Cet article (B2 Pro) Golfe d’Ormuz. Les États-Unis demandent l’aide de l’OTAN est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (28.06.2019). PESC (Nucléaire iranien, Soutien OIAC Libye. Sanctions Russie prolongées). Défense (Simulateurs MRTT. Défense Sol-air). Diplomatie (G20 lettre et bilatérales. Tusk-Poutine libéralisme. Turquie procès. Australie. Sri Lanka exécutions). Voisinage (UE-Maroc dialogue politique. UE-Monténégro et UE-Serbie négociations d’adhésion). Aides (Réfugiés syriens Irak-Liban-Jordanie. Réfugiés et déplacés Corne de l’Afrique. UNRWA). Sécurité (Cybersécurité entrée en vigueur. Désinformation rapport. Terrorisme Europol). Pouvoirs (Conseil de l’Europe M. Pecjcinovic Buric. Gouvernement danois). Commission 2019 (Consultations Tusk. Finlande. Danemark. Irlande). Parlement européen (Retrait Borrell. Programme commun. S&D groupe. GUE présidence). A lire est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La coopération entre les alliés sur les munitions de précision Terre, Air, Mer se complète est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le ministère français des Armées a tenu à rendre un hommage plus qu’appuyé aux forces aériennes alliées (européennes et nord-américaines) qui apportent un appui précieux à l’opération Barkhane, comme ils l’apportaient dans l’opération Serval
Un C17 américain embarque des soldats français vers le Mali (crédit US Air Force – Senior Airman James Richardson – janvier 2013 – Archives B2)Un appui essentiel
« Dès 2013, les forces françaises ont pu compter sur leurs partenaires européens et internationaux. » Et aujourd’hui, encore les alliés « apportent un appui essentiel à la force Barkhane dans le domaine logistique » indique une information de l’état-major des armées publiée sur son site. Et d’ajouter : « Au Sahel, la France n’agit pas seule ».
La moitié du transport infra-théâtre
Depuis le début de l’année 2019, 50% du transport intra-théâtre des personnels et du fret est réalisé par les pays alliés et européens : l’Espagne y contribue à hauteur de 15% (missions Mamba et Marfil menées respectivement depuis le Gabon et le Sénégal) (1). Le Royaume-Uni avec ses hélicoptères britanniques Chinook participe également pour près de 15%. Les États-Unis (près de 10%) et l’Allemagne (plus de 6%) contribuent pour le reste, ainsi que le Canada et la Belgique.
Un tiers du transport stratégique
En matière de transport stratégique, aussi cet appui est vital. Depuis début 2019, les États-Unis et le Canada ont transporté respectivement 315 tonnes et 43 tonnes de fret, dans le cadre des acheminements stratégiques entre la France au Sahel. Un chiffre à comparer aux quelque 676 tonnes de matériel transportées sur cette même période par l’armée de l’Air française.
Commentaire : Si le soutien allié à l’opération Serval comme à Barkhane, n’est pas une nouveauté, une démonstration aussi appuyée est plus inédit dans la communication des armées françaises, plus prompte à auto-célébrer son autonomie ‘stratégique’. C’est en effet une réalité, sans l’appui allié stratégique et tactique, de C-130 espagnols, d’A400M allemand ou de C-17 britanniques ou américains, difficile de mener une opération gourmande en hommes, matériels, munitions et approvisionnement. Nous l’écrivions dès le début de Serval (lire : Serval manque des avions ravitailleurs. Bilan des moyens alliés engagés). L’état-major des armées semble avoir besoin de brosser ses soutiens dans le sens du poil.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) Sur cinq ans, selon un bilan dressé en 2018, les Espagnols de la mission Marfil basés au Sénégal ont transporté 3700 tonnes de fret et plus de 22.000 passagers, selon l’état-major des forces espagnoles.
