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(B2 à Strasbourg) Le Parlement européen a décerné, jeudi (24 octobre), le prix Sakharov 2019 à llham Tohti, défenseur des droits de l’Homme ouïghour. Un prix qu’il ne pourra sans doute pas recevoir en personne, étant emprisonné depuis 2017
Ilham Tohti, Prix Sakharov 2019 (crédit : Parlement européen)Emprisonné depuis 2014
Professeur d’économie et défenseur des droits de la minorité ouïghoure en Chine, Ilham Tohti est emprisonné depuis septembre 2014, condamné à la réclusion à perpétuité « à l’issue d’un procès-spectacle de deux jours » commente le groupe Renew, qui avait soumis sa candidature. Il est accusé de séparatisme et les autorités chinoises n’ont pas délivré d’autorisation à sa famille de le voir en prison depuis 2017. « Ce prix témoigne non seulement du courage de M. Tohti lui-même, mais également du traitement effroyable réservé aux Ouïghours dans des « camps de rééducation » » ajoute l’eurodéputé britannique Phil Bennion. Plus d’un million d’Ouïghours ont été détenus dans ces camps depuis 2017.
Appel aux autorités chinoises
« En remettant ce prix, nous appelons le gouvernement chinois à libérer Tohti et nous appelons au respect des droits des minorités en Chine » a précisé le président du Parlement européen, David Sassoli. Le prix sera remis officiellement le 18 décembre, lors de la plénière à Strasbourg.
(ES)
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Cet article (B2 Pro) Une zone de sécurité (Schutzzone) au nord de la Syrie. La proposition de AKK encore (très) floue est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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(B2) Une formation de 36 officiers s’est achevée fin septembre au collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie)
Les instructeurs du cours : Barkhane, EUTM, EUCAP Sahel Niger, EUCAP Sahel Mali avec l’expert en défense régionale du RACC.Ces 35 (ou 36 selon les sources) officiers d’état-major venus des cinq pays du G5 Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali Niger et Tchad) ont reçu une formation conjointe préalable au déploiement sur différents aspects : la planification et la conduite des opérations militaires, la gestion des crises dans le cadre de la force conjointe, la prise en compte des aspects des droits de l’homme et du droit international.
Le cours d’une durée de trois semaines a été animé par l’unité régionale de conseil et de coordination de l’UE pour le Sahel (RACC) avec le soutien de formateurs venus des trois missions de l’UE au Sahel civiles (EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger) comme militaires (EUTM Mali) et de l’opération française ‘Barkhane’. L’organisation conjointe d’un cours unifié pour les officiers d’état-major est « une première » assure-t-on côté européen. Elle marque « une étape importante ».
(NGV)
NB : L’Union européenne a mis près d’un mois pour sortir un communiqué… et encore en anglais. Cherchez l’erreur !
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(B2) « L’ Armée européenne : y penser toujours , n’en parler jamais ? » c’est le thème du Grand entretien des ‘Ateliers de la Citadelle’ cette année auxquels j’ai la joie de participer ce jeudi (24 octobre) à Lille.
Organisés par Mission Lille Eurométropole Défense et Sécurité, ils se déroulent ce jeudi 24 octobre dans la Citadelle de 8h30 à 13h. autour du général d’armée Benoit Puga, grand Chancelier de la Légion d’Honneur, de l’amiral (2s) Alain Coldefy ancien major général des armées, et de Louis Gautier, ancien secrétaire général de la défense nationale.
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(B2) L’Alliance atlantique a connu des crises, graves, dans le passé. Ce qui se passe aujourd’hui avec l’offensive turque non concertée dans le nord-est de la Syrie est hors de proportion
Une rupture politique et militaire au sein de l’Alliance
Qu’un pays membre de l’OTAN (Turquie), avec le consentement d’un autre (USA) — tous deux membres principaux de l’Alliance — interviennent dans une zone sensible, désorganisant la stratégie patiemment construite par les Alliés dans la zone, est assez extraordinaire. Que cela se fasse sans aucun délai ni discussion préalable entre les Alliés, en particulier ceux présents sur le terrain au sein de la coalition contre Daech est encore plus étonnant. Rajoutez à cela des Américains, dont la ligne politique est difficile à cerner et erratique (1). Et vous avez un cocktail inédit qui suscite bien des interrogations sur la fiabilité de l’Alliance.
