(B2) L’hypothèse d’une coalition entre les socio-démocrates et les conservateurs, avec les Verts en force d’appoint, pourrait tenir la corde après les élections générales qui se sont tenues ce dimanche (14 avril) en Finlande
(crédit : eduskunta.fi)Ces élections doivent être observées avec attention, non seulement car elles se tiennent dans la foulée des élections européennes, et permettent d’avoir une idée grandeur nature des évolutions de l’électorat, mais aussi parce que la Finlande aura la présidence du Conseil de l’UE au second semestre 2019. A un moment décisif pour l’Union européenne : renouvellement institutionnel, Brexit possible, etc.
Le parti social-démocrate (SDP / S&D) arrive tout juste en tête des élections avec 17,7% (40 sièges), juste devant les Vrais Finlandais de Jussi Halla-aho 17.5% (39 sièges), qui s’affirment comme la seconde force du pays, et le parti de la coalition nationale KOK (PPE), dirigé par Petteri Orpo, à 17% (38 sièges).
Le parti du centre (KESK) du Premier ministre Juha Sipilä (ALDE) subit une cruelle défaite à 13.8% (31 sièges), mais en maintenant un score honnête. Tandis que la Ligue verte (VIHR) à 11.5% (20 sièges) et la gauche (VAS) à 8.2% (16 sièges) progressent légèrement.
Le parti populaire suédois de Finlande SFP, représentant la minorité suédophone (ALDE), et les chrétiens-démocrates KD (PPE) obtiennent respectivement 4,5% (9 sièges) et 3,9% (5 sièges).
Le parti de la Réforme bleue (dissident des Vrais Finlandais) du ministre des Affaires étrangères, Timo Soini, n’atteint que 1% et s’efface de la scène parlementaire.
Le taux de participation était de 72%, en hausse de deux points par rapport aux dernières élections générales de 2015, comme le rapporte la chaîne de télévision finlandaise YLE.
(NGV)
Cet article Un changement gouvernemental à prévoir en Finlande est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les 50 nuances de gris du renseignement (Gilles De Kerchove) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) En Bosnie-Herzégovine, un Portugais rejoint EUFOR Althea. Dans la Corne de l’Afrique, on renforce les capacités informatiques et d’enquête judiciaire. En Ukraine, c’est la lutte contre le crime organisé qui préoccupe. Et la formation des FACA se poursuit en Centrafrique.
Camp Butmir. Un Portugais en Bosnie-Herzégovine
Un gendarme portugais a rejoint les rangs de l’opération de stabilisation de l’UE à EUFOR Althea. Le nombre de pays contributeurs de troupes passe ainsi à un total de 20, dont 15 États-membres de l’UE. La cérémonie de levée de drapeau a eu lieu le 27 mars, en présence du Chef de Mission, le Général- Major Martin Dorfer et du chef d’état-major du QG de l’OTAN à Sarajevo (NHQSa), le colonel hongrois Tibor Papp.
(crédits: EUFOR Althea)Garowe (Somalie). L’informatique, un allié nécessaire
Une formation en informatique et technologie a été dispensée à 20 officiers du Département d’enquête criminelle de la police du Puntland avec le soutien d’EUCAP Somalia. L’objectif est de former la police à collecter et stocker les informations sur les activités criminelles au Puntland, afin de mieux pouvoir les utiliser et les partager avec les agences chargées de faire appliquer la loi. Le cours s’est déroulé du 2 au 11 mars.
(crédits: EUCAP Somalia)Golfe d’Aden. Exercice ‘Passex’ avec les Japonais
Le destroyer japonais Samidare, et la frégate espagnole Navarra (F-85) ont effectué fin mars 2019 un exercice, désormais classique, de communication (dit Passex). Les commandants de force ont profité de l’occasion pour discuter des opérations en cours (boire un verre) et échanger des informations sur la sécurité maritime, indique l’opération. Le dernier ‘Passex’ avec la marine japonaise date du 20 décembre 2018.
