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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 5 hours 40 min ago

Jim Mattis jette l’éponge

Fri, 21/12/2018 - 09:04

(B2) On pourrait se dire, c’est une démission de plus dans l’entourage de Donald Trump, le président américain. Le départ de Jim Mattis, de son poste de Secrétaire (ministre) à la défense, annoncé jeudi (20 décembre), n’est pas anodin

L’ancien dirigeant des Marines a tout enduré sous Donald Trump : sa manière désinvolte de traiter l’OTAN comme ses insultes aux plus fidèles alliés, ses tentatives de dialogue direct avec Poutine qui ont tourné à la déroute, son absence de respect à certains vétérans ou familles des morts en opération, ses atermoiements dans les opérations…. Le départ décidé de Syrie, abandonnant les alliés kurdes et arabes à leur sort, face à la Turquie comme face à Daesh, a sans doute été la goutte qui a fait déborder le vase.

Il faut traiter les alliés avec respect

Dans une lettre du 20 décembre, révélée par plusieurs médias américains, et obtenue par B2, le ministre ne cache pas cette différence de vision : « Ma vision [est] de traiter les alliés avec respect et aussi d’avoir les yeux ouverts sur nos concurrents stratégiques et acteurs malins. […] Nous devons faire tout notre possible pour avancer vers un ordre international qui est le plus conduction pour notre sécurité, prospérité et valeurs. Et nous devons renforcer notre effort par la solidarité de nos alliances ». Mais vous avez le droit d’avoir un ministre qui partage mieux vos vues. »

Deux mois de préavis

Pour autant, il ne claque pas la porte, comme pourrait le faire un ministre français, du jour au lendemain. Il laisse un délai « suffisant », jusqu’au 28 février 2019, à Donald Trump pour lui trouver un successeur… Celui-ci devra composer avec un Sénat où il a fort à faire non seulement avec l’opposition démocrate, mais aussi certains élus républicains critiques de sa politique étrangère, comme l’a montré le refus de l’assistance militaire à l’Arabie Saoudite.

(NGV)

La Hongrie fait ses emplettes chez Airbus et KMW

Fri, 21/12/2018 - 07:21
(B2) Contrairement à certains de ses voisins de l'Est, malgré un tropisme euro-atlantique affirmé, la Hongrie continue à acheter européen pour moderniser son armée. Elle l'a encore montré ces derniers jours avec deux commandes consécutives auprès de Airbus et KMW. Des achats qui s'inscrivent dans le programme ‘Zrínyi 2026’ de modernisation des forces armées Commande de […]

Le cadeau de Noël des 28. L’opération Sophia prolongée de trois mois

Fri, 21/12/2018 - 01:24
(B2) Comme attendu (lire : L’opération Sophia prolongée de trois mois, faute de mieux), le Conseil de l'UE a approuvé ce vendredi (21 décembre), la prolongation, in extremis, de l'opération militaire de l'Union européenne en Méditerranée centrale (EUNAVFOR MED SOPHIA), pour une durée de trois mois, jusqu'au 31 mars 2019 (au lieu des deux ans […]

Le budget 2019 de l’Alliance atlantique adopté : près de 1,65 milliard d’euros

Thu, 20/12/2018 - 21:35
(B2) Les pays membres de l’Alliance atlantique ont fixé, mardi (18 décembre), le budget de l'OTAN pour 2019 à un montant global de 1,645 milliard d'euros. Montant financé par des contributions de chaque Etat en fonction du produit intérieur brut Un budget dont s'est félicité le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg : « Le monde […]

Quand un P3 Orion survole l’océan indien

Thu, 20/12/2018 - 21:00

(B2) La surveillance aérienne de l’Océan indien est des vecteurs essentiels de l’opération anti-piraterie de l’Union européenne (EUNAVFOR Atalanta). La Bundeswehr a publié récemment un petit récit de la journée type de ses marins-aviateurs dont la principale qualité est la curiosité…. Le voici

Dans le cockpitt du P3 Orion (crédit : Bundeswehr/Carsten Vennemann)

Le P-3C Orion de la marine allemande qui répond à l’indicatif d’appel radio « Jester » était sur zone de septembre à fin novembre. 280 heures de vol à son actif pour surveiller une zone plus vaste que l’Europe. Il a été relayé sur place par un P-3M Orion espagnol, avant de revenir prendre le relais en mars (1). Ce témoignage, même venant d’un organe de communication officiel est intéressant, car il retrace en bonne partie le quotidien de ces hommes (et femmes) chargés de scruter la mer à la recherche du moindre indice de possibles pirates.

