L’affaire Constant Mutamba prend une nouvelle tournure avec la récusation du parquet général par le ministre de la Justice. Dans une lettre datée du 10 juin, adressée au Procureur général près la Cour de cassation, le ministre a exprimé son refus de voir son dossier traité par le chef du parquet, Firmin Mvonde et ses magistrats, qu’il accuse de partialité et d’inimitié à son égard.
Le nouveau commissaire provincial de la police nationale au Haut-Katanga, Blaise Kilimba Limba, a lancé, mardi 10 juin, une mise en garde contre les policiers auteurs de diverses exactions contre la population de cette province.
Lors de la causerie morale hebdomadaire avec ses troupes, cet officier a souligné que certains hommes en uniforme ont été identifiés comme auteurs de crimes commis dans le Haut-Katanga.
Devant la Commission ATI-NTIC de l’Assemblée nationale, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL SA), Fabrice Lusinde, a fait un plaidoyer pour un soutien à l’industrie de l’électricité et à son fleuron, la SNEL SA. Plus qu’un fleuron, un bien commun, outil de notre souveraineté énergétique.
Le Chef d'État-Major général adjoint en charge des opérations et renseignements aux FARDC, lieutenant-Général Jacques Ychaligonza, a encouragé, mardi 10 juin, la population du Maniema à soutenir l’armée nationale.
Les gouverneurs des provinces constatent l’inexécution de la grande majorité des recommandations de précédentes sessions de la conférence des gouverneurs. Ils l’ont affirmé mardi 10 juin dans leur mémorandum présenté à l’ouverture de la XIIe conférence des gouverneurs, qui se tient à Kolwezi dans le Lualaba.
Le Programme d’appui au développement rural inclusif et résilient (PADRIR) a officiellement lancé les activités de ses Opérateurs d’accompagnement de proximité (OAP) dans la province du Maniema.
Le Service national d’identification des élèves (SERNI) ne sera pas supprimé, comme l’interprètent certaines sources, mais sera plutôt rationalisé, a expliqué, lundi 9 juin, le secrétaire général adjoint à l’Éducation nationale.
Soixante infirmiers de niveau A1 reconvertis en sages-femmes ont reçu leurs diplômes, samedi 7 juin à Kindu, après 18 mois de formation spécialisée.
Il s’agit de la troisième cohorte formée dans le cadre du projet Bomoyi, mis en œuvre par l’ASBL Santé rurale (SANRU) en partenariat avec l’Institut supérieur des techniques médicales (ISTM)/Kindu, et soutenu par le financement du gouvernement suédois.
Le Gouvernement congolais, en partenariat avec le Canada et l’UNICEF, a lancé officiellement, lundi 09 juin, à Kinshasa un projet d’envergure dédié au renforcement des systèmes de protection de l’enfance dans le pays.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a, dans la matinée de lundi 9 juin 2025, au palais de Koulouba, présidé la cérémonie de montée des couleurs nationales et du drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES) avec exécution, pour la première fois, de l'hymne de l'AES. Au cours de ce cérémonial, le chef de l'État a invité ses compatriotes des administrations, à faire un état des lieux du premier semestre pour envisager les perspectives du deuxième semestre de l'année. Il s'est également réjoui de la marche de l'AES, en dépit des difficultés. « Nous continuerons à construire l'AES, à être forts, résilients, faire de l'AES un espace de sécurité totale... », lit-on dans le message du chef de l'État, que nous vous proposons in extenso.
Camarades, bonjour !
Nous sommes au dernier mois du premier semestre de l'année 2025 et je souhaite qu'on mette à profit ce mois pour réfléchir aux perspectives du 2e semestre : voir qu'est-ce qui a marché dans nos administrations et qu'est-ce qui n'a pas marché.
