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Afrique

Contrebande, espionnage, sabotage : comment la Russie utilise sa flotte secrète pour contourner les sanctions occidentales

BBC Afrique - 8 hours 8 min ago
Les pétroliers "fantômes" et "zombies", qui transportent clandestinement du pétrole russe, iranien et vénézuélien en violation des sanctions, étendent désormais leurs filets pour menacer les infrastructures sous-marines de l’Europe occidentale – et l’environnement.
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BMS – Météo Algérie : vents violents attendus ce jeudi 13 novembre sur plusieurs wilayas

Algérie 360 - 16 hours 11 min ago

Alors que la semaine s’achève et que le week-end se profile, un changement de ton s’invite dans les prévisions météorologiques. Après plusieurs journées marquées par […]

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Burkina : Des acteurs de la douane et de la justice épinglés dans des affaires de corruption, selon le KORAG

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:14

Dans son troisième communiqué lu à la télévision nationale ce 12 novembre 2025, le KORAG, instance chargée « de définir, de suivre et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du Burkina Faso dans tous les domaines et par tous les moyens », révèle des affaires de corruption impliquant des agents des douanes et des acteurs judiciaires. L'instance invite les Burkinabè à rester vigilants et à faire échec aux manipulations qui pourraient découler de cette lutte âpre contre la corruption et les mauvaises pratiques.

COMMUNIQUE N°03 DU KORAG

Résolument engagés dans la lutte contre le terrorisme et tous ses suppôts impérialistes qui, sous le fallacieux prétexte d'œuvrer pour la paix dans le monde, alimentent les différents foyers de tensions en Afrique et ailleurs, le Président du Faso, le Camarade Capitaine Ibrahim TRAORE, le Gouvernement et l'ensemble du peuple Burkinabè s'investissent également sans réserve pour une véritable refondation de l'Etat.

En plus des différentes initiatives présidentielles visant l'accélération du développement pour un mieux-être des Burkinabè, des réformes audacieuses sont opérées et la bonne gouvernance promue en vue d'une moralisation de la vie publique. C'est dans cette logique, que le 25 septembre dernier, lors de notre deuxième communication, nous portions à la connaissance de l'opinion de graves dysfonctionnements impliquant des personnes physiques et morales issues de l'Administration publique et du secteur privé.

Dans le même registre, à l'occasion du lancement de la deuxième phase des Journées d'engagement patriotique et de participation citoyenne le lundi 02 octobre 2025, le Camarade Président du Faso a, une fois de plus, dénoncé la corruption, ce mal pernicieux qui gangrène notre société. Malgré les multiples mises en garde, dénonciations, interpellations et sanctions, certains Burkinabè, réfractaires au changement, font la sourde oreille se livrant toujours à des pratiques aux antipodes des valeurs de la Révolution Progressiste Populaire conduite au nom et pour le Peuple. Plusieurs secteurs d'activités restent minés par la corruption. Les corrupteurs y font la loi, profitant de la cupidité sans limite et de l'insouciance des corrompus.

En effet, selon des dénonciations, cette fois enregistrées par l'Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption, des agents des douanes du Burkina Faso se seraient rendus coupables de faits de corruption et de blanchiment de capitaux, exigeant des conducteurs routiers le paiement de sommes d'argent pour laisser passer des camions en dépit de leur dédouanement régulier au bureau des douanes de Ouaga Inter.

Ces faits qui remontent à mai 2021 connaîtront plusieurs développements. En effet, à la demande de l'ASCE-LC, le Procureur du Faso, a immédiatement ouvert une enquête qui a permis de découvrir d'importantes sommes d'argents détenues par les mis en cause dans leurs bureaux et domiciles.

Des preuves matérielles irréfutables des faits de corruption impliquant deux agents, l'un inspecteur et l'autre contrôleur des douanes, sont versées au dossier. La suite de l'enquête a également permis d'interpeller onze (11) autres douaniers pour les mêmes infractions de corruption et de blanchiment de capitaux.

Douze (12) témoins (transitaires, déclarants en douane, transporteurs et commerçants) entendus dans le cadre de l'instruction du dossier, confirment tous avoir remis des sommes d'argent allant de 100 à 150 mille F CFA, sans quittance, aux mis en cause qui étaient en poste à la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude. Comment donc comprendre que des agents de l'Etat, affectés au sein de cette structure censée lutter contre la fraude se rendent eux-mêmes coupables de faits de corruption et de blanchiment de capitaux ?

Face au rejet en bloc des accusations, ils seront tous confrontés à l'évidence des faits grâce aux images et vidéos les montrant dans une situation de flagrant délit de corruption.

La corruption dénoncée en milieu douanier a également pion sur rue dans le milieu judiciaire. Oui, malheureusement la Justice, cette noble institution censée être un repère moral pour la société et les citoyens, se révèle être aussi un univers infesté par plusieurs dysfonctionnements. Plusieurs plaintes et dénonciations ont aussi été reçues par la Commission de Régulation des Dysfonctionnements ainsi que le Cabinet de la Présidence du Faso. Ces dénonciations ont trait à la corruption et la concussion dont se rendent coupables des acteurs de la justice à savoir l'absentéisme, la lenteur dans le traitement des dossiers, l'abus de fonction, le délit d'apparence et l'arrogance vis-à-vis des justiciables.

Revenant au cas des agents des douanes dont le dossier a été introduit au cabinet du juge d'instruction du pôle ECOFI, en dépit des preuves évidentes versées au dossier, des aveux par reconnaissance par les mis en cause et de la concordance des témoignages, à la surprise générale, un non- lieu sera prononcé par le juge d'instruction en juillet 2024. Ce qui soulève une interrogation majeure sur la bonne foi et la probité des juges ayant connu et traité ledit dossier. Insatisfait de cette décision, le Procureur du Faso fera appel de l'ordonnance du juge d'instruction devant la Chambre d'instruction de la Cour d'appel.

Le 27 août 2025, la Chambre d'instruction, juridiction supérieure de contrôle échouera à corriger la première décision malgré le caractère manifestement probant des éléments du dossier. Elle valide un raisonnement qui fait abstraction d'une part de la matérialité de l'infraction (remise et récupération de l'argent) et d'autre part, de la concordance entre les images et vidéos réalisées par les enquêteurs infiltrés et les pratiques dénoncées par les témoins.

Cette confirmation du non- lieu, nonobstant les preuves flagrantes, fragilise l'effort de lutte contre la corruption et envoie un signal extrêmement négatif sur l'efficacité et la rigueur du pôle judiciaire spécialisé.

A l'issue de cette mascarade judiciaire, les mis en cause parviennent à obtenir auprès des juges ayant connu du dossier, l'identité des dénonciateurs ainsi que des pièces de la procédure, éléments normalement protégés pour garantir l'anonymat et la sécurité de tout dénonciateur. Non content de violer un principe sacré du droit à savoir la protection de l'identité du dénonciateur, l'un des douaniers mis en cause se paie le luxe d'attraire le dénonciateur devant un juge qu'il corrompt en contrepartie d'une condamnation sévère de ce citoyen qui a voulu contribuer à la manifestation de la vérité.

En rappel, la divulgation de l'identité des dénonciateurs faite en violation de la règlementation en vigueur est une faute grave qui met en danger le citoyen et compromet l'ensemble des mécanismes de dénonciation. Cela met également en lumière un grave dysfonctionnement dans la chaîne de justice et de protection des témoins.

Dans le cadre de cette affaire, une série d'interpellations d'acteurs de la justice suivie d'auditions effectuées courant le mois d'octobre 2025 a révélé un vaste réseau d'agents indélicats à la Cour d'appel de Ouagadougou. Dix magistrats (Président de Chambre, Procureur Général, Substitut Général, Procureur du Faso, juge d'instruction et juge au siège, etc.) et un avocat sont mis en cause. D'importantes sommes d'argent ont aussi été engagées pour des actes de corruption et d'influence ayant entraîné une instruction biaisée et un jugement partisan du dossier.

Pour des faits aussi graves impliquant des hommes de droits, garants d'une justice exemplaire et égalitaire, une campagne de désinformation et de dénigrement a été, une fois de plus, menée par des médias mensongers occidentaux, notamment français, fidèles à leur mission, qui accusent les Autorités Burkinabè d'avoir mis aux arrêts des magistrats pour, selon eux, des faits antérieurs qui les incrimineraient.

Loin de se laisser distraire, le KORAG, face à tous ces manquements, met en garde tous ceux qui se rendront coupables de faits de corruption et qui tenteront d'instrumentaliser les acteurs de la justice. Les auteurs et leurs complices seront mis face à leurs responsabilités et subiront la rigueur de la loi.

Au nom du principe de l'équité des droits, aucune faveur ne sera accordée à personne. Nous accentuerons la lutte contre la corruption et l'impunité des acteurs judiciaires en exigeant le respect strict des règles d'éthique et de déontologie. Notre conviction est que l'on ne saurait parler de moralisation de la vie publique en occultant celle du système judiciaire.

La justice a un rôle primordial dans la protection des droits et libertés. C'est pourquoi les sanctions disciplinaires contre les acteurs indélicats du secteur judiciaire vont se poursuivre sans exclure les poursuites judiciaires.

Encore une fois, le KORAG invite les Burkinabè à rester vigilants et à faire échec aux manipulations qui pourraient découler de cette lutte âpre contre la corruption et les mauvaises pratiques.

Engageons-nous à bâtir une société burkinabè digne, intègre, juste, prospère et souveraine.

LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS

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Sotigui Awards 2025 : Le harcèlement sexuel au cœur de la conférence inaugurale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:12

Le clap de lancement de la 10ᵉ édition des Sotigui Awards a eu lieu ce mercredi 12 novembre 2025 à Ouagadougou. Pour marquer l'événement, une conférence inaugurale a été organisée autour d'un sujet souvent tabou dans le milieu du 7ᵉ art : le harcèlement sexuel.

La thématique a été décortiquée par la réalisatrice Apolline Traoré. Elle a expliqué que les propositions indécentes, les attouchements ou encore la pression liée au pouvoir font partie des abus auxquels sont confrontés certains professionnels du cinéma, en particulier les plus jeunes. Elle a précisé que les femmes ne sont pas les seules victimes du harcèlement sexuel, les hommes étant eux aussi concernés.

« Des hommes harcèlent sexuellement des hommes. Des femmes harcèlent sexuellement des hommes. Des hommes harcèlent sexuellement des femmes. Une réalisatrice comme moi peut harceler son comédien. Une réalisatrice comme moi peut harceler son technicien. Si, à la fin de la journée, je lui dis que je suis fatiguée et que je lui demande s'il peut me faire un massage, c'est du harcèlement sexuel. Il y a aussi des propositions sexuelles insistantes. Souvent, sur un plateau de tournage, un réalisateur, un producteur, un comédien ou un technicien peut vous faire des avances. Si vous refusez, vous pouvez être menacé ou même perdre votre rôle. Il y a aussi ce qu'on appelle le chantage : “Si tu fais ce que je veux, je te donnerai le rôle. Si tu viens boire un verre avec moi ce soir, tu auras le rôle. Si tu passes dans ma chambre, je te donnerai le rôle” », a-t-elle expliqué en détail.

Apolline Traoré a invité les victimes à libérer la parole afin que le harcèlement sexuel cesse dans le milieu du cinéma

Apolline Traoré a ajouté que certains mots ou gestes peuvent également être considérés comme du harcèlement sexuel.

« Sur un plateau de tournage, des mots à caractère sexuel peuvent déranger. Mais la personne en face dira : “Je ne l'ai pas touchée, je n'ai rien fait de mal.” Et pourtant, par peur de perdre sa place, la victime se tait. Parfois, certains disent s'amuser en adoptant des comportements déplacés : taper sur les fesses ou les seins des actrices pendant un tournage, par exemple. Ces attouchements sont du harcèlement sexuel. Même quand la victime dit qu'elle n'apprécie pas, rien ne change. Il faut se rappeler qu'un plateau est un lieu de travail », a-t-elle insisté.

Leïla Tall a partagé des témoignages de victimes qui lui ont été rapportés

L'Étalon d'argent de Yennenga à la 28ᵉ édition du FESPACO s'est montrée réaliste : l'amour peut naître sur un plateau de tournage.

« Nous sommes tous des humains. On peut se rencontrer sur un plateau et tomber amoureux. Il n'est pas interdit de draguer, mais lorsqu'on dit non, c'est non », a-t-elle martelé.

Apolline Traoré a aussi souligné que certains techniciens ou autres membres d'équipe participent indirectement au harcèlement. Ils sont envoyés par des producteurs ou réalisateurs pour faire des propositions indécentes à des acteurs ou actrices.

Fils de l'Homme a également partagé sa propre expérience

Les conseils des doyens

Au cours de cette conférence inaugurale, plusieurs professionnels du 7ᵉ art ont partagé leurs expériences et donné des conseils. Forte de son expérience, l'actrice Leïla Tall a exhorté les jeunes acteurs et actrices à faire preuve de caractère et à refuser toute proposition indécente. Elle leur a recommandé de toujours lire le scénario avant le tournage et de se retirer si certaines scènes ne leur conviennent pas. De son côté, Abdoulaye Komboudri, plus connu sous le pseudonyme de Fils de l'homme, a rappelé que les hommes aussi peuvent être victimes de harcèlement sur les plateaux de tournage. Une situation qui crée parfois un climat de tension pouvant affecter la qualité du travail.

Le programme de la 10ᵉ édition

Les panélistes ont unanimement souligné que le harcèlement sexuel a brisé de nombreuses carrières de jeunes talents du cinéma africain. Certains ont préféré renoncer à leurs rêves plutôt que de subir ce type de pression. D'où la nécessité, selon eux, de lutter fermement contre ce fléau pour permettre au 7ᵉ art africain de se développer pleinement.

Le bilan des 10 ans jugé satisfaisant

Depuis 10 ans, les Sotigui Awards récompensent annuellement des acteurs comédiens du cinéma africain et de sa diaspora.

L'édition 2025 sera marquée par des rencontres professionnelles (panels, tables rondes, masterclasses), des projections de films suivies d'échanges, ainsi que des soirées gala et la nuit des Sotigui Awards.
« Dix ans après, nous jugeons le bilan satisfaisant. Grâce aux Sotigui Awards, de nombreux acteurs se sont perfectionnés. Nous avons contribué à révéler des talents qui étaient dans l'ombre. Nous avons abordé des questions cruciales pour l'avenir du cinéma africain », a déclaré François Akouabou, chargé de la sélection des nominés et de l'organisation des rencontres professionnelles à l'Académie des Sotigui.

« L'un des objectifs de l'Académie des Sotigui est la formation des acteurs », a indiqué François Akouabou

Les festivités de cette édition 2025 se déroulent sur quatre jours, du 12 au 15 novembre 2025.

Samirah Bationo
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

Burkina/Infrastructures sportives et de jeunesse : 436 milliards seront investis entre 2026 et 2030, selon le ministre Roland Somda

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:10

Les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis le mardi 11 novembre 2025 afin d'examiner trois questions orales avec débat. L'une de ces questions concernait le point sur les recommandations formulées par la Confédération africaine de football (CAF), suite à la décision d'homologation du stade du 4-août. Une question posée par la députée Marie Angèle Tiendrébéogo/Kalenzaga et adressée au ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi, Roland Somda. La séance plénière du jour a été présidée par Haoua Fofana, 2ᵉ vice-présidente de l'ALT.

La CAF ayant assorti sa décision d'homologation du stade du 4 août de 30 recommandations concernant sept sections, la députée Marie Angèle Tiendrébéogo/Kalenzaga a cherché à savoir la suite que le département en charge des sports compte donner à ces recommandations.

Dans sa réponse, Roland Somda a précisé que ces recommandations n'ont en aucun cas pour effet de diminuer ou remettre en cause la valeur ou la légitimité de l'homologation délivrée par la CAF. Selon lui, elles constituent plutôt un plan d'amélioration continue et de conformité post-homologation afin d'assurer des performances optimales et une sécurité renforcée.

« En tout état de cause, l'homologation a ainsi marqué la fin des travaux de réhabilitation, place maintenant à l'entretien et à la maintenance de l'ouvrage. En effet, les 30 recommandations formulées par la CAF et réparties en sept sections (environs du terrain de jeu, équipes-arbitres et officiels de la CAF, zones réservées aux spectateurs, VIP-VVIP et zone d'accueil, zones réservées aux médias, domaines de la télévision et de la radiodiffusion, et sécurité) portent essentiellement sur le renforcement de la sécurité, des dispositions à mettre en place lors des manifestations sportives, ainsi que sur la fluidité des services disponibles au stade du 4-Août », a-t-il expliqué.

« À ce jour, nous pouvons affirmer que ces recommandations ont été prises en compte, à l'exception de deux recommandations qui nécessitent une projection budgétaire. Il s'agit de l'augmentation de l'intensité de l'éclairage de la pelouse à 2000 lux, de l'installation d'un dispositif de double contrôle de sécurité combinant à la fois la détection des métaux et l'inspection des sacs (“Mag and Bag”) aux entrées VIP et VVIP, afin de renforcer la sécurité et la fluidité d'accès », a-t-il ajouté.

La séance plénière du jour a été présidée par Haoua Fofana, 2e vice-présidente de l'ALT

À cet effet, à en croire Roland Somda, Burkina Yîn-wisgr Meta (BYM), structure en charge de la gestion du stade du 4-Août, a été instruit d'intégrer ces ajustements dans son budget et son plan de passation des marchés pour l'exercice 2026.

46 milliards de FCFA dépensés en cinq ans en raison de la suspension du stade du 4-Août

En réponse à la question relative au coût, tous frais comptabilisés, de la délocalisation des matchs du Burkina Faso vers d'autres pays durant la période de suspension du stade du 4-Août, Roland Somda a révélé que le Burkina Faso a dépensé plus de 46 milliards de FCFA pour l'organisation des matchs à l'extérieur des Étalons toutes catégories confondues et les clubs engagés en campagne africaine.

Ces frais sont notamment liés au transport, à l'organisation, à la restauration, à l'hébergement et aux primes de match entre autres, de 2020 à juin 2025.

436 milliards de FCFA pour les infrastructures sportives et de jeunesse dans les cinq prochaines années
En ce qui concerne les dispositions prises ou envisagées par le gouvernement pour une meilleure formulation des projets structurants dans le secteur du sport, Roland Somda a indiqué que depuis plusieurs années, le Burkina Faso est confronté à une réalité préoccupante : les infrastructures sportives, de loisirs et de jeunesse sont insuffisantes, parfois vétustes et mal réparties sur l'ensemble du territoire.

