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Diplomacy & Defense Think Tank News

Où va la démocratie ? Les conséquences du Brexit

Fondapol / Général - Thu, 14/12/2017 - 17:08

La Fondation pour l’innovation politique a organisé un café-débat à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Où va la démocratie ? (édité chez Plon, Paris, octobre 2017, 320 pages, en librairie). À la demande des étudiants En marche  de Sciences Po, les députées Marie Lebec et Christelle Dubos, membre de la mission d’information sur « le suivi des négociations liées au Brexit » […]

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Quel avenir pour l’OMC ? Les enjeux de la Conférence ministérielle de Buenos Aires

IRIS - Thu, 14/12/2017 - 15:45

Cette semaine s’est déroulée à Buenos-Aires la 11e Conférence ministérielle de l’OMC. Depuis quelques années, ces conférences passent presque inaperçues tant l’OMC a du mal à faire avancer les négociations multilatérales, en tête desquelles le cycle de négociation de Doha ouvert en 2001 et qui, pour la première fois, proposait de négocier sur des sujets liant le commerce et le développement. La dernière conférence avait eu lieu à Nairobi en décembre 2015, il y a donc deux ans maintenant. Qui s’en souvient ?

Pourtant, cette conférence à Buenos Aires était importante. Elle était la première après la dénonciation de plusieurs accords de commerce par les Etats-Unis. C’était la première fois aussi que le représentant au commerce américain de l’équipe du nouveau président Trump y participait. Le président Trump avait à plusieurs reprises évoqué la possibilité que son pays quitte l’OMC. C’est aussi la première fois que cette conférence s’achève sur des désaccords majeurs et l’impossibilité d’une déclaration finale.

Robert Lighthizer donc, du United States Trade Representative (USTR), le représentant au commerce, était présent puisque chargé de mener la politique commerciale américaine pour les 4 années à venir. Dans une récente intervention auprès du CSIS, un think tank de Washington, il expliquait combien il se sentait proche des positions et de l’analyse de l’administration Trump en matière de commerce. Il admettait que le libre-échange avait été un atout pour l’économie américaine, que les critiques croissantes qu’il engendrait venaient probablement d’une incompréhension des enjeux et des problèmes… mais il soulignait aussi que le commerce mondial tel qu’il était organisé était source de distorsions et, sur certains aspects, peu équitable et qu’il fallait donc lutter contre cela. Il citait par exemple le cas des déficits commerciaux que les Etats-Unis entretiennent depuis des années avec certains pays (sans les citer, il pensait à la Chine, voire à l’Allemagne).

Rappelons aussi que Lighthizer était déjà dans l’équipe du USTR au moment de la présidence de Ronald Reagan comme adjoint du représentant au commerce de ce Président et, qu’à l’époque, le « problème » était alors japonais. Il avait réussi à convaincre le Japon, la Corée du Sud et l’Allemagne de restreindre volontairement leurs importations d’acier aux Etats-Unis ; c’était une première dans les années 1980. Il est incontestablement un conservateur défenseur de l’industrie traditionnelle américaine, à savoir la « Rust Belt » ou ceinture de la rouille, toute cette industrie sinistrée par 40 ans de désindustrialisation et de mondialisation. En 2008, il écrivait : « Le pragmatisme du président Reagan contraste fortement avec les rêves utopiques des libre-échangistes », estimant que Reagan « avait toujours compris que la politique commerciale était simplement un outil pour construire un pays fort et indépendant avec une classe moyenne prospère ».

A Buenos Aires, il n’a pas déçu, quittant les négociations un jour avant la fin de la conférence et surtout consacrant l’essentiel de son énergie à empêcher toute nouvelle nomination à l’Organe de règlements des différends (ORD), l’administration américaine supportant de moins en moins qu’elle puisse être jugée fautive dans les litiges qui l’opposent à certains de ses partenaires. Ce fut le cas du Brésil qui dénonça à l’ORD les subventions américaines sur le coton et obtint gain de cause…
Il est clair que l’ORD sera le premier obstacle à la politique commerciale annoncée par le Président Trump puisqu’elle va à l’encontre de tous les engagements américains au sein de cette institution et bloquer l’ORD avait aussi une dimension stratégique pour le représentant américain.

L’autre dossier à l’agenda du négociateur était la Chine qui revendique depuis des années et aurait pu prétendre après 15 ans de participation à l’OMC, le statut d’économie de marché qui l’aurait protégé de toutes mesures anti-dumping. Les Etats-Unis, alliés aux Européens et aux Japonais, s’y sont là-aussi opposés. La Chine est critiquée par ces pays pour les subventions qu’elle accorde à certains secteurs d’activités dont l’acier.

