« Faure Gnassingbé offre ses services de « faiseur de paix » à qui veut en Afrique. Concernant le Togo, sa vision de la paix civile est opaque : situation des prisonniers politiques et d’opinion aggravée, mépris du peuple, droits humains violés, entravés, tel est le visage du Togo. Ainsi plusieurs détenus politiques ont entamé une grève de la faim collective pour dénoncer leur détention arbitraire»
(François FABREGAT, Le Club de Mediapart)
Faure Gnassingbé désormais au-dessus de la mêlée ? Ou est-il plutôt la cause de la mêlée ? Tout le monde, presque, conviendra avec nous que notre deuxième assertion est la vraie. Faure Gnassingbé est bel et bien la cause du mal togolais, pour ne pas dire qu´il est le mal togolais. À le voir se comporter aujourd´hui, passant le clair de son temps dans les airs, prétendant chercher la paix pour les autres, tout observateur qui ne connaît pas la situation politique togolaise conclurait que le fils à papa n´a rien à voir avec ce qui se passe dans son pays, qu´il aurait déjà fait sa part en termes de liberté, de démocratie pour ses concitoyens. Mais la réalité est tout autre. Oui, qu´est-ce qui fait courir Faure Gnassingbé ? Ou plutôt, qu´est-ce qui fait courir Faure Gnassingbé et son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey ? Sommets, forums ou conférences sur la paix, voilà ce qui préoccupe désormais le prince-héritier togolais.
Il nous est très difficile de comprendre pourquoi des soi-disant dirigeants d´un pays comme le Togo, qui va de crise politique en crise politique depuis le début des années 90, un pays qui n´a fait que subir violations des droits de l´homme et crimes de toutes sortes pour qu´un clan politique, de père en fils, reste au pouvoir, puissent encore avoir un tel mépris, un tel manque de respect vis-à-vis de leurs concitoyens. Faure Gnassingbé se réfugie derrière l´alibi des sommets et conférences pour ne pas s’occuper exprès des problèmes domestiques. Les responsables politiques des pays où il y a démocratie et alternance au sommet des états ne font pas de telles gesticulations et s’occupent plutôt des problèmes de leurs peuples. Et c’est justement celui qui est arrivé au pouvoir en 2005 dans les circonstances catastrophiques que tout le monde sait, qui fait changer la constitution de son pays, sans consulter le peuple, pour supprimer l’élection présidentielle, qui se fait appeler aujourd´hui président du conseil, et qui est largement contesté, qui se fait voir le plus, au lieu de s’occuper de ses oignons.
Dans un passé récent il y eut des personnalités politiques africaines qui ont fait étalage de leur sagesse et de leur amour pour leurs peuples en organisant une transition démocratique suivie d´élections présidentielles pour lesquelles ils n´étaient pas candidats, mettant leur pays sur le chemin de la démocratie. Nous pouvons citer par exemple Amadou Toumani Touré (ATT) au Mali, tombeur du Général Moussa Traoré en 1991. Revenu au pouvoir en 2002 comme président démocratiquement élu, ATT est surnommé le soldat de la démocratie et pouvait bomber le torse et parcourir l´Afrique et le monde pour des missions de bons offices. En juin 2001, il est l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, en République centrafricaine, après un coup d’État manqué contre Ange-Félix Patassé. L´ancien président de la république du Nigeria, Olusegun Obasanjo, grâce à son passage élogieux à la tête de son pays, fut lui aussi sollicité pour sa sagesse politique, pour aider à éteindre des foyers de crise à travers le monde. En 2008 il est nommé envoyé spécial de l´ONU chargé de la crise congolaise, il est depuis 2008 membre de l’Africa Progress Panel, une fondation basée à Genève et présidée par Kofi Annan. En août 2021, l’Union africaine le nomme au poste de Haut représentant pour la Corne de l’Afrique…
Voilà un échantillon de personnalités qui, grâce à leur expérience ou sagesse politique, peuvent ou pouvaient parcourir l´Afrique et le monde pour conseiller la paix et la démocratie. Rappelons que Amadou Toumani Touré est décédé le 10 novembre 2020 à Istanbul en Turquie. Nous avons voulu faire cette parenthèse pour montrer le caractère ridicule et surtout contradictoire des gesticulations du «président du conseil» du Togo, prétendant aimer et appporter la paix chez les autres, alors qu´il est la cause du drame politique dans son pays. En faisant semblant de jouer à l´homme de la paix, en participant, par exemple, le 30 octobre 2025 à Paris à une conférence sur la paix dans la région des Grands Lacs, à quelle expérience dans ce domaine peut vraiment se référer Faure Gnassingbé, lui dont la calamiteuse gouvernance risque de mettre en danger la cohésion nationale au Togo? Nous lisons par ailleurs qu´il serait le médiateur de l´Union Africaine pour la RDC. Encore une de ces contradictions africaines qui tirent le continent noir vers le bas depuis des décennies, voire des siècles. Désigner quelqu´un comme médiateur dans un conflit, dont le quotidien dans son pays est fait de chasse à l´opposant, d´arrestations arbitraires et surtout de refus de libérer les prisonniers politiques, est irresponsable.