(crédits: EUNAVFOR Atalanta)Seychelles. L’opération Atalanta en soutien des capacités d’enquête judiciaire
Des stagiaires seychellois des agences judiciaire et de police ont participé à un programme de développement des capacités d’enquête judiciaire du 18 au 20 mars. Co-organisé par l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la formation s’est centrée sur les procédures légales, notamment l’arrestation et la condamnation de pirates.
(crédits: EUNAVFOR Atalanta)Irak. Le nonce apostolique d’Irak à la mission
Les enjeux auxquels est confrontée la minorité chrétienne d’Irak ont été au cœur des discussions entre le chef de mission d’EUAM Irak, Markus Ritter, et le Nonce apostolique d’Irak, Alberto Ortega Martin, le 28 mars dernier. La population chrétienne d’Irak est passée de 1,5 million en 2003 à quelque 300.000 aujourd’hui.
(crédits: EUAM Iraq)La Haye et Talinn. Les procureurs ukrainiens en formation
Des procureurs ukrainiens ont effectué deux voyages d’étude à La Haye (Pays-Bas) et à Talinn (Estonie), afin de se former sur les meilleurs pratiques en matière de coopération transfrontalière dans la lutte contre le crime organisé. L’occasion de se mettre à jour sur le fonctionnement des agences européennes Europol et Eurojust notamment comme du Réseau judiciaire européen.
(crédits: EUAM Ukraine)Ukraine. Première série de formation pour le Bureau d’enquêtes national
Un groupe d’enquêteurs du Bureau d’enquêtes national ukrainien a assisté à une série de quatre formations dispensées par EUAM Ukraine entre le 10 et le 15 mars. Les meilleurs pratiques européennes en termes d’enquêtes sur les crimes graves, les mécanismes d’échange d’information à travers d’Interpol et d’Europol, ainsi que le crime électronique, étaient au cœur des discussions.
(crédits: EUAM Ukraine)Zhytomyr (Ukraine). Mafia : EUAM Ukraine passe à l’attaque
14 enquêteurs de la police et 14 procureurs de la région de Zhytomyr ont été formés par la mission de conseil de l’UE pour les forces de sécurité intérieure (EUAM Ukraine) à la lutte contre le crime organisé, au début du mois de mars. La formation s’est centrée sur les concepts d’action policière fondée sur le renseignement, les enquêtes financières, la coopération légale internationale, l’évaluation de la performance des procureurs, et les difficultés rencontrées lors d’enquêtes sur le crime organisé. Cette formation fait suite à un cours de coopération trilatérale dispensé conjointement à la police, aux garde-frontières et aux services de douanes, dans le but d’augmenter la coopération entre les trois services.
(crédits: EUAM Ukraine)Bangui (RCA). La formation du bataillon d’infanterie territoriale se poursuit
Le bataillon d’infanterie territorial 4 des FACA poursuit sa formation. Dans le courant du mois de mars, les formateurs d’EUTM RCA ont dispensé des formations sur l’installation et le maintien d’un poste de contrôle, le tir à l’arme fétiche, l’AK-47, le montage et démontage d’une mitrailleuse de type Browning, l’assemblage des pièces du mortier, ou encore le combat tactique.
(crédits: EUTM RCA)Kassaï (RCA). Début de formation « Emploi des réseaux mobiles »
Une nouvelle session de formation a démarré le 4 mars et s’étalera sur 16 semaines. Au terme de cette instruction, les 28 stagiaires des forces armées centrafricaines (FACA) recevront un certificat technique élémentaires sur l’emploi de réseaux mobiles. La formation est dispensée par des techniciens instructeurs des FACA.
(crédits: EUTM RCA)Enquête criminelle et cyber-crime. Des Palestiniens suivent l’exemple danois
Quatre procureurs de l’unité économique spécialisée et du cyber-crime du bureau du Procureur général palestinien ont effectué une visite d’étude à Copenhague, du 4 au 6 mars 2019. L’objectif de ce voyage était d’élargir les connaissances des participants sur le thème des procédures d’enquête criminelle en matière d’évidence digitale et de cyber-crime.