Il fait chaud

A cinq heures et demie du matin, le thermomètre pointe déjà à 30 degrés – et il ne va faire que monter. La chaleur et l’humidité à Djibouti constituent un défi pour les hommes, comme pour les matériels. Les techniciens de l’escadron d’aviation navale 3 de Nordholz se dirigent vers la base aérienne de l’armée de l’air française.

La mer se calme et le risque augmente

L’entre-saison commence ce jour-là. La mer au large de la Somalie se calme et la probabilité d’attaques de pirates augmente. Le long de la côte somalienne, l’une des routes commerciales les plus importantes au monde. Même si le risque d’attaques pirates a été réduit ces derniers temps, l’heure reste à la vigilance.

Le feu couvant de la piraterie

« La piraterie est comme un feu couvant ici. Il suffit d’un coup de vent et le feu est ravivé », explique le chef de quart Etienne Wilke. Âgé de 39 ans, il a déjà été affecté six fois au poste de capitaine de corvette à Djibouti. Les anciens pirates ont cessé leur activité « C’est devenu trop dangereux pour eux.

L’inspection pré-vol

Arrivés à la base, les soldats allemands commencent par l’inspection pré-vol, qui va durer trois heures. Le « centre d’assistance aux missions » (MSC), centre opérationnel de la participation allemande à Atalanta, est en feu. Les armoires de serveurs bourdonnent. Les ventilateurs refroidissent la pièce. Le premier maître Hagen Klein, assis dans un coin, feuillette un dossier. C’est l’évaluateur des images aériennes.

Préparer le travail d’après

Les capitaines (Kapitänleutnant) Timo Brasch * et Werner Rudolph * sont également devant leur moniteur dans le MSC, en train de dresser des listes et de définir les données. Les deux officiers chargés du renseignement et du ‘tasking‘ préparent le briefing de l’équipage. « Les missions sont préparées, accompagnées et suivies », explique Rudolph. « Quand l’appareil reviendra ce soir, le travail principal commencera pour nous. » Ensuite, des centaines de nouvelles photos et vidéos devront être repérées.

Douze camps à parcourir

Sept heures du matin : le briefing commence. Aujourd’hui, direction : la côte sud de la Somalie. Douze camps doivent être parcourus et explorés, tous d’anciens nids de pirates. Une demi-heure avant le départ, l’équipage se rassemble dans l’avion. Le navigateur explique l’itinéraire et explique les points à contrôler. Puis Jester décolle.

Deux heures de vol

Le vol vers la zone d’opération dure plus de deux heures. « Le champ de surveillance est énorme, les distances sont longues », explique le copilote Torsten Maler *. Pour les opérateurs, jusqu’à l’arrivée dans la zone cible, il y a peu à faire. Le navigateur principal Markus Bayer * se sert un café dans la petite cuisine de l’avion. Pour lui, c’est la troisième mission à Atalanta. « Nous nous relayons toujours aux différentes stations. Après un moment, il est très fatigant de se concentrer sur la caméra ou le radar. Même en tant qu’observateur aux fenêtres, vous ne pouvez pas regarder éternellement sur l’eau. »

Côte somalienne en vue

La côte somalienne est en vue, le Jester a atteint la zone opérationnelle. À mi-hauteur, le premier camp est survolé : « Il y a une maison en ruine et des bâches orange qui servaient autrefois de tentes. Pas de gens, pas de bateaux sur la plage. » Néanmoins, tout est photographié pour réactualiser les anciennes images du camp [qui sont dans la base de données]. L’avion continue jusqu’au prochain camp.

