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Afrique

Le général de corps d'armée Ulisses De Mesquita Gomes du Brésil nommé commandant la Force de la MONUSCO

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 14:34



Le général de corps d'armée Ulisses De Mesquita Gomes du Brésil est nommé commandant de la Force de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a annoncé sa nomination mardi 28 janvier.

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Les crépitements des balles baissent d'intensité à Goma

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 13:17


Depuis ce mercredi matin 29 janvier, un calme relatif s’observe dans la ville de Goma au Nord-Kivu, après plusieurs jours passés sous tension à la suite d'affrontements entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés.


C’est depuis la veille au soir que des détonations ont cessé de résonner, à part quelques coups de feu sporadiques entendus tôt ce mercredi matin dans certains coins, notamment aux quartiers Katindo et Kasika.

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Le cerveau de DeepSeek : Qui est Liang Wenfeng ?

BBC Afrique - Wed, 29/01/2025 - 13:07
Un énigmatique milliardaire chinois a été salué sur les réseaux sociaux comme un « héros de l'IA » après que son chatbot bon marché a pris d'assaut le monde de l'intelligence artificielle - mais qui est l'homme qui a fait parler de lui ?
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RD Congo : des ambassades visées à Kinshasa

France24 / Afrique - Wed, 29/01/2025 - 11:06
Alors que les rebelles du M23 et des soldats rwandais combattent l'armée congolaise à Goma, des manifestants à Kinshasa s'en prennent aux ambassades de plusieurs pays africains et occidentaux qu'ils accusent de complaisance envers les assaillants. On va plus loin avec Stéphane Ballong et Zyad Limam.
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Judith Suminwa condamne des actes de vandalisme à l'encontre des ambassades et des commerces à Kinshasa

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 10:56


La Première ministre Judith Suminwa a condamné fermement, mardi 28 janvier, « les actes inacceptables de violence et de vandalisme », notamment à l'encontre des ambassades de France, de Belgique, des États-Unis, de l’Ouganda, du Kenya ainsi que des commerces.


Ces actes sont « totalement intolérables », a-t-elle souligné, selon une dépêche de la Primature.

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Paralysie des activités à Bunia à la suite des appels à manifester contre l’agression rwandaise

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 09:55


Les activés socio-économiques ont été paralysées mardi 28 janvier dans la ville de Bunia (Ituri), à la suite des appels à manifester contre l’agression rwandaise, lancés sur les réseaux sociaux par des personnes anonymes.


Le même mardi, les artères principales de Bunia étaient désertes, avec une faible circulation de personnes et de véhicules.


Plusieurs maisons de commerce, les marchés, les banques et certaines écoles n'ont pas ouvert leurs portes.

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Le général-major Evariste Somo Kakule nommé gouverneur militaire du Nord-Kivu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 09:44


Le ministère de la Défense et nationale et des Anciens combattants annonce ce mercredi 29 janvier, la nomination du général-major Evariste Somo Kakule gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, sous état de siège.


« Par ordonnance présidentielle du mardi 28 janvier, le général-major Evariste Somo Kakule, est nommé gouverneur militaire du Nord-Kivu », annonce le compte X du ministère de la Défense.

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RD Congo : Le projet de construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde est-il toujours d'actualité ?

BBC Afrique - Wed, 29/01/2025 - 08:33
La République démocratique du Congo prévoit de construire un barrage gigantesque pour alimenter des millions de personnes en électricité, mais ce n'est pas facile.
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Congo Nouveau : « Situation sécuritaire à Goma : colère à Kinshasa, l'Allemagne gèle son aide au Rwanda »

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 07:28


Revue de presse du mercredi 29 janvier 2025


Les manifestations de Kinshasa pour dénoncer l’agression rwandaise et l’attaque de Goma est le sujet qui est largement commenté par la presse parue ce mercredi.

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Guerre dans l’Est : 13 soldats sudafricains tués en une semaine au Nord-Kivu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 06:46


 


L’armée sudafricaine a annoncé mardi 28 janvier, le décès de trois militaires sud-africains, tués dans des combats contre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, à l’aéroport de Goma au Nord-Kivu.


