(B2) Deux experts de pays tiers sont arrivés en Irak pour participer à la mission de conseil de l’Union européenne en Irak
(crédit: EUAM Iraq)Arrivés dans le courant du mois de juin, les experts australien et canadien assisteront les autorités irakiennes dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, aux côtés des européens. A chacun sa spécialité : l’Australien est expert en matière de coordination de la réforme du secteur de la sécurité, tandis que le Canadien est spécialiste de la lutte contre le terrorisme.
Le déploiement d’experts non-ressortissants de l’Union est encadré par des accords bilatéraux de participation à la gestion de crise conclus entre l’UE et les pays concernés. Il s’inscrit également dans le contexte d’une volonté de collaboration renforcée entre l’Union européenne d’une part, et le Canada d’autre part.
(MHA)
Lire : Des Canadiens bientôt au sein d’EUAM Iraq. Des Néo Zélandais aussi ?
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Cet article (B2 Pro) Carnet (05.07.2019). Confidentiels (Budget PSDC. Philippines). PESC (sanctions Irak). Défense (Cyberdéfense Pologne-Otan. France hélicoptères disponible. Roumanie corvettes. UK Maintenance frégates). Diplomatie (Bombardement Libye. Russie-Géorgie restrictions. UE-Qatar. Mariani Syrie). Aides (Afrique déplacés). Sécurité (Réinstallation Libye. Accords de réadmissions). Pouvoirs (Conférence sur l’avenir). Commission 2019 (JO. Autriche. Lignes rouges S&D). Parlement 2019 (Commision Budget. Commission Climat ?). Nominations (Farnaud) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Quatre navires de l’OTAN sont arrivés à Odessa (Ukraine) après avoir pénétré en mer Noire
L’arrivée du HMS Duncan à Odessa (crédit : OTAN / Exercice Sea Breeze)Mission de la patrouille navale de l’Alliance atlantique arrivée dans le port ukrainien de la mer noire jeudi (4 juillet) : « effectuer une patrouille de routine visant à renforcer l’interopérabilité avec les Alliés et à renforcer la coopération avec les partenaires de l’OTAN » selon le communiqué officiel.
Un message très politique
Cette visite n’a pas que des aspects techniques. Elle porte un message très politique vis-à-vis de la Russie que les alliés de l’OTAN ne sont pas disposés à abandonner l’Ukraine à son sort. « Bien que n’étant pas membre de l’OTAN, l’Ukraine est un partenaire de grande valeur pour l’OTAN » indique-t-on à l’Alliance. Au cours de la patrouille, le SNMG2 prévoit ainsi d’effectuer une visite portuaire en Ukraine, partenaire de l’OTAN, et de participer à l’exercice Sea Breeze, organisé conjointement par les États-Unis et l’Ukraine.
Un moyen de perfectionner les techniques
« C’est une excellente occasion pour nos marins de perfectionner leurs compétences et de travailler ensemble, des liens qui unissent nos nations alliées et partenaires » a déclaré le commodore Josée Kurtz de la Marine royale canadienne, qui dirige le groupe deuxième groupe maritime de l’OTAN.
Plusieurs navires dont un navire espion
Le SNMG2 comprend outre le navire amiral (canadien) NCSM Toronto (FFH-333), le destroyer britannique HMS Duncan (D-37) et la frégate turqueTCG Turgut reis (F-241), rejoint sur place par la frégate roumaine ROS Regele Ferdinand. La frégate française Courbet et le navire collecteur de renseignements de la marine français, le FS Dupuy de Lome (A-759) participe aussi à l’exercice.
Une circulation régulière
Ce type de visites n’est pas une nouveauté. Les forces navales permanentes effectuent également des patrouilles régulières dans les eaux internationales de la mer Noire. Visites courtes et encadrées par la convention de Montreux qui définit le passage de navires militaires dans le Bosphore. L’OTAN compte aussi trois pays riverains qui ont (Bulgarie, Roumanie, Turquie)
(NGV)
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Cet article (B2 Pro) Alerte : les membres de la commission Affaires étrangères (AFET) et Défense (SEDE), Développement (DEVE) et de toutes les autres est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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(B2) Les quatre soldats néerlandais qui assureraient un stage de dix semaines à l’armée nigérienne sont rentrés fin juin de façon prématurée aux Pays-Bas
Le ministère de la défense explique cette décision par une cause : « en raison de changements de circonstances, l’assistance médicale des soldats ne pouvait plus être garantie. » Mais La Haye espère pouvoir bientôt renvoyer des soldats : « Une solution est en cours d’élaboration avec le partenaire américain. » Et d’ici « deux semaines », le ministère de la Défense espère pouvoir renvoyer l’équipe, pour assurer le reste de la formation. Les soldats néerlandais intervenait dans le cadre de l’initiative américaine dénommée Global Peace Operations Initiative (GPOI) (1) qui affiche comme objectif « d’augmenter la capacité des unités militaires africaines pour des opérations de paix ».