Et il ne serait pas étonnant que ce soit Robert Dussey qui ait fait des pieds et des mains pour arriver à cette honteuse désignation qui n´honore pas l´Afrique, pour faire croire que tout va bien au Togo, alors que lui et son chef devraient être les premiers à savoir que tout est bloqué par justement cette méchanceté de leur part. Le Togo, les Togolais et les Togolaises méritent mieux que cette gouvernance hasardeuse, doublée de la politique de l´autruche choisie par Faure Gnassingbé, une stratégie méprisante pour son peuple qui ne demande qu´à vivre en paix, en liberté, en démocratie et profiter sans discrimination des richesses du pays qui l´a vu naître.
Samari Tchadjobo
Allemagne
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Au terme d'un match amical, au Maroc, ce mardi 18 novembre 2025, les Guépards du Bénin se sont inclinés devant les Etalons du Burkina Faso par un score de 03 buts à zéro.
Défaite des Guépards du Bénin au Stade El Bachir-Mohammedia du Maroc ce mardi 18 novembre. Face aux Etalons du Burkina Faso, les hommes de Gernot Rohr se sont inclinés par un score de 03 buts à zéro.
Ce résultat selon le sélectionneur national, va « réveiller les joueurs ». Cette rencontre en amical avec le Burkina Faso, 63e au classement FIFA et le Bénin, 93e, est « un avertissement avant la CAN » où la sélection nationale va rencontrer « une équipe dans ce style-là, qui a la vitesse, qui a de bons ailiers et qui va être difficile à battre ». « On apprendra de ces erreurs face au Burkina Faso ce soir », a confié le sélectionneur.
Cette rencontre avec le Burkina s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la CAN 2025 au Maroc.
F. A. A.
Written by Martina Prpic, Ioannis Stefanou, Ingeborg Odink.
Adopted in 1989, the United Nations (UN) Convention on the Rights of the Child (CRC) was the first international instrument to explicitly recognise children as human beings with innate rights. As of 2025, it has been ratified by 196 countries, including all EU Member States, and it has become the landmark treaty on children’s rights, outlining universal standards for the care, treatment, survival, development, protection and participation of all children.
The promotion and protection of children’s rights is one of the key objectives embedded in Article 3(3) of the Treaty on European Union (TEU). Moreover, Article 24 of the Charter of Fundamental Rights of the EU recognises that children are entitled to ‘protection and care as is necessary for their well-being’. The same article recognises that the child’s best interests should be the primary consideration for public authorities and private institutions.
Over the years, the EU has moved from a sectoral approach towards a more coherent policy approach. Whereas initially, children’s rights were developed in relation to specific areas – such as the free movement of persons – since 2000 the EU has taken a more coordinated line. The European Parliament has been especially vocal in advocating for children. This briefing offers an overview of the most relevant actions at European level to address and promote children’s rights before looking at upcoming challenges.
This briefing is an update of a 2022 briefing written by Rosamund Shreeves.
Read the complete briefing on ‘Children’s rights in the EU in the light of the UN Convention on the Rights of the Child‘ in the Think Tank pages of the European Parliament.
Le directeur de l’école primaire Lombe, située dans la sous-division d’Ankoro 1, dans le territoire de Manono, en province du Tanganyika a exprimé, lundi 17 novembre, son indignation face à la non-réalisation du projet de construction de son établissement, inscrit dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T).
Du 20 au 23 novembre, la conférence des études slaves réunira à Washington plus de 2500 spécialistes, dont une centaine de membres de la New Yugoslav Studies Association. Un rendez-vous qui illustre la vitalité d'un champ en plein essor qui repense l'héritage yougoslave au-delà des récits d'effondrement.