Ces nouveaux décès portent à 13 le nombre de soldats sudafricains tués en une semaine, sur différents fronts.

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Le gouverneur de Kinshasa interdit les manifestations publiques dès ce mercredi

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 06:05


Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba, interdit toutes les manifestations publiques à partir de ce mercredi 29 janvier.


Il a pris cette décision quelques heures après l’organisation par la population, des manifestations publiques qui ont causé des dégâts matériels énormes, avec notamment des attaques ciblées contres certaines ambassades accréditées en RDC, dont l’ambassade des USA, de la France, du Kenya, de l’Ouganda, de l’Afrique du Sud et Rwanda.

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A New York, Thérèse Kayikwamba note plus de 500 mille nouveaux déplacés en trois semaines au Nord et Sud-Kivu

Radio Okapi / RD Congo - Wed, 29/01/2025 - 05:21


Le Gouvernement a noté, mardi 28 janvier, plus de 500 mille nouveaux déplacés dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, en ce mois de janvier, à la suite de la guerre menée par le Rwanda et ses supplétifs.

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RD Congo : Goma largement aux mains du M23

France24 / Afrique - Wed, 29/01/2025 - 04:45
Dans l'est de la République démocratique du Congo, Goma semble être largement aux mains du M23 et des forces rwandaises, après des combats qui ont fait une centaine de morts et près d'un millier de blessés. La rencontre entre dirigeants rwandais et congolais semble compromise, le président congolais ayant annoncé qu'il ne s'y rendrait pas. 
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Énergies renouvelables : Les solutions et financements pour rendre le solaire accessible à tous les Burkinabè

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/01/2025 - 23:32

L'accès à l'énergie reste un défi majeur au Burkina Faso. Une grande partie de la population n'a toujours pas accès à l'électricité, et les coupures de courant sont récurrentes, particulièrement en période de fortes chaleurs. Cette situation freine le développement économique du pays, affecte la productivité des entreprises et complique le quotidien des ménages.

Ainsi, l'énergie solaire apparaît comme une solution adaptée à ce contexte. Abondante, propre et renouvelable, elle constitue une véritable alternative accessible et durable aux autres sources d'énergies au Burkina Faso.

L'énergie solaire : une opportunité pour le Burkina Faso

Le Burkina Faso bénéficie d'un ensoleillement exceptionnel, estimé à 1 972 kWh/m²/an, soit environ 5,5 kWh/m²/jour (comparé à la France qui est de de 2,5 kWh/m²/jour soit 50% de moins). Cette ressource est encore trop souvent sous-exploitée, et représente une opportunité unique pour répondre aux besoins énergétiques croissants du pays. En effet, l'adoption de l'énergie solaire permet de réduire la dépendance aux importations d'électricité et aux combustibles fossiles, coûteux et instables. Pour preuve, aujourd'hui, 60% de l'électricité que nous consommons est importée, essentiellement des pays voisins comme la Côte d'Ivoire (15%) et le Ghana (45%). Adopter le solaire, c'est bénéficier d'une énergie plus stable et abordable.

En parallèle, l'énergie solaire, grâce à son caractère propre et renouvelable, constitue une solution alignée avec les objectifs globaux de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Sur le plan social, l'énergie solaire offre une opportunité essentielle pour étendre l'accès à l'électricité dans les zones rurales, où les infrastructures traditionnelles sont souvent absentes ou insuffisantes. En fournissant une source d'énergie fiable et abordable, elle contribue directement à l'amélioration des conditions de vie des populations.

Les défis liés à l'adoption de l'énergie solaire

Malgré ses nombreux avantages, l'énergie solaire fait face à plusieurs obstacles. Le coût initial des infrastructures solaires constitue un frein majeur, souvent inabordable pour les ménages et les petites entreprises. Le prix moyen d'une installation solaire de qualité s'élève à 1 million de francs/ KW pour un ménage contre 500 mille francs / KW pour une entreprise. Par ailleurs, le pays souffre d'un manque de techniciens qualifiés pour l'installation et la maintenance des systèmes solaires. Les difficultés liées à la partie logistique et l'approvisionnement du matériel de qualité sont des aspects qui continuent à freiner le développement du solaire au Burkina Faso.
Ces obstacles techniques et financiers sont aggravés par un cadre réglementaire qui reste peu favorable au développement du solaire, malgré les efforts réalisés en ce sens. Par exemple, malgré l'adoption du décret, la revente d'électricité sur le réseau SONABEL n'est pas encore opérationnel. Par ailleurs, les mécanismes de financement adaptés aux besoins du secteur solaire manquent cruellement.

