On savait depuis 2015 que les drones Predator allaient être retirés du service au profit des Reaper. L'USAF a annoncé que ce retrait serait totalement effectué d'ici à 2018.
L'USAF dispose encore de 93 Predator et de 150 Reaper. Des drones produits par General Atomics Aeronautical Systems Inc. de San Diego.
Le 20th Attack Squadron basé à Whiteman Air Force Base, dans le Missouri, va cesser ses vols sur le Predator d'ici au 1er juillet et passer sur Reaper, selon son commandant, le lieutenant-colonel James. Lire un article de l'Air Combat Command sur ce sujet ici.
Outre le passage au tout Reaper, le nombre d'appareils en ligne va s'accroître puisque l'USAF veut disposer de 70 CAP (combat air patrols), contre 60 actuellement. Les dix nouvelles CAPS voleront sur des drones appartenant à l'USAF mais qui seront opérés par des contractors.
Le 27 février, ce Predator a été accueilli dignement après son dernier vol, lors de son retour à Holloman Air Force Base (photo USAF). Cet appareil appartient au 6th Attack Squadron.
Au JO n°0051 du 1 mars 2017 a été publié le texte de l'arrêté du 27 février 2017 relatif à la formation continue des agents privés de sécurité et aux stages de maintien et d'actualisation des compétences nécessaire pour le renouvellement de la carte professionnelle.
Les articles détaillent le contenu, la durée et les modalités d'organisation du stage de maintien et d'actualisation des compétences des agents qui travaillent dans des secteurs spécifiques.
Ainsi,
- l'article 4 traite des services de surveillance humaine ou de gardiennage
- l'article 5 des agents cynophiles,
- l'article 6 des services ayant pour objet la surveillance par des systèmes électroniques de sécurité
- l'article 7 des activités d'agent de sûreté aéroportuaire
- l'article 8 de la protection physique de personnes
- l'article 9 de la vidéoprotection
- l'article 10 des métiers du convoyage de fonds et valeurs et activités assimilées
- l'article 11 des formateurs aux modules relatifs à la prévention des risques terroristes.
Le décret est à lire ici.
Green Cross France et Territoires organise une conférence sur les deux grands maux de ce XXIe siècle : Armes nucléaires et changement climatique….
On March 1 st EUCAP Nestor, the European Union Maritime Capacity Building Mission to Somalia, will be renamed “EUCAP Somalia”, the EU Capacity Building Mission in Somalia.
A Council decision published on December 12th 2016 in the Official Journal of the European Union, states in article 1, EUCAP Somalia has been established as a Capacity Building Mission in Somalia.
The operational “switch-over” to the new Mission’s name is now taking place.
For the occasion, a redesign of the Mission's Website has been launched under www.eucap-som.eu . All past content from www.eucap-nestor.eu has been migrated and will be accessible on the new site.
EUCAP Somalia operates under a new, broadened civilian maritime security mandate. With an active presence in Mogadishu, Hargeisa (Somaliland) and Garowe (Puntland), EUCAP Somalia works to strengthen Somali capacity to ensure maritime security, carry out fisheries inspection and enforcement, ensure maritime search and rescue, counter smuggling, fight piracy and police the coastal zone on land and at sea.
Tag: EUCAP SomaliaEUCAP NestorPour répondre aux besoins des entreprises de mareyage du Pays bigouden et de Concarneau, une formation d'employé(e) de marée est proposée du 27 mars au 2 juin aux demandeurs d'emploi. Avec embauches à la clé.
Bordeaux, situé en 2ème position derrière le Havre pour l'accueil des escales de croisière sur la façade Atlantique-Manche, a enregistré la plus forte progression avec 50 escales (+42 %) et 33 200 passagers (+66%) en 2016.
Plébiscitée par les armateurs et les croisiéristes, le succès de l'escale Bordeaux se confirme avec d'excellentes perspectives pour 2017 : 53 paquebots sont attendus, pour un équivalent de 86 journées à quai sur les terminaux de Bordeaux et Le Verdon (et dans une moindre mesure Pauillac et Bassens).
