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Afrique

Ituri : 30 déplacés décédés en 2 mois au site de Nyamusasi de Tchomia

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 16:52


Environ trente déplacés sont décédés ces deux derniers mois au site de Nyamusasi à Tchomia à la plaine du lac Albert dans le territoire de Djugu (Ituri). Les membres du comité de gestion de ce site l’ont annoncé à Radio Okapi mardi 30 avril, demandant au Gouvernement de restaurer l’autorité de l’Etat en vue de leur permettre de retourner dans leurs villages d’origine.

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A Paris, Felix Tshisekedi rassure les investisseurs Français sur le climat des affaires en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 16:37


Le président de la République, Felix Tshisekedi a rassuré, mardi 30 avril à Paris, les investisseurs Français quant au climat des affaires en RDC.


Devant le patronat français, Felix Tshisekedi a lancé : « Je vous attends là-bas ».


C’était lors de la table ronde d’affaires coorganisée par le MEDEF, patronat français et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) dans l’enceinte du ministère français de l’économie.

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En RDC, la situation dans l’est avive les tensions entre le gouvernement et l’Eglise catholique

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 16:24
Le cardinal Fridolin Ambongo est dans le collimateur de la justice congolaise pour une homélie interprétée par Kinshasa comme « un soutien moral » aux rebelles du M23.
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Économie : Les conclusions de l'évaluation de la mise en œuvre effective des réformes au menu d'une rencontre entre le Burkina et la commission de l'UEMOA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 15:10

La Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) passe en revue avec le Gouvernement du Burkina Faso, les résultats de l'évaluation de la mise en œuvre effective des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au titre de l'année 2023.

A l'issue des travaux des experts qui se sont tenus du 6 au 8 novembre 2023 à Ouagadougou, la délégation de la Commission de l'UEMOA, conduite par son Président Abdoulaye Diop et la délégation ministérielle avec à sa tête le ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, vont échanger sur les conclusions consignées dans un Mémorandum.

Cette rencontre est prévue se tenir ce vendredi 3 mai 2024, à Ouagadougou au Ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective.

Lefaso.net

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Lubumbashi : les jeunes reporters de l’UNICEF apprennent aux élèves de l’école Malaika leur droit à un enseignement de qualité

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 14:16


Les jeunes reporters de l’UNICEF ont sensibilisé, mardi 30 avril, les élèves de l’école Malaika, à Lubumbashi (Haut-Katanga), sur le droit des enfants à accéder à un enseignement de qualité. Cette sensibilisation s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’Enseignement.

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Antidopage : l’AMA sanctionne la Tunisie pour non-conformité

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 12:47
Le drapeau tunisien ne sera pas autorisé à être levé aux Jeux olympiques et le pays ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux.
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L'Afrique Réelle n°173 - Mai 2024

L'Afrique réelle (Blog de Bernard Lugan) - Wed, 01/05/2024 - 12:28
Sommaire

Dossier: 
L’Afrique du Sud  avant les élections

- L’Afrique du Sud victime de sa cleptocratie d’Etat
- De Jacob Zuma à Cyril Ramaphosa : le lent déclin du parti-Etat ANC

Dossier :
Traites arabo-musulmanes et traite européenne

- Peut-on comparer les traites arabo-musulmanes et la traite européenne ?
- Et les esclaves européens ?
- Les esclaves français rachetés en 1785 à Alger