SolarDev : une solution innovante pour faciliter l'adoption du solaire

Dans ce contexte, de nombreuses initiatives locales et innovantes se sont développées et visent à démocratiser cette solution. C'est le cas d'Alioth System qui, en plus de la vente et de l'installation d'installations solaires de tailles variées, propose des kits solaires à destination des ménages en situation off-grid (non-connectés au réseau SONABEL).

C'est face au défi du coût élevé de l'investissement dans le solaire que SolarDev a cherché à se positionner. A travers un modèle de type location-vente, nous préfinançons les projets de nos clients, dont le besoin a été préalablement défini par nos soins. Ce modèle vient soulager nos clients dans l'accès à l'énergie solaire en les préservant du coût élevé de l'investissement initial. Grâce à cette approche, nos clients ont pu bénéficier d'une source d'énergie fiable, tout en réduisant leur facture d'électricité.

Vers un avenir durable : lever les obstacles et construire une vision d'avenir

Pour favoriser l'essor de l'énergie solaire au Burkina Faso, il est aujourd'hui essentiel que l'ensemble des acteurs concernés travaillent ensemble à la levée des principaux obstacles au développement du solaire.

Le gouvernement a un rôle actif à jouer à travers des subventions, des programmes de financement et un cadre réglementaire simplifié pour attirer les investisseurs et soutenir les entreprises solaires. Parallèlement, les banques locales et les institutions de microfinance doivent proposer davantage de produits financiers adaptés, pour faciliter l'accès au financement des projets solaires. Il est également crucial de renforcer les capacités locales en formant des techniciens spécialisés et en soutenant l'émergence de petites entreprises locales dans la production et la maintenance des équipements solaires.

L'énergie solaire représente aujourd'hui une opportunité unique et elle doit devenir un moteur de développement pour le Burkina Faso. La concrétisation de cette vision nécessite une mobilisation collective autour du solaire, un secteur porteur pour l'avenir énergétique du Burkina Faso.

Solar Dev (https://solardevbf.com/)

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FESPACO 2025 : « Nous sommes en train de faire déplacer la plupart de nos ambassadeurs culturels ici à Ouagadougou », dit Abdoulaye Souleymane Ousman Babalé

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/01/2025 - 23:30

Désigné comme pays invité d'honneur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Tchad veut réussir le pari de ce rendez-vous du 7e art. En séjour à Ouagadougou pour les préparatifs, Abdoulaye Souleymane Ousman Babalé, cinéaste et secrétaire général du ministère du Développement touristique, de la culture et de l'artisanat du Tchad, a répondu aux questions de la rédaction de Lefaso.net.

Lefaso.net : La 29e édition du FESPACO commence dans moins d'un mois. Quel est l'objet de votre visite à Ouagadougou ?

Abdoulaye Souleymane Ousman Babalé : L'objet de notre énième séjour ici à Ouagadougou est d'accélérer les préparatifs de notre participation à la 29e édition du FESPACO. C'est aussi l'occasion pour nous de rencontrer la communauté tchadienne du Burkina Faso pour les impliquer et voir les attentes pour que la réussite de notre participation soit effective.

A ce jour, le Tchad est-il prêt pour réussir le pari en tant que pays invité d'honneur ?

Nous sommes convaincus que le pari sera gagné car le comité national d'organisation du FESPACO a pris toutes les dispositions nécessaires pour que nous soyons à la hauteur et que notre participation soit la plus belle. Nous sommes prêts.

En tant que cinéaste, vous avez participé à plusieurs éditions du FESPACO. Dites-nous quelles seront les innovations du Tchad à l'édition de cette année ?