(crédits: EUPOL COPPS)(MHA)
Cet article Dernières nouvelles des missions de maintien de la paix de l’UE – PSDC (mars 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Vingt postes de police ont été rénovés dans les régions de Kyiv, Lviv et Kharkiv afin de rendre les services de police plus disponibles et plus accessibles aux citoyens
(crédits: EUAM Ukraine)Des équipements…
Ce programme — dit ‘SPRU’ (littéralement « Soutien à la réforme de la police en Ukraine ») a été lancé par la police ukrainienne avec le soutien de de la mission de conseil de l’Union européenne (EUAM Ukraine). Divers équipements modernes — ordinateurs, imprimantes, mais aussi voitures etc. — ont ainsi été fournis, avec le soutien conjoint de la police suédoise, du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et de l’Union européenne (EUAM Ukraine). Le montant total du projet s’élève à quelque six millions d’euros.
… et de la police de proximité
Inspirée du modèle de police scandinave, cette nouvelle approche ukrainienne s’accompagne du lancement de douze projets en matière de police de proximité, afin d’augmenter la confiance de la population dans leurs services de polices. Il peut s’agir de soutenir la sécurité dans les écoles, de mettre en place des centres de police dans les zones rurales, ou d’assurer la prévention et la protection de fraudes pour les personnes âgées.
(MHA)
A Odessa, également
L’Union européenne a également fait don au poste de police de Podilsk, dans la région d’Odessa, de matériels et d’équipement : des ordinateurs, des tablettes, et des imprimantes thermiques portables. Montant : 21.500€ Deux autres dons sont prévus d’ici la fin du mois de mai 2019.
Cet article Équipements et nouvelle manière de travailler, l’UE soutient la modernisation de la police ukrainienne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (12.04.2019). Confidentiels (EUCAP Sahel, Charles Michel). PESC (Irak, BEI). Opérations (UNMHA Allemagne, Libye OMS). Défense (Filtrage des investissements, Allemagne A350, Roumanie anti-missiles, OTAN projet drones maritimes, Bulgarie patrouilleurs). Diplomatie (Soudan déclaration, Israël colonies, Haftar Rome et Paris). Sécurité (Assange arrêté). Pouvoirs (Etat de droit Roumanie, Juges en Pologne). Elections 2019 (FPO Alliance des souverainistes) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’Union européenne et le Canada se rapprochent sur le terrain irakien. Outre les projets de coopération, un officier de police canadien devrait prochainement rejoindre EUAM Iraq.
(crédit: EUAM Iraq)Une délégation du programme canadien d’opérations de paix et de stabilisation et l’Ambassadeur canadien en Irak ont rendu visite à EUAM Iraq à la fin du mois de mars. L’occasion de discuter de plusieurs pistes de collaboration entre le Canada et l’UE. Outre les projets concernant le genre, la paix et la sécurité, qui représentent une priorité commune, les détails concernant le futur déploiement d’un officier de police canadien au sein d’EUAM ont été finalisés. Le déploiement se fera « dans les prochains mois », a assuré la mission. Les ambassadeurs de l’UE, au sein du Comité politique et de sécurité (COPS) doivent encore donner leur accord avant que le déploiement ne puisse avoir lieu.
NB : Le Canada a actuellement le Commandement de la mission de formation de l’OTAN en Irak, avec 250 soldats et quatre hélicoptères CH-146 Griffon sur le terrain.
Après le Canada, la Nouvelle Zélande ?
La Nouvelle Zélande pourrait aussi rejoindre la mission. Le sujet a été abordé lors d’une rencontre entre le chef de mission et l’ambassadeur de Nouvelle-Zélande le 26 mars. « Aucun accord n’a encore été signé, mais cela pourrait se faire prochainement » a indiqué la mission à B2.
Un déploiement au sein d’une mission de la PSDC est possible depuis la signature d’un accord de partenariat sur les relations et la coopération (Partnership Agreement on Relations and Cooperation – PARC) entre la Nouvelle-Zélande et l’Union européenne le 5 octobre 2016.
L’Irak est le terrain sur lequel est déployé le plus grand nombre de militaire Néo-Zélandais : 143 militaires y sont aujourd’hui en mission.
