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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 7 hours 46 min ago

Les missions et opérations de la PSDC. Budget, personnel, commandement… le point

Thu, 03/01/2019 - 11:03

(B2) Plus d’une quinzaine de missions et opérations de la PSDC sont aujourd’hui déployées sur trois continents : Europe, Moyen-Orient, Afrique. Quel objectif ? Combien de personnel ? Pour quel budget ? Quel est leur chef ? Le point…

(crédit : EUTM RCA)

Ce point, synthétique, a pour ambition de donner un tour d’horizon des missions de la PSDC, et assimilées, en quelques lignes. C’est un travail orignal réalisé par B2. Car, de manière assez paradoxale, il n’existe pas de recensement officiel réalisé par les services de l’Union européenne. Nous avons donc fait le tour des missions et opérations pour avoir une vision aussi exacte que possible, qui n’est pas évidente, car tant les chiffres du personnel, que du budget sont sur des bases fort différentes et ne peuvent donner lieu à des comparaisons que relatives.

16 à 18 missions et opérations, civiles et militaires

Six missions et opérations sont d’ordre militaire () : trois du type formation d’armée locale (EUTM), deux d’ordre maritime (EUNAVFOR) contre la piraterie dans le Golfe d’Aden et au large de la Somalie (Atalanta) et contre les trafics en Méditerranée (Sophia), une seule répond à une opération de stabilisation.

Dix missions sont d’ordre civil, principalement tournées vers le renforcement des forces de sécurité intérieure (EUCAP ou EUPOL ou EUBAM) ou le conseil au niveau stratégique (EUAM) ; une seule est d’observation d’un accord de cessez-le-feu (EUMM). Deux de ces missions doivent se terminer à la fin de leur mandat, d’ici 2020 : EULEX Kosovo et EUPOL Copps. Une est en sursis : EUNAVFOR Med / Sophia.

A celles-là, on doit ajouter une mission purement judiciaire, mais dérivée d’une mission PSDC et financée sur le budget PESC — les Chambres spécialisées du Kosovo —, et une mission de la Commission européenne qui répond aux mêmes objectifs et motivations, mais est opérée par des moyens différents (EUBAM Moldova).

Près de 6000 personnes mobilisées

En tout, ces missions et opérations regroupent environ 5500 personnes, selon notre comptage, un peu plus de 2200 dans les missions militaires, environ 3300 dans les missions/opérations militaires. L’effectif varie énormément selon les recrutements (missions civiles) et les périodes, surtout dans les opérations militaires : un navire de plus ou de moins, c’est immédiatement une variation de 200 à 300 personnes.

Un coût global de 900 millions d’euros

Le coût de ces missions se monte, selon l’estimation de B2, à 900 millions d’euros, supporté en partie par le budget communautaire et par les États membres. Pour arriver à ce chiffre, nous prenons en compte tout d’abord le budget affecté aux missions civiles, en tout 316 millions €, recalculé sur un rythme annuel, — financé en grande partie par le budget communautaire ordinaire —, et les 75 millions € de coûts communs des missions/opérations militaires — financés par un budget extraordinaire géré par le mécanisme Athena. Le coût total des missions civiles avoisine plutôt 350 à 400 millions d’euros, les États membres supportant 10 à 20% des coûts selon notre estimation (1), tandis que le coût total des missions/opérations militaires se monte à environ 500 millions d’euros (2).

Une répartition assez équilibrée des commandements

La répartition des nationalités de chef de mission/opération apparaît plutôt équilibrée, avec quinze nationalités représentées dans les chefs de mission et d’opération. Dans le détail, une petite prime apparait pour les Italiens et les Allemands qui dirigent trois opérations. Les Britanniques sont aux commandes de deux opérations (mais plus pour longtemps, Brexit oblige). Un Français est aux commandes seulement pour une mission (deux d’ici mars), idem pour les Espagnols.

Si on prend en compte les zones géographiques dont sont issus les chefs de mission ou d’opérations, sept missions/opérations sont dirigées par des responsables venus de pays du Sud (Grèce, Italie, Espagne, Portugal), six par des pays du centre (Allemagne, France, Belgique, Autriche), quatre par des pays du Nord (Danemark, Finlande, Royaume-Uni) et quatre par des pays de l’Est (Bulgarie, Lituanie, Pologne, Roumanie).

  • NB : le total (21) est légèrement supérieur au nombre des missions/opérations, car il comprend également le commandant d’opération pour les opérations militaires. Nous ne tenons pas compte dans cet inventaire de la nationalité du commandement au niveau stratégique des missions militaires (le Finlandais Esa Pulkkinen) et des missions civiles (l’Italien Vincenzo Coppola). On peut noter qu’un pays tiers occupe un poste stratégique, un Américain étant placé comme procureur dans les Chambres spécialisées du Kosovo.

