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Cet article (B2 Pro) Le Gama’a al-Islamiyya (groupe islamique) égyptien réussit à faire condamner l’UE. Son inscription sur liste noire jugée illégale est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Un patrouilleur finlandais déployé dans le cadre de l’opération européenne Posidon au large de la Grèce a repéré un navire suspect au large de l’Ile de Kos : un yacht de luxe avec 22 migrants à bord. Les passeurs ont fui à bord de jets skis. Les autorités grecques sont saisies. Les migrants ont été transbordés à terre, indique l’agence Frontex.
(crédit : corps garde-côtes finlandais)Cet article Des migrants récupérés à bord d’un yacht de luxe au large de Kos est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Réfugiés : le principe du non-refoulement en cas de persécution est sacré est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) N°71. Réfléchir à l’Europe de la défense de demain est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’Union européenne met en place un cadre de sanctions contre les cyberattaques venues de l’étranger est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La pression américaine très visible sur les Européens ces derniers jours a échoué sur deux sujets clés : l’accord sur le nucléaire iranien et la défense européenne. Les Européens ont refusé de plier. Mike Pompeo est reparti les mains vides. La diplomatie US mise en échec par les Européens. Fait assez rare pour être remarqué
Jusqu’à quand les Européens arriveront à rester ainsi unis ? C’est une question qu’on peut se poser. Chacun sait bien que la machine de guerre américaine est implacable, multipliant les alliances à revers, cherchant à diviser le continent européen, montant les États membres les uns contre les autres. De façon étonnante, malgré le Brexit, les divergences et les divisions politiques intenses entre les pays membres, les Européens jouent plus ou moins groupés. C’est un phénomène nouveau qu’il convient de suivre avec attention. La bataille n’est pas terminée.
Premier dossier : l’Iran
Soyons clairs. C’est une petite humiliation diplomatique que s’est vu infliger le ministre américain des Affaires étrangères Mike Pompeo. Venu de façon impromptue à Bruxelles pour rencontrer ses homologues européens, il espérait en ressortir avec une photo des E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) le saluant de concert. Histoire de pouvoir justifier d’une communauté de vues entre Européens et Américains sur le dossier sensible du nucléaire iranien. Il en a été pour ses frais.
Mike Pompeo a dû rencontrer séparément chacun des ministres. Sans photo à l’appui. Il en a été réduit, après un détour par l’OTAN, à revenir saluer la Haute représentante de l’UE pour obtenir — cette fois photo à l’appui — une poignée de main de la chef de la diplomatie européenne. Une politesse plutôt qu’une reddition.
NB : Même si les deux bords de l’Atlantique partagent une certaine communauté de vues sur le danger iranien au plan régional ou balistique (Paris étant plus proche de Washington sur ce point que Berlin), ils divergent totalement sur la manière d’arriver à leurs fins. Les États-Unis ont rompu l’accord international pour faire pression. Les Européens considèrent que les Iraniens respectent le ‘deal’ et qu’il faut plutôt continuer le dialogue avec eux pour les amener à négocier d’autres points.
Deuxième dossier : la défense européenne
Dans la suite directe des pressions en tout genre exercées par les Américains tant sur les députés européens que sur les commissaires ou les États membres (lire : Les États-Unis déclenchent une opération de lobbying pour miner le Fonds européen de défense), deux sous-secrétaires (Défense et Affaires étrangères) se sont fendus d’une bafouille comminatoire à la Haute représentante de l’UE Federica Mogherini, avec copie au président du Parlement européen Antonio Tajani et au vice-président de la Commission Jyrki Katainen.
Une lettre en forme d’ultimatum et de menaces en tous genres. Objet de leur courroux : principalement, le Fonds européen de défense (FEDef) accusé de favoriser la base industrielle européenne. Les Américains veulent que leurs entreprises soient traitées d’égal à égal et recevoir, eux aussi, des financements européens. La coopération structurée européenne (PESCO) est également dans le viseur, les Américains estimant que l’ouverture aux pays tiers (entendez les États-Unis ou le Royaume-Uni) est trop ‘exceptionnelle’ et soumise à plusieurs conditions. Les Américains veulent entrer dans la place comme acteur privilégié sans l’épée de Damoclès du droit de veto (lire : Les États-Unis tancent les Européens sur leurs initiatives de défense. La lettre américaine décryptée (V2)).
Un délai jusqu’au 10 juin est ainsi laissé aux Européens pour répondre avec injonction de modifier la législation européenne, sous peine d’entacher gravement le pacte OTAN-UE… On tremble déjà. Plus concrètement, la pression s’exerce sur les entreprises : toute entreprise qui recevrait un financement européen s’exposerait à se voir fermer les marchés américains si elle respectait intégralement les dispositions (notamment sur la propriété intellectuelle). En clair, une menace très concrète de mesures de rétorsion.
Là encore, les Européens ne se sont pas laissés démonter et s’apprêtent à renvoyer une réponse très polie aux Américains… mais très ferme.
