Le premier train bloc Chine-Europe opéré par Damco est arrivé à destination de Dourges
Damco, un prestataire global en commission de transport et gestion de chaine d’approvisionnement, franchit ce jour une nouvelle étape dans le développement de ses produits rail avec l’arrivée sans encombre et dans le timing escompté de son premier train bloc depuis la Chine. Le convoi transportant diverses marchandises pour le compte de Décathlon, un leader mondial de l’équipement sportif, a quitté Wuhan province Chinoise du Hubei le 28 Octobre.
Jeudi, dans les locaux du conseil départemental, quelques élus du territoire de Paimpol (Fanny Chappé, conseillère municipale de Paimpol et conseillère régionale ; Yannick Le Bars, maire de Lanloup et conseiller délégué de GP3A ; Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol et vice-président du département ; Danielle Brezellec, maire de Ploubazlanec) ont rencontré Christophe Hervé, délégué régional d'EDF.
« Comme Saint-Thomas désormais »
Vendredi après-midi, une équipe de Bretagne plongée dirigée par Loïc Desmas a récupéré les restes de l'épave de la Belle Angèle, qui avait fait naufrage le 17 octobre dernier à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, à Landéda.
Dérouté sur Lorient suite à une sérieuse avarie électrique, le navire océanographique Thalassa a effectué des essais en mer, hier, peu après 15 h. Basé à Brest, le bateau, propriété de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), était immobilisé au port de Kergroise depuis le 31 octobre. Le problème a finalement été identifié : « Un fournisseur a réparé la pièce défectueuse, sans lien avec le chantier de modernisation opéré cet été au chantier Piriou de Concarneau », précise le service communication de l'Ifremer.
Une petite réflexion m'est venue sur le commandement. On ne cesse de dire que commander c'est choisir.
Le plus souvent, on considère que ce choix consiste à établir des priorités, donc à établir ce qu'on va faire en premier, puis en second, etc...
Cela amène à des contradictions comme le fameux "tout en" que j'ai vu apparaître dans de nombreux ordres de toute nature : "faire ceci tout en faisant cela", ce qui signifie qu'on ne choisit pas vraiment puisqu'on met deux choses de même rang. ON ne classe pas, on ne priorise pas, on ne décide pas.
Il reste que le vrai choix ne porte pas sur le point d'effort, contrairement à ce que tout le monde pense. Non, le choix consiste à décider ce à quoi on renonce. C'est le renoncement qui marque les priorités...
Dans notre méthode de raisonnement tactique, il faudrait en fait qu'on examine les options et qu'on propose au chef d'éliminer celles qui ne sont pas essentielles, même si elles contribueraient à l'effet général.
Mais l'économie des moyens et la concentration des efforts doivent nous forcer à ne pas tout faire. Donc à se découvrir dans des lieux évalués. Donc à prendre des risques...
Voilà le vrai risque de la décision : celui des choses qu'on abandonne....
O. Kempf
Ceux qui attendaient une kyrielle d'annonces en ont été pour leurs frais, ce vendredi, à Brest. A la sortie du premier Comité interministériel de la mer (Cimer) du mandat Macron, Edouard Philippe, accompagné de 7 ministres (*) pour ce déplacement en Bretagne, n’a rien annoncé à l’issue d’une réunion qui, finalement, aurait tout aussi bien pu se tenir à Paris. Les mesures concrètes de la politique maritime française seront dévoilées la semaine prochaine lors des Assises de l’économie de la mer, au Havre, ville dont le premier ministre a été maire pendant plus de six ans.
Fraîchement livré par le chantier vendéen Delavergne, le Gavrinis, tout nouveau navire de l’Armement des Phares et Balises, a quitté hier matin les Sables d’Olonne pour rejoindre Lorient, où il devrait arriver aujourd’hui. Entretemps, il devait faire cette nuit une halte à Port Haliguen, sur la presqu’île de Quiberon, où l’APB utilise un quai.
Pierre Sellal au Coreper (crédit : Amb Roumanie / UE)
(B2) Pierre Sellal quitte ses fonctions comme représentant permanent de la France auprès de l’Union européenne. Un poste qui lui est cher, car il l’a occupé à deux reprises, ce qui est rare, et avec une longévité on ne peut plus enviable (10 ans sans compter les autres fonctions).
Pierre Sellal a, en effet, effectué une bonne partie de sa carrière à suivre les affaires européennes soit à Bruxelles (conseiller de 1981 à 1985, puis représentant permanent adjoint, de 1992 à 1997, ambassadeur – représentant permanent du printemps 2002 à l’été 2009, et à nouveau de l’été 2014 à maintenant) et à Paris (comme secrétaire général adjoint du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne de 1985 à 1990 ou chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Pierre Védrine de 1997 à 2002). Il aura ainsi suivi de près en particulier la négociation de l’Acte unique, celle de la Constitution européenne et du Traité de Lisbonne et le début du Brexit. Et il a participé de près à plusieurs des présidences françaises de l’Union (en 1995, 2000 ou en 2008 notamment).