Les innovations ont été déjà présentées par la délégation générale du FESPACO et pour nous, en tant que participants, nous sommes ravis de vous informer qu'on est en train de se mobiliser pour faire déplacer la plupart de nos ambassadeurs culturels ici à Ouagadougou pour qu'on fasse découvrir nos cultures aux festivaliers.

Comment se porte actuellement le cinéma tchadien ? Quels sont vos défis et atouts ?

Le cinéma tchadien existe et renaît à nouveau grâce à une politique cinématographique qu'on est en train de mettre en œuvre sous la clairvoyance du maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. Je tiens à vous informer que c'est pour la première fois qu'on a lancé un appel à projets pour la production et postproduction de films. Il est prévu d'autres actions concrètes pour le quinquennat à venir. Le véritable défi repose sur la formation.

Comment votre pays compte tirer profit de ce grand rendez-vous du cinéma africain ?

Le profit, c'est d'abord que les festivaliers puissent découvrir nos films, ce cinéma qu'ils connaissent bien, car on a toujours été présents et avec des films qui ont fait parler le monde. C'est l'occasion pour nous d'embarquer les partenaires afin qu'ils sachent que le Tchad a orienté aussi sa vision vers ce secteur qui peut rapporter beaucoup pour l'économie, car c'est une industrie.

Le Tchad a une forte communauté résidant au Burkina Faso. Comment comptez-vous exploiter cet avantage pour la 29e édition du FESPACO ?

La communauté sera mise à l'honneur et elle sera mise à profit pour une communion entre ceux qui vivent ici et ceux qui viennent de N'Djamena. Vous savez, c'est toujours un plaisir pour les Tchadiens de se retrouver en famille, surtout hors du pays. Cette communauté regorge énormément de talents et est capable de présenter le Tchad en miniature.

Quel est votre mot de fin ?

C'est vraiment de remercier les autorités du Burkina Faso pour l'appui et la fraternité. Aux médias du Burkina aussi, merci. Je nous souhaite un bon festival.

Propos recueillis par Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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RD Congo: les combats se poursuivent à Goma, ambassades attaquées à Kinshasa

France24 / Afrique - Tue, 28/01/2025 - 23:29
Édition spéciale du Journal de l'Afrique. Les combats se poursuivent à Goma en RD Congo entre forces armées congolaises et rebelles du M23, soutenus par les troupes rwandaises. La situation reste confuse. Selon l'AFP qui cite des sources sécuritaires, l'aéroport serait contrôlé par le M23. À Kinshasa, des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda, du Kenya et aussi de la France, de la Belgique et des États-Unis, des pays critiqués pour leur inaction.
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FESPACO 2025 : La « Semaine de la critique » s'invite à la 29e édition

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/01/2025 - 23:25

La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) va connaître une innovation. Il s'agit de la Semaine de la critique (SEC). Le projet a été dévoilé ce mardi 28 janvier 2025 au cours d'une conférence de presse au siège du FESPACO, par l'Association des critiques de cinéma du Burkina (ASCRIC-B).

L'Association des critiques de cinéma du Burkina (ASCRIC-B) organise la première édition de la Semaine de la critique (SEC). « La critique, outil de promotion des cinémas d'Afrique ». C'est sous ce thème que la première édition de la Semaine de la critique va se dérouler du 23 au 28 février 2025.
« La Semaine de la critique vise à réaffirmer la place de la critique au cœur de cet événement majeur qu'est le FESPACO, tout en valorisant son rôle d'intermédiaire entre les films et leurs spectateurs », a affirmé Abraham Bayili, le président de l'ASCRIC-B.

Première du genre, cette initiative veut se positionner comme un espace d'ouverture, de visibilité et de dialogue, une opportunité unique de mettre en avant des œuvres qui, bien que souvent restées en marge des projecteurs, méritent une attention toute particulière.

À en croire le bureau de l'ASCRIC-B, les objectifs sont de donner une visibilité accrue à la critique cinématographique durant le FESPACO, à travers une programmation diversifiée et inclusive ; de proposer une sélection originale de films d'Afrique et de sa diaspora choisis pour leur audace artistique et leur profondeur thématique ; de créer un espace de rencontres et de discussions entre professionnels du cinéma, critiques et spectateurs ; et de favoriser la production et la diffusion d'articles de critique pour enrichir le discours autour du cinéma africain.

