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Diplomacy & Crisis News

Hottest April day ever recorded - maybe: UN weather watchdog

UN News Centre - Fri, 04/05/2018 - 23:16
Deadly storms in India and record temperatures in Pakistan are an indication that more extreme weather events are happening globally owing to climate change, United Nations weather experts said on Friday.

UN leaders vow to stamp out workplace sexual harassment

UN News Centre - Fri, 04/05/2018 - 22:42
Leaders from across the UN system on Friday pledged to increase efforts to stamp out sexual harassment within their ranks; ensuring a zero-tolerance approach where abusers are held accountable, and staff feel safe to report incidents.

The United States Should Seize on Iran’s Currency Crisis

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 22:13
An anti-regime alliance of rich and poor could be the key to ending clerical rule.

Could North Korea Help Bring the United States and China Closer Together?

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 22:13
The mutual challenge of managing Pyongyang could offer Washington and Beijing the chance to get along.

Midwives ‘lead the way with quality care’, as world marks International Day

UN News Centre - Fri, 04/05/2018 - 21:38
Midwives are vital to driving sustainable development and key to helping mothers, and expectant-mothers, make informed, healthy choices, said the United Nations health agency’s chief nurse on Friday.

The Head of the U.S. Coast Guard Isn’t Afraid to Talk About Climate Change

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 20:58
It may not be a White House priority. But rising sea levels are critical to the service’s operations.

Au-delà de l'action purement revendicative…

Le Monde Diplomatique - Fri, 04/05/2018 - 19:16
Presque aussi vieux que le monde capitaliste, le fameux problème des « rapports partis-syndicats », ou, d'une façon plus large, des rapports entre la politique et le syndicalisme se pose, depuis peu, en termes neufs. A cet égard, également, mai 1968 semble bien avoir été le début d'une période (...) / , , , , , - 1971/06

The Road Ahead With North Korea

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 18:21
The weekly podcast: What a potential summit between U.S. President Donald Trump and North Korean leader Kim Jong Un could look like.

The Perils of a Putsch in Venezuela

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 18:20
Encouraging a coup in Caracas will give Russia and China a foothold in the United States’ backyard.

Eastern European Laws on World War II History Spark Congressional Reaction

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 17:36
Will a letter sent by concerned lawmakers encourage leaders to change course or further polarize politics?

What’s Driving the U.S. Air Force Pilot Shortage?

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 15:00
It’s not leadership or combat culture driving pilots out of the service.

Le style canadien et la politique étrangère

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 04/05/2018 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Le style canadien et la politique étrangère » a été écrit par Louis Balthazar, politologue québécois et professeur au département de science politique à l’université de Laval, et publié dans le numéro 2/1973 de Politique étrangère.

Parmi les facteurs qui conditionnent la politique étrangère d’un État, on s’accorde généralement pour inclure ce qu’on a appelé le style national. Stanley Hoffmann a déjà démontré la validité de l’analyse stylistique dans son ouvrage Gulliver empêtré. Sans reprendre cette démonstration, on peut émettre tout simplement l’hypothèse de base qu’il existe au niveau des collectivités un certain style ou une façon de percevoir le monde et de réagir à l’endroit du système international. Ce style peut évoluer et même subir des mutations profondes mais, comme il s’enracine dans des expériences historiques traumatisantes, il tend habituellement à persister pour plusieurs générations. La politique étrangère d’un État ne peut qu’être considérablement affectée par les composantes de ce style.

Bien sûr, cette influence ne jouera pas également sur toutes les décisions d’ordre international. Qu’un État entre en guerre contre un voisin pour défendre des frontières menacées, cela ne ressort guère des structures mentales des gouvernants ou de la population. Il est des situations qui commandent partout des réactions à peu près semblables. En revanche, il y a d’autres conjonctures — et la politique internationale en est tissée — qui peuvent susciter toute une gamme de réponses suivant l’image qu’on se fait de la réalité. Par exemple, ce n’est pas la nature même du système international qui appelait les États-Unis à ne pas se joindre à la Société des Nations. C’est bien plutôt la façon dont les Américains percevaient ce système. Je voudrais tenter ici de dégager sommairement quelques traits du style canadien tel qu’il a pu se manifester dans la politique étrangère du Canada. Je m’attacherai d’abord à définir ce style en fonction des expériences historiques et des comportements des Canadiens de langue anglaise puisque ce sont eux, presque exclusivement, qui ont conçu et exécuté la politique étrangère du pays jusqu’à une période toute récente. Les Canadiens français, pour des raisons que je tenterai d’esquisser plus loin, n’ont participé que très rarement à l’élaboration de la politique extérieure en tant que collectivité. Quand ils l’ont fait à titre d’individus, comme par exemple dans le cas des Premiers Ministres francophones, ils ont dû adopter le style de leurs compatriotes de langue anglaise.

