De nouveaux faux espoirs?
Après de prétendus appels téléphoniques passés samedi depuis le sous-marin San-Juan puis des bruits détectés lundi par le sonar de deux navires mais qui ne provenaient pas du submersible argentin, deux nouvelles informations ont circulé hier soir et ce mercredi.
L'une porte sur l'observation, en pleine mer, de tirs de fusées de détresse. Trois d'entre elles (une rouge et deux blanches), ont été repérées par le HMS Protector, le navire britannique qui participe aux recherches. Mais il n'a pas été possible de localiser l'endroit d'où elles ont été tirées.
Une autre information concerne un avion américain de surveillance maritime P8 Poseidon qui aurait repéré, dans l’océan Atlantique, un objet métallique de grande taille et détecté une source de chaleur à 70 mètres de profondeur. La découverte aurait été faite à environ 300 kilomètres des côtes argentines.
Toutefois, aucune confirmation officielle n'est venue de l’état-major de la marine argentine. Selon son porte-parole, Enrique Balbi, "pour le moment, nous n'avons aucune trace du sous-marin".
Toutefois, la frégate Drummond a été déroutée vers le point où l’appareil US aurait décelé une présence suspecte. En outre, dans l’hypothèse où le sous-marin argentin serait repéré, les équipements spécialisés que la marine américaine a acheminés dimanche dernier ont été chargés sur le supply Skandi Patagonia et sur le Sophie-Siem. Il s’agit de trois drones sous-marins et d’un module de secours qui permet l’évacuation sous-marine d’un équipage en perdition. Le module et sa cloche peuvent descendre jusqu’à 250 mètres.
L’équipage dispose, théoriquement, de suffisamment d’air pour tenir sept jours. Or, le sous-marin est porté disparu depuis une semaine. "On entre donc dans une phase critique", a admis l’état-major argentin.
Naval Group a terminé la livraison de deux simulateurs de défense à vue (Simdav) à la Marine nationale. Le premier avait été livré à la fin de 2016 à Toulon. Le second a été installé à Brest hier mardi.
Ces équipements permettent l’entraînement à l’auto-défense face à tous types de menaces "air" et "surface" et à la lutte contre les menaces asymétriques (photos Naval Group).
Ils permettent aussi de s’entraîner à la mise en oeuvre complète des armes de petits calibres (voir la photo ci-dessous):
D’un diamètre de près de 16 mètres, ces grands dômes abritent chacun une plateforme mobile montée sur 6 vérins permettant de simuler roulis et tangage selon l’état de la mer. Le théâtre d’opérations virtuel est projeté sur la surface intérieure du dôme sur 270°, sur une hauteur de 7 mètres. Chaque plateforme dispose de six postes d’armement fixes, de trois armes mobiles et d’un poste de commandement.
Eric Balufin, directeur du site Naval Group de Brest et l'amiral Thierry Catard, commandant la Force d'Action Navale, ont inauguré le simulateur de brest, le mardi 21 novembre.
Marines & Forces navales de décembre sera en kiosque le 25 novembre.
À la une de ce n°172 : l’exercice international et interarmées Brilliant Mariner à bord du BPC Mistral et de son homologue espagnol Juan Carlos I.
Également au sommaire :
- un reportage exclusif à bord du tout nouveau patrouilleur singapourien RSS Independence ;
- le croiseur chinois type 055, une des plus puissante machines de guerre du monde ;
- des brise-glaces pour les coast-guards américains ;
- et, de la guerre froide à aujourd’hui, la genèse et le devenir des programmes de porte-avions soviétiques.
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Le premier train bloc Chine-Europe opéré par Damco est arrivé à destination de Dourges
Damco, un prestataire global en commission de transport et gestion de chaine d’approvisionnement, franchit ce jour une nouvelle étape dans le développement de ses produits rail avec l’arrivée sans encombre et dans le timing escompté de son premier train bloc depuis la Chine. Le convoi transportant diverses marchandises pour le compte de Décathlon, un leader mondial de l’équipement sportif, a quitté Wuhan province Chinoise du Hubei le 28 Octobre.
Jeudi, dans les locaux du conseil départemental, quelques élus du territoire de Paimpol (Fanny Chappé, conseillère municipale de Paimpol et conseillère régionale ; Yannick Le Bars, maire de Lanloup et conseiller délégué de GP3A ; Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol et vice-président du département ; Danielle Brezellec, maire de Ploubazlanec) ont rencontré Christophe Hervé, délégué régional d'EDF.
« Comme Saint-Thomas désormais »
Vendredi après-midi, une équipe de Bretagne plongée dirigée par Loïc Desmas a récupéré les restes de l'épave de la Belle Angèle, qui avait fait naufrage le 17 octobre dernier à l'entrée de l'Aber-Wrac'h, à Landéda.
Dérouté sur Lorient suite à une sérieuse avarie électrique, le navire océanographique Thalassa a effectué des essais en mer, hier, peu après 15 h. Basé à Brest, le bateau, propriété de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), était immobilisé au port de Kergroise depuis le 31 octobre. Le problème a finalement été identifié : « Un fournisseur a réparé la pièce défectueuse, sans lien avec le chantier de modernisation opéré cet été au chantier Piriou de Concarneau », précise le service communication de l'Ifremer.
Une petite réflexion m'est venue sur le commandement. On ne cesse de dire que commander c'est choisir.
Le plus souvent, on considère que ce choix consiste à établir des priorités, donc à établir ce qu'on va faire en premier, puis en second, etc...
Cela amène à des contradictions comme le fameux "tout en" que j'ai vu apparaître dans de nombreux ordres de toute nature : "faire ceci tout en faisant cela", ce qui signifie qu'on ne choisit pas vraiment puisqu'on met deux choses de même rang. ON ne classe pas, on ne priorise pas, on ne décide pas.
Il reste que le vrai choix ne porte pas sur le point d'effort, contrairement à ce que tout le monde pense. Non, le choix consiste à décider ce à quoi on renonce. C'est le renoncement qui marque les priorités...
Dans notre méthode de raisonnement tactique, il faudrait en fait qu'on examine les options et qu'on propose au chef d'éliminer celles qui ne sont pas essentielles, même si elles contribueraient à l'effet général.
Mais l'économie des moyens et la concentration des efforts doivent nous forcer à ne pas tout faire. Donc à se découvrir dans des lieux évalués. Donc à prendre des risques...
Voilà le vrai risque de la décision : celui des choses qu'on abandonne....
O. Kempf