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Diplomacy & Crisis News

Il faut des esclaves aux hommes libres

Le Monde Diplomatique - Tue, 08/05/2018 - 15:55
Quiconque ignore la géographie contribue à l'histoire de l'infamie. De nos jours, l'interconnexion règle plus que jamais la physiologie de la planète (tout comme l'avancée des sciences). Si vous voulez savoir le pourquoi d'un fait, cherchez aux antipodes. Ici s'explique, par là-bas. Si l'Afrique, (...) / , , , , , , , , , , , - 1978/10

L’avenir des relations entre les nations de l’Europe occidentale

Politique étrangère (IFRI) - Tue, 08/05/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, nous vous proposons de lire « l’archive de la semaine ». En cette semaine de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, découvrez un article publié peu après la victoire du 8 mai 1945.

* * *

« L’avenir des relations entre les nations de l’Europe occidentale » est tiré d’un exposé qui a été énoncé par Barbara Ward , journaliste britannique, au Centre d’Études de Politique étrangère le 6 juillet 1945, et qui fut publié en août 1945 dans le numéro 1/1945 de Politique étrangère.

Nécessité d’une entente

L’expérience de ces quatre années prouve la nécessité d’un rapprochement entre les nations de l’Europe occidentale pour des raisons stratégiques et économiques. Il ne s’agit que de trouver les méthodes.

Pour pouvoir se défendre efficacement, les nations occidentales doivent adopter un plan commun ; il ne faut pas répéter, une fois encore, les erreurs stratégiques de 1940, dont l’exemple le plus tragique fut celui de la Hollande et de la Belgique qui nous ont appelés à leur secours le jour même où l’ennemi se trouvait à la frontière. Dans la guerre moderne, si on attend jusqu’à la dernière minute pour organiser la défense, on n’organise rien du tout. Pour nous, Anglais, depuis que de nouveaux engins de guerre franchissent la Manche, il est d’un grand intérêt de nous mettre d’accord avec nos voisins et d’élaborer avec eux une mise au point définitive des plans de défense nationale.

Ce qui a particulièrement retenu l’attention de mon journal, The Economist, ce sont les énormes avantages économiques d’une pareille entente.

Les nations de l’Europe occidentale ont intérêt à développer en commun les techniques et les méthodes nouvelles d’économie dirigée, mais sans le faire dans un sens totalitaire. Nous sommes en ce moment devant deux grandes thèses de politique économique. D’un côté, la thèse des États- Unis : le contrôle n’est pas nécessaire ; la meilleure action gouvernementale, c’est d’agir le moins possible. De l’autre, la politique économique de la Russie : l’État contrôle tout et prend toutes les initiatives.

Je crois que les nations de l’Europe occidentale occupent une position intermédiaire entre ces deux extrêmes. Ce n’est pas seulement qu’elles n’ont pas encore choisi, — je parle surtout ici de l’Angleterre — mais une idéologie politique se dessine qui peut se définir ainsi : après les expériences des dernières cinquante années, nous ne croyons pas que l’une ou l’autre de ces deux thèses soit préférable ; ce qu’il nous faut, c’est une synthèse des deux méthodes, qui s’inspirera de nos traditions de liberté et qui nous permettra de nous servir de toutes les techniques modernes que cette guerre a engendrées. Nous avons, en effet, mis à l’épreuve des moyens de contrôle et même des initiatives gouvernementales, tout à fait compatibles avec une économie plus libre et des initiatives privées plus larges qu’en Russie.

Nous sommes quatre ou cinq pays qui voulons nous servir du contrôle pour augmenter la prospérité et la stabilité de nos économies ; toutefois, nous désirons garder une espèce d’équilibre entre le facteur public et le facteur privé. Aussi, puisque nous poursuivons le même but, et que nous le faisons plus ou moins par les mêmes méthodes, puisque le terrain où nous nous aventurons est encore inexploré, nous avons sûrement intérêt à mettre nos expériences en commun. Nous tâtonnons tous pour trouver la bonne voie.

Ce ne sont pas seulement nos méthodes que nous devons mettre en commun. A l’inverse des États-Unis et de la Russie, les nations de l’Europe occidentale vivent de leur commerce extérieur, qui constitue une part importante de leur revenu national (le quart pour l’Angleterre et la France, 30 à 60 % pour la Norvège, la Belgique, la Hollande et le Danemark) et une part qui peut être décisive pour la stabilité et la prospérité de leur économie.

