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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 55 min 6 sec ago

Rapprocher les conceptions de défense avant une armée européenne ? (Bitterlich)

Thu, 18/01/2018 - 20:00

(B2) La parole de Joachim Bitterlich vaut souvent le détour. Cet ancien conseiller de Helmut Kohl revient, sur le site de Toute l’Europe, sur les avancées récentes en matière de défense (et d’autres sujets). Un propos qui mérite d’être écouté. Pour lui, la PESCO est un « projet qui constitue un premier pas, mais qui doit être suivi dans d’autres domaines ».

Des divergences culturelles certaines

Mais il ne faut pas se cacher certaines difficultés. Les progrès en matière de politique et de sécurité extérieure sont « difficiles au vu de nos cultures et nos traditions bien différentes, et même parfois opposées ». Entre un Allemand et un Français, les différences sont fondamentales, quand on parle défense, « un Allemand pense en premier lieu à la défense du territoire tandis qu’un Français inclut au même niveau la nécessité d’intervention militaire, pour surmonter les crises et conflits ».

La nécessité d’un agenda sur le renseignement, le transport, l’acquisition

Pour avancer, il « faut rapprocher progressivement nos conceptions sur la défense pour les rendre convergentes et compatibles ». Il va falloir aussi un « agenda clair et engageant sur des questions fondamentales telles que la coopération en matière de renseignement, de planification, de transport et de logistique, d’acquisition et de contrôle » comme sur « l’exportation d’armement ». Des points très délicats et qui ne sont pas encore abordés au niveau européen.

Une armée européenne, possible d’ici 2030 ?

Bitterlich se montre absolument confiant dans l’idée que « le projet de défense européenne cessera [bientôt] d’être une utopie ». « Si le démarrage fonctionne bien – et que nous arrivons à attaquer cet agenda ambitieux de manière parallèle et engagée – nous pourrons peut-être parler en 2025 ou en 2030 d’une armée européenne. »

Une coopération politique à revoir

Dans le même temps, il ne faut pas hésiter à « engager une réflexion profonde sur la politique étrangère commune. « Nous n’avons pas encore trouvé la  » formule magique » de coopération entre d’une part Bruxelles, l’office dirigé par Madame Mogherini et le nouveau service d’action extérieure, et d’autre part les services diplomatiques et les ministres des Affaires étrangères des Etats membres. »

(NGV)

Lire sur le site de Toute l’Europe

Carnet (18.01.2018). Irak (Cops). Venezuela (listing). Zimbabwe (prénotifications). OTAN (structures). Italie (mission Niger). Airbus (téléphonie). Etudes (EDA). Drones males (Thales). Rafale (Vandeput). Kosovo (Ivanovic). Iran (Desprez). Kenya ...

Thu, 18/01/2018 - 09:30
(B2) Parus récemment : ESSOR, la radio logicielle des armées. Un vieux projet dopé par la PESCO (blog) Des hélicos britanniques en soutien de l’opération Barkhane au Sahel Coopération structurée permanente. Erreurs en pagaille. Le texte doit être republié Un ex d’Al Qaida voit ses avoirs dégelés (blog) Ivanovic assassiné à Mitrovica (blog) Deux bombardiers […]

ESSOR, la radio logicielle des armées. Un vieux projet dopé par la PESCO

Thu, 18/01/2018 - 07:30
(B2) ESSOR est l’un des deux projets de la Coopération structurée permanente (PESCO) (1) à avoir été placé sous la responsabilité de la France. Un projet industriel opérationnel et innovant mais... qui n'est pas vraiment nouveau Un projet entamé dans le milieu des années 2000 Ce projet a déjà un certain vécu puisqu’il a fait […]

Des hélicos britanniques en soutien de l’opération Barkhane au Sahel

Wed, 17/01/2018 - 19:28

Un hélicoptère Chinook de l’armée britannique bientôt au Sahel en appui des forces frnaçaises (crédit : MOD.uk)

(B2) Le Royaume-Uni pourrait bientôt envoyer des hélicoptères Chinook en soutien de l’opération Barkhane menée par la France au Sahel. Cette décision devrait être annoncée demain (jeudi) à l’occasion du sommet franco-britannique. Réunion qui se déroulera dans un lieu on ne peut plus symbolique : l’académie militaire de Sandhurst.

