(B2) L’IRSEM organise, les 5 et 6 octobre 2016 à l’École militaire à Paris, un colloque consacré aux armées d’Afrique subsaharienne. Objectif : avoir une meilleure compréhension du fait militaire dans cette région, des forces armées et de ceux qui les composent.
« Les différentes armées d’Afrique subsaharienne se trouvent aujourd’hui dans une période de transition entre un modèle issu des indépendances et un modèle plus adapté à la conflictualité actuelle » écrivent les animateurs du colloque. « Lors des indépendances, ces armées ont incarné la souveraineté des Etats, bien qu’elles aient été parfois négligées par le pouvoir politique et qu’elles aient servi occasionnellement d’outil de développement ou de maintien de l’ordre. Elles apparaissent depuis la fin de la Guerre froide de plus en plus sollicitées pour améliorer la prévention, contribuer à la résolution des crises sécuritaires sur le continent africain et protéger ou garantir l’évolution politique vers des formes plus démocratiques. Aujourd’hui, elles se trouvent au centre de nouveaux enjeux, avec le développement du terrorisme djihadiste sur fond de renouveau de la concurrence entre puissances internationales et d’intensification des défis liés à la gouvernance. »
Trois thèmes principaux sont abordés :
Avec sept tables rondes et de nombreuses interventions de chercheurs et professeurs… mais un seul papier remis sur l’aspect européen, par Anne Hamonic, maître de conférences, université Rennes 1. Les conclusions scientifiques seront rassemblées par Frédéric Turpin de l’université de Chambéry.
En janvier, une femme gendarme, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, l’auteur, un an plus tôt, de la prise d’otages de l’Hyper Cacher et l’assassin de 4 personnes de confession juive et d’une policière municipale, a été condamnée à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de Paris […]
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Selon l'agence Belga, "le fabricant d'armes liégeois FN Herstal a introduit un pourvoi en cassation contre l'ordonnance du tribunal administratif de Paris".
Le TA parisien avait rejeté, le 20 septembre, le recours déposé par la société belge contre la décision prise par la Direction générale de l'armement (DGA) de déclarer irrecevable l'offre déposée dans le cadre du marché AIF (Arme Individuelle Future), le futur fusil d'assaut de l'armée française.
La décision du tribunal administratif de Paris ne permet pas à l'offre de FN Herstal "d'être comparée à celle de la société attributaire du marché". "FN Herstal, fournisseur des forces armées françaises pour plusieurs produits de sa gamme, regrette cette situation au regard de l'attractivité financière de son offre et des partenariats industriels qui auraient pu être générés sur le sol français", détaille la société liégeoise dans un communiqué.
En juillet, la Cour permanente d’arbitrage (CPA) de La Haye a estimé que les renvendications territoriales chinoises en mer de Chine méridionale n’avaient « aucun fondement juridique ». Pour autant, cette décision n’a en rien changé l’attitude de Pékin, qui prétend administrer la quasi-totalité de cette région stratégique à plus d’un titre. Depuis plusieurs mois, Pékin aménage […]
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En juillet 2014, le tribunal de la Haye a déclaré l’État néerlandais civilement responsable de la mort de 300 personnes à Srebrenica pendant la guerre de Bosnie (1992-1995), estimant que le bataillon batave chargé de leur sécurité (Dutchbat III) n’auraient pas dû les évacuer de la base où elles s’étaient réfugiées. « L’État est responsable de […]
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Nick Turse, sur le site The Intercept, revient sur les travaux US à Agadez, au Niger (lire ici).
Mon confrère US confirme le post du 9 mai dernier paru sur Lignes de défense (voir ici). Il était titré: "Reaper, C-17 et avions ISR pourront être déployés par les Américains à Agadez".
J'y expliquais que "la base devra pouvoir accueillir un C-17 (et d'autres avions de transport), des avions ISR, des drones; elle sera équipée de trois structures de toile pour abriter des aéronefs, d'un taxiway et de parkings, de 8 tours de garde etc. Aux 50,023 millions $ s'ajoutent 14,68 millions $ pour d'autres équipements non spécifiés."