(NGV)
(1) anciennement Africa Contingency Operations (Acota)
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Cet article (B2 Pro) Alerte : les présidences de commissions au Parlement européen est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (03.07.2019). Confidentiels (COPS, FAC. PSDC Centrafrique. Commissaires). Opérations (Minusma et UE). Défense (Gestion de crise cyber. GAE prospective. Suède anti-missiles sol-air. Norvège munitions). Diplomatie (Ukraine désengagement. Mauritanie transition. Hong-Kong). Aides (Afrique et Océan indien). Sécurité (task force Europol. OIM). Commission 2019 (Pascu). Parlement 2019 (Votants. Candidats. Présidence. Commissions. EFDD. Berlusconi) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les groupes politiques au Parlement européen : les photos de familles est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Le Tribunal octroie à une société iranienne et son président injustement sanctionnés par l’UE. Un cas rare est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Les discussions de ces derniers jours pour choisir les prochains dirigeants de l’Europe ont été si chaotiques, si difficiles qu’elles laissaient poindre un compromis au rabais, avec des personnalités faibles. C’est tout le contraire qui s’est produit.
L’ambition est au rendez-vous
Les quatre personnalités trouvées — l’Allemande Ursula von der Leyen à la Commission européenne, la Française Christine Lagarde à la Banque centrale européenne, l’Espagnol Josep Borrell à la diplomatie européenne et le Belge Charles Michel en ‘chairman’ du Conseil européen — ont toutes en commun d’être expérimentées, de vouloir pousser l’Europe dans les retranchements, de non seulement vouloir l’intégration européenne, mais aussi de l’avoir prouvé dans des actes et des projets. C’est plutôt exceptionnel au plan européen.
Une solution équilibrée
L’équilibre recherché est quasi -parfait : une parité hommes – femmes tenue (les femmes occupant des postes plus décisionnels que les hommes), la présence de petits et grands pays, du sud et du nord de l’Europe. Ce constat de l’équilibre est assez partagé au point qu’il n’a pas suscité de critiques franches.
Une victoire franco-allemande …
Ce choix est une victoire assez nette du couple franco-allemand qui a réussi à imposer ses vues, sans trop l’imposer, en douceur. Il a fallu pour cela un cataclysme : le sentiment de l’échec mardi, avec un sommet raté, l’amertume, le bazar. Cela a permis d’éliminer en douceur des Spitzenkandidat et des partis qui cherchaient à imposer leurs candidats, et d’en revenir à la base de la politique européenne : ce sont les Chefs d’État et de gouvernement des ’28’ qui rythment les décisions.
… le sens de la tactique française
Il faut aussi remarquer le travail particulier de l’équipe d’Emmanuel Macron. On peut aimer, ou ne pas aimer, le style du président de la République. Sa réussite est incontestable. La France obtient un poste stratégique, celui de la Banque centrale européenne (Christine Lagarde), où elle pourra imprimer ou accentuer des réformes notables pour la politique monétaire européenne. La présidence de la Commission européenne (Ursula von der Leyen), comme le poste de chef de la diplomatie européenne (Josep Borrell) sont confiés à des francophiles invétérés. Celui de la présidence du Conseil européen à un homme (Charles Michel) qui, au surplus, est proche du président français. Aux autres postes clés, on retrouve des francophones et francophiles. Et Paris garde encore un atout dans la manche, : celui du commissaire français qui n’est pas encore désigné.
