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L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 4 hours 49 min ago

Harcèlement. Une gestion des ressources humaines à revoir au SEAE et dans la PSDC ?

Mon, 14/05/2018 - 14:00
(B2) L'arrêt sévère du tribunal de l'UE prononcé en avril dernier (lire : La mission EUCAP Sahel Niger condamnée sévèrement pour harcèlement), devrait obliger la direction de gestion de crises du SEAE à revoir sa copie De façon plus générale, le dispositif de discipline et d'enquête dans les missions semble incomplet, archaïque, et à revoir. Tout […]

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La mission EUTM Mali prolongée, son mandat élargi

Mon, 14/05/2018 - 12:00
(B2) Ainsi qu'annoncé, le Conseil de l'UE a approuvé la reconduction pour deux ans, jusqu'au 18 mai 2020, de la mission de formation de l'UE au Mali (EUTM Mali) avec un mandat élargi Une décision approuvée en point A (sans débat) du Conseil des ministres des Affaires générales ce lundi (14 mai) à Bruxelles. Un […]

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La Commission propose de consacrer 19,5 milliards d’euros à la défense

Mon, 14/05/2018 - 11:30
(B2) Au menu des ministres des Affaires européennes ce lundi (14 novembre), l'examen de la proposition de cadre financier pluriannuel 2021-2027. Avec une innovation majeure : la Commission européenne promeut, pour la première fois, un vrai budget de défense En proposant de consacrer 19,5 milliards d'euros (en prix courants) sur sept ans pour la défense […]

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EUTM Mali prépare son déploiement vers le nord du pays. Budget en augmentation

Mon, 14/05/2018 - 09:12
(B2 - exclusif) Le budget de la mission EUTM Mali va quasiment doubler pour la prochaine période de 24 mois (du 19 mai 2018 au 18 mai 2020). La décision devrait être approuvée par les ambassadeurs de l'UE (COREPER) mardi (15 mai) et validée lors d'un prochain conseil des ministres de l'UE. Une augmentation nécessitée […]

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Une mutation disciplinaire est du ressort du chef de mission (arrêt)

Sun, 13/05/2018 - 20:05
(B2) Le tribunal de l'UE a refusé, le 11 avril, de condamner l'Union européenne dans une affaire ancienne, celle opposant une magistrate italienne au chef de la mission de police (MPUE) en Bosnie-Herzégovine, aujourd'hui fermée. Se prononçant en cassation, après un jugement de la Cour qui annulé un premier arrêt du tribunal et reconnu la […]

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Le travail de parlementaire européen, quelle belle expérience (Tarabella)

Sun, 13/05/2018 - 16:18
(B2) Pour Marc Tarabella, eurodéputé belge socialiste *, le travail des Européens n'est pas assez connu. Pour celui qui est présent depuis 2004 au Parlement européen, il reste des choses restent à améliorer 14 ans député, c'est un bail. Que retenez-vous de votre expérience ? L’expérience, pour moi, elle est superbe parce qu’on est ouvert […]

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Permanencier au SAMU, pas une sinecure. Témoignage…

Sun, 13/05/2018 - 12:05

(B2) L’affaire du SAMU de Strasbourg — la mort de Naomi Musenga, la veille du Nouvel an 2017 — doit être regardée à l’aune du travail réel d’un permanencier. Expérience…

Pour rappel, les faits : Naomi Musenga est morte, le 29 décembre 2017, quelques heures après avoir appelé les pompiers, le Samu de Strasbourg, se plaignant d’une voix faible de douleurs au ventre. L’affaire n’a vraiment pris de l’ampleur qu’après la révélation par le site d’information alsacien Heb’di de l’enregistrement audio, le 27 avril dernier.

Il y a quelques (nombreuses) années, j’ai travaillé comme permanencier dans un gros SAMU de région parisienne, la nuit (en remplacement). Le temps a passé depuis. Et chaque SAMU est différent. Mais les principaux ressorts et mécanismes de l’urgence restent identiques.

 

Le permanencier un simple opérateur téléphonique ?

Cette dénomination est réductrice. Le permanencier de SAMU (comme chez les pompiers) n’est pas un simple standardiste. Il participe de la chaîne médicale de secours, connait son monde sur le bout des doigts, est capable de donner quelques premiers conseils d’urgence, de prendre des décisions éventuellement graves. Il doit à chaque moment choisir : pour aller vite, envoyer le moyen adéquat, trouver au besoin les premiers mots pour rassurer, pour déstresser. Dans l’anonymat d’une ville, le standard du SAMU (comme des pompiers ou de la police) reste un des derniers lieux où recevoir de l’aide.

Tout appel doit être suivi au médecin comme l’indique un responsable hospitalier ?

