Costa Croisières confie la création des espaces intérieurs de ses deux nouveaux navires de 180 000 tonneaux – qui seront respectivement livrés en 2019 et 2021 – à quatre cabinets d’architecture réputés. Jeffrey Beers International, Dordoni Architetti, Partner Ship Design et Rockwell Group ont été choisis pour relever ce défi singulier qui consiste à imaginer une décoration intérieure dernier cri pour des navires de croisière.
En février, l’Arabie Saoudite avait organisé des manoeuvres d’une ampleur inédite, appelées North Thunder (Ra’ad Al-Shamal). Ces dernières, auxquelles 20 pays participèrent, prévoyaient des exercices terrestres, aériens et navals. Plus de 8 mois plus tard, et alors que les tensions avec Téhéran restent toujours aussi vives, Riyad a lancé d’importants exercices navals dans le secteur […]
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Sur les 24 tirs de missiles balistiques mer-sol de type RSM-56 « Boulava » (code Otan : SS-NX-30) effectués entre 2004 et 2015, seulement 15 ont été considérés réussis, d’après les chiffres donnés par le quotidien russe « Pravda ». Autant dire que, en matière de dissuasion nucléaire, où l’on vise évidemment le 100% de réussite, ces échecs font […]
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La France a acheté 4 C-130 aux Américains. Or, voici que Berlin envisage de faire un achat identique. On parle outre-Rhin de 4 à 6 appareils pour doper les capacités tactiques de la Luftwaffe.
Ursula von der Leyen, la ministre allemande de la Défense, avait laissé entendre, fin septembre, qu'un tel achat sur étagère était dans les tuyaux.
Lire ici la dépêche de Reuters du 29 septembre.
Ce mardi, alors qu'elle se trouvait à Paris, la ministre allemande a signé avec son homologue français une lettre d'intention portant sur un projet de flotte mutualisé.
Dans son discours à l'occasion de la réception du prix du courage politique, Jean-Yves Le Drian a révélé que "nous venons de signer, il y a un instant, une déclaration d’intention visant à définir les modalités de mise en commun d’avions de transport C130J français et allemands. C’est une avancée significative qui poursuit le travail que nous avons engagé ensemble". Lire le discours de JYLD ici.
Cette mutualisation d'avions de transport tactique, si elle se concrétise, aurait des effets positifs en matière de MCO, de formation et de disponibilité opérationnelle. Dans l'entourage de JYLD, on ajoute que cette mutualisation pourrait aller jusqu'à un stationnement des avions allemands sur le sol français.
L’aviso Premier maitre L’Her en mission de contrôle des armes (crédit : Marine Nationale / Cols Bleus)
(B2) Le patrouilleur de haute mer français « Enseigne de Vaisseau Jacoubet » (F-794) est arrivé dans l’opération EUNAVFOR Med / Sophia de lutte contre les trafics en Méditerranée, au large de la Libye (êtres humains, armes). Il relaie son alter ego « Premier maître L’Her » (F-792) engagé depuis le 12 septembre (1). Cette présence française, au niveau maritime est nouvelle. Jusqu’à présent la contribution française à l’opération était plutôt limitée. Elle consistait davantage en des moyens humains (officiers au QG à Rome), de renseignement (ISR) et un avion (type Falcon 50) mis à disposition quelques jours par mois (avec souvent des missions doubles, sous égide national ou égide européen) (2).
Le changement de focus de l’opération décidé en juin par les 28 pour permettre à l’opération européenne d’opérer des contrôles des navires au large de la Libye, dans le cadre de l’embargo sur les armes édicté par l’ONU en 2011 et de la lutte contre Daesh (3), a changé la donne. La France contribue désormais avec des moyens maritimes à cette opération dans le cadre de qu’on appelle le contrôle des flux d’armes à destination de Daech (CFAD). Le port de Marseille a même été offert (4) pour servir de port de diversion en cas de flagrant délit, pour dérouter le navire concerné, l’équipage et les armes saisies, avec une conséquence indirecte : la justice française pourra être saisie de tels faits et le procureur de la République actionner les poursuites. Le Royaume-Uni a également offert un navire de plus pour effectuer cette tâche (5). On retrouve, ici, le couple franco-britannique, à l’action en Libye en 2011, qui a été un des moteurs principaux de cette nouvelle tâche d’EUNAVFOR Med.