Commentaire : Un double jeu américain très agaçant
Les États-Unis mènent sur la question de la défense européenne un double jeu. Washington, Donald Trump en tête, tempête sur tous les tons, se plaignant de supporter tout le fardeau de la défense du continent, raillant le manque d’investissement matériel et financier des Européens. Et quand les Européens se prennent en main, décident de mettre en place des instruments pour y remédier, les Américains jouent à la vierge indignée, à l’atteinte au libre marché et aux accords euro-atlantiques.
Les Américains sont plutôt mal venus pour donner des leçons aux Européens sur ce point. Le marché européen de la défense est on ne peut plus ouvert, tandis que les Américains ont bordé leur marché de différentes protections en tous sens : marchés réservés aux firmes US, clause ITAR de réserve technologique à l’export, etc. (lire : Le protectionnisme en matière de défense ? Les Etats-Unis le pratiquent avec talent… et efficacité). De plus, ces initiatives ne menacent en rien la coopération UE-OTAN, et ne la dupliquent pas. Au contraire, elles vont permettre de nourrir cette coopération avec des capacités nouvelles et des financements complémentaires…
Washington réclame en fait d’avoir un plein pouvoir de décision, à égalité, avec les membres de l’Union européenne, sans payer un kopeck. Or, il y a un petit problème : les États-Unis, membre fondateur et primordial de l’OTAN, ne sont pas membres de l’Union européenne, et ne le seront jamais. Le départ britannique aidant, ils se rendent compte que leur compagnon, et fidèle allié de toujours, cherche à s’émanciper et voler de ses propres ailes. Ce qu’ils n’acceptent pas. Les Américains ont un problème : « ils ne parviennent pas à concevoir qu’on puisse avoir un pilier européen par nous mêmes » a confié, fort justement, un diplomate à B2.
De fait, on peut se demander si derrière cet intérêt empressé sur les initiatives européennes de défense, « il n’y a pas d’autres intérêts en jeu, d’ordre plus industriel et commercial » que politiques. Les Américains ont ainsi surtout peur de voir s’échapper un marché captif… comme lors de la création d’Airbus qui a permis l’émergence d’un géant mondial, à même de tailler des croupières à Boeing.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Un pas de deux symbolique
On peut regarder sur les images prises par le service audiovisuel du Conseil, cet admirable pas de deux de la chef de la diplomatie européenne, indiquant le chemin à Mike Pompeo, puis rebroussant le chemin, dans un demi-tour droite digne des plus beaux pas de danse, pour lui indiquer le sens contraire… Mike Pompeo étant obligé de suivre la direction donnée par les Européens (à partir de la 20e seconde). Certains ont dû rire sous cape… de ce pas de deux symbolique.
http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2019/05/pompeomogherini-affetr-iran-poigneemain@ue190213.mp4Cet article Mike Pompeo se prend une veste à Bruxelles. Les Européens résistent au lobbying US. Jusqu’à quand ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Focus sur le conseil des Affaires étrangères (13 mai 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (15.05.2019). Confidentiels (sanctions Cyber, COPS). PESC (Facilité pour la paix, sanctions RCA). Défense (Belgique navires. Pologne char de combat. Visegrad + 2. Pologne-USA négociation. Lettonie-USA accord). Diplomatie (UE-Afghanistan coopération. Traité armes Liban et Palaos). Voisinage (Partenariat oriental). Aides (RD Congo. Education). Sécurité (Interopérabilité feu vert, Hongrie réfugiés). Pouvoirs (Commission 2019 Belgique et Finlande. Roumanie avertissement). Elections 2019 (Sondages Finlande, Royaume-Uni, Hongrie) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Face aux Américains, Federica Mogherini tient la barre, ferme est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Mobilité. Quatorze pays s’engagent à simplifier les formalités aux frontières pour les matériels militaires est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) L’Espagne a retiré provisoirement sa frégate engagée aux côtés du porte-avions américain Abraham Lincoln dans le Golfe
L’Espagne n’entrera pas dans le Golfe persique
Les États-Unis avaient annoncé le 5 mai le déploiement du porte-avions USS Abraham Lincoln et de son groupe aérien et maritime en réponse à une « menace crédible » de la part de Téhéran (lire : John Bolton s’en va-t-en guerre. L’USS Abraham Lincoln envoyé en guise d’avertissement). Si le groupe maritime américain a bien traversé le canal de Suez avec la frégate Mendez Nuñez, il se dirige actuellement vers le détroit d’Ormuz pour entrer dans le Golfe séparant l’Iran de la péninsule arabique, sans le navire espagnol.
La décision américaine sort du cadre établi
Entrer dans le Golfe « avec des bombardiers B-52, avec les tensions qui existent », c’est une décision qui « dépasse les termes de l’accord conclu avec l’Espagne » a indiqué la ministre espagnole de la défense dans un point de presse tenu en marge de la réunion des ministres de la Défense de l’UE ce mardi (14 mai) à Bruxelles.