Editorial de Bernard Lugan

Afrique du Sud : « Face à la décomposition du pays, il va bientôt falloir se décider à en rendre la direction aux Boers » !!! 
Cette remarque aussi désabusée qu’iconoclaste a été faite par un journaliste noir sud-africain. Elle illustre le naufrage d’un pays dans lequel plus de 70 meurtres sont commis quotidiennement, dans lequel le chômage touche environ 40% des actifs, dans lequel le revenu de la tranche la plus démunie de la population est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, et dans lequel plus d’un tiers des habitants ne survit que grâce aux aides sociales.
Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement dans la « nouvelle Afrique du Sud » devenue la proie du parti-Etat ANC dont les cadres, trop souvent aussi incapables que corrompus, semblent n’avoir pour objectif que leur propre enrichissement ? Un parti-Etat qui va risquer gros lors des élections du 29 mai prochain car il n’aura plus l’alibi du soi-disant héritage « négatif » de « l'apartheid » pour s’exonérer de son incapacité prédatrice.
En effet, en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela incapable de le prendre par la force[1], il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. 
Vingt-huit ans plus tard, pris dans la nasse de leurs propres mensonges, de leurs prévarications et de leurs insuffisances, les dirigeants de l'ANC ne sont donc plus crédibles quand ils continuent à mettre en accusation le « régime d'apartheid » afin de tenter de dégager leur colossale responsabilité dans l’impressionnante faillite dont ils sont les seuls responsables.
Le tout sur fond de lutte acharnée au sein même de l’ANC entre les partisans de Cyril Ramaphosa, l’actuel président de la république et l’ancien président, le Zulu Jacob Zuma qui fut poussé à la démission en 2018 sur fond de scandales de corruption. Or, ce dernier a fait dernièrement son grand retour en politique avec un seul but : se venger de ceux qui l’ont chassé du pouvoir en 2018… Jacob Zuma est ainsi devenu la figure centrale d’un nouveau parti créé pour barrer la route à l’ANC lors élections du 29 mai prochain, l’Umkhonto we Sizwe (MK), du nom de la branche armée de l’ANC qui, avant 1994, mena la lutte contre le régime blanc.
[1] Voir à ce sujet mon livre « Histoire de l’Afrique du Sud des origines à nos jours ». Editions Ellipses, 2022
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Demande d'ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Ambongo : la CENCO estime « qu’ il n’y a rien à dramatiser » à ce stade

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 12:14


La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle au calme la communauté catholique et toute la société civile du Congo face à la demande de l’ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.

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1er Mai 2024 : Le président Ibrahim Traoré rend hommage aux « braves femmes et hommes du public et du privé »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 12:01

A l'occasion du 1er Mai 2024, commémorant la Fête du Travail, le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, envoie un message à ses compatriotes travailleurs via sa page officielle X (ancien Twitter). Voici l'intégralité du message :

« Le 1er mai est le symbole de la quête permanente des travailleurs pour de meilleures conditions de vie dans le respect du droit et de la dignité.

Dans cet esprit, je rends hommage à ces braves femmes et hommes, du public et du privé, de nos villes et campagnes qui, avec abnégation contribuent par leur travail au développement socio-économique de notre pays. Je leur traduis ma reconnaissance et celle de toute la Nation pour les sacrifices divers, la résilience et la détermination à mener le juste combat pour un Etat souverain et des populations épanouies.

Bonne fête à tous les travailleurs ! »

Lefaso.net

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La Côte d’Ivoire se lance dans les crédits carbone pour financer sa reforestation

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 11:26
Le pays aurait perdu près de 80 % de son couvert depuis 1960. Abidjan prévoit de privatiser pour cinquante ans sa première forêt classée dans le Haut-Sassandra.
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Centrafrique : mandat d’arrêt contre l’ex-président Bozizé pour de possibles crimes contre l’humanité

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 10:33
La Cour pénale spéciale, juridiction mixte sous l’égide de l’ONU, travaille sur des massacres commis entre 2009 et 2013 par la garde présidentielle de l’ancien putschiste.
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1er Mai 2024 : La Section de France du MBDHP invite les autorités au respect des droits des travailleurs garantis par la Constitution

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 10:30

Ceci est une déclaration du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), section de France, relative à la commémoration du 1er Mai : Journée des travailleurs. Après analyse des conditions des travailleurs au Burkina Faso, la Section de France du MBDHP dit affirmer « son entière solidarité à l'ensemble des travailleurs, qui se mobilisent dans l'adversité et luttent pour préserver, élargir et renforcer leur droit de s'organiser en toute indépendance, pour défendre leurs libertés d'expression et d'opinion, y compris sur les questions intéressant la vie de la Nation dont ils sont des acteurs à part entière et pour créer des conditions meilleures de vie et de travail ». Elle formule également des doléances, à cette même occasion.