Marie Angèle Tiendrebéogo/Kalenzaga, auteure de la question orale avec débat adressée au ministre des sports

« Certaines régions disposent d'équipements modernes, tandis que d'autres manquent cruellement d'espaces adaptés à la pratique sportive et à l'encadrement des jeunes. Par ailleurs, de nombreux projets ont été conçus de manière isolée, sans coordination ni vision d'ensemble, ce qui a limité leur portée et leur efficacité », soutient-il.

Afin d'inverser cette tendance, Roland Somda a laissé entendre que le gouvernement a élaboré le Plan national d'investissement en infrastructures sportives, de loisirs et de jeunesse 2026-2030. Ce plan devient désormais la feuille de route pour la conception et la réalisation des projets structurants du secteur.

Selon lui, une équipe pluridisciplinaire a réalisé un diagnostic national en couvrant l'intégralité du territoire pour inventorier plus de 17 000 infrastructures existantes (dont plus de 90 % dans les établissements d'enseignement), évaluer leur état et mesurer leur répartition géographique. Cette analyse permet d'identifier les besoins propres à chaque région et de fixer des priorités d'investissement sur des bases factuelles, marquant une rupture avec les initiatives ponctuelles du passé.

Sur la base de ce diagnostic, le plan détaille les actions annuelles et régionales à entreprendre, assurant une progression pérenne et mesurable. En termes de résultats attendus en matière sportive, il convient de mentionner la construction ou réhabilitation de 1 767 équipements sur une période de cinq ans, comprenant des plateaux omnisports, des terrains stabilisés avec pistes d'athlétisme, des centres d'excellence pour le sport de haut niveau, des stades conformes aux normes de la CAF, des arènes et aires de lutte, ainsi que des équipements modernes tels que piscines olympiques et vélodromes.

Roland Somda, ministre des sports, de la jeunesse et de l'emploi

L'investissement total pour les infrastructures sportives et de loisirs s'élève à 428 milliards de francs CFA, complété par environ 8 milliards de francs CFA dédiés aux infrastructures de jeunesse. Le financement sera assuré principalement par le budget de l'État, des partenariats public-privé et l'appui des partenaires techniques et financiers, selon Roland Somda.

Mesures pérennes pour la construction et la gestion d'infrastructures sportives conformes aux normes internationales

La dernière préoccupation de la députée Marie Angèle Tiendrébéogo/Kalenzaga était d'une part, les mesures pérennes adoptées par le ministère des Sports pour assurer la construction puis la gestion d'infrastructures sportives conformes aux normes internationales requises et d'autre part, les mécanismes de contrôle et de suivi-évaluation dont dispose le gouvernement pour l'ensemble des infrastructures sportives du Burkina Faso.

En ce qui concerne les mesures pérennes pour la construction et la gestion d'infrastructures sportives conformes aux normes internationales, Roland Somda a souligné que le respect des normes constitue un élément central. Ces normes, selon lui, garantissent la sécurité, la fonctionnalité et l'homologation des équipements, tout en répondant aux besoins des différents utilisateurs, qu'il s'agisse des sportifs, des encadreurs ou des spectateurs. Elles assurent également la conformité aux exigences des instances internationales telles que la CAF (instance dirigeante du football africain), la FIFA (instance dirigeante du football mondial), la FIBA (instance dirigeante du basket-ball mondial), la FIVB (instance dirigeante du volley-ball mondial) ou World Athletics (athlétisme mondial), etc.

Conscient de ces enjeux, le ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi (MSJE) a mis en place une série de mesures pérennes structurées autour de quatre axes principaux, selon son premier responsable, Roland Somda. Il s'agit notamment de principes directeurs clairs pour la conception, la réalisation et la gestion des infrastructures sportives, d'un cadre juridique et normatif afin de garantir la durabilité et la conformité technique des infrastructures sportives, d'une bonne gouvernance du secteur reposant sur une répartition claire et complémentaire des rôles entre les différents acteurs intervenant dans la conception, la réalisation et la gestion des infrastructures sportives. Enfin, le dernier axe concerne les mesures pérennes selon le cycle de vie des infrastructures. Le dispositif adopté par le ministère des Sports couvre l'ensemble des phases de vie d'une infrastructure sportive, depuis la planification jusqu'à la réhabilitation.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Burkina Faso : Le ministre en charge de l'administration territoriale détaille les mesures pour préserver et restaurer les espaces verts à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:07

Réunis en séance plénière le mardi 11 novembre 2025, les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) ont examiné plusieurs questions orales avec débat. Parmi elles, celle de la députée Assita Françoise Romaine Bailou qui a interpellé le ministre d'État, ministre chargé de l'administration territoriale et de la mobilité, Émile Zerbo, sur la protection des espaces verts et des réserves administratives. Quelles mesures et actions concrètes sont envisagées pour faire respecter la réglementation et restaurer ces espaces afin de prévenir de nouveaux détournements et comment renforcer la coordination avec tous les acteurs concernés pour identifier et démanteler les installations illégales sur ces sites ?

En réponse, le ministre Émile Zerbo a détaillé plusieurs initiatives prises par son département en collaboration avec la commune de Ouagadougou.

Sur le plan réglementaire et opérationnel, il a rappelé l'adoption de l'arrêté nᵒ 2023-100/CO/M/CAB/DAJC, qui définit les activités autorisées, interdit les constructions dépassant 30 % de la superficie et prévoit un contrôle strict de l'hygiène, de la sécurité et des horaires. Des clauses de résiliation existent en cas de non-respect des engagements. Des comités techniques et de suivi ont également été créés pour actualiser les outils d'aménagement et contrôler les délégataires. La sous-location des espaces verts concédés est interdite et un état des lieux contradictoire doit être réalisé avant et après exploitation.

Malgré ces mesures, des insuffisances persistent dans la gestion des espaces verts à Ouagadougou, ce qui a nécessité l'adoption de textes plus coercitifs. La commune a élaboré le Plan stratégique d'aménagement et de gestion des espaces verts (PSAGEV) 2022-2024, structuré autour de trois axes dont l'amélioration de la gouvernance et des moyens, le renforcement du cadre réglementaire et juridique ainsi que l'aménagement durable.

Afin de renforcer la coordination avec tous les acteurs pour lutter contre l'occupation illégale, le ministre a présenté plusieurs textes réglementaires pris entre 2021 et 2025 interdisant les changements de statut des réserves et la vente ou construction sur ces terrains. Plusieurs structures ont également été créées pour contrôler l'occupation des espaces publics, notamment l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions, l'Autorité nationale de coordination du foncier et la commission de régulation des dysfonctionnements. Ces structures veillent à la conformité des aménagements, traitent les dénonciations et contribuent au respect de la destination initiale des espaces verts et des réserves administratives.

À entendre le ministre, la coordination des acteurs est essentielle dans le cadre du PSAGEV. C'est ainsi que des cadres de concertation périodiques qui réunissent tous les intervenants ont été mis en place. Des séances de travail se tiennent aussi dans chaque arrondissement pour transmettre les données et renforcer les capacités des techniciens. Une brigade verte mobile a été créée au sein de la Direction des aménagements paysagers pour assurer le suivi sur le terrain. Parallèlement, les textes juridiques relatifs à l'exploitation des espaces verts sont vulgarisés auprès des populations et des institutions pour renforcer la sensibilisation et l'adhésion.

Le ministre a également évoqué les perspectives. Des brigades vertes seront mises en place dans les arrondissements des grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso afin de gérer les questions environnementales de proximité. Des comités de veille sur les réserves administratives seront créés dans toutes les communes et des textes spécifiques réglementeront la gestion et l'utilisation des espaces verts en lien avec la nouvelle Réglementation administrative foncière. Un comité inter-ministériel sera chargé de la cession des réserves foncières pour différents usages.

« Il convient donc de rappeler que les espaces verts et les réserves administratives et foncières sont gérés dans la plupart des cas par les collectivités territoriales. Leur occupation sans autorisation est formellement interdite et sanctionnée conformément aux textes en vigueur. En tout état de cause, il s'avère nécessaire de sensibiliser les différents acteurs sur le respect des textes encadrant l'utilisation desdits espaces afin de préserver leur destination initiale », a conclu le ministre d'État, Émile Zerbo.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Burkina : Un maître coranique poursuivi pour séquestration, torture et coups et blessures volontaires sur un enfant de 13 ans

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:05

Dans le communiqué ci-après, le procureur du Faso informe du défèrement à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) d'un maître coranique, pour séquestration, torture et coups et blessures volontaires sur un enfant de 13 ans. "Selon les premières déclarations de l'enfant recueillies au chevet de son lit d'hôpital, ces tortures lui auraient été infligées parce qu'il n'avait pas rapporté la somme d'argent exigée par son maître. A l'issue de l'enquête, le mis en cause a été déféré à mon parquet le 6 novembre 2025 et placé sous mandat de dépôt. Il est poursuivi pour séquestration, torture et coups et blessures volontaires", mentionne le document. Le dossier est enrôlé pour être jugé à l'audience du 19 novembre 2025.

Nutrition : Ces aliments locaux pleins de bénéfices pour l'organisme

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:03

Le Burkina Faso dispose d'une grande variété d'aliments locaux, à la fois nutritifs, accessibles et protecteurs pour l'organisme. L'intégration de ces aliments dans nos habitudes alimentaires permet la prévention et la prise en charge de nombreuses maladies chroniques. Avec Yasmine Zerbo, diététicienne, découvrons ces aliments à portée de main et dont la consommation fait du bien à l'organisme.