Tout est enregistré automatiquement

Bayer effectue un zoom avant avec la caméra haute résolution. Tout est enregistré automatiquement. Malgré la distance de plusieurs milles marins, sur l’écran, tout est net et suffisamment proche pour être touché. Dans le village, il y a des gens, des voitures et un troupeau de chameaux à reconnaître. Sur la plage se trouvent une poignée d’esquifs, des petits bateaux de pêche typiques de la région. Le camp est, à nouveau, survolé pour ne manquer aucun détail.

Un baleinier, pêcheur ou pirate ?

A la troisième approche, un baleinier. Concentrés, les soldats sont assis devant leurs consoles, prennent des photos et se connectent. Pêcheur ou pirate ? Le gros bateau de pêche suscite l’intérêt à bord du Jester. L’avion fait un nouveau passage pour vérifier. L’équipage du bateau regarde dans le ciel, puis retourne au travail. « Rien de brillant, probablement que des pêcheurs. Souvent, ils soulèvent leurs bâches pour montrer leur cargaison ou leurs filets. Ils savent pourquoi nous sommes ici », explique Bayer. Surveillance terminée, l’appareil revient à la base.

Retour à la base, paré au redécollage

Les techniciens attendent déjà sur la base. Immédiatement après l’atterrissage, l’appareil doit être prêt à redécoller. Dès que Jester atteint sa position de stationnement, l’avion est entouré de techniciens : les lignes d’alimentation électrique et de climatisation sont connectées, les volets des moteurs sur le fuselage ouverts, les niveaux de remplissage vérifiés, etc. « Chaque étape, chaque mouvement, tout le processus semble être une chorégraphie répétée. Tous ont un seul objectif : faire en sorte que Jester soit prêt à repartir le plus rapidement possible ». Pour l’équipage, la journée se termine après un bref compte rendu. Pour les trois militaires du MSC, la journée commence avec la rédaction du rapport de mission qui va prendre quelques heures.

(traduit et mis en page par NGV)

*noms modifiés

  1. L’Allemagne est présente depuis le début dans l’opération Atalanta. Elle fournit deux fois par an, un appareil de surveillance maritime, de type P3 Orion, pour une durée de trois mois, avec un équipage de plus de 70 soldats.

Le budget de l’Alliance atlantique

Thu, 20/12/2018 - 18:46
(B2) Le budget de l'Alliance atlantique est composé d'une part d'un budget ordinaire et de budgets spécifiques couvrant les opérations. Le premier est financé par des contributions directes des pays membres (le financement commun), calculées selon une clé de répartition commune, fondé sur le revenu national brut. Les seconds sont financés de façon ad hoc, […]

Jeune journaliste, bénéficiez d’une bourse pour venir travailler à Bruxelles

Wed, 19/12/2018 - 15:37

Le Fonds Lénaïc pour le Journalisme de Qualité http://lenaic.eu/ offre (pour la cinquième fois), une bourse et un placement de cinq mois à une jeune journaliste européenne, diplômée, dans un media européen, débutant à partir de mars 2019. Ne traînez pas ! La date limite de candidatures est le 31 décembre 2018.

Vous pouvez candidater si vous êtes : 1) une femme ; 2) diplômée d’un pays de l’Union européenne, 3) de moins de 28 ans, 4) qui souhaite se lancer dans une carrière de journaliste spécialisé dans les affaires européennes à Bruxelles.

Chaque personne sélectionnée bénéficie de :

  • Une bourse de 5000 euros au maximum
  • Un stage de 6 mois maximum dans l’un des nombreux médias situés à Bruxelles spécialisés dans les affaires européennes
  • Le prochain stage se déroulera du début mars à la fin juillet 2019

NB : la bourse est réservée aux jeunes femmes.

Le fonds Lenaïc a été mis en place par la famille et les proches de notre jeune collègue, décédée d’une maladie foudroyante bien trop tôt (lire ici).