Cela fait partie des lignes directrices. Mais c’est la théorie. Il s’avère en pratique que c’est la permanence qui doit faire le premier tri, et prend même les premières décisions si l’urgence est avérée ou qu’il n’y aucune urgence. C’est elle qui fait le premier tri. C’est une question de rapidité parfois. Perdre une minute de plus pour passer l’appel au médecin, alors qu’il y a réellement une urgence n’est pas vraiment nécessaire. C’est une question pratique aussi : avec plusieurs appels en même temps, le (ou les) médecin(s) régulateur(s) au bout du fil, il faut décider : envoyer le moyen adéquat, donner les premiers conseils, ou faire attendre une personne plusieurs minutes supplémentaires. C’est une question de discipline aussi. Celui/celle qui s’aviserait de déranger un médecin pour tout ou n’importe quoi se ferait rapidement rabrouer par un « tu me passes vraiment n’importe qui ». Avec un peu d’expérience, on discerne facilement, ce qui recèle de l’urgence. Le passage au médecin régulateur est alors seulement nécessaire pour confirmer une décision, pour donner les premiers conseils par téléphone, obligatoire quand il s’agit d’un conseil médical, ou pour discerner une situation confuse.

Comment cela se passe concrètement ?

Dans la pratique, selon la situation sur place, le médecin est juste à côté, ou séparé par une vitre. Un simple geste ou une écoute (par haut parleur) du médecin régulateur permet de valider une décision sans passer au médecin. Le travail du PARM s’effectue en équipe. Mais il doit aussi faire le tri, et répondre à tous les appels qui arrivent souvent par grappes. Il faut aller vite… et bien.

Tout appel doit-il être suivi d’un secours ?

Normalement, tout appel doit être suivi par une réponse, sauf quand il s’agit d’un appel manifestement bidon. C’est toute la difficulté du travail du PARM. Dans le doute, le principe est d’envoyer un moyen non médicalisé (secouristes, pompiers, police…) ou médicalisé légèrement (médecin de ville) au moins pour s’assurer qu’il n’y a rien. Il faut alors avoir quelqu’un sous la main et faire, parfois, un effort de conviction. Trouver une équipe n’est pas toujours évident, surtout si on est en période de jour férié ou de vacances et qu’on n’est pas sûr qu’il y ait une urgence. Tout repose alors sur la confiance et la force de conviction du PARM. Cela coûte cher. Mais c’est le prix d’éviter une erreur. C’est une question, économique, posée à la collectivité.

Est-ce au PARM de déclencher un secours ?

Oui. C’est au PARM de transmettre (par radio, téléphone, interphone…) l’appel au service concerné (ambulance privée, médecin de ville, SOS médecin, Pompiers, Secours en montagne…). Il ne peut se contenter de donner le téléphone de SOS médecins, il y a, là, une erreur de procédure certaine (1). Ce n’est que si manifestement l’appel ne concerne pas un secours médical qu’il peut se passer de cette obligation.

 

 

Peut-on couper une conversation ?

Théoriquement non. Il faut que la personne raccroche. Il m’est arrivé de tenir durant plusieurs minutes une conversation par un déséquilibré en apparence, qui menaçait de suicider. Un appel totalement bidon… mais peut-on vraiment savoir. Cela c’est la théorique. Mais quand vous avez pour la nième fois en plusieurs heures, des appels blagueurs, voire des insultes ou des personnes apparemment avinées, il n’est pas possible de tenir la règle théorique.

Y-a-t-il eu une erreur d’aiguillage ?

Apparemment oui. Mais il faudrait avoir tout l’appel, complet, et toute la séquence de secours, ainsi que le son de salle de régulation (normalement pris en compte également), les appels précédents et suivants avant de se prononcer et condamner (sans appel) l’opératrice.

Quelques questions

Un responsable ou des responsables ?

Incriminer la permanencière du SAMU — qui semble avoir commis une réelle erreur — c’est prendre simplement un bout de l’erreur et non toute l’erreur. En amont, il y a eu auparavant les pompiers qui étaient impliqués au premier abord, et n’ont pas pris la mesure de l’appel. Ils auraient tout aussi bien jaugé la situation et envoyé une équipe au moins pour voir. Il y a eu aussi le médecin régulateur, sous lequel l’autorité du PARM travaille, qui aurait pu aussi se saisir du cas, pour le jauger. Il y a enfin l’autorité hospitalière. Le principe d’une chaîne de secours est de ne pas laisser une personne seule décider, d’avoir des correctifs. En l’espèce, au-delà de la faute (éventuelle) du permanencier, il y a bel et bien un dysfonctionnement de toute la chaîne de secours.

Une négligence administrative ?