- Articles / Une - Diaporama, Courrier des Balkans, Yougonostalgie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Serbie, Slovénie, Culture et éducationDu 20 au 23 novembre, la conférence des études slaves réunira à Washington plus de 2500 spécialistes, dont une centaine de membres de la New Yugoslav Studies Association. Un rendez-vous qui illustre la vitalité d'un champ en plein essor qui repense l'héritage yougoslave au-delà des récits d'effondrement.
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- Articles / Une - Diaporama, Courrier des Balkans, Yougonostalgie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Serbie, Slovénie, Culture et éducationLa Slovénie a adopté la « loi Šutar », une loi de sécurité controversée qui donne plus de pouvoir à la police. Elle porte le nom d'Aleš Šutar, tué mi-octobre par un homme d'origine rom. Un drame qui avait provoqué dans le pays un débat sur la sécurité. Mais certains s'inquiètent d'une instrumentalisation possible contre la communauté rom.
- Articles / Politique, Populations, minorités et migrations, Défense, police et justice, Courrier des Balkans, Roms Balkans, SlovénieArtificial intelligence is reshaping how learners, teachers, and creators engage with education across the continent. A new wave of AI innovation transforming learning across countries on the African continent — from chat-based tutors to hybrid hubs and gamified farms. Credit: UNICEF
Through initiatives such as Digital Skills for Africa, Lumo Hubs, and Luma Learn, innovators are breaking barriers of access, cost, and language to build inclusive, localized learning systems.
By Franck Kuwonu
UNITED NATIONS, Nov 19 2025 (IPS)
“Sometimes the best way to grasp a concept,” says Chris Folayan, co-founder and executive officer of Luma Learn, “is to learn it in your native language.”
Seventeen-year-old South African Simphiwe is one of more than 10,000 learners already using Luma Learn, an AI-powered tutor platform. For him, artificial intelligence isn’t an abstract idea: it is a personal tutor that is patient, consistent, and always online.
When on his phone, he’s not always chatting with a classmate or scrolling through social media. Many times, he’s studying physics with Luma Learn, that replies instantly, even in IsiZulu, his mother tongue.
Across several countries on the African continent, innovators like Folayan, Nthanda Manduwi, and Anie Akpe are reimagining what education can look like: localised, practical, and accessible to anyone with a phone or connection.
Together, they’re building a new learning ecosystem: one where AI isn’t replacing teachers but multiplying their reach.”
Nthanda Manduwi: Turning digital skills into interactive ecosystems
“I’ve always believed that technology can democratize opportunity,” says Nthanda Manduwi, founder of Digital Skills for Africa (DSA) and Q2 Corporation. “AI gives us a real chance to leapfrog the barriers that have slowed Africa’s progress, from infrastructure gaps to unequal access to training.”
Her journey began with Digital Skills for Africa, a platform designed to equip young people with practical tech competencies from AI and automation to no-code tools and digital marketing.
“Our courses like ‘Effective Use of AI’ or ‘AI and the Future of Digital Marketing’ were created to help learners not only understand AI but actually apply it,” she explains. “You leave with real, marketable skills you can use to build something or get hired.”
But scaling that vision revealed a challenge many edtech startups face. “We realised enthusiasm alone doesn’t pay the bills,” she says. “There was low willingness to pay for courses, even from institutions. So, we had to rethink how to make digital learning sustainable.”
That rethink led to Q2 Corporation, her new venture linking learning with livelihood. Under Q2’s umbrella sits Kwathu Farms—an innovative gamified agricultural simulator where users learn how to manage farms, predict supply chain issues, and test business models before investing real money.
“AI makes the learning immersive,” Ms. Manduwi explains. “Through simulations, learners can see how weather or market shocks affect yield, and how small decisions impact entire value chains. It turns agriculture into a classroom. And a business lab.”
Behind these simulations run Q2’s proprietary engines, NoxTrax and AgroTrax, which apply AI to real-time logistics and resource management. “It’s about showing that AI isn’t just for coders,” she says. “It’s for farmers, small businesses, anyone who wants to think and plan more intelligently.”
Ms. Manduwi’s mission remains rooted in access. “For Africa to truly benefit from AI, it can’t be an elite tool. It must live where people already are: on their phones, in their communities, in local languages.”
Anie Akpe: Creating spaces where AI meets human creativity
Where Ms. Manduwi builds ecosystems, Anie Akpe builds spaces. Through her work with African Women in Technology (AWIT)and Lumo Hubs, Ms. Akpe has spent over a decade helping innovators, especially women, turn curiosity into competence.
“With AWIT, I started by organising conferences across the continent,” she recalls. “We created safe spaces where women could connect with mentors and learn skills that weren’t taught in schools: digital literacy, entrepreneurship, coding, design.”