(NGV)

Une trêve (presque) historique pour Hodeïda

Wed, 19/12/2018 - 15:31
(B2) Les armes se sont (presque) tues, mardi 18 décembre, à Hodeida, principal front du conflit qui fait rage au Yemen. Un silence, fragile (1), attribuable à l'entrée en vigueur de l'accord conclu entre le gouvernement et l'opposition houthie, à Stockholm, quelques jours plus tôt. Ce n'est pas l'unique avancée obtenue sous l’égide de l'ONU Après deux ans […]

Carnet (19.12.2018). Confidentiels (UE-ONU terrorisme, financement battlegroups). PESC (Remilitarisation Mogherini, Nucléaire français Czaputowicz). Opérations (EUCAP Sahel Mali, EUBAM Libya prolongation, Serbie missions civiles. Défense (Pays-Bas plan...

Wed, 19/12/2018 - 13:35
(B2) Parus récemment : Le système de câbles diplomatiques de l’UE piraté durant des années L’exclusion du Sahara occidental de l’accord aérien UE-Maroc: une victoire pour le Front Polisario Deux projets d’aide au désarmement en Amérique latine et à l’ONU soutenus par l’UE Les auteurs de violences sexuelles en Libye pourront voir leurs avoirs gelés. […]

Le système de câbles diplomatiques de l’UE piraté durant des années

Wed, 19/12/2018 - 12:53
(B2) Des pirates auraient accédé au réseau de communication diplomatique de l’Union européenne durant plusieurs années, téléchargeant des centaines de câbles diplomatiques, révèle le New York Times. Certains sont très sensibles Les COREU en version publique : l'envers du décor révélé Ces câbles (dits COREU) dans le jargon, sont souvent marqués 'Restreints', parfois 'Confidentiels'. Ils […]

L’exclusion du Sahara occidental de l’accord aérien UE-Maroc: une victoire pour le Front Polisario

Wed, 19/12/2018 - 06:05
(B2) L'ordonnance rendue par le Tribunal de l'UE vendredi 30 novembre confirme l'exclusion du Sahara occidental de l'accord aérien entre l'UE et le Maroc. Une victoire pour le Front Polisario, même si celui-ci voit sa requête rejetée comme irrecevable Le Front populaire pour la libération de la Saguia el-Hamra et du Rio de oro (requérant), […]

Deux projets d’aide au désarmement en Amérique latine et à l’ONU soutenus par l’UE

Tue, 18/12/2018 - 18:25
(B2) L'Union européenne a approuvé deux programmes visant à encourager certains actions de lutte contre les armes à feux. Ces décisions ont été adoptées sans débat (en point A) au conseil des ministres de l'Agriculture lundi (17 décembre). Elles s'inscrivent dans la stratégie de l'UE contre les armes à feu et armes légères et de […]

Les auteurs de violences sexuelles en Libye pourront voir leurs avoirs gelés. Le pétrole raffiné ajouté à la liste

Tue, 18/12/2018 - 11:55
(B2) L'Union européenne a modifié son régime des sanctions sur la Libye pour inclure deux dispositions spécifiques l'une sur l'embargo pétrolier, l'autre sur les auteurs de violences sexuelles. Décision qui entre en vigueur mercredi (19 décembre) Une décision approuvée en point A (sans discussion) par le Conseil de l'UE (en format 'Agriculture') lundi (17 décembre) […]

Antonio et Bartek

Mon, 17/12/2018 - 22:16

(B2) La salle de presse à Bruxelles a rendu hommage ce midi par une minute de silence au journaliste italien Antonio Megalizzi (28 ans) et son ami et collègue Barto (Bartek) Pedro Orent-Niedzielski (35 ans), Strasbourgeois d’origine polonais, tous deux tués dans l’attentat de Strasbourg mardi (11 décembre), qui a fait trois autres décès et 11 blessés

Le porte-parole en chef de la Commission européenne Margaritis Schinas devant les portraits de Antonio et Bartek (crédit : flux Commission européenne – EBS / sélection B2)

« Antonio et Bartek, n’auraient jamais partagé les idées de ceux qui veulent fermer les frontières et transformer l’Europe dans une forteresse, on le voit quand on lit leur profil sur facebook » a tout d’abord indiqué au nom de l’association de la presse internationale, Renzo Consoli. Puis il a lu le message qu’avaient écrit les collègues de Europhonica.