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Cet article (B2 Pro) Les Strategic Context Cases approuvés à l’agence européenne de défense est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La composition des commissions du Parlement européen se précise. Premiers noms en Affaires étrangères est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les Américains adorent l’idée d’une Europe forte du moment qu’elle coopère avec l’OTAN (C. Cooper) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La capitaine du bateau Sea-Watch 3, affrété par l’ONG Sea-Watch international, a décidé de rentrer les eaux territoriales italiennes pour essayer de débarquer ses migrants à terre. Les garde-côtes veillent au grain. L’Europe reste coite
Un risque pris
« J’ai décidé d’entrer dans le port de Lampedusa. Je sais ce que je risque, mais les 42 survivants que j’ai à mon bord sont épuisés. Je les conduis en sécurité » indiquait par tweet la capitaine du Sea-Watch 3, Carola Rackete, mercredi 26 juin en fin d’après midi, las d’attendre une quelconque décision italienne ou européenne. Les garde-côtes et les douanes italiennes sont montés à bord, dans la nuit de jeudi (27 juin) stoppant le bateau à quelque 3 milles de l’ile de Lampedusa. « Nous pouvons attendre une nuit. Nous ne pourrons pas attendre une autre » indique l’ONG ce matin dans un tweet
Update from our captain #CarolaRackete on the bridge of #SeaWatch3.#IoStoConCarola #fateliscendere pic.twitter.com/Y7F0dAKeR2
— Sea-Watch International (@seawatch_intl) June 26, 2019
Les soutiens du HCR et de l’OIM
La capitaine du Sea Watch 3 invoque l’état de nécessité pour se diriger vers le port le plus proche. Elle met en avant les recommandations de l’organisation maritime internationale (OMI), ainsi que les appels récents du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) demandant aux Européens de faire un effort et de l’organisation internationale pour les migrations (OIM). L’OIM rappelle en effet avec insistance que les migrants renvoyés en Libye « sont envoyés dans des centres de détention où les conditions sont considérées comme inacceptables et inhumaines. Il reste impossible de garantir la protection des droits des migrants une fois transférés dans ces centres ».
Refus de débarquer à Tripoli
A l’origine, ce sont 53 personnes qui ont été sauvées le 12 juin. Elles dérivaient sur un canot pneumatique dans les eaux internationales. Onze personnes ont été évacuées assez rapidement pour raisons médicales les 15 et 16 juin. Les garde-côtes libyens ont alors désigné Tripoli (en Libye) comme port de débarquement. L’ONG a refusé, considérant qu’il ne s’agit pas d’un port sûr. Cette évaluation est confirmée par la Commission européenne.
La Libye pays non sûr
« Tous les navires battant pavillon de l’UE sont soumis au droit international en matière de recherche et de sauvetage et au principe qui veut que les personnes secourues soient conduites dans un lieu sûr. Nous ne croyons pas que ces conditions sont remplies en Libye » indiquait Natasha Bertaud, porte-parole coordinatrice sur les questions d’immigration de la Commission lors du point presse quotidien lundi (17 juin). L’exécutif européen n’a en revanche pas pu donner d’indication sur l’emplacement possible d’un lieu de débarquement sûr.
L’inertie européenne
Les Européens semblent incapables de faire face aux traversées de bateau en Méditerranée. Depuis près d’un an que Rome a signifié son refus d’accueillir de façon automatique les navires recueillant des migrants ou demandeurs d’asile, ils n’ont pas réussi à se mettre en place sur une quelconque ligne à suivre ou pour mettre un mécanisme temporaire d’accueil et de répartition solidaire entre les différents États membres (lire : Débarquement des migrants : à défaut d’arrangements temporaires, des lignes directrices. La coordination entre les 28 patine)
(Emmanuelle Stroesser)
La Cour européenne des droits de l’Homme rejette le recours
La Cour européenne des droits de l’Homme a refusé mardi (25 juin) de statuer en urgence et d’imposer à l’Italie des mesures provisoires de débarquement, estimant que les personnes nécessitant des soins médicaux ont déjà pu être débarquées. L’affaire doit encore être jugée sur le fond, sur le plan de la violation des droits fondamentaux. Le recours a été déposé par 36 des 42 personnes réfugiées sur le bateau depuis le 12 juin.
Cet article Sea Watch force les eaux territoriales italiennes. Etat de nécessité oblige. L’Europe silencieuse est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Intelligence artificielle : l’Europe peut-elle rattraper son retard ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Débarquement des migrants : à défaut d’arrangements temporaires, des lignes directrices. La coordination entre les 28 patine est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Après l’INF (le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire), le vide. L’OTAN s’y prépare… avec des mesures plutôt douces est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article (B2 Pro) Un cadre éthique pour l’intelligence artificielle. 33 recommandations d’un groupe d’experts est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Pour Olivier Martin, secrétaire général de MBDA, le Fonds européens de la défense est une sacrée initiative. Il faut cependant veiller à lui donner un supplément d’âme stratégique et doter l’exécutif européen d’une direction générale dédiée aux questions de défense
De gauche à droite : Olivier Martin (MBDA), Alain Alexis (DG GROW), Nathalie Errard (Airbus), Jean Louis Gregorin (JEDI), Laurent Brisset (Sorbonne) et Fanny Coulomb (CESICE) (Crédit : Sorbonne/IREDIES)Le responsable du missilier franco-britannique s’est exprimé lors des 2e entretiens de la défense européenne le 16 mai dernier à l’université Paris I Sorbonne.