Soon, even male students began asking to participate. “That’s when I realized it wasn’t just about women in technology. It was about us (Africans) finding a place in a digital world that was changing fast.”
The next step came naturally. “When AI began to disrupt industries, I saw that we couldn’t just talk about skills. We had to create environments where people could use those skills,” she says. “That’s how Lumo Hubs was born.”
Each hub combines education, creativity, and entrepreneurship. “In one space, you might find a student learning AI-assisted graphic design, a seamstress using AI to plan production, and a young podcaster recording a show in a studio powered by the hub,” Ms. Akpe explains. “The model is hybrid, physical and digital, so even small towns can host a Lumo Hub.”
She is also deliberate about sustainability. “Community members pay; students pay less. It’s important that we don’t depend only on grants,” she says. “That balance keeps the hubs alive and the learning continuous.”
At the heart of Lumo Hubs lies mentorship. “You can’t separate technology from human guidance,” Akpe insists. “AI helps scale learning, but mentorship builds confidence.” Her approach remains rooted in empowerment. “AI can level the playing field if used right. A young person in Lagos or Uyo doesn’t have to wait for opportunity. They can create it.”
Chris Folayan: A tutor that never sleeps
For Chris Folayan, the idea behind Luma Learn came from a simple observation: “The continent doesn’t just have an access problem. It has a teaching gap too.”
According to UNESCO, Sub-Saharan Africa will need 15 million new teachers in the next five years to meet demand. “With classrooms that sometimes have over 100 students per teacher, no one can give every child the help they need,” Mr. Folayan says. “That’s where Luma Learn steps in.”
Luma Learn is an AI tutor that runs on WhatsApp, not a separate app.
“We chose WhatsApp for a reason,” he explains. “It’s already on most phones, it’s free to message, works on low bandwidth, and keeps data safe through encryption. That means a child in a rural area can learn without worrying about internet costs or app installations.”
The platform adapts to the learner’s grade level, curriculum, and preferred language. “Whether you need algebra in English or history in Swahili, Luma Learn can teach, quiz, and explain at your level,” he says. “It learns how you learn.”
Mr. Folayan shares two powerful testimonies. In Durban, a mother named Happyness wrote that her son, after years of illness, seizures, and missed schooling, caught up with the rest of the class with help from Luma Learn.
“Every time Vuyo wants to know something about school, we just ask Luma! What’s great is that Luma explains in our native language, IsiZulu.”
In another case, Simphiwe, a Grade 11 student from KwaZulu-Natal, sent over 1,200 messages to Luma. “Luma Learn wasn’t just another study resource,” he said. “It became the personal teaching assistant I desperately needed.”
Shared goals: One vision, many pathways
Three innovators. Three different models. One shared purpose: to make AI work for Africa’s learners, not the other way around. Across their stories, several threads stand out.
First, access—from WhatsApp tutors to open learning hubs to gamified ecosystems that teach real-world problem-solving.
Second, localisation—learning in local languages, within familiar tools, and around community realities.
Third, empowerment—every model links knowledge directly to opportunity.
From Ms. Manduwi’s gamified farms to Ms. Akpe’s creative hubs, to Mr. Folayan’s WhatsApp tutor, future classrooms are already here — decentralised, digital, and deeply human.
As Ms. Manduwi puts it, “We must stop treating AI as something imported. It’s a tool we can mold to fit our own systems.”
Ms. Akpe echoes that sentiment: “Africa doesn’t lack talent. It lacks platforms that meet learners where they are.”
And Mr. Folayan completes the picture: “No teacher wants their student left behind. With AI, we can make sure no one is.”
At the end of the day, a student in Durban learns physics through Luma. A young designer in Uyo experiments with AI tools at a Lumo Hub. A farmer in Lilongwe tests market scenarios on Kwathu Farms. Each represents a different face of the same revolution — a continent using intelligence, both human and artificial, to learn without limits.
As Ms. Akpe says: “The vision is simple: a generation that doesn’t just survive AI disruption but thrives because of it.” And as Ms. Manduwi concludes: “AI is not a threat to Africa. It’s our greatest chance to catch up. And lead.”
Anie Akpe and Chris Folayan were participants at the Global Africa Business Initiative (GABI): Unstoppable Africa2025, held in New York City on the margins of the UN General Assembly in September. The platform helps foster networking, exposure to potential business partners, and garner support for their initiatives.
Source: Africa Renewal, United Nations
IPS UN Bureau
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