Mon confrère Turse a ajouté à son papier quelques vues aériennes du site dont voici la plus récente:
(B2) La photo de famille de la réunion informelle des ministres de la Défense, mardi (27 septembre) comporte quelques trous sérieux… Cette tradition bien ancrée des réunions européennes de réunir pendant quelques minutes, l’ensemble des participants sur un podium pour immortaliser, pour la postérité, a connu un léger raté à Bratislava, mardi (27 septembre). Certes la plupart des ministres étaient présents sur la photo. Mais vous remarquerez comme un certain vide au second rang derrière Jens Stoltenberg, Peter Gajdos et Federica Mogherini…
Eh oui ! Notre couple mythique — le Français Le Drian et l’Allemande von der Leyen — ne sont pas venus à la photo. Ils étaient bien là cependant, et bien présents. Étaient-ils retenus ailleurs… ou — particulièrement mécontents du peu d’enthousiasme qu’a rencontré leur initiative pour renforcer la défense européenne —, ont-ils boudé la photo de famille ? L’histoire nous le dira. Ils n’étaient pas les seuls à ne pas être flashés par les photographes : le ministre portugais José Azeredo Lopes et son alter-ego polonais Antoni Macierewicz (1) n’étaient pas aussi présents.
J’ai essayé de localiser tous les noms, j’espère n’avoir pas commis d’impair fâcheux (même si j’ai un doute sur un ou deux) ! Certains pays n’étaient pas, lors de la réunion, représentés au niveau d’un ministre mais un ambassadeur ou un responsable de l’administration. C’est le cas des deux pays neutres (Autriche, Irlande) ainsi que de la Lituanie (selon mes informations). La Bulgarie était représentée par son vice-ministre. En revanche, le Danemark, qui bénéficie cependant d’un opt-out en matière militaire était bien là.
Comme de tradition également, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, était invité, ainsi que le secrétaire général adjoint chargé des missions de maintien de la paix de l’ONU. On pourra remarquer que si le premier a été placé sur le devant de la scène, bien au centre — le ministre slovaque ayant bien pris soin de se retrouver au centre de la photo aux côtés de lui — ; le second a été placé tout au fond dans un coin… La Commission européenne, représentée par la commissaire chargée de l’Industrie et du Marché intérieur), E. Bienkowska, était aussi présente, comme c’est la règle dans toutes les réunions ministérielles (informelles ou formelles).
Petite précision, non sans importance sur le premier rang de la photo. Il se compose surtout des pays ayant assumé (Pays-Bas) ou allant assumer la présidence de l’UE (Malte, Roumanie, Estonie, Finlande), avec une exception assez singulière et symptomatique. On retrouve Michael Fallon, dont le pays (le Royaume-Uni) aurait dû assumer la présidence en 2017 mais y a renoncé (Brexit oblige). Une petite entorse protocolaire qui en dit parfois tout aussi long sur la pensée diplomatique que les paroles… Le Royaume-Uni est pour l’instant toujours membre de l’Union européenne et entend le rester, pleinement, surtout en matière de défense, pour bloquer tout ce qui pourrait constituer une avancée.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Un ministre polonais, qu’on peut qualifier de ‘traitre’, tant son attitude a été jugée peu constructive. Selon nos informations, Macierewicz n’a eu de cesse, durant toute la réunion, de critiquer les positions franco-allemande comme de vouloir détricoter les textes communautaires. Ce n’est pas surprenant en soi. Mais quand on sait que la Pologne est membre du triangle de Weimar et a signé, en août, un papier plutôt ambitieux sur la politique étrangère et de défense européennes (lire : Alerte ! Les ‘Weimar’ prennent de l’avance en matière de réflexion stratégique), c’est plutôt gonflé. En gros, Varsovie veut le beurre et l’argent du beurre, le pot et le (reste) de la crémière mais sans aucune obligation ni fidélité à ses engagements. Les Polonais ne sont plus des alliés fiables…
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