L’Espagne insiste sur le caractère technique
Margarita Robles rejette toute dramatisation et similitude avec le retrait des troupes espagnoles d’Irak en 2007. « La décision n’est pas politique. Elle n’a rien à voir avec les désaccords américains avec l’Iran. » « L’Espagne est un partenaire fiable et sérieux » martèle la ministre, qui insiste plutôt sur le caractère technique de cette décision. « Nous avons examiné l’accord de près » et « ce que nous faisons, c’est respecter scrupuleusement l’accord que nous avons signé il y a deux ans » avec Washington.
Une mesure temporaire
Le retrait « temporaire » s’appliquera tant que le porte-avions américain se trouvera dans cette zone. « Lorsqu’il reviendra à ce qui était prévu, nous poursuivrons le déploiement comme prévu », explique M. Robles. Entre temps, la frégate a mis le cap vers l’Océan indien et va jeter l’ancre dans le port de Bombay.
(Leonor Hubaut)
Cet article L’Abraham Lincoln naviguera sans le soutien espagnol. Décision de Madrid est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les Américains tancent les Européens sur leurs initiatives de défense. La lettre de Ellen Lord décryptée est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le contre-amiral Xavier Larreur a repris du service comme commandant adjoint de l’opération européenne de lutte contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta) au quartier général de Rota (Espagne)
Récemment passé en 2e section (fin du service d’active) (1), Xavier Larreur va retrouver ses galons d’actif pour quelques mois, le temps d’assurer la fin de mandat de son collègue Marc Aussedat, parti vers d’autres horizons opérationnels, et avant la nomination d’un contre-amiral italien à ce poste. Un choix judicieux car Xavier Larreur connait bien cette opération Atalanta, qu’il a quasiment vue naitre. Il a été, en effet, le représentant national français et chef Plans (J5) puis chef Opérations (J3) au QG britannique de Northwood de juillet 2009 à juillet 2010.
Spécialiste de la lute antiaérienne
Spécialiste de la lutte antiaérienne, entré en 1980 dans la marine, il accomplit le parcours classique d’un officier de marine servant sur des patrouilleurs, frégates et porte-avions. Il participe notamment aux opérations maritimes au large de l’ex-Yougoslavie, lors de la guerre du Koweit ou de crises libyennes en Méditerranée (déjà !). En 1995, il prend le commandement du bâtiment de transport léger (Batral) Francis Garnier, et participe aux opération d’aide humanitaire vers la Martinique, St Martin et St Barthélémy après le passage de plusieurs tempêtes tropicales (Iris, Luis, Marylinn). Après un passage à l’état-major de la marine comme officier de programmes ‘lutte au-dessus de la surface’ et le collège interarmées de défense (école de guerre), il prend en 2001 le commandement de l’aviso ‘Commandant Blaison‘.
Océan indien, Atlantique et USA
Sous-chef d’état-major interarmées de l’Alindien, amiral commandant des forces maritimes en Océan indien, de 2002 à 2003, il devient chef de la branche ‘conduite des opérations maritimes’ auprès du commandement en chef pour l’Atlantique de 2003 à 2006. C’est assez naturellement qu’il passe de l’autre côté de l’Atlantique comme officier de liaison interministériel à l’agence américaine chargée de la lutte contre les trafics illicites (US Joint Interagency Task Force South JIATF-S) à Key West en Floride de 2006 à 2009.
Opérations et Antilles
Après son passage à Northwood, il devient chef du bureau ‘conduite des opérations’ en Afrique à l’état-major des armées (CPCO) de juin 2010 à juillet 2011, avec deux opérations majeures à gérer, la crise électorale en Côte d’Ivoire et une prise d’otages au Niger en janvier 2011. Il sera ensuite l’adjoint ‘Marine’ et ‘Opérations’ du représentant militaire français au Commandement suprême allié à Mons (SHAPE OTAN) de juillet 2011 à juillet 2014, avant de devenir chef du centre des opérations des forces armées aux Antilles (2014-2017) et de terminer sa carrière opérationnelle comme chargé de mission auprès de l’amiral commandant la force d’action navale (ALFAN) à Toulon, Jean-Philippe Rolland.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Le contre-amiral Larreur nommé numéro 2 de l’opération EUNAVFOR Atalanta est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Nucléaire iranien. Les Européens veulent rester unis. Priorité à la mise en place opérationnelle d’Instex est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les 28 condamnent l’offensive d’Haftar et appellent à un cessez-le-feu est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les 28 demandent aux cinq pays du G5 Sahel d’en faire davantage est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (13.05.2019). Spécial FAC (Libye Mogherini-Sarraj. Iran, réunion E3 et E3-USA. Conclusions FAC. Libye embargo sur les armes. Balkans). Opérations (Eunavfor Med/Sophia suivi. EUCAP Sahel report. EUTM Mali Sévaré, PESCO pays tiers). Défense (Stratégie Espace, EDA Formation à la récupération, Ecole des Forces Spéciales). Diplomatie (Sud Soudan paix. Belize référendum). Voisinage (Balkans glissement d’agenda, dialogue statistique). Aides (Syrie Idlib). Elections 2019 (sondages Autriche et Danemark. Elections Lituanie). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Un guide pour les marchés publics de défense passés en commun est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Une recommandation pour rendre plus cohérente et plus efficace la défense européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.