A Buenos Aires, il a expliqué combien cette organisation mondiale du commerce était inutile et inadaptée. Les faits lui donnent plutôt raison. Après sa création, l’organisation a mis plus de six ans à s’accorder sur un agenda de négociations. Ce sera le cycle de Doha pour le commerce et le développement. Depuis, les contretemps et les échecs se sont succédés et un accord est encore loin d’être en vue pour conclure ce cycle. Cela montre d’ailleurs une limite importante de l’OMC : l’unanimité, puisqu’en 2015 un accord avait été trouvé entre les pays qui a été dénoncé quelques mois plus tard par l’Inde dont le gouvernement avait entre temps changé. Face aux difficultés des négociations multilatérales, les pays ont négocié des accords plus restreints comme le TTIP, le TPP ou le CETA, et au vu des difficultés de l’OMC, il y a fort à parier que cela continue.

La question que tout le monde se pose est alors : l’OMC peut-elle disparaître ? Probablement pas, mais l’esprit même des négociations multilatérales certainement oui et cela est apparu clairement à Buenos Aires où le seul résultat tangible a été la signature d’un accord sur l’élaboration de règles sur le commerce électronique… entre seulement 70 pays dont les Etats-Unis, le Japon et l’Union européenne mais sans la Chine ou l’Inde. La commissaire au Commerce européenne, Cecilia Malmström, expliquait à l’issue de la conférence que ces « accords plurilatéraux de court terme dans le cadre de l’OMC » étaient la meilleure façon d’avancer. Dans le contexte, elle a certainement raison et il serait illusoire de penser que l’unanimité nécessaire à tout accord à l’OMC peut être obtenue entre 164 membres aux intérêts aussi divergents.

Pour autant, cette paralysie de l’Organisation n’est pas une bonne nouvelle car elle conduit à une ouverture à géométrie variable au service des intérêts des pays les plus puissants et au détriment des autres. Qui viendra dénoncer à présent les mesures protectionnistes des Etats-Unis, les subventions agricoles des pays riches qui ruinent les agricultures vivrières au sud, si utiles pourtant pour lutter contre les famines ? Peut-être faut-il un peu de chaos pour se rendre compte qu’au fond quelques concessions peuvent être consenties pour avancer ensemble et que le respect des règles est important. C’est peu probable, les pays qui souffriront le plus de cette situation sont pour le moment inaudibles.

Une autre chance pour l’OMC est peut-être comme dans le cas du dossier sur le changement climatique, que l’extrémisme américain en la matière focalise les critiques et qu’in fine, les partisans de cette organisation dont l’Union européenne et la Chine fassent les efforts nécessaires pour relancer les négociations au sein de cette organisation. Au-delà, c’est aussi à l’OMC que pourrait être dénoncée une augmentation des tarifs douaniers américains ou la mise en œuvre d’une taxe d’ajustement frontalier favorisant les exportations des entreprises américaines et pénalisant les importations.

L’OMC peut donc encore avoir une utilité même s’il est incontestable qu’elle doit s’adapter au contexte actuel et que les pays acceptent ces adaptations. Prenons l’exemple du « traitement spécial et différencié » (S & D) qui est accordé aux pays en développement au sein de l’organisation. Aujourd’hui encore, les deux tiers des membres en bénéficient, ce qui est loin d’être la réalité du commerce. Les pays dits émergents, par exemple, ne souffrent pas des mêmes difficultés à accéder aux marchés mondiaux que les pays en développement et ce statut est devenu une distorsion au commerce… C’est un sujet qui doit faire l’objet de discussions et de concessions comme bien d’autres d’ailleurs.

Rappelons enfin que le protectionnisme entraînera une augmentation des prix qui sera préjudiciable à l’économie mondiale, mais aussi et surtout, aux plus défavorisés. Dans un monde d’inégalités croissantes dont les conséquences politiques et sociales sont nettement perceptibles, pas sûr que cela soit une bonne nouvelle.

Männle in Den Haag: Was uns verbindet

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 14/12/2017 - 12:44
Geschlossenheit, Gemeinsamkeit, Verbundenheit, darum ging es der Stiftungsvorsitzenden Ursula Männle bei ihrem Besuch in Den Haag, besonders in Bezug auf die Verhandlungen mit Großbritannien: „Beim Brexit hat die Geschlossenheit der übrigen 27 Mitgliedstatten gegenüber Großbritannien überragende Bedeutung“, so Männle. Mit den Niederlanden pflegt Bayern traditionell ein herzliches Verhältnis.

Défaite de Daech, élections législatives, relations avec l’Iran : quelles perspectives pour l’Irak de demain ?

IRIS - Thu, 14/12/2017 - 12:23

La défaite militaire de l’organisation de l’Etat islamique sur l’ensemble du territoire irakien a été proclamée par le premier ministre irakien Haider al-Abadi. Les élections législatives de mai 2018 sont également le signal d’une volonté d’un retour à la normalité démocratique du pays, même si l’influence de l’allié iranien dans la future reconstruction politique est à prendre en compte. Pour nous éclairer, le point de vue de Karim Pakzad, chercheur à l’IRIS.

