En novembre 2015, une formation comptant 11 avions militaires chinois – 8 bombardiers H-6K et 3 appareils de reconnaissance – fut repérée dans le détroit de Miyako, large de 250 km environ, à la limite de l’espace aérien japonais. À l’époque, Pékin avait expliqué que les avions de l’Armée populaire de libération (APL) participaient à […]
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Un vol d'armes de guerre à eu lieu sur la base aérienne 125 d'Istres, la semaine dernière.
Selon le parquet de Marseille, le vol a été constaté mercredi 21 septembre, par un militaire "affecté au fret". Quatre caisses militaires "contenant des carcasses d'armes de poing et d'épaule, des pièces de sécurité ainsi que divers matériels techniques" avaient disparu.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les armes avaient été volées dans les quatre jours qui précédaient. "Les recherches se sont rapidement orientées en direction d'un caporal-chef en charge du fret et ayant, à ce titre, accès au lieu sécurisé de stockage des armes", a précisé le parquet marseillais. Les trois autres personnes placées en garde à vue dans cette affaire sont des proches de ce militaire, "dont une femme".
"Au cours de leurs auditions, trois des quatre gardés à vue ont reconnu leur participation aux faits", selon le procureur Xavier Tarabeux qui a diffusé un communiqué. "Certains armes volées" ont d'ores et déjà été rendues "inutilisables" grâce aux pièces de sécurité retrouvées en perquisition par les enquêteurs spécialisés de la gendarmerie.
Le parquet a requis lundi le placement en détention provisoire des quatre suspects.
La semaine passée, le général Joseph Dunford, le chef d’état-major interarmées américain, a indiqué lors d’une audition au Congrès que si la coalition avait un plan pour chasser l’État islamique (EI ou Daesh) de son bastion syrien de Raqqa, elle ne disposait pas encore des « ressources » nécessaires. Pour le moment, en Syrie, la coalition ne […]
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Initialement, l’opération de l’Union européenne « Sophia » avait la mission de « casser » le modèle économique des passeurs de migrants opérant depuis la libye. Or, en la matière, et faute de pouvoir intervenir dans les eaux territoriales libyennes, son bilan est en demi-teinte : si le flux de candidats à l’émigration a diminué cette année, il reste […]
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Dans un post du 6 décembre 2014, j'avais fait part d'un projet de délégation de service public concernant le musée des blindés de Saumur (lire ici). Un avis avait même été publié portant sur un projet de délégation de dix ans (voir ici).
Actuellement et depuis 1983, ce musée est géré via une convention par l'Association des Amis du Musée des Blindés (AAMB).
Ce projet vient d'être annulé ainsi qu'en témoigne un avis du 22 septembre (lire ici) qui se termine sur cette phrase: "le Pouvoir Adjudicateur décide de déclarer cette procédure sans suite pour des raisons d'intérêt général."
Or, un nouvel avis d'appel à candidatures (n°16-139198 publié le 25/09/2016) concerne la gestion du futur pôle muséal de Saumur. Un pôle qui réunira le musée des blindés et le musée de l'arme blindée cavalerie. Ces deux établissements ont d'ailleurs le même conservateur, le lieutenant-colonel Pierre Garnier de Labareyre.
Cet avis est à lire ici.
Les prestations annoncées dans le projet de concession sont les suivantes:
1- exploitation commerciale (billetterie, librairie-boutique, activités évènementielles),
2- exploitation technique permanente.
3- communication externe (actions de promotion-communication et de développement commercial, brochures, flyers, affichages notamment, développement et gestion un site internet).
4- élaboration et mise en œuvre de la programmation culturelle, exploitation du parcours permanent.
Coûts estimés: 2,5 millions d'euros sur 60 mois.
Depuis 1962, les parachutistes français et allemands participent, maintenant tous les deux ans, à l’exercice aéroporté « Colibri », dont la finalité est de partager les savoir-faire et de développer l’interopérabilité entre les différentes unités aéroportées des deux pays. Mais pour sa 48e édition, et outre la 11e Brigade Parachutiste (BP) française et la 1ère LuftlandeBrigade allemande, […]
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"Une autre histoire de la gendarmerie ?", s'interroge, bien sûr faussement candide, l'éditeur. Et l'auteur de répondre: "Non : une première histoire des hommes et des femmes qui incarnent cette institution. Et qui résume en plus, pour la première fois, les résultats des recherches récentes."