En effet, nous n’avons pas accès à toutes les matières premières qui sont nécessaires à notre industrie. Nous ne sommes pas des puissances continentales, nous dépendons de l’échange. Nous ne pourrions pas mener une vie aussi large et aussi prospère si nous options pour l’autarcie, à l’exemple des Allemands. Cette autarcie, ce n’est pas la bonne voie pour nous, parce que c’est une voie qui mène sûrement à la pauvreté.

Nous devons arriver à la stabilité de notre économie si nous voulons avoir vraiment une politique du « plein emploi », et nous ne pouvons pas négliger le fait qu’une grande partie de notre prospérité dépend du commerce extérieur.

Or, pour la plupart de ces pays (les nations Scandinaves, la Belgique, la Hollande, la France et la Grande-Bretagne, — je n’inclus pas la Suède qui a d’autres problèmes —  50 % du commerce extérieur se font entre les nations de l’Occident et leurs colonies. Si vous ajoutez l’Allemagne — qui est en ce moment un point d’interrogation — aux colonies et aux cinq pays occidentaux, vous constatez alors que les deux tiers de tout le commerce extérieur de ces divers pays se font dans cette région de l’Ouest européen.

Les économistes se sont merveilleusement mis d’accord dans ces derniers temps. A ce propos, voici l’histoire qu’on raconte à Londres : « Il y a dix ans, si vous rencontriez huit économistes, vous entendiez neuf théories, la neuvième étant celle de lord Keynes. Maintenant, tout est changé, si vous rencontrez les neuf économistes, vous n’avez qu’une seule théorie et c’est celle de lord Keynes ! »

Cet accord entre les économistes présente pour les politiciens et les hommes d’État le grand avantage que les leçons théoriques leur sont plus claires. Le point principal de la théorie de Keynes, au sujet du plein emploi, est le suivant : pour maintenir et augmenter la stabilité et la prospérité d’une économie, il faut stabiliser et augmenter la demande. Pour cela, il faut maintenir et augmenter le pourcentage du revenu national qui est consacré à l’épargne, c’est-à-dire à l’investissement des capitaux, surtout dans l’industrie lourde. Toutefois, il faut encore stabiliser le revenu provenant de tous les autres secteurs de l’économie nationale.

Lorsqu’une moitié du revenu national dépend déjà du commerce extérieur, le maintien à un niveau élevé de tout le commerce extérieur est un facteur de grande prospérité. Nous n’avons pas suffisamment exploité les méthodes nécessaires pour maintenir au plus haut niveau possible le commerce extérieur. La méthode que préconisent les États-Unis, c’est-à-dire la liberté des échanges, a pour résultat, non pas d’éviter les crises mais de les aggraver en profondeur et en étendue. Si un État renonce à protéger son commerce extérieur et à défendre ses intérêts, il en résulte un bouleversement économique, et ce bouleversement économique, s’il se produisait aux États-Unis, pourrait très vite s’étendre au commerce du monde entier. C’est ce qui s’est produit en 1929.

Si nous considérons, au contraire, une région où le commerce extérieur constitue déjà une grande part du revenu national, et où le commerce dépend, en outre, étroitement des nations de cette même région, nous trouvons là des raisons péremptoires pour que ces pays s’associent et élaborent en commun une politique du commerce extérieur. Je parlerai plus loin des méthodes, je veux simplement constater le fait que dans la disposition de notre économie, il y a déjà de sérieuses raisons pour que nous cherchions ensemble la bonne voie.

Il y a d’autres raisons économiques cependant. Nous pouvons à l’heure actuelle retirer un grand avantage de la production de masse. Prenons l’Angleterre, la France, la Belgique et la Hollande ; le marché intérieur de chacun de ces pays pris séparément sera peu important en comparaison de celui des États-Unis et de la Russie. Or chacun de ces marchés intérieurs ne peut bénéficier de la production de masse. Il y aurait donc intérêt, dans certains cas, pour certaines industries où les méthodes de la production de masse donnent les meilleurs résultats, à voir si nous ne pouvons pas faire de nos quatre marchés séparés, un marché intérieur d’à peu près 120 millions d’hommes, dont le standard de vie serait l’un des plus hauts du monde. Ce serait sûrement la méthode de production la meilleure et la plus économique.