Le Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, a annoncé ce samedi « la fin de la guerre » contre l’organisation de l’Etat islamique. Quelle est la réalité sur le terrain ?

Depuis 3 semaines, l’armée irakienne et les combattants de la « mobilisation populaire » (Hachd al-Chaabi), majoritairement des groupes armés appartenant à différentes organisations politiques et religieuses chiites, mais officiellement sous le commandement du Premier ministre, ont repris les dernières positions contrôlées par l’organisation terroriste et l’ensemble des positions frontalières de la Syrie autour des provinces de Ninive et d’Al-Anbar et notamment Al-Jazeera, une des dernières poches de résistance de Daech dans le désert. L’organisation terroriste n’était déjà plus constituée en tant qu’armée mais le Premier ministre irakien al-Abadi attendait que l’armée syrienne achève la reprise de la ville frontalière d’Abou Kamal, juste de l’autre côté de la frontière mais voisine de la ville irakienne d’Al Qaïm.

Haider al-Abadi a cependant signifié que la lutte contre le terrorisme n’était pas terminée. Si Daech est défait militairement, sa doctrine perdure et le groupe dispose toujours et depuis la guerre d’Irak de 2003, de combattants de l’ombre au sein de localités sunnites comme Falloujah, Ramadi et Tikrit. Les attentats de ces derniers jours sont d’ailleurs la preuve de la permanence d’une ossature basée sur la clandestinité. Désormais il faut que les forces irakiennes s’adonnent à un travail de renseignement et d’infiltration. Un point qui ne concerne pas l’Irak ou la Syrie : Daech progresse dans d’autres parties du monde musulman, notamment en Afghanistan où la semaine dernière l’autorité locale d’un district du Nord a signalé la présence de quatre combattants français (deux hommes et deux femmes) dans les rangs de Daech.

Dans ce contexte, le gouvernement actuel a confirmé par la voix de son Premier ministre la date du 15 mai pour les prochaines élections législatives. Quels en sont les enjeux et les principaux acteurs ?

L’annonce d’un calendrier électoral signifie que le Premier ministre veut traduire cette première victoire militaire sur le plan politique. L’Irak est un régime dont le gouvernement tire son élection et sa légitimité du parlement. De plus, cette échéance est éminemment symbolique car il s’agit de la première depuis que Haider Al-Abadi a remplacé Nouri Al-Maliki au lendemain de la débâcle militaire de 2014 qui a conduit à la chute de Mossoul. Il s’agit donc pour l’actuel premier ministre de récolter les fruits d’une ascension compliquée car la remobilisation de l’Irak après cette défaite cinglante n’était pas acquise, notamment de par son appartenance au parti d’Al-Maliki, al-Daawa.

Actuellement, tout laisse à penser qu’il remportera le scrutin lui permettant de se renforcer davantage. Les Irakiens, y compris les Arabes sunnites qui ont participé à la reconquête du territoire, sont reconnaissants de la façon dont Al-Abadi a mené cette guerre. Il est à ce titre surprenant que les médias occidentaux ne mentionnent que les milices chiites dans cette entreprise militaire en ne mettant pas en avant les autres composantes des Hachd al-Chabi qui sont turkmènes et arabes sunnites, même si minoritaires. Les prochaines élections seront également l’occasion de mettre au jour les nouveaux rapports de force à l’intérieur des différentes composantes notamment au sein du parti chiite de l’actuel et de l’ancien Premier ministre. Le fait que la ligne d’Al-Abadi s’impose en son sein est un élément déterminant.

Nombre de gouvernements étrangers ont appelé au départ d’Irak des milices chiites accusées de collusion avec l’Iran, notamment celles de Hachd al-Chaabi. Cette requête n’est-elle pas vaine au regard de la forte influence de Téhéran sur le jeu politique irakien ? L’Irak saura-t-il s’émanciper de son allié pour réussir à préserver son unité nationale ?