Lefaso.net

MOUVEMENT BURKINABÈ DES DROITS DE L'HOMME-ET DES PEUPLES -(M.B.D.H.P.)
Membre de la FIDH Membre de l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme
Membre observateur auprès de la Commission Affilié à la Commission Internationale des Juristes
Africaine des droits de l'Homme et des Peuples (Genève)

MBDHP - SECTION de France

DECLARATION de la Section de France du MBDHP

Avec les travailleurs, commémorons le 1er Mai 2024

Le 27 mars dernier, plusieurs organisations de la société civile du Burkina Faso publiaient une déclaration sur la situation nationale, préoccupante. Face aux attaques terroristes contre lesquelles sont mobilisés des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), les tenants du pouvoir peinent à faire reculer l'ennemi, à libérer des pans entiers du territoire et à réinstaller ceux de nos compatriotes qui ont fui leurs localités.

Cet enlisement ne va pas sans l'accentuation des mesures délétères à la cohésion sociale par des arrestations, séquestrations arbitraires, des menaces permanentes de groupuscules (hier les « Wayiyans » et aujourd'hui les « Gilets rouges ») qui, de manière impunie, instillent la haine, alimentent la division sociale entre « patriotes et apatrides ». La surenchère envers les partis politiques, la suspension de leurs activités, l'interdiction de fait des Organisations de la Société Civile (OSC) non inféodées aux pouvoir du MPSR2, sont autant de mesures autoritaires qui remettent en cause de nombreux acquis des travailleurs de notre pays et du peuple. Une remise en cause justifiée de manière paradoxale par le pouvoir puisque la nécessaire unité pour lutter contre le terrorisme est de fait battue en brèche.

C'est avec tous ces signaux négatifs que la Section de France du MBDHP, en solidarité avec les travailleurs, tous secteurs et catégories confondus, comme toutes les masses laborieuses burkinabè aux prises avec les djihadistes, commémore cette journée de revendications exigeant l'amélioration des conditions de vie et de travail. En effet, les travailleurs burkinabè s'inscrivent consciemment dans la longue tradition de la lutte engagée en 1884 qui marqua un tournant historique pour les droits des travailleurs du monde entier.

Le MBDHP, partie intégrante de la dynamique de défense des droits humains est impliqué dans tous les combats dès lors qu'il est question des droits humains. Nous sommes alors parfaitement concernés par une telle célébration, en raison des contextes où les droits des travailleurs sont niés et bafoués.

En effet, sur plan international et notamment en France, les effets conjugués de la crise du système économique néolibéral mondialisé sont, entre autres, la dégradation continue des conditions de vie et de travail des masses laborieuses françaises.

Nous assistons à une remise en cause quasi systématique d'acquis démocratiques, dont l'un des plus emblématiques, fut l'imposition à coup du 49.3, du départ à la retraite des travailleurs, rallongé de 62 à 64 ans. A cela s'ajoutent, derrière les écrans, les pages médiatiques, lieux de travail, les discriminations multiformes, les traitements dégradants, les nouvelles formes d'exploitation moderne de la force de travail, etc.

Autant de signaux négatifs sur les droits des travailleurs, de la jeunesse constatées ici en France, comme au Burkina. Au sombre tableau du bafouement des droits par le pouvoir en France, la récente adoption de la loi anti-immigration (en dépit de passages censurés par le Conseil Constitutionnel) vient fragiliser davantage la situation administrative et sociale des étrangers, particulièrement les migrants subsahariens parmi lesquels de nombreux Burkinabé.

Depuis l'avènement du MPSR1 et singulièrement depuis le MPSR2, la fronde lancée contre le Mouvement syndical est sans commune mesure dans notre histoire nationale.

Contrairement à un Etat de droit respectueux des libertés fondamentales, individuelles et collectives, aujourd'hui les libertés d'association, d'opinion, d'expression sont l'objet de restriction ou purement et simplement de suppression, selon le bon vouloir des gouvernants du moment. Dans le Burkina de la Transition sous le capitaine Ibrahim TRAORE, c'est bien de cela qu'il s'agit.

Le milieu syndical, pôle de contre-pouvoir indispensable dans tout Etat de droit, n'est plus un partenaire du dialogue social pour permettre de veiller, selon le droit, à l'amélioration des conditions de vie de travail sans exclusive des travailleurs. Il est devenu la bête à abattre, au point que le Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail-du Burkina (CGT-B) est l'objet de tentatives d'enlèvement et d'une récente mesure arbitraire de licenciement, prise en conseil des ministres.