Pourquoi a-t-il fallu la révélation du son audio par un site d’information, le site alsacien Heb’di, pour qu’une enquête soit diligentée quelques mois après les évènements. Il y a là une affaire dans l’affaire. Les autorités administratives et hospitalières semblent avoir tenté de masquer l’affaire. Les cris d’orfraie des principaux responsables (la ministre de la santé, …) sont plutôt indécents dans ce cas.

Y-a-t-il assez de moyens ?

Pas automatiquement. Pour un gros département urbain, la nuit à l’époque nous étions deux, pour des gardes qui s’étiraient sur huit heures. Je ne suis pas sûr que la situation est grandement évoluée aujourd’hui. C’est manifestement insuffisant. La question des moyens des SAMU et services de secours ne doit pas être sous-estimée, même si dans cette affaire, elle ne semble pas vraiment en cause.

Les erreurs sont-elles courantes ?

Elles sont rares. Mais elles existent et ne sont pas toujours suivies de sanctions. Je me souviens de deux affaires dont j’ai été le témoin direct non pas comme permanencier mais en qu’en tant que secouriste ambulancier. Deux policiers de Police Secours à l’époque, passifs devant une personne, en arrêt cardiaque également. Explication donnée à l’époque : « on ne sait pas quoi faire, ce n’est pas notre boulot ». Aucune poursuite, aucune admonestation n’avait été faite contre ce qui constitue manifestement une non assistance à personne en danger… Quelques années plus tard, un médecin de ville qui m’avait laissé en charge une personne « qui avait fait un malaise » et qu’il « fallait transporter à l’hôpital rapidement ». En fait de malaise, la personne était en arrêt cardiaque… Idem : aucune poursuite, aucune admonestation. Entre médecins, on reste coi.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) C’est le principe même du Centre 15 à la française de devoir rebasculer les appels vers le service compétent.

(2) Quand il y a deux, trois appels qui sonnent en même temps, il faut aller au plus vite. Alors oui, on doit alors au plus vite.

Crédit : secours d’urgence à Bruxelles (illustration © NGV / B2)

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Une seule solution : l’action, un seul moyen : l’unité (Macron)

Fri, 11/05/2018 - 17:48
(B2) Recevant le traditionnel prix Charlemagne à Aix-la-Chapelle, jeudi (10 mai), Emmanuel Macron s'est fendu d'un discours tout en référence historique, démontrant la nécessité d'une souveraineté européenne. Un discours construit sur trois impératifs : premièrement « ne soyons pas faibles et ne subissons pas ! » ; deuxièmement « ne nous divisons pas, troisièmement,   n’ayons […]

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La mission EUCAP Sahel Niger condamnée sévèrement pour harcèlement

Fri, 11/05/2018 - 14:01
(B2 - Exclusif) Le Tribunal de l'UE a condamné, le 12 avril, la mission EUCAP Sahel Niger à indemniser un de ses anciens agents pour harcèlement moral. Une première dans une mission PSDC Le jugement est particulièrement étayé (139 paragraphes), et plutôt balancé (ne prenant pas en compte tous les arguments du plaignant). Il ne […]

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Pics de violence à Bangui. A ne pas confondre avec un conflit religieux

Thu, 10/05/2018 - 12:22

Drapeau centrafricain en berne dans le camp de l’ONU à Bangui, pour les trois jours de deuil national déclarés par le président, après les incidents du 1er mai (Crédit : MINUSCA)

(B2) Après plus d’une année et demi de calme, la situation semble avoir singulièrement changé à Bangui. Les violences s’enchainent, sans que personne ne semble capable de désarmer les milices.

Mardi 1er mai, ce sont une église et une mosquée qui ont subi les dommages collatéraux du conflit, faisant plus d’une vingtaine de morts dans la capitale de Centrafrique.

Une bavure qui fait 22 morts

Tout commence avec un incident « banal » mardi soir. Des gendarmes centrafricains et un groupe de la milice « Force » s’affrontent. Le chef du groupe, Moussa « Empereur », aurait été blessé par balle, à quelques centaines de mètres du PK5. Pour la suite, deux versions coexistent. Les forces de l’ordre assurent que la milice est revenue à la charge et a attaqué les gendarmes. Depuis le comité de prévention des crises du 3e arrondissement de Bangui, les gendarmes se sont réfugiés dans l’église de Fatima, alors que la messe était en cours. Celle-ci s’est retrouvée entre deux feux. Résultat : plusieurs personnes tuées, dont le prêtre. S’ensuit une flambée de violence dans plusieurs points de la ville, avec pour cible les musulmans. Deux hommes sont brûlés vifs (deux Sénégalais) et la mosquée de Lakouanga est détruite. La foule est finalement dispersée à proximité du palais présidentiel. A la fin de la journée, le bilan est lourd : 22 personnes et plus de 100 autres blessées, dont deux casques bleus.