(B2) Les femmes militaires sont désormais juridiquement intégrées, dans bon nombre d’armées occidentales, sans quasiment aucune restriction. La France dispose ainsi d’une des armées les plus féminisées. Néanmoins, en dépit des importants progrès accomplis ces quinze dernières années dans ce domaine par les armées françaises, des efforts doivent encore être consentis afin d’y renforcer la parité, notamment sur le plan de l’égalité professionnelle. L’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) se pose la question de savoir comment faire pour offrir à la majorité d’entre elles, et non pas seulement à quelques femmes symboles, une égalité effective en termes de parcours professionnel, lors du colloque « Femmes militaires, et maintenant ? ». Ce colloque sera organisé à l’amphi Des Vallières de l’école militaire le 8 mars prochain, pour la journée internationale des droits des femmes.
Télécharger le programme
Pour plus d’informations, voir ici. Inscriptions, avant le 2 mars, par mail : inscription.irsem(a)defense.gouv.fr
(B2) Ce petit opus qui s’interroge sur l’existence d’une culture stratégique commune, vaut le détour.
Doctorant énergique *, Samuel B. H. Faure, qui enseigne aujourd’hui à Sciences Po Lille (**) , a mené de nombreux entretiens et questionnaires auprès de plusieurs agents militaires, politiques et administratifs européens. Ce qui est très intéressant en soi. Sa conclusion est l’existence, ou plutôt « l’émergence » d’une culture stratégique commune et propre aux agents de la défense européenne.
Ce constat peut être ne pas être partagé. Il a le mérite de mettre le doigt sur certaines réalités et d’inciter à réfléchir. Personnellement, j’ai un peu plus de doute et ne serai sans doute pas aussi optimiste ; je ne vois pas vraiment que cette culture stratégique dépasse de quelques cercles, composé soit de militants de la cause, soit du personnel le temps où ils sont employés les missions et opérations PSDC. Et ce sont des cercles, très, très étroits… Il y a, ensuite, souvent une grosse « déperdition en ligne », chez les anciens. Mais, surtout, la PSDC reste toujours une « chose » trop sous-estimée et trop invisible, pour arriver à créer une culture stratégique commune.
C’est dommage… Car l’Union européenne a, là, un instrument intéressant qui suscite une certaine unanimité, rare. Des Européens les plus enthousiastes sur la construction européenne aux souverainistes, peu ont de doute sur la nécessité pour l’Europe d’agir en matière de maintien de la paix et de stabilisation du voisinage. Le coût de ces missions et opérations reste très modéré par rapport à tant d’autres dépenses extérieures. Mais, voilà, peu d’efforts sont faits pour le promouvoir et le faire connaître. Ou, alors, ils ne produisent pas les effets attendus. Et il faudrait s’interroger réellement sur les raisons de cette impuissance médiatique, plutôt que de s’enfermer derrière un rideau de dénis.
Les causes de cette invisibilité sont parfaitement connues. Mais personne ne songe à les résoudre. Il y a quelques freins politiques, certes. Mais ils sont plutôt faibles en ce moment (2). Il y a surtout – semble-t-il – une certaine méconnaissance des principaux ressorts d’une bonne communication. Ce qui est somme toute étrange : si on se jette un regard en arrière, on verra que cette visibilité a décru depuis les années 2004-2008, malgré toute la bonne volonté engagée de part et d’autre. Étrange… alors que les moyens sont pourtant supérieurs et que le contexte géopolitique est, on ne peut plus favorable, en interne comme en externe.
(NGV)
« Défense européenne. Émergence d’une culture stratégique commune », Samuel B. H. Faure, 2016, Editions Athena, 236 p., 24,95$
* « Variétés de la décision. Le dilemme de la politique d’armement en Europe : le cas de la France de 1945 à nos jours », soutenue avec brio, en décembre, au Centre de recherches internationales (CERI) de SciencesPo (Paris).
** Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER), Sciences Po Lille et docteur associé au Centre d’études internationales (CERI) de SciencesPo.