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(B2) Cinq soldats italiens ont été blessés dans une explosion d’engin explosif artisanal en Irak dimanche soir (10 novembre) a annoncé l’état-major italien. L’incident s’est produit vers 11h dans la région de Souleimaniye.
Dans le cadre de la coalition contre Daech
L’engin a explosé « après le passage d’une équipe mixte de forces spéciales italiennes en Irak ». Officiellement, l’équipe était sur place pour une mission de « formation des forces de sécurité irakiennes » au sein de la « coalition pour la lutte contre Daech ». Rome n’ayant pas autorisé des missions de combat.
Des forces spéciales engagées aux côtés des peshmergas
Les blessés appartiennent à la Task Force 44, basée à Kirkouk, qui regroupe les forces spéciales italiennes présentes en Irak : trois étaient du GOI de la Marine et deux du 9ème régiment d’assaut parachutiste Col Moschin. A priori, ils n’étaient pas vraiment en situation de formation, mais dans un ‘mentoring‘ très engagé. Selon l’agence ANSA, ils étaient en patrouille dans le Kurdistan irakien et opèrent aux côtés des hommes de l’unité tactique spéciale des Peshmergas.
Trois blessés graves, deux légers
Les soldats pris dans l’explosion ont été secourus et évacués avec « des hélicoptères américains appartenant à la coalition » afin d’être tous hospitalisés dans « un hôpital de rôle 3 [à Bagdad] où ils reçoivent les soins appropriés ».
Sur cinq soldats, deux ont été blessés légèrement, mais trois sont dans « état grave mais ne risquent pas la vie. Les familles des militaires ont été informées ». « un aurait perdu quelques doigts d’un pied, un autre aurait subi l’amputation partielle des jambes et le troisième une hémorragie interne » selon Ansa.
En marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, la chef de la diplomatie européenne a exprimé son « inquiétude » et affirmé « suivre de près la situation ». Les Italiens avaient déjà subi une attaque, cette fois en Somalie (Trois militaires italiens de EUTM Somalia blessés dans une attaque à l’explosif)
(CG, st. avec NGV)
Mis à jour à 23h avec les précisions sur l’attaque.
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Cet article (B2 Pro) Les 28 prolongent les sanctions contre le Venezuela. Objectif : encourager un changement politique est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (11.11.2019). Confidentiels (PESCO Pays tiers). Opérations (Accord SOMA Somalie. Intervention belge au Niger. OPEX Estonie. Afghanistan-Belgique). Défense (IEI Grèce. Stoltenberg USA. Royaume-Uni blindés. Finlande projet Valvota). Diplomatie (Bolivie avancée. Ossétie du Sud tensions. Cambodge pétition). Sécurité (Financement du terrorisme, règlement Frontex, Amadou Kouffa). Pouvoirs (Donald Tusk. Budget 2020 conciliation. Espagne élections). Commission 2019-2024 (Calendrier. Auditions. T. Breton et intérêts. Millionnaire). People (F. Comptour) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La participation des pays tiers à la PESCO : les principales dispositions du projet de texte est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) A l’agenda du Conseil de la Défense (12 novembre 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) C’est avec le regard de Yanis Varoufakis, l’éphémère ministre grec des Finances durant la crise financière, que Costa Gavras met en lumière l’arrière cour des décisions européennes sur la dernière crise grecque après l’arrivée au pouvoir de la gauche de Syriza
C’est tranché, radical comme le réalisateur de ‘Z’ l’aime. Mais autant les caractères que l’ambiance sont retracés de façon plutôt réaliste. Il met un point d’honneur à camper le caractère inflexible de l’attitude allemande, notamment un Wolfgang Schäuble inflexible, et une Angela Merkel qui louvoie mais couvre son ministre, une petite cour de ministres plus durs (slovaque…) que le Roi ; un Jeroen Dijsselbloem, président de l’eurogroupe, dépeint comme un ultra servile ; un Mario Draghi menaçant ; un ministre français (Michel Sapin) qui veut jouer le rôle du gentil, mais n’arrive pas à être tout fait à la hauteur, tout à son désir de maintenir le lien avec l’Allemagne. Idem pour la Commission européenne avec un Pierre Moscovici qui s’efface devant Dijsselbloem et un Juncker lointain. Seule s’en sort une Christine Lagarde au FMI, au rôle impeccable, reconnaissant que la « dette grecque est insoutenable » et regrettant qu’il « n’y a pas d’adultes dans la salle » — le titre vient d’une de ces citations —, François Hollande cité comme le recours d’Athènes et un certain jeune ministre de l’Économie (Emmanuel Macron) qui fait une apparition rapide.