La menace venue de Kaga-Bandoro ?

Derrière ces évènements, selon le président Touadéra, se trouvent les éléments du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) conduits par Abdoulaye Hissène. Regroupés depuis plusieurs semaines à Kaga-Bandoro, ils menacent de « marcher sur Bangui ». Ce qui rappelle fortement le coup d’état de 2011 et inquiète les Centrafricains comme les acteurs internationaux présents à Bangui.

… accélérée par la présence russe 

Un facteur accélérateur des tensions semble être la présence, de plus en plus visible des Russes en RCA. Déjà, lors des incidents d’avril au PK5 (lire : Situation très tendue à Bangui depuis dimanche. Plusieurs morts, des dizaines de blessés) un militaire russe aurait été au cœur de l’action musclée menée dans le quartier. C’est d’ailleurs l’implication militaire croissante de la Russie aux côtés du gouvernement centrafricain qui est au cœur de la colère du FPRC. Un épisode impliquant des Russes a d’ailleurs failli mettre le feu aux poudres, samedi 28 avril. Selon RFI, un avion russe aurait atterri à Kara-Bandoro pour tenter de négocier avec les rebelles. A bord, trois hommes armés blancs, vite suspectés d’être Russes.

NB : en décembre 2017, le Kremlin a obtenu de l’ONU une exemption de l’embargo et donc l’autorisation de livrer – gratuitement – un chargement d’armes en RCA,. Un Ilyushin IL-76MD de l’armée russe, immatriculé RF78805, a déposé le 26 janvier et début février, en plusieurs voyages, environ 5.000 fusils d’assaut, des mitrailleuses, des pistolets et des lance-roquettes. Avec ces armes, 175 instructeurs russes se sont installés à Berengo, ancien palais de l’empereur Bokassa (lire : Les Russes entraînent l’armée centrafricaine à la place des Européens). Depuis, ils sont devenus très visibles. Ils ont notamment remplacé les casques bleus rwandais pour assurer la sécurité du président et pris le contrôle des systèmes de communication du pays

L’appel de Touadera pour renforcer la Minusca 

C’est dans ce contexte de dégradation de la sécurité que le président de la RCA, Faustin Touadéra a demandé à l’ONU d’augmenter les effectifs de la Minusca  lors de son dernier passage devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le 24 avril dernier. « Nous lançons à nouveau un appel au renforcement des effectifs de la Minusca par des contingents opérationnels et professionnels. » Le président centrafricain demande surtout que la mission passe du maintien de la paix à « l’imposition de la paix afin d’éviter de faire échec aux efforts de consolidation et pérennisation de la paix ».

(Leonor Hubaut)

Commentaire : le faux pas de Antonio Tajani

Lors de la mini-session plénière de Bruxelles, mercredi dernier (2 mai), le président européen a commis un sérieux faux pas. Depuis son arrivée au perchoir de l’institution, Antonio Tajani veut faire de la politique extérieure son instrument pour obtenir plus de prestige, pour l’institution… ou pour lui-même (1). Profitant de la séance d’ouverture, l’Italien, ancien commissaire européen, a confirmé cette intention, passant en revue plusieurs actes violents à travers le monde pour les condamner. Sur la Centrafrique et Bangui, il a été prolixe, regrettant « l’assassinat de chrétiens » au lieu de parler plus amplement des violences. Comme si la mort de musulmans, le même jour, était sans importance ! Mais, surtout, il a utilisé le mot « génocide ». Un mot qui a une définition juridique très précise et ne peut être employé à tout propos. Il est tombé ainsi dans le piège partisan qui n’est pas à la hauteur du poste qu’il occupe. En RCA, il n’y a pas de conflit religieux. Certaines parties utilise cet argument pour envenimer le débat, mais le propre président centrafricain l’a bien signalé : « Ne tombez pas dans le piège du conflit confessionnel. »

(LH)

(1) A. Tajani n’a pas fait mystère de son désir de revenir sur la scène italienne, pour y occuper un poste de premier plan. Malheureusement la défaite de son parti Forza Italia, le prive (pour l’instant) de ce poste.

 

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La décision de Donald Trump sur l’Iran, un vrai pari. Un défi aux Européens aussi !

Thu, 10/05/2018 - 06:32

(B2) L’annonce de Donald Trump d’un rétablissement de sanctions contre l’Iran représente une formidable opportunité pour les Européens de choisir leur politique et d’imposer une certaine ‘raison’ sur la scène internationale, de s’affranchir en quelque sorte de la tutelle américaine. Oseront-ils franchir ce pas ?