Comme vous le constatez, ce matin nous venons de monter les couleurs avec l'hymne de la Confédération AES, ce qui est encore un pas que nous effectuons dans notre union. Ce n'est pas sans difficulté, parce que l'unité est dure surtout en Afrique. C'est difficile de s'unir. Mais c'est la solution. Il faut qu'on s'unisse.
Petit à petit, l'AES poursuit son petit bonhomme de chemin, malgré toutes les difficultés et tous les défis devant nous. Si j'étais naïf, j'allais me poser la question de savoir pourquoi les impérialistes ne veulent pas de cette union ? Mais je ne suis pas naïf et je sais pourquoi. C'est la même question que ceux-là qui ont tendance encore à dormir doivent se poser : pourquoi ils ne veulent pas qu'on s'unisse ? Pourquoi la Confédération fait tant peur ou fait mal à certains ?
Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres. Nous sommes confrontés à cela depuis belle lurette. Chaque fois, ce sont ces genres de manœuvres qui sont là pour vous emmener à quitter la Confédération. Cela doit nous amener à réfléchir.
Quand on regarde nos rapports avec ces pays impérialistes, il n'y a pas d'amitié, il n'y a que des intérêts. Les gens ne viennent vers nous que pour leurs intérêts. Il faut qu'on soit bien conscient de cela. On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts.
Ces situations que nous vivons, nous ne devons pas les prendre et nous apitoyer sur nous-mêmes. Au contraire cela doit nous renforcer. Nous devons sortir très forts de cette guerre, comprendre pourquoi on nous a tant assaillis, nous forger et faire en sorte que dans les décennies et siècles à venir, nous ne connaissions pas ces genres de situation. C'est ce qu'il faut avoir à l'idée.
J'invite donc chacun à redoubler d'effort parce que le Burkinabè est connu comme quelqu'un de très courageux, très travailleur, très résilient et ces valeurs, nous devons travailler donc à les améliorer. Partout où vous partez en Afrique ou ailleurs dans le monde, vous trouverez des Burkinabè. Et ce sont ces valeurs qui qualifient, qui identifient le Burkinabè. Donc, nous devons tout mettre en œuvre pour être des hommes intègres comme le nom du pays le dit ; être des gens courageux, résilients, pleins d'abnégation et redoubler d'efforts dans tout ce que nous faisons pour le bonheur du Burkina mais aussi pour le bonheur de notre Confédération. C'est très important.
Une fois que nous avons atteint un certain niveau, vous comprendrez encore mieux pourquoi on nous combattait. Parce que notre pays est riche, riche de sa valeur humaine, riche de ses valeurs morales, mais surtout riche de son sous-sol. Le Burkina est bien riche et ce sont ces richesses-là qui sont convoitées. Mais ces richesses doivent profiter aux Burkinabè. Rien n'a encore commencé en termes d'exploitation des ressources naturelles et de rétribution au niveau des masses populaires.
Nous pouvons changer le visage de notre pays, nous pouvons quitter cette situation de sous-développement et nous retrouver très vite en pays émergent. Il suffit de travailler. Il faut que chacun s'y mette. Autant les combattants se sacrifient au front, il faut que dans l'administration nous arrivions à nous sacrifier aussi. Il faut que nous puissions faire en sorte de travailler au-delà de ce que nous avons l'habitude de faire, de pousser nos capacités plus loin, parce que comme je le disais, il faut qu'on aille très vite. C'est en allant vite que l'on peut surprendre ceux qui cherchent à nous diviser, ceux qui cherchent à nous maintenir dans notre situation de pauvreté. Le Burkina Faso n'est pas pauvre. Je vous le dis, je vous le répète, nous sommes un pays très riche et c'est ça notre problème majeur.
Ils ne veulent pas que nous prenions conscience que nous sommes riches et pouvoir exploiter nos richesses. Et au-delà du Burkina, le Sahel tout entier est riche, immensément riche et je sais que vous le savez tous. Le Sahel ne restera pas pauvre.
Nous continuerons à construire l'AES, à être forts, résilients, faire de l'AES un espace de sécurité totale, pouvoir exploiter convenablement les ressources et que cela profite à nos masses populaires.
