Mamoudou Babila Keïta a annoncé, lundi 29 septembre, l’enlèvement de son père, qu’il attribue à « [ses] enquêtes, [ses] dénonciations et [ses] prises de position sur la gouvernance de la transition militaire en Guinée ».
La 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Lors de la première phase de la compétition, les 24 sélections engagées sont réparties en six groupes.
Les prévenus sont accusés d’avoir « commis des actes de terreur » à l’encontre de l’Etat lors des manifestations du 25 juin. Ils encourent jusqu’à trente ans de prison.
L’institution, voulue en 2021 par l’Elysée, ouvre le 4 octobre dans le 10ᵉ arrondissement, en attendant un ancrage plus pérenne avant la présidentielle de 2027.
Deux personnes ont été abattues mercredi soir alors qu'elles tentaient "de prendre d'assaut" une brigade de gendarmerie dans le sud du Maroc. Ces violences se sont produites en marge de protestations pacifiques pour de meilleurs systèmes d'éducation et de santé, et alors que pour la première fois, les manifestations avaient été autorisées.
Le royaume fait face à une vague inédite de mobilisation d’une partie de la jeunesse, depuis le 27 septembre, à l’appel du collectif Gen Z 212. D’après les autorités, les deux personnes tuées tentaient de « prendre d’assaut » une brigade de gendarmerie.
Au Maroc, plus de 400 personnes ont été interpellées et près de 300 blessées après des violences qui ont émaillé mardi soir des manifestations dans plusieurs villes réclamant des réformes des secteurs publics de la santé et de l'éducation, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur.
Sommaire
Actualité :
- En Algérie et en Afrique du Sud, l’histoire est moins une science qu’une thérapie des traumatismes du passé
- Algérie : comment les Berbères furent floués par les arabistes
- L’Afrique, un continent très marginal pour les investisseurs
Génocide des Herero : nouvelles perspectives historiques- Les missionnaires protestants sont-ils les responsables indirects du génocide des Herero ?
- Le soulèvement des Herero
- Paul von Lettow-Vorbeck victime expiatoire de la guerre des Herero
Editorial de Bernard Lugan
La question identitaire est au cœur du non-dit et du mal être de l’Algérie. Le pays est-il arabe, berbère, arabo-berbère ou berbéro-arabe ? Cette question remonte aux origines du courant nationaliste.Née en 1962 après être passée de la colonisation ottomane à la colonisation française, tiraillée entre arabité et berbérité, l’Algérie est en effet toujours à la recherche de son identité. Au lendemain du second conflit mondial, Messali Hadj, alors leader nationaliste incontesté, considérait que l’arabisme et l’islamisme étaient les éléments constitutifs sans lesquels l’Algérie algérienne ne pourrait pas faire « coaguler » ses populations. Il fut donc postulé que l’Algérie était une composante de la nation arabe, que sa religion était l’islam et que le berbérisme était un moyen pour le colonisateur de diviser les Algériens. Après l’indépendance, comme les berbéristes affirmaient la double composante arabe et berbère du pays, le parti-Etat FLN parla de dérive « ethnique », « raciste » et « xénophobe ». En 1962, le ministre algérien de l’Education nationale déclara même que « Les Berbères sont une invention des Pères Blancs »…Dans ce numéro un article est consacré à la manière dont les arabistes utilisèrent les Berbères dans la lutte contre la présence française avant de les flouer au moment de l’indépendance.
La version allemande de la culpabilisation coloniale est le « Génocide des Herero » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain allemand en 1904-1905. Or, un aspect ignoré de ce drame est son origine. Le « génocide des Herero » est en effet la conséquence de la révolte des Herero réprimée par l’Allemagne. Or, si les Herero se sont révoltés, c’est parce que, par philanthropie, la colonisation avait bouleversé les relations sociales inter-ethniques traditionnelles en supprimant le servage (ou des relations serviles) entre les Herero et les Damara sous la pression très insistante des missions protestantes.Un peu comme au Rwanda où, après 1945, l’Eglise catholique fit pression sur l’administration coloniale belge afin que soient renversés les rapports dominants-dominés entre Tutsi et Hutu, ce qui provoqua la révolution de 1959, puis indirectement le génocide de 1994[1]. Ce sont ces nouvelles perspectives historiques qui sont exposées dans ce numéro.
En 2024, l’Afrique a reçu un volume record d’IDE (Investissements directs étrangers) soit 97,03 milliards de dollars, avec une augmentation de plus de 20% par rapport à 2023, ce qui a une fois de plus conduit certains observateurs à parler d’une envolée de l’attractivité économique africaine. Or, une simple comparaison montre que cette somme ne représentante que 6,40% du total des IDE mondiaux. Plus encore, près de la moitié de ces 97,03 milliards a été affectée à la seule Egypte, ce qui fait que la cinquantaine d’autres pays africains n’ont attiré qu’un peu plus de 3% de tous les IDE mondiaux…A moins de continuer à prendre des vessies pour des lanternes, force est donc de constater que l’Afrique n'attire toujours pas les investisseurs.
[1] Voir à ce sujet mon livre Rwanda, un génocide en questions.
La génération Z manifeste dans de nombreux pays depuis quelques semaines, de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique latine. Cette génération, née entre 1997 et 2012, est en colère. Une fronde sociale portée par une jeunesse connectée, pour dénoncer la corruption des élites politiques, les inégalités sociales, ou encore le manque de moyens alloués aux hôpitaux et aux services publics.
Elle avait été arrêtée à Paris à la demande des autorités tunisiennes. Selon son avocate, Halima Ben Ali fait l’objet d’une notice rouge Interpol émise par Tunis pour des accusations de détournements de fonds.
Jamais les forces de la mission multinationale de soutien à la sécurité n’ont été en mesure d’effectuer pleinement leur mission : moins de 1 000 hommes sur les 2 500 policiers prévus, dont une majorité de Kényans, ont été déployés.
L’homme d’affaires américano-libanais revient, dans un entretien au « Monde Afrique », sur l’accord de paix signé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, les enjeux du secteur minier congolais et l’urgence humanitaire liée à la guerre au Soudan.
Une interdiction d’exportation destinée à stimuler la production nationale de beurre de karité a réduit les revenus de nombreuses femmes.
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