Le pari de Donald Trump

Y-a-t-il un risque de sécurité nationale pour les USA comme le dit Donald Trump ?

Sauf à revenir à la situation des otages US à Téhéran, dans les années 1980, le risque est (très) mesuré, en tout cas bien moindre que celui que les Européens, à proximité de l’Iran, peuvent subir, ou subissent déjà indirectement les conséquences de son offensive en Syrie aux côtés du régime de Bachar. D’un autre côté, les Iraniens sont des alliés objectifs dans la lutte contre l’Etat islamique.

Quel est l’objectif visé par Trump ?

Le précédent de la Corée du Nord lui sert de modèle : en durcissant le discours, il estime pouvoir fait fléchir le régime iranien. L’objectif n’est pas vraiment d’obliger les Iraniens à négocier un nouvel accord. Les conditions mises par la Maison Blanche sont telles qu’elles sont inacceptables l’Iran (et plus généralement par aucun État). Il s’agit de provoquer Téhéran pour conduire les Iraniens à abandonner l’accord de 2015 sur le nucléaire (JCPOA), dans une décision symétrique. Donald Trump pratique, en fait, la stratégie de tension. Il vise à fragiliser le pouvoir des modérés, provoquer une instabilité interne, suivie d’une répression, et éventuellement une révolte de la population, neutralisant d’une certaine façon l’Iran par sa scène intérieure, voire aboutissant à un changement de régime.

Peut-il l’emporter ?

Cette décision a tout l’air d’un pari de joueur de poker, qui peut tourner à l’avantage du parieur comme de sa perte. Pour les autres joueurs à la table, les Européens en particulier, ce pari constitue un véritable défi : il prend à revers toute la politique développée par le continent depuis des années. Ce sont les Européens qui ont milité très tôt pour un accord avec l’Iran convainquant alors les Américains de participer au deal sur le nucléaire et tentent de réinsérer l’Iran dans le jeu mondial. Cette décision constitue, aussi, un double risque à la fois car l’Iran est un voisin et car elle pourrait ouvrir une crise grave, dans le camp euro-atlantique à l’image de la crise irakienne en 2003, et entre Européens eux-mêmes. Donald Trump minore ce dernier facteur considérant les Européens comme des laquais, lâches et vaniteux. Aura-t-il raison ?

Quel est le risque si ce pari n’aboutit pas ?

Donald Trump redonne la main à la Russie et à la Chine dans la région. Il affaiblit la position américaine, celle de ses alliés et renforce la position de l’Iran. Téhéran pourrait être tenté de durcir sa position sur tous les terrains où il est présent (Syrie, Yémen, Liban, Palestine…), ne serait-ce que pour avoir des points à monnayer. Avec ce feu vert américain, Israël peut se sentir des ailes pour mener des raids aériens ou cyber contre les intérêts iraniens en Syrie ou au Liban tout d’abord. Ce qui peut amener en rétorsion des attaques iraniennes. Et vice-versa. Cela peut conduire, dans le pire scénario, à une nouvelle confrontation armée.

Vers un nouvel accord ?

Les Etats-Unis peuvent-ils négocier un nouvel accord ?

Pour négocier, il faut être deux. L’Iran a déjà indiqué qu’il n’était pas disposé à négocier. Il faut dire qu’il a de sérieuses raisons pour cela. Premièrement, il a respecté les principales conditions de l’accord, soumettant ses installations à un contrôle de l’AIEA. Les inspecteurs de l’AEIA n’ont rien trouvé à redire. Deuxièmement, Donald Trump même s’il veut un nouvel accord ne s’est,à aucun moment, engagé dans cette voie. Enfin les conditions mises sur la table sont importantes, et sans aucune comparaison au Moyen-Orient. On exigerait de l’Iran des engagements auxquels ne seraient pas tenus leurs voisins. C’est logiquement difficile à accepter.

Les Européens mentionnent, eux aussi, l’idée d’un accord plus large. A-t-on commencé à négocier ?

Pas vraiment. Sur la question des missiles balistiques, c’est un ‘no go’. Pour Téhéran, il est hors de question de négocier sur ses instruments de défense, face à des pays voisins ennemis (Emirats arabes unis, Arabie Saoudite…) ou semi-amis (Irak, Turquie…) qui, tous, réarment, s’équipent d’aviation de chasse modernes, de missiles de haute technologie, voire disposent (Israël) d’une capacité nucléaire.

… et sur les enjeux régionaux ?

Sur la question régionale (Yémen, par exemple), le sujet a déjà été évoqué à deux reprises lors de rencontres du E4 (France, Allemagne, Royaume-Uni + Italie) avec l’Iran. Elargi à un enjeu régional, une solution pourrait être envisagée. Mais elle prendra du temps. Pour l’Iran, s’engager dans cette négociation serait un redoutable pied de nez à Washington : montrer qu’il est prêt aux négociations.