Tout d’abord, il est important de dissocier les milices de Hachd al-Chaabi qui en arabe signifie « la mobilisation populaire » des milices comme nous les connaissons dans d’autres pays et qui luttent pour l’intérêt de l’un ou de l’autre chef de guerre et de parti. La grande partie de Hachd al-Chabi est composée de combattants chiites et, sur le plan politique et militaire, chaque groupe émane d’un parti ou de chefs religieux. Par exemple, Kata’ib al-Imam Ali, milice chiite la plus puissante émane de la Marja-e taqlid, c’est-à-dire l’autorité suprême chiite qui se trouve dans le Sud à Nadjaf. Si cette dernière manifeste son opposition, n’importe quel gouvernement irakien n’aura que peu de légitimité. Or, l’actuel ministre irakien a le soutien de cette autorité chiite, elle-même soutenue par l’Iran. Ces milices, contrairement à celles du parti du jeune imam Moktada al-Sadr et de l’Assemblée suprême irakienne de al-Hakim qui existaient depuis l’époque de Saddam Hussein, sont apparues à la demande de l’autorité chiite au lendemain de la débandade de l’armée irakienne à Mossoul. Elles sont intervenues au moment où Daech s’approchait de Bagdad, mais ont officiellement combattu l’organisation de l’Etat islamique sous l’égide du premier ministre irakien. L’on sait cependant que dans la réalité leurs chefs obéissaient davantage à leur parti et même certains au-delà, à savoir à Qasem Soleimani, général iranien et commandant d’Al-Qods, les forces spéciales des Gardiens de la Révolution pour les interventions à l’étranger.

Lorsque l’armée syrienne, avec le Hezbollah et d’autres volontaires soutenus par l’Iran, ont libéré il y a deux semaines Abou Kamal, localité frontalière tenue par Daech côté syrien, c’est bien Qasem Soleimani qui a annoncé la fin de Daech en Syrie.

En Irak, il est évident que la présence d’une force aussi puissante ne plaît ni aux pays arabes, ni aux pays occidentaux, ni aux Arabes sunnites irakiens. A maintes reprises, lorsque l’Arabie saoudite qui a soutenu indirectement Al-Qaïda en Irak, exigeait que le pays rompe avec les milices chiites d’obédience iranienne pour normaliser ses relations avec l’Irak, elle recevait une réponse négative du fait de leur rôle joué depuis 2014.

L’influence de l’Iran en Irak ne se limite pas à ces milices. Beaucoup de cadres d’organisations politiques et d’institutions comme le Conseil supérieur islamique irakien ou al-Daawa, le parti de l’actuel Premier ministre, ont été soutenus par l’Iran. Il s’agit d’un sujet délicat pour l’Irak qui se demande comment aborder désormais cette question. Il serait nécessaire et judicieux d’inclure l’ensemble des milices chiites au sein des forces armées irakiennes. Une proposition de loi a été débattue en ce sens au début de l’année au Parlement. Or, la position des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite à ce sujet n’est pas de bon augure. Certains Iraniens, parmi les plus radicaux, refusent catégoriquement une dissolution des Hachd al-Chaabi, d’autres ayant même le souhait de créer une émanation du Hezbollah en Irak.

Or, malgré leurs liens incontestables avec Téhéran, les Irakiens cherchent à normaliser leurs relations avec d’autres pays. Symbole fort, l’ambassade saoudienne en Irak a rouvert ses portes après 25 ans d’inimitié et la frontière entre les deux pays a été rouverte il y a quelques semaines.

L’Irak toute seule ne sera pas capable de reconstruire le pays, avec ou non l’aide de l’Iran. Le pays a besoin de maintenir un lien avec les pays arabes et l’Occident et, en parallèle, de prôner la détente dans la région. L’enjeu actuel est que l’Irak ne devienne pas davantage, à l’instar du Liban ou du Yémen, un enjeu de rivalité entre Ryad et Téhéran.

Sebastián Piñera und Alejandro Guillier: Stichwahl in Chile

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 14/12/2017 - 10:52
Wie erwartet, konnte bei der Präsidentschaftswahl in der ersten Runde keiner der acht Kandidaten eine absolute Mehrheit erreichen. Eine Stichwahl am kommenden Sonntag, 17. Dezember 2017, wird entscheiden, welcher von den beiden bestplatzierten in den Regierungspalast La Moneda einziehen wird.

Notre-Dame-des-Landes, un choix politique

Fondapol / Général - Thu, 14/12/2017 - 10:34

Dominique Reynié était l’invité de Frédéric Taddeï sur la radio Europe 1 pour débattre sur le transfert de l’Aéroport de Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes qui divise l’opinion publique depuis des années. Faut-il réaménager l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique ou le déménager sur à Notre-Dame-des-Landes ? Ces deux options sont « raisonnablement envisageables », estiment les trois experts nommés par le gouvernement pour l’aider à […]

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Pour promouvoir l’égalité femmes-hommes, le sport doit s’appuyer sur la recherche

IRIS - Thu, 14/12/2017 - 09:01

Construire une société plus égalitaire suppose de promouvoir des mécanismes et des espaces de rencontre entre la recherche, les actrices et les acteurs de terrain, et les instances de décision, publique et privée. Le sport a tout intérêt à miser sur de telles évolutions. Un colloque est organisé sur ce sujet, le lundi 18 décembre, à l’Université Paris-Diderot.

