La reactivación de la defensa europea de los últimos meses no hubiera sido posible sin el impulso de Francia y Alemania, pero su materialización también precisa que ambos países sigan coincidiendo en sus intereses políticos, operativos e industriales.
L’Insee a publié, le 10 novembre dernier une étude sur le jour de carence dans la fonction publique de l’Etat.
You can read here the article on Greek foreign policy which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 15 November 2017 [in Greek].
The purpose of this Working Paper is to study the factors which affect the education of Greek high school students in issues of international relations and foreign policy with an emphasis on European education. In addition, it is attempted to illustrate the level of their familiarity with the basic concepts and institutions of the international system and the European Union, as well as, their participation in programs on international studies and related issues within the school through a structured questionnaire which was answered by one hundred students in the period 7-12 July 2017. Proposals are being made to upgrade the study of both international and European institutions as well as the social sciences generally. Particular emphasis is given to developing the skills needed to understand the ever-changing international environment.
Le déplacement du président américain en Asie était attendu, non sans une certaine inquiétude, par les pays de la région et à Washington.
El pausado reequilibrio del mercado del petróleo amplifica el impacto de las tensiones geopolíticas en los precios.
Aunque el título indica lo contrario, la Revisión Estratégica tiene que ver con la defensa y con las fuerzas armadas francesas, no con la seguridad nacional de Francia.
Two years after the climate summit in Paris, the euphoria over the diplomatic break-through and adoption of new targets – holding the temperature increase to well below 2 degrees Celsius, preferably even to 1.5 degrees – has largely evaporated. There has been little sign of additional ambition in climate change mitigation since. One fundamental problem is the global nature of temperature targets, which are little suited for generating concrete national action plans and not at all suited for evaluating emissions reduction measures implemented by governments or businesses. Starting with the “facilitative dialogue” being prepared at the Bonn climate summit for 2018, it is the third Paris mitigation target that should be the benchmark: namely to attain greenhouse-gas neutrality in the second half of the century. The European Commission and member states of the European Union (EU) should make the zero emissions target their central reference point in reformulating the Climate Roadmap 2050 and in adopting a long-term decarbonisation strategy. This could provide the opportunity to redesign the EU’s climate policy so as to make it both more ambitious and more pragmatic.
Où va la démocratie ? fait l’hypothèse que les démocraties sont confrontées à un cycle historique nouveau où la puissance publique effective devient le privilège d’une poignée de nations (1). La crise de puissance des nations démocratiques peut conduire à la crise du modèle politique lui-même si les gouvernés ont le sentiment que les institutions qu’ils […]
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Nicolas Hulot a récemment annoncé que l’objectif de la loi de transition énergétique (LTE) portant sur la réduction du nucléaire dans le mix électrique à horizon 2025 ne serait pas tenu.
Lundi 30 octobre dernier, le gouvernement a dévoilé son "Plan Étudiants", dont le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 22 novembre. Ce plan vise à transformer le parcours universitaire des étudiants du premier cycle.
Il faut, pour vous, considérer le blé comme élément essentiel de l’analyse géopolitique. Que voulez-vous dire par là ?
Nous occidentaux avons oublié que le blé, banalisé sur nos tables, est plus précieux que le pétrole à l’échelle du monde et du temps. Le pétrole est un enjeu depuis 150 ans, le blé depuis 10 000 ans ! Les grandes ruptures dans le monde ont toujours eu un rapport au blé, que ce soit l’expansion d’Athènes, qui était une ville sans blé, le développement de Rome, la Révolution française, qui a suivi la guerre des farines et l’exaspération de la dîme, impôt sur le blé… Dans l’histoire plus récente, la stratégie de l’Allemagne nazie incarnée par l’opération Barbarossa était sous-tendue par l’idée de mettre la main sur les terres fertiles du bassin de la mer noire, quant aux accords signés entre l’Égypte et Israël en 1979, ils ont pu aboutir en partie parce que Kissinger a menacé l’Égypte de fermer le robinet à blé.
C’est encore vrai aujourd’hui ?
Plus que jamais ! La demande mondiale va croissant, portée par la démographie, les changements de mode de vie qui font que le monde consomme de plus en plus de pain. 3 milliards de personnes consomment du blé chaque jour. Mais dans la mesure où 95 % du blé mondial est produit dans 16 pays, les autres sont très dépendants des exportations. Et elles sont vitales, car les pénuries créent de grands troubles politiques. Les printemps arabes ont débuté parce que la sécurité alimentaire n’était plus assurée ! Le blé est vital pour la stabilité politique de nombreux territoires. C’est pourquoi les pays producteurs, et notamment l’Europe des 28 qui est la première zone de production mondiale, doivent avoir conscience de leur responsabilité. Parler de circuits courts dans le domaine des céréales n’a aucun sens. La déglobalisation agricole n’est certainement pas à préconiser pour le calme de la planète. Considérer le blé comme un produit de circuit long, c’est avoir conscience qu’il est un gage de paix, de stabilité et d’aide au développement pour tous les pays qui dépendent des importations. Garantir les flux de blés vers l’Afrique, le bassin méditerranéen, c’est un moyen de limiter les grandes vagues migratoires.
La France a-t-elle son rôle à jouer dans cet équilibre ?
Oui. Car la France est la seule puissance nouvelle qui ait émergé depuis deux siècles pour ce qui est de la culture du blé. N’oublions pas que notre pays n’était pas alimentairement indépendant jusqu’à l’après-guerre et qu’il a dû à l’ambition européenne non seulement de le devenir, mais aussi de dégager des surplus qu’elle peut exporter. Près de 60 % de notre production est vendue à l’export. De plus, cela a durablement façonné nos paysages et notre image touristique : 10 % de la France sont couvertes de champs de blé, ce qui lui donne cette identité visuelle si aimée à l’étranger.
C’est un élément capital de cette diplomatie économique que la France essaie de promouvoir…
Oui. Le blé est un produit parfait pour valoriser nos produits, étendre notre influence économique de manière vertueuse. D’autant que notre géographie rend la logistique facile et que nous disposons de ports efficaces. Pour ce qui est de favoriser la paix dans le monde, cela a plus de sens de vendre du blé, même par petits tonnages qu’un Rafale. En cumul, les exportations de céréales françaises représentent l’équivalent de deux Airbus par semaine ! D’une certaine façon, en permettant à des populations dépendantes de se nourrir de leur travail, les céréaliers français peuvent se considérer comme des Casques bleus !