Par exemple, en ce qui concerne l’industrie automobile, nous ne pouvons aspirer, en ce moment, chacun de notre côté, aux avantages que connaissent les producteurs américains pour réaliser les grandes économies de la production en masse.

Les quatre nations que j’ai nommées tout à l’heure sont en outre des pays colonisateurs. Nous avons à nous quatre à peu près toutes les colonies du monde, qui, dans de nombreux cas, se complètent dans un cadre régional, par exemple en Afrique, dans le Pacifique et même dans les Antilles. Vous connaissez l’expérience faite par les Américains et les Anglais aux Antilles. Ils ont créé aux Antilles, sans toucher en aucune manière à la souveraineté des pays intéressés, une commission régionale chargée de discuter des questions économiques et sociales. A plus forte raison, les nations de l’Europe occidentale devraient créer des commissions du même genre. Il y a des régions où l’investissement du capital, s’il est réalisé en commun, selon des plans régionaux, aura plus d’effet et donnera une plus grande prospérité que des investissements effectués colonie par colonie. Ces motifs d’ordre économique font que nous devons, sinon nous mettre immédiatement d’accord, du moins nous entendre pour explorer les possibilités actuelles sur le terrain politique. Le monde, en ce moment, semble être partagé entre deux tendances extrêmes, le nationalisme et l’internationalisme. De ce dernier, nous avons certes bien besoin, mais il contredit le désir de souveraineté séparée de chaque nation, surtout des nations qui ont fait l’expérience du plan d’hégémonie hitlérienne.

Si, dans l’Europe occidentale, nous pouvions créer une sorte de coopération entre des nations absolument libres et souveraines, qui mettraient en commun certains intérêts comme leurs intérêts stratégiques ou économiques, nous arriverions à trouver une façon de résoudre nos difficultés et nous montrerions ainsi au monde qu’il existe une méthode pour sortir du nationalisme pur et simple tout en maintenant la souveraineté que réclament les peuples et qu’imposent les intérêts politiques.

En ce moment, le monde a bien besoin de routes nouvelles qui l’éloignent de l’impérialisme d’une part, et de l’autarcie d’autre part. Il serait dans la tradition de l’Occident de trouver dans les sphères de la politique économique une manière de concilier l’indépendance et la liberté avec la coopération. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

 

‘Robust’ economic growth in Asia-Pacific last year and ‘promising’ prospects ahead – UN report

UN News Centre - Tue, 08/05/2018 - 00:15
Economies in the Asia-Pacific region registered robust growth in 2017 and prospects for this year look promising, the United Nations development arm in the region said, urging countries to take advantage of positive conditions and address underlying vulnerabilities.

UN chief denounces attack on village in north-west Nigeria

UN News Centre - Tue, 08/05/2018 - 00:03
United Nations Secretary-General António Guterres has strongly condemned an attack this weekend on a village in the Nigerian province of Kaduna and underscored the need to hold the perpetrators to account.

‘Silence the guns’ urges UN disarmament chief as global week of action begins

UN News Centre - Mon, 07/05/2018 - 23:25
The international community must present a united front against gun violence which kills nearly 250,000 each year and injures many more, said a senior United Nations official on Monday, marking the start of a Global Week of Action Against the scourge.

The First Saudi-Iranian War Will Be an Even Fight

Foreign Policy - Mon, 07/05/2018 - 23:16
What happens when the Saudi military's massive budget meets Iran's mastery of asymmetric warfare? Here's a preview.

UN forum to coordinate global efforts to address worsening water shortages

UN News Centre - Mon, 07/05/2018 - 20:29
With extreme weather costing hundreds of billions a year and fears that by 2050, one in four people will be living in a country affected by severe water shortages, a global conference got underway on Monday convened by the United Nations meteorological agency to manage the precious resource more sustainably.