Un défi aux Européens

Peut-on dire que ce retrait américain est un échec européen ?

C’est le mot répété désormais par nombre d’observateurs. Cette qualification est exagérée mais aussi injuste. Chacun a essayé de jouer sa partition. Français, Allemands, Britanniques, les diplomates européens et d’autres pays ont cherché à faire pression sur les Américains. Mais il y a un fait. Cela a été inefficace. Donald Trump avait décidé de passer à la trappe cet accord. Et le faire changer d’avis serait difficile. Au sein de la relation transatlantique, il y a toujours une domination américaine. Les Européens ont sans doute surestimé leur pouvoir de persuasion.

N’y avait-il pas moyen de faire plus ?

Au niveau diplomatique, le maximum a sans doute été fait. Au niveau politique, on peut regretter qu’il n’y ait pas eu plus de symbolique. Une visite des 4M à Washington — les trois principaux dirigeants européens les plus impliqués (E. Macron, A. Merkel, T. May), ensemble, accompagnée de la Haute représentante (T. Mogherini) — n’aurait peut-être pas suffi à faire pencher la balance. Elle aurait eu au moins le mérite du panache, de la symbolique, d’afficher l’unité et le poids européen, plutôt que d’avoir une succession de visites de leaders nationaux (Emmanuel Macron, Angela Merkel puis Boris Johnson) qui semblaient plutôt venir à Canossa. Les Européens ne pensent pas assez dans la force du symbole en politique internationale.

Les Européens ont-ils, bien, réagi ensuite ?

Oui. De façon extraordinairement coordonnée, aussitôt la décision de Trump connue, il y a eu une réaction européenne. Il n’a pas fallu attendre de longues heures ou plusieurs jours (comme parfois) pour avoir une position commune. C’est un fait relativement inhabituel dans la nomenclature européenne pour être souligné. Ensuite, même si chaque pays a son histoire et sa réflexion, les Européens ont pris une position forte : 1. Le plein respect de l’accord par l’Iran. 2. Leur volonté de maintenir l’accord sur le JCPOA. 3. La volonté de laisser intacte la levée des sanctions existantes. 4. En laissant la porte ouverte à d’autres champs de négociation. C’est assez courageux et pour le moins nouveau que sur un sujet hautement géopolitique, les Européens affichent haut et fort leur opposition à une décision américaine sur une zone sensible dans le monde.

Cette unité peut-elle se maintenir ?

C’est un des défis. En menaçant les Européens de sanctions extra-territoriales s’ils s’avisaient de ne pas suivre la décision américaine, Donald Trump a d’une certaine façon facilité la solidité de cette position. Si quelques fausses notes se sont fait entendre, notamment venant de pays proches d’Israël (lire : Retrait US de l’accord avec l’Iran. Les réactions fusent en Europe et dans le monde), les intérêts économiques assurent la solidité du bloc européen davantage que l’objectif politique.

La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini parait en retrait par rapport à l’idée (défendue notamment par la France) d’un nouvel accord ?

Dans ce dossier là, ce n’est pas tout à fait seulement la chef de la diplomatie européenne, qui parle, mais aussi la négociatrice en chef de l’accord. Un rôle qu’ont voulu confier les partenaires de l’accord (les cinq pays du Conseil de sécurité des Nations Unies + l’Allemagne et l’Iran )dès le début aux différents titulaires de ce poste, d’abord à Javier Solana, puis à Catherine Ashton et enfin Federica Mogherini. C’est une certaine façon l’intermédiaire neutre (l’honnest broker dirait-on en anglais), la caution diplomatique de l’accord. Elle doit avoir un discours ferme, pour l’aspect européen, mais aussi pour les autres signataires de l’accord (russe et chinois), et la partie iranienne, tout comme les Américains que les Européens espèrent, un jour, faire revenir à la table de négociation.

 

Un accord, quel accord

Les Européens ont marqué leur intention de rester dans l’accord sur le nucléaire iranien. Est-il vraiment international ?

Dans le sens classique et formel d’un accord international ouvert à toutes les parties, ce n’est effectivement pas un accord international. Mais c’est réellement un accord multinational, négocié à sept : l’Iran d’un côté, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies, de l’autre, avec l’Allemagne au surplus (le P5+1 en langage international, le E3+3 en langage européen). Un accord endossé par le Conseil de sécurité des Nations unies dans une résolution adoptée à l’unanimité. On ne peut pas plus international comme procédé.

Les USA pouvaient-ils se retirer de cet accord ?