Cette nouvelle phase passe « par une montée en puissance progressive » — explique-t-on à la marine nationale. « Le contrôle sur les armes nécessite en particulier une part importante de recueil de renseignement. » Contrôler tous les navires qui sont en Méditerranée serait, en effet, à la fois impossible en termes de moyens et assez inutile. Il faut opérer à bon escient sur des bateaux ‘suspects ». Ce qu’on appelle au niveau technique « caractériser les flux ». L’aviso Premier maître L’Her a ainsi déjà conduit deux opérations de visite sur des navires suspectés de s’adonner à un tel trafic. Les enquêtes de pavillon menées n’ont cependant pas permis « pour le moment, déceler d’irrégularités qui auraient autorisé une fouille complète des bâtiments ». Les informations collectées « ont été transmises aux partenaires et agences concernées par le contrôle sur les flux d’armes à destination de Daech en Libye ».
Même si les quelque fouilles opérées par les navires français et britanniques n’ont permis aujourd’hui de détecter aucun flagrant délit, cette présence — et la communication qui l’entoure — a un certain effet dissuasif. Les trafiquants, se sachant surveiller, pourraient modifier leurs modus operandi. Ce qui, d’une certaine manière, participe à l’objectif de perturber les trafics.
(Nicolas Gros-Verheyde)
NB : le Jacoubet avait été envoyé sur le Crash d’Egypt air : les forces égyptiennes, françaises et grecques déployées sur zone et a également participé à l’opération européenne de lutte contre la piraterie dans l’Océan indien (lire : Dans le Golfe, les pirates s’en donnent à coeur joie).
(1) Tous deux sont des navires de la classe d’Estienne d’Orves, de type A69
(2) Depuis juin 2015, les avions de reconnaissance maritime ont réalisé une vingtaine de missions, cumulant ainsi plus de 120 heures à surveiller le trafic maritime dans la zone d’action de l’opération Sofia.
(3) Résolution 2292 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
(4) Paris s’est un peu fait tirer l’oreille pour offrir ce port. Mais les Italiens qui assurent déjà tout le traitement des demandeurs d’asile et la poursuite en justice des trafiquants d’êtres humains a refusé de contribuer davantage à une action demandée essentiellement par les Français et les Britanniques.
(5) On peut noter que Londres, en « mode » départ sur le Brexit a renforcé son action sous le drapeau européen là, où il y a quelques années, elle refusait de à l’Union européenne.
On parle beaucoup de réserve opérationnelle, de Sentinelle, de garde nationale. C'est bien.
Mais on oublie la galère de certains réservistes opérationnels qui, certes, touchent (avec du retard souvent) une solde comme le prévoit la loi n° 99-894 du 22 octobre 1999, mais qui ont bien du mal à faire reconstituer leur carrière dans la RO et donc leurs droits à la retraite.
L'article 51 de la loi dit: "Le 3o de l'article L.2 du code des pensions civiles et militaires de retraite est complété par les mots: «et les militaires servant au titre d'un engagement à servir dans la réserve opérationnelle ou au titre de la disponibilité »".
Donc, les services accomplis par les militaires au titre d'un ESR, postérieurement au 24 octobre 1999, sont pris en compte pour la constitution du droit à pension. A noter que les réservistes citoyens, bénévoles, ne sont pas concernés par cette mesure.
Selon le ministère, il est procédé automatiquement, à l'issue du contrat d'ESR du réserviste, à son affiliation rétroactive au régime général de sécurité sociale et à l'IRCANTEC. Il est alors remis au réserviste un document dénommé "attestation d'affiliation rétroactive" détaillant les services accomplis comme réserviste.
Mais les périodes passées en réserve ne sont pas comptabilisées en trimestres au moment du départ en retraite, comme le souhaitent certains réservistes. Et surtout les fameuses attestations manquent souvent. D'où bien des déconvenues chez les réservistes qui peinent à rassembler les docs en question et dont les dossiers ont parfois/souvent disparu.