Rendre les armes à la Russie : quel paradoxe
Le premier résultat de cette intervention est d’ores-et-déjà visible. Le seul interlocuteur international valable dans la zone, au niveau politique comme militaire, devient Moscou. Les USA ont ainsi réussi à placer la Russie, l’ennemi héréditaire, la raison d’être de l’OTAN, dans une position incontournable tant au plan politique que militaire, sur un de ses principaux champs d’action : le Moyen-Orient et le Golfe. Vladimir Poutine peut se réjouir. Il n’a plus besoin de manœuvrer. En désertant le champ de bataille, les Alliés lui offrent la victoire sans combattre. Magnifique. Un retrait tactique = une défaite stratégique.
Un sabordage politique
Le second effet de l’intervention est plus imperceptible. La colère gronde dans les cercles feutrés de l’organisation euro-atlantique. Cette action constitue, en effet, une brèche au concept même de l’Alliance qui s’affirme comme une entité politique, solide, organisée, indestructible. Sa crédibilité est en jeu, au niveau européen comme mondial. Les questions qui se posent sont fondamentales. A quoi sert de montrer ses muscles à la Russie si on facilite son action aux portes de l’Europe ? Qui pourra faire confiance demain à des alliés qui tournent casaque du jour au lendemain ? Les Alliés eux-mêmes seront-ils prêts à suivre les yeux fermés les Américains demain dans une coalition ? (2). L’OTAN ne va-t-elle pas être contrainte de se replier sur sa zone historique : l’Europe ? L’organisation n’est-elle pas condamnée en fait à errer sans but politique, comme un coq à qui on aurait coupé la tête ?
Une réflexion interne nécessaire
Dire que « l’OTAN est morte » comme le proclame l’ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attalli, c’est aller vite en besogne. La force d’attraction et d’inertie de l’organisation euro-atlantique demeure car elle n’a pas d’équivalent ni de remplaçant. Mais ce qui est sûr c’est qu’en quelques jours, les États-Unis et la Turquie ont effacé les gains occidentaux depuis la chute du mur en 1989, mettant en évidence les faiblesses et la friabilité de l’Alliance. Les Européens vont devoir, très vite, réfléchir à ce qu’ils veulent faire. Sont-ils prêts à investir l’OTAN pour en faire ‘leur’ organisation ? Sont-ils prêts à se doter, en parallèle, eux-mêmes de certains instruments de puissance, au moins au plan politique ? Ce n’est pas gagné…
(Nicolas Gros-Verheyde)
Une singulière différence avec la crise de 2003
L’OTAN n’en est pas à sa première crise importante. Elle avait vécu une crise similaire à l’été 1974 avec le coup d’état grec à Chypre, suivie de l’intervention militaire turque (3). Mais cela semble si loin : presqu’un demi-siècle. La crise de 2003 est plus récente, quand les USA et une partie des alliés sont partis en Irak détruire le régime de Saddam Hussein et qu’une autre partie emmenés par les franco-allemands ont refusé. Un véritable schisme. Entre Alliés, les mots étaient durs. La bataille était rude, mais sur le plan politique et diplomatique. Il n’y avait pas un pays de l’Alliance qui combattait l’autre indirectement sur le terrain. Français et Allemand avaient simplement refusé de participer à une action militaire qu’ils jugeaient contraire au droit international et à leurs intérêts. Ils ne s’étaient pas alors rangés militairement du côté de Saddam…