Europe Balkans

EUFOR Althea (stabilisation de la Bosnie-Herzégovine, suite aux accords de Dayton 1995) : environ 600 personnes, budget : 10,3 millions € (coûts communs, annuel). 14 États membres participants + 5 pays tiers (Albanie, Chili, Macédoine Fyrom, Suisse, Turquie). QG : Sarajevo. Commandant d’opération : général James Everard (SHAPE OTAN) (3). Commandant de force : général Martin Dorfer (Autriche).

EULEX Kosovo (État de droit) : 675 personnes, budget : 83,55 millions € pour deux ans (juin 2018 – juin 2020). 25 États membres participants et 2 pays tiers (Suisse, États-Unis). QG : Pristina. Chef de mission : Alexandra Papadopoulou (Grèce).

Chambres spécialisées du Kosovo KSC (justice) (4) : 150 personnes, budget : 86,25 millions € pour deux ans (juin 2018 – juin 2020). 23 États membres participants et 5 pays tiers (Canada, Norvège, Suisse, Turquie, États-Unis). QG : La Haye (Pays-Bas). Présidente : Ekaterina Trendafilova (Bulgarie). Procureur général : Jack Smith (États-Unis). Site

Caucase Asie Centrale

EUMM Georgia (observation des accords de 2008 dit Medvedev-Sarkozy) : 319 personnes (environ 210 experts internationaux + une centaine de personnel local), budget : 38,2 millions € pour deux ans (décembre 2018 – décembre 2020). 26 États membres participants. QG : Tbilissi (+ 3 Fields office à Gori, Mtskheta, Zugdidi). Chef de mission : Erik Høeg (Danemark).

EUAM Ukraine (conseil aux forces de sécurité intérieure – police et Etat de droit) : 300 personnes, budget : 33,84 millions € pour 18 mois (décembre 2017 – mai 2019). 24 États membres participants et 1 pays tiers (Canada). QG : Kiev (+ 3 Fields Office à Kharkiv, Lviv et Odessa). Chef de mission : Kęstutis Lančinskas (Lituanie).

EUBAM Moldova Ukraine (conseil et renforcement des capacités de surveillance aux frontières, autour de la Transnistrie) : 45 personnes + 73 locaux, budget : 15 millions € pour trois ans (2017-2020). 11 États membres participants. QG : Odessa + poste national à Chisinau (+ 6 Fields Office Odessa – Chornomorsk (port), Kuchurhan, Podilsk, Otaci, Chisinau et Basarabeasca). Chef de mission : Slawomir Pichor (Pologne) (5)

Moyen-Orient

EUPOL Copps – Palestine (conseil stratégique et formation police – justice) : 99 personnes, budget : 12,6 millions € pour deux ans (juillet 2018 – juin 2020). 20 États membres participants et 1 pays tiers (Canada). QG : Ramallah (Cisjordanie). Chef de mission : Kauko Aaltomaa (Finlande)

EUBAM Rafah (conseil gestion de frontières) : 18 personnes, budget : 2 millions € pour deux ans (juillet 2018 – juin 2020). 5 États membres participants. QG : Tel Aviv (Israël). Chef de mission : Günther Freisleben (Allemagne).

EUAM Irak (conseil police, justice et Etat de droit) : 43 personnes (en augmentation), budget : 64,8 millions € pour 18 mois (octobre 2018 – avril 2020). 12 États membres participants + 2 pays tiers (Australie, Canada). QG : Bagdad. Chef de mission : Markus Ritter (Allemagne).

Méditerranée Libye

EUBAM Libya (conseil gestion des frontières et réforme de sécurité) : 38 personnes, budget : 61,68 millions € pour 18 mois (janvier 2019 – juin 2020). 15 États membres participants. QG : Tunis + Tripoli (Libye). Chef de mission : Vincenzo Tagliaferri (Italie)

EUNAVFOR Med / Sophia (lutte anti-trafics Méditerranée et formation des garde-côtes libyens) : environ 1200 personnes, 3 à 4 bateaux, 2 à 4 avions. Budget : 1,1 million € pour trois mois (coûts communs, janvier – mars 2018). 27 États membres participants, mais seulement 6 avec des moyens (Italie, Allemagne, Espagne, France, Luxembourg, Pologne). QG : Rome (Italie) (+ base logistique à Augusta, base aviation à Sigonella). Commandant d’opération : contre-amiral Enrico Credendino (Italie). Commandant de force : contre-amiral Stefano Turchetto (Italie)

Afrique centrale

EUTM Centrafrique RCA (conseil stratégique, formation et entrainement militaire) : 187 personnes, budget : 25,4 millions € pour deux ans (coûts communs, sept. 2018 – sept. 2020). 8 États membres participants (Espagne, France, Italie, Lituanie, Pologne, Portugal, Roumanie et Suède) + 3 pays tiers (Bosnie-Herzégovine, Géorgie, Serbie). QG : Bangui (+ centre de formation à Bouar en projet). Commandant d’opération : général Esa Pulkkinen (MPCC). Chef de mission : général Hermínio Teodoro Maio (Portugal).