Je vous invite donc à redoubler encore d'efforts dans les tâches quotidiennes, à passer ce message à tous vos proches. Il faut se sacrifier ici à l'arrière dans les bureaux pour pouvoir soutenir ceux qui sont au front. Je vous souhaite une très bonne semaine, très bon mois de juin et une très bonne fin du premier semestre.
Rendez-vous dans peu de temps pour affronter le 2e semestre avec plus d'énergie, plus d'abnégation, plus de courage !
La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !
L'avant-première de « Gurunga : une marmite pour un projet » a eu lieu au Ciné Burkina le lundi 9 juin 2025. L'œuvre cinématographique réalisée par Ildevert Méda prône le vivre-ensemble.
Si vous voulez avoir un fou rire, décompresser après une journée chargée, eh bien, cette fiction a été spécialement concoctée pour vous.
Le personnage principal, Gurunga, veut à tout prix manger un chien. Son épouse Tolma, d'ethnie Bissa (son parent à plaisanterie), s'y oppose farouchement. Ce chien ne sera pas cuisiné dans sa marmite, martèle-t-elle. Les voisins s'en mêlent. Il va s'ensuivre une série de mésaventures. Le chef du village intervient, mais, contre toute attente, ses conseillers et lui veulent avoir une part du gâteau, pour ne pas dire de la soupe de chien.
La parenté à plaisanterie de plusieurs ethnies du Burkina Faso est mise en lumière dans cette fiction.Gurunga parviendra-t-il à manger ce chien source de conflit ? Pour le découvrir, rendez-vous est pris du 9 au 22 juin 2025. Les cinéphiles sont attendus au Ciné Burkina aux séances de 18 h 30, 20 h 30 et 22 h 30.
« Gurunga : une marmite pour un projet » traite de la parenté à plaisanterie, mais pas que. Au-delà de son caractère drôle, ce long métrage de 1 h 50 minutes prône le renforcement du tissu social au Burkina Faso.
« Ce film traite de notre vécu, qui est une source de grande richesse culturelle. On peut s'inspirer de notre quotidien pour proposer des œuvres. La parenté à plaisanterie est une grande richesse dans nos contrées, mais elle n'est pas assez exploitée à mon avis. Sans le prononcer de façon didactique, nous avons abordé beaucoup d'aspects sur la cohésion sociale », a notifié le réalisateur Ildevert Méda.
Ildevert Méda a jugé pertinent d'utiliser la comédie pour interpeller sur la nécessité du vivre-ensembleLe rôle de Gurunga a été incarné par Anatole Koama et celui de Tolma par Eudoxie Gnoula. Mahamadi Nana a endossé le rôle du chef. D'autres visages connus et de nouveaux talents ont également joué dans ce film.
L'avant-première s'est déroulée en présence du ministre de la culture, Gilbert Ouédraogo. Il a profité de l'occasion pour saluer les talents qui s'appliquent au quotidien pour faire rayonner le cinéma made in Burkina Faso.
« C'est un film comique qui est fondamentalement axé autour de nos valeurs culturelles. Sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement a fait le choix de valoriser nos cultures et coutumes. Ce film montre un aspect de notre culture qui est la parenté à plaisanterie.
Gilbert Ouédraogo a félicité toute l'équipe de tournage pour la qualité de l'œuvre cinématographiquePlusieurs communautés ont été mises en exergue dans ce film. Nous avons pu nous distraire et nous égayer. Nous avons également pu nous instruire et être éduqués », a déclaré le ministre de la culture.
Les acteurs qui ont joué dans le filmEn rappel, en plus d'être un réalisateur, Ildevert Méda est un acteur, comédien, dramaturge, metteur en scène et écrivain. L'homme de théâtre a incarné des rôles cultes dans « Kadi Jolie » et « Trois hommes un village ».
