La présidence bulgare et des représentants du Parlement européen ont annoncé le 23 mai la mise en place d'un nouveau programme de développement industriel pour la défense européenne. Après avoir suivi la procédure législative classique, le texte sera voté en 2019 pour que les premiers effets concrets apparaissent en 2020.
Lors du Conseil "Éducation, jeunesse, culture et sport" des 22 et 23 mai, les ministres ont adopté des conclusions sur la création d'une Zone européenne pour l'Éducation, la promotion d'une éducation inclusive en Europe, le rôle de la jeunesse face au défi démographique, et la promotion des valeurs européennes à travers le sport. Ils ont également discuté des priorités pour la future Politique de la jeunesse et de l'investissement dans la culture afin qu'elle soit au premier plan des politiques dans l'Union.
Le 22 mai, les ministres ont abordé les relations entre l'Union européenne et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) après 2020, le Fonds d'affection spéciale pour l'Afrique, le budget d'aide internationale pour 2021-2027, ainsi que la coopération en matière d'énergie et de développement durables.
Le Conseil s'est réuni le 25 mai pour affirmer sa position sur une directive concernant un renforcement et un encadrement des normes européennes en matière de droits d'auteur en ligne. Cette position commune servira de mandat à la présidence du Conseil pour commencer les négociations avec le Parlement européen.
Les 28 ministres des Affaires économiques et financières se sont réunis le 25 mai pour affirmer leur position en matière d'Union bancaire. Ils proposent de réduire les risques du secteur bancaire, renforcer les règles sur les exigences en matière de capital et mettre en place de nouvelles directives pour sauver les banques en cas de souci majeur, et ont adopté des conclusions en matière de lutte contre la fraude fiscale.
L'Eurogroupe du 24 mai a réuni, dans un premier temps, les 19 ministres de la zone euro, puis dans un second temps, ceux des 27 Etats membres de l'Union. Les principaux thèmes évoqués sont le programme d'ajustement économique en Grèce, la situation économique dans la zone euro et les "prévisions du printemps 2018" de la Commission et une vue d'ensemble de la croissance et de l'emploi en Europe. Les 27 ont discuté du rôle futur de l'Union bancaire.
Les ministres des Affaires étrangères ont annoncé, le 28 mai, leur volonté de prolonger les mesures restrictives à l'encontre du régime syrien jusqu'au 1er juin 2019. Cette décision est justifiée par la répression actuellement exercée à l'encontre de la population civile par le gouvernement syrien. Ils ont également décidé d'imposer de nouvelles sanctions "restrictives, ciblées et réversibles" contre le régime au pouvoir au Venezuela.
L'Union européenne et l'Union africaine ont conjointement adopté, le 24 mai, de nouvelles mesures concrètes afin de répondre ensemble aux défis mondiaux et renforcer leur coopération en matière de paix et sécurité, de migration, d'emploi et d'agriculture. Dans le cadre de ce partenariat, l'Union européenne accordera une aide supplémentaire de 400 millions € pour financer des projets continentaux et régionaux en Afrique.
Les 22 et 23 mai, le conseil ministériel UE-USA a traité des affaires intérieures et de la justice à Sofia. Cette réunion a permis de réaffirmer la coopération complète et entière entre les deux entités en matière de justice, tout comme l'importance de réagir conjointement aux menaces sécuritaires.
La Chancelière allemande Angela Merkel s'est rendue le 24 mai en Chine pour sa 12e visite depuis son entrée en fonction. Elle a affirmé avoir trouvé des points de convergence sur la préservation de l'accord iranien, la promotion du multilatéralisme et du libre-échange.
Le 24 mai, le Parti Populaire (PP) au pouvoir en Espagne a été condamné à rembourser 245 492 € pour "participation à titre lucratif" à un système de pots-de-vins en échange de contrats publics. Plus de 29 accusés ont été condamnés à un total de 351 années de prison. Le 25 mai, le Parti Socialiste (PSOE), soutenu par Podemos (gauche radicale), a déposé une motion de censure et recherche les 176 voix nécessaires. Ciudadanos (centre-droit) défend l'idée d'élections anticipées immédiates.
Les 24 et 25 mai, le Président français Emmanuel Macron a rendu visite à son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux hommes ont abordé les sujets d'actualité tels que les divergences sur la Syrie ou encore le nucléaire iranien. Le 25 mai, Emmanuel Macron était invité d'honneur du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Le Parlement français a donné le 23 mai son feu vert définitif au rétablissement d'une circonscription unique aux élections européennes, un moyen selon le gouvernement de "mieux intéresser" les Français à ce scrutin. Les sénateurs ont donné leur accord à la version du projet de loi agréée avec les députés lors d'une commission mixte paritaire (CMP).
Le 23 mai, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a présenté son "plan pour l'économie grecque et le développement du pays" devant le Parlement, en soulignant que "les memorandums appartiendront au passé". En vue de la sortie d'Athènes du programme d'aide financière le 20 août prochain, ce texte met l'accent sur la lutte contre le chômage, le retour à la normalité dans le domaine bancaire, la réforme du secteur de l'énergie, la revalorisation du salaire minimal et la lutte contre le travail au noir.
Le Président hongrois Janos Ader a accepté la proposition de gouvernement du Premier ministre Victor Orban le 18 mai qui compernd 13 ministres dont une femme. Investi devant le Parlement, Victor Orban a rappelé les priorités de son mandat : la protection des frontières et la lutte contre l'immigration.
Le 25 mai, la République d'Irlande a légalisé l'avortement par voie de référendum, avec une victoire du "oui" à 66,4% pour l'abrogation du 8ème amendement de la Constitution, qui interdisait cet acte. Le Premier ministre irlandais a qualifié le résultat de "quiet revolution".
Le 23 mai, le gouvernement irlandais a publié son "projet d'évaluation nationale des risques" et a invité le public à donner son avis sur ce qu'il considère comme les risques les plus importants auxquels l'Irlande est confrontée. Le gouvernement mentionne particulièrement les risques liés au Brexit, qui "se sont développés de manière significative et restent très importants".
Le 27 mai, Giuseppe Conte, qui avait été désigné pour former un gouvernement en Italie, a jeté l'eponge à la suite d'une rencontre avec le Président italien Sergio Mattarella qui s'est notamment opposé à la nomination comme ministre des Finances de Paolo Savona, eurosceptique. Le 28, le président italien a chargé Carlo Cottarelli, ancien haut responsable du FMI, de former le gouvernement.
Le gouvernement britannique a publié le 24 mai un document présentant sa vision du partenariat économique futur liant le Royaume-Uni à l'Union européenne. Celui-ci prendrait la forme d'un accord de libre-échange incluant les biens et services. Le même jour Michel Barnier a critiqué cette option en estimant que l'EEE constituait le meilleur cadre de coopération possible pour les Britanniques, alors que, de son côté, le Parlement britannique s'est prononcé en faveur de l'Union douanière.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre a estimé devant la commission du Trésor de la Chambre des Communes le 22 mai le coût du Brexit pour les ménages britanniques à 900 £ environ soit près de 1000 €. Cette estimation s'appuie sur le différentiel de revenus par rapport à 2016 où l'hypothèse d'un maintien dans l'Union était envisagée.
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