Sahel

EUTM Mali (conseil stratégique, formation et entrainement militaire) : 580 personnes, budget : 59,74 millions € pour deux ans (coûts communs, mai 2018 – mai 2020). 21 États membres participants et 5 pays tiers (Albanie, Géorgie, Moldavie, Monténégro, Serbie) + 1 sous-traitant aérien (Afrique du Sud). QG : Bamako (+ centre de formation à Koulikoro). Commandant d’opération : général Esa Pulkkinen (MPCC). Chef de mission : général Peter Mirow (Allemagne).

EUCAP Sahel Mali (conseil stratégique et renforcement des capacités de sécurité intérieure) : 188 personnes (134 personnes + 54 locaux), budget : 28,45 millions € pour un an (janvier 2018 – février 2019). 15 États membres participants et 1 pays tiers (Serbie). QG : Bamako. Chef de mission : Philippe Rio (France).

EUCAP Sahel Niger (conseil stratégique et renforcement des capacités de sécurité intérieure) : 173 personnes (115 internationaux et 58 locaux), budget : 63,4 millions € pour deux ans (octobre 2018 – septembre 2020). 15 États membres participants. QG : Niamey (+ poste à Agadez). Chef de mission : Frank Van der Mueren (Belgique).

Corne de l’Afrique

EUNAVFOR Atalanta (lutte anti-piraterie au large de la Somalie) : environ 600 personnes (1 à 3 navires et 1 ou 2 avions patrouilleurs), budget : 11,7 millions € (coûts communs, janvier 2019 – décembre 2020). 19 États membres participants + 2 pays tiers (Monténégro, Serbie), mais 3 ou 4 seulement fournissent des moyens (navires et avions) de façon régulière (Italie, Espagne, Allemagne et France de façon partielle), sans oublier les équipes de protection placées à bord des navires du Programme alimentaire mondial assurées à tour de rôle par un pays (Croatie, Lituanie, Monténégro ou Serbie). QG : Northwood (Royaume-Uni) (+ base logistique et aviation à Djibouti) (6). Commandant d’opération : général major Charlie Stickland Obe (Royaume-Uni). Commandant de force : contre-amiral Alfonso Pérez de Nanclares y Pérez de Acevedo (Espagne).

EUTM Somalia (conseil stratégique, formation et entrainement militaire) : 183 personnes + 15 locaux, budget : 22,98 millions € pour deux ans (coûts communs, janvier 2019 – décembre 2020). 9 États membres participent et 1 pays tiers (Serbie). QG : Mogadiscio. Commandant d’opération : général Esa Pulkkinen (MPCC). Chef de mission : général de brigade Pietro Addis (Italie).

EUCAP Somalia (conseil stratégique et renforcement des capacités de sécurité maritime) : 110 personnes, budget : 66,1 millions € pour deux ans (janvier 2019 – décembre 2020). 17 États membres participants. QG : Mogadiscio. Chef de mission : Maria-Cristina Stepanescu (Roumanie).

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : la description de l’objectif de chaque mission est faite par B2, en se détachant parfois du langage officiel qui est par moment éloigné de la réalité.

  1. Le montant mentionné pour une mission civile représente une très large partie des coûts ; les États participants supportent seulement le salaire des personnels détachés. Un coût qu’on peut estimer entre 10 à 20%.
  2. Ce qu’on appelle les coûts communs ne représentent qu’une petite partie du coût d’une opération militaire : entre 10 à 15% selon les estimations.
  3. L’opération EUFOR Althea est la seule menée sous le format Berlin Plus (commandement mixte OTAN-UE). Le général Everard sera remplacé, avant fin mars 2019, par le général français Olivier Rittimann (lire : Brexit oblige, le commandement de l’opération EUFOR Althea va passer à un Français)
  4. La fonction juridictionnelle faisait auparavant partie de EULEX Kosovo. Elle en a été détachée et l’institution placée aux Pays-Bas, hors du Kosovo, suite au rapport du Conseil de l’Europe sur les trafics d’organes et pour éviter des pressions sur les juges ou des ‘neutralisations’ de témoins supplémentaires.
  5. Cette mission n’est pas strictement menée au titre de la PSDC, même si ses objectifs et moyens sont similaires. Son budget ne dépend pas de la PESC, mais de l’instrument du voisinage de la Commission. Elle figure néanmoins sur la liste des missions-opérations du service européen pour l’action extérieure (SEAE).
  6. Du fait du Brexit, le QG sera transféré à Rota (Espagne) et à Brest (France), sous commandement espagnol.

Eurofighter contre nEURON

Wed, 02/01/2019 - 22:39

(B2) Deux avions de chasse Eurofighter espagnols ont participé à des essais en France, à Istres, face au prototype de drone volant nEURON (porté par Dassault avec plusieurs industriels européens) a annoncé fin décembre le ministère espagnol de la Défense.