De nombreuses lois garantissent en principe l’égalité entre les femmes et les hommes. Cependant, elles et ils ne participent pas de la même manière à la société, que l’on parle des sphères politiques, professionnelles, associatives ou intimes : elles et ils ne sont pas à parité dans les organes de représentation, ne travaillent pas dans les mêmes secteurs, accèdent très inégalement aux postes à responsabilité.

Les écarts dans les parcours ne peuvent être la simple résultante de préférences individuelles déterminant les choix de carrière, de métiers et de conciliation entre vie privée et vie professionnelle. Ils témoignent aussi d’un clivage historiquement construit entre sphère privée (du côté des femmes) et sphère publique (du côté des hommes), et d’une prise en compte implicitement hiérarchique des femmes et des hommes, fondée sur la différence sexuelle.

ARTICULER LES ENJEUX DE REDISTRIBUTION ET DE RECONNAISSANCE

Ces différences se mettent en place dès la jeunesse et posent plusieurs problèmes de justice sociale, mais qui ne se limitent pas à la justice redistributive. Les rapports sociaux entre les femmes et les hommes n’épuisent pas les inégalités socio-économiques et inversement, les discriminations qui découlent des stéréotypes de genre ne s’y résument pas. C’est, en effet, un enjeu de redistribution mais aussi de reconnaissance, pour paraphraser la philosophe américaine Nancy Fraser, qui doit être formulé. La reconnaissance doit se comprendre comme un statut, les injustices symboliques et culturelles se juxtaposant aux inégalités socio-économiques.

Si, à moyen terme, femmes et hommes gagnent à vivre dans une société plus égalitaire, ces progrès-là sont lents, parfois à l’échelle d’une génération. Dès lors, se pose le problème de leur évaluation, en termes de pilotage de politiques publiques.

Or, comme l’a montré Éric Fassin, les inégalités entre les femmes et hommes, en France, ne sont acceptées que depuis peu comme catégorie politique. C’est en grande partie parce que certains questionnements, bien connus dans les études de genre, ont fait irruption dans l’arène médiatique et dans le champ politique. Grâce à la recherche, on sait que les politiques publiques (ou privées) qui se veulent universelles, neutres au genre, sont en réalité genrée puisqu’elles ont comme point aveugle certaines inégalités et discriminations.

Comment le politique peut-il traiter cet écart entre aspiration à l’universalisme et politique de reconnaissance ? Les acteurs privés ont-il, et si oui, lequel, un rôle à jouer ? Comment passer des normes implicites aux normes explicites pour faire évoluer la société vers davantage d’égalité ? Sur quels outils s’appuyer, de quels exemples s’inspirer pour renforcer la prise de conscience et ouvrir le champ des possibles, pour tou.te.s, dès la jeunesse ? Car il importe de défendre des actions permettant d’atteindre une mixité plus réelle et d’assurer une approche systémique jouant sur plusieurs leviers complémentaires.

FAIRE DU SPORT UN SECTEUR EN POINTE SUR LA RENCONTRE ENTRE CHERCHEUR.SE.S ET DÉCIDEUR.E.S

Le champ sportif, que l’on parle des pratiques – compétitives ou non -, de la gouvernance, de la médiatisation, des différents métiers liés au sport (actuels ou de demain), a tout à gagner à miser sur la recherche pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes. La science demeure trop peu valorisée comme outil d’aide à la décision publique et privée. Or la société aspire à l’élévation du niveau des connaissances. Pourquoi le sport se tiendrait-il à l’écart ?

Le monde du travail ne pourra bientôt plus se passer de la Recherche et Développement, quels que soient les niveaux de qualification. En effet, l’évolution très rapide des métiers nécessite de mettre en place des processus de formation tout au long de la vie qui auront besoin de l’expertise interdisciplinaire, prospective et laissant une grande place à l’évaluation.

Cette hybridité entre la recherche et la décision reste largement à construire dans notre pays mais pourquoi ne pas faire du sport, omniprésent dans la vie quotidienne des citoyens comme des plus jeunes, un secteur à la pointe sur ces enjeux ? Les questionnements sur le genre, qui traversent les sciences humaines et sociales, la médecine, les sciences de l’information, y ont toute leur place pour, dans un premier temps, visibiliser, nommer et déconstruire les problèmes en évitant le piège des stigmatisations, puis dans un second temps, tenter d’y remédier.

Il s’agit en particulier de lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique, plus fortes chez les femmes que chez les hommes, d’aménager un espace public dé-genré et accueillant pour tou.te.s, d’asseoir définitivement la légitimité des sportives dans les médias, de combattre le plafond de verre dans les organisations sportives et les entreprises. La France et l’Europe sont riches de dispositifs vertueux mais qui sont rarement évalués et souvent mal connus, peu diffusés.