Cette politique antisyndicale se nourrit de toutes sortes de mesures consistant en une remise en cause des acquis sociaux des travailleurs, ces derniers étant désormais présentés comme bénéficiaires d'avantages indus dont on pourrait allégrement les priver par des dispositions aussi arbitraires qu'autoritaires et totalement impopulaires et anti-sociales.

Présentés ainsi comme des privilégiés, ils sont en passe de devenir des ennemis du peuple, autre stéréotype contribuant à l'aggravation du déficit de cohésion sociale. Enfin, ils sont jetés en pâture en étant présentés comme des soutiens locaux de l'impérialisme.

On ne peut trouver meilleure procédure pour une politique anti-travailleurs, puisque dans le même temps, au nom de la lutte contre le terrorisme, on leur exige un effort de guerre et la mise sous le boisseau de toute velléité de revendication. La lutte contre le terrorisme n'est en rien exclusive de celle devant contribuer à améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs du Burkina Faso. Vouloir les dissocier, c'est refuser d'intégrer la lutte des travailleurs à celle contre le terrorisme, comme une lutte à multiples facettes renforçant le rôle de l'Etat et le respect de l'Etat de droit.

En ce 1er Mai 2024, nombreux sont aussi les travailleurs des campagnes dont le droit de demeurer sur leurs territoires pour y mener les activités utiles à leur préservation est quotidiennement remis en cause, Leurs droits sont mis à rude épreuve, quand ils ne sont pas purement et simplement bafoués, niés, par l'imposition de la présence de groupes djihadistes ou leur errance à travers le pays. L'absence de sécurité dans les zones sous occupation a pour conséquence l'impossibilité pour les populations de travailler pour subvenir à leurs besoins.

Il s'agit là d'une atteinte au droit du travail, une préoccupation majeure, pour ces très nombreuses populations et pour tout militant des droits humains, pour tout démocrate, progressiste. A terme, ce qui est en jeu, c'est le droit à la vie que ne semble plus pouvoir garantir notre Constitution ni le régime du MPRS2. Jamais, dans notre histoire nationale, le monde des travailleurs, des villes comme des campagnes, n'a été autant confronté à la remise en cause de ses droits.

Les travailleurs, toutes catégories et tous secteurs confondus de notre pays ont toujours fait preuve d'esprit de suite dans leurs revendications, consenti des sacrifices pour préserver l'essentiel quand cela a été nécessaire. On ne saurait, sauf par méconnaissance de l'histoire syndicale du Burkina Faso, leur reprocher un manque de patriotisme.

Leurs luttes nous ont enseigné sur la nécessité de s'affranchir de toute tutelle qui viendrait fléchir la combativité des travailleurs, sans oublier de fonder leurs initiatives sur le socle de l'Etat de droit.

C'est pour cette raison que ces luttes font partie intégrante du renforcement du processus démocratique dans notre pays. En effet, les leviers d'un Etat de droit se consolident avec toutes les luttes d'émancipation, d'accès au droit et à la jouissance des droits de chaque citoyen. Contrairement à toutes les apparences, sans respect de ces droits divers, la lutte contre le terrorisme demeurera toujours infructueuse.

C'est pourquoi, en ce 1er Mai 2024, la Section de France du MBDHP affirme son entière solidarité à l'ensemble des travailleurs de notre pays, qui se mobilise dans l'adversité et lutte pour préserver, élargir et renforcer leur droit de s'organiser en toute indépendance, pour défendre leur liberté d'expression et d'opinion, y compris sur les questions intéressant la vie de la nation dont ils sont des acteurs à part entière et pour créer des conditions meilleures de vie et de travail. L'ensemble des militants, sympathisants et amis de notre Section sont solidaires des luttes ici en France et au Burkina des travailleurs et des masses populaires, privés ou brimés dans leurs droits relatifs au travail.

Notre conviction est faite. En tant que défenseurs des droits humains aucune parcelle du territoire national ne peut être reconquise, aucune vie ne saura être sauvée, aucun droit ne saurait être respecté, sauvegardé et renforcé si les droits de chaque citoyen, dont ceux des travailleurs, ne sont pas garantis par notre Constitution.

