Le Palais des Congrès de Cotonou accueille l'édition 2025 du Salon national du Livre (SNL) marquée par une série d'activités mêlant conférences-débats, cafés littéraires, séances de dédicaces, ateliers, projections, expositions et spectacles vivants. Le lancement officiel a eu lieu dans la soirée de jeudi 20 novembre dans la salle bleue du Palais des Congrès.
« Littérature et diaspora : Tisser des liens mémoriels et réinviter un avenir partagé », c'est sous ce thème que l'édition 2025 du Salon national du Livre se déroule depuis mercredi 19 novembre. Ce rendez-vous incontournable de la culture béninoise se déroule dans quatre villes à savoir Cotonou, Ouidah, Parakou et Abomey.
Selon le représentant du directeur de l'Agence de développement des Arts et de la Culture, Faissol Gnonlonfin, le thème de cette année est le prolongement d'une politique majeure. « Le gouvernement du Bénin a posé un acte fort et profondément symbolique avec la loi, reconnaissant la nationalité béninoise aux afro descendants. (…) Le salon national du livre, édition 2025 se positionne comme l'écho littéraire de cette démarche », a-t-il déclaré. Le SNL, souligne Faissol Gnonlonfin, témoigne de la volonté constante de l'État béninois de dynamiser l'industrie du livre et de la lecture, soutenir les auteurs béninois et l'ensemble de la chaîne du livre et renforcer leur visibilité à l'international, en synergie avec le Grand Prix Littéraire du Bénin.
Pour le délégué général du Salon national du Livre, Florent Coua-Zotti, le Bénin reconnaît le rôle stratégique du livre dans la construction de la conscience nationale, dans la préservation de la mémoire et dans l'ouverture au monde. L'édition 2025 accueille les écrivains afro-descendants, qu'ils soient romanciers, poètes, essayistes, dramaturges, conteurs, chercheurs et mémorialistes.
« En invitant des écrivains venus des Caraïbes, d'Europe et des Amériques, nous n'invitons pas seulement des œuvres, nous invitons des destins, des visions, des espérances », a-t-il indiqué.
Le délégué général du Salon national du Livre a formulé le vœu que « ce salon devienne une force d'avenir, un lieu où les livres relient ce que l'histoire a séparé ».
Au nom du représentant des professionnels de la chaîne du Live, Prudientienne Gbaguidi a mis l'accent sur les défis structurants de la chaîne du Livre. Elle cite entre autres le manque de réglementation claire de la commercialisation du livre scolaire par les écoles, les lycées et des collèges. « Nous appelons de tous nos vœux à l'instauration de mécanismes mieux encadrés, plus équitables et qui permettront à chaque acteur de jouer pleinement son rôle. Face à ces enjeux, notre responsabilité collective est grande », a-t-elle déclaré.
Procédant au lancement officiel du Salon National du Livre, la représentante du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts a salué la participation des auteurs et autrices à ce rendez-vous annuel du livre. « Le Salon National du Livre 2025 porte l'ambition d'interroger, d'explorer et de faire dialoguer tous les imaginaires épars, de tresser des passerelles entre les mémoires, et de bâtir un avenir où les récits afro-descendants ne seront plus considérés comme des singularités périphériques, mais reconnus comme des œuvres majeures, pleinement célébrées au cœur de la pensée mondiale », a déclaré la directrice Adjointe de Cabinet Gwladys Gandaho.
Le SNL affirme, la volonté du Bénin de renforcer sa souveraineté culturelle ; d'offrir aux citoyens un accès accru au savoir et à la pensée critique ; de revaloriser la lecture comme fondement d'une société éclairée ; de tisser les liens avec les communautés des lecteurs et de la chaîne de la lecture. L'évènement se poursuit jusqu'au 22 novembre 2025.
Akpédjé Ayosso
Plagued by drought, farming families living within the boundaries of the Dry Corridor in eastern Guatemala have resorted to rainwater harvesting, an effective technique that has allowed them to cope
By Edgardo Ayala
SAN LUIS JILOTEPEQUE, Guatemala, Nov 21 2025 (IPS)
Plagued by drought, farming families living within the boundaries of the Dry Corridor in eastern Guatemala have resorted to rainwater harvesting, an effective technique that has allowed them to cope.
This enables them to obtain food from plots of land that would otherwise be difficult to farm.
Funded by the Swedish government and implemented by international organizations, some 7,000 families benefit from a program that seeks to provide them with the necessary technologies and tools to set up rainwater catchment tanks, alleviating water scarcity in this region of the country.
These families live around micro-watersheds in seven municipalities in the departments of Chiquimula and Jalapa, in eastern Guatemala. These towns are Jocotán, Camotán, Olopa, San Juan Ermita, Chiquimula, San Luis Jilotepeque, and San Pedro Pinula.
“We are in the Dry Corridor, and it’s hard to grow plants here. Even if you try to grow them, due to the lack of water, (the fruits) don’t reach their proper weight,” Merlyn Sandoval, head of one of the beneficiary families, told IPS in the village of San José Las Pilas, in the municipality of San Luis Jilotepeque, Jalapa department.
The Central American Dry Corridor, 1,600 kilometers long, covers 35% of Central America and is home to more than 10.5 million people. Here, over 73% of the rural population lives in poverty, and 7.1 million people suffer from severe food insecurity, according to FAO data.
As part of the project, the young Sandoval has taken action to harvest rainwater on her plot, in the backyard of her house. She has installed a circular tank, whose base is lined with an impermeable polyethylene geomembrane, with a capacity of 16 cubic meters.
When it rains, water runs off the roof and, through a PVC pipe, reaches the tank they call a “harvester,” which collects the resource to irrigate the small garden and fruit trees, and to provide water during the dry season, from November to May.
In the garden, Sandoval and her family of 10 harvest celery, cucumber, cilantro, chives, tomatoes, and green chili. For fruits, they have bananas, mangoes, and jocotes, among others.
They also have a fish pond where 500 tilapia fingerlings are growing. The structure, also with a polyethylene geomembrane at its base, is eight meters long, six meters wide, and one meter deep.
Another beneficiary is Ricardo Ramírez. From the rainwater collector installed on his plot, he manages to irrigate, by drip, the crops in the macro-tunnel: a small greenhouse next to the tank, where he grows cucumbers, tomatoes, and green chili, among other vegetables.
“From one furrow I got 950 cucumbers, and 450 pounds of tomatoes (204 kilos). And the chili, it just keeps producing. But it was because there was water in the harvester, and I just opened the little valve for just half an hour, by drip, and the soil got well moistened,” Ramírez told IPS with satisfaction.
En español: Video: La sequía en el este de Guatemala se alivia con la cosecha de agua de lluvia