« Antonio et Bartek, bien que très différents, étaient des gens très similaires. Bartek pouvait épouser n’importe quelle cause avec une passion qui susccite chez les gens l’intérêt, ou au moins la curiosité, sur ce qui se passait dans le monde. Antonio avait un talent naturel : expliquer de manière simple et claire l’une des choses les plus difficiles au monde, l’Union Européenne. Il avait une approche démocratiquement pop. Et il l’a utilisée aussi en défaisant avec patience et minutie toutes les fausses nouvelles et les mythes négatifs sur les institutions européennes.  »

« Ces deux-là étaient là, à chaque session plénière de Strasbourg, à faire leur travail, exactement comme vous tous. Et ils auraient voulu le faire toute leur vie. Parce que, comme Antonio nous disait toujours : c’est le plus beau travail du monde. »

« Antonio et Bartek avaient la compétence, la passion de parler pendant des heures de tout thème européen, de la façon de le communiquer et de le comprendre à fond. Bartek dénonçait les injustices du monde et Antonio pensait à la façon de résoudre concrètement les problèmes. En partant de deux visions différentes, ils sont arrivés à la même conclusion : comprendre, raconter, aimer l’Union Européenne. Et ils auraient voulu le faire, même aujourd’hui, ici avec vous tous. »

(propos recueillis par NGV avec Capucine Allais, st.)

Carnet (17.12.2018). Confidentiels (EUTM Rca Bouar, SatCen budget). Opérations (EUBAM Libye prolongée, MINUSCA, Baltic air policy Pologne). Défense (Bulgarie F-16, Tchéquie véhicules, Drone MALE étape). Diplomatie (Yemen accord de Stockholm, Syrie...

Mon, 17/12/2018 - 13:10
(B2) Parus récemment : Faute de budget 2019, l’Agence européenne de défense passe aux douzièmes provisoires (blog) Formation franco-allemande sur le BPC Mistral L’Europe doit contribuer à la réunification de Chypre (Nikos Anastasiadis) (blog) Sauver ou périr (film) Focus sur le conseil des Affaires étrangères (10 décembre 2018) L’opération Sophia prolongée de trois mois, faute […]

Faute de budget 2019, l’Agence européenne de défense passe aux douzièmes provisoires

Mon, 17/12/2018 - 09:39
(B2 - exclusif) En l'absence d'accord sur le budget 2019, l'Agence européenne de défense (EDA) va être soumise au régime des douzièmes provisoire à partir de janvier Après l'échec de l'adoption du budget lors de la réunion du comité directeur de l'EDA au niveau ministériel le mardi 20 novembre (Lire : Agence européenne de défense recherche […]

Formation franco-allemande sur le BPC Mistral

Sun, 16/12/2018 - 22:11

(B2) Durant deux semaines, seize élève-officiers de la Marineschule Mürwik, l’école navale allemande, ont embarqué sur le le bâtiment de projection et de commandement BPC Mistral déployé dans le golfe de Guinée pour la mission Corymbe

La coopération franco-allemande ne date pas d’aujourd’hui. En 2016, officier allemand sur le BPC Dixmude (crédit : Marine allemande / archives B2)

Le partage de la vie à bord

Ces élèves-officiers, âgés de 18 à 28 ans, partagent les conditions de vie des marins du bord et sont soumis au même régime de service. Entrés dans la Marine allemande au mois de juillet, pour la majorité d’entre eux, c’est leur première sortie à la mer. Ils prennent part chaque jour à des séances d’instruction et ou à des présentations organisées pour eux par les marins du bord. Pendant les jours à la mer, des binômes de cadets sont intégrés aux quarts en passerelle et au poste de commande propulsion.