Parmi les aliments locaux à privilégier dans notre alimentation, figure le mil. Selon Yasmine Zerbo, il est très riche en fibres et en minéraux, aide à réguler la glycémie, favorise une bonne digestion et protège le cœur. Le fonio, également disponible sur le marché, est une céréale sans gluten, légère et digeste, idéale pour les personnes diabétiques ou souffrant de troubles digestifs. Le maïs principalement utilisé pour la préparation du met local qui est le tô apporte une bonne source d'énergie grâce à ses glucides complexes et soutient le fonctionnement du système nerveux, indique la diététicienne.

Autre aliment, les feuilles de moringa. « Elles sont un véritable concentré de nutriments : protéines, fer, calcium et vitamines. Elles préviennent la fatigue et renforcent l'immunité », fait savoir Yasmine Zerbo. Le soumbala, encore appelé moutarde africaine, est un condiment fermenté riche en protéines et en antioxydants. Il soutient la santé intestinale et réduit les risques cardiovasculaires.

Le haricot ou niébé est un excellent substitut protéique, il prolonge la satiété, régule le transit intestinal et aide à prévenir l'anémie. Quant à l'arachide, elle est source de bonnes graisses, de protéines et de magnésium. Elle contribue à la santé du cœur et à la régulation du cholestérol. Le sésame lui est très riche en calcium, fer et acides gras essentiels. Selon la diététicienne, il renforce les os et participe à la prévention de l'anémie.

Les légumes-feuilles locaux comme le baobab, l'oseille, le koumvando, l'amarante, les épinards ou encore la laitue, sont riches en fibres, vitamines et minéraux. Ils réduisent le risque de carences et renforcent les défenses immunitaires. Le tamarin, généralement consommé sous forme de jus ou ajouté dans la préparation du tô, est riche en fibres et en vitamine C, il facilite la digestion, régule le transit et stimule les défenses naturelles.

La patate douce, surtout celle à chair orange, est riche en bêta-carotène (précurseur de la vitamine A), en fibres et en glucides complexes. Elle améliore la vision, soutient le système immunitaire et procure une énergie durable. Autre tubercule à haute valeur nutritive, l'igname. C'est une bonne source de potassium, de fibres et de glucides complexes. Il régule la tension artérielle, favorise la satiété et contribue à l'équilibre pondéral.

Le gombo est un légume riche en fibres solubles, en vitamines et en antioxydants. Sa consommation améliore la digestion, aide au contrôle du cholestérol et à l'équilibre glycémique. La papaye, fruit concentré en vitamine C, fibres et enzymes digestives naturelles, facilite le transit, renforce l'immunité et réduit le risque d'infections. L'hibiscus, encore appelé couramment bissap, est une plante hydratante riche en antioxydants et en vitamine C. Il aide à la régulation de la tension artérielle, prévient l'anémie et protège les cellules du stress oxydatif.

Le néré, souvent sous-estimé selon Yasmine Zerbo, est riche en calcium, fibres et micronutriments. La consommation de sa pulpe contribue à la santé osseuse et digestive, et soutient l'équilibre nutritionnel chez l'enfant. La noix de cajou, fruit oléagineux local, est une source d'acides gras essentiels, de magnésium et de protéines. En consommer permet d'améliorer la fonction cardiaque, de contrôler le poids et de renforcer la concentration. Le riz local est une véritable source d'énergie, surtout lorsqu'il est peu raffiné. Il assure un apport glucidique stable et soutient les efforts physiques chez les adultes et les enfants.

Selon la diététicienne, la combinaison de certains aliments pour la préparation de certains mets, comme la bouillie enrichie faite à base de petit mil, d'arachide, de lait ou de farine fortifiée, est idéale pour prévenir la dénutrition infantile et améliorer la récupération énergétique. Elle recommande donc d'associer toujours céréales et légumineuses (par exemple : mil ou haricots) afin d'obtenir des protéines complètes, de préférer des cuissons simples (vapeur, bouillie, grillé) pour préserver les nutriments et de réduire l'excès de sel, de sucre et de graisses pour optimiser les effets positifs des aliments.

Armelle Ouédraogo
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Ghana - Burkina Faso : Des Burkinabè et Ghanéens de la frontière privés de reconnaissance officielle

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 23:00

Hamile, frontière Ghana–Burkina Faso. À l'extrémité d'une route poussiéreuse, un pont réunit deux pays mais une seule communauté. Les habitants passent d'un côté à l'autre pour le commerce, les mariages ou la famille. Ici, l'identité est fluide. Pourtant, face aux autorités, une réalité plus dure surgit : sans papiers, ces vies entières deviennent administrativement invisibles.

Une vendeuse du marché, née au Ghana et n'ayant jamais quitté sa région, a tenté d'inscrire son fils aux examens scolaires. Le directeur lui a demandé un acte de naissance et la Ghana Card, un document aujourd'hui indispensable. Elle n'a aucun de ces justificatifs.

« Tout ce que je suis, c'est ici », murmure-t-elle. « Mais on me dit que je ne peux pas le prouver. »

Cette situation n'est pas isolée. Des milliers de familles vivant entre le Ghana et le Burkina Faso partagent un quotidien transfrontalier mais se retrouvent sans identité légale reconnue.

Les anciennes délimitations coloniales ont coupé des peuples unis par les langues, la culture et les liens de sang. Depuis, les systèmes administratifs ont remplacé la force par les formulaires, mais les exclusions demeurent.

L'obtention de la Ghana Card exige des documents de base, rarement disponibles dans les villages reculés. Les centres d'enregistrement sont éloignés, difficiles d'accès et les démarches longues.

« On ne devrait pas confondre identité et papiers », analyse Cassadee Orinthia Yan, chercheuse à la Maslow Quest Foundation. « Ce n'est pas parce qu'une existence n'a jamais été enregistrée qu'elle n'est pas réelle. Pourtant, l'État ne reconnaît que ce qu'il peut vérifier. »

Selon elle, cette situation crée une citoyenneté à deux niveaux : celle qui apparaît dans les registres et celle qui existe seulement aux yeux de la communauté.

Une invisibilité qui coûte cher

L'absence de documents empêche certains élèves de passer leurs examens. Des agriculteurs se voient refuser l'accès aux subventions d'engrais. Des enfants nés au Ghana, mais dont l'un des parents est Burkinabè, doivent multiplier les preuves pour obtenir la nationalité ghanéenne.

À Hamile, un représentant local résume d'une phrase : « Les familles et la vie quotidienne ne s'arrêtent pas à la frontière, mais l'administration s'arrête là où le pont commence. »

La libre circulation prônée par la CEDEAO se heurte ainsi à la rigidité des systèmes d'identification modernes. Une ligne invisible sépare les personnes reconnues de celles qui ne le sont pas.

Des efforts en cours, mais une confiance fragile

Les autorités ghanéennes assurent que des améliorations sont en cours : relance de l'impression des cartes, équipes mobiles dans les zones rurales, campagnes soutenues par l'UNICEF pour accroître la déclaration des naissances.

Cependant, les retards accumulés et le sentiment de favoritisme ont affaibli la confiance des populations concernées. Malgré la modernisation, beaucoup ont l'impression que la promesse d'égalité reste inaccessible.

« La technologie n'a de valeur que si elle est équitable », rappelle Yan. « Si les citoyens pensent qu'il faut connaître quelqu'un pour obtenir une carte, tout le système se délite. »

La course à la numérisation en Afrique de l'Ouest peut, sans inclusion, renforcer les fractures héritées de l'histoire.

Vivre pleinement ici et là-bas… mais officiellement nulle part

Quand le marché s'éteint dans la lumière rouge du soir, la commerçante reprend le chemin de sa maison, un pied au Ghana, l'autre au Burkina Faso. Pour sa famille, les frontières n'ont jamais été un obstacle. Pour l'État, elles définissent toute son existence.

« Je retournerai le mois prochain », dit-elle en serrant son dossier. « Peut-être qu'ils écriront enfin mon nom quelque part. »

Agbegnigan Yaovi (correspondant au Ghana)
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Burkina/Solidarité nationale : Le CHU Yalgado Ouédraogo offre 200 bons de soins à des familles des héros tombés pour la patrie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:55

En signe de solidarité et de reconnaissance envers les Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées pour la nation, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo a offert 200 bons de consultation et d'examens biologiques à leurs familles. La remise a eu lieu ce mercredi 12 novembre 2025 au service de l'Action sociale des armées.

C'est dans une atmosphère empreinte d'émotion et de recueillement que le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) a procédé à la remise officielle de 200 bons de consultation et d'examens biologiques destinés aux familles des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées pour la patrie.

La cérémonie, présidée par la capitaine Arlette Ouédraogo, directrice centrale de l'Action sociale et des services psychologiques des armées, s'est déroulée dans les locaux de la direction centrale, en présence du directeur général du CHU-YO, Ousmane Néré.

Au-delà de la portée symbolique, l'ambiance était à la fois solennelle et fraternelle. Les échanges ont mis en lumière la profonde reconnaissance de la société civile envers ceux qui, au péril de leur vie, défendent l'intégrité du territoire national.

Ousmane Néré, directeur général du CHU-YO, réaffirme l'engagement du personnel hospitalier aux côtés des FDS

Conduisant la délégation du CHU-YO, le directeur général Ousmane Néré a expliqué que ce geste est avant tout le fruit d'une initiative collective des travailleurs de l'hôpital, désireux de manifester leur solidarité envers les familles des héros de la nation. « Nous sommes ici au nom de l'ensemble du personnel du CHU Yalgado Ouédraogo pour apporter notre contribution à l'effort national de solidarité envers les FDS et leurs familles », a-t-il déclaré.