Faire se rencontrer et dialoguer chercheur.se.s, enseignant.e.s, éducateurs et éducatrices, dirigeant.e.s, managers et institutions n’est pas une gageure. Cela s’avère au contraire plus que jamais indispensable pour que cohésion sociale, émancipation et développement professionnel puissent aller de pair. Cela participe tout simplement de la promesse démocratique.

La formation professionnelle au seuil d’une vraie transformation ?

Institut Montaigne - Wed, 13/12/2017 - 18:53
La formation professionnelle au seuil d’une vraie transformation ? Institut Montaigne mer 13/12/2017 - 18:53

Le gouvernement vient de lancer un vaste processus de réforme - "transformation" en langage macronien - de la formation professionnelle.

Le libre-échange… vraiment ?

IRIS - Wed, 13/12/2017 - 18:00

Sylvie Matelly est économiste, directrice adjointe de l’IRIS. Elle répond à nos questions à propos du dossier de la Revue internationale et stratégique n°108 qu’elle a dirigé « A qui profite le commerce ? L’impact du libre-échange sur les relations internationales » :
– Comment expliquer que le libre-échange, qui fut le paradigme de la prospérité occidentale à la sortie de la Seconde guerre mondiale, soit aujourd’hui perçu de manière si négative ?
– En quoi le retour du protectionnisme prôné notamment par les Etats-Unis peut-il modifier les rapports de force actuels ? Avec quelles conséquences ?
– Pascal Lamy, ancien directeur de l’OMC, suggère que l’organisation participe à la définition du cadre des normes non tarifaires. Cela peut-il accroître un sentiment de dépossession du politique par les instances économiques et financières multilatérales auprès des citoyens ?

Le Japon veut renforcer son équipement pour contrer la menace nord-coréenne

IRIS - Wed, 13/12/2017 - 16:46

Le ministère de la Défense japonais demandera des fonds supplémentaires dans le prochain budget militaire pour l’achat de missiles de croisière à longue portée emportés sur des avions de chasse, a déclaré vendredi 8 décembre le ministre de la Défense, Itsunori Onodera. M. Onodera a démenti que ces nouvelles acquisitions constitueront un changement dans la politique strictement défensive du Japon, selon laquelle les Forces d’autodéfense n’ont pas la capacité de frapper le territoire d’autres pays.

Le ministère de la défense avait déjà demandé en août un budget record pour l’exercice 2018, afin de contrer la menace que représentent les programmes de missiles balistiques et d’armes nucléaires de la Corée du Nord. Le gouvernement affirme que la Constitution autorise la possibilité de mener des frappes dès lors qu’elles peuvent être considérées comme une mesure de légitime défense.

Les missiles de croisière dont souhaitent se doter le Japon sont le JSM de la société norvégienne Kongsberg Defence & Aerospace, d’une portée d’environ 500 km, et les missiles JASSM-ER et LRASM de Lockheed Martin Corp., qui ont chacun une portée d’environ 900 km. Cette portée est très supérieure aux limites qu’impose la Constitution pacifiste japonaise qui limite à 300 kilomètres la portée des missiles actuellement utilisés par l’armée japonaise. Le JSM sera installé sur des chasseurs furtifs de la Force d’autodéfense aérienne, les fameux F-35 dont Tokyo souhaite acheter 42 exemplaires, et le JASSM-ER et le LRASM vont être étudiés pour un montage possible sur des chasseurs F-15. M. Onodera a déclaré que ces missiles seraient utilisés pour défendre les destroyers de la Force d’autodéfense maritime équipés du système de défense antimissile Aegis. Il a également suggéré qu’ils pourraient être utilisés dans la défense d’îles, « traitant des forces de surface ennemies ou des forces de débarquement avant qu’elles ne se rapprochent ».

Une majorité de Japonais se dit favorable à l’achat de ces missiles capables de frapper la Corée du Nord, car Pyongyang a procédé à plusieurs dizaines de tirs expérimentaux de missiles dont deux ont survolé le Japon. Cela va dans le sens de Tokyo qui met en avant la menace nord-coréenne, notamment dans ses Livres Blancs de la défense qui paraissent à l’été. De telles mesures correspondent aussi à la volonté du Premier ministre japonais Shinzo Abe de doter le pays d’une armée performante face aux nombreuses menaces régionales et de se libérer du « carcan » pacifiste de la Constitution.