Gardons cependant la tête froide. Pour être convaincus de la nécessité de l’Europe, être des amis de la France, les personnes nommées sont des personnalités
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Le nouveau top chef européen : un choix ambitieux et une victoire de la french team est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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(B2) Durant le sommet consacré au Top Chef, dimanche et lundi, le monde ne s’est pas arrêté. Au contraire. B2 a comptabilisé pas moins de cinq évènements qui auraient mérité au moins un coup d’œil. Une journée assez ‘ordinaire’ sur la scène mondiale qui devrait sonner comme un avertissement aux oreilles des Européens. Le monde n’attend plus l’Europe aujourd’hui
tirs lors de l’exercice Tobruq Legacy 19 (crédit : MOD Pologne – archives B2)C’est un paradoxe, plus le tempo mondial s’accélère, plus la conflictualité règne, moins les Européens s’intéressent aux choses du monde et se lamentent sur leur propre sort. Savoir qui sera ‘calife à la place du calife’ est sans doute important. Mais consacrer quelques heures à la situation internationale, à la guerre en Syrie, le conflit en Iran, la situation au large de Chypre, au conflit en Libye, au processus de paix en Afghanistan ne serait pas du luxe.
Dimanche 30 juin : frappe américaine en Syrie
Le US Central Command (ou CentCom) annonce avoir conduit une frappe sur un camp d’entraînement d’al-Qaida en Syrie. Une déclaration qui semble en décalage avec les récentes auto-congratulations du président Donald Trump sur l’éradication de l’État islamique dans le pays en proie à la guerre civile.
Lire : Les forces américaines ciblent un camp d’entraînement de al-Qaida en Syrie
Dimanche 30 juin : le général libyen Haftar menace la Turquie
Alors que le Conseil européen commence à Bruxelles, un drone turc est abattu « sur la piste de la zone militaire de l’aéroport de Mitiga », en Libye, rapporte Franceinfo. Une conséquence directe de l’ordre de Khalifa Haftar à ses troupes de cibler les navires turcs et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye alors que les tensions entre la Libye et la Turquie s’aggravent. Le maréchal accuse les autorités turques de soutenir son ennemi, Fayez al-Sarraj. La Turquie avait d’ailleurs, quelques heures avant l’attaque du drone, dénoncé l’arrêt de six de ses ressortissants en Libye. Lesquels ont finalement été relâchés, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères lundi matin (1er juillet). C’est la révélation au grand jour qu’un allié de l’Alliance atlantique est engagé sur le terrain avec hommes et matériels.
Lundi 1er juillet, à l’aube : un missile s’écrase sur le nord de Chypre
Dans les premières heures du matin, un missile « de fabrication russe » s’écrase dans la région de Tashkent, au nord-est de la capitale chypriote de Nicosie – sans toutefois faire de victime – d’après les autorités de la République turque autoproclamée de Chypre-Nord. L’explosion aurait été provoquée par « la défense antiaérienne en Syrie pendant un raid aérien israélien » explique le ministre des Affaires étrangères, Kudret Ozersay, relayé par Le Monde. Le missile comportait « des inscriptions identiques à celles trouvées sur un missile de type S-200 tombé en Turquie en juillet 2018 ». La chute de l’objet coïncide avec un raid israélien près de Damas dans la nuit de dimanche à lundi qui aurait activé les défenses antiaériennes syriennes, lesquelles sont « notamment pourvues de systèmes russes ».
Lundi 1er juillet, à l’aube : attentat à Kaboul
Une voiture piégée conduite par un kamikaze explose dans le centre de la capitale afghane. Bilan : six mort et plus de 65 blessés, la plupart des écoliers. Attaque qui visait ‘un centre logistique et d’ingénierie du ministère de la Défense’, selon les Talibans qui ont revendiqué l’attentat. On est juste quelques heures après que les négociateurs allemands et américains aient annoncé une nouvelle rencontre entre responsables afghans et Talibans dimanche à Doha, au Qatar, comme le relate France 24 avec AFP.
Lundi 1er juillet, 15h : l’Iran sort des clous et pose un ultimatum
L’Iran annonce avoir « dépassé la limite de 300 kg [d’uranium faiblement enrichi] » déclare le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, selon l’agence de presse de la République islamique (IRNA). Téhéran avait déjà averti les Européens (Lire : Instex opérationnel. L’accord sur le nucléaire iranien sauvé : pour combien de temps ?). Il enfonce le clou. Son instance suprême de la sécurité nationale donne « 60 jours aux pays restant favorables à ce pacte (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour rendre opérationnels leurs engagements en particulier dans les secteurs pétrolier et bancaire. »
(Coline Traverson st.)
Lire aussi : Face à la situation dans le Golfe, l’Europe atteinte de céphalée stratégique
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