La capitaine Arlette Ouédraogo, directrice centrale de l'action sociale et des services psychologiques des armées, saluant l'initiative du CHU-YO

Chaque bon, d'une valeur de 15 000 FCFA, permettra aux ayants droit de bénéficier gratuitement de consultations médicales ou d'examens biologiques au CHU-YO. Ces bons, a précisé le directeur général, sont valables sans limitation de durée et couvrent toutes les pathologies prises en charge par l'établissement. « C'est une manière pour nous, personnels de santé, de dire que nous sommes aussi des FDS à notre manière, sur nos postes de travail, en contribuant à soulager la douleur des familles endeuillées et à soutenir l'armée dans son combat pour la défense de la nation », a-t-il ajouté.

En réceptionnant le don, la capitaine Arlette Ouédraogo a salué un geste « noble et porteur de sens ». « La venue du CHU Yalgado Ouédraogo dans nos locaux est à saluer. Ce geste traduit un lien fort entre l'armée et la nation », a-t-elle affirmé, avant d'ajouter que « de telles initiatives rappellent que la défense de la patrie est une œuvre collective ».

Remise officielle des bons de soins à la directrice centrale de l'Action sociale et des services psychologiques des armées

Selon elle, cet appui ne se limite pas à une aide matérielle : il véhicule un message de solidarité, d'unité et d'espérance pour les familles qui continuent de porter le deuil de leurs proches. « Ce geste contribue à renforcer la cohésion nationale et à rappeler que l'armée n'est pas isolée dans son combat. Elle fait partie intégrante de la nation qu'elle protège », a-t-elle insisté.

Dans un contexte sécuritaire fragile, de telles initiatives prennent une valeur symbolique et humaine considérable.

Le don du CHU-YO s'inscrit dans cette dynamique d'entraide nationale, où chaque institution, publique ou privée, est appelée à jouer sa part pour soutenir les forces engagées sur le front et leurs familles.

« Nous lançons un appel à toutes les institutions publiques, aux acteurs du secteur privé et à chaque citoyen burkinabè à se sentir concernés par la cause des FDS. Ces hommes et ces femmes se battent jour et nuit pour que le Burkina Faso reste debout », a exhorté la capitaine Arlette Ouédraogo.

Remise d'une médaille symbolique au directeur général du CHU-YO en guise de remerciement

Pour immortaliser cet acte, la Direction centrale de l'action sociale et des services psychologiques des armées a remis une médaille symbolique au directeur général du CHU-YO, en signe de reconnaissance.

Dans le livre d'or de la direction, Ousmane Néré a inscrit ces mots : « Le CHU Yalgado Ouédraogo exprime à toutes les Forces de défense et de sécurité sa fierté et son admiration pour les efforts et sacrifices consentis dans la restauration de la paix et de la sécurité. Ce don traduit notre détermination, notre engagement et notre patriotisme aux côtés des FDS et de leurs familles. Paix et sécurité pour notre chère patrie. La patrie ou la mort, nous vaincrons. »

Ces mots, empreints de dignité et de conviction, résument le message que le CHU-YO souhaite transmettre : la solidarité nationale ne se décrète pas, elle se vit et se prouve par des actes.

À travers ce geste, le CHU Yalgado Ouédraogo affirme son rôle dans la construction d'une société plus juste et plus solidaire, reconnaissante envers ses défenseurs.

Ousmane Néré, inscrivant un message de patriotisme et de solidarité dans le livre d'or de la direction centrale de l'Action sociale des armées

Cette démarche illustre la vision d'un service public engagé, où la santé devient aussi un instrument de cohésion sociale.

En conjuguant humanisme et patriotisme, le centre hospitalier rappelle que la grandeur d'une nation se mesure aussi à la manière dont elle honore la mémoire de ses enfants tombés pour elle.

Anita Mireille Zongo (stagiaire)
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SOTRACO : Des sanctions infligées à plusieurs agents pour fautes graves

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:53

La Société de transport en commun (SOTRACO) a annoncé avoir pris des mesures disciplinaires à l'encontre de plusieurs de ses agents, à la suite de manquements constatés dans l'exercice de leurs fonctions.

Les 3, 4 et 5 novembre 2025, le conseil de discipline de l'entreprise s'est réuni à Bobo-Dioulasso pour examiner divers cas de fautes graves. À l'issue des délibérations, plusieurs sanctions ont été prononcées, allant de la mise à pied à l'avertissement, en passant par des actions de sensibilisation.

Les décisions prises se répartissent comme suit :

Mise à pied de 08 jours : 4 machinistes

Mise à pied de 03 jours : 2 machinistes, 1 agent contrôleur et 1 aide-mécanicien

Mise à pied de 02 jours : 1 machiniste

Mise à pied de 01 jour : 3 agents contrôleurs

Avertissement : 10 machinistes

Sensibilisation : 5 machinistes, 1 régulateur principal et 1 agent contrôleur

La Direction générale de la SOTRACO a rappelé à cette occasion son attachement à la rigueur et à la discipline professionnelle au sein de la société. Elle a également invité l'ensemble du personnel à faire preuve d'une vigilance accrue sur la route afin d'assurer la sécurité des passagers et la qualité du service public.

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Source : SOTRACO

Tournoi Espoir Afrique des moins de 20 ans niveaux 2 et 3 : Un rapprochement entre différents types d'arts martiaux

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:50

Environ 80 pratiquants de moins de 20 ans, d'horizons divers, en kung fu wushu, taekwondo, shotokan, en tai jitsu se sont produits le 9 novembre 2025 à Ouagadougou, à l'initiative du mouvement Espoir Afrique (Esafrique) de Me Christian Ouoba. Les pratiquants des deux sexes entre 10 et 19 ans, ont rivalisé en katas et combats.

Le gymnase de l'ISSDH (ex INJEPS), grouillait de jeunes pratiquants d'arts martiaux, dont l'âge est compris entre 10 et 19 ans le 9 novembre 2025. Près de 80 pratiquants et pratiquantes, issus de différentes écoles, du kung fu wushu, du taekwondo, du shotokan, du tai jitsu, ont fait valoir leurs niveaux d'apprentissages en katas individuels (avec arme ou sans arme) et en équipes, et dans des combats. Après la phase éliminatoire, les meilleurs ont été retenus pour les finales.

Me Ouoba en kimono et un parent portant les médailles aux vainqueurs.

Il y a eu deux phases : combats et techniques. Les tout jeunes pensionnaires ont fait voir ce qu'ils ont appris dans des combats et en katas, sous la supervision d'un jury de cinq arbitres et sous les regards attentionnés des parents et sympathisants d'arts martiaux. Les passages en katas, tout comme dans les combats, ont été sanctionnés par des drapeaux noirs et rouges des arbitres aux couleurs des ceintures portées. À l'issue des épreuves, les meilleurs dans chaque catégorie niveaux 1 ou 2 ont reçu des médailles.

Les tout jeunes en démonstration de katas collectif.

Certains enfants se sont particulièrement distingués en katas et en combats. Les tout-petits ont fait voir de meilleures prédispositions de futurs grands combattants. Me Soari Christian Ouoba, promoteur du tournoi, trouve des motifs de satisfaction. « Je suis satisfait de l'activité. Elle a connu plus d'engouements que les années précédentes. L'objectif c'est de créer un cadre de rapprochement entre pratiquants de différents types d'arts martiaux, afin de créer l'unicité autour des arts martiaux, c'est là que notre message qui véhicule la paix, la sagesse, l'humilité, l'entraide va plus porter », se réjouit-il.

Il a poursuivi en faisant savoir que grâce aux cotisations, l'organisation a pu augmenter les récompenses, mais la mobilisation des ressources n'est pas aisée, et parfois c'est avec les moyens de bord qu'ils font. Et de préciser que cette activité qu'ils viennent de faire est en fait le lancement de la saison, et d'autres activités vont suivre.

Les combats chez les grands ont été disputés.

Me Soari Christian Ouoba, est l'initiateur du projet Esafrique, qui veut dire Espoir Afrique. C'est un mouvement de jeunesse qui entend promouvoir le développement par la pratique des arts martiaux, des sports de combat. Le principe fondamental, c'est fonder l'esprit dans la dignité, pour servir l'humanité.

Barthélemy Kaboré (Collaborateur)
Lefaso.net

Burkina/Transport ferroviaire : Bobo-Dioulasso accueille la première édition des Journées nationales du transport par rail

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:48

Dans la dynamique de redynamisation du secteur ferroviaire burkinabè, Bobo-Dioulasso va abriter les 14 et 15 novembre 2025 la première édition des Journées nationales du transport par rail (JNTR). Cet événement sera un moment de communion, de mémoire et de projection pour bâtir « un rail plus fort, plus compétitif et au service du développement national ». Il est placé sous la présidence du ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho. L'information a été donnée ce mercredi 12 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, au cours d'une conférence de presse.

La rencontre avec les professionnels de médias, tenue à Bobo-Dioulasso, a permis de présenter les objectifs, les enjeux et les attentes de ces journées dédiées au transport ferroviaire. Le principal conférencier, Firmin Bagoro, directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B), lors de sa déclaration, n'a pas manqué ainsi de revenir sur l'importance du chemin de fer dans l'histoire économique du Burkina Faso.