(crédit photo : ministère espagnol de la Défense)

Le détachement appartient au Centre logistique d’armement et d’expérimentation (CLAEX), avec deux avions et le soutien du personnel de maintenance de l’escadrille aérienne Ala 11, basée à Moron. L’objectif des essais était d’évaluer la détectabilité d’un UCAV furtif avec la panoplie de capteurs disponibles dans l’avion Eurofighter : radar air-air, IRST (Infrared Search and Track) et missile IRIS-T.

(RM)

Carnet (02.01.2019). Confidentiels (PKK). Opérations (prolongation Chefs de mission). Défense (Bundeswehr recrutement, France budget – drone marine, Belgique rapport OTAN, Pays-Bas 5G et guerre électronique, Royaume-Uni déminage et Huawei). Diplomatie ...

Wed, 02/01/2019 - 10:30
(B2) Parus récemment : (blog) Les forces européennes préparent l’installation à Bouar (V2) L’inscription du PKK sur liste terroriste illégale, faute de motivation Le lobbying américain paie. La Bulgarie choisit finalement le F-16 (blog) Benalla a bien un passeport diplomatique. Le Quai d’Orsay confirme … mais ouvre une série de questions Dénucléarisation, sanctions, dialogue. Trois […]

Meilleurs voeux pour 2019

Mon, 31/12/2018 - 12:05

(B2) L’année 2018 se termine, sur les chapeaux de roues, pour B2. Et toute l’équipe vous souhaite une excellente fête de fin d’année et une très bonne année 2019.

Cette année, nous avons publié plus de 1200 articles (900 sur le Pro, 300 sur le blog), soit près de quatre articles par jour 6 jours sur 7, sans compter les mises à jour. Nous avons également réalisé 11 dossiers d’actualité et ajouté 10 fiches de synthèse dans notre édition Quezako.

En tout désormais, B2 compte plus de 12.000 articles (dont les 2/3 en libre accès), pas moins de 67 dossiers d’actualité, et 220 fiches de synthèse et s’est imposé comme un des principaux médias en ligne francophones dédié à la diplomatie et la défense européennes.

Que de chemin parcouru alors que ce blog fête ses dix années d’existence. Nous continuerons à vous donner le meilleur possible dans les mois à venir qui vont être chargées en actualité.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Les forces européennes préparent l’installation à Bouar

Mon, 31/12/2018 - 10:01

(B2) Les spécialistes de la force des Nations unies (MINUSCA) et de la force européenne (EUTM RCA) établies en République centrafricaine (RCA) ont terminé une étude du site de Bouar qui constituera pour les Européens, un second point d’appui après Bangui.

Visite mixte EUTM-Minusca du site de Bouar (Crédit : EUTM Rca)

Le premier poste fixe en dehors de Bangui

Ce sera le premier ‘poste permanent’ établi en dehors de la capitale centrafricaine de la mission européenne. Une demande de Bangui mais aussi une nécessité stratégique. Une quarantaine de Français pourraient y être déployés, pour l’équipe de formation. Ce, en liaison avec les éléments français au Gabon, qui s’est fait une spécialité de former les troupes africaines (du Cameroun, du Gabon, du Tchad, du G5 Sahel, de Centrafrique…). Il reste notamment encore à trouver l’élément médical. Un nouveau tour de piste des États membres a été entamé pour pourvoir ces éléments.

Ne pas laisser un vide se créer au profit des Russes

« Il ne faut pas traîner et laisser se créer un vide dont d’autres pourraient profiter », a confié à B2 un responsable européen. Les ‘autres’, ce sont les Russes, déjà installés à Bouar, où ils consolident leur emprise, en rénovant et agrandissant la piste d’aviation, sans doute pour permettre à des avions plus gros porteurs d’atterrir. « Il faut donc pouvoir répondre à la demande des Centrafricains, dès que le feu vert officiel sera donné ».

Le retour à une tradition militaire

Le choix de Bouar n’est pas fait au hasard. Cette ville placée sur un axe vital, reliant le Cameroun à la capitale centrafricaine Bangui, a toujours joué un rôle stratégique, est a une tradition militaire. Le centre de formation, dénommé Centre Leclerc, a joué un rôle historique durant des années, avant. et après l’indépendance. A partir de 1981, après l’opération Barracuda destinée à renverser le président(dictateur) Bokassa, il a abrité les éléments français d’assistance opérationnelle et technique (EFAO) chargé de reconstruire l’armée centrafricaine. Ce jusqu’en 1998 (1). Une décision prise par la France en 1997 pour recentrer ses bases en Afrique et dans le cadre d’un accord avec le gouvernement centrafricain dirigé par Ange-Félix Patassé (2).