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Cet article (B2 Pro) Carnet (23.10.2019). Confidentiels (COPS. Combattants étrangers. Double usage). PESC (Rapport annuel PSDC. Sanctions. Palestine). Offensive turque en Syrie (Embargo et OTAN. Zone de sécurité AKK. Droit international Maas, Langström. Russie van den Voorde). Défense (France patrouilleur Antilles. Typhoon nouvelle génération. Finlande garde-côtes). Diplomatie (ONU : Conseil des droits de l’Homme, First Committee. Sondland mis en cause. Bolivie élections). Aides (Libye). Sécurité (Lituanie désinformation. Croatie Schengen. Roumanie-Bulgarie MCV. Trafic de migrants Europol). Brexit (Chambre des Communes. Conseil européen. Parlement européen. Task-force). Pouvoirs (Bilan Juncker. MFF conditionnalité. Pologne mise en cause. Catalogne pas de débat). Commission 2019-2024 (Consultations). À suivre. À lire (Carnegie, Ifri, Gorbatchev) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) MFF 2021-2027 : une première discussion entre Chefs pour voir est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Beaucoup de pays européens se tournent maintenant vers Haftar (Entretien avec Abdulhadi Iahweej) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Offensive turque en Syrie : la clause de solidarité de l’OTAN (article 5) peut-elle jouer ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le président français Emmanuel Macron ne mâche pas ses mots sur l’intervention turque en Syrie comme sur le fonctionnement de l’Alliance atlantique
Il l’a exprimé de façon assez vive à Bruxelles lors de la conférence de presse clôturant le sommet européen vendredi (18 octobre) dans l’après-midi. « Je considère ce qui s’est passé depuis plusieurs jours est une faute lourde, de l’Occident et de l’OTAN dans la région » a souligné le président français interrogé par un journaliste. « J’ai découvert par tweet que les États-Unis décidaient de retirer leurs troupes et de libérer la zone, comme tout le monde. »
La crédibilité de l’OTAN compromise
Le futur à long terme de l’OTAN est en jeu, car l’offensive « affaiblit durablement notre crédibilité pour trouver des partenaires sur le terrain, qui se battront à notre côté, en pensant qu’ils sont protégés durablement » et surtout, « cela interroge aussi le fonctionnement de l’OTAN ». Le manque de communication entre Alliés est un problème. « Il est important que nous puissions nous réunir et nous coordonner, au moins entre les trois Européens (1) et la Turquie. »
La victoire de la loi du plus fort
« Aujourd’hui, dans la région, ceux qui sortent gagnants par la loi du plus fort […], ce sont la Russie, la Turquie et l’Iran. Je ne suis pas sûr que cela ait été exactement l’élément stratégique qui était le plus pertinent, ni pour l’Europe, ni pour les USA. »
Tous les combattants en Syrie ne sont pas du PKK
Il y avait sans doute de bonnes raisons à la Turquie. « Je respecte tout à fait la lutte contre le PKK et les terroristes. Je l’ai toujours dit au Président Erdogan. […] Mais beaucoup des forces démocratiques syriennes, et des combattants de la liberté, [comme] des combattants anti-Daech sur le terrain n’étaient pas du PKK. »
Ramener la Turquie à des positions raisonnables
Pour Emmanuel Macron, il faut « essayer non seulement de comprendre, mais de voir où la Turquie veut aller et comment la ramener à des positions plus raisonnables, qui permettent d’articuler sa sécurité intérieure et ses objectifs de sécurité intérieure avec aussi le respect de notre agenda et la juste solidarité qui est au sein de l’OTAN ».
L’autonomie stratégique européenne plus que jamais nécessaire
Le président français en tire une leçon pour l’Europe. « Nous ne pouvons plus être les partenaires minoritaires d’autres, mêmes si ce sont nos alliés, c’est tout ». Pour continuer à exister, l’Europe a besoin « d’une véritable autonomie, d’une Europe de la Défense véritable, c’est ça redevenir une puissance stratégique ».