Des hélicoptères et d’autres moyens

« Pour pallier le manque d’hélicoptères français disponibles, les Britanniques ont offert des moyens de transport », explique le quotidien The Telegraph qui s’appuie sur des sources internes au ministère britannique de la Défense. Les Chinook de la RAF ont été proposés pour transporter les troupes françaises. « Le Royaume-Uni s’était opposé à l’envoi d’un avion C-17 pour assurer des rotations dans la région du fait de l’engagement des opérations en Irak, en Syrie et en Afghanistan » rappelle Roger Boyes du Times. Ce soutien venu d’outre-manche pourrait aussi concerner des moyens ISTAR (renseignement, surveillance, acquisition de cibles, reconnaissance) avec notamment des drones de surveillance Watchkeeper, précise le quotidien britannique.

Une nouvelle présence en Estonie

Afin d’assurer une certaine réciproque, les  Français pourraient revenir en Estonie, participant lors d’une prochaine rotation (en 2019 par exemple) au groupement tactique dirigé par les Britanniques en Estonie dans le cadre de l’opération de l’OTAN, « Présence avancée renforcée (EFP) », visant à montrer les muscles de l’Alliance atlantique face à la Russie (lire : Tapa : réassurer l’Estonie… et un excellent lieu d’entraînement).

Quatre pays engagés à des titres divers

Le Royaume-Uni serait ainsi le quatrième pays européen à s’engager de façon concrète dans le Sahel. L’Espagne assure depuis le début de l’opération Serval (devenue Barkhane), un soutien logistique, avec un détachement aérien. L’Allemagne a engagé des hommes dans la Minusma. L’Italie a confirmé qu’elle s’engageait au Niger dans une mission de formation et structuration de l’armée nigérienne. Les Italiens sont, ainsi les seuls pour l’instant à vouloir s’engager au sol, avec un contingent d’environ 500 personnels (lire : Les Italiens en renfort des Français au Niger).

Conclusion : Un peu de temps

Il aura fallu un peu de temps (deux à trois ans) pour avoir autre chose qu’une participation symbolique ou épisodique de la part des différents partenaires européens. Mais la menace terroriste aidant et le désengagement en cours en Irak – qui libère des moyens – pourrait ainsi favoriser un engagement plus soutenu et complet des Européens aux côtés des Français au Sahel.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Coopération structurée permanente. Erreurs en pagaille. Le texte doit être republié

Wed, 17/01/2018 - 16:01
(B2) Le Journal officiel a publié aujourd'hui (17 janvier) un rectificatif complet sur la décision établissant la Coopération structurée permanente (PESCO), adoptée le 11 décembre dernier. Contrairement à l'habitude, c'est tout le texte qui a été republié. Apparemment, quasiment toutes les versions linguistiques sont impactées (sauf la version anglaise). Une série de corrections formelles D'après […]

Un ex d’Al Qaida voit ses avoirs dégelés

Wed, 17/01/2018 - 07:16
(B2) Il était présumé être un des lieutenants de Ben Laden, et membre de l'organisation terroriste Al Qaida, spécialiste du renseignement.  Abu Zubaydah (de son nom de naissance Zayn Al-Abidin Muhammad Hussein) a été retiré de la liste noire de l'UE par un règlement du 11 janvier, entré en vigueur le 13 janvier. Ses avoirs […]

Ivanovic assassiné à Mitrovica

Tue, 16/01/2018 - 23:59

(B2) Alors que les discussions entre Belgrade et Pristina s’apprêtaient à reprendre à Bruxelles, celles-ci ont été bloquées par une nouvelle terrible venant du Kosovo. Oliver Ivanovic, un homme politique serbe de premier plan, a été tué à Mitrovica au nord du Kosovo, près de sa permanence du parti, par des individus circulant dans une voiture, de six balles d’un pistolet semi automatique Zastava M70A selon ce qu’en rapporte B92.