Comme l'a constaté le député François Cornut-Gentille qui vient de s'emparer de la question:
"afin d'assurer la prise en compte des périodes de réserve opérationnelle par le régime d'assurance vieillesse du régime général de sécurité sociale et par l'institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques, les réservistes doivent produire une attestation d'affiliation émise par les services du ministère de la défense. Pour ce faire, les réservistes doivent notamment transmettre à l'administration du ministère de la défense de nombreux documents dont la copie de tous les bulletins de solde pourtant émis par cette même administration". Or, le décompte est souvent difficile, voire impossible.
Le Mindef a répondu en reconnaissant, entre les lignes, que le système a encore des faiblesses:
"en matière de constitution de leur droit à la retraite, les démarches administratives qui incombent aux réservistes ont d'ores et déjà été simplifiées dans une large mesure. S'agissant ainsi des personnes titulaires d'un contrat d'engagement à servir dans la réserve opérationnelle, le ministère de la défense procède automatiquement, au terme de leur contrat, à l'affiliation rétroactive des intéressés auprès du régime général de la sécurité sociale et de l'institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'Etat et des collectivités publiques. Un document intitulé « attestation d'affiliation rétroactive », détaillant les services qu'il a effectués, est en conséquence remis à chaque réserviste. De la même manière, le ministère porte une attention particulière à la gestion des droits individuels des anciens militaires bénéficiant d'une pension militaire de retraite exerçant une activité dans la réserve, qui voient leur pension révisée pour tenir compte des périodes égales ou supérieures à un mois accomplies en continu.
Faiblesses, donc amélioration à venir:
"Enfin, il est souligné qu'une réflexion a été engagée afin de poursuivre la rénovation et l'amélioration de l'ensemble des processus d'administration et de gestion des réservistes. A cet égard, un groupe de travail constitué au sein de l'équipe du projet « Réserve 2019 » a été chargé de proposer, à court terme, des solutions et aménagements."
On appellerait bien ça "louvoyer" et ça rappellerait un autre dossier pourri.
Actualisation. Les retraites, c'est pourtant d'actualité. Sur le site du SGA, on lira le dossier "Droit à l’information retraite : la campagne 2016 est lancée"; il a été mis en ligne le 4 octobre. Lire ici.
Mais ça ne concerne pas les réservistes!
Le concarnois ISI-FISH, leader français des systèmes d'information, bouées et instrumentation pour la pêche commerciale participera pour la première fois à la SeaTech week avec son partenaire espagnol Marine Instruments. L'événement sera l'occasion de présenter en exclusivité en France Watching Man Pro, un système de localisation des navires dédié à la surveillance et à la gestion de la bande côtière.
Matadi, New York, Chicago, Le Havre, Port Saïd, Shanghai, Akureyri, Anvers, Ostende, Marseille, Saint-Nazaire, La Rochelle, Callao, Haïfa, Djibouti... Les ports ponctuent les aventures de Tintin et de ses amis. Bonne raison pour que Ouest-France et le marin leur consacrent un hors série de 132 pages.
Ces ports abordés dans ce document exceptionnel sont des lieux à part, mythiques pour certains. Les ports de Saint-Nazaire et La Rochelle occupent une place particulière dans ce voyage au long cours. En effet, cela fait exactement 70 ans que, lancés à la recherche du professeur Tournesol, Tintin et Haddock sont passés par ces deux villes, puisque, interrompue par la guerre, la publication de la version achevée des 7 Boules de cristal intervint fin 1946…
Ce hors série, à la superbe iconographie (dessins, croquis, photos), a été réalisé avec des contributions de quelques éminents tintinologues et des journalistes tintinophiles et spécialistes des questions maritimes d’Ouest-France et du Marin.
Pratique:
132 pages, 9,90€, à partir de ce 4 octobre chez les marchands de journaux (France entière et Belgique) et sur la boutique en ligne http://boutique.ouestfrance.fr
A l’occasion du lancement de ce hors-série, Ouest-France et France Bleu Loire Océan organisent mardi 4 octobre à 19h, au Cinéville de Saint-Nazaire, "une soirée mémoire" pour évoquer les 70 ans de la venue de Tintin et Haddock à Saint-Nazaire (70e anniversaire de la publication des 7 Boules de cristal).