Le présent article voudrait aussi indiquer comment ce style a façonné des attitudes particulières à l’endroit de l’Europe et enfin relever les facteurs d’une évolution possible.

L’expérience historique des Canadiens anglais

Historiquement, l’existence du Canada comme entité politique tient à la volonté d’un groupe de colons d’Amérique du Nord de demeurer fidèles à la Couronne britannique. Cette volonté a été traditionnellement interprétée en fonction d’un clivage idéologique entre les Révolutionnaires américains et les Loyalistes. Des études récentes ont remis en cause cette interprétation. Il semble bien qu’il n’y avait pas de véritable aristocratie dans les colonies américaines avant la Révolution et qu’il faille chercher les causes du Loyalisme dans des facteurs plutôt contingents comme la sécurité de l’emploi, la géographie, des inimitiés personnelles, etc. Bien plus, Révolutionnaires et Loyalistes partageaient une même fidélité au libéralisme de John Locke. Si les premiers s’inspiraient du philosophe anglais pour justifier leur lutte contre la « tyrannie » de George III, les seconds s’appuyaient encore sur Locke en s’opposant à une rébellion que, selon eux, des abus passagers ne justifiaient pas.

Les Loyalistes avaient mal misé. Ils ont perdu. Les Révolutionnaires n’ont pas manqué de le leur rappeler en les chassant de la terre natale et en ne leur laissant d’autre choix que de trouver refuge dans les territoires demeurés sous la tutelle britannique.

Ainsi l’histoire canadienne-anglaise débute sous le signe de l’échec. Des libéraux américains se voient éloignés de leur milieu naturel et doivent se trouver, pour légitimer leur existence collective, un mythe différent de celui de leurs frères qui ont créé la nation américaine. Ils se tourneront désormais vers la Couronne britannique pour oublier leur défaite et même se féliciter d’avoir échappé à la République.

A l’endroit des nouveaux Républicains, ils entretiendront une attitude quasi schizophrénique. Ils ne pourront jamais détester ceux avec qui ils avaient vécu l’expérience coloniale et le nouveau libéralisme américain. Mais leur fierté les invitera sans cesse à se définir en opposition à ceux qui les ont refoulés vers le Nord. Profondément ils demeureront des Américains mais symboliquement ils s’affirmeront toujours avant tout comme des Britanniques. Le pays qu’ils fonderont, ce sera l’Amérique britannique du Nord. Leur drapeau sera l’Union Jack et leur hymne dit national le « God Save the King ».

Des émigrants se joindront à eux en grand nombre et modifieront dans une certaine mesure la structure sociale du Canada. Mais, pas plus qu’aux États-Unis, le mythe collectif ne sera remis en question. John Diefenbaker, petit fils d’émigrant, n’est-il pas un des plus loyaux sujets de la Reine du Canada ?

Le style canadien sera donc profondément marqué par un américanisme parfois latent mais toujours présent et par le refus d’adhérer comme les Américains à un idéal national. Voyons maintenant comment la politique étrangère du Canada peut se définir en fonction de ces deux courants.

Un certain style américain

Le Professeur américain Louis Hartz, dans un brillant ouvrage intitulé The Liberal Tradition in America, caractérise l’expérience américaine par la conscience d’avoir échappé à la dialectique européenne des idéologies et par l’établissement d’un libéralisme pur, libéré de la confrontation aux autres idéologies. Au Canada aussi, en dépit de certains courants élitistes et socialistes apparentés à des phénomènes britanniques, le libéralisme remporte une victoire facile.