Porter atteinte à l'Etat de droit, c'est remettre en cause ce qui constitue le socle d'une nation responsable, dont les fils et filles peuvent se revendiquer des mêmes droits pour affronter l'ennemi commun parce que ce sera leur devoir commun.

Aussi, notre Section rend hommage à tous les travailleurs qui maintiennent le flambeau de l'engagement dans la lutte syndicale pour que vivent dans de meilleures conditions l'ensemble des travailleurs.

Notre Section rend hommage à ces hommes et femmes anonymes dont les multiples initiatives dans ces moments de crise profonde de notre pays contribuent à maintenir un tant soit peu certains équilibres sociaux.

Elle invite toutes les forces vives de notre nation à plus d'unité d'action populaire pour faire du respect du droit de chacun, notamment le droit à un travail décent, le droit à la vie, les socles sacrés et imprescriptibles pour le renforcement de la démocratie au Burkina Faso.

Elle invite le pouvoir du MPSR2 au respect des droits des travailleurs et de celui de tout citoyen burkinabè, et ce dans tous les domaines garantis par la Constitution.
Elle invite le pouvoir du MPSR2 à mettre fin aux mesures impopulaires et arbitraires portant atteintes aux droits des travailleurs, des hommes politiques et de tout leader d'opinion.
Vive la commémoration de la journée internationale de lutte des travailleurs !

Vive l'unité d'action populaire entre toutes les couches laborieuses de notre pays !
Pain, paix et liberté !
La Section de France du MBDHP
Paris, le 30 Avril 2024

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Kinshasa : reprise du procès de viol et mariage forcé contre un pasteur de l’église primitive

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 10:09



 

Le procès de viol qui oppose la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL) au pasteur Pierre Kasambakana, responsable de l’Eglise primitive de Lingwala à Kinshasa et deux autres personnes a repris depuis lundi 29 avril dernier.

 

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Election des gouverneurs : l’Union sacrée prend la tête de presque toutes les provinces

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 09:16



Tous les gouverneurs de province déclarés élus le 30 avril dernier par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sont membres ou proches de la plateforme politique au pouvoir, Union sacrée de la nation.

 

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Journée internationale des travailleurs : les motards de Beni confrontés à l’insécurité

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 07:27


A l’occasion de la célébration de la journée internationale de travail, mercredi 1er mai, Radio Okapi s’est intéressée aux conditions de travail des conducteurs des motos-taxis à Beni au Nord-Kivu.  Dans cette région, des milliers des taximen-motos, en majorité des jeunes, font face aux difficultés liées à l’insécurité.

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Des dirigeants du Comité permanent interorganisations préoccupés par « l’escalade du conflit » en RDC

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 01/05/2024 - 07:10


« L’escalade du conflit entraîne des niveaux records de violence sexiste, de déplacement et de faim dans l’est de la République démocratique du Congo, menaçant de pousser le pays au bord de la catastrophe si aucune action internationale n’est urgente».  C’est ce qu’ont déclaré, mardi 30 avril à New York (USA), les dirigeants du Comité permanent interorganisations sur la situation en RDC.  

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Bobo-Dioulasso : Inauguration du nouveau siège de la direction régionale de l'Ouest du BBDA

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 00:32

Le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a procédé, dans l'après-midi du mardi 30 avril 2024, à l'inauguration du nouveau siège de la direction régionale de l'Ouest du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA). Ce nouveau siège est situé au secteur 16 de la ville de Bobo-Dioulasso, dans les « Cités CNSS », juste au bord du boulevard de la révolution. Cette cérémonie a permis également à la direction du BBDA de contribuer à l'effort de paix à hauteur de près de 3,5 millions francs CFA.

Précédemment située au siège de la Semaine nationale de la culture (SNC), le personnel de la direction régionale de l'Ouest du BBDA rencontrait d'énormes difficultés d'accès à ses locaux, notamment en saison pluvieuse. « Pendant la saison des pluies, lorsqu'il pleuvait, les agents avait difficilement accès aux locaux », a indiqué le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Lega. C'est pour ainsi offrir un meilleur cadre de travail aux agents que le BBDA a financé la réalisation de l'infrastructure.