Créer de la cohésion entre marin des deux pays

Ces quelques semaines « sont pour eux l’occasion de découvrir la vie embarquée, les différentes chaînes fonctionnelles d’un bâtiment militaire et les responsabilités d’un officier embarqué », précise la marine nationale dans Cols Bleus. « Cela contribue à créer de la cohésion entre les marins des deux pays ». De plus, chaque jour, deux cadets présentent aux marins français un exposé sur leur école, un bâtiment (« ship of the day ») ou un port de la Marine allemande, « ce qui contribue à améliorer leur connaissance mutuelle ».

Six ans avant d’être affectés comme officier

De retour à Toulon, les élèves officiers rejoindront leur Ecole navale en Allemagne. Ils doivent encore terminer leur année à l’école + quatre années de formation à l’université + une année de spécialisation avant d’être affectés comme officiers.

(NGV)

L’Europe doit contribuer à la réunification de Chypre (Nikos Anastasiadis)

Sun, 16/12/2018 - 14:02
(B2) Au lendemain de l'attentat de Strasbourg, le président de Chypre, Níkos Anastasiádis, rend hommage au modèle européen, et rappelle que l'histoire chypriote reste, elle, inachevée L'Union européenne, un modèle à préserver « L’UE est devenue le modèle de la paix et de la prospérité de l’histoire moderne. Un modèle que nous devons protéger et renforcer […]

Sauver ou périr (film)

Sat, 15/12/2018 - 21:25

(B2) L’histoire est simple : Franck un jeune pompier par passion (Pierre Niney) est grièvement brûlé lors d’une tentative d’extinction d’un gros incendie en banlieue nord de Paris. S’ensuit une lutte pour survivre, revivre, vivre tout simplement, avec sa compagne Cécile (Anaïs Demoustier).

La première partie du film montre les sapeurs-pompiers de Paris dans leur quotidien, entraînement, sport, briefing, départ en urgence, avec toute la palette des secours, sans oublier le traditionnel bal du 14 juillet. Rires, gravité, adrénaline, esprit de corps, tristesse rythment cette partie qui s’apparente plus à un documentaire de la vie en caserne. C’est la caserne Rousseau dans le Ier arrondissement qui a servi de cadre à ces images. Intéressant, mais en soi assez peu nouveau, sauf à le voir en grand écran… Un vrai hommage au travail, très engagé, des hommes et femmes de la BSPP. Mais on a connu des reportages de 26 ou 52 minutes bien plus étoffés. En fait, cette partie est tellement bien léchée qu’on croyait un clip de promotion. On n’aurait pas été étonné de voir un bandeau en sous-titre, ‘engagez-vous’. C’est dommage…

L’accident qui frappe Franck provoque une brutale chute du récit. Comme la vie du pompier s’est arrêtée, le changement de rythme fait patiner, presque s’enliser le cours du film. Celui-ci ne reprend en fait vraiment de la vigueur que quelques dizaines de minutes plus tard, quand le pompier grièvement brûlé au visage sort de son silence.

S’amorce alors une lutte contre lui-même, mais plus sûrement atteint dans son mental, dans la lente reconstruction de sa chair et de son âme. Des moments poignants, émouvants, justes. Une lutte où il est accompagné de toute une équipe de soignants dont Nathalie (Chloé Stefani) lumineuse dans son rôle d’infirmière. « J’ai sauvé et j’ai péri » dira-t-il dans un hommage qui lui est rendu. « Péri » il ne l’a pas été finalement, comme ce film qui a bien failli périr, en retardant au maximum le cœur de son récit. 

(NGV)


Focus sur le conseil des Affaires étrangères (10 décembre 2018)

Sat, 15/12/2018 - 13:39
(B2) Iran et Ukraine ont été les sujets principaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, lundi 10 décembre 2018 Présidé par Federica Mogherini, le Conseil a commencé à 8h30 et a duré un petit peu moins que prévu. Certains ministres ayant enchainé avec les conférences d'adhésion de la Serbie et du […]

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