(MHA)
Cet article Des Canadiens bientôt au sein d’EUAM Iraq. Des Néo Zélandais aussi ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Deux Eurofighter italiens ont intercepté mardi (9 avril) un aéronef dans le ciel monténégrin, réalisant la première mission de police de l’air de l’Otan dans ce pays. Il s’agissait d’un avion de transport civil qui avait perdu le contact avec le contrôle aérien indique l’OTAN.
(RM)
Cet article Première interception aérienne au Monténégro est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Libye. Les 28 lancent un appel à la fin des opérations militaires et à l’arrêt des ingérences étrangères est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Les dirigeants européens ont passé une grosse soirée et une bonne partie de la nuit de mercredi à jeudi à s’occuper de leur nombril. Cette fois, c’est le britannique Brexit qui est au cœur du psychodrame. Durant tout ce temps, les ’27’ n’ont pas trouvé quelques minutes pour discuter de deux ou trois sujets internationaux vitaux
Dans le désert malin (crédit : DICOD / EMA)Des bouleversements notables
On ne peut qu’être étonné, perplexe, voire furieux devant une telle absence. Une telle inconsistance, face aux bouleversements en cours, est coupable. On peut cerner trois sujets qui auraient mérité un sommet exceptionnel (1).
1° La ‘ceinture sud’ de l’Europe est en effervescence
Le Soudan, où Omar El-Béchir paraissait indéboulonnable parmi les indéboulonnables, vacille. L’Algérie, en léthargie depuis plusieurs années, se réveille. Le départ du président mutique Description Abdelaziz Bouteflika est acté. Mais sa succession est encore en pointillé… La Libye s’enfonce dans une guerre civile. Le général Haftar soutenu par certains alliés arabes (Égypte, Émirats arabes unis) — et avec le consentement implicite de l’Arabie Saoudite comme de la Russie — est parti à l’assaut du pouvoir de Tripoli, bien décidé à le secouer, à défaut de pouvoir le conquérir. Sur tous ces dossiers, la réaction européenne reste peu adaptée aux enjeux.
2° Le processus de paix au Proche-orient est en coma dépassé
L’annonce du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’annexer la Cisjordanie enfonce un clou de plus dans le cercueil du processus de paix au Proche-Orient. La solution à deux États — soutenue à bout de bras par les Européens — n’est pas éloignée, elle paraît enterrée. Aucune alternative à ce processus n’a été proposée par les Européens, alors que Bibi est bien placé pour un nouveau mandat.
3° La Russie en embuscade
A tous les carrefours de la politique européenne, on retrouve… la Russie en embuscade. Peu importe qu’il s’agisse de l’Afrique, du Moyen-Orient, voire même du Venezuela. Il faudrait à un moment percer la politique du ni ni : ni main tendue ni adversité farouche. Il s’agit d’engager un dialogue stratégique avec Moscou, sans renoncer pour autant au langage de la condamnation de certains actes, pour éviter des entraves régulières.
Des orientations nécessaires des Chefs
Tous ces points auraient dû donner lieu à une discussion, vive au besoin, entre Chefs d’État et de gouvernement, à partir de papiers d’options. C’est à leur niveau, seulement, qu’une impulsion politique importante peut et doit être donnée. Les diplomates – ou les autres acteurs de la gestion de crises – peuvent proposer des idées ou mettre en musique des projets. Mais il leur faut des orientations politiques, des lignes directrices.
Des erreurs à répétition
Les 28 répètent ainsi l’erreur fatale des années 2010, voire des années 1990 (cf. encadré) !
La position de l’autruche sur la Libye
Obnubilés par la crise financière grecque (qui était grave), ils n’ont pas voulu affronter clairement leurs divergences sur l’intervention en Libye en 2011, et l’après-Kadhafi. Ils n’ont pas pris à bras le corps la reconstruction d’un modèle libyen, malgré quelques déclarations de bonnes intentions, l’abandonnant aux bons soins d’autres acteurs (ONU, etc.).