Un centre réhabilité partiellement en 2017

Le Centre d’instruction militaire, ancien Camp Leclerc, avait fait l’objet d’une réhabilitation partielle, achevée en mai 2017. Menée avec le soutien de la Minusca, il avait permis notamment la remise en état de trois salles de classe, cinq dortoirs, un pavillon d’hospitalisation, un bâtiment pour soins intensifs et maternité (lire ici). La seconde réhabilitation d’un site militaire après celui du camp Kassai à Bangui.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Sur les opérations françaises en Centrafrique, on doit lire avec grand intérêt l’étude réalisée par Florent Saint-Victor, « 45 ans d’opérations militaires françaises en Centrafrique », publiée par le CDEF, Centre de doctrine d’emploi des forces, décembre 2013.
  2. Une décision qui consacre le divorce entre Paris et Bangui selon Jean Guisnel. Lire « Le repli de la coloniale », Le Point, avril 1998

La prolongation des sanctions contre la Russie pour six mois formalisée

Mon, 31/12/2018 - 08:35
(B2) Le Conseil des ministres de l'UE a entériné, vendredi (21 décembre), sans débat, la prolongation pour une nouvelle période de six mois (jusqu'au 31 juillet 2019), des sanctions économiques visant certains secteurs de l'économie russe (secteurs financier, énergétique, de la défense, biens à double usage). La décision a été publiée au journal officiel entre […]

L’inscription du PKK sur liste terroriste illégale, faute de motivation

Fri, 28/12/2018 - 10:03
(B2) Le Tribunal de l'UE a annulé, jeudi (15 novembre), l'inscription du PKK sur la liste noire de l'Union européenne des organisations terroristes dont les avoirs sont gelés. Dans un arrêt particulièrement étayé, les juges de la troisième chambre (élargie) estiment que le Conseil a violé à plusieurs reprises l’obligation de motivation prévue à l’article […]

Le lobbying américain paie. La Bulgarie choisit finalement le F-16

Fri, 28/12/2018 - 10:00
(B2) Le choix bulgare s'est finalement porté sur l'avion américain. Sofia va entamer des négociations avec les États-Unis pour acheter des avions F-16. Un choix éminemment technique soutient le gouvernement Les ministres de la Défense et de l'Economie, Krasimir Karakachanov et Emil Karanikolov, ont présenté, vendredi (21 décembre) au Conseil des ministres une décision visant […]

Benalla a bien un passeport diplomatique. Le Quai d’Orsay confirme … mais ouvre une série de questions

Thu, 27/12/2018 - 20:15

(B2) Le ministre français des Affaires étrangères vient de confirmer, en grande partie, les informations publiées par Mediapart sur le fait que Alexandre Benalla, ancien conseiller de l’Elysée, chargé de la sécurité du président Emmanuel Macron

Cette confirmation est intervenue jeudi soir (27 décembre), par le biais d’un communiqué du porte-parole du Quai d’Orsay. Soit très rapidement après publication de l’article par notre confrère (ce matin). Ce qui témoigne de l’inquiétude que prend cette ‘nouvelle affaire Benalla’. Mais elle pose tout autant de questions qu’elle n’en résout…

L’effet minimisé du passeport diplomatique

Le Quai rappelle tout d’abord le principe de l’utilisation du passeport diplomatique.

« Le passeport diplomatique est un titre de voyage, visant à faciliter les déplacements de son titulaire, dans le cadre de ses fonctions officielles. Il ne confère à son titulaire aucune immunité, que ce dernier se trouve sur le territoire français ou à l’étranger. »

Une vision très minimaliste du passeport, dont la délivrance est régie par un décret (n°2021-20 du 6 janvier 2012). Certes l’immunité diplomatique dans un pays étranger n’est pas attenante à ce passeport, mais elle constitue une sérieuse présomption. Sa possession permet d’éviter tout contrôle plus sérieux (d’identité ou des bagages) à une douane ou poste-frontière et facilite le passage.

Deux passeports et non un seul

Le porte-parole du Quai d’Orsay confirme ensuite que A. Benalla n’avait pas un, mais bien deux passeports diplomatiques. Et qu’une procédure a été engagée pour les restituer (sans effet).

« Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a demandé à M. Benalla, par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession (émis respectivement le 20 septembre 2017 et le 24 mai 2018). Cette lettre a été retirée le 6 août 2018, par une personne munie d’un pouvoir de M. Benalla. En outre, celui-ci s’était engagé par écrit le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution. »

On peut remarquer qu’un second passeport a été délivré après les évènements du 1er mai où le conseiller de l’Elysée est venu « observer » une manifestation de l’opposition. Évènement connu de l’Elysée puisque l’intéressé a été mis à pied par le directeur de cabinet (Patrick Strzoda) durant quinze jours, du 4 au 19 mai. Surprenant.

L’utilisation du passeport connue par la presse

Enfin le communiqué du Quai n’exclut pas de possibles poursuites :

« Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé. A la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires. »

Une série de questions sans réponses

A priori, les autorités n’étaient pas au courant de l’utilisation de ces documents et ne l’auraient appris que par la presse. Au final, la réponse ministérielle soulève autant de questions qu’elle n’en résout, qui interpellent (dysfonctionnements administratifs, mansuétude …) :

– Pourquoi un second titre a été émis pour A. Benalla alors qu’il faisait l’objet d’une mise à pied ? Qui a contre-signé la demande de passeport diplomatique ?