Promesses économiques et démocratie surveillée

Le Monde Diplomatique - Mon, 07/05/2018 - 19:48
A la veille d'une élection qui, pensent certains, pourrait donner la victoire aux partis de gauche, la France offre un assez bon exemple de la dégradation de l'esprit démocratique. Non seulement parce que l'argent coule à flots, mais encore et surtout parce que les énormes moyens financiers mis en (...) / , , , , , - 1978/03

Largest-ever global response to cholera targets 2 million people in Africa

UN News Centre - Mon, 07/05/2018 - 19:03
The largest cholera vaccination drive in history targeting two million people across Africa is underway, the United Nations announced on Monday, in response to a series of recent deadly outbreaks of the water-borne disease. 

Inside the Cutthroat World of Billion-Dollar Military Supply Contracts

Foreign Policy - Mon, 07/05/2018 - 19:01
A U.S. military vendor created a “ghost structure” to do business with Iran, yet the dollars keep rolling in.

Le mythe du caractère invincible des guérillas

Le Monde Diplomatique - Mon, 07/05/2018 - 17:48
Tandis que certains éléments conservateurs, en France par exemple durant la guerre d'Algérie, aux Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, n'auront cessé de prétendre que toute guerre révolutionnaire peut être victorieusement combattue (allant même jusqu'à confondre le problème politique et les (...) / , , , , , , - 1973/07

La classe ouvrière contribue de plus en plus à tranformer la société

Le Monde Diplomatique - Mon, 07/05/2018 - 15:46
Depuis mai 1968, des travaux d'analyse et des enquêtes de toutes sortes foisonnent sur l'ouvrier français et sur la classe ouvrière, ancienne et nouvelle. Ils couvrent un champ d'investigation très large, allant de la description de la vie quotidienne àl'étude du comportement collectif, tant (...) / , , , , - 1971/09

UN experts urges Poland to ensure unrestricted ‘civic space’ during climate talks

UN News Centre - Mon, 07/05/2018 - 15:41
Poland’s new law designed to address safety concerns during the United Nations climate change conference to be held there later this year could infringe on the privacy of environmentalists and curtail their rights to protest peacefully, UN human rights experts said Monday.   

The Globalization of Solar Panels: Solar Mamas at work

Foreign Policy Blogs - Mon, 07/05/2018 - 15:11

Some cities are now betting on the proliferation of sustainable and local sources of energy. The idea was born in the forgotten network (inaccessible cities, suburbs, rural villages) and then is organized as such, that it questions today’s centralized national production of the world’s leading power source.

Cities are not only going through an energy transition but are shifting to an urbanization of energy. On the one hand, there is the growing integration of energy in urban policies, and on the other hand, there’s the growing importance of discourses, actions, and conflicts around energy that are expressed in cities which influence energy changes. Rather than empowering actors or even urban energy interests, we are witnessing the growing consideration of these interests in energy governance at the national level. This consideration has significant implications: it positions cities, especially larger ones, as possible interlocutors in a multilevel set of actors, it values ​​their role of incubation or training of energy changes. The urban energy interests are allowing for the demands, disputes and resistance voiced by urban consumers into the energy system debate. The current evolution therefore translate less into a desire for substitution than  the establishment of a long-term coexistence between various socio-technical systems. This coexistence presents considerable challenges. In addition, by combining heterogeneous systems, whose dynamics of development/decline may vary according to places and times, it makes possible a voluntary and often fortuitous diversification of energy devices along local scales, including the urban environment. This diversification is not an end in itself.

First stage: Bangalore, the tropical capital of Karnataka in southern India. This ancient garden city of flowers has become a major hub of advanced technology. The Bollywoodian Silicon Valley is the daughter of Western delocalized policies and the liberalization of the economy. It hosts the three giants of the country’s IT, but also Texas Instruments, Microsoft, Google, Yahoo, Amazon, Dell, IBM and seven hundred other research and development centers. Start-ups come running: no VAT and low-cost, highly-skilled English-speaking labor. In ten years, the population of Bangalore has grown from three to ten million. A large majority have worked on the construction sites of Electronic City and survive in the surrounding shantytowns.