Après la guerre civile, il s’était soigneusement démarqué du nationalisme serbe, prônant le dialogue avec les Kosovars d’origine albanaise, même s’il avait un temps été accusé de crimes de guerre pour avoir été un des gardiens du Pont de Mitrovica, avant de voir un premier jugement annulé en appel (lire : Un Kosovar serbe « modéré » arrêté par les forces EULEX. Cas (très) sensible).

Condamnation européenne

Son assassinat a été « condamné » par les autorités européennes. La mission EULEX a ainsi « condamné fermement l’acte de terreur criminelle ». Elle « appelle à une action rapide et efficace de la part des autorités qui mène à l’arrestation des auteurs de cet acte horrible », affirmant être prête à « offrir son assistance conformément à notre mandat actuel ». « Je lance un appel à ceux qui ont des informations susceptibles d’entraîner l’arrestation des responsables du meurtre de M. Ivanovic, de le signaler aux autorités » a déclaré Alexandra Papadopoulou, chef de la mission EULEX. « J’appelle tout le monde dans la communauté à rester calme et digne en ce moment difficile ».

(NGV)

Paris veut accélérer la « montée en puissance » du G5 Sahel

Tue, 16/01/2018 - 20:10
(B2) Alors que les groupes djihadistes ont promis de faire barrage à cet effort antiterroriste, il est crucial d'accélérer la mise en œuvre de la force conjointe des pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie). C'est le message qu'on transmis la ministre française des Armées, Florence Parly et ses homologues du G5 Sahel, […]

Deux bombardiers russes interceptés au large des côtes belges et britanniques

Tue, 16/01/2018 - 19:47

(B2) Deux bombardiers russes supersoniques, de type Tupolev TU-160 « Blackjack », ont provoqué le décollage, tour à tour de plusieurs aviations de chasse européennes, lundi (15 janvier).

Un ordre du CAOC… les F-16 belges décollent

Ces deux avions évoluaient dans l’espace aérien international en mer du nord, au large des côtes néerlandaises, sans s’être signalés au préalable (comme le veut la procédure). Le CAOC (Combined Air Operations Centre), le centre de coordination des opérations aériennes de l’OTAN, basé à Uedem (Allemagne), a alors donné l’ordre de les intercepter. Les bombardiers russes ont d’abord été interceptés par des F-16 belges au nord des Pays-Bas (1). Les F-16 ont « décollé à 11h21 de la base de Florennes ». Une demi-heure plus tard, exactement « à 11h51, les pilotes avaient établi un premier contact visuel à 9000 mètres d’altitude avec les appareils russes » explique-t-on côté belge.

… avant un relais par la chasse britannique

Ils ont été escortés ensuite jusqu’à ce que deux Typhoons britanniques, qui avaient décollé de la base de la Royal Air Force de Lossiemouth, prennent le relais. Ils évoluaient « sans avoir échangé avec le contrôlé aérien. Ce qui les rendait dangereux pour toutes les autres compagnies aériennes. [Mais à] aucun moment les bombardiers russes n’ont pénétré dans l’espace aérien souverain du Royaume-Uni » confirme-t-on du côté britannique. Les deux Tupolev ont ensuite été escortés jusqu’au nord, hors de la zone d’intérêt britannique. « Les menaces auxquelles notre pays fait face s’intensifient et nous n’hésiterons pas à défendre notre ciel contre les actes d’agression » a déclaré, un rien martial le ministre de la Défense Gavin Williamson, dans un communiqué.

(NGV)

(1) Les F-16 Belges et Néerlandais assurent à tour de rôle la Quick Reaction Alert (QRA) pour les trois pays du Benelux, prêts à décoller en permanence afin de réagir en urgence à tout incident aérien. Les centres de commandement de combat de Glons et de Nieuw-Milligen surveillent respectivement de jour comme de nuit les secteurs belgo-luxembourgeois et néerlandais.

