Mardi 2 décembre 2025 à 18 heures 30 à la bibliothèque Centre-ville (10, rue de la République 38000 Grenoble)
Conférence animée par Philippe Descamps, journaliste au Monde diplomatique
"Les Balkans font rarement l'actualité des médias de masse, mais presque trente ans après la fin de la guerre, à la suite de la dislocation de l'ex-Yougoslavie, cette région est toujours en prise avec des nationalismes et la convoitise des États occidentaux et de la Chine. Quelles sont les perspectives (…)
La Première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme, a été organisée du 2 au 3 décembre 2025, à Rabat (Maroc), en collaboration avec le Bureau des Nations unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT). Elle a réuni le chef du bureau, vice secrétaire général des Nations-Unies Aleksandre Zouev, des ministres et experts de la région du Sahel ainsi que des délégations de haut niveau venant de différentes régions d'Afrique. A l'issue des travaux, les participants ont adopté la Déclaration de Rabat, soulignant le rôle central des victimes, le renforcement du soutien et la coopération entre les pays africains.
CONFÉRENCE SUR LES VICTIMES AFRICAINES DU TERRORISME AUX CÔTÉS DES VICTIMES DU TERRORISME EN A FRIQUE VERS LA JUSTICE LE RÉTABLISSEMENT LA RÉSILIENCE
DECLARATION DE RABAT
sur le soutien aux victimes africaines du terrorisme “Aux côtés des victimes du terrorisme en Afrique : Vers la Justice, le Rétablissement et la Résilience”
Rabat, Royaume du Maroc – 2-3 décembre 2025
• Nous, Etats Membres participants, organisations régionales et internationales, représentants du Système des Nations Unies, de la société civile et experts, réunis à Rabat, Royaume du Maroc, à l'occasion de la Conférence sur les victimes africaines du terrorisme ;
• Condamnant tous les actes de terrorisme, sous toutes leurs formes et manifestations, en tant qu'actes criminels et injustifiables, et réaffirmant que les mesures de lutte contre le terrorisme doivent pleinement respecter le droit international, y compris le droit international des droits de l'homme et le droit international humanitaire ;
• Rappelant la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288) et ses réexamens successifs, en particulier le Huitième examen (A/RES/77/298, 2023), qui soulignent l'importance de préserver les droits et la dignité des victimes du terrorisme et de garantir leur participation effective aux efforts de lutte contre le terrorisme ;
• Réaffirmant les résolutions A/RES/73/305 et A/RES/72/165 de l'Assemblée Générale des Nations Unies, ainsi que les résolutions connexes appelant à la justice, à la reconnaissance, à l'assistance et à la réparation en faveur des victimes du terrorisme, et mettant en avant la nécessité de renforcer la coopération internationale ;
• Prenant en considération les dispositions pertinentes relatives aux victimes du terrorisme figurant dans les résolutions 2178 (2014) et 2396 (2017) du Conseil de sécurité, qui exhortent les États Membres à adopter des mesures garantissant la protection, l'assistance et la participation des victimes, y compris dans les procédures judiciaires ;
• Reconnaissant que l'Afrique représente aujourd'hui plus de la moitié des décès liés au terrorisme dans le monde et que la situation des victimes à travers le continent, femmes, hommes, enfants, personnes déplacées et communautés locales, demeure souvent marquée par des besoins variés en matière de reconnaissance, de soutien et d'accompagnement, ce qui met en évidence l'importance de renforcer les efforts collectifs en leur faveur ;
• Notant avec appréciation le rôle du Bureau des Nations Unies de la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et de son Programme mondial d'appui aux victimes du terrorisme dans la promotion des droits et de la dignité des victimes, ainsi que dans le renforcement de la coopération internationale en leur soutien ;
• Nous déclarons par la présente notre engagement à :
• Reconnaître et défendre les droits inhérents de toutes les victimes du terrorisme à la vérité, à la justice, à la reconnaissance, à la mémoire et à la réparation, et à assurer qu'elles soient traitées avec dignité et respect à toutes les étapes de la réponse et du relèvement ;
• Encourager les Etats Membres à renforcer leurs cadres juridiques nationaux et leurs systèmes de soutien, conformément aux meilleures pratiques internationales reconnues, telles que les Dispositions législatives types des Nations Unies pour les victimes du terrorisme, tout en respectant les spécificités nationales, les références juridiques et les systèmes constitutionnels ;
• Appeler à ce que les auteurs d'actes terroristes répondent de leurs actes, notamment par le renforcement de la coopération judiciaire internationale et de l'entraide juridique ;
• Soutenir le développement de mécanismes globaux offrant un appui psychologique, médical, social et économique aux victimes et à leurs familles, et répondant à leurs besoins identifiés par une approche multisectorielle centrée sur la victime ;
• Accorder une attention prioritaire à la protection et à l'assistance des femmes, des enfants, des veuves, des orphelins, des personnes enlevées et des ex-enfants soldats, selon des pratiques tenant compte des traumatismes et des approches sensibles au genre ;
• Renforcer le rôle des victimes et des survivants dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre les idéologies extrémistes, et promouvoir leur participation significative à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques et stratégies de lutte contre le terrorisme, tout en veillant à les protéger de toute re-victimisation ou exploitation ;
• Encourager les initiatives dans les domaines de l'éducation, de la résilience communautaire, de l'autonomisation des jeunes et de la cohésion sociale locale ;
• Renforcer la coopération entre les Etats Membres africains et les entités des Nations Unies, notamment à travers l'échange de données, la formation et la mise en place de cadres de coopération adaptés ;
• Inviter les partenaires internationaux et les bailleurs de fonds à soutenir les initiatives africaines visant à assister les victimes du terrorisme ;
• Adopter la présente Déclaration de Rabat sur le soutien aux victimes africaines du terrorisme comme engagement collectif en faveur de la justice, de la solidarité et de la résilience ;
• Encourager la mise en place d'initiatives commémoratives, de registres nationaux des victimes du terrorisme ainsi que d'une plateforme numérique africaine destinée à documenter la résilience des victimes, à l'image du Compendium des expériences et des bonnes pratiques, lancé à l'occasion de cette Conférence ;
• Exprimer notre profonde appréciation au Royaume du Maroc pour l'accueil de cette Conférence et à l'ensemble des partenaires ayant contribué à son succès.
Le tribunal d'Abomey-Calavi a condamné, ce mardi 02 décembre 2025, une mère de famille à une peine de 12 ans de prison dont 02 fermes. La mise en cause est poursuivie pour coups et blessures volontaires sur sa domestique.
Une mère de famille dans les liens de la prévention pour avoir battu sa domestique. La prévenue selon les déclarations à la barre, a infligé des sévices corporels à une jeune fille qu'elle a employée pour l'assister dans ses tâches. Poursuivie pour coups et blessures volontaires, elle a été jugée ce mardi 02 décembre 2025.
A la barre, elle a nié les faits mis à sa charge.
Le ministère public, se fondant sur les éléments du dossier requiert contre elle, une peine de 12 mois de prison dont 03 fermes.
La défense plaide pour une relaxe de sa cliente. L'accusée selon le conseil, est une chrétienne fervente victime d'accusations mensongères.
Le juge, en délibérant, condamne la prévenue à une peine de 12 mois de prison dont 02 fermes. En détention depuis environ 02 mois, elle a recouvré sa liberté au terme du procès de ce mardi.
F. A. A.