Il est à craindre que cette dotation en missiles de croisière renforce certes la capacité dissuasive du Japon vis-à-vis de la Corée du Nord même si celle-ci est imprévisible mais que, néanmoins, elle conduise à une accélération de la course aux armements régionale. Tous les pays de cette région d’Asie du Nord-Est ont des programmes de missiles de croisière. La Corée du Nord développe des missiles de croisière antinavires d’une portée d’environ 200 km. Et chaque tir de missile nord-coréen entraîne des répliques. Moins de 24 heures après l’essai nord-coréen qui a été largement condamné par la communauté internationale, mercredi 5 juillet, les forces sud-coréennes et américaines avaient ainsi tiré de la péninsule plusieurs missiles de courte portée qui se sont abattus en mer du Japon. Côté chinois, alors que Pékin est engagée dans un ambitieux programme de modernisation militaire, un concepteur chinois a annoncé à l’été 2016 développer une nouvelle génération de missiles de croisière dotée d’un taux élevé d’intelligence artificielle et d’automatisation. Enfin et surtout, la Corée du Sud a testé à la mi-septembre un nouveau missile de croisière sophistiqué qui renforcerait sa capacité à lancer des attaques anticipées contre la Corée du Nord en cas de conflit. L’armée sud-coréenne a révélé que le missile Taurus a été lancé par un chasseur F-15. Il a ensuite évité une série d’obstacles à faible altitude avant de frapper sa cible, mardi. Le missile est fabriqué par la firme allemande Taurus Systems. Il a une portée maximale de 500 kilomètres et est doté de caractéristiques furtives qui lui permettent d’échapper aux radars.

Ces différents programmes ne sont pas de nature à stabiliser une situation déjà très tendue, même si l’affichage politique constitue un facteur dissuasif. Ils risquent de rendre encore plus imprévisible la Corée du Nord qui pourrait dans sa paranoïa sécuritaire s’estimer encore plus menacée.

Agenda 2018: Prioritäten der bulgarischen EU-Ratspräsidentschaft

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 13/12/2017 - 16:06
„Einigkeit macht stark“ lautet das Motto der bulgarischen Ratspräsidentschaft, die am 1. Januar 2018 beginnt. Mit seinem nationalen Leitspruch sendet Bulgarien ein klares Signal: Es ist Zeit, dass die Europäische Union wieder nach mehr Einigkeit strebt.

L’Afrique, entre retour des migrants et des djihadistes

IRIS - Wed, 13/12/2017 - 12:52

Alors que l’Union européenne et certains Etats du Sud comme l’Italie se protègent contre les migrants en ayant des relations avec les réseaux mafieux des passeurs ou des vendeurs d’esclaves, l’Afrique doit gérer le retour de 20.000 migrants et 6000 combattants de l’Etat islamique venant d’Irak et de Syrie. Tel Sisyphe, elle doit sans fin gérer de nouveaux défis alors que ses moyens sont limités.

Des pays comme la France dont on estime le nombre de djihadistes potentiellement de retour à un peu plus de 600 semblent désarmés pour gérer ces djihadistes de retour de Syrie et d’Irak alors qu’ils disposent de cellules de déradicalisation, d’un Etat de droit, d’infrastructures, etc. Les combattants africains de l’EI sont quant à eux estimés à 6000 sur 30000 étrangers alors que les frontières sont poreuses, les infrastructures d’accueil limitées et les forces de police et militaires faibles en nombre et en efficacité.

Le repli des djihadistes en Afrique concerne prioritairement la Libye en proie au chaos, la Somalie et la zone saharo-sahélienne (d’une superficie voisine de celle de l’Europe occidentale). Il peut passer par des réseaux ayant officiellement fait allégeance à l’Etat islamique comme Boko Haram mais également des mouvances terroristes liées à Al-Qaïda. L’Organisation de l’Etat islamique a défini trois califats en Afrique : la zone Egypte, Tchad, Soudan (califat Alkinaana), la zone Erythrée, Ethiopie, Somalie, Kenya, Ouganda (califat Habasha) (et la zone nord-africaine (Maghreb plus Niger, Nigeria, Mauritanie). Au-delà de ces référents, la stratégie de dissémination prédomine. Malgré l’importance de la force Barkhane, les casques bleus, des coopérations régionales entre pays africains, les actions terroristes se sont accrues au Mali (surtout au centre), au Burkina Faso et au Niger. Les dépenses nationales de sécurité augmentent mais aux dépens des actions de développement économique et social. Le G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) a du mal à être financé et à devenir opérationnel. Les réponses ne sont pas à la hauteur des enjeux.

A ces actions s’ajoute la gestion de 20.000 migrants dont l’Union africaine dit qu’elle doit favoriser le retour dans les pays d’origine. Les drames des « damnés de la mer » (cf. Benjamin Stora) se sont réduits mais au profit d’une réactualisation de l’esclavage en Libye et des connivences entre les réseaux mafieux, terroristes et esclavagistes. Là encore, les politiques d’urgence de la part de décideurs débordés l’emportent sur une vision stratégique capable d’anticiper. La montée des populismes en Europe et une certaine « lepénisation des esprits » conduisent à des représentations de l’autre en termes d’assignations identitaires raciales ou religieuses, de fermeture des frontières ou du chacun chez soi alors que les sociétés du Nord et du Sud ont à gérer des interdépendances et que les frontières sont débordées.