C’est le principe du droit international et une décision totalement unilatérale. Rienne l’autorise (dans le texte du JCPOA), rien ne l’interdit non plus. En l’espèce, la symbolique est extraordinairement politique. La décision américaine est un coup de force non seulement contre l’Iran mais aussi contre le système de sécurité internationale, les Nations unies, en particulier, et au passage un coup de canif sérieux à l’entente euro-atlantique. Elle constitue une violation d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies et un défi aux … alliés des Américains.

Commentaire : Les Européens sont mis face au pied du mur : suivre les Etats-Unis, plus ou moins ouvertement, ou s’y opposer, concrètement. Un peu comme en Irak en 2003. Trump ouvre aux Européens une formidable opportunité d’agir et d’exister. Aux Européens de s’en saisir

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Une journaliste monténégrine blessée par balles à Podgorica

Wed, 09/05/2018 - 19:15

(B2) Une journaliste de Vijesti, Olivera Lakić a été blessée par balle, chez elle mardi (8 mai) à Podgorica. Une attaque qui vise encore une fois (comme à Malte ou en Slovaquie), des journalistes enquêtant sur les crimes organisés.

Une embuscade

Un homme lui a tiré dans la jambe droite, tandis que deux autres hommes se sont enfuis, selon le rédacteur en chef de Vijesti. Elle a été emmenée à l’hôpital et reste dans un état stable. Une attaque condamnée par les fédérations européenne et internationale des journalistes (EFJ / FIJ) qui soutiennent le syndicat des journalistes du Monténégro (SMCG),

Une journaliste d’investigation sur les mafias

Olivera Lakić travaille comme journaliste d’investigation pour le quotidien Vijesti. Elle est connue pour ses enquêtes sur le crime et la corruption au Monténégro. Selon les médias, elle a écrit sur des entreprises illégales présumées liées aux hauts fonctionnaires de l’État et à leurs familles, ainsi que sur le Parti démocratique des socialistes, au pouvoir depuis longtemps au Monténégro, accusé de corruption et de crime.

Une certaine impunité dans l’air au Montenegro

Cette attaque brutale est la deuxième du genre. Il y a six ans, Lakić a reçu plusieurs coups de poing à la tête après avoir écrit sur des allégations de transactions illégales concernant une usine de tabac. L’auteur a été condamné à la prison et Olivera Lakić était sous la protection de la police pendant un certain temps. Mais selon le syndicat des journalistes du Monténégro, les autorités monténégrines n’ont pas enquêté sur qui a ordonné les menaces et les attaques contre elle et n’ont pas non plus suivi les allégations de Lakić concernant la contrebande de cigarettes.

(NGV)

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Le rétablissement des sanctions US contre l’Iran. Les Européens peuvent-ils réagir ?

Wed, 09/05/2018 - 17:18

(B2) Non content de rétablir les sanctions américaines sur l’Iran, Donald Trump a aussi menacé ses alliés et autres pays de sanctions similaires s’ils s’avisaient de continuer à commercer avec l’Iran. Les Européens doivent-ils avoir peur ? Peuvent-ils réagir ? Quel est l’effet attendu. Trois questions fondamentales…

La menace de sanctions extra-territoriale est-elle effective pour les entreprises européennes même si les Européens affirment vouloir laisser le dispositif intact ?

Oui. Au niveau économique, le simple avertissement venu de Washington fait éternuer dans les chaumières, des grandes entreprises engagées dans la reprise du commerce avec l’Iran. Il oblige à ralentir ou au moins à réenvisager tout investissement en Iran à l’aune de possibles nouvelles mesures américaines. Le coût d’investissement va se renchérir pour les grandes entreprises qui n’auront donc pas vraiment d’autre choix que de baisser le niveau de leurs investissements, ou de passer par des voies détournées, pour éviter d’être pris la main dans le sac. Les grandes entreprises en particulier qui commercent en dollar, et ne peuvent perdre cette garantie, pourront difficilement jouer ce jeu là.

Quel est l’effet possible de la décision américaine à terme ?

A première vue, ce sont les entreprises européennes tout autant (voire plus) que les entreprises américaines qui sont visées par le rétablissement des sanctions. Et si l’économie iranienne pourrait en pâtir, elle devrait pouvoir retrouver sur le marché international d’autres alternatives. Les entreprises russes et chinoises, mais aussi indiennes, pakistanaises, coréennes vont renforcer leur présence en Iran. Paradoxalement, la décision américaine va renforcer le poids des ‘ennemis’ des USA. Merci Trump !

Les Européens peuvent-ils réagir ?