Abraham Bayili, le président de l'ASCRIC-B

Un rendez-vous à chaque édition du FESPACO

Pour cette première édition, la critique va porter sur dix œuvres cinématographiques à savoir cinq films fictions et cinq documentaires. La sélection de ces films a été faite conformément à la base de données du FESPACO, a rassuré le président de l'ASCRIC-B.

Au cours de la Semaine de la critique, le prix de la critique Clément Tapsoba sera attribué à deux films. Il s'agit d'un prix en hommage à Clément Tapsoba, l'un des membres fondateurs de l'ASCRIC-B.
La Semaine de la critique aura lieu à chaque édition du FESPACO. Il y aura des panels, un master class, des débats-forums, l'animation d'un bulletin d'information, la dédicace du livre « Idrissa Ouédraogo, le Maestro du cinéma africain », écrit par le Dr Victor Kabré, membre de l'ASCRIC-B.

Les projections de la Semaine de la critique vont se tenir dans les salles homologuées par le FESPACO. Les initiateurs informent que tous les cinéphiles peuvent prendre part à cette semaine de la critique.
Il faut rappeler que la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) va se tenir du 22 février au 1er mars 2025 sous le thème « Cinéma d'Afrique et identités culturelles ». Le Tchad est le pays invité d'honneur.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Football/Tirage au sort de la CAN 2025 : Des journalistes sportifs livrent leurs analyses sur le groupe des Étalons

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/01/2025 - 23:20

Le tirage au sort de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc a eu lieu le lundi 27 janvier 2025, à Rabat, au Maroc. Le Burkina Faso est logé dans le groupe E en compagnie de l'Algérie, du Soudan et de la Guinée Équatoriale. Dans ce micro-trottoir, les journalistes sportifs burkinabè analysent la poule des Étalons. Si pour certains les Étalons sont bien logés, pour d'autres la vigilance doit être observée.

« Je pense que le Burkina est dans un groupe à sa portée », Lassina Sawadogo, RTB/télé

C'est un tirage abordable et acceptable pour les Étalons parce qu'on aurait pu tomber dans un groupe beaucoup plus difficile. Quand on pense au groupe A que je considère comme étant le groupe de la mort. Je pense que c'est un groupe qu'on peut aborder. Mais ce n'est pas un groupe qui sera facile. L'Algérie est en reconstruction après son fiasco à la CAN en Côte d'Ivoire en 2024. La Guinée Équatoriale, nous savons ce qui s'est passé avec cette équipe à la CAN passée. Le Soudan revient dans cette compétition, il est un inconnu qu'il faudra prendre au sérieux. Bref, je pense que le Burkina est dans un groupe à sa portée. Maintenant, il faut être focus et se préparer et croiser les bras que les joueurs qui seront convoqués arrivent en pleine forme. Il y a des questions auxquelles il va falloir apporter des réponses. Comme je l'ai dit, je souhaite qu'on arrive avec un groupe qui a beaucoup d'énergies. La CAN au Maroc est très relevée avec beaucoup d'équipes ambitieuses, à commencer d'abord par le pays organisateur.

C'est un groupe ouvert pour les Étalons mais pas facile selon Lassina Sawadogo

« Ce sont des petites équipes qui nous mettent en difficulté », Christelle Paré, RTB/télé

Le Burkina Faso a ses chances comme tous les pays qui sont dans ce groupe. C'est un groupe assez ouvert. Ce sont des pays qui se sont déjà rencontrés. A la dernière CAN en Côte d'Ivoire, Burkina Faso-Algérie se sont affrontés. Pendant les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 aussi et même lors des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Par rapport à la Guinée Équatoriale, on a joué un match amical en 2023 avec eux qui s'est soldé par un match nul. J'y était et ils étaient fiers d'avoir fait un match amical avec le Burkina. Il faut dire aussi que cette équipe de la Guinée avait sorti l'Algérie pendant la CAN au Cameroun en 2022. On a l'impression que c'est un groupe très facile. Nous avons déjà vu ce qui s'est passé avec l'Angola à la CAN passée. C'est pour vous dire que ce sont des petites équipes qui nous mettent en difficulté. Prenons l'exemple des éliminatoires avec le Malawi. Concernant l'autre adversaire le Soudan, nous nous sommes déjà croisés aussi au Gabon. C'est un groupe où toutes les équipes se connaissent. Donc, il faut qu'on se prépare bien sinon chacune des équipes à ses chances. Même avec la Guinée Équatoriale, nous avons déjà joué contre elle en 2015 ; le match s'est soldé par zéro but partout. Il faut s'attendre à des matchs compliqués puisque nous avons déjà croisé toutes ces équipes lors d'une phase finale de CAN.