L’oubli de la Syrie
En 2012, bis repetitita. Divisés sur la guerre en Syrie (pour ou contre Bachar), ils ont ‘oublié’ ce point de leur agenda, se contentant de temps à autre d’une déclaration, ou d’une mise sous sanctions de responsables syriens. Un cautère sur une jambe de bois. Ils se sont, de fait, retirés de cette zone, laissant le soin à la Turquie, l’Iran et la Russie de faire la guerre… et la paix. Ils ont refusé de voir ensuite la crise des réfugiés, et de la migration que cela pouvait entraîner (1).
… débouchant sur une crise politique
Cette crise migratoire de 2015 était extrêmement prévisible. Et tout ce qui a été fait ensuite en catastrophe aurait pu être préparé, planifié auparavant. Elle a entraîné un bouleversement politique en Europe, une cassure, qui est autant voire davantage dommageable pour l’Union européenne que le départ du Royaume-Uni ou la crise financière grecque finalement.
Un effritement stratégique tacite
Ce qui vient de se passer au sommet européen du 10 avril — la cécité collective des 28 Chefs d’État et de gouvernement sur leur voisinage proche — est irresponsable. Cela participe de l’effacement lent, mais certain, du poids européen dans le monde. Il est inutile de se glorifier de ‘l’autonomie stratégique’ ou des ‘valeurs européennes’ si c’est pour arriver à ce résultat absurde.
Une seule cause : interne
Il est inutile d’accuser Donald Trump, Vladimir Poutine ou tous les autres de cet effacement. La cause est uniquement interne. Si les Européens perdurent dans cette absurdité, la stratégie de Theresa May et des Britanniques aura, finalement, gagné : ne laisser à l’Europe qu’un rôle de régisseur en chef des questions économiques intérieures et lui retirer toute capacité d’agir au niveau mondial.
Une nécessité : changer de processeur
Le temps où on pouvait évoquer un problème après l’autre est terminé. On ne peut pas rester concentré durant des mois (voire des années) sur une problématique interne, en traitant rapidement les problèmes externes. Car ils sont la préfiguration de la crise (interne) suivante. Les Chefs d’État et de gouvernement doivent changer leur processeur, passer du monotâche au multitâche, être capables d’évoquer toute une série de problèmes successifs, poser les bases d’une stratégie réaliste. Face aux divergences européennes, bien réelles, il faut sortir par le haut, proposer des approches nouvelles, plutôt que se réfugier derrière des déclarations qui ne pèsent plus dans le monde d’aujourd’hui.
(Nicolas Gros-Verheyde)
La leçon de la Yougoslavie n’a pas servi
Dans les années 1990, on avait assisté à un même phénomène. Les Douze (alors), tout attentionnés à la création de leur bébé — la monnaie unique —, avaient un peu délaissé la volonté d’agir sur leur voisinage proche, la Yougoslavie qui s’embrasait. Contrairement à ce qui est souvent dit, la Communauté européenne avait réagi, au départ, plutôt bien à la crise, avec les faibles moyens dont elle avait. L’ampleur de la réflexion comme l’action entreprise était, en fait, largement supérieure à ce qui s’est produit ces dernières années sur la Libye et la Syrie. Mais elle avait ensuite ‘baissé’ les bras devant l’amplitude de la crise et car elle avait des problématiques internes qui lui semblaient plus fortes. A la fin de cette guerre sanglante des Balkans qui a endeuillé une partie de l’Europe, des leçons avaient été tirées. On n’avait dit : ‘plus jamais’. Des outils, des moyens d’action extérieurs ont été mis en place. Ils sont disponibles aujourd’hui… Mais on ne les utilise pas ou trop peu.
(1) D’autres sujets sont aussi inquiétants. La situation au Mali et au Burkina-Faso (pays d’émigration) devient de plus en plus préoccupante. On n’est pas à l’abri de bouleversements supplémentaires, de coups d’état ou autres qui nous fassent revenir quelques années en arrière.
Cet article Le Brexit rend aveugle est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Les Européens divisés pour désigner Haftar comme responsable de la crise est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’ordre d’évacuation a été donné aux experts européens d’EUBAM Libya encore présents à Tripoli, plus précisément dans leur camp sécurisé de Palm City, ville balnéaire, au bord de mer de la capitale libyenne.