Ce nouveau siège de la direction régionale du BBDA est réalisé et équipé avec les ressources propres du BBDA. Il comporte quatre bureaux dont trois pour les agents, une salle pour le serveur, des hangars à des fins multiples. Selon le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Patric Lega, ce joyau sera bientôt élargi avec la réalisation d'une salle de réunion, de deux guichets de paiement des droits, et d'une salle d'archive. Le coût de réalisation de l'infrastructure tourne autour de 30 millions francs CFA.

Une vue des bâtiments du nouveau siège du BBDA de l'Ouest

A l'instar donc du siège de Ouagadougou, la direction régionale de l'Ouest se veut un espace sécurisé, dédié surtout à l'épanouissement des créateurs d'œuvres et des artistes. Cette direction de l'Ouest couvre quatre régions du Burkina à savoir les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, les Cascades et la Boucle du Mouhoun. Elle se veut donc un cadre destiné à l'information, à l'apprentissage, aux rencontres, au dialogue et à la pratique d'activités artistiques et culturelles. L'ouverture officielle du local a eu lieu ce mardi 30 avril sous la présidence du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le directeur général du BBDA a exprimé sa satisfaction quant à l'inauguration de ce bâtiment. Il a fait savoir que le développement d'infrastructures constitue aujourd'hui l'une des préoccupations majeures du BBDA pour rapprocher davantage l'institution de ses membres et pour faciliter l'accès de ses services aux utilisateurs sur tout le territoire national. C'est pourquoi il a affirmé que ce nouveau siège va permettre au BBDA d'être encore plus proche des créateurs de la région.

Le nouveau siège du BBDA de l'Ouest vue de l'entrée principale

« La cérémonie d'aujourd'hui est l'aboutissement d'un défi que nous nous sommes lancés depuis notre prise de service au BBDA, afin d'offrir un cadre adéquat de travail à nos collaborateurs, et leur permettre d'accomplir efficacement leur travail, dont les bénéficiaires finaux sont les artistes. Notre ambition est de réaliser une telle infrastructure dans toutes les régions du Burkina Faso afin d'être plus proches de nos membres, notamment les troupes traditionnelles », a-t-il lancé.

Tout en invitant les acteurs à s'approprier ce joyau, il reste convaincu que l'infrastructure contribuera, conformément aux missions du BBDA, à la promotion de la culture et à la préservation du patrimoine culturel burkinabè. En marge de la cérémonie d'inauguration, deux évènements non moins importants se sont tenus. Premièrement, il s'agit de la remise de la collecte de fonds en soutien à toutes les forces mobilisées pour la conquête de l'intégralité du territoire.

La remise symbolique du chèque de BBDA au ministre de la culture pour l'effort de paix

« Cette collecte s'est déroulée pendant la Rentrée du droit d'auteur (RDA) tenue à Ouahigouya du 15 au 17 décembre 2023. Elle a été abondée par la contribution de tous et de l'apport de l'administration du BBDA à travers ses frais de fonctionnement, année 2024 », a indiqué le directeur général du BBDA qui a remis ainsi un chèque d'environ 3,5 millions francs CFA au ministre de la culture.

Aussi, dans la dynamique d'encourager les utilisateurs à participer librement à la culture de la gestion collective, une distinction a été initié avec la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC), le Label de conformité au droit d'auteur, dont la troisième série s'est tenue ce mardi après celle de Ouagadougou et de Ouahigouya. Au total, dix modèles d'utilisateurs des œuvres protégées ont été labélisés. Ils s'engagement donc à être des médiateurs et facilitateurs envers leurs pairs pour booster le droit d'auteur et le droit voisin au Burkina Faso.

Les officiels présents à la cérémonie d'inauguration

Une inauguration représente toujours un moment de forte émotion

Pour le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, une inauguration représente toujours un moment de forte émotion. Il a indiqué que l'inauguration de cette infrastructure s'inscrit dans une dynamique du gouvernement burkinabè d'œuvrer au développement de la culture en général et à l'épanouissement des créateurs d'œuvres en particulier. « Le gouvernement burkinabè considère en effet le secteur culturel comme un maillon important du processus de développement autoentretenu de notre pays. A ce titre, il veille à ce que les structures intervenant dans le domaine, soient dotées de moyens adaptés et de conditions adéquates pour accomplir efficacement leurs missions », a-t-il laissé entendre.