Effectivement, L'Histoire des gendarmes. De la maréchaussée à nos jours, que publient les éditions Nouveau monde, renouvelle le genre en prenant en compte les relations des gendarmes avec la population et les autres acteurs de l’ordre public et de la défense. Cette histoire analyse le rôle spécifique des "soldats de la loi" au sein de l’État et de la société. Et elle apporte un autre éclairage à l’histoire des systèmes policiers, des forces armées et des politiques de sécurité, et trouve sa matière dans les romans, les bandes dessinées, au théâtre, au cinéma et dans les séries télévisées.
En prime: une chronologie de 280 dates, des organigrammes, des statistiques (dont un tableau synoptique des composantes du corps entre 1914 et aujourd’hui), une bibliographie commentée de 140 titres.
L’ouvrage est dirigé par Jean-Noël Luc, professeur à l’Université Paris-Sorbonne, où il anime, depuis quinze ans, un séminaire qui a produit plus de cent cinquante travaux; il a organisé plusieurs colloques sur l’histoire des gendarmes. Il est aussi le co-auteur, avec Arnaud-Dominique Houte, de l'ouvrage Les Gendarmeries dans le monde, de la Révolution française à nos jours (Paris, PUPS, mars 2016, 414 p, 28 €). Voir ici le post que j'ai consacré à ce livre.
Jean-Noël Luc (dir.), Histoires des gendarmes, de la maréchaussée à nos jours, Nouveau monde éditions – Livre de poche, 448 pages, 9,90€.
Lue dans le compte-rendu de l'audition conjointe (commission de la Défense de l'Assemblée et commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat) de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, qui a eu lieu le 26 juillet 2016, cette réflexion du sénateur Christian Cambon :
"Les États-Unis recourent quant à eux de plus en plus à des milices privées, à des armées de mercenaires. Tout le monde a entendu parler d’Academi, l’ancienne Blackwater et de ces anciens combattants américains rémunérés par le privé. Cela produit une sorte de dilution de l’image de l’engagement américain, avec des gens venant de nulle part mais qui malgré tout préservent les intérêts américains".
(soupir) Quand un élu parle encore de "milices privées" et de "mercenaires", c'est qu'il n'a guère suivi les évolutions du milieu mercenarial, qu'il réduit les ESSD américaines aux seules sociétés de sécurité de type Blackwater, qu'il méconnaît le rôle des prestataires de services du secteur privé dans le soutien opérationnel aux armées, qu'il ignore la véritable dimension de l'externalisation.
Je lui suggère de patienter quelques jours puis de télécharger (4,99 €) le e-book qui va sortir chez UPPR: Sociétés privées, défense et sécurité nationale. Privatisation ou externalisation? En 40 pages, j'y résume la problématique du recours aux ESSD. Le sénateur y découvrira d'où viennent les employés civils des ESSD (certainement pas de "nulle part"), qui ils sont et leur apport dans les domaines de la formation, de la logistique (dont le transport aérien, comme le montre la photo ci-dessus), du renseignement etc.
Pour lire l'intégralité de cette audition du ministre, c'est ici. Il y parle de l'ops Chammal en particulier.
Pour (bientôt) télécharger cet e-book, ce sera ici.
Lu dans l'AFP:
"Un millier de militaires parachutistes français, allemands, américains, espagnols et britanniques ont participé dimanche à un exercice interallié grandeur nature dans la région de Caylus (Tarn-et-Garonne). L'objectif de l'exercice Colibri, qui se déroule jusqu'à mercredi sur plusieurs départements d'Occitanie, est de "partager les savoir-faire spécifiques du domaine des troupes aéroportées" et de "réussir à faire des opérations conjointes avec les alliés" pour démontrer que les unités peuvent interagir pour contrôler une zone de conflit, a expliqué à l'AFP l'officier de communication de la 11e BP.
La 11e Brigade parachutiste (BP), basée à Toulouse, figure parmi les participants à cette 48e édition de l'exercice sous commandement français, aux côtés de la 1ère LuftlandeBrigade d'Allemagne, de la 173e Airborne des États-Unis, de la BRIPAC d'Espagne, et de la 16e Air Assault Brigade du Royaume-Uni.
Sous un ciel voilé, 400 parachutistes ont sauté dimanche d'avions de transport tactiques français et américains (Transall, Casa et Hercules) sur la zone de l'opération aéroportée à Caylus, où un village a été reconstitué pour les combats, avec des enseignes comme La Poste, une crèche, ou encore un bar-tabac".
Mais, en ce dimanche, on en parle aussi ailleurs, par exemple sur les fils Twitter de nos alliés (pas encore sur les nôtres):
etc etc