes de la Gauche démocratique, mais a laissé filer ses homologues de Galice (En Marea) et de Valence (Compromis). Podemos soupçonne publiquement le PSOE de complaisance à l’égard du PP. En clair d’être capable de s’abstenir pour donner au PP et ses alliés une majorité minimale lui permettant de gouverner. Podemos refuse toute perspective de pacte à trois, Podemos plus PSOE plus Ciudadanos, proposé par les socialistes. Socialistes qui refusent mordicus de faciliter par leur abstention la perpétuation du PP de Mariano Rajoy aux commandes de l’Espagne. Le ménage à trois est par ailleurs tout aussi inacceptable pour Ciudadanos. Podemos met sur la table la perspective d’une alliance avec le PSOE, les indépendantistes basques et catalans. Ce mariage à 5 permettrait en effet de passer la ligne majoritaire de 176 sièges. Mais le prix à payer serait lourd de conséquences. Les indépendantistes catalans (17 sièges) conditionnent leur soutien à un feu vert de la majorité ainsi constituée à leurs aspirations souverainistes. Le PSOE refuse cette perspective qui engagerait L’Espagne, selon eux, dans une aventure institutionnelle aux conséquences imprévisibles.

Si dissolution il y a, compte tenu des délais fixés par la Constitution, ce troisième rendez-vous avec les urnes devrait être organisé… le 25 décembre. Autant dire que tous les partis se regardent en chiens de faïence et cherchent des boucs-émissaires. Ciudadanos, Podemos et le PP font porter le chapeau au PSOE. Le PSOE en refusant de s’abstenir, pour les uns (PP et Ciudadanos) ou de s’allier avec les indépendantistes (Podemos) serait le fauteur de trouble. Mais pourquoi faire simple quand on peut compliquer les choses. L’impasse collective a provoqué une montée d’adrénaline au sein du PSOE comme de Podemos. Tandis que Ciudadanos s’interroge sur la pérennité de son alliance avec le PP. Quant aux partis indépendantistes catalans, la paralysie du système politique espagnol les pousse à imaginer une fuite en avant, catalane pur sucre.

La crise économique, les scandales de corruption, le repli nationaliste du parti Populaire, ont brisé les consensus fabriqués pendant la transition démocratique. L’Espagne institutionnelle est comme paralysée par l’ampleur du drame. Alors que la montée collective du doute menace d’envoyer par-dessus bord les partis de gouvernement, l’unité nationale, la Royauté, et de plus en plus le respect des valeurs démocratiques.

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