Le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Lega, se réjouit de l'inauguration du joyau

Il a par ailleurs affiché l'ambition de son département ministériel de doter toutes les régions d'une telle infrastructure afin de rapprocher davantage les artistes, les créateurs et utilisateurs de leur maison et d'offrir de meilleures conditions aux travailleurs en vue de leur permettre d'accomplir leur mission, celle de l'amélioration continue des conditions de vie et de travail des artistes. Il a invité les acteurs à s'approprier cette maison qui est la leur en vue de leur plein épanouissement.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Burkina / Lutte contre la désinformation : Une conférence publique pour sensibiliser les élèves et étudiants de Bobo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 01/05/2024 - 00:24

En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, le journal en ligne Libreinfo.net, en partenariat avec Orange Burkina, a organisé une conférence publique à l'endroit des élèves et étudiants de la ville de Bobo-Dioulasso. Ladite conférence qui portait sur la désinformation, animée par l'ancien président du Conseil supérieur de la communication Abdoulazize Bamogo, a eu lieu à l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.

Cette initiative de Libreinfo vise, selon le directeur de publication du journal Albert Nagréogo, à aider à assainir le milieu des réseaux sociaux. Il estime que de nos jours, les jeunes sont exposés à la désinformation et aux fake news. En tant que média en ligne, Albert Nagréogo sent que son journal est concerné. « Lorsqu'il y a une fausse information qui tombe dans l'opinion, elle n'arrive pas à faire la différence entre la source ou savoir si elle est authentique. C'est la confusion totale des différentes sources, des pages Facebook, des sites de propagande et les média sérieux » s'est-il inquiété.

Et de laisser entendre qu'à ce moment, dans les commentaires, les internautes viennent s'attaquer à des médias qui ne sont pas du tout responsables de la fausse information. Il pense que le phénomène prend de l'ampleur et invite les médias à contribuer à travers leur responsabilité sociale à assainir le milieu. Il regrette que la jeunesse soit une cible importante qu'il va falloir former pour qu'en retour, elle serve de relais d'informations dans leurs localités d'origine.

Après la SNC, informe le DP de Libreinfo, l'initiative va s'étendre à d'autres villes du Burkina Faso. Il dit remercier le ministère de la Communication qui trouve que l'initiative est en droite ligne avec son programme. Au sortir de cette conférence, Albert Nagréogo souhaite que les participants puissent se servir utilement des informations et des conseils reçus, des enseignements et des leçons tirées et qu'ils puissent les partager avec leur entourage.

Ceci poursuit-il, dans le but que chacun à son niveau soit un frein à la propagation des discours de haine et à la désinformation.
Pour l'ancien président du Conseil supérieur de la communication, Abdoulazize Bamogo, par ailleurs conférencier, la question de la désinformation est très préoccupante pour le Burkina Faso au regard du contexte sécuritaire difficile et d'une situation de tension sociale. Dans une telle situation, il regrette que la désinformation et les discours de haine aient des effets très nocifs sur la société, d'où la nécessité de faire attention à ce que l'on publie.

Il estime qu'il serait intéressant de promulguer auprès des jeunes, surtout ceux qui sont actifs sur les réseaux sociaux, les 10 conseils édictés par le CSC. « Si ce que nous publions sur les réseaux sociaux est bien dit, cela peut aider le pays. Mais si c'est mal dit, ça peut créer des situations de division, compromettre les opérations de sécurité ou conduire à des représailles », a fait savoir l'ancien président du CSC. A cet effet, il appelle la jeunesse à adopter des pratiques responsables sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, il a salué leur réaction qui signifie qu'ils partagent le souci.

Au nom des participants, Issiaka Sawadogo, remercie les organisateurs pour la pertinence du thème. Il dit avoir retenu à l'issue de cette conférence que ces informations que les gens partagent en croyant que ce sont de simples gestes, peuvent conduire en prison. Il se réjouit que le conférencier ait prodigué des conseils pour éviter cela.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Categories: Afrique

Royaume-Uni : un premier migrant envoyé au Rwanda dans le cadre de la nouvelle loi controversée

LeMonde / Afrique - Wed, 01/05/2024 - 00:21
Selon les médias britanniques, un homme a quitté, lundi, le Royaume-Uni, acceptant d’être expulsé au Rwanda après le rejet de sa demande d’asile à la fin de l’année 2023.
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