– Pourquoi le premier titre n’a-t-il pas été rendu à ce moment là ? Etait-il perdu ou volé ?

– Pourquoi la non restitution d’un titre d’identité au terme de la mission de l’ex-conseiller élyséen, n’a-t-elle donné lieu qu’à une seule lettre d’injonction ? Y-a-t-il eu d’autres actes de procédure ? Sinon pourquoi un tel laxisme ? Pourquoi la saisine du procureur n’est-elle pas déjà effective ?

– Y-a-t-il eu, par exemple, un signalement dans le fichier Schengen, comme aux autorités britanniques (l’intéressé résidant désormais au Royaume-Uni) ? Etc.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Télécharger le communiqué du ministère des Affaires étrangères (27 décembre)

Lire aussi : Quelques observations sur l’affaire Benalla

Dénucléarisation, sanctions, dialogue. Trois leçons de la visite d’eurodéputés en Corée du Nord

Thu, 27/12/2018 - 09:19
(B2) La lecture du rapport de mission des trois parlementaires européens en visite en Corée du Nord, début novembre, laisse apparaître quelques leçons intéressantes. Participaient à cette visite qui s'est déroulée du 28 octobre au 2 novembre, peu ordinaire, le Britannique Nirj Deva (ECR/Tory) (chef de mission), le Français Bruno Gollnisch (NI/Front National), l'Allemand Michael […]

On recrute en Iraq

Wed, 26/12/2018 - 22:05

(B2) La mission de l’UE de conseil aux forces de sécurité intérieure irakiennes (EUAM Iraq) ouvre une vingtaine de postes, certains par détachement d’un Etat membre, d’autres en contractuel. Conseiller politique (POLAD), criminalité, contre terrorisme, infirmier/e, expert en sécurité. Condition : nationalité d’un Etat membre (ou Canada – Australie), habilitation secret UE, sérieuse expérience, anglais obligatoire etc. Poste à Bagdad (il faut aimer la vie en vase clos, avec une forte prégnance des conditions de sécurité). Deadline : 18 janvier 2019 17h.

Détails voir ici

La catastrophe annoncée des élections européennes en France ?

Tue, 25/12/2018 - 16:56

(B2) Cinq mois nous séparent des élections européennes de mai 2019. On sait que celles-ci s’annoncent, en France, comme particulièrement périlleuses tant en termes de participation que de vote eurosceptique ou europhobe, s’alarme notre chroniqueur Jean-Guy Giraud

Il faut s’attendre, sur ces deux tableaux, au pire résultat depuis 1979. Avec, pour conséquence, une représentation française affaiblie pour toute la durée de la mandature 2019/2024. Et surtout un positionnement du pays vis-à-vis de l’Europe aussi dégradé qu’après le referendum de 2005.

Pour illustration de cette situation, on peut mentionner deux points particuliers :

1. Les “consultations citoyennes”

Mal conçu dans son format, sa dimension et son objectif, cet exercice est passé largement inaperçu de l’opinion. Son résultat ne contribuera en rien à atténuer les dangers sus-mentionnés. Le seul élément clairement mis en évidence a été … une profonde méconnaissance persistante (voire aggravée) des objectifs, des réalisations et des mécanismes européens (1). Comme il apparait que cet exercice constituera la seule initiative gouvernementale de préparation des élections, il faut effectivement s’attendre à de piètres résultats.

2. Les listes de candidats

Comme lors des élections précédentes, ces listes sont concoctées par les partis dans une grande confusion et opacité. Du fait des règles en vigueur, on peut d’ailleurs prévoir une multitude de “petites listes” de nature à désorienter les électeurs. Les critères du choix des candidats risquent, comme ce fut trop souvent le cas, d’être très éloignés des fonctions qu’ils devront assumer (2).

Le cas particulier de la (seule) liste pro-européenne – LREM – mérite d’être souligné : aucune tête de liste n’a encore été désignée. Les quelques noms qui circulent ne semblent pas à la hauteur de l’enjeu. Les responsables désignés pour piloter cet exercice (depuis l’Elysée) ne paraissent pas particulièrement qualifiées (3). Certaines personnalités posent même problème (4).

Au total, une catastrophe annoncée qui risque, au surplus, d’être amplifiée par les conséquences de la grave crise sociale et politique affectant actuellement le pays.

Au lendemain de l’élection d’un Président ouvertement pro-européen, on était en droit de s’attendre à une toute autre perspective. Mais les lourdeurs administratives ont repris le dessus et une certaine forme de “centralisme démocratique” au sommet de l’État a bridé les meilleures intentions. “When the best lack all conviction while the worst are full of passionate intensity”, la partie semble perdue d’avance.

Le seul vague espoir que l’on puisse encore conserver serait que, d’ici mai 2019, la tournure des “évènements” fasse apparaitre le scrutin européen comme une des portes de sortie par le haut du malaise français. Mais qui le dira et qui se battra pour éviter le saut dans le vide ?