Une tragédie grecque
Le film met bien en lumière, à défaut de retracer exactement l’histoire, l’ambiance du moment, dramatique, rude, où les commentaires politiques étaient plus dignes de propos de comptoir de bar (les Grecs ne travaillent pas) que de la politique. Les scènes, qui découlent du livre même de Yannis Varoufakis, et des enregistrements qu’il a pris sur le vif, sont rudes. Mais les échanges n’étaient pas, à l’époque, spécialement empreints de tendre amitié… Les salles de réunions, froides, dépouillées, faites de verre et de métal ajoutent à cette dureté. Mais c’est la réalité (le bâtiment Lex où se sont tenues des réunions n’est pas vraiment un lieu de chaleur).
Le double discours et le cynisme politique mis en évidence
La politique pure est aussi très présente : un Eurogroupe qui travaille sans aucun procès-verbal et n’avait d’existence juridique ; une troïka qui se permet de donner des ordres à des administrations et des ministres ; un double discours — ce qu’on dit à l’intérieur de la salle n’est pas ce qu’on affirme à l’extérieur — ; des simulacres de discussion — l’important étant le communiqué de presse ou la conférence de presse — ; le mépris du peuple et de la démocratie — une valeur parfois partagée dans le monde technocratique de Bruxelles — sacrifiés sur l’autel de la rigueur de l’euro ; … et le cynisme qui domine tout. W. Schäuble le reconnaîtra lui-même : « en tant que patriote je n’accepterai pas le fameux MoU (Memorandum of Understanding) qui régissait les relations avec la Grèce. Mais il fallait faire « un exemple » pour que personne ne soit tenté de suivre le chemin de la Grèce. Même à travers les portes fermées, on voyait bien que l’heure était grave.
À voir…
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Y-a-t-il des adultes dans la salle (Costa Gavras) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) En marche vers une Union de défense et de sécurité commune. Les 91 idées du rapport Gautier est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article (B2 Pro) L’appel à solidarité du ministre grec (Michális Chryssohoïdis) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) « L’OTAN en mort cérébrale », le ‘bon mot’ de Emmanuel Macron fait jaser dans les couloirs bruxellois tant à l’Alliance qu’à l’Union européenne. Depuis la parution de l’interview dans The Economist chacun, dans les rangs diplomatiques et médiatiques, s’interroge et s’interpelle. Une ‘trumperie’ de plus ou une pensée plus profonde ?
Entraînement en Iraq des forces irakiennes par les militaires alliés (U.S. Army photo by Spc. William Marlow)
Un tempo à regarder de près
Précision notable : cette interview a été faite non pas hier, mais le 21 octobre, en pleine offensive turque. La colère du président Macron n’est pas feinte. Il l’a dit clairement, peu de temps auparavant, vendredi, au sortir d’un Conseil européen tendu. Furieux d’avoir appris le retrait américain par un tweet et de l’offensive turque qui menace la sécurité européenne, le président Macron dit tout haut ce que les autres pensent tout bas (lire : La faute lourde des Occidentaux et de l’OTAN en Syrie ). Mais peu réagissent. Il faut donc placer la barre plus fort. L’interview sort maintenant, selon un tempo qui ne doit pas uniquement au hasard. À un mois du sommet de Londres de l’OTAN, le président français aurait voulu porter le sujet à l’ordre du jour qu’il n’y serait pas pris autrement. L’objectif est atteint.