Carnet (16.01.2018). Corée du Nord (Sanctions). COPS (Palestine, Libye). EUTM Rca (review). Cabinet Mogherini. EDIDP (shadows). Biens double usage (refonte). Belgique (Rafale). Syrie (plénipotentiaires). Colombie (cessez-le-feu). Venezuela (réforme)....

Tue, 16/01/2018 - 17:00
(B2) Parus récemment : (blog) Élargissement aux Balkans: le pont trop loin ? Les ex ministres de la Défense Zone Euro, Défense, Réfugiés, les premiers éléments du futur gouvernement allemand Suspension des sanctions sur l’Iran. La dernière fois sauf nouvel accord plus dur imposé à l’Iran A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (22 janvier […]

Elargissement : le pont trop loin

Mon, 15/01/2018 - 23:58

(B2) Le quatrième critère de Copenhague sur l’élargissement de l’Union européenne à de nouveaux pays est souvent oublié, ou mis de côté. Une erreur…

« La capacité d’intégration de l’Union à assimiler de nouveaux membres tout en maintenant l’élan d’intégration européenne constitue également un élément important répondant à l’intérêt général aussi bien de l’UE que des pays candidats ». Cette phrase fait suite – dans le texte – à l’énoncé des trois critères fixés par le Conseil européen de Copenhague (1993) pour l’adhésion de nouveaux États membres (1).

Elargir en tenant compte de la capacité d’intégration

En résumé, ce “quatrième critère de Copenhague” implique que toute décision d’élargissement doit être appréciée non seulement en fonction du respect des critères imposés aux candidats – mais aussi au regard de la capacité propre d’intégration de l’UE. La Commission a d’ailleurs précisé en 2006 : « L’adhésion d’un nouvel État doit être compatible avec le fonctionnement efficace des Institutions et des procédures décisionnelles de l’Union et ne pas remettre en cause les politiques communes et leur financement. »

Le quatrième critère de Copenhague a été largement ignoré/contourné dans le passé – et il semble devoir continuer à l’être lors des prochaines vagues d’adhésion.

Le risque de grossir sans réformer n’est pas à négliger

On peut énumérer les principales composantes de ce critère sous l’angle des problèmes que soulèvent les élargissements successifs de l’UE :

1. les risques de dysfonctionnement du Conseil (2), de la Commission (3), de la Cour de Justice (4) voire du Parlement au-delà d’un certain nombre de membres ;

2. la capacité de financement par l’UE des politiques communes (notamment les politiques de “cohésion”) face aux besoins de nouveaux États peu développés ;

3. la capacité physique des nouveaux États à satisfaire aux exigences de certaines politiques communes (Euro, environnement, concurrence, énergie,…) sans en freiner le développement ;

4. l’accroissement de la diversité politique, économique, sociale, culturelle, linguistique, …  entre les États ;

5. la multiplication du nombre des “petits” États qui doivent être traités de manière égale avec les “grands” ;

6. la perte de repères géographiques et culturels de l’opinion (“Quelles sont les frontières de l’Europe”) et l’affaiblissement consécutif de l’ « affectio societatis” européen ;

7. l’accroissement du risque de dissensions inter-étatiques et de désordres intra-étatiques ;

8. le freinage de la réalisation progressive de l’Union politique, notamment sur les plans de la diplomatie et de la défense ;

9. le respect des “valeurs” fixées par l’article 2 du Traité ;

10. l’impact géo-politique des élargissements vis à vis des puissances limitrophes (Russie) ;

11. le risque de fragmentation interne de l’UE en blocs géographiques (O/E, N/S) ou en cercles (olympiques ou concentriques), etc.

À l’heure où la Commission et le Conseil viennent de sonner la fin de la “pause” du processus d’élargissement (5) et s’apprêtent à le reprendre en fanfare avec les six États des Balkans (voire, à plus long terme, avec trois ou quatre États du « partenariat oriental ») – il serait peut-être temps temps de prendre plus sérieusement en compte le 4ème critère de Copenhague. Et surtout de “consulter” l’opinion sur l’opportunité de cette deuxième vague d’élargissement. L’exercice des consultations démocratiques voulues par le président français Emmanuel Macron devrait en être l’occasion.