(Jean-Guy Giraud)
  1. « Derrière ces belles idées (…), un maillon faible a également été mis en évidence à chacune des rencontres : « une méconnaissance profonde de l’Histoire de l’Europe, de sa construction et des institutions », observe Marie-France Mailhos, la présidente de l’Association européenne de l’éducation. « On n’a pas fait notre boulot, on n’a pas éduqué, on n’a pas appris à nos jeunes, on ne leur a pas fait percevoir les valeurs européennes et les responsabilités d’un citoyen européen… », souffle-t-elle. Dès lors, si rien ne change à l’issue de ces Consultations citoyennes, l’indifférence et l’euroscepticisme ne risquent-elles pas, une fois encore, marquer les prochaines élections européennes du 26 mai ? » (lire Toute L’Europe : quelles suites pour les consultations citoyennes)
  2. Lire : Les critères d’un bon candidat (Les Amis du Traité de Lisbonne)
  3. Cf. les CV des (jeunes) conseillers : Garance Pineau, Pieyre Alexandre Anglade, Clément Beaune, Astrid Panosyan. Réf. le Parisien
  4. voir le cas de Jean Marc Borello, réf. Le Monde

Nouvelle étape pour la formation des forces armées de Bosnie-Herzégovine

Tue, 25/12/2018 - 12:17

(B2) L’opération de stabilisation de l’UE en Bosnie-Herzégovine (EUFOR Althea), a signé à Sarajevo avec les forces armées de Bosnie-Herzégovine (AfBIH), un nouveau plan de formation et de coopération mercredi (19 décembre). Cet accord couvre la liaison et la coordination, le mentorat spécialisé, la formation combinée et les exercices collectifs.

Le général Gábor Horváth (EUFOR Althea) et le général Ivica Jerkić (forces armées de Bosnie-Herzégovine) signant le plan de formati on (crédit : EUFOR Althea)

Il symbolise le fait que les forces locales sont désormais autonomes sur le plan de l’entraînement individuel après l’aboutissement du programme de renforcement des capacités et de formation EUFOR / AFBiH, qui a permis de donner des cours à plus de 5000 soldats.

« C’est un moment historique qui marque le pas en avant des forces armées de Bosnie-Herzégovine sur le plan de l’interopérabilité mutuelle avec EUFOR » a souligné le général Ivica Jerkić, le sous-chef des opérations d’état-major conjoint des forces armées de Bosnie-Herzégovine. « En signant cet accord, l’EUFOR peut rejoindre les forces armées de Bosnie-Herzégovine dans une nouvelle période de coopération et de liaison » a assuré le chef d’état-major de l’EUFOR, le général de brigade Gábor Horváth.

(NGV)

Londres réaffirme son soutien à l’Ukraine. Gavin Williamson à Odessa

Mon, 24/12/2018 - 22:54

(B2) Le ministre britannique à la Défense, Gavin Williamson, s’est rendu à Odessa, le grand port base de la marine ukrainienne, en compagnie de Stepan Poltorak, son alter ego ukrainien. Une visite où le Britannique a tenu à « réaffirmer la détermination du Royaume-Uni à travailler étroitement avec l’Ukraine face aux menaces partagées ».

Le ministre britannique de la Défense, reçu à Odessa par son homologue ukrainien, rencontre les marins ukrainiens (crédit : MOD Uk / HMS Echo)

Le HMS Echo à Odessa

Le ministre a rendu visite au navire HMS Echo de la Royal Navy, qui a fait escale à Odessa, avant de revenir vers la Roumanie. « C’est une nouvelle preuve de notre soutien résolu et de notre engagement à coopérer avec l’armée ukrainienne, une démonstration claire du soutien indéfectible du Royaume-Uni à l’Ukraine, qui doit faire face à des actes d’agression illégaux et continus contre sa souveraineté » a souligné G. Williamson. A noter : le passage du navire militaire par la mer Noire a été notifié aux autorités régionales par le biais de la Convention de Montreux, selon les autorités britanniques.

Le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson rencontre à Odessa les marins du HMS Echo (crédit : MOD Uk / HMS Echo)

Une visite aux familles des militaires détenus

Lors de son séjour, le ministre britannique a également rencontré les familles des soldats détenus par la Russie, à la suite de capture de plusieurs navires de la marine ukrainienne en mer d’Azov (lire : Incidents en série entre Ukraine et Russie dans le détroit de Kertch. L’UE appelle à la désescalade). L’occasion de déclarer que « le Royaume-Uni se tient côte à côte avec la communauté internationale pour réclamer leur libération immédiate ».