Le Burkina a ses chances comme toutes les équipes, déclare Christelle Paré

« Il faut que nos joueurs bossent dur pour ne pas se laisser surprendre par le Soudan et la Guinée Équatoriale », Juste Obissa Mien, Lefaso.net

C'est du déjà vu. C'est un groupe qui est jouable. Nous avons croisé à plusieurs reprises l'Algérie en phase finale de la CAN. La CAN en Côte d'Ivoire est la plus récente. On a fait un nul 2-2 alors qu'on menait 2-0. Notre dernière confrontation avec la Guinée Équatoriale date de la CAN 2015 où on a fait également un nul 1-1. Pour ce qui concerne le Soudan, notre dernière confrontation date de 2012, à la CAN. Le Soudan avait eu raison de nous par le score de 2 à 1. Contrairement à ce que pensent les gens, ce n'est pas l'Algérie notre adversaire coriace mais plutôt le Soudan et la Guinée Équatoriale. Ce sont les deux équipes à battre. La poule est prenable mais il faut forcément que les joueurs bossent dur pour ne pas se laisser surprendre par ces deux équipes. Il faut aussi de la discipline. On ne va pas réveiller les vieux démons, mais il faut le dire, sans discipline, on n'ira nulle part.

Pour Juste Obissa Mien, les Étalons doivent faire preuve de discipline

« C'est à eux de nous prouver qu'ils sont une génération qui mérite de remporter la CAN », Kader Traoré de L'Observateur Paalga

Quand on des ambitions de remporter le trophée, il n'y a pas de choix d'adversaires possibles à faire. Notre souhait, c'est d'avoir des adversaires à notre portée afin de ne pas dépenser trop d'énergies pour le premier tour et monter en puissance pour le reste de la compétition. Mais déjà avec ce groupe, c'est jouable pour les Étalons parce qu'ils connaissent déjà leurs adversaires. L'équipe nationale a son mot dire. Le premier adversaire des étalons comme l'a dit leur capitaine Bertrand Traoré, ce sont les Étalons eux-mêmes. Ils sont tous conscients de la tâche qui les attend. Mais avant le coup d'envoi, il faut que les joueurs soient compétitifs dans leurs clubs, que chacun prenne conscience que nous sommes à la recherche d'une étoile qui nous manque depuis. Il faut être conscient de cela et je sais qu'ils le savent bien. Sinon, ce n'est pas gagné à l'avance. On se dit que le staff technique va avoir une préparation conséquente. D'ailleurs, ils ont la chance d'avoir les éliminatoires de la coupe du monde et c'est un bon exercice avant d'arriver à la CAN. Ils ont les moyens, c'est à eux de nous prouver qu'ils sont une génération qui mérite de remporter la CAN.

De l'avis de Kader Traoré, l'équipe nationale aura son mot à dire

« Dans cette poule, il n'y a pas de léviathan dont le nom provoque des sueurs froides » Arsène Konditambé, BF1

Aujourd'hui, les noms ne comptent plus trop dans le football africain, le Ghana en sait quelque chose vu qu'il ne sera pas au prochain rendez-vous continental. Rappelez vous comment la Guinée Équatoriale a humilié la Côte d'Ivoire à domicile. La poule du Burkina Faso est équilibrée, comme les autres d'ailleurs. Dans cette poule, il n'y a pas de léviathan dont le nom provoque des sueurs froides. L'Algérie semble être le favori mais ce n'est pas une nation qui nous empêche de dormir. Nous nous connaissons trop bien et ce sont des retrouvailles. Chaque nation peut tirer les marrons du feu. Attention à ne négliger aucun adversaire, chaque équipe est à prendre au sérieux. Le plus important ce sera la préparation avant la CAN et la forme de chaque étalon en décembre.