Relocalisés à Tunis
Ils ont quitté leur base hier soir, nous a confirmé une source européenne, pour être « relocalisés » sur Tunis, là où est implantée la mission de renforcement des capacités aux frontières libyennes de l’UE. Pour cela, ils ont utilisé la voie maritime, couramment employée pour les allées et venues entre Tripoli et Tunis. Les diplomates européens de la délégation de l’UE pour la Libye sont présents.
Trois ambassades ouvertes
Plusieurs pays européens ont décidé de rapatrier leurs diplomates. A Tripoli, selon nos informations, trois représentations restent en place : l’Italienne, la Française et la Hongroise (qui est restée tout au long de la guerre de 2011).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Les équipes d’EUBAM Libya ont quitté la Libye est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Le Brexit reporté au 31 octobre au plus tard… est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Soudan : la peur d’une nouvelle Libye préoccupe les partenaires d’Omar el-Béchir (Anne-Laure Mahé) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La mission de renforcement des capacités au Mali (EUCAP Sahel Mali) a fait don de divers matériels et équipements à la police malienne.
(crédit: EUCAP Sahel Mali)La brigade fluviale de Bamako est, depuis peu, dotée d’une nouvelle vedette. Ce don a été fait par EUCAP Sahel Mali le 27 février au cours d’une cérémonie au club nautique de Bamako.
Dix militaires de la gendarmerie fluviale de Bamako et de Mopti ont reçu une formation théorique et pratique afin d’être en mesure de maintenir le nouveau bateau. Le navire a été livré avec une remorque ce qui permettra de déplacer et d’utiliser l’embarcation par voie routière sur l’ensemble du territoire.
La mission européenne a également donné à la police scientifique et technique malienne quelques matériels destinés à la collecte des preuves lors des enquêtes : des combinaisons ou des gants par exemple, nécessaires pour éviter toute pollution d’une scène d’infraction.
(crédit : EUCAP Sahel Mali)(MHA)
Cet article Un nouveau navire pour la brigade fluviale malienne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Entre Chine et Europe, une alliance qui n’est pas que de circonstance… malgré les différends est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La fermeture des points de passages contrôlés était au cœur des discussions du mécanisme de réponse et de prévention des incidents (IPRM – Incident Prevention and Response Mechanism), réuni le 22 mars 2019 à Ergneti, près de l’Ossétie du Sud
(crédit : EUMM Georgia)Pour le chef de mission d’observation de l’UE (EUMM Georgia), Erik Høeg, les différents acteurs devraient davantage utiliser la ligne d’urgence pour « prévenir les incidents et échanger les informations de manière optimale ». Il souhaite ainsi « autant que possible, limiter les effets néfastes de la fermeture des points de passage contrôlés » sur la « limite administrative » (= frontière). Il faut veiller à « l’impact sur la liberté de mouvement » insiste-t-il. Cela concerne tant la libre circulation des denrées alimentaires que l’accès aux écoles ou aux centres de soins. Prochaine réunion est prévue : le 16 mai 2019.
(MHA)
Lire aussi : Patrouille avec EUMM à la « frontière » entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud
Cet article Le message de Erik Høeg aux Géorgiens et Ossètes : utilisez davantage la ligne rouge est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Carnet (10.04.2019). Confidentiels (COPS, Martin Selmayr). PESC (Gardiens de la révolution et sanctions). Défense (Commandement de Brunssum, Intelligence artificielle, Char Lourd, Royaume-Uni anti-drones, Estonie cyber, Croatie salon). Diplomatie (Libye conférence, Syrie réfugiés). Aides (cyclone Idai). Sécurité (Contenus internet, Ecris, Désinformation, Frontière autrichienne). Pouvoirs (Italianer). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Le fichier des casiers judiciaires (ECRIS) étendu aux citoyens de pays tiers est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Theresa May demande quelques semaines. Donnons lui un an dit Donald Tusk. Sa lettre d’invitation au sommet européen est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article La Pologne choisit ‘italien’ pour les hélicoptères de la marine. Un contrat bientôt signé avec Leonardo est apparu en premier sur Bruxelles2.