Il y a bien un dispositif anti-sanctions US qui date de 1996, en réaction à la loi la loi Helms-Burton sur Cuba et la loi Amato-Kennedy après l’attentat de Lockerbie. Mais il n’a jamais vraiment servi. Il repose sur une base assez volontaire, dans l’hypothèse où une entreprise voudrait porter plainte (ce qui dans le commerce international est assez risqué). Un dispositif « peu concret » selon un expert contacté par B2. Même les Européens y croient à peine. NB : Lire notre fiche : La loi anti-boycott US de l’Union européenne (V2) : efficace ?

Peut-on durcir ce dispositif ? Ou avoir d’autres recours ?

En théorie oui. En pratique, on semble dubitatif. La Commission européenne a proposé de modifier ce règlement, essentiellement sur des questions de forme (pour permettre un pouvoir de délégation plus autonome de l’exécutif européen). Depuis trois ans, que la proposition a été faite (en février 2015), aucun nouveau texte n’a été adopté. Selon les informations recueillies par B2, le sujet a même été enfoui au fond du tiroir, par les présidences successives. C’est dire la volonté des 28 d’utiliser cet instrument… Il reste aussi la possibilité aux Européens d’aller porter plainte à l’OMC en cas d’introduction de sanctions. Encore faut-il le vouloir…

 

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Macron, Merkel, May… face à la décision de Donald Trump (la preuve par l’image)

Wed, 09/05/2018 - 16:12

(B2) Un court aperçu sur les différents sites de l’Elysée (France), de la Chancellerie (Allemagne) et du 10 Downing street (Royaume-Uni), permet d’avoir visuellement la preuve en images du contraste de réaction qui anime les trois pays européens les plus impliqués dans l’accord.

Au-delà de l’unanimité apparente de la déclaration publiée à trois, on sent clairement un retrait britannique sur cette question qui confirme une analyse des différentes prises de position des trois pays (Lire : Le chemin de Washington des Européens. A la recherche d’une troisième voie). La forme rejoint le fond…

Suractif, présent ou discret, voire quasi absent

Pour l’Elysée, le sujet Iran est le premier sujet, très visible, avec une déclaration bien visible des E3 (dans le coin haut, gauche, le plus lu naturellement par l’oeil), et au-dessous l’entretien téléphonique du même jour avec Donald Trump. Emmanuel Macron est actif et entend le montrer.

 

En Allemagne, le sujet ‘Iran’ est aussi présent, même s’il n’est pas mis autant en valeur. L’explication sur la question nucléaire iranienne figure bien en bonne place. Même si l’illustration du premier sujet de tête est en relation avec une autre question (le regroupement familial), elle pourrait presque être un sujet d’illustration pour l’Iran. Angela Merkel est plus discrète mais bien ferme dans les positions.

Chez les Britanniques, la Première ministre Theresa May semble plus intéressée par la cybersécurité, le Commonwealth, le commerce voire la Syrie. Il faut chercher en bas de colonne à droite pour trouver la déclaration des E3 ! Theresa May a l’esprit ailleurs, Brexit oblige, et le site le montre bien…

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Retrait US de l’accord avec l’Iran. Les réactions fusent en Europe et dans le monde

Wed, 09/05/2018 - 16:05

(B2) Après l'annonce de Donald Trump, le monde entier s'est exprimé et a donné sa vision de l'avenir des relations avec l'Iran et de l'accord nucléaire, le JCPOA. La condamnation prime (sauf du côté israélien et du Golfe), mais des différences sont perceptibles Une réaction solide des Européens Tant que l'Iran reste, l'UE aussi Il […]

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Un nouvel accord plus global ? L’Iran dit ‘Non’

Wed, 09/05/2018 - 11:54

(B2) Dans une déclaration tenue aussitôt après la décision américaine, le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, défend les vertus de l'accord existant mais refuse toute négociation d'un nouvel accord, renvoyant les Occidentaux à leurs responsabilités. Mohammad Javad Zarif répète les principaux tenants de l'accord iranien, dans la même tonalité que les Européens (lire […]

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L’accord sur le nucléaire iranien doit être préservé, une nouvelle négociation à engager (E3)

Wed, 09/05/2018 - 09:30

(B2) Les trois dirigeants français (E. Macron), allemand (A. Merkel) et britannique (T. May) — parties prenantes de l'accord sur le nucléaire iranien — n'ont pas tardé à réagir, ainsi que la Haute représentante de l'Union (F. Mogherini) négociatrice en chef et garante de l'accord, chacun dans son rôle mais dans une tonalité un peu […]

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Trump retire les États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran et rétablit les sanctions extra-territoriales

Tue, 08/05/2018 - 23:45

(B2) Dans une allocation prononcée en direct depuis la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a tenu un discours de combat contre l'Iran. Reprenant toutes les critiques contre l'Iran, il a ensuite attaqué un accord « pourri » avant d'annoncer la décision américaine de se retirer de l'accord. Ce faisant le président américain met […]

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