La politique étrangère du Canada, comme celle des États-Unis, sera profondément marquée par la bonne conscience libérale du Nord-Américain. Retenons trois traits propres à ce style : le moralisme, l’isolationnisme et le messianisme.

On l’a déjà constaté à plusieurs reprises, la politique étrangère des États-Unis est toujours demeurée marquée par le puritanisme des origines. Le Canada participe à ce courant bien que différemment. Le puritanisme canadien est peut-être plus primitif que celui des Américains : il tend à condamner la politique de puissance d’une façon plus décisive encore que n’ont pu le faire les États-Unis. Les Canadiens, quand ils se sont fait entendre dans les Conférences internationales, ont défendu à temps et à contre-temps des grands principes moraux. En 1921, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Sir George Foster, acclamait la nouvelle « diplomatie ouverte » inaugurée par la Société des Nations, et se faisait l’apôtre de la confiance et de la solidarité entre les nations. Par la suite, les Canadiens ont toujours été parmi les premiers à parler de désarmement, de coopération et à vanter les mérites des organisations internationales. Cet idéalisme canadien a été caractérisé récemment comme un courant volontariste : la préoccupation constante de contribuer à améliorer l’ordre international en se faisant l’agent de toutes les bonnes causes. Tout se passe comme si la politique étrangère du Canada devait se poursuivre au nom d’une mission sacrée. L’idéalisme wilsonien a peut-être fait plus de chemin au Canada qu’aux États-Unis. Cet idéalisme, et la bonne conscience qui l’accompagnait, on les retrouvait encore dans les paroles d’un ministre des Affaires extérieures, il y a à peine plus de dix ans : « Comme peuple, déclarait M. Howard Green au Parlement, nous possédons des traditions de courage, de sens commun et de foi religieuse… Je crois que les Canadiens doivent envisager le monde avec optimisme et aussi avec idéalisme, et c’est cela que notre peuple a fait. »

Le moralisme américain a engendré historiquement deux grands types de politique étrangère moins contradictoires qu’ils ne le paraissent. L’un tient à la préoccupation du pur de ne pas se souiller, l’autre à son désir de purifier les autres (la contemplation et l’apostolat !) : l’isolationnisme et l’interventionnisme missionnaire. Les Américains ont pratiqué l’un et l’autre avec un même esprit. Woodrow Wilson et Henry Cabot Lodge se sont opposés tragiquement au sujet de la Société des Nations. Mais tous les deux s’inspiraient d’un certain sentiment de supériorité morale propre à la culture américaine. Ils rejetaient tous les deux, fidèles au testament de George Washington, les « alliances contraignantes » (« entangling alliances »). Lodge croyait que la SDN allait les perpétuer, Wilson avait conçu l’organisation pour les abolir.

Tandis que les Américains optaient pour l’isolationnisme et se tenaient à l’écart de la Société internationale, les Canadiens pouvaient se payer le luxe de devenir membres de la SDN tout en demeurant isolationnistes. En effet, le Canada s’est bientôt senti plutôt inconfortable à l’intérieur de l’organisation que leurs voisins avaient répudiée. Car, si la fidélité canadienne à l’Empire britannique ne permettait pas l’isolationnisme total, il n’en demeurait pas moins qu’en Amérique du Nord, les Canadiens n’avaient que faire des problèmes de sécurité européenne.

Cet isolationnisme a commencé de s’exprimer quand les Canadiens refusèrent d’endosser l’article X du Pacte de la SDN garantissant les arrangements territoriaux existants et instituant un système efficace de sécurité collective. Les diplomates canadiens voyaient dans cet article les caractères d’une « alliance contraignante » qu’ils tenaient à éviter selon un réflexe bien américain.

Le Premier Ministre Mackenzie King accentuait cette attitude canadienne un peu plus tard en citant élogieusement un texte du Président Harding : « It is public will, not force, that makes for enduring peace, and peace can always be kept, whatever the grounds of controversy, between peoples who wish to keep it. » S’adressant à la Conférence impériale à Londres, il ajoutait : « I place these words on record largely because I think they help to illustrate the new-world point of view that is in very striking contrast to the old-word attitude of the past, if not of the present, that force is always essential in the preservation of peace. »

Sir Joseph Pope, sous-secrétaire d’État aux affaires extérieures, allait plus loin encore lorsqu’il écrivait dans son journal que le Pacte de la SDN ne valait pas le papier sur lequel il était rédigé. La vraie politique du Canada devait être, selon lui, de développer ses ressources et d’abandonner les questions européennes aux diplomates britanniques.