Les dirigeants des Institutions et des États ne devraient pas oublier que tout nouvel élargissement devra être approuvé par référendum dans plusieurs des États membres.

L’histoire enseigne que l’éclatement des empires est souvent causé par leur extension démesurée qui provoque une perte d’unité et de contrôle de l’ensemble. Où se situe – pour l’Union en tant qu’ “empire » politico-économique – le point de rupture “le pont trop loin” ? La question mérite au moins d’être posée.

(Jean-Guy Giraud)

(1) l’article 49 TUE prévoit que ces critères « sont pris en compte par le Conseil européen »

(2) notamment la difficulté de parvenir à l’unanimité imposée au sein du Conseil européen et, pour les décisions les plus importantes, au sein du Conseil.

(3) le principe d’un Commissaire par État membre a été maintenu par le Conseil européen en dépit des stipulations du Traité de Lisbonne (article 17§5)

(4) Par décision du Conseil, le nombre des juges du Tribunal (au sein de la Cour de Justice) a déjà été porté à … 56

(5) pause décrétée jusqu’en 2019 par le président Juncker au début de son mandat – mais qui n’a nullement freiné les négociations en cours au niveau des services.

Les ex ministres de la Défense

Sun, 14/01/2018 - 14:47
(B2) Ils ont été, un moment, ministres de la Défense. Le fait qu'ils ne participent plus aux réunions des ministres de l'UE n'indique pas nécessairement qu'ils ont perdu leur intérêt pour ces questions stratégiques. Certains ont choisi un autre parcours, d'autres ont de nouvelles fonctions. Portraits... Autriche. Hans Peter Doskozil (+ Sports) (SPÖ) (janvier 2016 - […]

Zone Euro, Défense, Réfugiés, les premiers éléments du futur gouvernement allemand

Sat, 13/01/2018 - 23:59
(B2) Les unions chrétiennes (CDU/CSU) et le Parti social-démocrate (SPD) ont trouvé un premier accord pour former un gouvernement. Le document de 28 pages, approuvé à l’unanimité par les trois négociateurs des trois partis — Angela Merkel, Horst Seehofer, et Martin Schulz — vendredi (12 janvier) au petit matin fixe le cadre des négociations futures, […]

Suspension des sanctions sur l’Iran. La dernière fois sauf nouvel accord plus dur imposé à l’Iran

Sat, 13/01/2018 - 03:31
(B2) Donald Trump a paru céder aux demandes répétées des Européens. Il a ainsi renoncé, vendredi 12 janvier, à réimposer des sanctions économiques à l'Iran respectant en cela les termes du JCPOA. Pour autant, il ne cède pas totalement sa position. Le président américain indique clairement qu'il s'agit de la dernière fois où il délivrera […]

A l’agenda du Conseil des Affaires étrangères (22 janvier 2018)

Fri, 12/01/2018 - 17:12
(B2) Selon un premier agenda (provisoire) de la réunion des ministres des Affaires étrangères, cinq sujets sont programmés à l'ordre du jour de la première année 2018. Cet ordre du jour pourrait être bouleversé par l'actualité internationale (Iran, etc.). La réunion démarre formellement à 10 h après un petit déjeuner informel avec le président de […]

Sahara occidental. L’accord de pêche de l’UE avec le Maroc devrait être annulé. Le droit international piétiné (avocat général)

Fri, 12/01/2018 - 12:25
(B2) Selon l'avocat général de la Cour de justice, le Belge Melchior Wathelet, l'accord de pêche conclu par l'UE avec le Maroc (1) est invalide car il s’applique au territoire et aux eaux du Sahara occidental, indique-t-il dans des conclusions publiées le 10 janvier. Des conclusions aux attendus particulièrement sévères pour les institutions européennes comme […]

Les Européens soutiennent le deal iranien mais appellent Téhéran à faire d’autres efforts

Fri, 12/01/2018 - 09:08
(B2) A la veille d'une décision majeure du président américain Donald Trump qui doit décider s'il rétablit, ou non, des sanctions supplémentaires contre l'Iran, les trois ministres des Affaires étrangères du E3 (le Français Jean-Yves Le Drian, l'Allemand Sigmar Gabriel et le Britannique Boris Johnson), ont tenu à réaffirmer, lors d'une réunion convoquée en urgence […]

Carnet (11.01.2018). COPS (agenda). Sanctions (Guinée-Bissau, RD Congo, Israël). EUTM (revue stratégique). EUMS (renseignement). Royaume-Uni (Sahel). Comité militaire OTAN (agenda). France, Allemagne (drones navals). Finlande (espionnage). Corées ...