Chaque équipe est à prendre au sérieux, prévient Arsène Konditambé

Note: ">LIRE AUSSI : CAN 2025 : Le Burkina Faso dans la poule E en compagnie de l' Algérie, du Soudan et de la Guinée équatoriale

Micro-trottoir réalisé par Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Burkina Faso : Les déplacements forcés de populations en Afrique au cœur d'un colloque à Ouagadougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 28/01/2025 - 23:15

Un colloque international sur les déplacements forcés de populations en Afrique se tient à Ouagadougou du 28 au 30 janvier 2025. La cérémonie d'ouverture de ce colloque a eu lieu dans la matinée de ce mardi 28 janvier 2025, en présence des représentants des ministres en charge de l'enseignement supérieur et des affaires étrangères.

"Déplacements forcés de populations en Afrique de l'Ouest et du Centre : dynamiques et réponses", c'est sur ce thème que vont plancher pendant trois jours, les participants à cette rencontre internationale. Ce colloque est organisé par la Chaire de recherche sur les déplacements forcés des populations en Afrique de l'Ouest (CRDF-AO) de l'université Joseph Ki-Zerbo et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR).
L'objectif global de ce colloque international est de favoriser la recherche et de faciliter le partage de connaissances et d'expériences sur la question des déplacements forcés de populations en Afrique, ses enjeux et conséquences. Il s'agit donc de discuter de la dynamique de ces déplacements et de proposer des solutions.

Vue des participants à cette cérémonie d'ouverture

De façon spécifique, ce colloque permettra d'analyser les normes juridiques, les politiques de migration ainsi que les dynamiques des déplacements forcés en Afrique de l'Ouest et du Centre en identifiant les tendances émergentes et les défis à relever, de comprendre les dynamiques environnementales, démographiques, politiques et socioéconomiques ainsi que les facteurs de déplacements forcés, d'encourager la production de recherches scientifiques de haute qualité sur les enjeux liés aux déplacements forcés en vue de proposer aux acteurs humanitaires, de développement et de paix, de nouvelles approches innovantes de gestion, de protection et de réponses aux crises de déplacements forcés en Afrique, etc.

La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Pr Jean-François Silas Kobiané, président de l'université Joseph Ki-Zerbo, représentant le ministre en charge de l'enseignement supérieur. Au nom du ministre de l'enseignement supérieur, il a indiqué que l'accroissement continu du nombre de Personnes déplacées de force (PDF) au Burkina Faso depuis 2015 ne pose pas seulement le problème de la persistance, voire l'augmentation des attaques terroristes, mais aussi, les faiblesses des politiques et mécanismes de relèvement et de réinsertion des personnes déplaces de force dans l'économie nationale et la société burkinabè.

Le Pr Jean-François Silas Kobiané, président de l'université Joseph Ki-Zerbo, représentant le ministre en charge de l'enseignement supérieur

Pour le Pr Jean-François Silas Kobiané, les PDF font face à des défis considérables en matière d'accès à l'alimentation, l'éducation, aux soins de santé, à l'emploi, à la sécurité et, de façon générale, aux opportunités socio-économiques de base. Ils font également face à des crises psychotraumatiques. Ce colloque à travers le thème de réflexion, permettra selon lui, de lever certaines contraintes.

Toujours selon lui, ce colloque est interdisciplinaire, et s'articule autour des thématiques comme le panorama et la dynamique des déplacements, les défis humanitaires, les cadres juridiques, politiques et institutionnels, la protection des personnes déplacées de forces, la prévention et gestion des conflits et des catastrophes naturelles, la Technologie de l'information et de communication (TIC) et innovation dans l'assistance humanitaire, les solutions durables et dynamiques de développement.