C’est encore dans cette veine isolationniste que le Canada refuse de signer le protocole de Genève en 1925 et obtient qu’une clause soit insérée dans les accords de Locarno pour exempter les Dominions des obligations contractées par la Grande-Bretagne. Enfin, en 1939 même, le Premier Ministre King se plaignait encore que c’était folie de s’attendre à ce que les Canadiens aillent, tous les vingt ans, sauver un Continent qui ne savait plus se gouverner lui-même.

Les jours de l’isolationnisme étaient comptés. Les Canadiens devaient bientôt s’engager, à la suite de la Grande-Bretagne, dans la guerre contre le nazisme. Les Américains eurent le réflexe plus lent mais ils durent également sortir de leur sainte retraite et s’engager à sauver la démocratie. […]

Lisez l’article en entier ici.

Découvrez en libre accès tous les numéros de Politique étrangère depuis 1936 jusqu’à 2005 sur Persée.

Italy Is Safe From, and for, Jihadis

Foreign Policy - Fri, 04/05/2018 - 01:53
It turns out not being attacked by the Islamic State is nothing to be proud of.

Trump Is Ending One Gulf Conflict to Start Another

Foreign Policy - Thu, 03/05/2018 - 23:16
The Trump administration's sudden U-turn on Qatar is all about Iran.

1968 a été marquée par une contestation générale des valeurs et des pouvoirs établis

Le Monde Diplomatique - Thu, 03/05/2018 - 19:05
Année de la désescalade au Vietnam, à laquelle on n'osait plus croire, 1968 a été également marquée par un vent de contestation quasi général des valeurs et des pouvoirs établis. Notre pays, qui depuis la guerre d'Algérie faisait figure d'oasis de tranquillité dans un monde troublé, a subi tour à tour (...) / , , , , , , , , , , , , , , - 1969/01

Don’t Blame Amber Rudd for Britain’s Racist Immigration System

Foreign Policy - Thu, 03/05/2018 - 19:02
The ousted home secretary was trying to clean up the mess her boss created. Theresa May alone is responsible for the “hostile environment” policy’s heinous abuses.

China Abolishes Presidential Term Limits To Increase Economic Stability

Foreign Policy Blogs - Thu, 03/05/2018 - 15:10

Delegates clap their hands as China’s President Xi Jinping (1st row) arrives for the opening session of the Chinese People’s Political Consultative Conference (CPPCC) at the Great Hall of the People in Beijing, March 3, 2017. (Photo courtesy of Reuters)

Domestic and Foreign Policy Impacts

According to Sourabh Gupta at The Institute for China-America Studies (ICAS), the domestic policy implications of the two-term limit abolishment decision are strong and profound. “This decision is reflective of President Xi’s other programs which are for his own personal power consolidation, such as his anti-corruption drive. Xi will be pushing ahead with a  longer-term plan to fully put economic reforms in place and this decision is part of that plan.”, Gupta says.

However, the decision also continues to play into a larger narrative characterized by suspicion over China’s rise, particularly from Western countries, with respect to China’s ultimate intentions in the future. The suspicion follows previous skepticism regarding China’s “new model of great power relations” proposal and will linger regardless of who ultimately is the Chinese president.

The overall effect of Xi extending his tenure will most likely be increasing suspicion from these very same quarters. However, this is also balanced by previous statements from Xi that he’s interested in China working harmoniously within the global system as a “responsible stakeholder”, not as a revisionist power as outlined in the latest U.S. National Security Strategy.

Unfortunately, according to some Western critics, the move to eliminate the term limit has only confirmed that China as a whole is on an even more authoritarian trajectory for the future. This has occurred despite continuous U.S. economic engagement which was initially hoped to eventually have a liberalizing effect on China’s political system.