Un petit côté Trump européen
Sur la forme, Emmanuel Macron a compris qu’à côté des grandes phrases, bien tournées, littéraires, parfois ampoulées, dans un panorama médiatique où tout s’écrit en 140 signes, il fallait des formules chocs. Il n’utilise pas le twitter comme le fait Donald Trump. Mais le résultat est identique : faire mouche, avoir une phrase compréhensible par tous, qui oblige chacun à se positionner, provoquer au besoin, ou fâcher (un peu). De fait, il fait du Trump européen. Dans tous les cas, il gagne : on écoute le message. Et chacun se positionne sur son message.
Le ‘tout va bien à l’OTAN’ est un leurre
Sur le fond, le mot ‘mort cérébrale’ est sans doute très fort. Mais il faut bien réveiller les morts. Si « l’OTAN coté militaire fonctionne, et même fonctionne très bien » pour reprendre le commentaire d’un diplomate européen, il n’en est pas de même au niveau politique. La réunion des ministres de la Défense l’a prouvé. L’espèce d’atonie qui a saisi l’Alliance après l’offensive turque en Syrie, et le lâchage américain des alliés kurdes, est pour le moins extraordinaire.
Une défaite politique majeure des Occidentaux en Syrie
Soyons clairs. En Syrie, l’OTAN a subi une défaite majeure, d’ordre politique. Davantage que l’offensive turque, c’est le rôle de pacificateur en chef donné à la Russie, et l’opération de dédiabolisation de l’Iran, qui sont extraordinaires par leur rapidité. Pétrifiée, l’OTAN n’a pu dire un mot sur l’accord de Sotchi. Son ennemi héréditaire, sa raison d’être de toujours, la Russie, est en train de prendre l’avantage aux frontières de l’Alliance, sur son flanc Sud. Ce, en lien direct avec un des pays membres de l’alliance, pièce maitresse historiquement dans cette stratégie de limitation de la Russie (l’ancien empire ottoman), et avec l’assentiment tacite du ‘papa’ de l’Alliance (les États-Unis). À Moscou, on peut fort bien se frotter les mains. L’Alliance a rendu les armes sans combattre.
Une stratégie russe de contournement de l’Alliance
Si on s’éloigne deux minutes du curseur de l’actualité, on ne peut qu’être frappé par l’absence de stratégie de l’Alliance. Selon une bonne vieille recette militaire éculée, la Russie a réussi à fixer son adversaire sur un territoire donné : l’Europe du nord-est à la mer Noire. L’Alliance toute à la joie de retrouver un rôle de premier plan s’est engouffrée tête baissée dans une présence, finalement assez statique, très ‘old school’, avec manoeuvres d’infanterie, exercices terrestres, et démonstrations bruyantes de chars et d’avions, non loin de la Russie. Pendant ce temps, Moscou a occupé le terrain en Syrie et placé ses pions en Égypte, en Libye, en Centrafrique (voire au Mali ou au Burkina Faso demain). Elle a effectué un mouvement tournant inversant, à son profit, la doctrine Kennan du containment utilisée par les Américains après guerre pour limiter la percée soviétique. L’axe Moscou-Téhéran-Damas-Beyrouth (+ Ankara et Le Caire au besoin) devient désormais une pièce incontournable dans la zone Sud de la Méditerranée. Face à cela, l’OTAN est pétrifiée.
La bataille des anciens contre modernes
La question fondamentale est de savoir si ce message aura un effet. A court terme, on peut dire que le choc a porté. D’une part, personne ne peut plus faire l’impasse sur le sujet. Le tabou est levé. La question va devoir être abordée. D’autre part, quand on regarde les réactions survenues de part et d’autre, à Washington, Berlin ou ailleurs, on voit bien comment elles sont gênées en fait. Certes le président français parait isolé. Mais la plupart des interventions, pour justifier l’OTAN, sont faites (littéralement) au passé, empruntent à l’histoire… Il n’est que de voir le langage de Merkel ou Stoltenberg. Difficile de faire autrement à la veille des célébrations de la chute du mur de Berlin.