Un soutien continu à l’armée et la marine

Au cours de conversations avec son homologue ukrainien Stepan Poltorak, le ministre à la Défense a discuté des progrès de l’opération Orbital, la mission de formation militaire du Royaume-Uni en Ukraine, lancée en 2015. Cette opération doit être prolongée de deux ans, jusqu’en 2020, comme le ministre l’avait annoncée en septembre lors de sa visite à Marinka et à Kiev. Le Royaume-Uni offrira également son soutien et son encadrement à la marine ukrainienne et déploiera des équipes de formation composées de la Royal Navy, des Royal Marines et de l’armée en janvier et en mars 2019.

NB : Depuis le début de 2015, le personnel britannique a formé plus de 9500 membres des forces armées ukrainiennes. La formation a été élargie en 2018. Aux programmes défensifs comme l’identification des mines et des engins explosifs improvisés (EEI), l’infanterie, les soins médicaux et la logistique ont été ajoutés la planification des tirs de mortiers, contre les snipers et contre les blindés.

(NGV)

Carnet (24.12.2018). Confidentiels (FAC). Sanctions (Russie prolongation). Opérations (EUFOR Althea visite). Défense (Burkina Faso picks up, Royaume-Uni drones terrestres, Espagne tests cyber, Estonie budget 2019). Diplomatie (Yémen résolution ONU, UE...

Mon, 24/12/2018 - 13:01
(B2) Parus récemment : Les Pays-Bas disent ‘Non’ à des avancées trop rapides et une défense européenne trop intégrée (Bijleveld) (blog) Fin de mission au sein de Sophia pour le EV Jacoubet Sept militaires ou policiers des frontières birmans mis à l’index CARD, PESCO, FEDef, Mobilité militaire, PSDC, les principaux rendez-vous fixés pour 2019-2020 par […]

Les Pays-Bas disent ‘Non’ à des avancées trop rapides et une défense européenne trop intégrée (Bijleveld)

Mon, 24/12/2018 - 09:26
(B2) Pour la ministre de la Défense Ank Bijleveld (CDA/PPE), s'il faut avancer vers la défense européenne, c'est dans le cadre de l'OTAN, et pas trop rapidement. L'opposition avec la vision, ou plutôt les visions, du couple franco-allemand est patente La ministre est intervenue à plusieurs reprises lors d'un débat devant la Seconde chambre néerlandaise, […]

Fin de mission au sein de Sophia pour le EV Jacoubet

Sat, 22/12/2018 - 06:57

(B2) Le patrouilleur de haute mer ‘Enseigne de vaisseau Jacoubet‘ (F-794) de la Royale (la marine française) a quitté, après 36 jours, l’opération de lutte contre les trafics au large de la Libye (EUNAVFOR Med / Sophia).

(crédit : EUNAVFOR Med)

L’équipage a assuré notamment l’interpellation (hélage) de 9 navires de commerce dans le cadre de surveillance de l’embargo sur les armes de la Libye.

L’opération qui est juste renouvelée pour trois mois (lire : L’opération Sophia prolongée de trois mois, faute de mieux) a, à sa disposition, aujourd’hui trois navires : le navire de débarquement italien San Marco (L-9893) qui assure le commandement depuis août dernier, la frégate allemande Augsburg (F-213), la frégate espagnole Numancia (F83). Elle dispose de quatre avions patrouilleurs : un avion espagnol Casa CN-235 Vigma D4, un M28 Bryza polonais, deux avions SW3 Merlin III affrétés par le Luxembourg.

(NGV)

Sept militaires ou policiers des frontières birmans mis à l’index

Fri, 21/12/2018 - 21:45
(B2) Le Conseil de l'UE a ajouté ce vendredi (21 décembre) sept personnes à la liste des personnes faisant l'objet de mesures restrictives en raison de la situation au Myanmar/Birmanie. De la police des frontières ou de l'armée Les personnes faisant l'objet de sanctions sont de grades très différents : du caporal de la police […]

CARD, PESCO, FEDef, Mobilité militaire, PSDC, les principaux rendez-vous fixés pour 2019-2020 par les ministres de la Défense

Fri, 21/12/2018 - 11:14
(B2) Lors de leur dernière réunion, mardi (20 novembre), les ministres de la Défense ont adopté une série de positions et de décisions, annonciateur du calendrier futur, particulièrement riche en matière industrielle et capacitaire, mais plutôt faible en matière opérationnelle. Retour sur l'agenda à prévoir pour 2019, voire 2020 La réunion ministérielle des 19 (en […]

Carnet (21.12.2018). Confidentiels (Iran sanctions, Israël-Palestine plans d’actions). Défense (Programme Espace 2021, Double Usage Brexit, Estonie recherche). Diplomatie (Syrie retrait précipité, Paix au Moyen Orient-douche, Dialogue Belgrade Pristina...

Fri, 21/12/2018 - 10:30
(B2) Parus récemment : (blog) Jim Mattis jette l'éponge La Hongrie fait ses emplettes chez Airbus et KMW Le cadeau de Noël des 28. L’opération Sophia prolongée de trois mois Le budget 2019 de l’Alliance atlantique adopté : près de 1,65 milliard d’euros (blog) Quand un P3 Orion survole l’océan indien Le budget de l’Alliance […]

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