Plus que jamais la gestion des flux de mobilité des hommes doit être assurée par des politiques régionales favorisant les mouvements des zones africaines pauvres et surpeuplées vers les zones sous-peuplées et à fort potentiel. L’appui à des politiques régionales est la seule alternative pour les pays européens à une pression migratoire qui ne peut que croître avec le temps. Ceci implique des partenariats multi acteurs qui dégagent des financements à la hauteur des enjeux avec en parallèle des projets de développement à diverses échelles territoriales. Plus que jamais, le devenir de l’Europe dépend largement de la manière dont les défis seront relevés en Afrique, comment ses potentialités se transformeront en opportunités et comment les fermetures et les murs feront place aux ouvertures et projets communs euro-africains.

Brexit : on peut passer aux choses sérieuses maintenant ?

Institut Montaigne - Wed, 13/12/2017 - 10:33
Brexit : on peut passer aux choses sérieuses maintenant ? Institut Montaigne mer 13/12/2017 - 10:33

Le rapport conjoint de l’Union européenne et du Royaume-Uni, révélé le matin du 8 décembre par Theresa May et Jean-Claude Juncker, commence par un sobre avertissement "tant qu’il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a pas d’accord".

European politics: leaders struggle to contain rising populism

Fondapol / Général - Wed, 13/12/2017 - 10:17

Marseille’s far-right politician Stéphane Ravier feels robbed. After winning control of the Northern district of the French Mediterranean town in 2014 — one of the dozen victories emblematic of the National Front’s surge in local elections that year — he targeted a seat in the National Assembly. The race, in June, was his to lose: […]

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Auflösung oder Ablösung?

SWP - Wed, 13/12/2017 - 00:00

Die internationale Ordnung befindet sich in einem Umbruch, der die Weltpolitik fundamental verändern wird. Deshalb wurden in dieser Studie regionale Ordnungen, internationale Regime und die „Welt-Ordnungsmächte“ USA und China untersucht. Dabei identifizierten die Autorinnen und Autoren richtungweisende Entwicklungen der internationalen Ordnung und ermittelten wesentliche Ursachen für deren tiefgreifende Veränderungen.

Die stärkste Triebkraft der jüngeren Tendenzen in der internationalen Ordnung bildet der technologische Wandel. In vielen Bereichen erscheint er so rasant und risikobehaftet, dass darüber nachgedacht werden muss, wie seine Dynamik durch politische Regelwerke einzuhegen wäre. Diese müssen global angelegt sein, da technologischer Wandel universal wirksam wird. Unter den gegenwärtigen Bedingungen internationaler Ordnung lassen sich künftige Entwicklungen kaum mehr abschätzen. Darum sollte Außenpolitik sich stärker auf das Denken in Szenarien stützen. Auch sollte sie sich bemühen, mit Hilfe organisatorischer Innovationen Flexibilitätsreserven zu schaffen.

Wichtigste ordnungspolitische Aufgabe deutscher Außenpolitik ist es, die Europäische Union als internationale Ordnungsmacht handlungsfähig zu machen. Denn weder die USA noch die Volksrepublik China bieten die Gewähr für eine konsequent multilaterale Ordnungspolitik nach deutschem und europäischem Verständnis. Allerdings könnte ein starkes Europa beide durchaus in diesem Sinne beeinflussen.

Inhalt

Problemstellung und Empfehlungen
S. 5–6

Hanns W. Maull
Einführung in die Thematik und Zusammenfassung der Ergebnisse
S. 7–18

Susanne Dröge
Das Abkommen von Paris – eine nachhaltige und effektive Klima-Ordnung?
S. 19–34

Oliver Meier
Die Zukunft der nuklearen Abrüstung, Rüstungskontrolle und Nichtverbreitung: Was kommt nach Obamas Ordnungsversuch?
S. 35–54

Jonas Schneider
Die Regulierung der Weitergabe von sensitiven Nukleartechnologien
S. 55–72

Steffen Angenendt / Anne Koch
Die internationale Zusammenarbeit in der Flüchtlings- und Migrationspolitik – fragmentierte Teilordnungen unter Veränderungsdruck
S. 73–89

Wolfgang Richter
Europäische Friedens- und Sicherheitsordnung: Von der Kooperation zurück zur Konfrontation?
S. 90–112

Hanns W. Maull
Resümee
S. 113–131

Hanns W. Maull
Schlussfolgerungen und Handlungsempfehlungen für die deutsche Außenpolitik
S. 132–138

Anhang
S. 139

Untersuchungsraster für die Analyse politischer Ordnungen
S. 141–145

Abkürzungen
S. 146–147

Die Autoren und Autorinnen
S. 148

Pages