Ce n’est un secret pour personne qu’il ne se serait pas fait prier pour rempiler pour une petite année encore. Histoire notamment de terminer les négociations du Brexit. Mais le couperet fatidique de l’âge de la retraite est tombé. Place aux jeunes avec Philippe Léglise Costa qui n’est pas un inconnu sur la place de Bruxelles (1).
« L’oracle de Bruxelles »
Le dernier Coreper de Pierre Sellal était mercredi (15 novembre). Comme c’est l’usage, c’est la présidence (l’Estonie en l’occurrence) qui a fait le discours d’adieu… en français, une langue que ne pratique pas couramment et régulièrement l’ambassadrice estonienne. Kaja Tael a tenu ainsi à saluer en Sellal « l’oracle de Bruxelles », avec un « style déterminé et énergique » témoignant d’une « diplomatie engagée et constructive ».
Le secrétariat du Conseil a également parlé par la voix du directeur du service juridique, Hubert Legal. Ensuite est intervenu l’intéressé qui a rappelé, à l’aide de quelques anecdotes, comme il sait bien le faire, tous les méandres de l’Union européenne.
« Un grand merci Pierre. Un vrai plaisir de travailler ensemble! Mes meilleurs voeux pour l’avenir! » a salué son homologue roumaine, Luminita Odobescu, via twitter. « Always a gentleman, a true professional, a real European! France can be proud of one of its best. Thank you Pierre and all the best » a répliqué l’ambassadeur suédois Lars Danielsson.
Une connaissance fine des dossiers
Pour les journalistes, Pierre Sellal était une source précieuse. Sa connaissance fine des dossiers et des méandres des différentes politiques européennes, comme son sens de la formule, toute diplomatique mais avec des piques parfois acérées, obligeait à une écoute constante. Il permettait de comprendre pourquoi un dossier était bloqué ou débloqué, quels avaient été les termes du compromis, les grands enjeux d’une réunion apparemment anodine. En vrai diplomate, Pierre n’avait pas son pareil également pour slalomer entre toutes les questions pièges que nous pouvions lui poser et vous emmener là, exactement, il voulait aller. Nous n’avons réussi à lui faire critiquer, ne serait-ce qu’un peu, une position de Paris pourtant difficile à défendre. Il avait toujours ce souci, même aux moments les plus tendus, de montrer combien la France était présente, sa position intelligible, à défaut d’être parfaitement comprise, avait son rôle et pesait de tout son poids. « La France a su animer le débat » était une de ses formules favorites, notamment au moment de la virevoltante présidence Sarkozy de l’Union en 2008. Son insistance à parler de la proximité franco-allemande était une autre constante, touchante parfois quand on savait le fossé existant de part et d’autre du Rhin. Mais, sur le fond, il avait raison, les deux positions finissaient par se rejoindre. « Vous voyez… ». Merci Pierre
(Nicolas Gros-Verheyde)
NB : Pierre Sellal avait fait récemment une petite vidéo présentant le rôle d’un ambassadeur, regarder ici
(1) Il a été représentant permanent adjoint, chargé du Coreper I, le conseiller Europe de François Hollande de 2012 à 2015 et était le secrétaire général des Affaires européennes depuis 2014.
(B2) Le patrouilleur de haute mer français Premier-maître L’Her (F-792), a été intégré au sein de l’opération maritime européenne en Méditerranée centrale, au large de la Libye (EUNAVFOR Med / Sophia) depuis le 1er novembre.
Avec un équipage de 98 marins, et une équipe d’abordage de 20 membres, il est particulièrement aiguisé pour les missions de surveillance et de protection. Son objectif est de « s’assurer du respect et de l’application de la résolution 2292 de l’ONU relative à l’embargo sur le trafic d’armes à destination ou en provenance de la Libye [et] lutter contre le trafic humain lié à l’immigration clandestine au départ de ces côtes » confirme un communiqué de la marine nationale.
Durant sa phase de ralliement vers la zone d’opération, le patrouilleur brestois a « retrouvé ses sisterships toulonnais, les patrouilleurs Cdt Bouan et Cdt Ducuing. Les trois bâtiments ont alors effectué des entraînements mutuels ».
Six navires et quatre avions
L’opération EUNAVFOR MED / SOPHIA compte désormais six navires de surface :
deux hélicoptères embarqués (un AB-212 espagnol et un AB 212 ASW italien)
et quatre avions :