Il a rappelé que le rail Abidjan-Ouagadougou, mis en service au début des années 1900, a été un vecteur majeur de croissance et d'intégration régionale. « Le chemin de fer a longtemps constitué le principal moyen de transport des personnes et des biens sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, avant de connaître plusieurs mutations institutionnelles », a-t-il souligné.

De la Régie des chemins de fer Abidjan-Niger (RAN) à la Société des chemins de fer du Burkina (SICF) en passant par la Société ivoirienne des chemins de fer (SICF) et la concession actuelle confiée à SITARAIL, le réseau ferroviaire a traversé plusieurs phases qui ont marqué l'histoire commune entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Ces transformations, dit-il, ont conduit à la création de deux structures de patrimoine ferroviaire : la Société ivoirienne du patrimoine ferroviaire (SIPF) et la SOPAFER-B pour le Burkina Faso.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Un cadre de réflexion et de relance

Selon le directeur général de la SOPAFER-B, Firmin Bagoro, la tenue de cette première édition des Journées nationales du transport par rail (JNTR) coïncide avec le 30ᵉ anniversaire de la société, « un moment symbolique pour repenser l'avenir du rail burkinabè ». Ainsi, face aux défis technologiques, aux exigences logistiques modernes et à la fin prochaine de la concession actuelle, il est donc temps, a-t-il insisté, de définir une nouvelle vision nationale pour la réhabilitation du réseau, la connexion des industries locales et la mise en œuvre de projets d'interconnexion régionale.

Ces journées permettront ainsi de dresser un état des lieux du transport ferroviaire, de promouvoir les potentialités du secteur, de partager les réformes en cours et de rendre également hommage aux femmes et aux hommes qui ont contribué à l'épopée du rail Abidjan-Ouagadougou-Kaya. « Cette rencontre nationale se veut un cadre d'échanges, de réflexion et de valorisation du rail burkinabè », a-t-il laissé entendre.

Plusieurs activités vont ponctuer ces journées, dont une excursion en train sur le trajet Bobo-Darsalamy, afin de redonner le goût de voyager avec le train à la population. Il est attendu donc environ 500 participants à cette édition. La cité de Sya, véritable berceau du développement ferroviaire, a été choisie pour abriter cette première édition. « Ce sera un moment de communion, de mémoire et de projection pour bâtir ensemble un rail plus fort, plus compétitif et au service du développement national », a déclaré M. Bagoro.

Firmin Bagoro rappelant la mission fondamentale de la SOPAFER-B

Il a également rappelé la mission fondamentale de la SOPAFER-B, qui consiste entre autres à gérer le patrimoine ferroviaire de l'État, à suivre l'exploitation du service concédé et à assurer la maîtrise d'œuvre des travaux liés aux infrastructures et matériels ferroviaires. Pour le gouvernement burkinabè, le développement d'un réseau ferroviaire national reste une priorité stratégique. Il s'agit non seulement de réduire les coûts d'entretien des routes, mais aussi de renforcer la mobilité des personnes et des biens, tout en consolidant l'intégration régionale et la souveraineté économique du pays.

Le directeur général de la SOPAFER-B a renouvelé ses remerciements aux médias pour leur accompagnement constant. Il reste convaincu que leur rôle est essentiel pour porter le message du rail à toutes les couches de la société et faire des JNTR un événement national d'envergure et de fierté.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Professionnalisation et facilitation du transport routier de marchandises : L'OCOD-BF renforce les capacités des acteurs à Bobo-Dioulasso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:47

Dans la matinée de ce mercredi 12 novembre 2025, le ministre de l'économie et des finances, le Dr Aboubacar Nacanabo, représentant le Premier ministre, a présidé la cérémonie d'ouverture d'un atelier de sensibilisation des acteurs du transport routier des marchandises. Cet atelier, qui se déroule les 12 et 13 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, vise à outiller et à sensibiliser les acteurs entrant dans le cadre du transport routier de marchandises.

Placé sous le thème « Professionnalisation et facilitation du transport routier de marchandises au Burkina Faso », le présent atelier vise à sensibiliser l'ensemble des acteurs du transport routier de marchandises au Burkina Faso sur les enjeux, les avantages et les exigences de la professionnalisation du secteur afin d'assurer la facilitation, la sécurité, la conformité, la performance, et la compétitivité du secteur et de l'économie.

À en croire le ministre en charge des finances, le transport joue un rôle essentiel dans l'approvisionnement du pays et dans la dynamique économique d'ensemble. « Conscient de l'importance du transport dans notre économie, il était de bon ton que nous soyons là, pour passer le message qui permet aux transporteurs de comprendre le rôle important qu'ils ont à jouer dans notre économie, l'importance que l'État accorde à leur activité, mais aussi leur dire qu'ils doivent davantage se professionnaliser, se responsabiliser pour pouvoir contribuer efficacement à l'essor économique du Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Les participants à l'atelier de l'OCOD-BF.

Selon lui, les différentes communications qui seront présentées au cours de ces deux jours de travaux vont permettre aux participants de mieux comprendre ce qui doit être fait pour la célérité des opérations douanières, comment aller à un transport beaucoup plus moderne et efficace, comment bénéficier des différents avantages qui sont offerts au niveau du code des investissements pour renouveler le parc des transporteurs. « Avec des véhicules trop vieux, le coût du transport devient élevé. Chose qui entraîne l'augmentation du coût des marchandises, d'où l'inflation », regrette-t-il.

Au sortir de cet atelier, le patron du département en charge des finances espère que des propositions importantes vont être faites pour pouvoir dresser un plan d'action qui va permettre de moderniser davantage le transport pour une économie beaucoup plus moderne et plus prospère pour le Burkina Faso. Dr Nacanabo rappelle que le transport routier n'est pas un simple service, il est le sang qui irrigue l'économie du pays, le souffle qui anime les marchés, le cœur qui rythme la vie du territoire. Sans un transport moderne, performant et discipliné, regrette-t-il, aucune souveraineté économique n'est possible. Raison pour laquelle, justifie-t-il, ce secteur devra être transformé avec l'audace et la détermination des bâtisseurs de la nation. Il reconnaît que les défis sont réels et que la lenteur, le désordre, la vétusté, la précarité des acteurs existent, mais un révolutionnaire ne se plaint pas, il agit et transforme les obstacles en opportunités et les difficultés en conquêtes. C'est pourquoi, poursuit-il, le Burkina Faso a engagé des réformes courageuses alignées sur les standards régionaux et continentaux. « Ces réformes ne sont pas technocratiques, elles sont stratégiques et pragmatiques. Elle vise à rétablir la discipline, à fluidifier les corridors, à réduire les coûts logistiques, à renforcer la sécurité et la transparence et à améliorer la compétitivité nationale », a-t-il prévenu.

Le ministre de l'Économie et des Finances, Dr Aboubacar Nacanabo.

À en croire les propos du Dr Aboubacar Nacanabo, professionnaliser et faciliter sont les deux jambes sur lesquelles marchera le nouveau transport burkinabè. « Professionnaliser, c'est structurer, c'est former, c'est élever les standards. Faciliter, c'est libérer, c'est accélérer, c'est simplifier », a-t-il éclairé. Il conseille de regarder vers la digitalisation totale des flux, vers une flotte renouvelée et moins polluante, vers des entreprises nationales fortes, vers une intégration régionale et continentale assumée, vers des corridors où règne la célérité et non la corruption. Aux participants, il souhaite qu'au sortir de l'atelier, les recommandations soient des leviers de transformation, pas des textes oubliés dans des tiroirs.

Président de l'OCOD-BF, le colonel des douanes Robert Kontogom précise qu'au cours de cet atelier, il y aura sept communications autour du thème principal, car le constat a montré que le secteur des transports n'est pas professionnel et qu'il existe des sociétés de transport qui ne disposent pas d'un agrément ou d'un document exigé. Il pense qu'un transporteur qui n'est pas professionnel ne se soucie pas du respect des textes alors que la professionnalisation rime avec la facilitation.

Photo de famille pour immortaliser l'atelier.

Robert Kontogom laisse entendre que le secteur des transports est un maillon important de la chaîne des opérations douanières pour un pays comme le Burkina Faso. Le thème central du présent atelier, dit-il, est une préoccupation majeure qui est d'actualité, car, ajoute-t-il, le secteur du transport, quoiqu'il soit vital pour l'économie, demeure fragile. « Selon les statistiques de la direction générale des transports terrestres et maritimes, plus de 50% du parc roulant est vétuste, ce qui compromet la rentabilité des opérations de transport. Plus de 30% des entreprises ou sociétés de transport sont informelles, évoluant des fois sans agrément de transport, qui est une exigence », a-t-il déploré.

Par ailleurs, M. Kontogom souligne que la multiplicité des postes de contrôle sur les corridors, le temps d'attente des véhicules et les frais non officiels acquittés par les conducteurs routiers occasionnent une augmentation de 15 à 20% du coût total du transport. Il faut rappeler que cet atelier se tient après celui tenu à Ouagadougou il y a une année.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : La SITARAIL soutient des étudiants avec des codes d'accès à la bibliothèque numérique YouScribe

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:47

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale, la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), filiale du groupe Africa Global Logistics (AGL), a procédé ce mercredi 12 novembre 2025 à la remise officielle de 300 codes d'accès à la bibliothèque numérique YouScribe au profit d'étudiants et d'établissements d'enseignement supérieur de Bobo-Dioulasso. La cérémonie de remise s'est tenue au Centre de formation professionnelle de SITARAIL. Ce, en présence de plusieurs responsables d'établissements, d'étudiants et de représentants de la société.