SB
Lefaso.net
Sélection d'un ou plusieurs bureaux d'études pour la réhabilitation de forages et la réalisation des dossiers d'exécution de mini-réseaux d'eau pour l'amélioration de l'alimentation en eau potable dans 7 villages dans la province du Gourma dans la région de l'Est du Burkina Faso.
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.
Dans le cadre de la Coopération entre le Burkina Faso et l'Allemagne, le projet SARES de la GIZ (Coopération Allemande) prévoit l'amélioration de l'alimentation en eau dans les communes de Diapangou et Tibga, province du Gourma dans la région de l'Est.
A cet effet, la GIZ lance le présent Appel d'Offres pour la réalisation des études techniques détaillées dans le cadre de la mise en œuvre du projet SARES.
La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N° 83490845_ Sélection d'un ou plusieurs bureaux d'études pour la réhabilitation de forages et la réalisation des dossiers d'exécution ». La date limite de soumission est fixée au 07.07.2025 à 16H30 au bureau GIZ.
Étienne Toé a procédé à la présentation de son mémoire de fin de cycle pour l'obtention de sa licence en communication numérique des organisations. C'était le lundi 9 juin 2025, à l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM). Face à un jury composé du Dr Cyriaque Paré (président), du Dr Poussy Sawadogo (directeur de mémoire) et de monsieur Ali Paré (rapporteur), Étienne Toé a défendu son mémoire, qui a été évalué et sanctionné par la note de 15/20.
Intitulé « Fidèle Toé, le parcours d'un homme de culture », ce travail retrace le chemin de vie et l'engagement artistique du père de l'impétrant, Fidèle Toé, acteur de la scène culturelle burkinabè, plus précisément de la culture san.
Dans sa présentation, Étienne Toé a expliqué que le choix de ce thème est né d'une volonté de concilier ses compétences en communication numérique avec son attachement aux valeurs culturelles burkinabè. À travers cette biographie numérique, il ambitionne de préserver et de valoriser l'héritage culturel de Fidèle Toé.
« Aujourd'hui, avec le numérique, nous pouvons éviter que des figures comme mon père disparaissent dans l'oubli. Car, comme le disait Amadou Hampâté Bâ, "un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". C'était donc pour moi un devoir de mémoire et de reconnaissance », a-t-il déclaré.
La collaboration avec son père, bien que teintée d'émotions et parfois de désaccords, a été décrite par l'étudiant comme une « mission familiale et culturelle ».
« La collaboration avec mon père autour de ce thème a été à la fois intense et chargée d'émotions. Elle a connu des moments positifs, mais aussi des tensions liées à des incompréhensions, car c'est un homme profondément ancré dans la culture. Ce n'était pas toujours facile, mais en tant que père et fils, nous avons su dépasser nos différends par amour pour la culture. Pour moi, cette collaboration représentait une véritable mission, d'autant plus qu'il a été celui qui m'a ouvert la voie », a indiqué l'impétrant.
Le jury a salué l'originalité du sujet et la pertinence de l'approche. Dr Cyriaque Paré a reconnu un travail de fond « très intéressant, qui contribue à valoriser des personnages importants de notre patrimoine culturel ». Il a cependant formulé des recommandations pour renforcer l'analyse académique du document et améliorer la structuration du mémoire.
La soutenance ne marque pas la fin de cette aventure intellectuelle pour Étienne Toé. Le jury lui a suggéré d'élargir ses travaux à d'autres figures culturelles, comme Adama Bourou, un autre acteur de la province de la Boucle du Mouhoun. L'étudiant entend poursuivre la collecte et la valorisation des savoirs culturels.
« Je compte approfondir mes recherches et parfaire ce travail. Mon ambition est de continuer à œuvrer pour la promotion et la sauvegarde de la culture burkinabè », a-t-il affirmé.
En rappel, l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) propose des formations en journalisme numérique, en communication numérique des organisations, en création publicitaire numérique ainsi qu'une filière en développement web.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net