Le présidium lors de la cérémonie d'ouverture du colloque

Abdouraouf Gnon-Kondé est le directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Pour lui, l'Afrique de l'Ouest et du Centre est aujourd'hui l'épicentre d'une crise d'une ampleur sans précédent. D'où l'importance de ce colloque international. « Plus de 14 millions de personnes sont déplacées, forcées de quitter leur foyer en quête de sécurité. Ces chiffres, derrière lesquels se cachent des drames humains, reflètent l'urgence de notre action collective. Ces chiffres alarmants ne sont pas de simples statistiques, ce sont des enfants privés d'éducation, des femmes et des hommes luttant pour reconstruire leur vie, des communautés entières confrontées à des pertes indescriptibles », a-t-il alerté.

Pour lui, ce colloque international est une opportunité précieuse pour réfléchir ensemble, partager des idées et transformer ces idées en actes concrets. Une rencontre internationale qui répond à l'approche portée par le HCR. « Dans cette dynamique, l'initiative de ce colloque international s'inscrit pleinement dans l'approche de réponse durable portée par le HCR. En établissant des passerelles solides entre le monde académique et les actions de réponses sur le terrain, le HCR ambitionne stimuler des réflexions novatrices et renforcer les capacités des acteurs à tous les niveaux. Ce dialogue du HCR avec les universités et centres de recherche n'est pas seulement une opportunité pour approfondir notre compréhension des enjeux des déplacements forcés, mais également un levier stratégique pour élaborer des réponses adaptées et durables », a déclaré Abdouraouf Gnon-Kondé.

Abdouraouf Gnon-Kondé, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre

Le partenariat entre le HCR et le CRDF-AO comprend trois volets à savoir le développement des recherches approfondies sur les causes dynamiques et solutions liées aux déplacements forcés, l'intégration des populations déplacées dans les systèmes éducatifs existants, en leur offrant des opportunités équitables d'apprentissage et de formation, la sensibilisation et le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la réponse aux déplacements forcés, pour une action collective plus efficace et durable.

« Ces initiatives renforcent notre conviction que la connaissance, associée aux recherches académiques et à l'action, est un moteur de changement durable. En étudiant les réalités complexes des déplacements forcés, en formant les générations futures, et en bâtissant des solutions inclusives, nous posons les bases d'un avenir où les déplacés ne seront plus seulement des victimes, mais des contributeurs actifs au développement de leurs communautés et de leurs pays », a précisé le directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.

Photo de famille des participants

De son côté, tout en saluant la résilience des populations déplacées et de leurs communautés hôtes, Carol Flore Smereczniak, coordonnatrice résidente du système des nations unies et coordonnatrice humanitaire au Burkina Faso, a souligné que ce colloque international représente une plateforme unique pour réfléchir aux défis communs et partager des solutions adaptées aux réalités locales. Elle a également réaffirmé l'engagement du système des nations unies, à accompagner les dirigeants et les populations de la région.
« L'accent mis sur des thématiques telles que la prévention des conflits, la protection des droits fondamentaux et l'utilisation des technologies, illustre l'ambition collective de dépasser les réponses classiques et de bâtir un avenir plus inclusif et durable. Permettez-moi de réaffirmer que le système des nations unies est résolument engagé à accompagner les gouvernements et les populations de la région. Nos principes fondamentaux ‘'ne laisser personne de côté'' et ‘'agir en respectant les contextes locaux'' restent au cœur de toutes nos interventions », a-t-elle assuré.

Carol Flore Smereczniak, coordonnatrice résidente du système des nations unies et coordonnatrice humanitaire au Burkina Faso

En marge de la cérémonie d'ouverture des travaux, des films documentaires sur les réfugiés et les personnes déplacées internes, ont été projetés. Une vingtaine de communications seront animées par d'éminents universitaires durant ces trois jours de travaux.

Pour rappel, la Chaire de recherche sur les déplacements forcés des populations en Afrique de l'Ouest (CRDF-AO) est une initiative académique et de recherche dédiée à l'étude approfondie des déplacements forcés de populations en Afrique de l'Ouest. Elle a pour mission de promouvoir une recherche inclusive et sensible au genre pour générer des solutions innovantes, renforcer les capacités des acteurs et améliorer les conditions de vie des personnes déplacées de force et des communautés d'accueil en Afrique de l'Ouest.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

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