Cette initiative, selon les premiers responsables de la société, traduit la volonté de l'entreprise d'appuyer le monde éducatif à travers des actions concrètes. « Nous voulons ainsi contribuer à la formation des étudiants et renforcer leurs capacités de recherche documentaire. Cette action s'inscrit pleinement dans notre responsabilité sociétale d'entreprise », a expliqué Alexis Ouédraogo, représentant de SITARAIL au Burkina.

Les participants à la cérémonie de remise de code aux étudiants de Bobo-Dioulasso

Fidèle à sa mission de soutien à la formation des jeunes, cette activité n'est pas la première du genre. Après une belle expérience l'année passée, la société a décidé de reconduire l'initiative cette année. Filiale d'Africa Global Logistics (AGL), elle met à la disposition de 15 structures et écoles du Burkina, 1 450 codes d'accès illimité à la bibliothèque numérique YouScribe. Après la remise des codes aux bénéficiaires de Ouagadougou, cap est mis sur la ville de Sya, où trois structures ont bénéficié de 300 codes d'accès à cette bibliothèque numérique. Il s'agit des universités Nazi Boni (UNB) et Baba Coulibaly (UBC), ainsi que l'Ecole supérieure des métiers ferroviaires (ESMF).

Prenant la parole, le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo, a rappelé que cette action s'inscrit dans une dynamique entamée depuis l'année académique 2018-2019

Par ailleurs, la direction régionale en charge de l'enseignement supérieur a bénéficié de codes. À travers ce geste, la SITARAIL témoigne de son engagement en faveur de l'éducation et de la diffusion du savoir. Prenant la parole, le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo, a rappelé que cette action s'inscrit dans une dynamique entamée depuis l'année académique 2018-2019, à travers une phase pilote menée à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

La remise symbolique des codes par le représentant de SITARAIL, Alexis Ouédraogo

« L'initiative se voulant pérenne, nous avons octroyé près de 1 500 codes l'année dernière à une douzaine d'établissements. Cette année, ce sont 1 450 nouveaux codes que nous mettons à la disposition d'une quinzaine de structures », a-t-il précisé. Selon lui, cette démarche vise à faciliter l'accès des étudiants et chercheurs à des ressources documentaires de qualité, à travers YouScribe, l'une des plus grandes bibliothèques numériques francophones, offrant plus d'un million d'ouvrages, dont 60 000 africains. « C'est une contribution modeste, mais significative, à la formation académique et professionnelle de nos futures élites », a-t-il ajouté.

Pour Alexis Ouédraogo, cette distribution de codes traduit la volonté de l'entreprise d'appuyer le monde éducatif à travers des actions concrètes. Il a également rappelé que l'activité avait déjà eu lieu la semaine précédente à Ouagadougou, au profit d'une douzaine d'établissements, dont l'université Joseph Ki-Zerbo.

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL

Une reconnaissance des bénéficiaires

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL. « Aujourd'hui, aucune recherche ne peut se faire sans passer par les ressources numériques. Dans un contexte où nos bibliothèques physiques sont souvent insuffisantes, cette initiative vient combler un grand besoin. Nous disons merci à SITARAIL pour cet appui précieux », a-t-il laissé entendre.

Au nom des établissements bénéficiaires, Assimi Ben Diawara, directeur de la bibliothèque universitaire centrale de l'université Nazi Boni, a exprimé sa gratitude à SITARAIL

En plus de cette action numérique, la SITARAIL s'investit directement dans la formation technique à travers ses deux centres de formation professionnelle à Abidjan et Bobo-Dioulasso, ainsi que l'École supérieure des métiers ferroviaires (ESMF), ouverte depuis 2016. L'école forme dans trois filières clés : l'exploitation ferroviaire, la maintenance industrielle, et la voie et les bâtiments. À travers cette nouvelle remise de codes YouScribe, SITARAIL réaffirme son engagement à accompagner la jeunesse burkinabè dans la quête du savoir, confirmant ainsi sa place d'entreprise citoyenne soucieuse de l'avenir du pays.

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

Coopération sanitaire Chine - Burkina Faso : Un partenariat stratégique au service d'une santé accessible et moderne

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:45

L'ambassade de Chine a organisé une importante réunion d'échanges sur la coopération sanitaire sino-burkinabè, le mardi 11 novembre 2025, dans ses locaux à Ouagadougou. Autorités politiques, experts médicaux et les responsables humanitaires ont salué des décennies de solidarité. Ils ont dévoilé de nouvelles perspectives ambitieuses, orientées vers l'innovation technologique, le renforcement des capacités médicales, et l'amélioration concrète des soins de santé pour les populations burkinabè.

Depuis près d'un demi-siècle, la Chine occupe une place centrale dans le développement du système de santé burkinabè. La rencontre organisée dans les locaux de l'Ambassade de Chine a rappelé la profondeur de cette coopération, qui s'appuie sur une vision partagée : celle de la santé comme pilier fondamental du bien-être et de la stabilité d'une nation.

Dans son message d'ouverture, l'ambassadeur de Chine au Burkina Faso, Zhao Deyong, a souligné l'importance capitale de la santé dans les politiques publiques chinoises. Car selon lui, la Chine inscrit résolument la protection sociale dans ses priorités nationales, ce qui se reflète également dans son partenariat avec l'Afrique. « La santé publique constitue un domaine prioritaire pour chaque pays. Elle est aussi un domaine clé de la coopération sino-burkinabè », a-t-il rappelé. Cet évènement s'inscrit dans une dynamique plus large, découlant du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), où la Chine a annoncé une action de partenariat pour la santé avec des engagements de grande ampleur.

La projection d'une courte vidéo a présenté de façon succincte les actions menées par la Croix-Rouge de la Chine

20 infrastructures médicales en projet

Ainsi, 2 000 professionnels médicaux seront déployés sur le continent pour renforcer les capacités des hôpitaux africains et accompagner la montée en compétences des personnels locaux. De plus, 20 nouvelles infrastructures médicales verront le jour pour améliorer l'accès aux soins spécialisés et moderniser les plateaux techniques, notamment dans les domaines prioritaires comme le paludisme, la cardiologie, la chirurgie ou encore la santé maternelle et infantile.

Cette politique d'appui s'étend également au renforcement des mécanismes africains de prévention sanitaire. La Chine apporte ainsi un soutien stratégique au CDC-Afrique, acteur central dans la surveillance épidémiologique et la riposte aux crises sanitaires. Elle encourage aussi l'investissement pharmaceutique en Afrique, afin de réduire la dépendance aux importations et de favoriser la production locale de médicaments essentiels.

« L'histoire sanitaire commune entre les deux nations a débuté en 1976 avec l'envoi de la première équipe médicale chinoise », Zhao Deyong, ambassadeur de Chine au Burkina Faso

Depuis, 16 brigades totalisant plus de 200 médecins se sont succédé dans les hôpitaux du Burkina Faso, a-t-il noté. Ces équipes incarnent, selon l'ambassadeur, « esprit de courage, dévouement, humanisme et solidarité internationale ». Elles se sont distinguées dans plusieurs spécialités comme la chirurgie générale, l'ophtalmologie, la cardiologie, la gynécologie, etc.

Des infrastructures érigées grâce à l'appui de la Chine

La coopération sanitaire entre la Chine et le Burkina Faso s'illustre à travers des projets structurants ayant profondément transformé l'offre de soins. Dès les années 1980, l'hôpital de Koudougou, construit avec l'appui chinois, est devenu une référence incontournable dans la prise en charge régionale. Aujourd'hui, cette dynamique se poursuit avec le CHU de Pala à Bobo-Dioulasso, dont la livraison est annoncée pour fin 2025. Il sera le plus grand établissement hospitalier du pays, équipé d'infrastructures et de technologies de pointe, avec une ambition de devenir un pôle d'excellence sous-régional.

Par ailleurs, la Chine a soutenu la rénovation de plusieurs services spécialisés du CHU Yalgado Ouédraogo, renforçant la qualité des soins dans la capitale. Elle appuie également la modernisation du CHU de Tengandogo, en développant ses capacités pédagogiques et chirurgicales, notamment dans les disciplines de haute technicité.

100 opérations cardiaques réalisées au Burkina

Au-delà des infrastructures, la coopération sanitaire entre la Chine et le Burkina Faso se distingue par un engagement fort en faveur du renforcement des compétences humaines. C'est dans ce cadre qu'un partenariat stratégique et dynamique unit le CHU de Tengandogo au premier hôpital affilié à l'Université des sciences et technologies de Chine. Ensemble, ils ont permis des avancées médicales majeures. À titre d'exemples, l'on note près de 100 opérations cardiaques réalisées sur place, 13 téléconsultations spécialisées, et 19 professionnels burkinabè ayant bénéficié de formations de haut niveau en Chine. À ces actions s'ajoutent des dons de matériel médical d'une valeur de plus de 410 millions de francs CFA, renforçant les capacités techniques de l'hôpital et contribuant à l'essor d'une filière de chirurgie cardiaque au Burkina Faso.