Le Fonds européen de la défense, une bonne idée à maturer
Les principes du Fonds européen de la défense (ou FEDef) vont dans le « bon sens » pour le secrétaire général de MBDA. À savoir celui de « l’autonomie stratégique » et de la « souveraineté ». Les règles d’éligibilité établies sont « totalement satisfaisantes ». Alors que des actions préparatoires sont lancées depuis peu, « nous devrions voir bientôt si ce qui a été espéré va effectivement se mettre en pratique ». Il reste cependant du chemin à faire.
La nécessité d’une volonté stratégique
Le Fonds n’est qu’un outil. Il « a besoin d’une volonté stratégique et politique ». Ce qui va peut-être se révéler difficile après le Brexit alors que « peu de pays » en Europe adhèrent à l’idée d’autonomie stratégique et qu’un des rares qui comprenne bien cette idée, avec la France, « c’est justement le Royaume-Uni ». Et pour concrétiser les efforts, « il faut disposer de champions industriels européens de défense ». Le marché européen reste faible en effet. Il ne représente que « 15 ou 20% du marché mondial ».
Une DG défense à la Commission européenne obligatoire
Enfin, il faut améliorer l’efficacité de la Commission européenne dans la gestion des instruments de défense. Pour Olivier Martin, c’est clair, il faut que la création d’« une DG [direction générale] purement défense » soit sur l’agenda de la Commission future (mise en place cet été ou à l’automne). L’intérêt est d’avoir un organe qui prenne en compte « la spécificité du marché de la défense par rapport au marché civil ». Car « acheter du matériel de défense, ce n’est pas la même chose qu’acheter des voitures ». Si une direction générale totalement autonome n’est pas envisageable, « nous pouvons imaginer une sous-DG défense ».
Profiter des acquis et expériences
Par ailleurs, il serait « souhaitable » que cette potentielle direction générale profite « des acquis et expériences » des organismes européens qui travaillent déjà sur la coopération en matière de défense, notamment de l’agence européenne de défense (EDA) et de Occar (l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement). « Gérer un programme d’armements, c’est un métier ».
(Coline Traverson, st.)
Lire également : Entretiens européens de la défense 2019 (1) : une ‘grand strategy’ pour l’Europe (J. Howorth)
Cet article Entretiens. Une DG défense à la Commission serait diablement efficace (O. Martin) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (26.06.2019). Confidentiels (Options EUFOR Mali. IEI retardée. Russie sanctions). Défense (Armée européenne. Armes Arabie Saoudite Verhofstadt. Roumanie Corvettes. Estonie missile anti-char. Ukraine certification). Diplomatie (Tunisie loi électorale. Pakistan sécurité. Turquie procès. Russie APCE. Egypte migrations. Ethiopie assassinats. Mauritanie présidentielle. Canada Traité armes. Torture victimes). Voisinage (Monténégro pré-adhésion). Aides (aide budgétaire Jordanie et Tunisie. Centrafrique aide humanitaire). Sécurité (Chiffres Asile 2018). Pouvoirs (Primauté du droit. Crise à Ciudadanos). Commission et Parlement 2019 (M. Weber. Royaume-Uni. Sommet prolongé. Élection reportée). Nominations (O.Zlatev. B.Baričević). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La coopération européenne nécessaire en matière de défense (Mogherini) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La Pologne condamnée pour sa loi sur la cour suprême est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La France rejoint formellement le projet MRTT. La lettre d’intention signée est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Deux avions de combat Eurofighter de l’escadron tactique 73 ‘Steinhoff’ (TLG73) se sont écrasés après être entrés en collision lundi (24 juin) au-dessus de la région des lacs du Mecklembourg, entre le Fleesensee et le Drewitzer See
D’importants moyens déployés après le crash de deux avions allemands (crédit : Luftwaffe)Les deux pilotes se sont éjectés, mais un seul s’en est sorti vivant. Son parachute s’est pris dans un arbre, il a été blessé mais récupéré. L’autre pilote est malheureusement décédé. Ils participaient à une « mission aérienne de combat », après avoir décollé de Rostock-Laage en compagnie d’un troisième appareil qui a donné l’alerte, précise la Luftwaffe.
Les recherches ont mobilisé d’importants moyens. L’enquête est en cours, confiée à l’inspection générale de la sécurité aérienne de la Bundeswehr (General Flugsicherheit). Les boites noires ont été retrouvées.
L’officier décédé était un lieutenant âgé de 27 ans, avec environ 400 heures de vol, qui avait terminé sa formation sur Eurofighter en Espagne, précise notre collègue Thomas Wiegold d’Augengeradeaus selon des informations données par l’armée de l’air allemande. Le pilote survivant est un lieutenant-colonel comptant plus de 3700 heures de vol.
(NGV)
Cet article Crash de deux Eurofighter dans la région des lacs du Mecklembourg est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.