Power outages are common, especially in Mumbai and Calcutta. India, which is heavily  engaged in its energy transition, already owns the largest solar power plant in Asia with plans to reach a capacity of 100 GW by 2022, the equivalent of 120 nuclear reactors. But its payout policy is growing social inequalities that are already impressive. One-third of India’s population lives below the poverty line. One-third of all Indians do not yet have access to the national electricity grid. The excluded represent 328 million inhabitants -equal to the population of the United States. Half of them are not yet 25 years old. These neglected from the network live either in the megalopolis (on fragile, flooded and contaminated lands), or in small cities or unconnected mountain villages.

Perhaps we are witnessing a real paradigm shift: from a vertical distribution of energy to a horizontal and decentralized distribution. Instead of huge production sites (coal-fired power plants, nuclear power stations), which are inevitably associated with complex networks designed to carry electricity to consumers who sometimes live several hundred kilometers away, short circuits are gradually being favored — less expensive, and more autonomous.

In this context, the issues of individual production – self-production – as well as those of self-consumption are numerous. It can be seen as a form of democratization, since part of the production are directly controlled by the citizens. It also participates in the decentralization of networks, with a view to increasing local resilience and improving the autonomy of each individuals.

In the dry dust of Rajasthan, in Tilonia, is where the Solar Mamas work. They are beautiful and proud in their yellow and pink saris. They bring the light to the heart of their homes and share the knowledge they have acquired here at Barefoot College, created by Sanjit Bunker Roy on the principles ofGandhi’s spirit of service and beliefs on sustainability, which are still alive and respected. This center of popular education teaches how to become autonomous in all domains: health, habitat, and energy. Everything works with solar: lighting, computers, water pumps, ventilators, dental offices and even a small hospital. Solar Mamas are learning to build a solar power plant in sixmonths. They communicate by gesture and simple schemas where each piece is identified by a different color. The students of Barefoot College graduate and are recognized in their society. They then, go on to  train other women, in the logic of pollination. They have already brought electricity to five hundred thousand people in 72 countries. The university has opened five centers in Africa – Burkina Faso, Liberia, Senegal, South Sudan and Tanzania. The benefits are direct:

– a reduction in the family budget devoted to the purchase of kerosene for lamps which could now can be invested in education;

– a source of lighting in the evening to improve income and to allow children to do their homework;

– a way of cooking cleaner (solar ovens) which reduces the requirement for hard labor by young girls;

– a revaluation of women in the community, as they become engineers and provide energy;

– the opening of evening schools (500 Barefoot Colleges in India which have already trained more than 3000 teachers).

Many villages in India, Bangladesh and Myanmar are now opting for off-grid renewable energy solutions. Thousands of homes are thus equipped with solar by combining microcredits, public aid and NGOs. Harish Hande, founder of the social enterprise Selco, has already facilitated the installation of solar power stations in one slum of Bangalore with micro-credit. In poor villages, SELCO negotiates with rural banks and farmers’ cooperatives. SELCO’s innovation touches every point in the clean energy supply chain, including human-centered and locally-driven product design, financing, and servicing.

Back in New York and the beautiful silhouette of Manhattan, Brooklyn enhances its landscape of rooftop terraces. It is easy to fall in love with solar gardens, a booming practice based on crowdsourcing energy. The idea is no longer to distribute energy from a large national network, but to build local production poles by combining several renewable sources. Welcome to the collective economy: each pole distributes its surplus production to neighboring territories.

In 2008, the U.S. Department of Energy published a report (not widely communicated) on this growing practice. It concludes that thousands of these poles can each make their territory self-sufficient in electricity and heating, forcing the national network to rethink their strategy. The latter would then become, if necessary a secondary source of supply. The system is presented as the only way to achieve a clean energy transition in the United States. Is the country ready for this third industrial revolution announced by Rifkin at the beginning of the third millennium? It is the time to imagine hundreds of millions of people producing their own green energy in their homes, offices, and factories, and sharing it with each other in an ‘energy internet’ just like we now create and share information online. For some, this may sound like pure science fiction.

In New York, the micro grids of Brooklyn represents a new landscape shared by producers, consumers, and sellers. The roofs are vegetable gardens and fragments of American archetypal meadows. Today’s ultra-connected hipsters have evolved under the caret shape of photovoltaic shadows. Do they know that they are the sons of the Solar Mamas?

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Security Brief: Haspel Nomination Fight, Iran Deal Deadline Looms

Foreign Policy - Mon, 07/05/2018 - 14:24
Gina Haspel wanted to withdraw her nomination before the White House prevailed upon her.