Des attestations de reconnaissance ont été officiellement remises aux partenaires chinois par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Joël Arthur Kiendrebéogo

Cette coopération centrée sur l'humain porte déjà des fruits visibles pour les patients et les communautés. Comme l'a souligné l'ambassadeur Zhao, « ces actions contribuent réellement au bonheur, à la sécurité et à la satisfaction de la population burkinabè en matière de santé ». Plus encore, la Chine œuvre avec l'OMS et les autorités nationales à la mise en place d'un projet pilote de prévention et de contrôle du paludisme, l'une des maladies les plus meurtrières du pays. Cette orientation vers l'innovation et la lutte contre les pathologies prioritaires confirme que le partenariat sino-burkinabè ne se limite pas aux structures. Elle s'engage à améliorer durablement la santé des populations, en sauvant des vies aujourd'hui et en renforçant la résilience sanitaire de demain.

La Croix-Rouge chinoise, un pilier humanitaire engagé

Dans une intervention très applaudie, le vice-président de la Croix-Rouge chinoise, Liang Yu, a rappelé l'importance de l'action humanitaire dans un monde marqué par des crises sanitaires et climatiques croissantes. « L'amitié sino-africaine demeure un modèle de nouvelles relations internationales », a-t-il affirmé.

Depuis 2018, sa structure a déjà dépêché six équipes médicales au Burkina et joué un rôle crucial durant la pandémie de COVID-19, notamment à travers : des dons d'équipements de protection, des missions de dépistage et des prises en charge hospitalières, une assistance technique dans les protocoles de gestion sanitaire.

« Ces réalisations concrètes ont significativement contribué à l'amélioration de la santé publique au Burkina Faso et au rapprochement des peuples chinois et burkinabè », Liang Yu, vice-président de la Croix-Rouge chinoise

Il souligne que le jumelage hospitalier avec le CHU de Tengandogo a permis d'importantes avancées, notamment en chirurgie cardiaque, en télé-médecine, en formation de spécialistes, et en matériels médicaux. 2026 marquera un moment symbolique, les 50 ans d'équipes médicales chinoises au Burkina Faso. Une occasion que la Croix-Rouge chinoise souhaite célébrer par de nouveaux engagements et davantage de coopération technique. « Nous voulons accompagner le Burkina Faso sur la voie de la modernisation de son système de santé », a confié Liang Yu.

Une reconnaissance forte et des ambitions claires

Prenant la parole au nom du ministre de la santé burkinabè, le Dr Adjima Combary, directeur de cabinet du ministère, a exprimé la gratitude nationale pour ce soutien constant. « Votre contribution à l'amélioration de l'offre de soins au Burkina Faso est inestimable. Et nous ne sommes qu'au début d'une longue amitié », a-t-il indiqué.

« Le Burkina Faso est déterminé à devenir également un modèle de développement », a insisté le Dr Adjima Combary, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l'hygiène publique

Il a rappelé les nombreux bénéfices concrets obtenus grâce à la coopération chinoise, à l'instar d'opérations de la cataracte, d'interventions cardiaques, de formations, de l'aide d'urgence, et de la réhabilitation des hôpitaux. Le Burkina Faso affiche désormais l'ambition d'élever son expertise médicale à un niveau supérieur. Le projet de création d'un institut du cœur, inspiré du modèle chinois, illustre cette volonté de développer une autonomie nationale dans les soins hautement spécialisés.

Aussi, le pays entend maîtriser les technologies médicales avancées tout en misant sur un renforcement massif du personnel de santé, afin de disposer d'équipes capables de répondre durablement aux défis sanitaires les plus complexes. La visite du vice-président de la Croix-Rouge chinoise a été ainsi perçue comme un signal fort de l'élargissement de la coopération à de nouveaux domaines stratégiques.

Vers un partenariat plus stratégique que jamais

Entre les mots des diplomates, les engagements financiers et les réalisations médicales, une certitude se dégage : la coopération sanitaire sino-burkinabè ne cesse de grandir, tant en profondeur qu'en ambition. Un vœu partagé par tous les participants, conscients que la santé demeure un levier essentiel du développement national.

Avec l'arrivée prochaine du CHU de Pala, la montée en puissance de la chirurgie cardiaque, l'expansion des échanges de compétences et les nouveaux projets annoncés, le Burkina Faso se rapproche de son objectif, celui d'une santé moderne, équitable et performante pour tous.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

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In memoria : Moussa François ZOUNGRANA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:30

Le temps passe mais ton souvenir demeure. Dix Sept (17) ans que tu nous as quitté…

Moussa François ZOUNGRANA
Ingénieur Statisticien - Economiste

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » 2 Timothée 4 :7

La famille demande à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pour lui et informe que des messes seront dites en sa mémoire le samedi 15 novembre à 18h30 mn et le dimanche 16 novembre à 8h30 à la paroisse St Jean XXIII.

Une série de messes quotidiennes sera demandée pour lui et son épouse ZOUNGRANA/BONKOUNGOU Marie Rufine à 18h30 mn à la paroisse St Jean XXIII.

Union de prières

Categories: Afrique

Décès de KABORE Wendwaoga Denis : Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 22:00

« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie » Ste Thérèse de Lisieux

Les grandes familles KABORE et OUEDRAOGO à Ouagadougou, Temnore, Godo, Siglé, Ghana, Côte d'Ivoire et Canada,

Les familles alliées OUEDRAOGO, DEM,

La veuve KABORE/OUEDRAOGO Odile,

Les enfants Rosine, Fabrice, Fidèle, Franck, Ferdinand ;

Les petits enfants Shameka, Imelda, Ange, Annaelle, Elia.

Ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, père, grand père, oncle, KABORE Wendwaoga Denis le mardi 11 novembre 2025 des suites de maladie.

Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :
Jeudi 13 novembre : Levée du corps de la clinique Source de vie au domicile familial à Toecin à 16H00.
Veillée de prière à 20H00
Vendredi 14 novembre : messe d'absoute à l'Eglise St Jean Baptiste de Toecin à 9H00 suivie de l'inhumation à Temnoore dans le département de Siglé Nando.

Que par la miséricorde de Dieu l'âme de Denis KABORE repose en paix. Amen.

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Décès de Mathurin SOME : Remerciements et faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 12/11/2025 - 21:30

“JE NE MEURS PAS, J'ENTRE DANS LA VIE” SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX (LT 244).

Les Grandes Familles ZAW à Dano, Gnitigba, Indini, Zinkoné, Ténoulé, Oronkua,

Son Excellence Monseigneur Jean-Baptiste SOME, évêque émérite du Diocèse de Diébougou,

Sa Majesté NONFA II, Chef de Canton de Dano, Sa Majesté LORO III, Chef de Canton de Oronkua,

Les grandes familles alliées WALE à Pontièba, et Banfora, KPAGNANE

à Gnitigba et Dano, BIRFUORE à Batié, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et aux USA, KPIELE à Wahablé et Dano, TRAORE à Orodara et Ouagadougou, ZAONGO à Laye et Ouagadougou, TANKOANO à Diapaga et Fada, ZOUNGRANA à Sapaga, Ouagadougou et aux USA, NIKIEMA à Batié et Fada, DIORE à Zambo et Gnitigba et TIERE à Dahorè, Dayèrè et Fafo.

La veuve SOME DOBINA YERI Céline à Gnitigba

Les enfants Clément SOME et Patrice SOME à Gnitigba, Hippolyte SOME à Ouagadougou, Roland SOME en RCI, Françoise Edith SOME à Dano, Augustine HIEN et Thérèse SOME à Bobo-Dioulasso,

Les petits enfants et arrières petits-enfants Sandrine SOME, Nadège SOME, Carmen SOME, Augustine SOME, Ruffine SOME, Larissa SOME, Bruce SOME, Déborah SOME, Ornella SOME, Bénoit Ulrich SOME, Tanguy DABIRE, Aristide Carel SOME, Josiane DABIRE, Delphine SOME, Doriane SOME, Léon SOME, Yvan SOME, Mael DABIRE, Yves SOME, Louis SOME, Priscille DABIRE, Aïvy PODA, Astrey PODA et Reine SOME

sont profondément touchés par la marque de compassion et de solidarité exprimée par vos multiples et multiformes soutiens moral, spirituel, matériel et financier dont ils ont bénéficiés lors du rappel à Dieu, le dimanche 02 novembre 2025, suivi des funérailles, de la messe d'absoute et de l'inhumation le 03 novembre 2025 à Gnitigba (commune de Oronkua) de leur fils, frère, époux, père, grand-père et arrière-grand-père : ZAW SOME Mathurin, percepteur à la retraite domicilié à Gnitigba.

Ils expriment par la présente, toute leur gratitude et leur reconnaissance à tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati avec eux lors de cet évènement. Elles remercient particulièrement les autorités administratives, les communautés religieuses et coutumières des communes de Oronkua, de Dano,et de la paroisse de Fafo, l'Association des Retraité des communes de Dano et Oronkua, l'administration du CHU de Tengandogo ainsi qu'à l'ensemble de son personnel, l'ensemble du personnel de la Direction de la Qualité des soins du Ministère de la Santé, les parents, amis et connaissances. Les familles se gardent de citer des noms, de peur d'en oublier.

Par ailleurs, elles vous informent que des messes seront célébrées à l'intention de leur Cher regretté Papa Mathurin SOME dans les localités et aux dates ci-dessous :

Que Dieu soit favorable à nos prières et qu'Il comble chacun au-delà de ses attentes !

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13 milliards d’euros d’échanges : l’Algérie, nouveau hub de l’hydrogène vert pour l’UE

Algérie 360 - Wed, 12/11/2025 - 20:59

L’Union européenne a salué, cette semaine, la dynamique économique croissante avec l’Algérie, en annonçant que le volume des échanges commerciaux bilatéraux a atteint 13 milliards […]

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