Un risque d’effet contreproductif limité ?
A moyen terme, le message présidentiel semble plus hasardeux. Il joue et surjoue le rôle prêté traditionnellement à la France. Celui d’emmerdeur patenté qui râle, bloque, impose sa vision, sans doute brillante, mais pas très consensuelle. Il y a un risque que l’on ne fasse pas de cadeau aux Français le jour venu. La France parait aussi un peu isolée. Mais immédiatement vient une réponse : qui dans les rangs des dirigeants européens est, aujourd’hui, en capacité de s’opposer franchement et, surtout, de s’imposer ?…
Objectif : un aggiornamento de l’Alliance ?
De fait, le président français a le champ libre. Il peut avancer un pion, comme aux échecs, quitte à se le faire prendre, car derrière, il a encore des pièces. L’ambition du président français n’est pas de signer la mort de l’OTAN. Au contraire, c’est de pousser à un aggiornamento de l’Alliance, à un changement de focale, à accepter une place plus importante pour les Européens dans la direction politique (et militaire). En gros, si on pouvait oser, c’est à une perestroîka qu’appelle Emmanuel Macron.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) La frégate espagnole Victoria (F-82) a pris la relève, mardi (5 novembre), de son sister ship Canarias (F-86), engagé depuis juillet dans l’opération de lutte contre la piraterie de l’UE (EUNavfor Atalanta)
(crédit : Armada espagnole)
Pour la frégate espagnole de la classe Santa Maria, la venue dans l’Océan indien n’est pas une nouveauté. Elle a participé, en effet, à l’opération anti-piraterie à trois reprises, participant notamment à nombre d’actions décisives de Atalanta (lire : 18 mois après le début de l’opération, Atalanta en mode offensif). Avec le navire amiral, ITS Marceglia, c’est le seul moyen naval de l’opération pour couvrir une zone quasiment aussi vaste que l’Europe.
L’ESPS Victoria appartient au 41ème escadron d’escorte de la marine espagnole et au groupe de combat 1 (COMGRUP-1) de la force d’action navale (Fuerza de Acción Naval ou FAN). Basé à Rota, il a une certaine polyvalence lui permettant de mener des missions assez variées, notamment des opérations d’interdiction maritime ou de contrôle maritime.
L’ESPS Victoria a également pris part à l’embargo de la Yougoslavie (opération Sharp Guard), à des déploiements dans la mer Rouge et le golfe Persique lors de l’invasion du Koweït par l’Iraq, aux opérations Active Endeavour et Enduring Freedom, comme à l’opération Sophia en Méditerranée.
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Cet article (B2 Pro) Agence européenne de défense. L’augmentation du budget bloquée par le Royaume-Uni est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (08.11.2019). Confidentiels (Sahel-Mali inquiétude. Collège de défense budget. Turquie Exportation d’armes, prêts BEI. Commission Von der Leyen reportée). PESC (Sanctions Venezuela. NDICI Premier trilogue). Opérations (Takuba Sahel Parly. EUFOR Althea prolongée. Atalanta-Pakistan. Albanie Golfe. MINUAD, MINURSO, FISNUA). Défense (Pays-Bas Budget défense. Allemagne 2% 2031 AKK. OTAN et valeurs). Diplomatie (Burkina-Faso éprouvant. Irak déplorable. Sud Soudan issue proche. Russie dissolution. Haïti violences. Divisions arabes. UE-Ouzbekistan). Aides (Yemen. Projet tchèque en Syrie). Pouvoirs (financement parti ADDE). Commission 2019-2024 (Lettres de missions. Parité non atteinte. Adina-Ioana Vălean). People (Kaminara. Krähenbühl. Mamer-Spinant) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.