Thu, 11/01/2018 - 19:59
(B2) Parus récemment : (blog) Allemagne. Des chars US pris en flagrant délit de non respect du code de la route. La police intervient Trois nouveaux ministres aux postes régaliens en Pologne Pologne. Deux hommes forts limogés, Morawiecki nomme des profils plus acceptables Trois industriels européens en lice pour remplacer les sous-marins polonais Un premier […]

Allemagne. Des chars US pris en flagrant délit de non respect du code de la route. La police intervient

Thu, 11/01/2018 - 15:30

(B2) C’est une information débusquée par mon collègue allemand Thomas Wiegold. La police de la route allemande a bloqué, mercredi (10 janvier), un convoi militaire transportant plusieurs engins blindés US. Un exemple type pour illustrer la problématique de la difficulté de mobilité des moyens militaires en Europe, explique-t-il sur son site Augengeradeaus.

Lors d’un contrôle sur un transport exceptionnel sur la A4, qui était sur l’aire de repos de Oberlausitz Nord (entre Dresde et Görlitz, la frontière polonaise), la police de la circulation (sans doute averti par quelques automobilistes mécontents) a stoppé un convoi de plusieurs poids lourds ramenant, pour le compte de l’armée américaine, six canons automoteurs de type M109, de Pologne (*).

Le récit fait par la police du Land de Saxe vaut son pesant d’or… Le contrôle des policiers s’est avéré très positif. Il relève même d’un vrai festival en matière de manquement à la circulation des poids lourds, puisqu’au moins quatre chefs d’infractions ont été relevés par les policiers. 1° les semi-remorques utilisées par la société étaient tous inappropriés. 2° Les documents et les dispenses nécessaires manquaient. 3° La charge était trop large et, surtout, beaucoup trop lourde, jusqu’à 16 tonnes. En « surcharge » selon la police. 4° certains des routiers avaient dépassé leurs temps de conduite et de repos.

Après avoir dressé cette « longue liste » de PV, les pandores ont « interdit la poursuite du voyage jusqu’à ce que les véhicules appropriés soient disponibles, les autorisations nécessaires et toutes les conditions requises ». La direction du Land « va s’occuper de l’affaire » dorénavant. Et des « amendes appropriées seront infligées aux chauffeurs routiers et aux routiers concernés ».

Commentaire : cette aventure pose la question du transport des biens militaires. D’une part, les forces armées qui transitent sur les routes « civiles » se doivent de respecter toutes les règles du code de la route (et doivent le faire respecter à leurs cocontractants), notamment les temps de repos. D’autre part, dans quelle mesure ces règles ne peuvent-elles pas être aménagées pour les convois militaires, dans certaines circonstances. Quid du contrôle… C’est tout l’enjeu du projet de « mobilité militaire » que mènent actuellement de concert la Commission européenne, l’Agence européenne de défense, les États membres (dans un des projets menés au titre de la Coopération structurée permanente) et l’OTAN.

(NGV)

(*) Et non des chars comme improprement appelés dans une première version)

Lire aussi :

Trois nouveaux ministres aux postes régaliens en Pologne

Wed, 10/01/2018 - 13:00
(B2) Le remaniement opéré par le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, mardi (9 janvier), est complet dans les postes régaliens qui changent totalement de 'propriétaire', à l'exception notable du ministre de la Justice (Zbigniew Ziobro) qui reste en place. Les nouveaux venus ne sont tous des "tendres" A la Défense, un 'dur' du PiS : Mariusz […]

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