Rubio Questions D.C. Panel on China Influence

Foreign Policy - Mon, 07/05/2018 - 13:00
It’s a sign of growing concern over Chinese influence operations in the United States.

America and the Future of War: The Past as Prologue

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 07/05/2018 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Williamson Murray, America and the Future of War: The Past as Prologue (Hoover Institution Press, 2017, 224 pages).

Williamson Murray est un auteur bien connu des amateurs d’histoire militaire. Il a écrit ou dirigé de très nombreux ouvrages considérés comme des références. On pense par exemple à Military Innovation in the Interwar Period (1996), ou à son récent volume sur la guerre de Sécession, A Savage War: A Military History of the Civil War (2016). Son nouvel essai diffère de ses précédents livres. Il s’agit d’une charge contre les responsables politiques et militaires américains, et une bonne partie du monde académique du pays, qui semblent ignorer que l’avenir de la guerre sera à l’image de son passé, sanglant et imprévisible.

La démarche qui a conduit l’auteur à prendre la plume est intéressante. Invité par l’état-major interarmées américain à assister à une conférence de présentation d’un document sur l’environnement opérationnel 2035 (Joint Operating Environment 2035), Murray est marqué par la platitude des propos et l’absence de références à de possibles changements violents. Il conçoit alors le présent ouvrage comme une alternative à cette publication officielle afin de suggérer quelques vérités, et d’aider les armées ­américaines à mieux préparer l’avenir.

L’auteur rappelle utilement que l’analyse de tendance, lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’avenir, est trompeuse. L’histoire du monde est d’abord faite de ruptures, souvent violentes, toujours imprévisibles. L’interdépendance croissante des économies ne signifie pas la fin de la guerre, tant la force sous-tend les relations entre États. Il revient ensuite sur la nature de la guerre. Contrairement à ce que certains zélateurs de la technologie pensent, sa nature n’a pas changé et ne changera pas. En effet, des interactions humaines complexes sont en jeu dans la guerre. Elles impliquent un nombre considérable de décisions et d’événements. La friction, l’inattendu, la chance, sont des éléments irréductibles du phénomène guerrier. Bien entendu, le caractère de la guerre évolue. Murray explique ainsi que nous sommes entrés dans la sixième révolution militaro-sociale, celle des ordinateurs, de la communication et des médias sociaux. Il souligne aussi que personne ne peut à ce jour appréhender globalement les effets que cette révolution aura sur l’art de la guerre.

L’auteur axe une partie de son propos sur l’analyse des problèmes américains. Dans un passage très inspiré, il affirme d’abord que la guerre nécessite une préparation intellectuelle poussée, en particulier dans les disciplines académiques, ce qui est loin d’être le cas pour l’élite militaire américaine actuelle. Ensuite, la sclérose croissante de la bureaucratie militaire et du renseignement, tout comme des règles d’engagement trop contraignantes, sont dénoncées. Enfin, dans un dernier chapitre, l’auteur s’attarde sur les États-Unis et la guerre future, en revenant notamment sur la grande dépendance des forces armées américaines vis-à-vis de l’espace et du cyber, ou sur le manque de bases logistiques avancées si des déploiements devaient avoir lieu.

Au final, cet essai, écrit avec brio et qui fait appel à des références historiques intéressantes, suscite la réflexion et amène à relativiser certaines idées reçues. Toutefois, la vision critique développée par l’auteur mériterait parfois d’être davantage illustrée et étayée.

Rémy Hémez

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Trump's Trade Rhetoric Is Already Hurting America

Foreign Affairs - Mon, 07/05/2018 - 06:00
Trump is raising uncertainty and degrading America's international authority on economic policy.

UN chief condemns deadly attack on voter registration centre in eastern Afghanistan

UN News Centre - Mon, 07/05/2018 - 03:05
United Nations Secretary-General António Guterres has strongly condemned an attack on a mosque being used as a voter registration centre in Afghanistan’s Khost province and underscored his support to the country as it prepares for elections later this year.

Macron Is Too Weak to Lead the Free World

Foreign Policy - Sat, 05/05/2018 - 00:38
Angela Merkel may have ceded her crown to France’s president. But neither can supplant Donald Trump.

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