(NGV et CG, st.)
(1) Le président pense certainement à la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
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Cet article (B2 Pro) Carnet (21.10.2019). Confidentiels (agenda du COPS. EUTM RCA. Mogherini ONU). PESC (Centrafrique Sanctions). Défense (Pompeo Otan Macron OTAN. Von der Leyen affaire des consultants. France US coopération spatiale. Lituanie Black Hawks). Diplomatie (MH17 solidarité. Afghanistan espoirs et désespoirs. Chypre débat. Bolivie élections. Azerbaïdjan manifestations). Voisinage (Turquie sanctions. Elargissements discrédit). Sécurité (combattants étrangers France. Procédure pénale rapport). Pouvoirs (Brexit vote, lettres, et politique étrangère. Agenda Commission. Tusk PPE. Prix Sakharov. SEAE Ethiopie). Commission 2019-2024 (coalition de majorité. Roumanie). À suivre (Parlement européen, Mogherini) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Vice procédural sur un contrat d’aide alimentaire au Zimbabwe. Le non-versement de la subvention justifié (Tribunal) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Les forces spéciales américaines, britanniques et françaises ont été « forcées d’abandonner une base avancée d’opérations (FOB) [dans le nord-est de la Syrie] et de filer vers un aérodrome au sud de Kobane, quelques heures à peine après que les forces russes aient saccagé une base de sous-traitants américaine abandonnée à proximité » indique le Daily express.
Par ailleurs, une cinquantaine de Britanniques, dont des forces spéciales des SAS, ont « été piégés dans une cimenterie de Kobane » de Lafarge reconquise par les Kurdes et utilisée pour organiser des opérations conjointes contre les combattants de l’État islamique (Daech). Les projets d’évacuation des soldats avec des avions C-130 Hercules ont « dû être suspendues après des affrontements entre les forces kurdes et les milices pro-turques » indique le quotidien britannique populaire.
(NGV)
Cet article Les forces spéciales françaises, britanniques et US évacuées de Kobane est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2 au Conseil européen) Le sommet européen qui s’est terminé vendredi (18 octobre), à Bruxelles, était le dernier auquel Jean-Claude Juncker assistait en tant que président de la Commission européenne. Une page tournée sur un quart de siècle de sa vie, au sein des institutions européennes
Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, lors de sa conférence de presse au Conseil européen, le 18 octobre 2019 (crédit : Conseil européen)« Vous verrez que j’aurai été le seul à pouvoir dire avoir assisté à près de 150 conseils », a glissé Jean-Claude Juncker, lors de la conférence de presse de clôture de son « dernier sommet ». Précisément, c’était le 148e Conseil européen auquel il a assisté.
Par ces mots, le président de la Commission européenne a souhaité lui-même donner une trace plus personnelle dans sa dernière conférence de presse de sommet européen. Un président visiblement éreinté, par un sommet l’ayant « très déçu », sur le résultat de la discussion sur l’élargissement de l’Union européenne à la Macédoine du nord et l’Albanie, comme sur le cadre financier multiannuel.
S’adressant directement aux journalistes, il a alterné les rires et les larmes. Les rires en saluant « ceux qui [l’accompagnent] depuis des siècles ». « Je resterai fier jusqu’à la fin de ma vie d’avoir pu servir l’Europe », a-t-il réussi à conclure, dans un sanglot à peine étouffé.
(Emmanuelle Stroesser)
NB : un sommet qui ne sera pas peut-être pas le dernier si la Chambre des Communes s’avisait de ne pas ratifier l’accord sur le Brexit. Un sommet pourrait être alors programmé avant le 31 octobre date prévue du Brexit. Une date est déjà avancée celle de dimanche prochain, 27 octobre
Cet article Jean-Claude tire une larme pour son (peut-être) dernier sommet européen est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les 28 en désaccord sur l’ouverture de négociations à la Macédoine du Nord et à l’Albanie rejetée à plus tard est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.