Compounding this misperception is the constant Western refrain regarding China’s economy, namely that it is “slowing down”. Unfortunately, this perspective fails to understand that this is precisely the goal of China’s leadership in that it realizes that a possibly slower-growth economy based on internal consumption is much more sustainable for the future, thereby enhancing the government (and the Communist Party’s) own legitimacy.

Jun Isomura of The Hudson Institute concurs with Gupta that economics was a primary driver behind the decision to lift presidential term limits. In today’s post-ideological era, continuous sustainable economic growth forms the basis for the Party’s continued legitimacy. Tellingly, Isomura speculates that the Party itself is concerned with a possible collapse of its legitimacy around 2030 if sustainable economic growth is not maintained, citing a previous Hudson Institute report on the subject. As an example, a primary objective of China’s Belt and Road Initiative (BRI) is to increase economic opportunities for people moving in from China’s inner provinces to its more affluent coastal cities, thereby increasing both economic and political stability for China itself.

Additionally, “President Xi is trying to survive this problem, not only through his anti-corruption campaign, but also through increasing his grip on the military. This was done through his role as Chairman of the Central Military Commission with the recent reorganization of the previous seven, more autonomous, regional military commands into only five currently. This was also meant to combat issues such as smuggling within the military.” Isomura states.

Advantages, Disadvantages, and Impact on  “Two Sessions”

Because this is a critical time with respect to reform in China, the primary advantage of the presidential two-term limit abolishment is that it will enable these various reforms to be enthusiastically pursued for the longer-term. Theoretically,  this can also increase basic stability within China’s political system.

Inversely, the abolishment can be a disadvantage as well. This is because from an increased political stability perspective, Xi might gradually come to be surrounded by more “yes men”. Advisors of this sort may not be prone to giving honest feedback to the president lest they be accused of inciting instability within the system. Overall, this may lead to false impressions and bad advice given to whomever the Chinese president is, and so will be detrimental to the country as a whole in the long-term.

According to Gupta, one of the biggest dangers is China’s middle-income society, currently hovering at around $10,000 per capita. “From this standpoint, China is currently where civic demands started to really grow in South Korea and Taiwan in the 1970s. Most likely, China itself has about 10 years before this same kind of demand starts to grow within China proper.”, Gupta states, mirroring Isomura’s prediction. However, President Xi and the Communist Party of China in general have no political liberalization goals, just a continuation of clamping down on corruption.

From a Party-wide perspective, factional rivalries might occur if a weaker leader assumes power post-Xi. This weakness would come into play despite the abolishment of the two-term presidential limit and might come primarily from two sources. First, the fact that the Communist Party has no plans at all for political liberalization in the face of the Chinese people’s overall rising economic fortunes might place its legitimacy in the eyes of the people into question.

Additionally, Gupta goes on to further state that, “More fundamentally, this weaker leader would be even further removed from China’s original paramount leaders of Mao and Deng than even Xi himself is, and so therefore might have less of a “Mandate from Heaven” from the people’s perspective. Compounding this scenario would be the fact that one-party systems typically do not collapse due to external factors, but due to internal rivalries and fractures. Popular perception of these fractures might, in turn, make an already weakened Party even more vulnerable from a legitimacy perspective.”

For this reason, according to Gupta, the new eradication of the two-term limit for presidents was easily codified into constitutional amendments recently at the Two Sessions. Again, the move is expected to give Xi a longer time horizon to fully transition the Chinese economy from one of production and investment, typified by the opening up period during the late 1970s and 1980s, to one of increasing consumption currently.

The post China Abolishes Presidential Term Limits To Increase Economic Stability appeared first on Foreign Policy Blogs.

This Land Is Our Land

Foreign Policy - Thu, 03/05/2018 - 11:45
South Africa’s ruling party has failed to redistribute land to the black majority for over two decades. Can the new president defuse a ticking time bomb?

« Les petits États issus de sécession ne sont pas acteurs de la société internationale… »

Politique étrangère (IFRI) - Thu, 03/05/2018 - 09:00

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « Danser avec les États », écrit par Serge Sur dans le numéro de printemps 2018 de Politique étrangère. < <

Netanyahu’s ‘Iran Lied’ Presentation Shows Why Trump Should Keep the Nuke Deal

Foreign Policy - Wed, 02/05/2018 - 23:52
Israel and the United States are both led by men who are hard to trust.

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